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Taïaut sur Bandits

Le mamouth (Blog) - lun, 07/12/2015 - 08:17
Chaque jour, ce blog vous livre une idée cadeaux pour les fêtes de fin d'année. Pour entamer la série,
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Après le 13 novembre : ne pas laisser l’émotion aveugler la vision stratégique




















  Paru dans Ouest-France du 2-12-2015

Les attaques subies par la France ce 13 novembre dernier ont suscité une émotion légitime, et appellent des réponses fortes. Pour autant, elles n’invalident pas un certain nombre d’analyses stratégiques établies préalablement, qu’il serait dangereux de renier précipitamment.En premier lieu, si la politique étrangère de la France doit incontestablement s’adapter à une nouvelle donne, le lien entre cette politique-là et les attentats reste à démontrer. On peut, on doit, évoquer les risques inhérents à l’interventionnisme militaire de la France dans les dernières années (du Mali à la Syrie), ou sa relation avec plusieurs Etats du Golfe. Mais on doit aussi reconnaître que d’autres Etats européens comme l’Allemagne ou la Belgique sont également menacés aujourd’hui, alors qu’ils affichent des postures internationales fort différentes. Ensuite, le phénomène « Etat islamique » (comme le phénomène jihadiste en général) est d’une grande complexité, et une solution uniquement militaire à cette question n’existe pas, pas plus qu’une perspective de victoire à court terme. La France, comme les Etats-Unis et d’autres, ont jugé non-souhaitable d’envoyer des troupes au sol en Syrie : le terrain syrien ne s’est pas subitement modifié dans la nuit du 13 novembre.le régime de Damas, appuyé par Moscou qui l’a sauvé à plusieurs reprises, a été jugé responsable du désastre syrien autant que Daech. Que l’avenir de son chef importe moins à l’heure actuelle, cela est sans doute vrai. Que la Russie modifie son comportement, cible enfin l'Etat islamique davantage que les autres groupes d’opposition syriens, pour se réinsérer dans un dialogue stratégique avec l’Occident après son coûteux isolement ukrainien, voilà qui ouvre quelques pistes. Qu’il faille, pour une politique étrangère sérieuse, parler avec tous les acteurs qui comptent, c’est une évidence : on sait ce que coûte la posture néo-conservatrice consistant à ne dialoguer qu’avec ceux qui nous plaisent. Pour autant, le passif de Bachar al-Assad d’une part, l’agenda politique de Vladimir Poutine de l’autre, restent probablement incompatibles avec la vision française, au-delà de quelques opportunités tactiques. Enfin et surtout, la France se veut une puissance de proposition, capable d’élargir le champ de vision stratégique. Au-delà de l’émotion du moment, c’est bien à cela qu’il faut procéder. Proposer une vision inclusive des maux du Proche-Orient et des déséquilibres sécuritaires internationaux, ne pas réduire les enjeux à l’avenir d’un seul régime, ne pas remplacer la finesse d’analyse par quelques slogans, ne pas oublier que la France n’est pas seule à être touchée par le terrorisme, et que le soutien international dont elle a bénéficié ne doit pas se transformer en « deux poids deux mesures » par relativisation des maux des autres, sont autant d’impératifs en ces temps d’épreuve, pour éviter de nouvelles étranges défaites.

Dernières nouvelles des missions de maintien de la paix l’UE (PSDC) – novembre 2015

Bruxelles2 - dim, 06/12/2015 - 09:58

(B2)

Niamey (Niger). Formation des formateurs pour la Police nationale

(Crédits: EUCAP Sahel Niger)

26 commissaires et officiers de police viennent d’être formés, dans la première quinzaine de novembre, par la mission EUCAP Sahel Niger, pour devenir à leur tour formateurs. Une dizaine d’officiers seront affectés à la formation initiale des jeunes recrues. Les autres stagiaires, affectés dans la police technique et scientifique (DPTS) et l’équipe des transmissions et de l’informatique (DTI), dispenseront la formation des membres de la police déjà en poste.

Derventa (Nord de la Bosnie Herzegovine). Le pont est construit

La construction du pont de 35 mètres a requis 105 heures de travail (Crédits: EUFOR Althea)

Coup double pour les forces armées de Bosnie-Herzégovine (AFBiH), formées par les Européens de l’opération EUFOR Althea à construire un pont. L’exercice pratique de la formation des ingénieurs des AFBiH s’est terminé en pase réele. Puisque les responsables de la municipalité de Derventa ont pris possession d’un pont construit. Lancé en juillet 2015, avec une première reconnaissance du terrain, le projet a également impliqué les entrepreneurs civils locaux pour monter les piliers de support du pont. Le pont permettra aux 4000 habitants de la région de raccourcir de nombreux trajets.

EUBAM Rafah fête ces 10 ans et veut relancer ses opérations… éventuellement

EUBAM Rafah a fêté ses dix ans le 25 novembre dernier. Etablie en 2005 comme une mission de gestion civile de crise, la mission avait pour objectif de surveiller, vérifier et évaluer la gestion du point de passade de Rafah par l’Autorité palestinienne. Très vite suspendue après la prise de contrôle du Hamas, EUBAM Rafah s’est réorientée vers « l’amélioration de la capacité opérationnelle de l’Autorité palestinienne ». Et un possible « re-déploiement sur le point de passage de Rafah » reste évoquée selon le communiqué officiel.

(Leonor Hubaut)

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Les Afghans inquiets de la fermeture d’EUPOL Afghanistan

Bruxelles2 - sam, 05/12/2015 - 20:09

(B2) Le chef par intérim du centre de formation afghans (General Training command), le général Sarder Muhammad Khodamani, reste « préoccupé » face à la réduction des effectifs européens et la fermeture éventuelle des activités d’EUPOL, la mission européenne de police, en Afghanistan. Il l’a exprimé lors d’une réunion avec ses homologues européens en novembre. « L’Union européenne maintiendra son soutien à la police afghane » lui a assuré Tarmo Miilits, le chef par intérim d’EUPOL. Des réunions conjointes avec les bailleurs de fonds internationaux disposés et capables de poursuivre le soutien d’EUPOL à la formation de la police devraient d’ailleurs être organisées régulièrement à partir de décembre 2015.

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Les experts européens ont prêté main forte après l’attaque du Blu Radisson à Bamako

Bruxelles2 - sam, 05/12/2015 - 18:29

(crédit : Eurogendfor)

(BRUXELLES2) Une douzaine d’enquêteurs (gendarmes, policiers…) de la mission européenne de soutien aux forces de sécurité maliennes (EUCAP Sahel Mali) et de la composante « UNPOL » de la Minusma – ont prêté main forte à leurs collègues maliens de la Police Nationale (Brigade d’investigation judiciaire et Police technique et scientifique) après l’attentat terroriste à l’Hôtel Blu Radisson de Bamako, vendredi (20 novembre), apprend-on. Ils ont apporté un soutien technique, notamment, essentiel pour l’enquête. Celle-ci étant conduite par les juges et policiers maliens.

Ce sont eux notamment qui ont assuré le prélèvement des empreintes des deux suspects tués lors leur attaque, permettant leur identification. L’équipe malienne ne semblait pas disposer du matériel de police scientifique nécessaire. Les gendarmes ont également disséqué les armes utilisées pour tracer leur provenance et leur fabrication. Des éléments indispensables de l’enquête.

« C’est l’occasion de soutenir nos camarades maliens dans la mise en pratique de notre action de formation, dans les domaines de la Police judiciaire et du contre-terrorisme que nous leur enseignons », affirme le colonel John Veneau, chef des opérations de la mission. Depuis janvier 2015, la mission EUCAP Sahel Mali forme les forces maliennes sur la police judiciaire, la direction d’enquête, la police scientifique et technique, et les techniques de renseignement.

Les experts d’EUCAP avaient déjà soutenu les forces de sécurité intérieure du Mali après l’attaque contre La Terrasse, en mars 2015 (lire : Attentat à Bamako, plusieurs victimes européennes dont un agent de l’UE)

NB : Cet attentat comme le précédent de Bamako devrait remettre un focus plus déterminé de la mission EUCAP Sahel Mali sur le vecteur anti-terrorisme.

 

(Leonor Hubaut & Nicolas Gros-Verheyde)

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Nexter va embaucher un blessé psychique

Le mamouth (Blog) - sam, 05/12/2015 - 09:54
Le groupe d'armement terrestre va donner sa chance à un blessé psychique de l'armée de terre. Les
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Ce que les photos officielles disent du déplacement du PR

Le mamouth (Blog) - sam, 05/12/2015 - 09:46
Attention, ceci n'est pas un cours de com'opérationnelle, chapitre choix des photos, mais bien une
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Situation « stable » entre Ossétie et Géorgie

Bruxelles2 - sam, 05/12/2015 - 08:44

(Crédits: EUAM Ukraine)

(B2) La situation de la sécurité le long de la ligne administrative (entre Ossétie du Sud et Géorgie) est « stable » selon les participants à la 60e réunion du Mécanisme de prévention et réponse aux incidents (IRPM), qui a eu lieu à Ergneti, le 26 novembre. Toutefois, des « préoccupations » demeurent sur la liberté de mouvement des communautés locales, en particulier lors des fêtes religieuses, et une augmentation du nombre de détentions.

(LB)

NB : La réunion était co-présidée par Kęstutis Jankauskas, le chef de la Mission de surveillance de l’UE en Géorgie (EUMM), et Angelo Gnaedinger, le Représentant spécial de l’OSCE pour le Caucase du Sud.

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Eric Deroo : « Les politiques se servent des vertus militaires de la France... »

Blog Secret Défense - ven, 04/12/2015 - 17:55
« ... pour faire oublier qu’ils ont été incapables d’éviter des attaques terroristes»
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Dans l’Opinion : Hollande sur le Charles de Gaulle - où en est la « grande coalition » militaire ?

Blog Secret Défense - ven, 04/12/2015 - 17:49
Le président de la République a effectué ce vendredi une visite surprise sur le porte-avions au large de la Syrie. Beaucoup de com’ pour faire oublier la timidité de la réaction militaire, notamment des Européens malgré les décisions allemandes et britanniques
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Dans l’Opinion : les Danois disent non à plus d’Europe

Blog Secret Défense - ven, 04/12/2015 - 17:43
Lors du référendum de jeudi, une majorité d’électeurs a repoussé l’idée de plus de coopération en matière policière et judiciaire.
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La Grèce appelle l’Europe au secours. Il était temps !

Bruxelles2 - ven, 04/12/2015 - 17:30

Déploiement d’officiers de Frontex en 2012 à la frontière grèco-turque (crédit : Frontex / Archives B2)

(B2) Il aura fallu un peu de temps et quelques articles de presse, toute comme la menace d’une sortie de Schengen (agité en sous-main par la Commission européenne par le biais de quelques fuites savamment organisées dans plusieurs quotidiens nationaux). Finalement Athènes a décidé de demander l’aide de l’Europe.

Le mécanisme de protection civile déclenché

La Grèce a activé aujourd’hui le mécanisme de protection civile de l’UE demandant un soutien matériel pour faire face à l’afflux des réfugiés et des demandeurs d’asile dans le pays. La grèce a besoin en toute urgence de tentes, de générateurs, de lits, d’équipements sanitaires et des trousses de premiers soins d’urgence. Cette aide est coordonnée par le Centre des interventions d’urgence de la Commission (CESU), en étroite liaison avec les autorités grecques et les autres Etats.

Un nouvelle opération à la frontière de la Macédoine

Athènes a également approuvé aujourd’hui le plan opérationnel (OpPlan) d’une nouvelle opération de l’Agence frontex, qui sera déployée à la frontière entre la Grèce et l’ancienne République yougoslave de Macédoine, où l’agence aidera avec l’enregistrement des migrants. Le déploiement d’agents supplémentaires débutera la semaine prochaine.

Un renfort de gardes-frontières en mer Egée

Enfin, la Grèce a déposé aujourd’hui une demande formelle de déploiement d’une équipe d’intervention rapide aux frontières (RABIT) pour fournir un renfort immédiat de garde-frontières dans les îles de la mer Égée. Frontex va maintenant traiter la demande comme une question de priorité.

Plus de 50.000 personnes passent en Grèce

Plus de 50.000 personnes ont cherché refuge en Grèce depuis le 1er novembre (en provenance essentiellement de la Turquie). Soit un rythme moyen de 1600 personnes par jour. Ce rythme – selon nos informations – a décru de façon notable depuis le sommet tenu avec la Turquie et l’octroi d’une facilité de 3 milliards d’euros. Ankara semble ainsi avoir décidé de contrôler un peu plus sa frontière et de mettre fin au laissez-aller des derniers mois. Une pratique assez régulière de la Turquie, semble-t-il si on en croit les diplomates européens.

L’article 222 du Traité déclenchable

On peut se demander vraiment dans les conditions auxquelles fait face la Grèce s’il n’y avait pas matière à déclencher la clause de solidarité de l’article 222 du Traité (1). Selon le texte, un État membre — affecté par une catastrophe, d’origine humaine, peut invoquer cette clause « s’il estime, après avoir exploité les possibilités offertes par les moyens et les instruments existants, tant au niveau national qu’à celui de l’Union, que la situation dépasse manifestement les capacités de réaction dont il dispose ». On se trouve manifestement dans cette hypothèse. La seule question est de savoir si la Grèce a « exploité » tous les instruments existants au niveau de l’Union européenne. Force est de reconnaître que non. La demande de déclenchement du mécanisme de protection civile, faite seulement aujourd’hui par Athènes, le prouve…

(NGV)

(1) Lire aussi : Déclencher la clause de solidarité. Une clause envisagée par Paris après les attentats du 13 novembre, la France ayant finalement tranché pour une approche plus intergouvernementale et militaire avec l’article 42.7 (lire :  La France peut-elle déclencher une clause de solidarité de ses alliés ? Quel intérêt ?)

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JPSO : nouvelle politique RH et déconcentration au coeur des discussions

« Aujourd’hui plus que jamais, l’armée de Terre contribue à la résistance de la France et à la défense des Français ». C’est le langage de vérité que le général Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, a tenu lors des dernières journées des présidents des sous-officiers (JPSO).
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La frégate Augsburg va rejoindre le Charles-de-Gaulle. Les Allemands assurent le soutien

Bruxelles2 - ven, 04/12/2015 - 14:05

(B2) La frégate allemande Augsburg (F-213) va intégrer le groupe d’action navale créé autour du porte-avions Charles-de-Gaulle chargé des frappes en Syrie. La marine allemande vient de le confirmer. Le Bundestag — la chambre des députés allemands — a autorisé aujourd’hui (4 décembre) l’engagement de la Bundeswehr pour soutenir les actions de la France contre l’organisation de l’Etat islamique (Daech) en Syrie ou en Irak.

Une démarche de solidarité

Très clairement, les Allemands affichent, en effet, que cet engagement vient en soutien de la France « dans le cadre du devoir d’assistance entre les Etats membres de l’Union européenne en vertu de l’article 42.7 du traité UE » et de la résolution 2249 des Nations-Unies du 20 novembre qui enjoint à toutes les nations, « de prendre les mesures nécessaires » pour lutter contre Daech en Syrie et en Irak. Au niveau national, c’est l’article 24 (2) de la Loi fondamentale qui prévoit les règles d’un système de sécurité collective mutuelle qui est applicable.

Reconnaissance, ravitaillement, marine et satellites

L’engagement allemand comprend l’utilisation d’avions Tornado (sans effectuer de bombardements), mais équipés de systèmes de repérage RecceLite, de ravitailleurs en vol type Airbus A330 MRTT, pour ravitailler en pétrole les raids assurés par les Français (ou les autres avions de la coalition notamment Britanniques), ainsi qu’une frégate et un ravitailleur. En tout 1200 hommes : 150 pour le ravitaillement en vol, 400 à 500 pour la reconnaissance et la surveillance, 300 pour la protection en mer et 50 personnel supplémentaire de soutien.

Une démarche préparée étroitement entre les deux marines

« Peu de temps après les attentats de Paris je suis allé voir mon collègue français, l’amiral Bernard Rogel. Je suis certain que notre contribution est considérée en haute estime en France » raconte le vice-amiral Andreas Krause, l’Inspecteur en chef de la marine. Ce qui confirme officiellement les remarques d’un haut responsable allemand de la défense qui, en off, nous indiquait, dès le 17 novembre, que des discussions seraient entamées de façon intensive entre les différents niveaux franco-allemands, diplomatiques et militaires dans les jours prochains pour une décision dans les 15 jours. Les Allemands ont tenu parole ! (lire : La clause de défense mutuelle activée. Les alliés se mobilisent. Une première historique).

Un engagement délibéré

Les Allemands ne cachent pas l’objectif de cette opération « Il est extrêmement important que la Marine combatte du côté des Occidentaux contre la violence barbare des  groupes terroristes islamistes » assure ainsi le vice-amiral Krause. « Les attaques en Tunisie, Turquie, le Liban, contre la Russie et surtout à Paris ont montré que le Groupe terroriste de l’Etat islamique va bien au-delà de la zone actuellement contrôlée par lui dans les régions en Syrie et en Irak mais constitue aussi une menace mondiale pour la paix et la sécurité publique » indique le communiqué de la marine allemande. 

Auprès du Charles de Gaulle de la Méditerranée à la mer d’Arabie

La frégate Augsburg (F-213) se trouve aujourd’hui en Méditerranée centrale, engagée dans l’opération européenne contre les trafiquants en Méditerranée EUNAVFOR Med / Sophia mais va être remplacée, dans cette fonction, par  le chasseur de mines Weilheim qui a déjà intégré la force européenne il y a quelques jours. Le mandat donné à ce navire ne sera pas limité à la zone actuelle du porte-avions français. Il aura pour zone d’action « principalement la zone maritime de la Méditerranée orientale, du golfe Persique, de la mer Rouge et des mers environnantes ». Elle va donc rejoindre très rapidement, le Charles de Gaulle, dans « les tous prochains jours », dit-on à la marine allemande. Puis elle passera, par le canal de Suez, en mer d’Arabie, où « les avions français continueront leur engagement ».

Un navire ravitailleur

La marine allemande a l’habitude de l’accompagnement des portes-avions et est plutôt bien préparée à cette tâche. A plusieurs reprises, ses frégates ont assuré la protection des porte-avions américains, notamment dans le Golfe. Un navire de soutien et ravitaillement de la classe Bremen devrait également se joindre au Groupe d’action navale. Deux autres navires européens sont déjà engagés aux côtés du Charles-de-Gaulle, la frégate anti-aérienne britannique HMS Defendeur (D-36) et la frégate belge Leopold Ier.

Les satellites à la rescousse

L’Allemagne met également à disposition de la France son système de satellites SAR-Lupe. Il est complémentaire au système (français) de satellites Hélios, qui fournit des images (photographiques) optiques. SAR-Lupe permet, en effet, d’avoir « des images radar en trois dimensions de l’espace, totalement indépendantes de la lumière du jour et la météo ». Les deux systèmes « se complètent mutuellement pour former une image complète de la situation » affirme-t-on à Bonn, où se trouve la station de contrôle des cinq satellites SAR-Lupe déployés.

(NGV)

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Vive Sainte-Barbe !

Le saviez-vous ? Aujourd’hui, c’est la fête chez les pompiers, les artilleurs et les sapeurs qui célèbrent Sainte-Barbe, leur patronne. Pourtant, qui connaît la légende de cette sainte ? Voici la vie de Sainte-Barbe.
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Porte-avions : il était temps... (actualisé)

Le mamouth (Blog) - ven, 04/12/2015 - 13:19
Le président de la république se rend sur le porte-avions Charles de Gaulle aujourd'hui. A quelques
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