Je signalais dans un post précédent que la Légion étrangère avait recruté moins de nouveaux soldats qu'annoncé en 2020. La faute au Covid! D'une part, les restrictions sur les déplacements ont eu un impact sur les candidat potentiels et d'autre part, la Légion a enregistré moins de départs.
Cette situation n'est pas inédite., alors qu'elle n'était absolument pas anticipée en début d'année 2020.
Les Britanniques, affligés depuis des années par un taux d'attrition catastrophique, ont noté une hausse des taux de rétention et ils ont lancé pour améliorer ces taux le programme "Rejoiners: Your Nation Needs You". Cath Possamai, la PDG de Capita Defence Recruiting Services, explique que "le Covid-19 a démontré que les forces armées constituent une zone sûre en termes de sécurité de l'emploi, surtout en période d'incertitudes économiques. Cela explique le nombre élevé de candidature et les meilleurs taux de rétention".
Aux USA, en 2020, on craignait même un pic de l'attrition (voir cette étude de la Rand Corporation). Puis, a été mise en avant la peur que la fermeture des centres de recrutement en Europe, dans les Amériques etc pénaliserait le recrutement (lire ici par exemple). Rien sur les taux de rétention. Pourtant des chiffres de mai 2020 montraient que les prolongations de contrats étaient déjà nombreuses (52 000 sur les 50 000 espérées pour la seule US Army). Lire ici.
Or la situation a bien évolué dans le sens d'une amélioration de ces taux. Avec des conséquences inattendues.
Aux Etats-Unis, l'US Air Force vient de mettre en place un programme pour convaincre ses personnels de quitter ses rangs prématurément ou de passer le temps qu'il leur reste au sein de la Garde nationale. La Garde qui est soumise depuis l'an dernier à une charge de travail de plus en plus lourde (maintien de l'ordre, Covid, opex etc.).
C'est ce qu'explique Scott Maucione dans un article paru sur le site Federal News Network. L'auteur rappelle que l'USAF, il y a encore peu de temps, avait du mal à atteindre ses objectifs en matière de recrutement et devait offrir des primes à l'engagement et au réengagement. Or les conditions économiques ont changé et l'incertitude sur l'emploi pousse des militaires à prolonger leur temps de service. Selon le général Brian Kelly, le DRH en chef de l'USAF, l'excédent en décembre était d'environ 900 personnels.
Le 19 janvier, l'USAF a donc diffusé un communiqué à lire ici. Y est détaillé le programme Palace Chase mis en oeuvre ce 20 janvier (jusqu'au 2 avril) pour permettre à des militaires du rang de quitter les rangs de l'USAF et d'aller servir dans la Garde nationale. Par ailleurs, l'USAF a très sensiblement diminué les primes d'engagement, les conservant toutefois dans des spécialités sous tension.
La Navy a aussi bénéficié de ce mouvement de rétention. Et de ses conséquences insoupçonnées...
Des chiffres de décembre en témoignent. Selon le Navy Retention Monitoring System, les taux sont supérieurs pour toutes les catégories de personnels: catégorie A (moins de 6 ans de service) 69% au lieu de 57%, catégorie B (moins de 10 ans de service) 76% au lieu de 67%, catégorie C (10 à 14 ans) 85% au lieu de 82%... Voir le communiqué de la Navy ici.
La conséquence de cette forte rétention est que les effectifs de certaines catégories sont désormais trop importants et que cela crée des "déséquilibres au sein de la flotte", comme le reconnait l'amiral John B. Nowell, Jr., le chef de la DRH de la Navy.
La Légion étrangère a besoin de 1 400 nouveaux soldats cette année.
Pour rappel, l'objectif en 2020 était de 1 750 recrutements (lire mon post ici). Or, la crise du Covid qui a freiné la mobilité géographique et qui a réduit le nombre des départs au sein des unités de la Légion, fait que les recrutements de nouveaux légionnaires se sont établis en 1 100. Cette tendance n'est pas propre à la Légion étrangère. Plusieurs armées l'ont constaté, dont l'US Army.
Sur ces 1 100 engagés, un peu plus de 150 sont des Français (soit 13,7%).
Voici la répartition des zones géographiques selon des chiffres de la LE :
EUROPE 26,27%
FRANCE 13,73%
NEPAL 10,55%
AMERIQUE LATINE 10,18%
BRESIL 7,91%
UKRAINE 5,82%
MADAGASCAR / OCEAN INDIEN 5,36%
ASIE DE L'EST ET DU SUD-EST 5,00%
MONDE SLAVE 4,27%
AFRIQUE 2,82%
SOUS CONTINENT INDIEN 2,73%
MONDE ARABE 1,36%
TURQUIE / CAUCASE 1,09%
AFRIQUE AUSTRALE 0,82%
AMERIQUE DU NORD 0,73%
ASIE CENTRALE 0,73%
OCEANIE 0,64%
Actuellement, les pays les plus représentés chez les candidats sont le Brésil, la Colombie, l’Ukraine, le Népal et Madagascar.
Franciser à hauteur de 20%
L’objectif du recrutement de la Légion étrangère demeure d’intégrer au moins 20% de candidats francophones dès la sélection. En effet, l’intégration des francophones facilite celle de leurs camarades ne pratiquant pas la langue française.
Afin d’augmenter les possibilités de recrutement de Français, la Légion étrangère a ouvert un deuxième poste Outre-Mer à la Réunion (après Tahiti en 2017). Il s'agit d'un Bureau information et recrutement de la Légion étrangère (BIRLE).
Le système de recrutement à la Réunion n’est pas le même que dans les PILE (Poste information de la Légion étrangère) installés en métropole. En effet, les BIRLE ne recrutent que des volontaires de nationalité française.
Et un appel aux réservistes...
Parti lundi après-midi en remorque du Jason, l’Îles Sanguinaires II, de l’Armement des Phares et Balises, est arrivé à bon port hier à la mi-journée, en rade de Toulon. A l’entrée de la rade des Vignettes, le Jason a largué le baliseur, qui a été alors pris en charge par le Giens, l’un des remorqueurs portuaires de la base navale varoise. Celui-ci a conduit l’Îles Sanguinaires II jusqu’à la darse du chantier IMS Shipyard de Saint-Mandrier.
C’est une hypothèse que nous évoquions dès avril 2020, alors que le numéro 2 mondial de la croisière commençait à prendre des mesures d’économie drastiques du fait de l’arrêt complet de ses activités à cause de la pandémie.
Le Christophe de Margerie a franchi avec succès la route du Nord en parvenant au cap Dejnev, le 16 janvier, après 10 jours et 21 heures de mer pour parcourir 2474 milles depuis le port de Sabetta, a annoncé Sovcomflot. Au lendemain de son départ, un autre méthanier brise-glace du type Arc7, le Nikolay Yevgenov, lui avait emboîté le pas, profitant de la route ouverte.
Les autorités de Singapour ont annoncé dimanche qu’elles avaient l’intention de vacciner en priorité le personnel maritime en « première ligne ». Elles veulent que 10.000 personnes soient vaccinées d’ici la fin du mois au cours d’une campagne baptisée Sea – Air Vaccination Exercise (elle concerne également le personnel de l'industrie de l'aviation), explique l’Autorité maritime et portuaire de Singapour (MPA).
Le permis de construire a été déposé « récemment », précise-t-on à l'Ecole Nationale Supérieure Maritime. Un nouveau bâtiment va être construit sur le campus de l'Ecole Centrale de Nantes visant à accueillir les étudiants de l'antenne nantaise de l'ENSM, « avec une entrée dans les lieux en 2022 ».
Les Philippines ont prolongé jusqu’à la fin du mois les restrictions sur les relèves en raison de l’émergence de nouveaux variants du Sars-CoV-2. Manille interdit les débarquements de marins depuis des navires ayant fréquenté les eaux d’une liste de pays à risque (dont la France), moins de deux semaines avant de se présenter aux Philippines. Ces interdictions valent aussi pour les marins arrivant depuis ces pays où les ayant fréquentés moins de deux semaines avant leur arrivée dans l’archipel.
« C’est une reconnaissance, cela valorise ce qui se fait au sein de La Touline ». Anne Le Page, directrice de l’association œuvrant pour accompagner dans leur parcours professionnel les marins et toute personne souhaitant trouver un emploi en lien avec la mer, se félicite auprès de Mer et Marine de l’agrément Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale (ESUS) fraîchement obtenu. Cela vient « valoriser davantage le travail accompli au quotidien par l’équipe de salariés en appui avec les bénévoles ».
C’était le plus grand navire sismique au monde au moment de sa construction, en 1999, par les Chantiers de l’Atlantique. Le CGG Alizé, dont la dernière campagne remonte à 2016, va connaître une toute nouvelle carrière de centrale électrique mobile.
Alors que l’on devrait connaitre dans les mois qui viennent le lauréat du programme des nouveaux patrouilleurs côtiers de la Gendarmerie maritime, l’ancien Glaive vient de rejoindre le port du Havre pour y être déconstruit. La vieille coque a été conduite au chantier Gardet et De Bezenac par le remorqueur TSM Kermor, qui l’a récupérée dans la base navale de Cherbourg et est arrivé en Seine avec son « colis » dans la nuit du 15 au 16 janvier.
Elle est affectueusement surnommée la « vieille dame », mais plus que de la tendresse, elle inspire de sérieuses inquiétudes. À Douarnenez, la cale maritime de réparation et construction navale, mieux connue sous le nom de slipway, date du milieu des années 50. C’est un vestige d’une autre époque industrielle.
Le 9 janvier, le Boeing 737 de la compagnie indonésienne Sriwijaya Air assurant le vol SJ 182 entre Djakarta et Pontianak (sur l’île de Bornéo) disparaissait en mer de Java peu après son décollage, avec 62 personnes à bord. D’importants moyens de sauvetage ont immédiatement été déployés pour tenter de retrouver des survivants, mais seuls des corps sans vie ont été repêchés au large de l’île de Laki.
L’année 2020 aura encore été marquée par des naufrages, des milliers de containers perdus en mer, des navires pris dans les glaces …
Comment empêcher les vagues scélérates ou la collision avec des glaces de compromettre la navigation et les opérations offshore ? Comment sécuriser les équipages avec des cartes incluant tous les risques extrêmes (vagues, vents, courants, glaces, événements extrêmes …) ? Comment optimiser la production des énergies marines ?
Le président de la République l’a annoncé lors de ses voeux aux armées, ce 19 janvier à Brest.
Nous voilà bien avancés...!
De Brest où il s'est rendu pour les voeux aux Armées, le président Macron a annoncé que la France va "ajuster son effort" en BSS, grâce "aux résultats obtenus par nos forces" et grâce à "l'intervention plus importante de nos partenaires européens. Au vu de la lenteur du déploiement des contingents promis pour Takuba, on peut penser que l'ajustement n'est pas pour demain.
Peut-être qu'Emanuel Macron sera plus précis en février lors du sommet de N'Djamena sur les intentions de l'Elysée de réduire la voilure en bande sahélo-saharienne?
Selon un sondage publié début janvier, la moitié des Français (51%) ne soutiennent plus cette intervention au Mali. Seuls 49% des personnes interrogées y sont encore favorables, contre 73% en février 2013 et 58% fin 2019.
Depuis hier, les Balargoniens (théoriquement 9000 quand tout le monde est présent) dégustent des
Plus d'infos »De très gros salons majeurs ont fait le choix d'annuler leur tenue en présentiel : Eurosatory, puis
Plus d'infos »(B2) L’année 2021 n’avait même pas démarré que venait de Washington une nouvelle incroyable, l’invasion du Capitole, le saint des saints de la démocratie américaine, par une bande incontrôlée et violente. Cet évènement peut changer la donne ou, au moins, couronner une évolution déjà engagée
Le coup de froid sur l’Amérique oblige à réflexion (crédit : marine portugaise)Encalminée par l’épidémie de Covid-19, une bonne partie du monde, et l’Europe en particulier, est comme atrophiée par ce coronavirus qu’elle peine à combattre. Alors que d’autres enjeux courent
Trois leçons de l’attentat du Capitole
Une attaque terroriste
L’attaque contre le Capitole le 6 janvier ne peut être ramenée à une farandole rocambolesque. C’est un évènement majeur à plus d’un titre. Les réactions à chaud en sont un témoignage (lire : Entre consternation et condamnation, les Européens atterrés par ‘l’insurrection’ au Capitole à Washington). Le moment choisi n’est pas anodin : en pleine certification des votes de Joe Biden, ce n’est pas juste une manifestation qui dégénère, mais une volonté délibérée de rompre le processus démocratique. Le mode d’action (plus organisé qu’il en a l’air, et très militaire) peut être assimilé plutôt qu’à un coup d’état, à un acte terroriste visant le siège du pouvoir. Nous sommes face à un évènement similaire à celui du 11 septembre 2001.
La menace d’extrême droite devient principale
Cet évènement clôt, en quelque sorte, la séquence ouverte en septembre 2001, après l’attentat contre les deux tours jumelles à New York et le Pentagone. Non pas que le terrorisme islamiste est éradiqué. Mais parce qu’une menace, tout aussi grande, pèse désormais sur les démocraties. De façon évidente. Une menace de mouvements extrême, de la droite nationale, rassemblant suprémacistes blancs et néonazis. Ce mouvement a toujours été surveillé de près par les renseignements, mais sous-estimé au plan politique. Cependant, il a déjà frappé fort ces dernières années en Norvège, en Allemagne, en Nouvelle-Zélande (1). Et il ne peut être mis à égalité (comme certains observateurs le font) avec l’extrémisme de gauche (qui n’a plus des velléités terroristes ou de coup d’état comme dans les années 1960-1970). Cet extrémisme est complexe car il a des racines profondes au cœur des sociétés occidentales, est empreint de théories du complot voire du négationniste, et n’hésite pas à passer à l’acte contre les communautés juives, musulmanes, étrangères et aussi contre les partis démocratiques (Norvège, USA). Purement endogène, il implique une réaction plus subtile qu’une intervention militaire ou la simple traque de criminels.
La solidité démocratique et militaire américaine atteinte
Outre les conséquences internes, cet acte a des conséquences externes. Les USA, gardiens du temple de la démocratie, sont atteints doublement, dans leur âme et leur honneur, dans leur dissuasion et leur force. Quelle valeur aura demain leur admonestation contre des régimes autoritaires ? Difficile de faire la leçon à la Biélorussie ou l’Iran par exemple… Les USA sont-ils si forts aujourd’hui, alors qu’ils sont incapables de défendre leurs propres institutions contre une horde, qui n’était pas puissamment armée ? Ces questions peuvent trouver une réponse. Le simple évènement du Capitole est une faille sérieuse.
Un rééquilibrage mondial
Cet évènement sonne aussi la fermeture d’une autre séquence, celle de la toute puissance américaine.
Le multipolaire revient à la charge
La résurgence russe, l’émergence chinoise, suivie de celle de l’Inde, conduit à un rééquilibrage mondial. Moscou, Pékin, et dans une moindre mesure New Delhi ont aujourd’hui les moyens d’une diplomatie mondiale, tout autant que Washington. La question des vaccins contre le Covid-19 sera un test grandeur nature. Un pays a aujourd’hui vraiment le choix de se trouver des alliés si on le menace. La balance faite en Turquie entre OTAN et Russie le prouve. Cela réduit sensiblement le pouvoir extra-territorial américain qu’il s’agisse de la puissance dure (les armées), mi-dure (les sanctions ou les investissements) ou douce (commerce, culture, santé…). On est ainsi à l’aube d’un réel multipolarisme qui n’avait pu éclore réellement à la chute de l’URSS. Ce n’est pas l’évènement du Capitole qui déclenche le mouvement. Il le couronne, un peu comme la glace qui se brise, et révèle l’eau bouillante au-dessous.
Un rééquilibrage de fait entre USA et Europe ?
Dans cette nouvelle configuration, on pourrait assister aussi à une sorte de rééquilibrage naturel entre USA et Europe, que ce soit dans l’exemplarité démocratique ou au sein de l’Alliance Atlantique. L’évènement du Capitole interroge. Et si les USA faisaient défaut ? Et si les Européens ne pouvaient plus compter à 100% sur les USA ? La question revenait de temps à autre durant le mandat de Donald Trump. On pensait la page tournée. L’attaque du Capitole est une preuve que ce ne sont pas juste des questions conjoncturelles, mais une vraie évolution stratégique qui peut (ou doit) se produire.
Pour l’Europe, des responsabilités écrasantes
L’Europe n’a pas, là, quelques cartes à jouer. Elle a de vraies responsabilités. À elle de démontrer que son modèle démocratique, d’équilibre dans la société, de diplomatie mondiale, de maintien de la paix est le plus durable (cf. encadré). À elle de démontrer qu’on peut avoir une voix modérée, sans être faible, sans s’effacer. À elle de négocier fermement, mais sans outrances dans un monde qui, sous le poids de la crise du Covid-19, évolue sous deux tendances contradictoires : repli sur soi et interdépendance plus forte. À elle de surmonter le traumatisme de la perte d’un d’un pays-clés, le Royaume-Uni. À elle de s’intéresser enfin aux affaires mondiales, d’intervenir, sans s’ingérer.
Une quinzaine de zones de crises à suivre de près
Au plan géopolitique, plusieurs processus engagés interrogent car ils sont lourds de conséquences pour les Européens :
Sans oublier
Rester vigilant face à la crise non prévue
Ceci est ce qui est prévisible. Reste la surprise toujours possible. Les dernières années n’ont pas été avares de ces retournements de situation, de ces conflits qui éclatent ou qui se terminent. Il faut donc garder la porte ouverte à toutes les éventualités et être vigilant. La capacité de réaction aux crises ou aux évènements est un atout essentiel si l’Europe veut rester un acteur majeur. L’Europe est en fait à l’heure des choix : réagir et exister, ou se laisser enfoncer par les crises successives et s’effacer progressivement, lentement mais sûrement, dans ce qui ressemble davantage à une ‘lutte de Sumo’ qu’à une nouvelle guerre froide.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Une réflexion sur l’autonomie stratégique
Au-delà des mots, l’Union européenne a entamer une réflexion sur son autonomie stratégique et a commencé à se doter d’instruments. L’établissement d’un dispositif de contrôle des investissements étrangers, comme la discussion autour de la régulation d’internet ou sur la boussole stratégique qui débutent, en témoignent. La mise en place du fonds européen de défense et de la facilité européenne de paix seront particulièrement à suivre cette année aussi.
Cet article [Enjeux 2021] L’Europe, une responsabilité croissante après ‘l’attentat’ du Capitole est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe géopolitique.
Encore un paquebot vendu à la démolition ? Alors que son sistership le Grand Celebration vient d’être échoué sur les plages d’Alang, c’est cette fois le Magellan qui a mis le cap vers l’Inde. C’est l’un des deux ex-navires de la compagnie britannique CMV (qui a fait faillite pendant l’été) rachetés en octobre par l’armateur grec Seajets.