Cible de nombreuses critiques pour son "implication manifeste", selon l'opposition, dans le domaine des hydrocarbures, le frère du chef de l'État sénégalais a décidé de quitter la compagnie dirigée par l'homme d'affaires australo-roumain Franck Timis, a-t-il annoncé vendredi. L'opposition, contre laquelle les deux hommes ont porté plainte, organise une manifestation ce vendredi pour réclamer plus de transparence dans cette affaire.
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Spécialiste des pays émergents, la société de capital-investissement originaire des Émirats arabes unis a annoncé avoir acquis une part minoritaire dans le roi indonésien des fertilisants. Implanté historiquement en Afrique à Port Harcourt, au Nigeria, Indorama s'est aussi positionné sur le marché des engrais africains, encore faible à l'échelle mondiale, en s'installant au Sénégal.
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Cauris Management a tenu cette semaine à Lomé une assemblée générale consacrant la séparation des fonctions de président du conseil d'administration et de directeur général. Trois décideurs rejoignent le conseil d'administration du capital-investisseur ouest-africain.
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Vingt-et-une lycéennes de Chibok, enlevées par Boko Haram il y a plus de deux ans, ont été libérées par leurs ravisseurs jeudi après des négociations entre le gouvernement et le groupe jihadiste nigérian facilitées par la Suisse et le Comité international de la Croix-Rouge.
Qualifiant cette libération « d’importante », les autorités espèrent que cette nouvelle étape aidera à retrouver les 197 autres jeunes filles toujours entre les mains de Boko Haram depuis avril 2014.
« Ce n’est qu’une première étape, et nous pensons que cela nous conduira à libération de toutes les filles », a déclaré le ministre de l’Information, Lai Mohammed à Abuja.
« Cela ne veut pas dire que nous mettons fin aux opérations militaires, mais cela pourrait être une autre manière de conduire les contre-offensive dans cette guerre contre la terreur », a-t-il ajouté, alors que l’armée nigériane n’a toujours fait aucune déclaration publique.
La présidence a affirmé dans un communiqué que cette libération avait eu lieu après des négociations entre Boko Haram et le gouvernement nigérian, facilitées par le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) et le gouvernement suisse.
« A la demande du gouvernement nigérian, la Suisse a facilité les contacts entre les autorités et les intermédiaires de Boko Haram (…).
La Suisse s’y est engagée sur des bases humanitaires », a déclaré Pierre-Alain Eltschinger, porte-parole du département fédéral suisse des Affaires étrangères.
Les lycéennes ont été échangées contre quatre combattants de Boko Haram dans la ville de Banki, à la frontière du Cameroun, selon des sources locales.
« Les filles ont été amenées à Kumshe, à 15 km de Banki (…), vers 3 heures du matin. Les quatre combattants de Boko Haram sont arrivés à Banki depuis Maiduguri dans un hélicoptère de l’armée et ont été conduits à Kumshe dans des véhicules du CICR », a rapporté une source proche du dossier à l’AFP.
La présidence avait révélé le mois dernier que de précédentes négociations avec Boko Haram avaient échoué, notamment à cause des récentes divisions à la tête du groupe islamiste ou parce que le gouvernement était réticent à accéder aux demandes du groupe.
Le ministre de l’Information a été catégorique: « Ce n’était pas un échange ».
– Signe encourageant –
Parmi les 276 lycéennes enlevées par Boko Haram le 14 avril 2014, 57 avaient réussi à s’échapper juste après le rapt, et l’une d’entre elles a été retrouvée par l’armée au mois de mai, avec son mari, un combattant, et leur enfant âgé de 4 mois.
Relayé par les médias du monde entier, ce kidnapping de masse a provoqué une vague d’indignation massive, notamment sur Twitter sous le hashtag #Brinbackourgirls (« Ramenez-nous nos filles »), relayé jusqu’à la Maison Blanche par la première dame, Michelle Obama.
Le retour des « filles de Chibok » avait été l’un des points forts de la campagne du candidat Muhammadu Buhari, finalement élu en mai 2015. Le président a depuis lors essuyé les critiques pour n’avoir pas réussi à les retrouver.
Il s’est dit heureux de la libération de 21 lycéennes, jeudi, avant de s’envoler vers l’Allemagne, notamment pour demander un soutien financier et logistique, alors que le Nord-Est est totalement détruit par la guerre et que la situation humanitaire est catastrophique.
Les lycéennes libérées sont attendues à Abuja, où elles recevront un suivi médical et psychologique, mais où leur identité devra être confirmée par leur famille avant d’être dévoilée à la presse.
Même si cette annonce est un signe encourageant, les experts soulignent que Boko Haram est toujours une force relativement importante et divisée en plusieurs factions ennemies qui se déchirent pour le contrôle de la région.
Mercredi, une bombe a fait huit morts dans une gare routière de la capitale du Borno, Maiduguri.
« C’est effectivement une avancée positive, mais je pense que nous devons rester réalistes », explique à l’AFP Omar Mahmood, chercheur pour l’Institute for Security Studies.
« Ils sont toujours en mesure de conduire des attaques, nous l’avons vu à Maiduguri », hier (mercredi).
L’insurrection de Boko Haram a fait plus de 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés depuis 2009.
Une mission a été dépêchée sur les lieux en vue de secourir les blessés et procéder au ratissage de la zone.
Dans ces circonstances douloureuses, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants présente ses condoléances aux familles durement éplorées et les assure de la reconnaissance éternelle de la nation malienne.
Le Ministre de la défense condamne avec vigueur, ces attaques lâches et barbares et réaffirme la détermination des Forces Armées maliennes à poursuivre leurs missions de sécurisation des populations et de leurs biens sur l’ensemble du territoire.
Ampliations : Pour le Ministre et par ordre
Archives et chrono.………02 Le Secrétaire Général
Général de Brigade Salifou KONE
Chevalier de l’Ordre National
Source : Ministère de la Défense et des Anciens Combattants