La tournée du ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané dans le septentrion a permis à certaines personnalités politiques de la région de vider ce qu'ils ont longtemps ruminé. L'honorable Nassirou Bako Arifari, l'un des hommes forts du régime défunt a exprimé violement son mécontentement sur le processus de désignation du candidat des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe) à la présidentielle de 2016.
L'ancien patron de la diplomatie béninoise accuse le président Boni Yayi d'être à la base de l'échec qu'a connu sa famille politique à cette joute électorale. Son obstination, son égoïsme et sa politique régionaliste sont, selon lui, autant de facteurs qui ont contribué à cette défaite.
Il a caricaturé la situation par un père de famille qui sentant sa mort venir ne trouve personne parmi ses enfants à qui léguer son héritage. Il a dû aller chercher une personne étrangère à la famille pour garder son patrimoine que les enfants l'ont aidé à construire pendant des années sous la pluie, le vent, le soleil et autres intempéries.
Pour lui, Yayi Boni a lui-même détruit sa famille politique de ses propres mains.
Nassirou Bako Arifari n'a pas manqué de rappeler à l'assistance que la démarche du gouvernement concernant la révision de la Constitution n'avait rien de diabolique. Il dit assumer pleinement son vote mais regrette que le processus ne soit pas allé au bout.
Armel TOGNON
Plus de 80 lycéennes de Chibok ont été libérées samedi des mains de Boko Haram, après plus de trois ans de captivité aux mains du groupe jihadiste nigérian, a confirmé la présidence nigériane.
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Le Ministre des Infrastructures et des Transports Hervé Hêhomey a rencontré ce samedi, à Abomey-Calavi, les militants de son mouvement.
Le Président du Mouvement politique Rassemblement pour un Nouvel Élan de Développement (RaNED) est allé présenter ses remerciements aux militants pour la victoire du Président Patrice Talon à la présidentielle de 2016. M. Hêhomey a exposé à l'assistance les raisons qui sous-tendent son absence à leurs côtés depuis la formation du Gouvernement. Pour le Président du RaNED, les défis auxquels le Gouvernement était confronté dès sa formation étaient énormes et il fallait que l'Exécutif consacre beaucoup de temps à redresser le pays.
Selon le Ministre, le plus grand travail abattu pendant la première année de gouvernance, a été la conception du Programme d'actions du gouvernement dont la mise en oeuvre impacte déjà le pays dans plusieurs secteurs, notamment celui des Infrastructures et des Transports. Le Président du RaNED a échangé avec les militants sur les nouveaux défis à relever pour l'enracinement du RaNED à Abomey-Calavi et dans tout le pays.
Les militants souhaitent que les rencontres du genre se multiplient.
N. S.
Depuis des semaines, nous sommes des millions en Tunisie, en Algérie, au Maroc, en Mauritanie, et même en Libye, et, finalement, dans toute l'Afrique, à suivre la campagne présidentielle.
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La principale coalition islamiste en Algérie, arrivée troisième aux législatives, a accusé samedi les partis au pouvoir de bourrage d'urnes, menaces et violences contre ses militants, affirmant qu'elle serait arrivée en tête sans la fraude.
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Au moins 29 enfants sont morts samedi dans l'accident d'un car scolaire dans le nord de la Tanzanie, ainsi que deux professeurs et le chauffeur du car, a annoncé le directeur de l'école.
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(Par Roger Gbégnonvi)
Fin avril 2017, l'initiative baptisée ‘‘La journée citoyenne'' en est à sa 6ème édition. Le thème de travail choisi est ‘‘Le citoyen face au bien public''. De façon inattendue, le débat vire au tragique face aux constats qu'il n'y a de cité-Bénin que sur la carte d'identité, quand on en a une, que le citoyen béninois est une fiction, que tous se réfugient dans leur ethnie, le seul espace qu'ils se tiennent prêts à défendre conte tous les autres espaces. Il est vrai que la rencontre a lieu dans l'une de nos communes dont les ressortissants subissent depuis trop longtemps le regard hautain et condescendant de leurs ‘‘concitoyens'' arrogants.
A leurs yeux, dans les faits, ce que, par convention, l'on nomme République du Bénin (république=chose publique) n'est qu'un conglomérat d'ethnies juxtaposées et antagonistes. C'est par abus de langage qu'on y parle de bien public, lequel bien public épouserait la figure du Président de la République, derrière lequel lesdits Béninois s'alignent face au même drapeau, chantent le même hymne national, obéissent à la même loi fondamentale, ont en commun l'Atakora, les collines de Dassa, l'océan Atlantique, etc. C'est faux, disent les participants, nous n'avons rien en commun. Chacun s'accroche à son village comme le seul endroit qui lui appartienne, tel l'enfant qui n'entend rien à un bien commun ou public.
Ce quant-à-soi, ils le justifient par les blessures profondes laissées par les guerres d'avant la colonisation qui, non cicatrisées, sont à l'origine d'une rancœur vivace avec des métastases partout dans le pays. Trop de sang et de cadavres dans les mémoires. Comment se revendiquer du Bénin quand vous savez que dans tel palais, les crânes sur lesquels repose tel trône appartiennent à des membres de votre ethnie, que le sang qui a pétri les murs dudit palais comprend celui de vos frères et sœurs, qu'en allant frapper à la porte d'un membre de l'ethnie voisine ou lointaine, on vous répondra ‘‘entrez si vous êtes un animal, mais pas si vous êtes de l'ethnie Unetelle'', quand les ethnies n'ont que des qualificatifs ignobles pour se désigner entre elles dans leur parler quotidien, etc. Décidément, ‘‘L'enfer c'est les autres''. Et nous sommes condamnés á vivre en enfer, puisqu'il est déraisonnable d'envisager une série de sécessions pour cultiver le strict et maigrichon vivre-entre-soi.
Les participants disent que les deux malheurs, étouffer en enfer ou dépérir recroquevillé sur soi, seront surmontés par la transgression heureuse du pardon demandé et obtenu par les descendants des fauteurs de guerre. Qu'il est déraisonnable que, dans le Bénin d'aujourd'hui, on se couvre de gloire au souvenir des horreurs dont les pères ont couvert les autres hier. Que l'Allemagne n'a jamais été aussi glorieuse que le jour où, en décembre 1970, le Chancelier Willy Brandt transgressa tout protocole d'Etat et s'agenouilla devant l'ancien ghetto de Varsovie pour honorer la mémoire des victimes du nazisme. Que la transgression au Bénin consistera à retourner les crânes ci-dessus et les restes poussiéreux des généraux Kposu et Gahu à qui de droit pour que des obsèques dignes leur soient enfin offertes in memoriam. Que la transgression retirera de nos langues mots et adages injurieux qui nous servent à crucifier chaque jour les autres ethnies, etc., etc. Les participants disent que les calculs politiciens empêcheront nos politiciens d'œuvrer à cette mission salvatrice. Qu'il y faut l'action généreuse d'une société civile amoureuse du Bénin. Les participants disent que le Coryphée du Bénin Révélé gagnera créance et noblesse nouvelles s'il s'efforce aussi de bâtir le Bénin Réconcilié. Rien que de la cacophonie dans le Bénin désaccordé, alors qu'il est tant de belles harmonies à créer dans le Bénin bâti réconcilié. Les chœurs du Bénin bâti réconcilié feront chorus à l'Hymne à la Joie. Heureux, les enfants d'Afrique prendront leçon de ‘‘ces Béninois [qui] nous étonneront toujours''. Faisons-le ! Sursum corda !
La chute brutale des cours mondiaux de l'or brun oblige le gouvernement d'Alassane Ouattara à revoir à la baisse son budget 2017, compromettant des investissements pourtant indispensables, notamment dans les secteurs sociaux.
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