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Afrique

Inauguration de «Jardins d’Alger, Djenan Dzair» au Bastion 23: Un univers onirique à découvrir à travers une palette d’expositions

Algérie 360 - lun, 01/05/2017 - 17:40

A travers la manifestation aux multiples facettes, il s’agit d’aborder la question du jardin en tant que patrimoine culturel. L’exposition, qui se poursuivra jusqu’au 29 septembre prochain, est évolutive et accueillera des artistes, des artisans, des designers, des architectes et des conférences d’universitaires abordant différents aspects liés à cette thématique

À l’occasion de la célébration du mois du Patrimoine, célébré chaque années du 18 avril au 18 mai, l’exposition «Jardins d’Alger, Djenan Dzair» a été inaugurée jeudi au Palais des Rais (Bastion 23), dans une ambiance conviviale aux effluves des senteurs fleuries, en présence du ministre de la Culture, Azzedinne Mihoubi, et des nombreux exposants. L’exposition organisée par le ministère de la Culture et le Centre des arts et de la culture du Palais des Rais en partenariat avec l’agence Lafabrik, et la collaboration du Musée du Bardo, du Musée des arts et traditions populaires, de l’Ecole supérieure des Beaux arts de Mostaganem et de l’ambassade des Pays-Bas , a été marquée lors de cette première journée par le vernissage de multiples expositions de peinture, de design, de photographie et de plantes, ainsi qu’un défilé de tenues traditionnelles algéroises et un récital de la chorale Nagham.

Dans la présentation de l’exposition, il est souligné que «nombreux sont les voyageurs, les poètes et les artistes qui ont déclaré leur fascination face à la beauté de la cité-jardin d’Alger. Les charmants Djnein qui jouxtaient la ville ont été décrits avec affection et émerveillement. Déjà au XIIIe siècle, El Abdari lors de son voyage à travers l’Afrique septentrionale, s’exclamait ainsi : «El-Djezaïr, ville qu’on ne peut se lasser d’admirer et dont l’aspect enchante l’imagination. Assise au bord de la mer, sur le penchant d’une montagne, elle jouit de tous les avantages qui résultent de cette position exceptionnelle; elle a pour elle les ressources du golf et de la plaine. Rien n’approche de l’agrément de sa perspective.»

Ainsi, c’est dans cet esprit que Boualem Belacheheb, directeur du palais des Rais, soulignant à propos de cette manifestation aux multiples facettes qu’il s’agit d’aborder la question du jardin en tant que patrimoine culturel. Il explique que cette exposition qui se poursuivra jusqu’au 29 septembre prochain, est évolutive et accueillera des artistes, des artisans, des designers, des architectes et des conférences d’universitaires abordant différents aspects liés à cette thématique.

Au cœur du Bastion 23, un jardin éphémère a été installé par les étudiants de l’école des Beaux-arts de Mostaganem où les mosaïques côtoient des œuvres contemporaines entourées de fleur et d’herbes harmonieusements disposées.

Il y a également l’exposition des designers qui se sont adaptés avec et symbiose dans les dédales du Bastion 23, intitulé «Design moi un jardin », où l’exposition est coordonnée par Ratiba Ait Chafaa, les artistes designers Hamida Benmansour, Leila Mammeri, Nawel Hagui, Badia Lamani, Radia Zitouni, Chafika Amel Ait Aoudia, Radia Zitouni, Billel Bachemmar, Mourad Ourad et Reda Selmi.

Citons aussi l’exposition du photographe Nadir Djama en collaboration avec le Jardin d’essai d’El Hamma, où le visiteur est convié à découvrir l’histoire de ce jardin séculaire, se trouvant au cœur d’Alger, à travers des photos emblématiques de ce mythique lieu qui nourri l’imaginaire de plusieurs générations.

Le Musée du Bardo, participe à la manifestation avec une exposition intitulée «La culture assaillie», en collaboration avec l’ambassade du Royaume des Pays-Bas qui aborde les menaces planant sur le patrimoine mondial au cœur de l’actualité récente.

Pour sa part le Musée des Beaux-arts d’Alger présente une exposition de l’artiste polonaise Marta Banaszak. Qui met en relief la beauté de l’architecture islamique où les jardins ont une place prépondérante.

Au premier étage du palais 17, les visiteurs sont également conviés à découvrir jusqu’au 15 mai prochain, un autre volet de l’événement «Djnan Dzaïr» avec l’exposition des œuvres pleines de fraicheurs printanières de l’artiste peintre Djahida Houadef, intitullée «Mon uni-vert». A ce propos, Djahida Houadef, tel un échos au réveil de la nature et tel un échos au bastion 23 qui reprend vie à travers cette manifestation où le vert, l’exaltation de la nature et la pétulance des exposants sont omniprésentes, écrit dans la présentation de cette exposition : «Le vert paradisiaque, je le peins et le repeins sans me lasser.

Ce vert a bien marqué mon enfance, son histoire avec moi ne s’est pas arrêté de se répéter, je l’ai mangé en melons et concombres dans les vergers de mes oncles, je l’ai touché et caressé sur les draps satinés couvrant les saints de «Sebââ Ergoud», je l’ai grimpé jusqu’à la dernière tige des amandiers de notre ferme, je l’ai cajolé lors de mes siestes sur l’herbe». L’artiste peintre et poetesse conclue que «ce vert donne sens à mon existence, il nourrit en moi tous les degrés de la beauté jusqu’au lait, il me rapproche de cette œuvre divine, il me rapproche de Dieu»

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Le Big Bond, une nouvelle approche pour l’Afrique

Algérie 360 - lun, 01/05/2017 - 17:39

Les pays d’Afrique sub-saharienne ont atteint un stade critique. Eprouvée par l’effondrement du prix des matières premières et par le ralentissement économique de la Chine, la région a vu sa croissance chuter pour atteindre 3,4% en 2015 – chiffre inférieur de presque 50% au taux moyen des 15 dernières années. Le taux de croissance économique estimé pour 2016 est par ailleurs inférieur à un taux de croissance démographique d’environ 2%, ce qui implique une contraction du PIB par habitant.

Les pays d’Afrique sub-saharienne ont atteint un stade critique. Eprouvée par l’effondrement du prix des matières premières et par le ralentissement économique de la Chine, la région a vu sa croissance chuter pour atteindre 3,4% en 2015 – chiffre inférieur de presque 50% au taux moyen des 15 dernières années. Le taux de croissance économique estimé pour 2016 est par ailleurs inférieur à un taux de croissance démographique d’environ 2%, ce qui implique une contraction du PIB par habitant.

Une croissance économique soutenue est indispensable au maintien des progrès accomplis en matière de réduction de la pauvreté ainsi que de lutte contre la mortalité infantile, les maladies et la malnutrition. Elle seule peut créer suffisamment d’emplois décents pour la jeunesse bourgeonnante d’Afrique – la plus rapidement croissante au monde. Comme l’a souligné le ministre allemand du Développement Gerd Müller lors d’une récente conférence de presse, «si les jeunes Africains ne peuvent ni trouver un emploi, ni espérer un avenir dans leur propre pays, ce ne sont pas quelques centaines de milliers mais plusieurs millions d’entre eux qui prendront le chemin de l’Europe».

L’un des moyens de pérenniser la croissance et de créer des emplois consisterait en une collaboration autour de la planification et de la mise en œuvre d’une augmentation massive des investissements en infrastructures sur le continent africain, et notamment dans les infrastructures publiques. L’Afrique a besoin d’autoroutes, de ponts et de voies ferroviaires pour relier les producteurs ruraux des pays enclavés aux consommateurs africains des villes ainsi qu’aux marchés extérieurs, besoin de transports publics et d’infrastructures Internet permettant une plus grande activité commerciale, ainsi que de lignes de transmission électrique intégrant centrales et réseaux financés par le secteur privé.

D’importants projets régionaux sont également nécessaires au rassemblement des nombreuses économies sub-sahariennes d’envergure réduite. C’est seulement à cette condition que pourront être créées les économies d’échelle nécessaires au déploiement du potentiel d’exportation des secteurs agricole et industriel d’Afrique, ainsi qu’à la diminution des prix domestiques de l’alimentation et des produits manufacturés.

Bien que les gouvernements africains fournissent eux-mêmes davantage d’efforts de dépenses dans les infrastructures publiques, des financements extérieurs sont également nécessaires, notamment aux fins de projets régionaux qui constituent rarement une priorité pour les gouvernements nationaux. Or, l’aide à l’Afrique en provenance de donateurs étrangers traditionnellement généreux, tels que les Etats-Unis et l’Europe, est aujourd’hui sur le point de diminuer en raison de contraintes politiques et économiques.

Il existe néanmoins une solution qui permettrait à l’Afrique de renouer avec la croissance, une solution acceptable pour les dirigeants occidentaux et leurs électeurs : c’est ce que nous appelons le «Big Bond», une stratégie visant à lever des fonds d’aide extérieure sur les marchés de capitaux internationaux pour générer des financements en faveur d’investissements massifs en infrastructures.

Il s’agirait plus précisément pour les donateurs d’emprunter sur les apports d’aide futurs au niveau des marchés de capitaux. Ces donateurs pourraient ainsi exploiter chez eux l’actuel niveau faible de taux d’intérêt, et générer en même temps de nouvelles ressources. Pour des taux du Trésor américain à 30 ans d’environ 3%, il leur suffirait de titriser environ 5 milliards de dollars pour lever pas moins de 100 milliards de dollars. Cet argent pourrait provenir des 35 milliards d’aide publique au développement (APD) fournis chaque année à l’Afrique (qui totalise environ 50 milliards de dollars d’aide) sous la forme de simples subventions.

Les donateurs transmettraient le coût des intérêts aux pays africains, réduisant ainsi leurs propres coûts fiscaux. Du côté des pays africains, ces modalités seraient plus favorables que celles prévues par les eurobonds. Mieux encore, aussi audacieux que cela puisse paraître, le fait de transférer le coût des intérêts aux pays bénéficiaires pourrait en réalité renforcer la durabilité de leur dette.

D’après une étude relative à huit pays menée par le laboratoire d’innovation politique de la Banque africaine de développement, un taux d’intérêt de 3% en dollars américains se révélerait inférieur au coût marginal des emprunts commerciaux contractés par plusieurs pays africains au cours des cinq dernières années. En outre, la possibilité d’échéances et de délais de grâce beaucoup plus étendus qu’en matière de finance de marché viendrait soulager la pression exercée sur les réserves de change.

Ce type d’aide par financement anticipé n’est pas une nouveauté. Cette méthode a permis au début des années 2000 de financer des vaccins qui ont sauvé plusieurs millions de vies humaines dans les pays en voie de développement. Les ressources du Big Bond, gérées par la Banque africaine de développement, pourraient être utilisées pour contribuer à garantir le financement de grands projets régionaux d’infrastructure depuis longtemps en attente, tels que la voie de chemin de fer d’Afrique de l’Est destinée à relier la Tanzanie au Rwanda et au Burundi, ou encore l’autoroute s’étendant du Nigeria à la Côte d’Ivoire. Ces projets pourraient également être cofinancés par des investisseurs privés.

Le Big Bond pourrait par ailleurs contribuer à redynamiser les relations entre donateurs et pays africains. De même, en soutenant des investissements à retombées bénéfiques importantes au niveau des Etats, cette démarche pourrait inciter les pays africains à entreprendre des réformes visant à accroître leur capacité d’absorption quant au choix et à la mise en œuvre des investissements publics en infrastructures.

L’approche du Big Bond est une approche nouvelle qu’il convient absolument d’intégrer au cadre de l’APD – approche propice à une croissance plus forte et plus durable dans les pays bénéficiaires, en même temps qu’à un allégement de la charge pour les pays donateurs. À l’heure où l’aide internationale subit une pression politique, sans doute une approche audacieuse de ce type, consistant à maximiser l’efficience des ressources des donateurs, constitue-t-elle précisément ce dont le monde a besoin.

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Hommage à Duke Ellington sous la baguette de Rémi Dumoulin à Alger: «Jazzaïr Big Band» célèbre avec brio la journée internationale du jazz

Algérie 360 - lun, 01/05/2017 - 17:37

Des années 1920, jusqu’au années 1970, l’orchestre de Tours a revisité les plus grands standards de jazz. Dans la deuxième partie de la soirée, des musiciens algériens ont rejoint l’orchestre pour des solos et des moments de fusions harmoniques.

A l’occasion de la célébration de la «Journée Internationale du Jazz», l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) a organisé, vendredi dernier, pour la première fois en Algérie, un big band jazz composé de près d’une trentaine de musiciens pour un concert unique, en hommage au pianiste, compositeur et chef d’orchestre de jazz Duke Ellington. Décrétée par l’Unesco en 2011, la Journée internationale du jazz consacre cette musique comme un «vecteur de liberté et de créativité qui favorise le dialogue interculturel et rapproche les peuples».

Cet esprit de créativité et de dialogue était présents à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaïh, où les mélomanes étaient nombreux pour cette soirée exceptionnel marquée par le projet, «Jazzaïr Big Band» animée par le Dumoulington Orchestra de la ville de Tours en France et des musicien algériens qui avaient participé à une résidence de création à la villa Abdellatif.

Durant plus de deux heures, le Big Band talentueusement dirigé par le chef d’orchestre Rémi Dumoulin a captivé les présents par l’enthousiasme des musiciens, des solistes et des surprises qui ont marqué cette soirée dédiée à l’esprit jazzy de celui qui a donné ces lettres de noblesse au jazz, Duke Ellington.

En première partie de soirée, les musiciens du «Dumoulington Orchestra» composée d’étudiants et de professionnels tourangeaux, autour de transcriptions fidèles du répertoire Ellingtonien, ont transporté les présents dans l’univers du jazzman américain qui a marqué près d’un demi-siècle de ce style de musique. Le chef d’orchestre a su créer une véritable symbiose entre le public et l’orchestre, en présentant les différentes partitions et arrangement pour cette soirée hommage, ponctuant les intermèdes d’anecdotes sur l’histoire des pièces choisies et le parcours de l’un des piliers du jazz américain.

Des années 1920, jusqu’au années 1970, l’orchestre de Tours a revisité les plus grand standard de jazz interprété par les pétillants pianiste Ludovic Yapaudjian, les trompettistes Jean-Baptiste Réhault, Paul Cadier, Etienne Quezel, Romain Meunier, Florent Michaud, Tom Grigne, Adrien Colas, Martin Declercq, Nicolas Fernandes. A la guitare Pierre Guimbail, à la batterie de Lorenzo Rotini, à la contrebasse Simon Buffaud et aux Quentin Longepe Alexis Persigan et l’envoutant Benjamin Augé. Le public a également apprécié des pièces plus longues telles que la suite en quatre mouvements et les solos que le maître avait composés pour ses compagnons de route.

La première surprise de la soirée est la présence d’Aïda, la chanteuse du groupe Garage Band interprétant Kissing my baby chaleureusement applaudie par le public. Cette première partie s’est clôturée avec un tour du monde avec Duke qui, tel le souligne le chef d’orchestre Rémi Dumoulin, «rapporte de ces tournées mondiales des images sonores et des atmosphères. Il transcrivait cela dans ses compositions avec finesse et subtilité sans tomber dans la carte postale».

Ainsi, l’orchestre «Dumoulington Orchestra» a fait voyager le public à travers les différents continents de l’Afrique, à l’Asie en passant par l’Europe avec la  Suisse, l’Amérique latine, au cœur de l’Amérique jazzy en Louisianne et également l’Australie ainsi que le Moyen-Orient. Ponctuant chaque voyage de retentissant applaudissement, les mélomanes présents ont apprécié «El Barbero Loco» «Néo Créole», «Ahmad»et «Didgeridoo» où Duke a reproduit au saxophone baryton le son de cette longue flute aborigène aux sonorités envoutantes.

Dans la deuxième partie de la soirée, c’est au tour des musiciens algériens de rejoindre l’orchestre pour des solos et des moments de fusions harmonique. Le public a pu découvrir le talent des saxophonistes Arezki Bouzid, Mouhamed Shihadeh et Hacene Zemrani, du trompettiste Mohamed Amine Naas, à la Basse électrique : Nadjib Gamoura, le guitariste Nazim Kridech et au Trombonne Bakli Zatout.

Cette seconde partie a également été marquée par l’entrée en scène le chanteur Hamidou à la grande surprise du public. Hamidou a d’emblée séduit les connaisseurs présents dés les premières de «My funny valentin» standard mytique de Frank Sinatra. Un défi relevé avec brio par Hamidou avec sa voix de ténor, les envolées lyriques et la tessiture vibrato de crooner sous un standing ovation du public. Hamidou enchaîne ensuite avec un autre grand standard «Sunny».

Cette soirée se clôture avec un hommage à l’Algérie où la jeune chanteuse Aïda interprète en duo avec Hamidou «El Bareh» du regretté El Hachemi Guerouabi. Avec un arrangement jazzy et une orchestration de cuivre saluée par un standing ovation du public.

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L’intervention s’est déroulée au Japon/ Cellules souches : première opération de la rétine avec donneur

Algérie 360 - lun, 01/05/2017 - 17:35

Les premières greffes à partir de cellules reprogrammées en cellules de la rétine ont eu lieu au Japon ces trois dernières années. Elles ouvrent la voie à la création d’une banque de cellules souches.

C’est une première mondiale. Des cellules de rétine obtenues à partir de cellules souches issues d’un donneur ont été transplantées dans la rétine d’un patient atteint de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Cette opération s’est déroulée mardi 28 mars à Tokyo au Centre de biologie du développement de l’institut Riken (Japon) et a été pilotée par l’ophtalmologiste Masayo Takahashi. Il ne s’agit encore que d’un essai clinique de phase 1: cette opération ne visait pas à guérir ce patient déjà trop atteint pour espérer retrouver la vue, mais plutôt à prouver que cette technique ne présente pas un danger immédiat pour la santé.

Cellules «remises à zéro»

«La prochaine étape de ces essais cliniques sera probablement de transplanter des cellules d’EPR chez des personnes qui n’ont pas encore perdu leurs photorécepteurs, pour voir si cela permet de sauvegarder ces neurones photosensibles et ainsi se traduire par une amélioration significative de la vision», explique Olivier Goureau, directeur de recherche à l’Institut de la Vision axé sur le développement de la rétine et les stratégies de thérapie cellulaire.

Des cellules matures de peau ont été retirées à un donneur anonyme puis «remises à zéro» pour revenir à leur état embryonnaire, devenant ainsi des cellules souches pluripotentes (c’est-à-dire capable d’évoluer en plusieurs types de cellules). Elles ont été ensuite à nouveau différenciées pour, dans ce cas précis, devenir des cellules de l’épithélium pigmentaire rétinien (EPR), qui ont été implantées sous la rétine du patient. L’homme de 60 ans est ainsi la première personne au monde à recevoir une greffe de cellules de rétines issues de cellules souches pluripotentes induites (cellules iPS). Tous les autres essais jusqu’à maintenant avaient été réalisés avec des cellules souches embryonnaires humaines, qui ne s’étaient pas encore différenciées.

Une première opération trois ans auparavant

Une opération presque similaire avait été menée avec succès, il y a trois ans, dans les mêmes locaux, avec une patiente âgée de 77 ans et également atteinte de DMLA à un stade très avancé. Mais lors de cette opération, ce sont des cellules de rétine obtenues à partir de ses propres cellules, et non de celles d’un donneur, qui avaient été implantées. L’équipe japonaise a publié les résultats de cette approche «autologue» mi-mars dans la revue The New England Journal of Medicine.

Les chercheurs japonais ont ainsi implanté sous la rétine de la patiente un feuillet de cellules d’épithélium pigmentaires rétinien (EPR) différenciées. Cet épithélium – qui fait face aux photorécepteurs à l’intérieur du globe oculaire – est indispensable au bon fonctionnement de la rétine, notamment via l’absorption du surplus de lumière qui arrive à l’œil, mais également via l’évacuation des «déchets» présents dans la rétine.

Le dysfonctionnement et la dégénérescence progressive de cet épithélium de la rétine, correspondent au début de la DMLA, une maladie incurable et qui fait perdre la vision centrale.

Le succès de la chirurgie «autologue»

Une année après la chirurgie, l’acuité visuelle de l’œil traité chez la patiente de 77 ans ne s’était pas améliorée. C’était attendu car d’autres zones de la rétine étaient déjà atteintes par la maladie, notamment les photorécepteurs chargés de transformer la lumière en signal électrique.

Mais sa pathologie ne s’était pas non plus aggravée, ce qui constitue le succès de cette opération. Les chercheurs notent qu’elle s’est tout de même dite «satisfaite d’une vision «plus brillante», probablement due à l’ablation lors de l’opération de la membrane nécrosée.

«L’avantage évident de cette technique est qu’il n’y a pas de rejet de greffe, dans la mesure où nous sommes dans un processus autologue, autrement dit, une autogreffe», explique Olivier Goureau. «Mais l’inconvénient c’est que cette médecine hyper-personnalisée coûte plusieurs millions par patient.»

La compatibilité donneur-receveur

L’opération de la semaine dernière, avec les cellules d’un donneur, est donc une nouvelle avancée dans la recherche sur les cellules souches avec la possibilité de greffer des cellules issues de donneurs. Le but serait désormais pour l’équipe japonaise de créer une banque de cellules iPS pour traiter les différentes maladies (dont la DMLA). Une telle banque permettrait de disposer d’un «stock» de cellules souches accessible dès qu’un patient en aura besoin.

Une telle banque est imaginable au Japon car la population y est assez peu variée génétiquement: cinq à dix donneurs permettraient de traiter 30 à 50% de la population japonaise. L’équipe espère y parvenir d’ici à 2018.

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Centrafrique : à la rencontre des "battantes" du camp de Batangafo

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En Centrafrique, à 400 km au nord de Bangui, se trouve le camp de Batangafo. C’est là qu’ont trouvé refuge plus de 27 000 déplacés de la crise de 2013. Un refuge bien incertain tant la zone est dangereuse, notamment pour les femmes. Musulmanes ou chrétiennes, elles vivent sous la menace permanente de viols. Malgré l’accès lointain à l’eau et la folie des hommes, elles luttent chaque jour pour leur dignité et celle de leurs familles, tentant de ramener un espoir de paix dans cette partie du pays.
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Mali: l'armée française a tué ou capturé une vingtaine de jihadistes

Slateafrique - lun, 01/05/2017 - 11:02

La force française Barkhane a tué ou capturé une vingtaine de jihadistes ce week-end, au sud-ouest de Gao (Mali), dans zone où un solda

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Tunisie: limogeage de la ministre des Finances et celui de l'Éducation

Slateafrique - lun, 01/05/2017 - 11:02

Le chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed a limogé les ministres contestés des Finances et de l'Éducation, a annoncé à l'AFP une source gouvernementale.

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Le HCR met en place un pont aérien vers l'Angola pour aider les réfugiés récemment arrivés de RDC

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - lun, 01/05/2017 - 07:00
Un avion-cargo transportant des articles de secours du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), a atterri dimanche matin à Luanda, en Angola, pour porter secours à plus de 11.000 personnes ayant fui la toute dernière éruption de violence en République démocratique du Congo (RDC).
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Raouf Dusmohamud et ses fils: Ils carburent au super

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Zoom sur... Mathieu Carosin: une carrière menée tambour battant

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Argentine: les « Mères de la Place de Mai » toujours là, 40 ans après

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