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Afrique

Cinéma: présence remarquée des premières œuvres à l’international

Algérie 360 - jeu, 21/12/2017 - 22:30

L’actualité cinématographique de cette année qui s’achève aura été marquée par une présence notable des premières œuvres et de premiers longs métrages de réalisateurs algériens dans les manifestations internationales.

Portées par de jeunes cinéastes, saluées le plus souvent par la critique en ce qu’elles semblent augurer d’un « renouveau » du cinéma algérien, ces œuvres ont cependant pâti d’une faible visibilité en Algérie.

Sorti en 2017, « En attendant les hirondelles », premier long métrage de Karim Moussaoui, reste le film qui a le plus fait parler de lui depuis sa sélection dans la section « Un certain regard » du 70e Festival de Cannes. Cette coproduction franco-algérienne a également été projetée en compétition au « LatinArab » de Buenos Aires (Argentine) ou encore dans des festivals français dédiés au film arabe.

Karim Moussaoui avait décroché le Wihr d’Or du Festival d’Oran du film arabe, avant de se voir attribué le prix du meilleur montage des Journées cinématographiques de Carthage (Tunisie) et récemment encore le Prix spécial du jury du 8e Fica à Alger.

Côté court, « Le voyage de Keltoum » de Anis Djaâd aura été très en vue cette année avec des sélections au Burkina Faso, en Italie, au Maroc, en France, en Egypte, en Inde et en Tunisie, avant de terminer son périple par des prix décernés en Irak et au Sénégal.

Pour leur part, Amine Kabbes, Aissa Djouamâa et Rabah Slimani ont présenté leurs premières œuvres « Nwelli » (Je reviendrai) et « Un homme, deux théâtres », en Argentine, en France, ou encore en Tunisie.

Aux côtés des « petits nouveaux », Merzak Allouache a lui aussi pris part à plusieurs festivals -section documentaire- en Egypte, en Suède, en France, et au Danemark avec « Tahqiq fel djenna ». Ce grand habitué des rendez-vous cinématographiques a reçu le Prix « Fipa d`Or » du Festival international des programmes audiovisuels ainsi que le « Prix indépendant du jury œcuménique » à Berlin à l’issue de sa participation à la Berlinale.

Avec ses deux autoproductions, »rêveries de l’acteur solitaire » et « Hizam », Hamid Benamra, un réalisateur atypique, a lui aussi représenté le cinéma algérien dans plusieurs manifestations, en Europe et dans des pays arabes, particulièrement.

Des films qui n’ont pas convaincu

Plusieurs fictions ont été produites en 2017 en Algérie à l’exemple de « Nous n’étions pas des héros » de Nasredine Gunnifi, « El Achiq » de Ammar Si Fodhil, « Ben Badis » du réalisateur Bassil Khatib ou encore « Augustin, le fils de ses larmes », une coproduction réalisée par l’Egyptien Samir Seif, sans qu’aucune d’elles ne réussisse à s’imposer dans les manifestations cinématographiques internationales.

De « mauvaise facture », selon les observateurs et professionnels du cinéma, ces productions n’ont pas trouvé preneur pour représenter l’Algérie qui aura été en 2017 absente des compétitions aux manifestations continentales comme le Fespaco, les Jcc, ou encore les festivals du Caire et de Louxor.

Sérieux écueil pour les films produits: la distribution qui reste, pour le moment, très modeste en Algérie. De fait, la majorité des films qui ont eu du succès cette année n’ont pas encore été distribués en Algérie, à l’exception de « En attendant les hirondelles » et « Ben Badis » qui ont eu droit à quelques projections à Alger, Béjaïa et Oran. Les rares courts métrages doivent eux attendre des événements cinématographiques pour être présentés au public.

De jeunes réalisatrices s’affirment

Le cinéma algérien se consolera, cependant, avec des coproductions qui ont quelque peu sauvé la mise. C’est ainsi que le premier long métrage, « Les bienheureux » signé de Sofia Djama, auteure d’un premier court métrage en 2011, a occupé l’écran d’un grand festival pour sa première mondiale à la 74e Mostra de Venise où cette fiction a décroché le « Prix de la meilleure actrice » décerné à la jeune Lina Khoudri qui a reçu, pour cette première prestation, de nombreux éloges de la presse spécialisée en Europe.

Ce film a également été présenté en France et en Belgique, avant d’être primé au Festival du film de Dubaï où « Jusqu’à la fin des temps », premier long métrage de Yasmine Chouikh, était aussi en compétition.

La réalisatrice algérienne Rayhana Obermeyer a également nourri l’actualité cinématographique avec son premier film « A mon âge je me cache pour fumer » qui a participé à plusieurs festivals en Europe, avant de décrocher le Grand Prix et le Prix de la critique au Festival du cinéma méditerranéen de Bruxelles.

Farah Abada, qui fait son entrée dans le monde du septième art avec un court métrage « Je suis là »primé en France et au Maroc, compte aussi parmi ces réalisatrices algériennes révélées en 2017.

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Sétif/Restauration de la statue vandalisée: le scanner tridimensionnel lancé

Algérie 360 - jeu, 21/12/2017 - 22:28

Le monument d’Ain El Fouara de Sétif a fait l’objet jeudi d’un examen au scanner tridimensionnel dans le cadre de la première phase de sa restauration après l’acte de vandalisme qui l’avait ciblé lundi, apprend-on du responsable local de l’Office national de gestion et exploitation des biens culturels protégés (OGEBC).

Mohamed-Lamine Zerarga a indiqué à l’APS que le ciel dégagé de ce jeudi a permis à la délégation d’experts présents à Sétif de réaliser un scannage tridimensionnel de tout le monument afin de concevoir un plan performant de l’opération de restauration.

Cette phase de scannage optique s’effectue à travers six étapes qui seront terminées samedi prochain, selon la même source qui a indiqué que les résultats seront comparés avec ceux obtenus par le laboratoire méditerranéen de l’université Ferhat Abbas de Sétif en mars 2017.

Le nettoyage du monument des restes de l’acte de vandalisme sera effectué samedi prochain parallèlement à l’élaboration d’une expertise des différentes étapes de la restauration, a ajouté le même cadre.

Une délégation d’experts a été chargée par le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi qui suit de près l’affaire, d’évaluer les dégâts faits au monument d’Ain Fouara pour entamer ensuite la restauration.

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Cheikh Omar Sissoko, cinéaste malien, à l’Exression : « Le cinéma africain sort d’une période très difficile »

Algérie 360 - jeu, 21/12/2017 - 22:19

Cinéaste et ancien ministre de la Culture au Mali, il est aussi le secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes (Fepaci), il était président du jury fiction au Festival international du film engagé qui s’est tenu à Alger du 2 au 9 décembre dernier. Avec lui nous avons tenté de dresser un état des lieux de la cinématographie en Afrique tout en évoquant les perspectives et projets de la Fepaci dont la prochaine réunion se tiendra à Alger les 20 et 21 janvier prochain en vue de la collaboration future avec l’Algérie…

L’Expression: Tout d’abord en tant que secrétaire général de la Fepaci et réalisateur comment avez-vous appréhendé votre rôle de président de jury section fiction au festival du film engagé?
Cheikh Omar Sissoko:
 C’est une lourde responsabilité d’être président et même d’être dans un jury parce que juger les films des collègues n’est pas chose aisée. Je me trouve dans une situation inconfortable. J’accepte rarement d’être dans un jury pour justement la difficulté que cela incombe de juger des oeuvres d’un réalisateur parce que ce n’est pas une chose aisée de faire un film d’abord. En plus, si vous mettez des jurys différents sur un même festival, le palmarès ne sera jamais le même. Ça c’est certain. Il y a donc beaucoup de subjectivité bien entendu. Il y a que beaucoup ne peuvent pas comprendre le langage cinématographique. Hier, par exemple, après le film En attendant les hirondelles, j’ai entendu de ces critiques!

En tant que secrétaire général de la Fepaci, comment se porte alors d’après-vous le cinéma africain aujourd’hui?
Le cinéma africain sort d’une période très difficile. J’espère que les éclaircies vont continuer parce qu’il y a quelques années il n’y avait aucune salle de cinéma dans la plupart de nos pays. Il y avait peu de guichets de financement de nos films dans nos propres pays. Avant, les guichets de financement se trouvaient en Europe, ceux-là permettaient de financer les productions africaines. Ils se sont réduits comme une peau de chagrin. Nous étions dans des conditions assez difficiles. Le travail des cinéastes, la compréhension aujourd’hui, nous amènent à créer de nouveaux guichets de financement dans nos pays. Beaucoup de pays ont aujourd’hui un fonds national d’aide au cinéma et beaucoup de pays ont commencé à ouvrir des salles de cinéma. Ensuite, au niveau de l’Union africaine nous sommes arrivés à faire créer une Commission africaine pour le cinéma et l’audiovisuel qui va réfléchir sur les problèmes et les solutions du cinéma et de l’audiovisuel. Ce n’est pas rien.

Vous êtes Malien alors comment se porte le cinéma au Mali aujourd’hui au vu du contexte alarmant qui y prévaut?
Le cinéma au Mali, comme la plupart de nos cinémas, n’allait pas bien. Nous avons quelques salles de cinéma. D’ailleurs, le 28 novembre dernier l’Assemblée nationale a voté un projet de loi qui a été déposé par le gouvernement en vue de créer un fonds d’appui au cinéma du Mali qui est d’une valeur de trois millions d’euros par an et ce, pour faire des films et voir comment on peut aménager les salles de cinéma, faire la distribution. Ce n’est pas rien parce qu’il n’y avait rien du tout avant, je le répète. Le Centre national du cinéma est doté de beaucoup de matériel de tournage aussi bien en termes de caméras et de machinistes, de post-production, de salle de montage de haut niveau, un studio de mixage et puis d’étalonnage et d’effets spéciaux en cinéma.

Qu’en est-il de vos archives? Il y a deux ans un colloque s’est tenu aux JCC autour de ce sujet-là et cette année à Alger…
Au niveau de la Fepaci, nous avons ouvert un programme de recherche et de récupération de nos archives avec la création de cinémathèques nationales dans nos pays pour assurer la conservation. Nous sommes en partenariat avec la Fédération internationale des archives de films pour nous aider à trouver les lieux, les labos qui détiennent les films et nous allons nous engager résolument dans ce travail-là. Nous avons un deuxième programme qui est celui de la restauration de nos films et là, nous avons signé un accord de partenariat avec la direction générale de l’Unesco et la fondation de Martin Scorsses le 06 juin..

Je crois qu’il a été signé à la veille du festival de Cannes?
Au festival de Cannes nous avions déjà matérialisé cet accord-là avec la restauration d’un premier film «Soleil O» de Med Hondo qui avait été selectionné à Cannes Classics parce que normalement, l’accord devait être signé en février, mais Martin Scrocess était en train de finir son dernier film. Il va y avoir cinq films restaurés parmi lesquels «Le vent des Aurès» de Mohamed Lakhdar Hamina. J’attends ici qu’il nous confirme l’accord qu’il a donné au dernier colloque sur les archives à Alger où il a rencontré la personne qui s’occupe de ce dossier au sein de la Fepaci. C’est que nous faisons aujourd’hui. On est en train de faire un état des lieux, mais sur le plan des archives ce n’est pas très bien organisé par les Etats. Dans chaque pays les archives n’ont jamais été leurs grandes préoccupations. S’ils ont beaucoup filmé au début des indépendances, ils n’ont pas très bien pris soin de leurs archives, exception faite pour quelques rares peut-être, comme l’Algérie qui a une grande cinémathèque..

Qu’en est-il justement de celle du Burkina, pays qui se targue d’avoir le premier grand festival de cinéma dédié au film africain, à savoir le Fespaco et que devient sa cinémathèque après avoir été endommagée et reconstruite et qui jusqu’à présent n’a pas vraiment la prétention de préserver toutes les archives?
Il faut que les gens acceptent de donner leurs films aussi. Parce que les archives, ce sont des films qui sont la propriété des cinéastes et des producteurs. Cette cinémathèque africaine est une initiative de la Fepaci qui date de 1985 je crois et mise en place en 1989 si mes souvenirs sont exacts. Maintenant, dans le cadre du Fespaco, les archives sont laissées à la gestion du Fespaco… La Tunisie a mis aujourd’hui une administration à la cinémathèque de Tunis dans la superbe cité de la culture qui va ouvrir ses portes au mois de mars prochain dans un bâtiment extraordinaire que j’ai visité. Au Mali, nous avons une cinémathèque et nous avons des archives. Vraiment il y a un travail qui se fait dans ce sens-là, avec le Centre national du cinéma et nos archives et négatives qui étaient déposées à Belgrade, nous les avons toutes reconduites au Centre national marocain parce qu’il y a un bunker là-bas. Ils sont entreposés là-bas.
Il y a d’autres pays où il y a des archives mais ils ne les conservent pas bien. Donc, il y a un énorme travail à faire. Mais la difficulté pour nous ça va être de les localiser dans les labos et savoir si on nous donne les fiches techniques des films. Mais avec l’aide de la Fédération internationale des archives je pense que nous allons y arriver quand même.

Vous allez ne plus vous proposer au prochain mandat pour le renouvellement de votre poste au sein de la Fepaci, nous avons cru comprendre. Pour quelles raisons?
J’attends le congrès pour savoir si les meilleures conditions vont se réunir pour prolonger le mandat. Je pense que nous avons fait un travail, mais nous aurions pu faire mieux. Nous avons vraiment été empêchés de faire ce travail-là à cause de l’administration du secrétaire exécutif au Kenya. Il y a eu un travail de blocage et de corruption de la part d’une dame qui travaille là-bas. J’attends de voir le gouvernement kenyan s’il n’y a pas de changement par rapport à cela évidemment il me serait difficile de continuer à travailler avec eux, mais nous avons fini les 4 ans. Nous allons avoir une assemblée générale ici à Alger les 20 et 21 janvier en accord avec le ministère de la Culture algérien pour faire le point et voir comme je le souhaite à ce que nous puissions faire la migration de l’administration de la Fepaci ici. L’Algérie est le pays et le berceau de la Fepaci. En 1969, les cinéastes ont décidé ici le premier Festival panafricain des arts et de la culture de créer une union panafricaine des cinéastes. C’est parti d’ici et le deuxième congrès qui a fixé les orientations de la Fepaci s’est tenu également à Alger. Dans les années1960, 1970 et un peu 1980 Alger avait le leadership sur toutes les questions politiques, culturelles et autres. Nous espérons que ce leadership même s’il n’est plus en Algérie puisse être partagé par plusieurs pays en Algérie.

Le Fespaco fête ses 50 ans en 2019. Un mot là- dessus
Une réunion vient de se tenir à Ouaga sur la question. J’étais invité, mais comme je suis ici je n’ai pas pu me rendre, mais nous allons réaffirmer vraiment ce que les pionniers souhaitent avec la création du Fespaco, c’est-à-dire remobiliser les cinéastes autour de leur oeuvres mais surtout assurer une plus grande rencontre entre les cinéastes et les populations.

Vous étiez ministre de la Culture. Comment avez-vous fait pour jongler entre votre statut de cinéaste et d’homme politique ou plutôt de passer de l’un à l’autre?
Quand j’étais ministre je ne pouvais pas réaliser de film. J’étais déjà dans la politique. J’étais président d’un parti même si j’ai été nommé en mon absence. Mon parti avait souhaité que je sois dans le gouvernement. Mais je l’ai vécu assez bien dans la mesure où on a pu faire beaucoup de choses sans qu’on ait les moyens. Il y a eu mobilisation autour de moi. Des artistes et collègues m’ont assuré leur solidarité, nous avons créé des Maisons de la culture dans la capitale et les régions de 800 à 2000 places, nous avons pu former des gens, créer des festivals de musique et de théâtre et le Mali est devenu lieu de festival. Nous sommes arrivés à imposer la culture comme un premier facteur économique.

C’est le cas encore aujourd’hui?
Oui, c’est le cas. Même si aujourd’hui avec la situation de la rébellion et les terroristes ce n’est pas du tout facile. Mais une certaine idée de la culture est née et est restée et nous avons pu donner les moyens au Centre national du cinéma afin de faire des films et avoir les moyens. Le matériel est là…

Par O. HIND

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Daski : Une saga familiale

Algérie 360 - jeu, 21/12/2017 - 22:12

Allaoua Daksi, jeune appelé en attente dans une caserne de la banlieue parisienne, découvre Paris, cherche le contact avec l’organisation – du FLN – et se retrouve, à sa grande surprise, face à son aîné Mohamed Tahar qui lui assigne pour mission la mobilisation des soldats algériens et la récupération d’armes si nécessaires au combat.

Il se trouve contraint à la désertion pour éviter l’envoi sur le terrain en Algérie et entame un long parcours de clandestin qui s’achèvera, début septembre 1960, devant le tribunal militaire du Cherche-Midi. Aux côtés de coinculpés prestigieux du réseau Jeanson il retrouvera aussi Youssef Haddad, dit Hamada, responsable de la Fédération de France du FLN et comme lui, fils de l’historique Souiqa constantinoise. «C’est en toute connaissance de cause et conscient de mon devoir que j’ai participé à la lutte libératrice. En conséquence, je revendique toutes mes responsabilités», déclare-t-il alors au président du tribunal. Si Allaoua Daksi décline, avec retenue, son itinéraire personnel, c’est en vérité une véritable saga qu’il reconstruit, celle d’une vieille famille, aux racines citadines profondément ancrées dans le coeur de Souiqa et dans le patrimoine confrérique – celui de la Rahmania- et musical de la médina. Cheikh Mahmoud, le père, aura été, entre autres, le passeur inspiré de Mohamed Larbi Zerouala qui s’imposera comme l’un des pionniers du chaâbi à Constantine. A l’ombre de l’engagement de ses aînés, Allaoua est ainsi un précoce diffuseur de la presse du MTLD et le chemin du juste combat balisé, notamment par Abdessalem – dont une grande cité de la ville porte aujourd’hui le nom- monté au maquis et tombé au champ d’honneur sur les monts de Beni Oulbane. Ne nous y trompons pas toutefois, ce n’est pas un récit héroïque que livre Alloua Daksi même si la lutte de libération a occupé une grande place dans l’histoire de la famille qui sait trouver des accents simples et émouvants pour évoquer la grande maison, la mère ou encore l’épouse défunte. Et on y trouve des éclairages inédits, comme le récit de l’échange entre son frère Abdelkrim et Raymond Leyris au lendemain de l’attaque de la médina, en mai 1956, au deuxième jour de l’Aïd Esseghir, par des milices juives armées par le Mossad et soutenues par les unités territoriales. Revenant sur les premières journées de l’indépendance à Constantine, Allaoua Daksi rapporte, notamment la brutale séquence de l’attaque de la ville par les hommes du commandant Larbi El Mili officier dissident de la Wilaya 2 historique ayant fait allégeance à l’état-major général du colonel Boumediene. «Le peuple céda la rue aux bruits de bottes. Le temps de la danse du peuple était fini. Place à la danse du roi du moment», note-t-il.
Allaoua Daksi restera finalement peu de temps dans sa ville natale et c’est dans la capitale qu’il se mettra au service des institutions de l’Etat pour un parcours relativement atypique de grand commis qui le conduira dès lors de la présidence aux improbables aventures du handball algérien. «Il n’est pas banal – note dans sa préface Aziz Derouaz, ancien sélectionneur national de l’équipe de handball, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports – dans le parcours d’une vie passionnée et passionnante, de ressentir à quel point l’impact des valeurs morales peut rejaillir sur des domaines d’action différents comme la lutte pour l’indépendance d’une part et le sport d’autre part.»
De la présidence de la Fédération algérienne des sports collectifs à la direction du Pari sportif algérien, Allaoua Daksi aura ainsi nourri une inépuisable passion algérienne qu’il rapporte avec autant de précision que d’humilité. Le lecteur sera aussi sensible à l’expression émouvante -rare par ailleurs – et pleine de pudeur de l’attachement de l’auteur à sa défunte épouse. Relevons enfin le titre de l’ouvrage: Daksi sans autre précision comme si Allaoua s’acquittait d’une pénultième obligation familiale.

DAKSI – de Alloua Daksi Editions Scolie Alger-2017

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L’encadrement juridique freine le développement digital

Algérie 360 - jeu, 21/12/2017 - 22:03

Pourquoi le gouvernement algérien demeure incapable de gérer l’évolution technologique des télécommunications au niveau juridique ? C’est une question qui reste sans réponse et qui nécessite aujourd’hui d’être posée à un niveau supérieur pour libérer le pays des obstacles juridiques qui freinent le développement du digital. Il faut rappeler qu’il a été confié au ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication et du Numérique (MPTICN) la mission de réviser la loi sur les télécommunications. Ce département a élaboré un projet de loi dont l’adoption définitive risque encore une fois d’être repoussée aux calendes grecques faute de non-implication d’une consultation publique expertisée dans l’élaboration du projet. Dans le secteur des télécommunications, le gouvernement est condamné à migrer de l’état défensif à l’état offensif pour réussir à faire face aux développements techniques et économiques que connaît le marché dynamique des télécommunications. Tout projet de loi des télécommunications doit porter une ambition numérique pour le pays et ne doit aucunement reposer sur une approche défensive, la même qui a été à l’origine du retard enregistré dans le lancement de la 3G. Une fois pour toutes, l’avenir du développement économique et social de l’Algérie passe inévitablement par le numérique. Le pays doit se préparer à l’avenir et aux conséquences des enjeux technologiques des réseaux du futur, comme la révolution de l’internet des objets et celle de l’intelligence artificielle. La réglementation de l’usage des réseaux des télécommunications de la nouvelle génération doit être éloignée de toute forme de conservatisme pour devenir un véritable moteur de croissance. Ainsi, les fournisseurs des services de télécommunications seront libérés de la dépendance administrative inutile, et l’utilisation, par les opérateurs mobiles, des canaux des fréquences, sera assouplie. Mieux, toute réforme juridique du secteur des télécommunications mobiles doit changer le modèle de régulation de l’ARPT. Nous devons choisir un modèle où, en zone urbaine, chaque opérateur aura son réseau radio et, en zone rurale, les réseaux radio doivent être mutualisés. Le gouvernement et le législateur doivent mettre le pays dans la position de celui qui veut relever les défis et non pas de celui qui se replie par crainte des changements autour de lui.
F. F.

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Réseau social des automobilistes algériens L’application Winny s’enrichit de nouvelles fonctionnalités

Algérie 360 - jeu, 21/12/2017 - 22:00

Depuis son lancement le 16 mai dernier, l’application Winny, un réseau social des automobilistes algériens, ne cesse d’être enrichie par de nouvelles fonctionnalités. Ses développeurs viennent de lancer le live streaming qui permet à un usager de partager son trajet en vidéo et en photos, à partir de l’application. Mais le plus grand challenge des éditeurs de Winny est d’en faire une application native pour atteindre un maximum d’usagers.
L’application Winny, le réseau social des automobilistes algériens, n’occupe que 20 mégaoctets sur un smartphone Android, et ne consomme pas plus de data que les réseaux sociaux les plus connus tels que Facebook, Snapchat ou Viber. Lancée en mai 2017 par la start-up OKN Technology, elle permet en plus du partage en temps réel de l’état du trafic et des routes en Algérie, aidant ainsi les usagers à réduire les temps de trajets, à économiser du carburant, Winny propose désormais le live streaming (vidéo) de l’itinéraire. Ainsi que plusieurs autres fonctionnalités. La seule exigence technique, c’est la disponibilité d’une connexion internet mobile 3G ou 4G. Des spots de 45 secondes, extraits de longues vidéos, et des clichés de 5 à 6 photos, sont pris automatiquement après une simple manipulation. «Nous avons fait en sorte que l’utilisation de notre application ne déconcentre pas le conducteur», nous a confirmé Lamine Oubaiche, le CEO de OKN Technology. Mieux encore, les prises de plans utiles pour les utilisateurs peuvent être enregistrées et publiées plus tard en cas d’absence d’une connexion internet ou de problèmes de réseau. Selon Lamine Oubaiche, une navigation GPS sera lancée très prochainement via Winny, permettant l’orientation d’un usager de l’application à partir d’un point A vers un point B en faisant rentrer une simple adresse, tout comme Waze et Google Maps. Sauf que sur Winny, il est possible de partager du contenu (photos, vidéo) et de publier des commentaires (statuts), ainsi que créer des groupes d’utilisateurs. Concernant ces avantages, le CEO de OKN Technology affirme que l’application permet de «garder un œil sur le trafic routier, avant de prendre la route et de choisir le meilleur itinéraire à suivre». «Elle donne la possibilité de comparer les trajets, en optimisant la consommation de l’éco-conduite et le style de conduite, ainsi que la possibilité de communiquer en temps réel ou en différé, à travers le Winny Messenger, pour faire part, avec ses amis et la communauté des utilisateurs et même sur Facebook, de ce que l’on a observé lors du trajet. Les utilisateurs peuvent signaler les dangers rencontrés sur la route pour que d’autres utilisateurs qui consultent les alertes puissent avoir une conduite plus sûre. En outre, Winny peut être une source d’informations pour les médias et/ou pour les institutions sécuritaires.»

Faire de Winny une application préinstallée
Mais malgré ses 14 000 téléchargements, ses 400 utilisateurs par jour, et un trajet partagé toutes les 5 minutes, Winny n’arrive pas à connaître le succès que connaissent les applications du même type (Waze et Google Maps). Pour Lamine Oubaiche, «la solution demeure dans ce que nous appelons les applications natives». Il s’agit des applications préinstallées par les fabricants de téléphones portables sur leurs smartphones. Les constructeurs locaux qui font la pré-installation des applications comme Facebook et Viber ne boostent pas de la même façon les start-up algériennes. «J’ai contacté des fabricants de smartphones algériens à propos de ce sujet, mais mes efforts sont restés sans résultat», a souligné notre interlocuteur. On estime que plus de 90% des consommateurs utilisent les applications préinstallées trouvées sur leurs smartphones. D’où l’importance pour l’éditeur d’une application de se frayer un chemin auprès d’un fabricant. Avec plusieurs centaines de milliers de d’utilisateurs, l’application pourrait capter un maximum de données sur l’état des routes en Algérie. Autre nouveauté, l’application Winny devrait inclure une fonction de navigation GPS qui sera disponible dans les messages publicitaires des annonceurs à l’attention des usagers de l’application. Cette fonction permettra d’orienter l’utilisateur vers le point de vente du produit/service annoncé. Pour rappel, le service «Alertes bonnes affaires» de Winny permet aux annonceurs de choisir la taille du public visé (le nombre d’utilisateurs qui recevront l’annonce) ainsi que la région cible des publications sponsorisées visibles dans le fil d’actualité de l’application. L’annonceur peut choisir le nombre de vues, la durée de la publication, la région cible et personnaliser lui-même sa publication. L’offre Ad-Maps, qui permet le signalement de la position d’un commerce et/ou d’une entreprise sur une carte. L’utilisateur de l’application à proximité sera automatiquement dirigé vers l’annonceur, uniquement en appuyant sur l’icône sur la carte. OKN Technology prépare une autre version de Winny. Il s’agit de «Winny Pro», une application de gestion de flotte commerciale qui sera disponible sur le marché en janvier 2018.
L. A.

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Les USA affirment faire leur possible pour aider l’Italie dans une cyber-enquête

Algérie 360 - jeu, 21/12/2017 - 21:57

Les Etats-Unis ont démenti avoir suggéré de mettre fin à une enquête sur une violation massive de données au sein d’une entreprise italienne de sécurité informatique, Hacking Team, affirmant faire tout ce qui est en leur pouvoir pour aider. Selon Reuters, un magistrat de Milan a recommandé la semaine dernière de suspendre une enquête sur six personnes soupçonnées d’avoir orchestré le vol de données de 2015. Une source judiciaire de haut rang a critiqué les fonctionnaires américains pour ne pas avoir remis un ordinateur appartenant à un suspect clé, disant que cela pouvait contenir des informations essentielles à l’enquête. Les magistrats ont ouvert leur enquête en juillet 2015 après que des pirates ont téléchargé 400 gigaoctets de données de Hack Team qui édite le logiciel qui permet aux services de sécurité et aux agences de renseignement de décoder les téléphones et les ordinateurs des suspects. Une grande partie de ces données sont apparues plus tard sur le site Web WikiLeaks. La compagnie a déclaré à l’époque qu’elle croyait que d’anciens employés avaient volé le code qui leur donnait accès à ses systèmes. Elle a également spéculé qu’un gouvernement étranger pourrait avoir été derrière le piratage. L’enquête italienne a conduit les magistrats à un suspect résidant à Nashville, Tennessee, arrêté par les autorités américaines pour interrogatoire. Mais une source judiciaire de haut rang à Milan a déclaré que l’ordinateur du suspect n’a jamais été envoyé en Italie pour une évaluation technique.

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Uber accusé d’espionnage, de corruption et de piratage par un ancien employé

Algérie 360 - jeu, 21/12/2017 - 21:55

La bataille juridique de 1,86 milliard de dollars entre le géant Uber et l’unité d’auto-conduite Waymo d’Alphabet (maison mère de Google) a atteint un moment crucial. Un juge a publié une lettre accablante d’un ancien employé d’Uber qui allègue qu’une division spéciale au sein d’Uber était responsable des actes d’espionnage industriel, de vol de secrets commerciaux, de corruption de fonctionnaires étrangers et de divers moyens de surveillance illégale. La «lettre de Jacobs» a été écrite par l’avocat de Richard Jacobs, qui travaillait auparavant comme directeur de l’intelligence internationale d’Uber avant d’être licencié en avril. Ce compte-rendu très détaillé porte sur des accusations d’activités illégales systématiques au sein du groupe de services stratégiques (SSG) d’Uber, qui aurait tenté de dissimuler les secrets commerciaux d’autres entreprises par l’écoute clandestine et la collecte de données. La lettre allègue que certains des renseignements recueillis ont été transmis au P-dg de l’époque, Travis Kalanick. La lettre de 37 pages détaille les actions de la SSG et du groupe Marketplace Analytics (MA) qui, selon le document, «existe expressément dans le but d’acquérir des secrets commerciaux, codes sources, et intelligence concurrentielle… de grands concurrents mondiaux de covoiturage». La lettre allègue également que le groupe a utilisé des applications de clavardage cryptées éphémères et des dispositifs «non attribuables» pour masquer les preuves de leurs actions cachées. Uber aurait également exercé une surveillance physique, y compris l’écoute électronique, afin de découvrir les avantages ou les faiblesses des concurrents. La compagnie «a utilisé des agents infiltrés pour recueillir des renseignements contre les groupes de taxis et les personnalités politiques locales» et a «mis à profit un réseau local de contacts ayant des liens avec les autorités policières et réglementaires», affirme la lettre.

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Financement non conventionnel: début de l’opération de tirage de billets de banque

Algérie 360 - jeu, 21/12/2017 - 20:40

Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia, a indiqué jeudi à Alger que l’opération de tirage des billets de banque dans le cadre du mécanisme de financement non conventionnel prévu par la loi amendée sur la monnaie et le crédit, a débuté récemment.

S’exprimant en marge de l’inauguration de la 26ème édition de la Foire de la production algérienne au Palais des expositions (Pins maritimes), Raouia a, en effet, précisé à l’APS que l’opération de tirage des billets de banque a débuté récemment.

Le ministre a, en outre, affirmé que le déficit du trésor public pour l’année 2017, s’élevant à 570 milliards DA a été pris en charge grâce au mécanisme de financement non conventionnel.

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Le ministre des affaires religieuses l’a affirmé à Annaba : “Les combattants de Daech ne sont pas de retour en Algérie”

Algérie 360 - jeu, 21/12/2017 - 20:32

Hier à l’occasion de la 19e édition de la semaine du Coran organisée à Annaba, le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, a affirmé que l’Algérie n’est nullement touchée par le retour des combattants de Daech dans leur pays d’origine. “Ce problème ne se pose pas, puisque les Algériens ne seraient que quelques dizaines à avoir intégré la mouvement au Moyen-Orient. De plus, ces mercenaires jouissent de la double nationalité et n’ont, en réalité, rien à voir avec notre pays. Les plus nombreux membres de cette mouvance terroriste internationale seraient originaires de Tunisie, du Maroc et de certains pays européens”, a-t-il expliqué. À l’évocation des escarmouches entre imams et comités de mosquées, signalées dans certains lieux de culte, le membre du gouvernement a tenu à préciser que le rôle est circonscrit aux seules limites de la religion. “L’imam n’a pas à se mêler de ciment, encore moins de fer rond ou encore de la construction”, a-t-il estimé.

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Coupe du monde 2018 (préparation) : Algérie – Iran en amical en mars prochain

Algérie 360 - jeu, 21/12/2017 - 20:26

L’équipe nationale iranienne de football disputera un match amical face à son homologue algérienne en mars 2018 « probablement » en Algérie, a annoncé jeudi l’agence de presse iranienne (IRNA) sur son site officiel.

Selon la même source, la fédération algérienne de football (FAF) « a officiellement approuvé jeudi la programmation de cette rencontre amicale face à l’Iran », alors que la FAF n’a, pour le moment, rien communiqué à propos de la tenue de cette rencontre.

Ce test amical entre dans le cadre de la préparation de la sélection iranienne, dirigée par le Portugais Carlos Queiroz,  en vue de la Coupe du monde 2018 en Russie (14 juin-15 juillet).

Lors du Mondial 2018, les Iraniens évolueront dans le groupe B en compagnie de l’Espagne, du Portugal et du Maroc.

De son côté, l’équipe nationale qui a échoué à se qualifier pour le rendez-vous russe, jouera une série de matchs amicaux, en mars et juin prochains, en prévision de la reprise des qualifications de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019 prévue en septembre 2018. APS

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Journées du film d’animation à partir de samedi prochain à Tlemcen

Algérie 360 - jeu, 21/12/2017 - 20:23

Les journées du film d’animation seront ouvertes samedi prochain à Tlemcen au profit des enfants de la commune de Souahlia, a-t-on appris jeudi des organisateurs.

Organisée par le Centre des arts et des expositions de Tlemcen en coordination avec la maison de la Culture « AbdelKader Alloula », la bibliothèque principale de lecture publique « Mohammed Dib » et l’association « Abnae el akhaouaine » de Ghazaouet, cette manifestation vise à ancrer la culture du cinéma chez les enfants des zones éloignées de la wilaya et à contribuer à la généralisation de l’utilisation de la langue arabe dans la vie courante, a déclaré le directeur du centre des arts et des expositions, Amine Boudefla.

Il est prévu lors de cette manifestation, qui se poursuivra jusqu’au 6 janvier prochain, l’organisation de deux caravanes. L’une sillonnera les communes du nord et l’ouest de la wilaya et l’autre les communs de l’est et du sud pour la projection de films d’animation et la présentation des spectacles de marionnettes et de clowns en langue arabe.

Plusieurs films d’animation éducatifs ont été programmés dont « Ali Baba et les 40 voleurs », « Sanafir », « El Rissala » et autres films sur la guerre de libération nationale.

Le programme sera lancé à travers chaque commune par des spectacles de marionnettes de l’association « Abnae el akhaouaine » de Ghazaouet et des clowns, ainsi que des lectures de contes et débats sur les films cartoon.

Amine Boudefla a indiqué que la première semaine des vacances scolaires sera consacrée à la projection de films d’animation à travers les communes, pour être ensuite projetés à la maison de la culture de Tlemcen au cours de la deuxième semaine des vacances. APS

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Ouyahia : les réserves de change de l’Algérie à 98 milliards de dollars à fin novembre

Algérie 360 - jeu, 21/12/2017 - 20:19

Les réserves de change de l’Algérie se sont établies à 98 milliards de dollars à fin novembre 2017, a indiqué jeudi le Premier ministre Ahmed Ouyahia lors de l’inauguration de la 26ème édition de la Foire de la production algérienne qui se tient du 21 au 27 décembre au Palais des expositions (Pins maritimes).
“Lorsque on avait 174 milliards de dollars (de réserves de change, Ndlr) l’Algérie importait 500.000 véhicules/an pour 6 milliards de dollars mais, aujourd’hui, nous n’avons que 98 milliards de dollars à novembre. Nous n’avons pas arrêté d’importer ce nombre de véhicules pour importer 600.000 kits”, a-t-il dit à un concessionnaire intéressé par l’activité d’assemblage de voitures en Algérie.

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Assemblage automobile: l’Etat va mettre de l’ordre dans le marché

Algérie 360 - jeu, 21/12/2017 - 20:13

Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a pointé du doigt, jeudi lors de l’inauguration de la 26ème édition de la foire de la production algérienne (FPA) à Alger, le nombre “trop important” enregistré pour les demandes d’assemblage de véhicules en Algérie, en affirmant que l’Etat va “mettre de l’ordre” dans ce marché.
“Il y a trop de demandes sur l’automobile (assemblage automobile, Ndlr) et nous (gouvernement) n’allons pas ‘manger’ toutes les devises de l’Algérie en important des kits, nous mettrons de l’ordre dans ce marché”, a-t-il déclaré à l’adresse d’un concessionnaire qui demandait une autorisation pour l’assemblage des véhicules en Algérie.

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El-Qods : l’ONU condamne à une large majorité la décision de Trump

Algérie 360 - jeu, 21/12/2017 - 20:07

L’Assemblée générale de l’ONU a adopté jeudi à une large majorité une résolution condamnant la reconnaissance par Washington d’El-Qods comme capitale d’Israël.
Sur les 193 pays membres, 128 ont voté pour cette résolution et neuf contre, 35 pays décidant de s’abstenir lors d’un scrutin que le président américain avait promis de scruter de près, menaçant de représailles financières ceux qui soutiendraient le texte.

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Edition du 1er Atlas du cancer des 20 wilayas de l’Est du pays

Algérie 360 - jeu, 21/12/2017 - 19:42

Le coordinateur régional Est du Réseau national des registres du cancer et directeur du registre du cancer de Sétif, le Pr Mokhtar Hamdi Chérif, a annoncé depuis la capitale des Hauts plateaux, l’édition d’un « premier Atlas du cancer pour 20 wilayas de l’Est du pays et un troisième Atlas du cancer pour la wilaya de Sétif ».

Dans une déclaration faite mercredi à l’APS en marge des travaux d’un atelier sur le registre du cancer de l’Est du pays organisé à la maison « Essabr » réservée pour l’hébergement des malades atteints du cancer et leurs familles en présence de 20 coordinateurs des wilayas de l’Est et du Sud-Est du pays (médecins, et spécialistes en épidémiologie), le Pr Mokhtar Hamdi Chérif a indiqué que l’instance chargée du registre du cancer au service de prévention et d’épidémiologie a édité le premier Atlas du cancer pour 20 wilayas de l’Est du pays et un troisième Atlas du cancer pour la wilaya de Sétif.

Le Troisième Atlas du cancer de la wilaya de Sétif contient toutes les informations et données relatives à cette pathologie entre la période allant de 1986 à 2016, tandis que le premier Atlas du cancer de 20 wilayas de l’Est algérien englobe des données et informations sur cette même maladie depuis 2014 à fin 2016, a ajouté le  professeur.

Le directeur du registre du cancer de la wilaya de Sétif a également indiqué que ces deux Atlas ont pour objectif d’intervenir positivement dans les différents volets relatifs à cette maladie en contribuant à l’organisation du secteur de la santé dans son chapitre cancer et permettre « une prise en charge qualitative » des cancéreux tout en participant aux efforts de prévention à travers les opérations de planification, d’évaluation des programmes et du  diagnostic précoce.

Dans son intervention à l’ouverture de cet atelier, le Pr Hamdi Chérif a rappelé que le registre du cancer de la wilaya de Sétif de1986 était « le premier du genre en Algérie, en Afrique et au Moyen Orient, reconnu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ».

Le professeur Hamdi Chérif a indiqué que chaque Atlas traitant du cancer à Sétif (les 3Atlas) englobe une période de 10ans depuis début 1986 jusqu’à fin 2016, précisant que durant trente (30) ans il a été enregistré 28.736 cas de cancer à Sétif, alors qu’à l’échelle nationale 42.000 cas ont été recensés.

Les spécialistes prévoient une augmentation dans le nombre de cancer atteignant les 62.000 nouveaux cas d’ici à 2025. APS

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Autoroute Est-Ouest : le tunnel d’El Kentour prochainement ouvert à la circulation

Algérie 360 - jeu, 21/12/2017 - 19:32

Le tunnel d’El Kentour reliant Constantine à Skikda sur un tronçon de l’autoroute Est-Ouest sera ouvert à la circulation « probablement avant fin 2017 », a indiqué jeudi à l’APS le directeur régional de l’Agence nationale des autoroutes (ANA), Mohamed Kafi.

Les travaux de réalisation de cette partie de l’autoroute Est-ouest donnant sur la wilaya de Skikda ont été « achevés et les équipements de fonctionnement, de protection et de prévention installés », a fait savoir le même responsable qui a mis l’accent sur l’importance de cette voie de communication devant permettre davantage de fluidité et de confort pour les usagers.

Le tunnel d’El Kentour, dont seul le tube gauche (vers la wilaya de Constantine) est en exploitation, constitue avec ses 2,5 km de linéaire, le plus long tunnel de l’autoroute Est-ouest, selon les explications fournies par les responsables concernés.

Le tube fonctionnel (le tube gauche) avait été aménagé provisoirement de manière à pouvoir recevoir les flux de véhicules venant dans les deux sens (vers Constantine et le contraire) en attendant la mise en circulation du tube droit dont la réalisation avait accusé du retard, a-t-on rappelé de même source.

Dans ce sens, la même source a expliqué que le retard enregistré dans la livraison de cette infrastructure routière était principalement dû aux « contraintes signalées dans les procédés d’installation des équipements d’éclairage, de surveillances et de contrôle ».

Avec l’ouverture de ce tunnel, l’autoroute Est-ouest fonctionnera « à plein régime » sur les tronçons traversant Constantine et Skikda permettant davantage d’alternative pour les usagers surtout avec l’ouverture de brèches reliant le tracé principal de l’autoroute Est-ouest aux sections routières nationales et de wilaya, souligné le même responsable.

Pour rappel, les travaux de réhabilitation du tunnel de la région de Djebel El Ouahch (Constantine), une partie de l’autoroute Est-Ouest ayant subi un affaissement partiel en janvier 2014, seront lancés avant fin 2017.

Ces travaux « n’affecteront en rien » le trafic routier sur cette infrastructure de base, car une déviation de 13 km avait été réalisée et mise en circulation depuis plus de deux ans, a-t-on encore rappelé. APS

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Les stocks d’IDE de l’UE en Algérie s’élève à plus de 14 milliards d’euros jusqu’à fin 2016

Algérie 360 - jeu, 21/12/2017 - 19:29

Les stocks d’investissements directs étrangers (IDE) détenus par l’Union européenne (UE) en Algérie s’élevaient à plus de 14 milliards d’euros à la fin de l’année 2016, montrent les données publiées jeudi par l’office statistique européen, Eurostat.

Selon Eurostat, l’Algérie a capté 14,622 milliards (mds) d’euros des IDE consentis par l’UE jusqu’à fin 2016, contre 14,820 mds d’euros en 2015 et 14,105 mds en 2014.

Les données de l’office statistique de l’UE montrent que le Maroc a attiré 15,720 mds d’euros d’IDE de l’UE jusqu’à fin 2016, alors que la Tunisie n’a capté que 4,379 mds d’euros durant la même période.

Cependant les principaux bénéficiaires des investissements directs étrangers détenus par l’UE en Afrique sont l’Afrique du Sud (71 mds d’euros) et l’Egypte (43 mds d’euros) suivis du Nigeria (40 mds).

Néanmoins, les IDE réalisés par l’UE en Afrique n’ont représenté que 3,8% du stock total d’investissements directs étrangers (IDE) détenus par l’Union dans le reste du monde, selon les précisions d’Eurostat.

Les stocks d’investissements directs étrangers de l’UE dans le reste du monde ont atteint les 7.600 milliards d’euros à la fin de l’année 2016, en hausse de 4,6% par rapport à fin 2015 dont plus du tiers de ces stocks est détenu aux Etats-Unis.

Les données d’Eurostat montrent que les marchés de l’UE et des Etats-Unis restent toujours fortement interconnectés.

En effet, à fin 2016, les Etats-Unis concentraient 36,1% des stocks totaux détenus par l’UE dans le reste du monde (2.744 mds d’euros), loin devant la Suisse (977 mds, soit 12,9%), le Brésil (373 mds, soit 4,9%), les Bermudes (370 mds, soit 4,9%), la Chine (304 mds, soit 4,0%) et le Canada (265 mds, soit 3,5%).

En revanche, les investissements directs des Etats-Unis ont diminué dans l’UE (-2,5%)  avec un montant de stocks d’IDE de 2.391 milliards d’euros à la fin de l’année 2016, soit 38,1% des stocks totaux d’IDE détenus par le reste du monde dans l’UE. Suivaient ceux de Suisse (767 mds, soit 12,2%), des centres financiers offshore des Bermudes (644 mds, soit 10,3%) et de Jersey (314 mds, soit 5,0%), du Canada (250 mds, soit 4,0%) et du Japon (206 mds, soit 3,3%).

Si les stocks d’IDE détenus par l’UE dans le reste du monde ont connu, en 2016, une hausse de 4,6% par rapport à fin 2015, les stocks d’investissement détenus par le reste du monde dans l’UE ont augmenté à un rythme quasi identique pour atteindre 6.270 milliards d’euros à fin 2016 (+4,5%).

En d’autres termes, l’UE a légèrement consolidé sa position extérieure nette d’investissements à 1.330 milliards d’euros vis-à-vis du reste du monde. APS

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Gaïd Salah : l’ANP veillera toujours à mener à bien ses missions constitutionnelles

Algérie 360 - jeu, 21/12/2017 - 19:25

Le vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, a réaffirmé jeudi à Béchar que l’Armée « veillera, toujours, à mener à bien ses missions constitutionnelles » afin de sauvegarder l’Algérie et préserver la sécurité de son peuple.

Au quatrième jour de sa visite en 3ème Région Militaire à Béchar, le vice-ministre de la Défense nationale a, lors de sa rencontre avec le Commandement de la 3ème région, l’état-major et les cadres de la 40ème Division d’Infanterie Mécanisée, prononcé une allocution, durant laquelle il a « réaffirmé, encore une fois, que l’ANP, digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN) veillera, toujours, à mener à bien ses missions constitutionnelles afin de sauvegarder la dignité de l’Algérie et préserver la sécurité de son peuple et protéger chaque parcelle de sa noble terre », indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Préserver la dignité de l’Algérie, sauvegarder la sécurité de son peuple et protéger chaque parcelle de sa noble terre, sont des missions invariables, voire même sacrées pour l’ANP, qui leur accorde l’importance et l’intérêt requis, et qui s’engage à leur parfait accomplissement, en toutes conditions et circonstances », a-t-il souligné, ajoutant que « c’est pour ces nobles missions que les efforts sont fournis, que le capital des expériences est mis à profit, et que les enseignements passés sont exploités, c’est pour cela précisément que les exigences de l’état-prêt doivent être remplies, que tous les facteurs de réussite et de succès doivent être réunis ».

« Telle est l’attitude professionnelle et pratique que nous voulons toujours, qu’elle soit un trait distinctif de notre doctrine militaire et l’une des valeurs propres des missions vitales, que nos Forces Armées s’honorent d’accomplir », a poursuivi le Chef d’état-major de l’ANP.

Par ailleurs, le vice-ministre de la défense nationale a exprimé « sa grande satisfaction » des résultats réalisés sur le terrain durant sa visite à la Région, tout en valorisant « le grand esprit » de patriotisme « qui a saisi les conscients et les cœurs des éléments dans leurs différents postes de travail ».

« Il me revient en cette honorable occasion, d’exprimer devant vous, aujourd’hui ma sérénité, voire mon estime envers ce grand esprit national, qui m’a interpelé sur le terrain, et qui a saisi les consciences et les cœurs de tous les éléments, toutes catégories confondues et partout où ils exercent, un esprit professionnel supérieur, chargé de responsabilité et de discernement quant aux exigences du devoir, envers l’ANP et envers la Nation, ceci est un véritable et immuable témoin, et je le réitère encore, de l’efficacité de la voie que nous avons l’honneur de poursuivre, avec le bon vouloir d’Allah le Tout-Puissant, et grâce à l’appui et aux orientations de son Excellence le Président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale », a-t-il déclaré.

Le vice-ministre de la Défense nationale a précisé que cette « voie de persévérance et de loyauté a façonné une Armée forte et développée, une Armée qui responsabilise ses éléments, tous ses éléments, qui sont parfaitement conscients de leur engagement de fidélité envers le serment des Chouhada, et de l’exigence de toujours être à la hauteur des défis à relever, sur les pas de leurs aïeux Moudjahidine de l’ALN, qui étaient entourés de leur digne peuple, et protégés par Allah le Tout-Puissant, leur accordant triomphe, et ainsi glorifiant l’Algérie, qui s’est distinguée d’entre les nations ».

Le général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, a visité, lors de cette quatrième journée, quelques unités du Secteur Opérationnel Nord à Bechar.

« Et puisque la meilleure expression des sacrifices des Chouhada est de préserver et défendre leur mémoire, le général de corps d’armée a entamé sa visite par l’entrée du siège du Commandement de la 3e Région Militaire, où il a observé, en compagnie du général-major Saïd Chengriha, Commandant de la Région, un moment de recueillement en hommage au valeureux Chahid Mustapha Ben Boulaïd, dont le siège de la Région porte son nom, puis il a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle du Chahid et a récité la Fatiha sur son âme et sur celles de tous nos vaillants martyrs », indique le communiqué du MDN.

Ensuite, il a procédé à l’inspection de quelques unités à l’instar de la 40ème Division d’Infanterie Mécanisée, où il a présidé une cérémonie durant laquelle « cette grande unité a été baptisée au nom de l’un des valeureux martyrs de la région, le Chahid Aissani Abderrahmane, et ce, en présence des membres de sa famille auxquels un hommage a été rendu à cette occasion, pour suivre, par la suite, un exposé global sur la Division et donner des instructions et orientations axées sur différents aspects, notamment la préparation opérationnelle ».

Le général de corps d’armée a clôturé sa visite en 3e Région Militaire par une rencontre d’orientation et de sensibilisation, suivie via visioconférence par l’ensemble des unités de la Région, lors de laquelle il les a exhortés à redoubler les efforts pour l’accomplissement des missions assignées.

A l’issue de cette rencontre, la parole a été donnée aux cadres et personnels de la Région, « qui ont réitéré leur entière engagement, en toutes circonstances, à préserver l’Algérie et le legs de nos valeureux martyrs de toutes menaces », conclut le communiqué du MDN. APS

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Après épuisement des projets de loi examinés : Les députés se pencheront sur le règlement intérieur de l’APN

Algérie 360 - jeu, 21/12/2017 - 19:25

Selon des sources parlementaires, le président de l’Assemblée populaire nationale a informé les députés que les discussions autour de la révision du règlement intérieur de la Chambre basse seront engagées dès que les projets de loi, en cours d’examen par les commissions permanentes compétentes ou inscrits au débat général en plénière, seront épuisés. Pour les députés, particulièrement ceux de l’opposition, il en est temps. Ce chantier devait être entamé dès l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions de la Constitution, amendée en avril 2016. Le règlement intérieur de l’APN devait être mis en conformité avec les contenus des nouveaux articles de la Loi fondamentale. Parmi les changements qui s’imposent dans ledit texte, l’instauration d’une session unique du Parlement de dix mois ; l’obligation de participation effective des membres de l’institution aux travaux des commissions et des séances plénières, sous peine de sanctions applicables en cas d’absence, l’interdiction du “nomadisme politique” ; la prérogative accordée aux commissions permanentes de constituer une mission temporaire d’information sur un sujet précis ou sur une situation donnée.

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