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Fin du mandat Corymbe 129 pour l’aviso Commandant l’Herminier

Le 29 juin 2015, à Dakar. Deux mois plus tôt, quasiment jour pour jour, le Commandant l’Herminier avait relevé au même endroit son compatriote toulonnais le Commandant Bouan, terminant pour sa part la mission Corymbe 128. En cette moite journée de fin juin 2015, le Commandant l’Herminier a rejoué la scène, rôles inversés : débarquement de matériel, TOA (Transfert of Authority)…
Categories: Défense

Grexit: tu veux ou tu veux pas?

Coulisses de Bruxelles - Tue, 07/07/2015 - 10:03

Le gouvernement grec affiche une tranquille assurance : fort du « non » massif obtenu dimanche, il va pouvoir revenir à la table de négociation pour conclure un nouveau compromis bien plus favorable qui lui permettra de conserver sa place au sein de la zone euro. Il se sent d’autant plus en position de force qu’il est certain que jamais ses partenaires n’oseront prendre le risque d’un Grexit qui risquerait de déstabiliser la zone euro dans son ensemble. Athènes devrait expliquer dès aujourd’hui à ses partenaires ce qu’il veut, puisqu’ils ont convoqué un Eurogroupe (les dix-neuf ministres des Finances plus le Fonds monétaire international et la Banque centrale européenne) suivi d’un sommet des chefs d’État et de gouvernement de la zone euro. Preuve de sa bonne volonté, Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, a procédé à un « Varoufexit » préalable en limogeant son ministre des finances, Yanis Varoufakis qui a réussi à se mettre tous ses partenaires à dos. Pas sûr que ses partenaires l’entendent de cette oreille. Trois scénarios sont possibles.

· La séparation à l’amiable

Les autorités européennes avaient prévenu qu’un « non » au projet de compromis négocié entre la Grèce et ses créanciers (zone euro et FMI) signifierait une sortie de la monnaie unique. « Il n’y a que la France, l’Italie et la Commission qui veulent vraiment reprendre le fil de la négociation », dit-on à la Commission. Les autres veulent faire payer à Tsipras son coup de poker. Le ton a été donné dès dimanche soir par le gouvernement allemand : pour Sigmar Gabriel, le vice-chancelier social-démocrate, reprendre les négociations lui paraît « difficilement imaginable », Tsipras ayant « coupé les derniers ponts ». Le référendum « est un rejet du principe qui a guidé les aides aux pays européens en difficultés) selon lequel la solidarité et les efforts sont indissociables », a estimé Steffen Seibert, le porte-parole d’Angela Merkel. Les petits pays pauvres de la zone euro (les trois pays baltes, la Slovaquie, la Slovénie) ou ceux qui ont aussi dû redresser leurs comptes publics (Portugal, Irlande, Chypre) sont tout aussi intraitables. Les conservateurs européens, réunis au sein du PPE, proposent déjà la mise en place d’une « aide humanitaire » pour amortir le choc d’un Grexit.

Ces pays sont d’autant moins enclins à l’indulgence qu’ils ont peur de créer un précédent: dans le futur, chaque pays faisant faillite pourrait être tenté de faire appel à son peuple pour s’exonérer des règles communes ou pour obtenir un effacement total ou partiel de sa dette. Autant dire que la victoire du « non » a renforcé le camp des durs qui, non seulement ne croient plus un mot de ce que dit le gouvernement Syriza (gauche radicale), mais sont persuadés qu’un Grexit n’affectera que marginalement une zone euro qui s’est considérablement renforcée depuis 2010 et a montré qu’elle avait capable de régler les problèmes des autres pays en crise. Le calme des marchés depuis 10 jours semble leur donner raison.

Devant l’impossibilité de trouver le moindre terrain d’entente, Athènes pourrait accepter une séparation amiable afin de limiter les dégâts. Cette sortie serait présentée comme « temporaire », le temps pour le pays de se réformer, ce qui lui permettrait d’assurer son maintien dans l’Union (les aides régionales et la politique agricole commune pèsent 4 % du PIB grec), une sortie de l’euro allant de pair avec une sortie de l’Union. Surtout, la Grèce obtiendrait le soutien de la BCE, ce qui permettrait aux banques grecques de tenir jusqu’à la réintroduction de la drachme.

· L’accord

C’est le scénario de rêve auquel personne n’ose plus croire, après cinq mois de douches froides à répétition. Mais cette fois-ci Tsipras va pouvoir négocier fort du soutien de tout un peuple qui veut rester dans l’euro et de la majorité des partis représentés au Parlement qui lui ont donné mandat de négocier pour la Grèce. Ce qui était inacceptable avant le référendum pourrait devenir acceptable dans ces conditions, l’extrême gauche de Syriza devant reconnaître que la légitimité de son chef ne dépend plus d’eux… « On a peu de temps pour y arriver à cause de l’échéance du 20 juillet : à ce moment, il faudra que la Grèce ait reçu de l’argent pour rembourser la BCE, ce qui implique l’approbation préalable de plusieurs parlements ».

Si Tsipras a soumis à référendum la version de l’accord du 25 juin et non celle plus favorable du 26 juin, c’est peut-être pour se ménager une marge de manœuvre dans le but de parvenir à un accord rapide. De toute façon, en supposant que ses partenaires soient prêts à conclure, ils ne pourraient que lui concéder que quelques miettes supplémentaires dans le temps imparti.

En réalité, c’est sur la dette que Tsipras veut obtenir quelque chose de tangible : même si la les prêts accordés par Européens ne pèsent pas sur le budget grec, puisqu’un moratoire jusqu’en 2023 assorti d’une baisse des taux a été consenti fin 2012, c’est son remboursement futur qui explique l’exigence d’un surplus budgétaire primaire (avant charge de la dette) important dans les années à venir. Les Européens avaient déjà envisagé de faire un geste supplémentaire (notamment en allongeant les prêts de 30 à 50 ans) si l’accord avait été scellé le 27 juin. Mais, après le scrutin de dimanche, la donne s’est compliquée : toute concession apparaitra comme une prime donnée à ce coup de poker de Syriza. Le ministère allemand des Finances a déjà affirmé qu’un allègement de la dette grecque n’était « pas un sujet » pour clore le sujet…

· La sortie désordonnée

« Personne ne veut prendre la responsabilité politique de mettre la Grèce dehors », note-t-on à la Commission. « Si Tsipras n’arrive pas avec un plan convaincant, il est probable qu’on va simplement laisser les choses pourrir ». En clair, attendre l’étranglement du pays : même si la BCE maintient sa ligne de liquidités d’urgence (ELA) à son niveau actuel (plus 90 milliards) au mépris de ses règles internes (lire ci-contre), « il ne reste plus qu’entre 500 millions d’euros et un milliard d’euros dans les coffres grecs », souligne Wolfango Piccoli, économiste au Think tank Teneo intelligence. En clair, si Francfort n’augmente pas ce plafond, les banques ne pourront plus alimenter les DAB et le contrôle des capitaux sera renforcé. Selon une source du gouvernement grec, dès aujourd’hui, les retraits quotidiens devraient passer de 60 à 20 €… Les fonctionnaires et les retraités ne devraient pas être payés à la fin du mois. « On est en train de couper tous liens entre les succursales des banques grecques en Bulgarie et en Roumanie et leur maison mère », reconnaît-on à Bruxelles. La BCE maintiendra sans doute jusqu’au 20 juillet sa ligne ELA, mais pas après le non-remboursement des 3,5 milliards qu’Athènes lui doit. La faillite du système bancaire grec ne sera plus alors qu’une question de jours.

Le gouvernement n’aura alors d’autres choix que d’émettre une monnaie parallèle, les fameux IOU (I owe you), des reconnaissances de dette auprès de l’État. Mais cela ne pourra qu’être temporaire avant le retour pur et simple à la drachme. La Grèce ne serait pas pour autant débarrassée de sa dette qu’elle devra négocier avec ses créditeurs si elle ne veut pas que ceux-ci, pour se rembourser, saisissent tous ses biens à l’étranger (y compris avions et bateaux) et rendent impossible ses transactions internationales (un achat de pétrole nécessite un paiement qui pourra être saisi). Et cela est valable que le Grexit soit amiable ou pas : aucun pays ne peut s’exonérer de sa dette unilatéralement.

N.B.: article (version longue) paru dans Libération d’aujourd’hui

Categories: Union européenne

Burundi : haute tension à la veille de la présidentielle

Survie - Tue, 07/07/2015 - 09:54
Les élections législatives et communales organisées le 29 juin au Burundi et boycottées par l'opposition ont tourné à la farce. Malgré la présence de journalistes occidentaux et de rares analystes internationaux (l'Union africaine avait renoncé à déployer ses observateurs dans les bureaux de vote), des agents chargés du dépouillement n'ont pas hésité à truquer les feuilles d'émargement pour atteindre un score de 95 % de votants. Le porte­-parole de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a (...) - 248 juillet-août 2015 / , ,
Categories: Afrique

Dr Filippa Chatzistavrou analyses the referendum on RTBF, 06/07/2015

ELIAMEP - Tue, 07/07/2015 - 09:52

Research Fellow of  ELIAMEP Dr Filippa Chatzistavrou analysed the referendum on RTBF. The article was published on 7 July 2015 and is available here.

77/2015 : 7 July 2015 - Judgment of the General Court in case T-312/14

European Court of Justice (News) - Tue, 07/07/2015 - 09:51
Federcoopesca and Others v Commission
Agriculture and fisheries
Italian fishermen’s associations cannot challenge before the General Court an action plan providing for national measures in the field, inter alia, of swordfish fishery

Categories: European Union

77/2015 : 2015. július 7. - a Törvényszék T-312/14. sz. ügyben hozott ítélete

Federcoopesca és társai kontra Bizottság
Mezőgazdaság
Italian fishermen’s associations cannot challenge before the General Court an action plan providing for national measures in the field, inter alia, of swordfish fishery

[Revue de presse] Hollande et Tsakalotos, les nouveaux héros du feuilleton grec ?

Toute l'Europe - Tue, 07/07/2015 - 09:11
Le résultat du référendum grec n’a pas amélioré les relations entre l’Union européenne et la Grèce. Il les a bien au contraire tendues et a renfermé les créanciers européens dans une exaspération et un rejet total à l’égard du gouvernement hellène. Dans cette situation incertaine et préoccupante, la presse désigne deux personnalités providentielles : le président français François Hollande et le nouveau ministre des Finances grec Euclide Tsakalotos.
Categories: Union européenne

Austria hosts Military Working Dogs meeting

EDA News - Tue, 07/07/2015 - 08:44

Military working dogs (MWDs) are of great value in Counter-IED operations, and the pooling and sharing of this capability at the European level has long been a subject of discussion among C-IED experts. Late last month, the European Defence Agency organised the first Ad Hoc Working Group on MWDs at the Austrian Military Working Dogs School facilities of Kaisersteinbruch, in Austria.


Twenty-two participants from Austrian, Germany, Hungary, Italy, the Netherlands and Sweden gathered for three days  to discuss national capabilities and their respective level of ambition. The C-IED Centre of Excellence and representatives from academia also took part in the event.

Several training opportunities were also staged on the margins of the meeting. Four MWD teams (each comprising a dog and its handler) from Hungary and the Netherlands attended the event, as well as teams from host nation Austria. Capabilities of Labrador dogs were also demonstrated, while a full day was dedicated to training at the Austrian MWD school. Attendees took the opportunity to train teams with specific innovative explosive conditioning materials in a pure multi-national environment.

The Working Group also had the opportunity to receive lectures on innovative solutions for MWDs preparation as well as on previous operational deployment experiences and lessons learned. Explosive Ordnance Disposal (EOD) experts from the Austrian Armed Forces provided support by preparing specific scenarios for military search performance by the teams.

Big interest was showed by all participants and planning for the next Ad Hoc Working group meeting is currently on-going. It is envisaged that MWDs teams will participate in further multi-national C-IED related exercises in 2016. Thus, such a capability will be fully included within the planning process and subsequent execution of C-IED related tasks at the mentioned events.


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Categories: Defence`s Feeds

«Esta es una batalla entre la democracia griega y otras dieciocho democracias»

Real Instituto Elcano - Tue, 07/07/2015 - 04:36
Entrevista - 7/7/2015
La Voz de Galicia
Entrevista de María Cedrón a Miguel Otero Iglesias en La Voz de Galicia sobre el futuro de Grecia tras resultado del referendum del pasado 5 de julio.

Poder y capacidad de influencia de los Estados miembros en el Consejo de la UE

Real Instituto Elcano - Tue, 07/07/2015 - 03:46
DT 11/2015 - 7/7/2015
Javier Arregui
El documento aporta un marco analítico sobre el concepto de poder, influencia y capacidades dentro del contexto de la acción política que llevan a cabo los Estados miembros (EM) en el proceso político de la Unión Europea (UE).

Y ahora, ¿‘Grexit’?

Real Instituto Elcano - Tue, 07/07/2015 - 03:41
Opinión - 7/7/2015
Federico Steinberg
El escenario que se abre en Grecia tras la victoria del ‘no’ en el referéndum griego es enormemente incierto. Lo único que se puede afirmar es que Grexit es más probable que nunca, aunque aún es evitable.

Study - China’s Foreign Policy and External Relations - PE 549.057 - Committee on Foreign Affairs - Committee on International Trade - Subcommittee on Security and Defence

This study provides an overview of China’s current approach to foreign policy and external relations. It focuses more particularly on the role and actions of China in global governance, its territorial claims and relations with countries in Asia, and its emergence as an important actor in Central and Eastern Europe as well as in the EU’s Eastern Neighbourhood. It assesses the implications for the EU and makes recommendations on how the EU should deepen its strategic partnership with China. The study argues that China has not made a unilateral and exclusive turn towards assertiveness in its foreign policy. China’s foreign policy assertiveness represents a policy choice that should be understood in the broader context of its external relations, which is one of uncertainty. Both the impact of China’s emergence in international affairs and the use China intends to make of its power and influence remain uncertain. This uncertainty is explained by the interdependence between a number of international and domestic factors as well as by the absence of a grand strategy. The uncertainty in China’s foreign policy opens avenues for the EU to influence China and further deepen the scope of the EU-China Strategic Partnership.
Source : © European Union, 2015 - EP
Categories: European Union

Study - China’s Foreign Policy and External Relations - PE 549.057 - Subcommittee on Security and Defence - Committee on International Trade - Committee on Foreign Affairs

This study provides an overview of China’s current approach to foreign policy and external relations. It focuses more particularly on the role and actions of China in global governance, its territorial claims and relations with countries in Asia, and its emergence as an important actor in Central and Eastern Europe as well as in the EU’s Eastern Neighbourhood. It assesses the implications for the EU and makes recommendations on how the EU should deepen its strategic partnership with China. The study argues that China has not made a unilateral and exclusive turn towards assertiveness in its foreign policy. China’s foreign policy assertiveness represents a policy choice that should be understood in the broader context of its external relations, which is one of uncertainty. Both the impact of China’s emergence in international affairs and the use China intends to make of its power and influence remain uncertain. This uncertainty is explained by the interdependence between a number of international and domestic factors as well as by the absence of a grand strategy. The uncertainty in China’s foreign policy opens avenues for the EU to influence China and further deepen the scope of the EU-China Strategic Partnership.
Source : © European Union, 2015 - EP

Draft report - Framework Agreement on Comprehensive Partnership and Cooperation between the EU and its Member States, of the one part, and the Socialist Republic of Viet Nam, of the other part - PE 560.909v01-00 - Committee on Foreign Affairs

DRAFT REPORT containing a motion for a non-legislative resolution on the draft Council decision on the conclusion of the Framework Agreement on Comprehensive Partnership and Cooperation between the European Union and its Member States, of the one part, and the Socialist Republic of Viet Nam, of the other part
Committee on Foreign Affairs
Barbara Lochbihler

Source : © European Union, 2015 - EP
Categories: European Union

EUROJUST

Council lTV - Mon, 06/07/2015 - 22:16
http://tvnewsroom.consilium.europa.eu/uploads/council-images/thumbs/uploads/council-images/remote/http_c96321.r21.cf3.rackcdn.com/15372_169_full_129_97shar_c1.jpg

Eurojust is a judicial cooperation body created to help provide safety within an area of freedom, security and justice set up in 2002 to improve the fight against serious crime by facilitating the optimal co-ordination of action for investigations and prosecutions.

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Categories: European Union

L’Europe rénegocie après le séisme populaire grec

Toute l'Europe - Mon, 06/07/2015 - 20:19
Au lendemain de l’écrasante victoire du “non” lors du référendum organisé par le gouvernement d’Athènes, l’Europe se divise sur la voie à suivre pour trouver une solution à la crise grecque. Alors que le ministre de l’Economie allemand, le social-démocrate Sigmar Gabriel, accuse la Grèce d’avoir "coupé les ponts" avec Bruxelles, les négociations sont censées reprendre mardi dans un climat de méfiance réciproque.
Categories: Union européenne

Gambling business in Russia: Hopeless ruins

Pravda.ru / Russia - Mon, 06/07/2015 - 19:06
Most Russians have only negative associations when they think of gambling business. The dynamically developing industry has not taken roots in Russia, even though it was bringing very good taxes to regional budgets and state treasury. In 2009, all casinos in Russia were closed. More than 400,000 people - most of them young people - lost their jobs
Categories: Russia & CIS

Prolongation du patrouilleur l’Adroit

MARTOLOD (Blog d'information marine) - Mon, 06/07/2015 - 17:26
Le patrouilleur hauturier l’Adroit va poursuivre ses opérations au profit de la flotte française jusqu’à l’été 2016.

Normalement, le patrouilleur hauturier L’Adroit aurait dû être rendu au groupe industriel français DCNS, au terme d’un accord de trois ans passé avec la Marine nationale. Cet accord permettait à la marine française de préparer le projet de bâtiment de surveillance et d’intervention maritime BATSIMAR. L’industriel et le ministère de la Défense ont négocié un nouveau contrat de mise à disposition qui porte jusqu’à l’été 2016.

Après quatre mois d’un déploiement qui l’aura conduit du Canal de Suez au détroit de Gibraltar, en passant par le Cap de Bonne Espérance, le patrouilleur hauturier L’Adroit a accosté le vendredi 3 juillet 2015 au matin à Toulon.
Durant ce déploiement, le patrouilleur a participé à l’opération européenne de lutte contre la piraterie ATALANTE, en conduisant plusieurs opérations de renseignement au large des côtes somaliennes. Le 5 avril 2015, alors que la situation se dégrade sérieusement aux Yémen, le patrouilleur contribue, avec la frégate de type La Fayette, (FLF) Aconit à l’évacuation de ressortissants français depuis le port d’Aden. Ensuite, il participera à la mise en place d’une route d’évacuation entre les ports d’Al-Mokha (Yemen) et de Djibouti en escortant les boutres dans la zone sensible du détroit de Bab-al-Mandeb. À partir du 28 avril 2015, il entame deux semaines de mission de surveillance maritime, de contrôle de pêche illégale et de veille contre l’immigration clandestine le long de la Zone Économique Exclusive (ZEE) française du canal du Mozambique. À cette occasion, l’Adroit participera à plusieurs exercices avec les marines étrangères, notamment en Afrique Centrale et en Afrique de l’Ouest.
Arrivé à Mayotte pour les festivités de Camerone, le patrouilleur quittera Mayotte le samedi 2 mai, pour porter assistance à Serge Girard en panne de dessalinisateur. Serge Girard l’ultrafondeur français, était parti de la Réunion en mars pour deux ans de traversée des espaces maritimes et terrestres. Le 10 mai 2015, victime dans le canal du Mozambique de courants et de vents contraires dans une mer déchaînée et étant dans l’impossibilité de rejoindre la côte africaine, Serge Girard sera secouru par un cargo norvégien.
Au total, ces derniers mois, le patrouilleur Adroit aura parcouru plus de 17 000 nautiques et fait escale dans treize ports différents.

Categories: Défense

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