La première édition de la Ligue Nationale Scolaire a été clôturée, vendredi 12 septembre 2025 au stade omnisports de Goho à Abomey. Le Ministre des Sports, Benoît Dato a procédé à la remise des trophées aux jeunes athlètes scolaires.
1.488 jeunes athlètes ont pris part à la première édition de la Ligue Nationale Scolaire. Pendant 8 jours, ils ont fait vibrer le stade Omnisports de Goho. A l'issue de cette première édition, des jeunes athlètes ont été récompensés par des trophées et médailles dans chaque catégorie. Les meilleurs athlètes ont reçu du gouvernement béninois des bourses d'études. Un montant total de 25 millions de FCFA a été alloué, réparti par Athlètes toutes disciplines confondues et par catégories soit Médaille d'Or : 100 000 FCFA ; Médaille d'Argent : 70 000 FCFA et Médaille de Bronze : 50 000 FCFA.
Le Ministre des Sports, Benoît Dato a salué la bravoure, l'excellence et le dépassement de soi dont ont fait preuve ces jeunes athlètes. Il s'est réjoui de cette initiative qui permet de développer le sport chez les jeunes. La Ligue Nationale Scolaire est une initiative permettant de soutenir les acquis du programme des classes sportives.
Amadou Maazatou (Stag)
Tableau des médailles :
Football :
– Garçons U16
– Équipe championne : ATACORA
– Vice-championne : MONO
– Médaillée de bronze : DONGA
– Équipe Fair-play : ALIBORI
– Meilleur joueur : Idrissou ISSOUFOU (ATACORA)
– Meilleur gardien : Mazouk Touré ISSA (DONGA)
– Meilleur buteur : Soumanou TOUKOUROU (6 buts/DONGA)
– Filles U16
– Équipe championne : LITTORAL
– Vice-championne : ATACORA
– Médaillée de bronze : COLLINES
– Équipe fair-play : ZOU
– Meilleure joueuse : Miracle AGOLI-GAN (OUÉMÉ)
– Meilleure gardienne : Grâce K. GBOLOU (LITTORAL)
– Meilleure buteuse : Diana DOGBE (4 buts/ATLANTIQUE)
– Basketball 3x3 :
Garçons U16
– Équipe championne : LITTORAL
– Vice-championne : BORGOU
– Médaillée de bronze : ALIBORI
Filles U16 :
– Équipe championne : BORGOU
– Vice-championne : LITTORAL
– Médaillée de bronze : ATLANTIQUE
Basketball 5x5 :
– Garçons U16
– Équipe championne : COLLINES
– Vice-championne : MONO
– Médaillée de bronze : LITTORAL
– Équipe Fair-play : BORGOU
– Meilleur scoreur : FAIZOUN Offène, Collines (94 points)
– MVP : LAWSON Georges (Mono)
Filles U16 :
– Équipe championne : COLLINES
– Vice-championne : OUEME
– Médaillée de bronze : LITTORAL
– Équipe fair-play : PLATEAU
– Meilleure scoreuse : OGOUNIDE Barbelle, Collines (85 points)
– MVP : AYEDOU Mamoudath (Ouémé)
Volley-ball :
– Filles U16
– Équipe championne : BORGOU
– Vice-championne : COUFFO
– Médaillée de bronze : OUÉMÉ
– Équipe fair-play : ATLANTIQUE
– Meilleure joueuse : BERI Kamida (Borgou)
– Meilleure attaquante : KODA Isbiath (Borgou)
– Meilleure serveuse : EDEH Princesse Dobone (Mono)
Garçons U16 :
– Équipe championne : COLLINES
– Vice-championne : BORGOU
– Médaillée de bronze : ZOU
– Équipe Fair-play : COUFFO
– Meilleur joueur : DOCKO Hosni (Borgou)
– Meilleur attaquant : AVIMADJENON Euloge (Zou)
– Meilleur serveur : ATEDE Elvis (Atlantique)
Handball :
Filles U16
– Équipe championne : OUÉMÉ
– Vice-championne : ATACORA
– Médaillée de bronze : DONGA
– Équipe Fair-play : MONO
– Meilleure joueuse : Yasmine SIBIRIM (DONGA)
– Meilleure buteuse : Murielle M'PO (ATACORA) avec 42 buts
– Meilleure gardienne : Fatima DIARRA (OUÉMÉ)
Garçons U16 :
– Équipe championne : BORGOU
– Vice-championne : DONGA
– Médaillée de bronze : ZOU
– Équipe Fair-play : ATACOR
– Meilleur joueur : Rihad ALIDOU (BORGOU)
– Meilleur buteur : Karim ISSIFOU (DONGA) avec 45 buts
– Meilleur gardien : Thomas KOUAGOU (PLATEAU)
Athlétisme :
Podium au Saut en Longueur
Garçons :
– 1er : KUASSI Espoir (Mono) 6m20
– 2e : CLOWA Miracle (Zou) 6m11
– 3e : AHOULETE Benjamin (Couffo) 6m05
Filles :
– 1ère : KOUMONDJI Roberte (Mono) 4m88
– 2e : DEDO Merveille (Zou) 4m82
– 3e : AROUGOU Faouziath (Donga) 4m79
– Podium au 100 M
Garçons :
– 1er : AKPOVI Moïse (Borgou) 11''5
– 2e : TOSSAVI Horace (Littoral) 11''7
– 3e : ZAKARI Karimou (Borgou) 12''0
Filles :
– 1ère : OGOUBI Loudies (Borgou) 12''4
– 2e : AGBADO Ruth (Zou) 12''5
– 3e : AJAVON Esther (Littoral) 12''8
– Podium au 1500m
Garçons :
– 1er : AROUNA Tawalou (Donga) 4'25''7
– 2e : SINAWONNON Sarré (Alibori) 4'26''3
– 3e : DEGBE Casmi (Couffo) 4'27''6
Filles :
– 1ère : KOUAGOU Solange (Atacora) 4'47''9
– 2e : METOZOUN Aubierge (Atlantique) 4'51''6
– 3e : KOUECHI Bosse (Couffo) 4'54''7
Félicitations aux lauréats et très bonne reprise des études, avec les vœux de succès et de réalisations à nos jeunes sportifs.
Cotonou accueille une session de formation des journalistes des États membres de l'UEMOA sur les politiques, la gouvernance, les indicateurs économiques et les chantiers de l'Union. L'ouverture de cette session a eu lieu ce lundi 15 septembre 2025, à l'hôtel Azalai de Cotonou en présence du coordonnateur de la plateforme des médias de l'UEMOA, Léonard Dossou et du Représentant de la Commission de l'UEMOA au Bénin, Yaovi Batchassi.
Renforcer les capacités des journalistes des États membres de l'UEMOA sur les politiques, la gouvernance, les indicateurs économiques. C'est l'objectif de la session de formation organisée par la Commission de l'UEMOA dans le cadre du partenariat avec la Plateforme des Médias de l'UEMOA. Procédant à l'ouverture de la session, le Représentant Résident de la Commission de l'UEMOA au Bénin, Yaovi Batchassi a salué l'excellent partenariat entre la Plateforme des Médias de l'UEMOA et la Commission de l'UEMOA depuis 2021. Cette session, informe-t-il, permet entre autres de rappeler les missions de l'UEMOA. Il s'agit également de présenter aux journalistes la Vision Prospective 2040 de l'UEMOA et le Plan Stratégique 2025-2030 de la Commission « IMPACT 2030 » et d'aborder les problématiques liées à la gouvernance économique, les indicateurs et les politiques économiques. « La vulgarisation de ces deux documents se poursuit et nous saisissons l'occasion de la présente session pour partager avec l'ensemble des représentants des médias ici présents les grands chantiers qui seront conduits en vue de la transformation structurelle des économies de notre espace communautaire », a déclaré Yaovi Batchassi.
Dans son discours, le coordonnateur de la plateforme des médias de l'UEMOA, Léonard Dossou a salué l'engagement de la Commission à impliquer les médias dans le processus d'intégration, tout en insistant sur la nécessité d'un renforcement des compétences des journalistes économiques. « Nous devons être mieux préparés pour décrypter les politiques communautaires, éclairer l'opinion publique et accompagner l'intégration régionale », a-t-il déclaré.
Léonard Dossou est revenu sur le premier colloque sous-régional tenu en juin dernier à Abidjan. Cette rencontre, axée sur le journalisme économique dans l'espace UEMOA a abouti à une feuille de route ambitieuse et structurée en cinq axes prioritaires (formation continue des journalistes ; diagnostic approfondi du secteur ; encadrement éthique et déontologique ; mise en place de modèles économiques durables pour la presse économique ; et une coopération renforcée entre les institutions communautaires et les médias). Il a plaidé pour une mise en œuvre rapide de ces recommandations, appelant notamment à intégrer dans les programmes de formation des modules sur la macroéconomie, l'analyse budgétaire, l'intelligence artificielle, le datajournalisme et le fact-checking. « De même, il importe de lancer sans délai l'étude régionale sur la presse économique dans l'UEMOA », a ajouté le coordonnateur de la plateforme des médias de l'UEMOA.
Le forum west Africa Eco attendu en 2026
Léonard Dossou a saisi l'occasion pour solliciter l'accompagnement de la Commission et des partenaires à l'organisation du Forum international de la presse économique de l'Afrique de l'Ouest (west Africa Eco Forum). Porté par la Plateforme Médias UEMOA et coorganisé avec la Commission de l'Union, ce forum se tiendra en 2026 autour du thème : « Innover pour l'avenir économique de l'Afrique de l'Ouest ». « Le west africa Eco Forum (FIPE-UEMOA) sera une plateforme stratégique pour renforcer la capacité analytique et la qualité de la presse économique ; stimuler les investissements publics et privés par une meilleure information des investisseurs et valoriser les réussites locales et déconstruire les stéréotypes négatifs sur l'Afrique de l'Ouest », a soutenu le coordonnateur de la plateforme des médias de l'UEMOA.
La session de formation des journalistes des Etats-membres de l'UEMOA est animée par le Professeur Albert Honlonkou, Agrégé des Sciences Economiques. Elle prend fin ce vendredi 19 septembre 2025.
Akpédjé Ayosso
En prélude à la session de renforcement des capacités organisée à leur intention à Cotonou, les journalistes des États membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se sont retrouvés ce dimanche 14 septembre 2025 au siège du quotidien L'Économiste du Bénin. Cette rencontre informelle est une initiative du coordonnateur de la Plateforme des médias de l'UEMOA.
Ambiamce détendue et fraternelleDans une ambiance conviviale et sans protocole, les journalistes venus des huit pays membres de l'Union ont partagé un cocktail au siège du journal béninois. L'objectif : souhaiter la bienvenue aux confrères et créer un climat d'échange avant le démarrage officiel du séminaire.
Initiée par Loénard Dossou, coordonnateur de la Plateforme des médias de l'UEMOA, cette soirée sans protocole a permis aux professionnels de la presse économique de partager un moment de convivialité autour d'un cocktail. « Il n'y a ni discours ni cérémonie officielle. L'idée, c'est simplement de se retrouver et d'échanger avant le séminaire », a-t-il confié.
La rencontre a été rehaussée par la présence d'Arzouma Yendu-Bé BABAKAN, Directeur de la Communication de la Commission de l'UEMOA, qui a salué l'initiative et soutenu le format décontracté voulu par les organisateurs.
Les journalistes savourentCe moment d'échange a permis aux journalistes de renforcer les liens entre confrères et de poser les bases d'une collaboration plus étroite au sein de l'espace UEMOA. La session de formation, qui s'est ouverte ce lundi 15 septembre à l'hôtel Azalaï de Cotonou, porte sur les politiques économiques, la gouvernance, les indicateurs de performance et les grands chantiers de l'Union.
A Sodohomè, une localité de la commune de Bohicon, deux jeunes adolescents ont perdu la vie lors d'une opération de gonflage de pneu d'un camion Titan dans la soirée de ce dimanche 14 septembre 2025.
Tragédie à Bohicon ce dimanche 14 septembre 2025. Deux jeunes adolescents ont perdu la vie lors d'une opération de gonflage de pneu. Les victimes, selon des sources concordantes, ont été sollicitées par le conducteur du véhicule pour l'aider à amener le pneu défectueux dans un atelier de vulcanisation. Au moment de l'opération de gonflage, le pneu éclate et projette violemment les deux adolescents qui décèdent sur place.
Le patron de l'atelier, présent au moment du drame, s'en est sorti indemne. La police aussitôt alertée, s'est dépêchée sur les lieux. Une enquête est ouverte à l'effet de situer les responsabilités.
F. A. A.
Ce dimanche 14 septembre 2025, trois corps sans vie des individus appartenant à des groupes armés ont été découverts dans les localités de Nassiconzi et de Dangazzi, dans la commune de Kalalé. Ces découvertes ont été faites après l'opération de poursuite engagée par les Forces de défense et de sécurité (FDS), après l'attaque du commissariat mercredi 10 septembre dernier.
Les Forces de défense et de sécurité plus déterminés à contrer la menace terroriste au Bénin. L'opération de poursuite engagée après l'attaque du commissariat de Kalalé mercredi 10 septembre 2025, a permis de neutraliser plusieurs assaillants. Des corps sans vie ont été découverts ce dimanche 14 septembre à Nassiconzi et à Dangazzi. Il s'agit selon des sources dignes de foi, des corps de terroristes qui avaient attaqué le commissariat de la localité.
Au cours de cette attaque, l'armée est intervenue avec des hélicoptères et des troupes au sol.
Plusieurs civils dont des membres du personnel soignant de l'hôpital de Kalalé ont été enlevés. Certains, apprend-on, ont été retrouvés. D'autres par contre, sont sans nouvelles. Mais les recherches sont en cours.
L'opération de poursuite engagée par les Forces de sécurité se poursuit.
F. A. A.
Contrairement à ce que pensent certains acteurs, le Bénin selon Blaise Ahouantchédé, expert financier international n'est pas un pays très endetté. Il a exposé ses analyses sur la dette publique du Bénin lors de l'émission Entretien du dimanche de Eden TV, ce 14 septembre 2025.
Sur la problématique de la dette du Bénin, Blaise Ahouantchédé, expert financier international pense qu'il faut relativiser les choses. Le Bénin d'après lui, n'est pas un pays isolé. Il fonctionne dans un environnement intégré et lié à son appartenance à l'Union économique et monétaire Ouest africaine (l'UEMOA), la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), et les relations avec ses partenaires techniques et financiers (PTF), qui veillent à accompagner la politique d'investissement. La dette insiste-t-il, est une question relative. Et au regard des chiffres du Bénin, l'on ne peut affirmer que le pays est très endetté. Le niveau de la dette du Bénin, en deçà de la norme communautaire selon l'expert, n'a pas dépassé les 53%, 54%, alors qu'il y a des pays qui ont déjà atteint le seuil de 100% voire 120% par rapport au PIB.
Pour Blaise Ahouantchédé, ce qui devrait intéresser, c'est l'usage qui est fait de la dette. Et dans ce sens, le Bénin s'est-il réjoui, dispose des instruments de contrôle et des institutions de contrôle de l'action publique. « Il suffit de s'assurer que l'argent qu'on emprunte, on va le rembourser. Ce n'est jamais un problème de s'endetter. Le plus important c'est de savoir si on a une bonne signature, si on peut toujours continuer à s'endetter de manière indéfinie, et pendant plusieurs générations. Et pour ça, il faut maintenir un niveau de gestion en respectant toute l'orthodoxie financière de la chose publique comme c'est actuellement le cas au Bénin », a laissé entendre l'ex directeur général de GIM-UEMOA.
F. A. A.
La Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin (CCI Bénin) a organisé, vendredi 12 septembre 2025, en partenariat avec l'Agence régionale pour l'agriculture et l'alimentation (institution spécialisée de la CEDEAO), un atelier de sensibilisation des acteurs du commerce transfrontalier sur le certificat phytosanitaire harmonisé et autres dispositions communautaires facilitant le commerce intra-régional des produits agro-sylvo-pastoraux. Cet atelier s'inscrit dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l'Ouest (PRSA/FSRP), soutenu par la Banque Mondiale.
Sensibiliser les acteurs du commerce transfrontalier sur le certificat phytosanitaire harmonisé afin de réduire, voire éliminer les obstacles/tracasseries aux échanges de produits agropastoraux. C'est l'objectif de cet atelier de sensibilisation ayant réuni les autorités, représentants d'association et parties prenantes au commerce transfrontalier. Dans son mot d'ouverture, Razack Yessoufou, représentant de la CCI Bénin et coordonnateur du Projet facilitation du commerce transfrontalier a salué les efforts réalisés par la CEDEAO pour optimiser le commerce en Afrique de l'Ouest et réduire les obstacles qui limitent les échanges intra-communautaires. « La CCI Bénin ne ménagerait aucun effort pour accompagner cette dynamique. Que ce soit au Bénin ou un peu partout dans la CEDEAO, c'est le secteur privé qui est au cœur de l'activité économique. C'est le secteur privé qui crée la richesse », a déclaré Razack Yessoufou.
Le certificat phytosanitaire fait référence à l'état phytosanitaire de végétaux ou produits végétaux destinés à l'exportation ou à la réexportation. Il engage les Etats de reconnaître le droit de protéger la vie humaine, animale, végétale ou la santé, tout en évitant les barrières techniques non-nécessaires au commerce. « Un produit inspecté au Bénin selon les règles de l'art et qui est sanctionné par la délivrance d'un certificat ne devrait pas être sujet à contradiction dans un autre pays, tout simplement parce qu'on se sera accordé sur la procédure de faire et sur le document à fournir. C'est cet exercice qui a été fait ces deux à trois dernières années et a abouti à l'adoption du certificat phytosanitaire harmonisé », a expliqué Justin Bayili, consultant à la commission de la CEDEAO.
L'atelier de sensibilisation s'inscrit dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l'Ouest (PRSA/FSRP), soutenu par la Banque Mondiale. La 3e composante de ce programme est axée sur l'harmonisation des politiques commerciales régionales agricoles et les questions critiques de résilience du système alimentaire. « Par rapport à l'harmonisation des politiques commerciales, il y a le guide sanitaire d'inspection et le certificat phytosanitaire harmonisé. Il y a six pays qui ont déjà bénéficié de cet appui en termes de formation sur le guide phytosanitaire harmonisé et de sensibilisation des acteurs sur le certificat phytosanitaire. Le Bénin est le 7e pays », a affirmé Daouda Coulibaly, Adjoint au coordonnateur du FSRP.
Vue partielle des participantsLe secrétaire général de la section béninoise de l'Association Ouest-Africaine du Commerce Transfrontalier des Produits Agro-Sylvo-Pastoraux et Halieutiques (AOCTAH), Moussilou Yessoufou a souligné les défis réels auxquels font face les transporteurs et commerçants au quotidien. Il cite entre autres les prélèvements illicites, les contrôles répétés le long des corridors, les pertes de temps sur les corridors et au niveau de la traversée des frontières. L'harmonisation du certificat phytosanitaire est une avancée majeure dans l'espace CEDEAO. « C'est un instrument qui vient renforcer ce que nous avons mis en place. Un document qui est émis par un pays doit normalement être reconnu par l'autre pays », a soutenu Moussilou Yessoufou. Selon lui, il ne devrait pas avoir un double contrôle des produits agro-Sylvo-Pastoraux et halieutiques. « Ce sont des produits périssables et on devrait travailler à faire que la célérité existe dans l'acheminement de ces produits. C'est à ça que nous nous travaillons », a ajouté Moussilou Yessoufou.
La séance a permis d'échanger sur l'ampleur des obstacles et tracasseries aux échanges transfrontaliers et sur le mécanisme de reconnaissance mutuelle et utilisation correcte du certificat phytosanitaire harmonisé. À l'issue de cet atelier, des recommandations et mesures pertinentes de lutte contre les obstacles techniques au commerce ont été formulées. Avec la mise en œuvre effective du certificat phytosanitaire harmonisé, la CEDEAO espère lever un verrou majeur à la libre circulation des produits agropastoraux et renforcer l'intégration économique sous-régionale.
Akpédjé Ayosso