Le vendredi 30 juin 2023 a eu lieu à Ouagadougou, un panel sur le thème : « Mariage (s) en contexte burkinabè : défis et perspectives ». Une initiative du Pôle d'excellence africain /Africa Multiple ou Africa clusters Centres (ACC) de l'université Joseph Ki-Zerbo, un des cinq pôles mis en place en partenariat avec l'université de Bayreuth en Allemagne.
Ce panel a permis d'aborder la question du mariage sous les prismes coutumier, chrétien, notamment protestant, musulman sans oublier civil. Et s'il y a bien un point commun à ces mariages, c'est le consentement demandé aux futurs époux.
Le premier intervenant, Ali Komi, administrateur des affaires sociales a abordé la conception coutumière du mariage. Il a révélé qu'il existe plusieurs sortes de mariage coutumier au nombre desquels le mariage par don, le rapt, le mariage par lévirat et par sororat.
Et une des conditions à remplir pour le mariage coutumier, c'est l'accord des deux familles. Il y a aussi des étapes comme la présentation à la famille de la future mariée, ainsi que la cérémonie de dot. Pour M. Komi, au-delà des deux époux, le mariage coutumier est aussi une affaire de familles d'où le rôle important qu'elles jouent dans la célébration de ce mariage.
Le pasteur Abel Sanou lui a abordé la conception chrétienne du mariage et des étapes à respecter. Il a rappelé que le mariage est une institution divine et une étape importante de la vie de l'être humain, c'est pourquoi avant de s'engager dans le mariage, il conseille aux futurs époux de prier pour demander la volonté de Dieu. C'est aussi l'un des conseils de l'imam Ismaël Tiendrébéogo qui demande aux musulmans de faire la prière de consultation avant de s'engager dans tout projet de mariage.
L'imam et le pasteur suggèrent également de s'observer mutuellement avant de s'engager définitivement dans un mariage qui est supposé être pour toute la vie et dont il n'est pas possible de divorcer chez les chrétiens comme le souligne le pasteur Sanou.
Les deux religieux se rejoignent sur le fait qu'avant de célébrer le mariage que ce soit au temple ou à la mosquée, il est nécessaire de passer par l'étape de la dot, donc du mariage coutumier. Et l'imam Tiendrébéogo de souligner que l'un des critères les plus importants pour choisir son conjoint est la religiosité de ce dernier et pas que sa beauté ou encore sa richesse ou sa noblesse.
Germaine Sebego/Linda, administratrice civile, a, elle abordé la question du mariage légal. Elle a rappelé qu'il est régi par le code des personnes et de la famille. Elle est revenue sur l'âge légal du mariage qui est de 20 ans pour l'homme et de 17 ans pour la femme, ainsi que sur les régimes matrimoniaux et ce qu'ils impliquent. Et si la communauté ou la séparation de biens est laissé à l'initiative des époux avec chacun ses avantages et ses inconvénients, l'imam Tiendrébéogo rappelle qu'en islam, la communauté de biens n'est pas permise parce que les biens de la femme lui appartiennent. Des époux musulmans qui veulent s'unir devant la loi, doivent donc automatiquement choisir la séparation des biens, ce qui n'est pas forcément le cas chez les chrétiens.
Tout en déplorant la perception sociale du mariage légal, que certains considèrent comme facultatif ou étant l'apanage des fonctionnaires, des "bourgeois", Mme rappelle qu'il a plusieurs avantages. Au nombre desquels, des avantages fiscaux, une meilleure protection du conjoint survivant, une filiation protégée, le droit à la pension de réversion et en cas de divorce, personne n'est lésée. Elle plaide pour que le code des personnes et de la famille soit vulgarisé. Elle demande aussi que les leaders musulmans organisent des mariages collectifs comme c'est le cas dans les églises afin de permettre à un grand nombre de couples musulmans d'être aussi mariés selon la loi.
À en croire Dr Fernand Bationo, du département de sociologie de l'université Joseph Ki-Zerbo et membre du pôle d'excellence Africamultiple, le choix du thème : "mariage en contexte burkinabè : défis et perspectives" s'explique par le fait que mariage reste un élément important de la vie de l'être humain et qu'il soit coutumier, chrétien, musulman ou légal, on constate des changements sociaux au fil des années. « Il y a des changements sociaux, mais il y a une base commune à tous ces mariages », a-t-il laissé entendre. Il était donc nécessaire de revenir sur ces différentes conceptions du mariage.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
Les membres de la Ligue islamique du Faso (LIFA) étaient réunis, ce dimanche 2 juillet 2023 à Bobo-Dioulasso, pour non seulement souhaiter la bonne fête de Tabaski à toute la communauté, mais aussi pour parler de la situation nationale du pays. Elle a saisi cette occasion pour dénoncer le fait qu'un Suédois ait brulé quelques pages d'un exemplaire du « Saint Coran » devant la plus grande mosquée de Stockholm, lors d'une manifestation le 28 juin dernier.
Le mercredi 28 juin 2023, jour de la fête de la Tabaski, on a appris, par voie des médias, qu'un homme a brulé quelques pages d'un exemplaire du Saint Coran devant la plus grande mosquée de Stockholm lors d'un rassemblement. « Un homme a déchiré et brûlé un exemplaire du Coran devant la grande mosquée de Stockholm mercredi à l'occasion d'une manifestation autorisée par la police. (…) La police a ensuite inculpé l'homme, un Irakien ayant fui son pays pour la Suède, pour agitation contre un groupe ethnique ou national », rapporte les confrères du média Le Monde.
Cet incident, qui a coïncidé avec le début de la fête musulmane de l'Aïd-El-Kebir et la fin du grand pèlerinage annuel à la Mecque en Arabie saoudite, a provoqué des réactions de colère dans le monde musulman. En effet, l'Organisation de coopération islamique (OCI), basée en Arabie Saoudite a exhorté les Etats membres à « prendre des mesures collectives pour empêcher que des profanations d'exemplaires du Coran ne se reproduisent ». A l'instar des leaders religieux de nombreux pays, ceux de la région des Hauts-Bassins au Burkina Faso ont exprimé leur mécontentement face à cet acte qu'ils ont qualifié « d'acte odieux ».
Réunis au sein de la LIFA, ils estiment que cet acte est inacceptable et dénoncent ainsi une incitation à la haine. Selon le président de la communauté musulmane des Hauts-Bassins, Mahama Sanogo, cet acte ne favorise pas les efforts visant à répandre les valeurs de tolérance. « La Suède est un pays civilisé et elle ne devrait pas accepter ce genre d'acte. Nous condamnons cet acte odieux qui ne favorise pas cette tolérance prônée sur le plan mondial. Ce sont ces genres d'actes qui nourrissent le terrorisme parce qu'il y a des musulmans qui ne peuvent pas supporter ce genre de choses. Ce qui peut les amener à poser des actes qui seront qualifiés d'actes terroristes », a laissé entendre Mahama Sanogo.
Il invite le gouvernement de la Suède à prendre des mesures pour éviter de nouveaux incidents qui vont « choquer des milliards de personnes dans le monde ».
Romuald Dofini
Lefaso.net
Francis Wodié a tiré sa révérence ce lundi 3 juillet 2023, apprend t-on de nos confrères de l'Agence Ivoirienne de Presse (AIP). Ancien président du Conseil constitutionnel ivoirien (2011- 2015), l'homme est décédé à l'âge de 87 ans.
Ce Pr agrégé de droit était un acteur politique, fondateur du Parti politique ivoirien des travailleurs (PIT) . Il a été ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique sous la gouvernance de Henri Konan Bédié.
En 2016, il s'était rendu au Burkina Faso pour participer au colloque international de Ouagadougou sur les alternances politiques en Afrique.
Il s'était alors confié sur la situation politique ( insurrection populaire) du pays des Hommes intègres. « j'ai suivi l'évolution de la situation au Burkina Faso et je me félicite des résultats obtenus qui montrent la volonté du peuple burkinabè de réaliser les changements nécessaires à l'amélioration du bien-être et à la bonne gestion du bien commun qu'est le pouvoir.
Mais, vous l'avez constaté, ces problèmes sont quasiment éternels. Au plan théorique, on se pose nombre de questions. Comment concrètement obtenir que les changements se réalisent une fois qu'on a pris des décisions, qu'on a rédigé des textes, comment les appliquer effectivement pour que ce que l'on espère voir s'améliorer au sein du pays puisse être effectivement obtenu.
Il faut poursuivre la réflexion, il faut que le peuple soit en éveil également et que les gouvernants et gouvernés puissent obtenir les améliorations nécessaires, autant que possible, par les voies pacifiques » avait -il argumenté.
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Sources : AIP
Après neuf ans de formation, 26 nouveaux prêtres ont été ordonnés le samedi 1er juillet 2023 à la cathédrale de Ouagadougou, en présence de parents, amis, collègues et aînés dans le sacerdoce. La cérémonie d'ordination a été présidée par le cardinal Philippe Ouédraogo.
Après neuf ans de formation (une année de formation en spiritualité, trois ans de formation en philosophie, deux années de formation en théologie, une année de stage, deux ans de théologie), ces 26 abbés ont été ordonnés prêtres pour servir Dieu et les hommes.
« En tant que prêtres, vous êtes configurés au Christ. La proximité avec Dieu est la mission la plus concrète avec le Christ. Le prêtre doit être, à l'image du Christ, un bon berger », a indiqué le cardinal Philippe Ouédraogo dans son homélie. Pour lui, avoir 26 prêtres en ce jour est vraiment une action de grâce car la vocation, qu'elle soit sacerdotale ou religieuse, est un don de Dieu.
« Dieu nous a comblés car nous venons d'avoir 26 prêtres, 26 serviteurs. Je souhaite vraiment qu'ils continuent d'être des amoureux de Jésus, des amoureux de son église et des amoureux des hommes », a-t-il ajouté.
Il a prodigué aux nouveaux prêtres des conseils pour qu'il puissent mener à bien leur vie sacerdotale.
« Je leur demande vraiment de garder une grande proximité avec le Seigneur, proximité avec leur évêque, proximité avec leurs confrères prêtres, proximité avec l'ensemble du peuple de Dieu. Nous rendons grâce au Seigneur et nous prions pour ces jeunes prêtres pour qu'ils soient vraiment des humbles et fidèles serviteurs dans le champ du Seigneur, pour la gloire de Dieu et le salut des hommes », a formulé le cardinal Philippe Ouédraogo.
Pour le nouveau prêtre David Ouédraogo de la paroisse Saint-Augustin de Bissighin, c'est une joie immense d'être ordonné. « Je ressens beaucoup d'émotions en moi, des sentiments de joie. C'est l'histoire d'une vie qui connaît un dénouement, qui connaît un détour capital d'une chose tant recherchée qu'on a enfin saisie. Et en même temps des sentiments d'appréhension parce que l'on sait qu'il y a une nouvelle vie qui commence avec plein de défis à relever », a exprimé le nouveau prêtre.
Carine Daramkoum
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La grande famille TIENDREBEOGO à Villy, Koudougou ;
Les familles TIENDREBEOGO, YE à Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Côte d'Ivoire, Bagassi ;
Les familles alliées ;
La veuve Madame Marie Jocelyne TIENDREBEOGO/YE ;
Les enfants Rosine, feue Béatrice, Ernest, Séraphine, Désiré, Maxime, Alice, Clémence à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Bitou ;
Les petites filles et petits fils ;
Très touchés par les nombreuses marques de soutien et de compassion dont ils ont bénéficié lors du décès survenu le 28 juin 2023 suivi de l'enterrement le 01 juillet 2023 à Bobo-Dioulasso de leur enfant, père, grand-père, oncle, époux, cousin et ami ;
Monsieur Anthyme Zanna TIENDREBEOGO à la retraite ; précédemment Technicien à la Société Africaine de Pneumatique (SAP Olympic) ;
Expriment leur reconnaissance à toutes celles et à tous ceux qui de près ou de loin qui les ont soutenus dans cette douloureuse épreuve. Vos marques d'attention et vos mots réconfortants nous ont apporté une lueur d'espoir dans ces moments difficiles.
Ils se gardent de citer des noms de peur d'en oublier. Puisse Dieu dans son infinie bonté, rendre à chacun ses bienfaits au centuple.
Après ce chagrin causé par cette lourde perte vient le temps de l'apaisement. Son souvenir restera à jamais avec nous.
1Thessaloniciens 4 : 14 « Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts »
Union de prière !!!
A l'appel de la Coordination nationale des OSC du Burkina Faso (CNOSC-BF), plusieurs personnes sont sorties le samedi 1er juillet 2023 à la Place de la nation de Ouagadougou, pour apporter leur soutien aux autorités de la transition.
Comme aux précédents meetings, des manifestants ont apporté leur « soutien indéfectible » au président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, et à son équipe exécutive. « Nous lançons, à cet effet, un appel patriotique en invitant tous les Burkinabè de tous bords à s'unir derrière les autorités de la transition pour une victoire finale et sans condition sur les ennemis du peuple burkinabè menaçant même l'existence de notre nation », a lancé Ghislain Dabiré.
Tout en rappelant son adhésion à la politique actuelle menée par la transition, Ghislain Dabiré a déclaré : « La légitimité du capitaine Ibrahim Traoré et de son gouvernement tire sa source du peuple burkinabè ».
Munis de vuvuzelas, de sifflets et d'autres gadgets, ces manifestants répondaient à l'appel de la Coordination nationale des OSC pour, disent-ils, appeler à une relecture de la Constitution au Burkina Faso. « Nous sommes sortis pour exprimer notre soutien au projet de relecture de la Constitution annoncé par le Premier ministre », a indiqué Sita Ouédraogo, l'un des animateurs du meeting.
Sur le changement constitutionnel, Brigitte Ouédraogo, manifestante et présidente du Collectif des femmes pour la paix et le développement, a invité le capitaine Ibrahim Traoré à procéder, dès les jours à venir, à la relecture de la Constitution afin que celle-ci reflète les aspirations des Burkinabè. « Les Burkinabè veulent un pays où ils seront ceux qui prennent les décisions. On veut que cette Constitution reflète cela parce qu'on a vu que cette démocratie que les impérialistes nous ont imposée a montré ses limites. Donc nous voulons écrire ce que nous voulons, ce que nous voulons que le Burkina soit dans les jours à venir », a-t-elle déclaré.
Ces organisations de la société civile disent non à la « manipulation du peuple burkinabè par certaines organisations internationales telles que la CEDEAO et l'Union européenne ». « Non aux valets locaux et à leurs politiques internes de déstabilisation ; non aux politiques françaises et de diabolisation du Burkina Faso », ont brandi les manifestants, soutenant que c'est « maintenant ou jamais » que la « réelle adversité impérialiste » commence.
Après les leaders d'OSC, les chefs coutumiers et les représentants des différentes confessions religieuses présents sur place sont montés tour à tour sur le podium pour passer leurs messages. Tout en exprimant leur adhésion au projet de relecture de la Constitution, ils ont dit être engagés auprès du pouvoir de la transition pour le retour de la paix au Burkina Faso.
Ce meeting, il faut le rappeler, a vu la participation de plusieurs autres leaders d'OSC et d'activistes venus du Congo, du Mali, de Guinée et de la France, selon les organisateurs. L'activiste malien Adama Diarra alias « Ben le cerveau » a brillé de sa présence. Dans son intervention, il a demandé au peuple burkinabè d'aller vers une nouvelle Constitution, à l'instar du Mali.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Plan International, une ONG engagée dans la protection des droits des enfants et la promotion de l'égalité pour les filles à travers le monde, est présente au Burkina Faso depuis 1976.
L'ONG intervient dans divers domaines tels que l'éducation, la santé, l'autonomisation économique des jeunes, la protection de l'enfant, l'eau potable et l'hygiène/assainissement, les urgences humanitaires…
Dans le cadre de la mise en œuvre de ses programmes, Plan International lance un appel à manifestation d'intérêt en vue de présélectionner des organisations nationales/locales afin de renforcer son réseau de partenaires.
L'objectif est de collaborer avec des acteurs nationaux afin de relever les défis auxquels sont confrontés les enfants et les jeunes vulnérables, notamment les filles. Cet appel s'adresse à toutes les ONG, Associations de Développement, les Groupes de Jeunes, Groupes de Filles/femmes, etc.
Les organisations intéressées sont priées d'enregistrer leurs dossiers sur la plateforme à travers le lien ci-après : https://forms.office.com/e/SBrrnKbPQ0. Cet avis concerne aussi bien de futurs nouveaux partenaires que les anciens partenaires de Plan International.
La date limite de soumission des dossiers pour cette phase est fixée au 31 Juillet 2023
Pour tout renseignement complémentaire, merci de nous joindre aux adresses ci-après : Tel : (00 226) 25 37 87 37-38 ; Email : Burkina.CO@plan-international.org.
COMMUNIQUE
La Secrétaire générale du Ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, porte à la connaissance de l'ensemble des citoyens burkinabè, de l'intérieur et de la diaspora, du lancement d'un appel à candidature pour l'attribution du « Prix du meilleur engagement citoyen », édition 2023 composé ainsi qu'il suit :
le « grand prix du meilleur engagement citoyen » ;
le « prix spécial de l'intégration ».
L'attribution de ces prix vise à renforcer la fibre patriotique des Burkinabè, à travers la valorisation de bons exemples d'engagement citoyen de personnes physiques ou morales au profit des communautés et de la collectivité. L'initiative de l'attribution de cette récompense a pour but de mettre en valeur les actions individuelles ou collectives de citoyens qui contribuent au renforcement de la cohésion sociale entre les communautés et au développement socioéconomique du Burkina Faso.
Les actions visées sont celles ayant un caractère exceptionnel et qui, de par leur impact, leur envergure et leur motivation, contribuent à l'amélioration des conditions de vie des populations, à la promotion des valeurs sociales burkinabè ainsi qu'au renforcement du sens du dévouement du citoyen pour la patrie et de l'esprit d'unité du peuple burkinabè. Elles doivent ainsi porter le sceau du don de soi, du bénévolat et de la permanence.
Les conditions de participation et les critères d'appréciation des actions sont précisés par arrêté de Monsieur le Ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des sceaux, portant règlement intérieur du prix du meilleur engagement citoyen qui est joint au présent communiqué. Ce règlement intérieur peut être également consulté sur le site web « justice.gov.bf » et sur la page Facebook du Ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions. Il est par ailleurs, disponible au secrétariat de la Direction de l'éduction au civisme et à la citoyenneté (DECC) à Ouagadougou, sise au 1er étage de l'Immeuble SIMPORE ainsi que dans les Directions régionales des Droits humains et de la Promotion de la Citoyenneté et de la Paix (DRDHPCP).
I. DU DEPOT DES CANDIDATURES OU DES PROPOSITIONS DE CANDIDATURE
Les dossiers de candidature ou de propositions de candidature, dûment constitués, sont réceptionnés sur support physique et numérique (dans une clé USB), du 10 au 28 juillet 2023 sous pli fermé.
La candidature d'une personne physique ou morale peut être proposée par elle-même ou par une tierce personne.
Les dossiers sont recevables tous les jours ouvrables de 09H00 à 15H00 au secrétariat de la Direction de l'éducation au civisme et à la citoyenneté du Ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions (1er étage de l'immeuble SIMPORE), sise au 1200 logements et dans les Directions régionales des Droits humains et de la Promotion de la Citoyenneté et de la Paix.
NB : chaque demande de candidature doit préciser en objet le prix convoité.
II. DE LA REMISE DES PRIX
Les prix seront remis officiellement lors de la cérémonie de clôture de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC), édition 2023, à Ouagadougou.
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter la Direction générale de la Promotion de la Citoyenneté et de la Paix (DGPCP) au 70473443 / 76544763 / 66665307.
La Secrétaire générale
Haoua KAFANDO/GANAME
Chevalier de l'Ordre du Mérite
COMMUNIQUE
Le Projet de Gestion Durable des Paysages Communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD) informe le Public que le deuxième appel à concours portant sur « la conception et la réalisation d'un logotype et d'une charte graphique au profit du Projet » a donné les résultats suivants par ordre de mérite :
• 1er : CRAC Communication
• 2ème : Creative and Work
• 3ème : TRAORE Latif Abdoul Razak
Les trois lauréats sont invités à prendre attache avec le service de communication du projet pour les formalités diverses.
Tout en félicitant l'ensemble des soumissionnaires pour les riches propositions, le projet rappel que, pour des besoins administratifs, les candidatures enregistrées font partie du fonds documentaire du projet. Par conséquent ils ne pourront pas être retirés.
Merci pour la compréhension.
Contact : 226 25 37 44 56
Le Coordonnateur du PGPC/REDD+
Jean Bosco SO
Officier de l'Ordre National
La ligue de karaté-do de la Boucle du Mouhoun a présenté à la presse les médailles d'or, d'argent et de bronze obtenues par ses athlètes au championnat national enfants de karaté-do. C'était à l'occasion d'une conférence de presse tenue ce samedi 1er juillet 2023 à Dédougou, au cours de laquelle elle a fait le bilan de sa participation audit championnat et celui de ses activités.
La ligue de karaté-do de la Boucle du Mouhoun a également décliné ses perspectives à court terme, en lien avec des tâches à réaliser pour le développement de la discipline en particulier, et des arts martiaux en général dans la région. Ainsi, elle avoue être en pleins préparatifs pour la participation des athlètes de la Boucle du Mouhoun au championnat national de karaté-do des grandes catégories prévu pour se tenir à partir du 23 juillet 2023 à Ouagadougou. « Nous continuons le travail de préparation pour mettre en jambe nos athlètes qui iront au championnat national de karaté-do des grands », a laissé entendre le président de la ligue, Me Oumarou Doubassoé Nabié.
Déjà, en fin mai 2023, la ligue a organisé, à l'interne, une compétition dans la catégorie des grands qui a permis de sélectionner les meilleurs parmi les cadets, les juniors et les seniors. Ces derniers, à en croire le directeur technique de la ligue de karaté-do de la Boucle du Mouhoun, Me Mamadou Bénin, iront défendre les couleurs de la région au championnat national de leur catégorie. Au titre des perspectives, il faut ajouter la tenue d'un examen de grade pour fin juillet au niveau de la ceinture maronne, celle qui précède la ceinture noire.
La ligue régionale de karaté-do est satisfaite de la mise en œuvre de son programme d'activités à mi-chemin de l'année sportive 2022-2023, tout comme les résultats engrangés par ses athlètes au championnat national de la catégorie des petits. Sur les douze athlètes présentés, deux ont remporté des médailles. Il s'agit d'Alexandre Domboué qui a raflé deux médailles ; une en or et l'autre en bronze, respectivement en « Kumite » et en « Kata » dans la catégorie des benjamins garçons (10-11 ans), tandis que son coéquipier Alfred Diallo a remporté la médaille d'argent en combat ou « Kumite » au niveau des minimes (12-13 ans). Les athlètes de la région ont donné le meilleur d'eux-mêmes lors de la compétition, selon l'un des coachs, Me Fidèle Domboué, qui a salué le travail technique préalable. « Les compétitions en amont ont beaucoup participé à donner plus de tonus à nos athlètes. Ce qui leur a permis d'avoir les bagages nécessaires pour pouvoir s'imposer », a-t-il déclaré.
A l'instar de ce travail de préparation des athlètes aux compétions hors région, la ligue a travaillé à la mise en œuvre de deux autres principales activités. La première est relative au regroupement de tous les pratiquants des différents clubs pour un travail de mise à niveau chaque mois. La seconde dite « programme des gradés » vise les encadreurs. De l'avis du directeur technique de la ligue, il est question de « mettre ensemble, mensuellement, toutes les ceintures noires à partir du premier dan en montant, pour une mise à niveau car ce sont eux les instructeurs et les assistants des instructeurs ». Ce n'est pas sans difficultés que la ligue réalise ses activités. La principale contrainte est d'ordre financier car la structure fonctionne sur fonds propres. D'où l'appel de son président aux membres à se mettre à jour de leurs cotisations ainsi qu'aux mécènes à voler à leur secours.
A noter que la ligue de Karaté-do de la Boucle du Mouhoun est créée en 2013 et se compose des districts de Nouna, Solenzo, Tougan, Boromo et Dédougou. A ce jour, seul le district de Dédougou, comprenant cinq clubs, est fonctionnel. Les autres ont cessé leurs activités, en majorité dû à l'insécurité.
Yacouba SAMA
Lefaso.net
COMMUNIQUE OFFRE DE FORMATION
Il est porté à la connaissance du public que l'Institut des Hautes Etudes Internationales (INHEI), l'école de formation professionnelle en diplomatie et relations internationales, organise une session de formation continue au bénéfice des cadres et agents des services de protocole sur le thème : « Protocole diplomatique et accueil » du 21 au 25 août 2023, à Ouagadougou.
Les agents chargés de Protocole sont les vitrines de nos administrations et services et le lien avec les partenaires étrangers. Il est donc important qu'ils soient outillés et renforcés dans leurs capacités. Pour ce faire, les modules tournent autour des points suivants :
la définition du rôle de protocole
les exigences du métier de protocole ;
l'accompagnement efficace de l'Autorité de rattachement ;
l'organisation des cérémonies et évènements.
La présente offre de formation a pour public cible :
les cadres et agents des structures publiques et privées ;
les agents des organisations internationales et sous régionales ;
les agents des collectivités territoriales (protocoles des gouverneurs) ;
les particuliers et toute personne intéressée.
La session de formation dure cinq (05) jours pour un coût de deux cent-cinquante mille (250 000) francs CFA par personne.
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter l'INHEI aux numéros suivants : +226 25 40 79 60 / 25 40 79 82/Whatsapp 66 52 22 14, email : inhei@fasonet.bf
Le Directeur Général
Dr Poussi SAWADOGO
Officier de l'Ordre National
Les grandes familles DIALLO et OUEDRAOGO, à Ouahigouya, Ouagadougou et Bobo - Dioulasso
La familleMandé à Gourcy.
Les familles alliées : Zoungrana, Tapsoba, Compaoré, Boly, Zongo et Sawadogo.
Les enfants : Yacine Gaëlle, Nasser Arold, Issam, Mamouna, Souad, Ali, Malicki Junior, Sékinatou, Ramata, Massoud et Leïla,
M. DIALLO Bécaï, ses frères et sœurs,
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, père : DIALLO MALICKI opérateur économique, décès survenu le 03 juillet 2023 de suite de maladie.
L'enterrement a eu lieu le jour même au cimetière de kamboinsin après la prière de 14heures. Par ailleurs ils vous informent que le doua du 7ème jour aura lieu le dimanche 09 juillet 2023 à son domicile à Hamdalaye à 09 heures.
Sa Majesté le chef de Tangaré, La grande famille Lingani à Tangaré, Sebré, Zèba à Garango, Ouaga, Bobo, Cote d'lvoire, Etats Unis, Canada, France, Maroc,
La grande famille Yoda, Bancé à Komtoèga, Ouaregou et Torla à Ouaga, Bobo, Côte d'Ivoire, Guinée, Gabon, Ouganda, Canada, France
Les familles alliées,
Papa Harouna Jacques Lingani et ses frères et sœurs,
Les enfants : Antoine , Jeanne, Hyacinthe, Jean Didier , Apollinaire, Modeste, Martine Benjamin, leurs épouses & époux, cousines et cousins, les petits-enfants et arrière-petits-enfants,
Très touchées par vos nombreuses marques de sympathies, de soutien et d'amitiés manifestées lors des funérailles chrétiennes qui se sont déroulées les 21 et 22 avril 2023 à Garango de leur épouse, sœur, mère, grand- mère et arrière-grand-mère
Yoda Sibidou Germaine
vous adressent leurs remerciements et leur profonde gratitude.
Ils s'excusent de ne pouvoir citer de noms de peur d'en oublier.
Puisse le Seigneur vous récompenser pour vos bienfaits.
Aussi, à l'occasion du premier anniversaire du décès de leur très regrettée (04 juillet 2023), ils vous invitent à une union de prière. A cet effet, des messes seront dites du lundi 03 au dimanche 09 juillet à l'église Saint Camille et au juvénat Saint Camille Garçon
Union de prière
Des centaines de manifestants ont apporté leur soutien à la transition burkinabè, ce samedi 1er juillet 2023 à Bobo-Dioulasso. C'était à l'occasion du grand meeting organisé par la Coordination des organisations de la société civile des Hauts-Bassins, à la Place Tiéfo-Amoro de la ville de Sya. A coups de slogans, les manifestants ont clamé leur soutien aux autorités actuelles du Burkina Faso, dans leur combat pour la reconquête de l'intégralité du territoire et la souveraineté du pays.
La Place Tiéfo-Amoro de Bobo-Dioulasso a été prise d'assaut dans la matinée de ce samedi 1er juillet 2023 par des centaines de manifestants, venus exprimer leur soutien à la transition burkinabè. Venus de divers horizons, ils n'ont pas voulu manquer l'occasion d'apporter leur soutien au capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso, et aux membres du gouvernement. Les manifestants ont réaffirmé leur engagement aux côtés des Forces de défense et de sécurité et des Volontaires pour la défense de la patrie, dans cette lutte contre les forces du mal.
Selon Blaise Hien, membre du comité d'organisation du meeting, l'objectif est de montrer aux autorités de la transition que ce peuple qui était derrière elles au début est toujours derrière elles. « En ce jour, nous renouvelons notre soutien au capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso, et à son équipe. En moins d'une année de gestion du pouvoir, ils nous ont prouvé qu'ils sont des dignes fils et filles de ce pays. Nous devons les suivre dans leur combat pour la reconquête et la souveraineté du pays », ont fait savoir les manifestants.
Pour eux, il est temps de faire barrage aux personnes qui ne sont plus en phase avec les aspirations du peuple burkinabè et qui, à les en croire, ne sont que des « valets locaux de l'impérialisme ». Car ils estiment que la souveraineté du peuple ne doit pas être menacée par « les ennemis intérieurs et extérieurs de notre peuple ».
« Nous devons être unis face à l'attaque de la CEDEAO, de l'UA et de la communauté internationale qui ne veulent que maintenir le peuple burkinabè dans la soumission », a lancé le porte-parole des manifestants, Joseph Bado.
Dans la lecture de sa déclaration, il a fait savoir qu'il est impératif de soutenir les actions politiques, militaires et économiques de la transition. « Pour mener à bien ces actions, il nous faut une nouvelle Constitution en phase avec les réalités de notre peuple. Pour nos enfants, nous devons prendre le contrôle de notre économie à travers l'actionnariat populaire proposé par le capitaine Ibrahim Traoré. Pour nos enfants, nous devrons veiller à la défense de notre patrimoine foncier à travers le respect de la nouvelle loi sur le foncier. Œuvrons pour une réconciliation nationale avec l'appui de la transition », a-t-il souligné.
« Oui à la relecture de la Constitution »
Au cours de ce meeting, les manifestants ont salué le projet de nouvelle Constitution annoncé par la transition. Selon eux, il faut une nouvelle Constitution basée sur les réalités et les aspirations profonde des Burkinabè. Par ailleurs, les manifestants ont réaffirmé à l'opinion nationale et internationale que c'est le peuple burkinabè qui a donné cette légitimité au capitaine Traoré parce que le peuple se reconnaît dans ses décisions prises. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Romuald Dofini
Lefaso.net
Des manifestants sont sortis ce samedi 1er juillet 2023 à la Place de la nation à Ouagadougou pour un meeting de soutien à la Transition, aux Forces de défense et de sécurité, aux volontaires pour la défense de la patrie et pour l'adoption d'une nouvelle Constitution.
« L'objectif principal, c'est la révision de la Constitution du Burkina Faso. En tant que leaders des organisations de la société civile, nous sommes fiers de ces décisions (adoption d'une nouvelle Constitution : ndlr) parce que depuis des années, nous avons constaté que le Burkina Faso fait face à des crises, favorisées par cette Constitution. Nous avons eu combien de coups d'État au Burkina Faso, ainsi qu'au Mali et d'autres pays voisins ? Pourquoi, parce que la Constitution qui nous a été imposée depuis 1960 ne reflète pas la réalité des Africains, en particulier des Burkinabè. (...). Mais ce qui me dérange est que cette Constitution de 1991 est la copie de la Constitution française de 1958. Et cette Constitution ne permet pas le développement du Burkina Faso, sur tous les aspects », pointe Alassane Sawadogo.
Puis étale-t-il : « Mais ce que nous voulons, est que le gouvernement de la Transition, en relisant cette Constitution, prenne en compte nos aspirations. C'est-à-dire au Burkina, nous avons nos chefs coutumiers, qui vivaient avant les indépendances, qui resolvaient leurs problèmes coutumièrement ; si vous avez un problème, on va appeler un forgeron, qui va venir faire ses coutumes et la paix règne. Ou bien d'autres ethnies ».
Selon le leader de la Coordination nationale des organisations de la société civile du Burkina Faso (CNOSC/BF), Alassane Sawadogo, la Constitution actuelle comporte les germes de divisions. « La Constitution nous a amené une justice qui divise le peuple. Diviser le peuple pourquoi, parce que cette justice ne promeut pas la réconciliation, elle ne promeut que la division. On a un problème, on part en justice et la justice cherche à condamner. Que tu aies raison ou pas, ce n'est pas leur problème. Face à un avocat qui sait bien défendre, on peut te condamner avec ta sincérité, ta dignité. Mais dans nos coutumes, on cherche d'abord à réunir, à réconcilier. Nous voulons qu'on tienne compte de ces aspects. Aussi, l'éducation nationale, nous voulons qu'on puisse intégrer nos langues à partir de l'école primaire ; cela va au moins permettre à nos enfants de connaître nos cultures parce qu'en apprenant le français, ce n'est pas évident de parler nos cultures, nos coutumes, nos réalités. Nous avons vu que comme on nous a imposé le français, on frappe nos enfants à l'école parce qu'ils parlent le mooré, fulfuldé, dioula, etc. », justifie Alassane Sawadogo de la CNOSC/BF, structure organisatrice du meeting.
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Le 30 juin 2023, le chef de l'État, capitaine Ibrahim Traoré a signé un décret portant nomination de commandants de bataillons d'intervention rapide.
Au nombre de cinq, ces officiers vont désormais commander les 8e, 9e, 10e, 11e et 12e bataillons d'intervention rapide.
Ci-dessous l'intégralité du décret.
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Des organisations de la société civile ont appelé, ce samedi 1er juillet 2023, et sur toute l'étendue du territoire national, à des mobilisations (meetings) de "soutien au président de la transition, capitaine Ibrahim Traoré, à la transition et à la tenue d'un référendum pour adopter une constitution qui prend en compte les aspirations profondes du peuple".
A Ouagadougou, le point de ralliement est la mythique Place de la nation, Centre-ville. Contrairement à l'appel du 6 mai 2023, celui de ce samedi 1er juillet 2023 n'a pas le même débordement, en terme de mobilisation.
Les bretelles conduisant à la Place de la nation ne vivent donc pas aujourd'hui les ambiances fortes de mobilisation comme celle du 6 mai 2023. Le grand marché de Ouagadougou, Rood-wooko, sis à quelques encablures, vit son ambiance quotidienne, à notre passage à 11h50, contrairement au rendez-vous du 6 mai 2023 où il avait simplement fermé ses portes.
« Aujourd'hui-là ce n'est même pas une mobilisation. La fois dernière-là, quand on chantait l'hymne national, personne n'entendait, tellement ça bouillait, il y avait tellement de monde que la chaleur était intenable. C'était vraiment une grande mobilisation. Mais aujourd'hui-là, ce n'est rien ça ! Je pense que c'est la pluie de ce matin qui a joué sur la mobilisation (une pluie s'est abattue sur la capitale au petit matin, autour de 5h30 : ndlr). C'est à cette occasion (meeting du 6 mai : ndlr) que j'ai payé tout ça là (drapeaux burkinabè et russe, sifflet, vuvuzuelas : ndlr », peut-on capter des échanges entre manifestants.
« J'adore ce président, c'est le seul qui n'est pas venu pour de l'argent. Quand vous venez au pouvoir pour vous enrichir, vous ne pouvez pas réussir votre mission. (...). Nous n'avons pas le pouvoir d'être au front, mais nous pouvons et allons le soutenir (le président) à notre manière. Et moi je suis sorti pour lui (capitaine Ibrahim Traoré :ndlr). Je l'adore, je ne veux même plus qu'on organise des élections au Burkina... Quelle contrée de ce pays je ne connais pas ? Il n'y en a pas. Je faisais des forages. Mais à cause de l'insécurité, on ne peut plus bouger. Voilà pourquoi il faut qu'on bénisse ce président et sa suite pour qu'ils réussissent leur mission pour notre bonheur à tous. (...). Nous avons eu notre ''Burkinbila'' (homme intègre : ndlr), nous allons le soutenir à chaque fois que de besoin », se confie ce manifestant, paré des couleurs nationales.
Rappelons que ce constat a été fait entre 11h30 et 12h10. C'est d'ailleurs à 12h10 que l'hymne national a été entonné par les organisateurs à la Place de la nation, annonçant les discours de ce meeting.
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Le Centre pour le dialogue humanitaire (HD) est une organisation de diplomatie privée fondée sur les principes d'humanité, de neutralité, d'impartialité et d'indépendance. Sa mission est d'aider à prévenir, atténuer et résoudre les conflits armés par le biais de la médiation et du dialogue.
Dans le cadre de son action au Sahel, HD désire recruter un(e) :
Chargé(e) des Finances et de l'administration (H/F)
Basé(e) à Ouagadougou, Burkina Faso
Durée : Contrat de service 12 mois renouvelable
Type : Poste à 100%
En Afrique francophone, HD conduit ses efforts à trois niveaux complémentaires : la médiation d'accords politiques nationaux et de leur mise en œuvre en qualité de médiateur ou de soutien à une médiation entre gouvernements et oppositions armées ; la médiation d'accords locaux entre communautés pour la prévention, l'atténuation ou la résolution des conflits locaux en veillant à instituer un mécanisme permanent de gestion des tensions communautaires ; la médiation d'accords de partage des ressources naturelles et de transhumance entre communautés, notamment pastorales et agricoles.
Dans ce contexte, sous la responsabilité hiérarchique du Chef de bureau Burkina Faso, fonctionnelle du Responsable finances et administration Sahel, et en étroite collaboration avec la Chargée des Ressources humaines Sahel et le Chargé de comptabilité Sahel, le(a) chargé(e) des finances et de l'administration assume les responsabilités suivantes :
Garantir la conformité de l'administration, des finances et des ressources humaines du bureau de Ouagadougou et de son portefeuille de projets avec les politiques de l'organisation, celles des donateurs, la législation nationale ;
Assurer la gestion financière globale et quotidienne ainsi que la qualité et la régularité de la comptabilité en garantissant la remontée des données comptables et financières de manière fiable et régulière ;
Garantir les exigences de rapportage administratif, RH et financier des donateurs depuis la négociation des contrats jusqu'à leur clôture, et fournir le soutien nécessaire aux audits demandés par le siège et les donateurs ;
Assurer les suivis quotidiens ainsi que la mise en œuvre des politiques globales de l'organisation en matière de gestion des ressources humaines et la conformité de l'organisation vis-à-vis des organismes externes ;
Garantir le soutien logistique au bureau de Ouagadougou, notamment lors des missions terrain ou d'équipes HD à Ouagadougou en veillant au respect des procédures internes en la matière, des exigences des bailleurs et des validations liées à la sécurité.
Profil des candidat(e)s :
Les candidat(e)s doivent être au bénéfice d'une licence ou d'un Master en finance et/ou comptabilité, ainsi que d'une expérience d'au moins 5 ans dans une ONG ou une entreprise nationale ou internationale à poste équivalent avec des responsabilités à la fois au niveau financier, comptable, ressources humaines et administratif.
Critères à remplir pour postuler à ce poste :
• Démontrer des qualités organisationnelles, de planification et avoir le sens du détail
• Avoir une expérience de management d'équipe et avoir le sens de la confidentialité ;
• Bénéficier d'une expérience en compatibilité d'engagement et en matière de gestion comptable dans un ERP, idéalement « Microsoft Dynamics 365 - business central » ;
• Maîtriser les outils Microsoft Word, Excel et PowerPoint est impératif
• Avoir le français comme langue maternelle ou en avoir une maitrise parfaite.
La connaissance de langues locales et de l'anglais seront considérées comme un atout ;
• Être en mesure d'effectuer plusieurs tâches à la fois et de respecter des délais court ;
• Avoir la capacité de travailler de manière autonome tout en cultivant un fort esprit d'équipe.
Si ce poste vous intéresse et que vous remplissez tous les critères définis ci-dessus, merci d'envoyer un dossier complet (CV : maximum 2 pages + une lettre de motivation) à l'adresse suivante mali@hdcentre.org en précisant en objet votre nom, votre prénom, et l'intitulé du poste, d'ici le 13 juillet 2023. (Exemple : PRENOM NOM – Chargé(e) finances & administration)
HD promeut l'égalité des chances à l'emploi. Pour plus d'informations, veuillez visiter : www.hdcentre.org.
NB : Seul (e)s les candidats présélectionnés seront contactés pour la suite du processus de recrutement.
Le magistrat Ounténi Félix Natama a présenté officiellement son tout premier livre intitulé « Le prix de la stigmatisation ». La cérémonie de dédicace a eu lieu ce samedi 1er juillet 2023 à Ouagadougou.
« Le prix de la stigmatisation » est une œuvre interpellatrice de la conscience commune. A travers son personnage principal, Fiéro, le livre met à nu les conséquences liées au rejet, à l'abandon et à la stigmatisation. La société contribue à fabriquer des monstres, juste par manque d'empathie, par mépris, par dédain.
L'œuvre de 116 pages est un véritable cri d'appel. Car elle invite à plus d'amour, de sympathie, de fraternité et de solidarité entre humains. « Le prix de la stigmatisation » pointe du doigt la responsabilité individuelle et collective dans les comportements des personnes socio-déviantes, telles que celles en situation de rue et celles associées aux forces et groupes armés terroristes. Le livre montre à quel point le manque de chaleur humaine peut transformer une personne en un « monstre ».
Le roman raconte l'histoire d'un jeune homme appelé Fiéro. Il est né d'une mère qui traîne une bosse, rejetée et abandonnée par la communauté, et d'un père alcoolique. Sa mère va prendre soin de lui jusqu'à ce qu'il grandisse. Malheureusement, elle va tomber malade et la vie de Fiéro va basculer. Sa mère, sachant qu'elle ne recouvra pas la santé lui dit ceci : « Je te laisse entre les mains de la société, consciente que je suis pratiquement au terme de ma vie terrestre ; qu'elle fasse de toi ce qu'elle désire ». Abandonné par tous, déboussolé, Fiéro devient un jeune homme récidiviste de plusieurs méfaits, à tel point qu'il rejoint les groupes armés terroristes.
Selon l'auteur de l'œuvre, Ounténi Félix Natama, l'inspiration lui est venue d'écrire un livre en 2019, après l'attaque du convoi de la mine de Boungou qui avait fait plus de 30 morts. « Après l'attaque du convoi de la mine de Boungou, j'ai eu l'envie d'écrire un livre pour aborder la question de la stigmatisation ». D'après le magistrat, le rejet et l'abandon peuvent avoir des conséquences dramatiques aussi bien sur la vie des personnes stigmatisées que sur la société toute entière.
« Ce livre est un miroir du Burkina Faso tel que présenté à travers le parcours d'un enfant. L'œuvre m'a beaucoup édifié. J'ai retrouvé le Burkina Faso dans cette œuvre, même le Burkina meurtri. J'ai retrouvé beaucoup de choses qui permettent de comprendre la situation actuelle », a laissé entendre le critique littéraire et auteur, Dr Dramane Konaté. Pour lui, le livre aborde une thématique d'actualité au Burkina Faso. Il invite par ailleurs tout un chacun à lire l'œuvre pour comprendre comment le rejet et l'abandon peuvent pousser une personne à être socio-déviante.
Selon le magistrat à la Cour des comptes et parrain de la cérémonie, Emmanuel Ouédraogo, l'ouvrage retrace la réalité quotidienne de la grande masse du Burkina Faso. « Il y a un élément très important qui a attiré mon intention en tant que magistrat, sur la question de la réinsertion sociale des personnes jugées et condamnées lorsqu'elles sortent de prison. Qu'est-ce que ces personnes doivent devenir après les maisons d'arrêt si elles sont rejetées ? Il faut que la société aide ces personnes à se réinsérer socialement. Je pense que toute personne qui tombe à besoin d'aide pour se relever », a dit le parrain de la cérémonie.
« Le prix de la stigmatisation » est disponible dans les librairies. Il coûte 3 500 francs CFA l'unité.
Ounténi Félix Natama est titulaire d'une maîtrise en droit. Il intègre la magistrature en 2017. Il est le premier substitut du procureur du Faso, près le Tribunal de grande instance de Dédougou, et cumulativement premier commissaire du gouvernement adjoint du Tribunal administratif de Dédougou.
Rama Diallo
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La France connaît depuis quelques jours des émeutes consécutives à la mort de Nahel, un jeune homme tué par un policier pour refus d'obtempérer.
Des commerces, voitures et des supermarchés sont brûlés par les manifestants.
C'est dans ce contexte délétère que circule depuis quelques heures un communiqué attribué à la direction générale de la Police nationale faisant cas de la coupure d'Internet dans certains quartiers à partir du 3 juillet 2023 afin de prévenir une " utilisation abusive des réseaux sociaux et des plateformes en ligne pour coordonner des actions illégales et inciter à la violence".
Un faux communiqué démenti par le ministère de l'Intérieur dans un tweet et qui exhorte par ailleurs les Français à faire attention aux Fake news.
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Source : cnews.fr