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Début des cours en septembre 2024
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Un atelier national de validation de la stratégie et du plan d'action national de la diversité biologique se tient ce mardi 6 août 2024, au ministère en charge de l'environnement, à Ouagadougou. La suite de ces travaux de réflexion a pour vocation d'aligner la stratégie nationale au cadre mondial de la diversité biologique.
La dégradation de la diversité biologique est une réalité au Burkina Faso au regard des déplacements massifs engendrés par la crise sécuritaire. Pour relever ce défi, les acteurs ont décidé d'adopter une stratégie et un plan d'action national afin de protéger et de sauvegarder l'environnement. Au cours de cet atelier de 24 heures, les différents acteurs du secteur de l'environnement vont réfléchir sur la question.
Représentant le ministre en charge de l'environnement, Ousmane Banwar a rappelé que cet atelier national de validation est l'aboutissement d'un long processus de collaboration fructueuse entre les différentes structures et le ministère. Cela a permis, dit-il, de disponibiliser des projets de documents de stratégie et de plan d'actions pour la conservation de la diversité biologique.
Tout en saluant l'importance de la tenue de cet atelier, il a laissé entendre qu'il contribuera à apporter des solutions efficaces et durables, notamment, face aux nouveaux défis liés aux déplacements involontaires des populations avec les diverses conséquences entraînant la dégradation des écosystèmes et des habitats spécifiques de la diversité biologique.
Le représentant du ministre en charge de l'environnement, Ousmane Banwar a salué l'engagement des partenairesDans ce plan d'action qui couvre la période 2024-2029, les objectifs sont multiples, selon le porte-parole du ministre. Il s'agit, entre autres, d'assurer la conservation, la restauration et l'exploitation durable de la diversité biologique pour l'amélioration des conditions socio-économiques des populations.
« Il est bâti autour de trois axes stratégiques qui sont : la conservation de la diversité biologique ; l'utilisation et la valorisation durable de la diversité biologique et enfin la gouvernance de la diversité biologique », a-t-il cité, ajoutant que trois principaux impacts sont attendus de sa mise en œuvre. La réduction de la dégradation des ressources naturelles à travers le rehaussement du taux de couverture forestière de 22,72% en 2020 à 26,47% en 2029 ; l'augmentation de la contribution du secteur primaire à l'économie nationale qui permettra de faire passer la contribution du secteur primaire à la formation du PIB nominal de 20,40% en 2022 à 23,9% en 2029 et l'amélioration des conditions socioéconomiques des populations par la réduction de l'incidence de la pauvreté en milieu rural de 52,7% en 2021 à moins de 49% en 2029, sont entre autres les différentes attentes.
« La stratégie est assortie d'un plan d'action triennal d'un coût global de mise en œuvre estimé à 204 294 095 000 FCFA dont 122 968 302 000 FCFA sont à rechercher », a confié le représentant du ministre. A l'occasion, il a demandé l'engagement et la contribution effective de tous les acteurs pour la mobilisation des ressources financières nécessaires pour la mise œuvre optimale.
Le secrétaire permanent du Conseil national de développement durable (CNDD), Pamoussa Ouédraogo, a invité les partenaires à mieux s'organiser afin d'atteindre les objectifs escomptésEn attendant les contributions, il a salué l'accompagnement des partenaires comme le Programme des nations unies pour l'environnement (PNUE), l'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ainsi que le Centre de recherche forestière internationale et le Centre international de recherche en agroforesterie (CIFOR-ICRAF) pour leurs soutiens techniques et financiers qui ont permis l'aboutissement du processus.
Dans son allocution, le secrétaire permanent du Conseil national de développement durable (CNDD), Pamoussa Ouédraogo, a indiqué que cet atelier s'inscrit dans le cadre de la convention mondiale sur la biodiversité. « Pour cet atelier, il s'agit pour nous de voir comment nous pouvons faire l'alignement de cette stratégie avec le cadre mondial », a-t-il mentionné. A l'en croire, la validation de la stratégie, permettra de mieux valoriser et conserver la diversité biologique. Durant les cinq années, près de 3 000 hectares du couvert végétal seront restaurés dans les zones dégradées. Il est prévu également dans ce plan d'action des reboisements, a-t-il conclu.
Serge Ika KI
Lefaso.net
Nous avons rencontré un septuagénaire pour échanger sur sa vie de retraité et celle de leur structure. Ne dit-on pas qu'un bel avenir se nourrit du passé ? Les personnes âgées sont souvent laissées à l'oubliette, ce septuagénaire le relève dans notre entretien. Du haut de ses 70 ans, il revient sur les pratiques de la profession de douanier au Burkina Faso. Contrôleur de douane à la retraite, il est né au Sénégal en 1954 d'un père Burkinabè qui s'y était installé, en service dans l'armée à l'époque. Après une carrière bien exercée, il est admis à la retraite (ABADR) en 2012. Quatre ans après, il prend les rênes de l'Association burkinabè des agents de douane à la retraite. Lui, c'est Valentin Tiendrébéogo, ce vieil homme de 70 ans qui a toujours la mémoire intacte pour parler de la vie des retraités en douane. Dans l'entretien qu'il nous accorde, il parle de la vie de l'ABADR qu'il dirige, de l'actualité nationale marquée par la nécessité de la mobilisation citoyenne pour vaincre l'hydre terroriste, en passant par l'organisation par la direction générale de la douane de la journée d'hommage à l'agent de douane à la retraite, tenue le 18 avril 2024. Il n'a pas manqué de faire une mention spéciale au directeur général de la douane pour avoir mis en orbite les douaniers à la retraite à l'occasion de cette journée d'hommage aux retraités. Le septuagénaire, troisième président de l'ABADR depuis sa création, ne tarit pas de conseils pour ses jeunes frères et sœurs en exercice dans la profession de douanier au Burkina Faso. Lisez plutôt !
Pouvez-vous faire la genèse de l'existence de votre association des douaniers à la retraite ?
L'Association burkinabè des agents de douane à la retraite a été portée sur les fonts baptismaux sur l'initiative de nos aînés en 1991. L'association existait de fait depuis 1991 jusqu'à ce qu'elle soit formelle par l'obtention du récépissé en 1993. Le premier président a été feu Dominique Ouédraogo, le deuxième a été feu Bernard Zèba et j'en suis le troisième président depuis 2016. J'ai pris les rênes de l'association (ABADR) suite à mes services dans la province de la Kossi où j'étais le chef de la brigade mobile de douane à Soin, non loin de Djibasso, à la frontière avec le Mali. De Soin, je suis venu à Dédougou de là, j'ai continué à l'école de douane. Ensuite j'ai été au poste de douane de Faramana vers la frontière malienne avant de regagner Ouagadougou pour être admis à la retraite en 2012. La présidence de l'ABADR m'a été confiée quatre ans après mon admission à la retraite.
Combien êtes-vous au sein de l'association approximativement ?
Nous sommes environ plus de 300 membres adhérents. Il faut reconnaître qu'il y a des retraités de la douane qui ne sont pas membres. Mais nous essayons de faire autant que faire se peut pour prendre en compte le maximum de personnes admises à la retraite en douane. L'adhésion étant volontaire, nous gardons le contact entre nous et arrivons à nous rencontrer lors des séances statutaires. Au-delà de cela, nous prenons les nouvelles des uns et des autres via les réseaux-sociaux (rire) à travers le territoire national. Il y a beaucoup qui se sont reconvertis à d'autres activités comme l'investissement agricole par exemple et bien d'autres.
Quels sont vos principaux objectifs poursuivis ?
L'objectif principal est de promouvoir la solidarité entre les membres. Notre association est également le trait d'union entre les acteurs les agents admis à la retraite en douane avec ceux qui sont toujours en activité. En notre sein il y a une grande expertise qui peut toujours proposer ses services. Il y a des anciens directeurs généraux de la douane qui sont membres de l'ABADR, tous ceux-ci constituent une expertise qui peut toujours intervenir en cas de besoin. Nous supposons que le personnel de douane toujours en activité peut avoir besoin de conseils et de services. En cas de besoin, il peut s'adresser à nous et nous mettons tout en œuvre pour répondre à ses attentes dans la mesure du possible. L'un de nos objectifs est d'éclairer ce personnel en activité sur la base de notre expérience professionnelle. Nous faisons en sorte de nous retrouver lors des rencontres statutaires ou pendant d'autres occasions solennelles favorables.
Depuis votre existence quelles sont les actions phares que vous avez eu à mener ?
Depuis notre création, nous avons effectué des sorties terrain en vue de rencontrer ceux qui sont en activité. Nous échangeons avec eux notamment sur les enjeux de la retraite en donnant des conseils pratiques afin de les aider un tant soit peu pour qu'ils arrivent à la retraite en bonne santé. Nous conseillons sur les comportements à avoir pour avoir une retraite et qu'ils sachent se préparer pour cette nouvelle vie. Il y a des élèves de l'école de douane qui viennent nous consulter quand ils ont besoin de renseignements sur certains aspects de la profession de douanier, surtout que notre siège n'est pas éloigné de l'école nationale de la douane. Nous leur fournissons les informations à notre portée.
Tous les secteurs évoluent et admettent des innovations et le secteur douanier n'est pas en reste. Du haut de votre expérience professionnelle, qu'est ce qui a changé fondamentalement dans l'exercice du travail du douanier au Burkina Faso ?
Il faut reconnaître qu'il y a eu beaucoup de changements positifs. Par exemple, lorsque je prends l'aspect informatique qui a été introduit dans le travail des douaniers, je peux dire sans risque de me tromper qu'il y a un changement conséquent. L'informatisation de la douane nous a trouvé en fonction mais on peut dire que nous sommes aujourd'hui déconnectés tant elle (informatisation du secteur douanier) a évolué. J'ai été receveur pendant une dizaine d'années. A comparer à nos jours, il faut dire qu'il y a une évolution fulgurante. A notre époque la comptabilité était manuelle avec toutes les difficultés y afférentes. Avec l'informatisation, il y a plus de transparence que de par le passé.
Quels conseils vous donnez à ceux qui sont en exercice pour qu'ils obtiennent comme vous une retraite paisible un jour ?
Beaucoup s'étonnaient lorsque nous avons été à la retraite. De plus en plus, nous sommes nombreux. Le conseil que je peux suggérer c'est de travailler dans la probité et dans l'honnêteté. Cela paye tôt ou tard. C'est vrai que cela n'est pas facile mais pas impossible. Il y a des situations qui créent la tentation mais il faut faire toujours attention parce que cela peut vous rattraper. Il faut faire en sorte qu'une fois à la retraite, on puisse facilement s'intégrer dans la société. Il n'y a pas un autre secret que cela. Nous sensibilisons nos jeunes frères lors des occasions solennelles.
Justement parlant d'occasion solennelle, au cours de cette année notamment en avril 2024, il y a une journée d'hommage qui a été organisée spécialement pour l'agent de douane retraité par la direction générale de la douane sous le nouveau directeur général de la douane. Cela est une première, comment avez-vous accueilli cela ?
C'est avec une grande satisfaction que nous avons accueilli cette journée dédiée à l'agent de douane à la retraite. C'est vraiment une première que nous soyons honorés de la sorte par la direction générale de la douane en tant que personne retraitée. Nous avions demandé à rencontrer le nouveau directeur général pour d'une part le féliciter et d'autre part pour mener un plaidoyer en faveur des personnes admises à la retraite. D'emblée, il nous a dit que dans son plan d'action figurait une activité d'hommage aux agents de douane à la retraite. Il entendait mener cette activité en faveur des retraités. Nous étions une délégation et tous les membres de la délégation étaient contents à l'annonce d'une telle information. Le directeur général a ainsi mis un comité en place qui devrait être en contact et en communication permanente avec l'ABADR afin de peaufiner ce plan d'action. Ce comité devrait faire le point permanent avec nous. A son tour, ce comité répercutait l'information auprès du directeur général, étant donné que lui-même ne pouvait être disponible à tout moment au regard de ses responsabilités à la tête de l'administration douanière. Tous les membres de la délégation sans exception aucune, étaient contents de toute cette démarche. Nous nous sommes organisés en notre sein pour désigner les récipiendaires des décorations de reconnaissance de l'administration douanière à l'occasion de cette journée d'hommage. Pour faire le récapitulatif de ces récipiendaires parce que c'est une première, il fallait privilégier les agents récemment admis à la retraite notamment ceux de 2023. La liste de ces agents admis à la retraite est disponible d'autant plus que c'est récent et il est facile de rentrer en contact avec eux. Au fur et à mesure que cette journée se tiendra, nous pourrons l'élargir et mieux l'organiser. Nous avons pris l'institution de cette journée avec beaucoup d'enthousiasme et avec beaucoup de fierté à l'endroit du directeur général de la douane. L'idée était noble de réunir également les anciens directeurs généraux à l'occasion. Il a mis un point d'honneur sur l'union qui fait la force et qui fait avancer les choses. Comme c'est une activité de la direction générale, c'est elle-même qui s'est chargée de tout organiser.
Que retenez-vous finalement de cette journée qui s'est tenue courant avril 2024 ?
On peut dire que le directeur général a donné un visage encore plus humain à l'administration douanière du Burkina. Il y a des gens qui étaient à l'oubliette qui ont pu se retrouver. Cela était une véritable source de joie pour tout le monde. Nous étions très heureux et en la matière et ce qui est logique c'est la reconnaissance. Nous avons rédigé une lettre de remerciement que nous avons adressée au directeur général.
Que dites-vous au directeur général de la douane ?
Nous lui témoignons toute notre gratitude pour la considération portée à notre endroit. Pour le plaidoyer que nous lui avons présenté, il est allé au-delà de nos attentes dans la mise en œuvre de cette doléance au grand satisfecit de tous nos membres. Désormais, tous ces anciens se retrouvent pour commémorer le douanier à la retraite. Vous imaginez que cela est véritablement une source de satisfaction pour tous les anciens ? Nous encourageons le directeur général dans cette démarche noble. Nous avons demandé à nos membres de prier pour lui afin qu'il mène à bien sa mission. Chacun à sa manière et tout le monde va mettre la main à la pâte comme il peut pour porter ses prières parce que nous savons que sa mission n'est pas facile. Il peut compter également sur nous parce que dans nos rangs, il y a des expertises. Nous lui avons déjà réitéré notre disponibilité et accompagnement. Cette retrouvaille, a permis à l'ensemble des agents en douane en retraite de se cotiser pour apporter leur modeste contribution à l'effort de paix. Nous avons informé le directeur général de douane de ce que nous envisageons apporter notre contribution à l'effort de paix. Il a mis à contribution les services de la douane afin qu'ils nous accompagnent pour que cela se passe bien. En fin de compte, nous avons pu réunir les fonds. Certains ont contribué 100 FCFA, d'autres 1 000 FCFA, 5 000 F à 10 000 F. En fin de compte, nous avons pu mobiliser une somme intéressante comme notre apport pécuniaire.
Combien vous avez mobilisé si ce n'est un secret ?
Rire ! Ce n'est pas un secret puisque nous avons mobilisé ce jour-là publiquement la somme de 2 millions 170 FCFA.
Parlant de l'aspect sécuritaire, comment vous analysez la situation ?
Nous ne dormons pas sur nos lauriers parce que nous savons que la conjugaison des efforts communs est nécessaire pour accompagner la dynamique nationale. Nous étions en fonction sur le terrain, nous savons que cela n'est pas facile. Si nous ne pouvons pas nous déplacer pour combattre, il est important que nous accompagnons nos frères et nos enfants qui sont sur le terrain. C'est pour cela que nous nous sommes cotisés pour faire un geste symbolique.
Avez-vous un mot pour conclure notre entretien ?
Je vous remercie pour l'occasion que vous nous avez offert de nous exprimer. Nous avons salué la tenue de la journée d'hommage aux retraités de la douane. Cette année a été une première et nous savons que les choses vont encore s'améliorer dans les années à venir. Nous avons demandé au directeur général de nous permettre en tant qu'anciens et la mémoire de l'administration douanière de faire un musée pour garder ce qui se perd. Ainsi les jeunes douaniers viendront s'y ressourcer pour connaître les choses passées. Le directeur général des douanes nous a autorisé à le faire. Nous l'en remercions grandement. Aux prochaines occasions, nous pourrons présenter quelque chose dans ce sens pour la conservation entre autres de la mémoire de l'administration douanière. Nous exhortons nos plus hautes autorités du Burkina Faso à poursuivre les efforts qu'ils fournissent inlassablement pour l'ensemble des Burkinabè que nous sommes. Nous leur réitérons notre soutien et nos prières de longévité et de victoire commune.
Interview réalisée par Somborignan Kissangoulé
(Correspondance particulière)
L'artiste musicien Robot le Messie, à l'état civil Kisswendsida Guillaume Bertrand Guissou, a officiellement mis sur le marché discographique son deuxième album, le samedi 3 aout 2024. Ce chef-d'œuvre baptisé « Tchapi », qui comporte huit titres a été présenté aux mélomanes au cours d'une conférence de presse à Bobo-Dioulasso. Cette nouvelle œuvre vient confirmer le talent du jeune artiste qui fait ainsi la fierté de Bobo-Dioulasso et du Burkina Faso.
Ce nouvel album porte, tout comme le précédent, une marque d'originalité qui fait de ce jeune artiste l'ambassadeur du coupé-décalé à Bobo-Dioulasso et au-delà des frontières des Hauts-Bassins. Il a su se forger une particularité qui le hisse au sommet du coupé-décalé bobolais et ce troisième album en est la preuve. Ce nouvel album qui allie tradition et modernité est chanté dans un style coupé-décalé. Composé de huit titres, il est chanté dans plusieurs langues dont le français, dioula, mooré et bissa.
On retrouve sur l'album des titres comme « Amina », « Na », « Je ne peux pas te laisser », « Tchapi », « Coup de poing de Thomas Sankara », « Tounkalon (feat Cisby) », « Tilé (feat les frères badenya) », « Kadjo ». C'est dans une ambiance inédite que la dédicace du nouvel album de l'artiste s'est déroulée le samedi 3 aout 2024 à Bobo-Dioulasso. Cette rencontre avec la presse a connu également la présence de plusieurs acteurs culturels de la ville ainsi que d'autres artistes, venus soutenir Robot le Messie.
L'artiste Robot le MessieCe deuxième album est un véritable chef-d'œuvre empreint d'originalité et débordant d'inspiration. Robot le Messie est un jeune artiste musicien burkinabè, natif de Zabré, dans la province du Boulgou. Depuis quelques années, ce jeune artiste pétri de talent est devenu une vedette à Bobo-Dioulasso. A travers son style musical coupé-décalé, il a su conquérir la confiance du grand public. En effet, tout commence pour lui dès le bas âge où il s'est fait piquer par le virus de la danse qui devient sa passion. De 2008 à 2013, le jeune Guillaume remporte de nombreuses compétitions de danse dans la ville de Sya. Il se fait incontournable dans le milieu de la danse chorégraphique depuis la classe de seconde.
Robot milite auparavant au sein du groupe « La Puissance 3 » avec l'ancien académicien Mathieu Ilboudo alias Mathéo et Madino. Ce groupe épaulé par l'acteur culturel ivoirien Petit Wobè se fait remarquer dans de nombreuses activités culturelles. Mais, suite au retour de l'ivoirien en terre natale et le voyage de certains membres, le groupe ne subsiste plus. Malgré tout, ces difficultés ne vont pas freiner les ambitions du « jeune messie de la musique ». En 2014, Robot le Messie signe « Leticia », son tout premier single solo d'une coloration musicale zouglou.
Le public présent pour soutenir l'artiste Robot le MessieAinsi, naîtront de nombreuses chansons avec des concepts différents qui s'écoutent et qui se dansent aisément. Sans oublier qu'en 2017, il fut lauréat de l'artiste le plus joué en discothèque dans la région des Hauts-Bassins lors de la nuit de distinction « Bobo Lolo ». En 2018, il entame proprement dit, une carrière musicale digne de son talent. Il sera retenu ainsi pour plusieurs scènes. C'est le sacre, il met sur le marché de disques, le 1er mars 2019, son premier album de six titres intitulé « Inch Allah ». Ce premier disque est un mixage de sonorités dansantes et soul, le tout chanté en français, dioula et mooré.
En 2019, il fut le meilleur artiste de la région des Hauts-Bassins en remportant le « Bobo Lolo d'Or » qui est une distinction des meilleurs artistes de la région des Hauts-Bassins. Le 20 Mars 2021, il réussit le pari de faire le plein de la mythique salle de 3 500 places du théâtre de l'amitié de Bobo-Dioulasso. Ainsi il fut le tout premier artiste coupé-décalé bobolais à le faire. Robot le Messie est un artiste qui ne passe pas également inaperçu sur la scène, avec de très bons danseurs.
Romuald Dofini
Lefaso.net
Soutenir l'excellence et promouvoir le travail bien fait, tel est l'objectif de Orange Burkina Faso qui, à travers O'arrosage BEPC, a célébré la réussite des élèves qui ont brillamment réussi à leur examen, en cette année 2024. Ambiance folle, bonne humeur, fous-rires et récompenses ont rythmés le cours de cette activité, organisée ce samedi 3 août 2024 à Ouagadougou, dans un espace spécialement aménagé pour la cause.
Timides au départ et quelque peu stressés de se retrouver dans un cadre différent et entourés de personnes inconnues, c'est finalement remplis d'allégresse que les 100 élèves récompensés pour leur brillant succès au Brevet d'études du premier cycle (BEPC) par Orange Burkina Faso, sont repartis chez eux. Accompagnés pour certains par leurs parents, chacun des élèves a pris le temps de se défouler et crier sa joie, après neuf mois de dur labeur et d'acharnement au travail. « La fête s'est bien passé, je repars tout heureux », s'exclame en affichant un large sourire, un des lauréats, Emile Philippe Paré.
Des jeux concours ont été organisés au cours de cette soirée et les gagnants ont été primésL'idée de cette activité est de soutenir l'excellence et d'impulser chez les autres, le sens du travail bien fait et du sacrifice. « Nous avons voulu célébrer nos enfants, nos jeunes frères ; leur permettre d'être ensemble et de communier, après 9 mois de travail et de stress, surtout pour les parents ; 9 mois de travail qui se concrétisent par une réussite. C'était important pour nous de marquer le coup, célébrer ces jeunes et les mettre en valeur, sans oublier d'inciter les autres à travailler pour pouvoir porter haut le drapeau de notre pays », a justifié Assimi Diero, directeur marketing et communication de Orange Burkina Faso.
Une photo de famille avec les trois meilleurs élèves de O'arrosage BEPCLe choix de ces jeunes s'est fait suite à une inscription des concernés sur l'application Max it. La moyenne minimale exigée pour prendre part à la cérémonie était de 12/20. « Nous avons récompensé nos lauréats d'abord avec des attestations, pour leur permettre d'avoir un souvenir et se rappeler qu'ils ont été célébrés et que le fruit d'un bon travail est toujours récompensé. Aussi, nous leur avons offert du matériel scolaire, de la connexion, des smartphones et tablettes, pour leur permettre de faire des recherches durant les vacances et l'année scolaire », a résumé Assimi Diero.
« Il y a une perspective d'accompagnement pour certains lauréats, mais nous la communiquerons aux parents », Assimi DieroQue de joie donc pour ces jeunes venus des quatre coins du Burkina Faso, de voir leurs efforts couronnés de succès. Pour eux, ceci est une invite à plus d'entrain, de fougue et de zèle dans chacune de leurs actions. « Le secret de la réussite pour moi c'est bien suivre les cours, avoir confiance en ses camarades, s'entraider et remettre le reste entre les mains de Dieu », a révélé Amira Zonon, élève au Lycée Marina Filles, qui a réussi au BEPC avec une moyenne de 17,79.
« Plus tard, je voudrais être physicienne », Amira Zonon, 15 ans« J'ai eu de bonnes notes dans les matières scientifiques, notamment en mathématiques, en physique chimie, en Sciences de la vie et de la terre (SVT), et en histoire-géographie. Là où ça n'a pas trop marché, c'était au niveau de l'expression, où ma note était un peu basse. Au final, j'ai eu le BEPC avec une moyenne de 18,22. A la rentrée scolaire 2024-2025, je ferai la classe de 2nde C et plus tard, je voudrais faire des études de neurologie », s'est exprimé Emile Philippe Paré, élève au collège de Tounouma de Bobo-Dioulasso.
« Cette activité est une récompense et à la fois un challenge que Orange Burkina Faso nous lance », Emile Paré« Je remercie Orange Burkina Faso pour cette très belle initiative. Je pense que c'est une activité qui mérite d'être organisée encore et encore dans les années à venir, pour nos jeunes frères qui arrivent et qui réussiront à leur examen du BEPC », a souhaité Yvon Dabira, candidat de Boromo, ayant réussi à son examen avec une moyenne de 18,44. Une invite qui n'est visiblement pas tombée dans les oreilles d'un sourd et à laquelle Orange Burkina Faso entend donner suite. « En tout cas, nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin », a promis Assimi Diero.
« Je voudrais travailler dans le domaine de l'écologie, précisément dans les énergies renouvelables », Yvon Dabira, 16 ansErwan Compaoré
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Marthe Koala s'est qualifiée pour la finale du saut en longueur, ce 6 août 2024, avec la performance de 6,59m.
Classée 6e dans la poule B, l'étalon valide sa qualification pour la finale prévue le 8 août 2024.
En rappel, elle a remporté la médaille d'or de la Diamond league 2024, en Chine lors du meeting de Suzhou, ce samedi 27 avril 2024.
L'exploit sensationnel de Marthe Koala a illuminé la Diamond League de Suzhou 2024, où elle a décroché la médaille d'or au saut en longueur.
Avec une performance remarquable de 6,68m, Koala a démontré une maîtrise exceptionnelle de son art athlétique.
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AVIS D'APPEL À PROPOSITION DE PROJETS
Appel conjoint du Fonds de Contrepartie de l'Observatoire de la CEDEAO sur le riz (ERO) et du projet MOVE-CARI de la GIZ
L'Observatoire de la CEDEAO sur le Riz et MOVE-CARI de la coopération allemande / GIZ lancent un avis à manifestation d'intérêt pour le Fonds de Contrepartie du riz. Le Fonds de Contrepartie est un mécanisme de cofinancement qui cherche à inciter les entreprises du secteur privé à co-investir dans des activités visant à consolider et à développer la chaîne de valeur du riz en Afrique de l'Ouest.
Il existe deux sources de financement différentes, celui de l'ERO et celui de la coopération allemande / GIZ MOVE-CARI, et les postulants potentiels ne pourront en solliciter qu'une seule dans le cadre de cet avis à manifestation d'intérêt. Ainsi, toutes les entreprises des chapitres nationaux de l'Observatoire de la CEDEAO sur le riz (ERO) sont invitées à postuler pour le financement de l'ERO et les entreprises privées du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Nigeria, de la Sierra Léone et du Sénégal seront invitées à postuler pour le financement de MOVE-CARI de la coopération allemande / GIZ. Les entreprises pourront par ailleurs postuler soit individuellement ou en consortium.
Les organisations et entreprises éligibles de la chaîne de valeur riz peuvent candidater pour bénéficier de la subvention susmentionnée et avoir un grand intérêt dans la vision de progresser vers l'autosuffisance en riz compétitif, rentable, durable et nutritif en Afrique de l'Ouest par le biais de :
• L'augmentation de la productivité et de la qualité du paddy ;
• L'amélioration de l'efficacité de l'approvisionnement en riz local, de sa transformation et de son marketing ;
• L'amélioration de la commercialisation du riz et de ses sous-produits.
Cet appel de Fonds de Contrepartie est axé sur la chaîne de valeur du riz dont la transformation passe par l'établissement de liens commerciaux solides et compétitifs à chaque segment de la chaîne...
Il s'agit également d'une procédure de candidature à plusieurs étapes et que les propositions de tous les pays seront examinées en même temps. Dans un premier temps, tous les candidats doivent soumettre une note conceptuelle (modèle fourni et téléchargeable sur le site de www.araa.org ; www.cari-project.org et, pour les candidats faisant partie d'un consortium, une lettre d'intention (modèle fourni et téléchargeable en utilisant ces liens www.araa.org ; www.cari-project.org) signée par tous les membres.
Tous les candidats doivent postuler en soumettant leurs documents à move@giz.de ou à l'adresse électronique de l'ERO (mgf-ero@araa.org). Tous les documents requis doivent être soumis au plus tard le 23 aout 2024. Les demandes reçues après cette date limite ne seront pas prises en compte pour bénéficier du soutien du Fonds de contrepartie.
Si vous avez des questions concernant le Fonds de contrepartie ou le processus de candidature, veuillez contacter l'équipe ERO à l'adresse mgf-ero@araa.org et l'équipe CARI à l'adresse move@giz.de .
Consultez aussi le guide sur le Fonds de Contrepartie pour de plus amples informations sur l'appui disponible, les critères d'éligibilité et le processus de candidature.
– Réf. : N° BFVK-AOO-SNV-COUNTRY-2024-002
SNV est une organisation partenaire du développement global investie d'une mission, qui est ancrée dans les contextes et les sociétés où nous travaillons. En nous inspirant des principes transformationnels et des objectifs fixés par les ODD, nous nous engageons à développer des systèmes agroalimentaires résilients qui garantissent la sécurité alimentaire et une nutrition appropriée ; à accroître la fiabilité et la disponibilité des systèmes d'approvisionnement en eau et d'assainissement ; et à améliorer l'accès aux énergies durables à un coût abordable pour tous et toutes.
Le présent Appel d'Offre est ouvert à égalité de conditions à toutes les entreprises de gardiennage régulièrement installés au Burkina Faso ayant les capacités juridiques, techniques et financières requises, pour autant qu'elles ne soient pas sous le coup d'interdiction ou de suspension en règle vis-à-vis de l'administration, des services fiscaux et para – fiscaux.
Les offres (techniques et financières en trois (03) exemplaires dont un (01) original et deux (02) copies marquées comme telles) devront être remises physiquement et sous pli fermé, au secrétariat de SNV Burkina Faso à l'adresse suivante : SNV Burkina Faso, sise Ouaga 2000, Sect.54 Av. SARE Elie, Porte 437 | 01 BP 625 Ouagadougou 01 ; Email : burkina-faso@snv.org avec la mention « Offre pour le recrutement d'une entreprise de gardiennage des bureaux SNV au Burkina Faso »
La date limite de dépôt des offres est fixée au 23 août 2024 à 12h00mn
Les soumissionnaires intéressés peuvent télécharger le dossier en ligne à l'adresse suivante : https://urlz.fr/rwDu
Les offres resteront valables pendant une durée de quatre-vingt-dix (90) jours pour compter de la date limite ci-dessus fixée pour leur remise. SNV Burkina Faso se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout ou à une partie du présent appel d'offres ou, de changer la quantité. Dans tous les cas, les soumissionnaires seront informés de tout changement.
Pour tout besoin de renseignements complémentaires, veuillez envoyer un mail à syonli@snv.org en gardant en copie pminougouguire@snv.org
U.S. EMBASSY OUAGADOUGOU
VACANCY ANNOUNCEMENT # Ouaga-2024-016
WORK CONTROL CLERK
The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Work Control Clerk in the Facilities Management Section.
Opening Date : July 29, 2024
Closing Date : August 13, 2024
Open to : All Interested Applicants/ All Sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 9,559,368
p. a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-06)
ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS (See Appendix for definition) MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.
BASIC FUNCTION OF POSITION :
The incumbent reports to the Facility Manager and the Building Engineer Supervisor, working under their direction to determine work priorities. The incumbent is a primary point of contact for all routine, emergency and preventive maintenance work orders and requests for services and assures distribution to the appropriate shop for action. The incumbent is the customer service representative for the Facility Management section, communicating with personnel from all levels within the Embassy.
QUALIFICATIONS REQUIRED :
1. EDUCATION : Completion of secondary school is required.
2. EXPERIENCE : A minimum of two (2) years of office administrative/ clerical experience in a customer-service office is required.
3. LANGUAGE : Good working, Written/Speaking/Reading knowledge is required. French Level III : Good working, Written/Speaking/Reading knowledge is required. This will may be tested.
4. SKILLS AND ABILITIES : Must be a visionary, forward thinker, and quick understudy with an aptitude to learn so he/she can anticipate the needs of the office and those individuals he/she supports. Must have excellent interpersonal skills and be able to handle a large workload and multiple tasks simultaneously. Must be organized, methodical, decisive, and have professional telephone skills. Must have strong computer skills, able to use the Microsoft Office Software Suite (Word, Excel, Power Point, etc.). Must have good typing skills to write memos, populate spread sheets, and perform data entry. Ability to translate documents from host country language into English or English to host country language. Must have excellent filing skills to keep track of current and historical information, including documents that must be kept in the maintenance library. Must have a keen aptitude to work independently, have impeccable integrity, strong initiative, good judgment and must maintain confidentiality. This may be tested.
5. JOB KNOWLEDGE : Must have a good working knowledge of an active office environment ; be thoroughly familiar with reporting structures and the standard office hierarchy ; must know how to support multiple persons simultaneously including maintaining an adequate stock of office supplies ; must know basic math, capable of handling currency and working a balance sheet ; must know how to set up and maintain a filing system. Must be customer service oriented, able to handle difficult customers with tact.
HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :
• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms
• Choose Announcement Number Ouaga-2024-016 Work Control Clerk and complete the online application.
• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g. Copies of Attestations/Certificates of Work, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system. click on the "Apply to This Vacancy" to submit your application.
• For more information on how to apply, visit the Mission internet site : https://bf.usembassy.gov/jobs/
Required Documents : Please provide the required documentation listed below with your application :
All Applicants :
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• Completion of secondary school education
• Work Attestations/Certificates
• Other relevant documents
Eligible Family Member Applicants :
• Copy of Sponsor's Orders/Assignment Notification (or equivalent)
• Passport copy
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)
What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test, or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.
FOR FURTHER INFORMATION : Contact the Human Resources Office at 25 49 53 00.
Note :
• All applications must be for an open/advertised position.
• Only shortlisted applicants will be contacted by phone call or email.
EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.
La situation sécuritaire au Burkina Faso a causé le déplacement de plusieurs centaines de milliers de personnes à l'intérieur du pays. En plus du gouvernement, des associations, ONG et personnes de bonne volonté apportent leurs aides aux Personnes déplacées internes (PDI). Au sein de l'Association pour le développement des communautés villageoises (ADCV) de Fada N'Gourma, un projet initié permet à ces personnes déplacées et à leurs hôtes de travailler dans le même jardin.
Le soleil est au zénith ce lundi 22 juillet 2024. Au secteur 9 de la ville de Fada N'Gourma, se dresse un champ où on aperçoit plusieurs personnes en train de labourer. Il s'agit d'un jardin qui est le fruit d'un projet coordonné par l'Association pour le développement des communautés villageoises (ADCV).
Selon le directeur général de l'ADCV, Dramane Ludovic Thiombiano, c'est depuis 2023 qu'avec leur partenaire, le PAM (Programme alimentaire mondial), ils ont initié ce projet. « La condition est d'accueillir 120 personnes dont 60 personnes hôtes et 60 PDI (Personnes déplacées internes) », nous confie-t-il.
Cependant, il tient à préciser que c'est l'action sociale qui dresse la liste des PDI car au Burkina Faso, c'est le ministère en charge de l'action sociale, seul qui est habilité à désigner qui est PDI.
Ce projet vise à rendre autonomes les personnes vulnérables. « En plus d'aider tout de suite et maintenant ces personnes, on se soucie de ce qu'ils deviendront dans un mois, six mois, un an ou deux ans. Les mettre dans les systèmes de production, c'est encore meilleur », dévoile le premier responsable de cette association, qui vise, par ailleurs, l'autosuffisance alimentaire des populations les plus vulnérables.
« Il y a beaucoup de gens qui cherchent à manger »
À l'instar de plusieurs œuvres, les premiers pas n'ont pas eu l'approbation de tous. « Au départ, ce n'était pas simple parce qu'il y a des gens qui s'étaient opposés à donner une partie de leur terre aux PDI », se remémore Dramane Ludovic Thiombiano.
Lamonia Thiombiano est un propriétaire terrien. Selon son témoignage, il n'a pas hésité à donner une partie de son terrain pour ce projet qu'il a jugé noble. « Donner le terrain a été une décision personnelle, il n'y a pas eu de négociation. J'ai donné ça de plein gré. J'ai compris que c'est difficile. Il y a beaucoup de gens qui cherchent à manger », indique celui qui a légué ses deux hectares.
Lamonia Thiombiano se félicite d'avoir cédé son terrain pour le bien-être de tousDésormais, les PDI et les autochtones travaillent ensemble dans ce jardin. David Diakouna a quitté son Matiakoali natal, une commune rurale de la province du Gourma. Actuellement, il réside au secteur 12 de la ville de Fada N'Gourma. Il est l'un des bénéficiaires du projet de l'association. Pour lui, c'est une réponse face à la situation difficile dans laquelle il vivait. « Nous sommes contents parce que ADCV nous a aidés. Grâce à ADCV, on travaille, on gagne l'argent et on mange », se réjouit le désormais maraîcher.
David Diakouna en train de défricher son champ de maïsPlus de problème d'eau
Cette harmonie qui règne dans ce jardin est le fruit d'un travail de coordination des initiateurs du projet. Nestor Thiombiano siège au comité de plaintes depuis une année. Il nous explique le rôle qu'il joue : « Notre travail consiste à réunir les gens pour qu'on puisse parler le même langage, s'entendre et faire le travail ensemble ». Il se souvient qu'au début, les plaintes sont axées essentiellement sur la disponibilité de l'eau. Mais en cette saison pluvieuse, il n'y a plus ce genre de plainte, nous rassure-t-il.
Nestor Thiombiano indique que les bénéficiaires travaillent dans une bonne ambianceL'ADCV est une association à but non lucratif de droit burkinabè, ayant son siège social à Tambiga et son siège administratif à Fada N'Gourma, province du Gourma, dans la région de l'Est du Burkina Faso.
Créée en 1997 et reconnue officiellement en 2002, cette association s'est fixée pour mission de mobiliser les ressources pour contribuer au développement des communautés villageoises et améliorer les conditions de vie des personnes défavorisées.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Le Secrétaire général du Gouvernement, Mathias Traoré a donné la liste des membres du gouvernement à la télévision nationale, RTB , ce 1er août 2024.
On constate que plusieurs des ministres ont été reconduits à leurs postes. Il faut noter que certains d'entre eux vont occuper d'autres fonctions dans le gouvernement.
Voir le communiqué annonçant le remaniement ministériel ici :
Lefaso.net
Le diabète est une maladie en constante progression au Burkina Faso. Véritable problème de santé publique, il constitue de plus en plus un motif de consultation dans les formations sanitaires. Dans cet entretien qu'il nous a accordé, Dr Yempabou Sagna, médecin endocrinologue au CHU Souro Sanou de Bobo-Dioulasso et enseignant à l'INSSA de l'université Nazi Boni revient, entre autres, sur les différents types de diabète, les principales causes de cette maladie et prodigue des conseils pour l'éviter. Lisez plutôt !
Lefaso.net : Peut-on avoir une idée de l'ampleur du diabète au Burkina ?
Dr Sagna : Le diabète sucré est un ensemble de maladies qui ont en commun une augmentation chronique de la glycémie (taux de glucose ou de sucre dans le sang). Au Burkina Faso, 7,6% des adultes de plus de 20 ans souffrent de diabète, selon les données de la dernière enquête STEPS OMS conduite par le ministère de la Santé et de l'hygiène publique en 2021. On dit que le diabète sucré est un ensemble de maladies car il en existe quatre types. Il y a le diabète de type 2 qui est le plus fréquent partout dans le monde (90% des cas de diabète) et qui touche surtout les personnes âgées de plus de 40 ans ; le diabète de type 1 qui touche les moins de 35 ans mais plus fréquemment les enfants et adolescents. Au Burkina Faso, nous recensons environ 400 enfants et adolescents qui sont suivis pour un diabète de type 1. J'ouvre une parenthèse pour dire que ces jeunes bénéficient gratuitement du traitement par insuline dans la plupart des services de médecine interne au Burkina jusqu'à l'âge de 30 ans. Nous avons aussi le diabète gestationnel. C'est quand on découvre un diabète chez une femme enceinte alors qu'elle ne savait pas qu'elle a un diabète. Au Burkina Faso et selon les études du Pr Joseph Drabo et du Pr Macaire Ouédraogo, 9,1% des femmes enceintes sont concernées. Le dernier type de diabète est beaucoup plus rare et relève du spécialiste.
Quelles sont les causes principales ?
Avant de parler de causes il faut rappeler que les glucides (sucre) sont la principale source d'énergie du corps humain, on en a besoin pour vivre. On retrouve ces glucides dans notre alimentation de base (mil, maïs, riz, fonio, pâtes alimentaires, lait, fruits...). Quand on mange ces repas, ils se retrouvent dans le sang sous forme de sucre qui est utilisé essentiellement par nos muscles et notre cerveau puis l'excès est stocké dans le foie et les graisses. Mais pour que ces organes utilisent ce sucre il faut l'aide du pancréas qui est un organe du ventre qui fabrique une substance appelée insuline. C'est cette insuline qui aide les organes à utiliser le sucre et quand il y a trop de sucre ça stocke le surplus dans le foie et les graisses pour maintenir la glycémie (taux de glucose ou de sucre dans le sang) normale.
Le diabète sucré est un ensemble de maladies qui ont en commun une augmentation chronique de la glycémie et cette augmentation est due soit au fait que le pancréas dont on a parlé ne fabrique plus suffisamment d'insuline, soit parce que l'insuline sécrétée n'arrive pas à agir, ou encore les deux mécanismes ensemble. Dans le diabète de type 2 le facteur principal est que l'insuline sécrétée n'arrive pas à bien agir. Plusieurs causes sont possibles mais la principale est l'obésité surtout abdominale (le gros ventre) qui est responsable de la moitié des cas de ce type de diabète. Dans le diabète de type 1, le pancréas n'est plus capable de fabriquer l'insuline. Dans le diabète gestationnel, ce sont les hormones de la femme qui font que l'insuline n'arrive plus à bien agir. Cela arrive fréquemment chez les femmes qui sont déjà en surpoids ou obèses.
Peut-on éviter le diabète ?
Le diabète de type 2 est celui qui peut être évité en luttant surtout contre le gros ventre. Pour le diabète de type 1, des études sont toujours en cours.
Quelles sont les principaux conseils que vous pouvez donner dans ce sens ?
Pour lutter contre le diabète de type 2 il faut pratiquer régulièrement au moins 30 min de sport par jour ; ne pas rester assis plus de 7 heures au total par jour, que ce soit d'affilée ou non. Ne pas manger ni trop gras, ni trop sucré ni trop salé : manger trois repas par jour et si possible à heures régulières, ne pas faire des fast-foods une habitude (hamburger et autres burgers, chawarma, kebab, glaces…), éviter de grignoter, éviter l'alcool et les boissons sucrées en dehors des fêtes, manger au moins cinq portions de fruits et légumes par jour, boire suffisamment d'eau. Faire contrôler sa glycémie et sa tension artérielle au moins une fois tous les ans ou tous les deux ans dès qu'on atteint l'âge de 40 ans. Les services de santé sont habilités à donner des conseils pour la prévention et les soins du diabète y compris pour la diététique et l'activité physique pour la santé.
En matière de régime alimentaire particulièrement, que faudrait-il faire ?
Cela dépend de son poids. Pour ceux qui sont de poids normal, ils gardent un régime normal. Ceux qui sont en surpoids ou obèses devraient fournir un effort pour surtout éviter les excès dont on a parlé plus haut et réduire les quantités si l'évaluation nutritionnelle en trouve la nécessité. Il faut fixer un objectif de poids et tendre progressivement vers ce poids. Nous déconseillons les régimes trop restrictifs car ce sont des régimes qui, non seulement sont sources de carences nutritionnelles, mais aussi ceux qui les essayent ne peuvent pas les maintenir sur le long terme et quand ils arrêtent ils reprennent plus de poids que ce qui est perdu.
Il ne faut pas perdre brutalement le poids, il faut perdre environ 10% du poids en un an. Par exemple quelqu'un qui a 100kg aujourd'hui, il devrait être autour 95 kg dans six mois, puis 90kg dans un an avec le régime et ainsi de suite, c'est de cette façon qu'on ne reprend pas du poids. Mais beaucoup veulent passer de 100 à 90kg en quelques mois par le régime et après ils se retrouvent à 105 ou 110 kg. Dans tous les cas, ce régime doit être équilibré.
Comment peut-on définir le régime alimentaire qui nous convient ?
Le régime alimentaire qui nous convient est celui qu'on peut maintenir sur le long terme ou, idéalement, toute sa vie en fonction de nos moyens, de nos habitudes alimentaires et de ce qu'on a à disposition comme aliments. Il doit être équilibré. Un plat équilibré est un plat dont la moitié est constituée de glucides (to, riz, pâtes alimentaires, fonio, couscous, igname, pomme de terre...), le quart constitué de légumes (salades, concombre, feuilles, haricot vert...) et le dernier quart des protéines (viande non grasse, poisson, haricot blanc, œuf… du lait ou fromage et une tranche de fruit).
Lefaso.net
Le Secrétaire général du Gouvernement, Mathias Traoré, a dévoilé la liste des membres du gouvernement, ce jeudi 1er août 2024 au cours du Journal télévisé (JT) de la RTB.
Il faut noter que plusieurs ministères ont de nouvelles appellations.
Le ministère de l'Administration territoriale de la Mobilité sera désormais sous le leadership de Emilie Zerbo, précédemment ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité.
Son ministre délégué à la sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police, Mahamoudou Sana, devient désormais ministre de la Sécurité.
Roland Somda est le nouveau ministre des Sports, de la Jeunesse et de l'Emploi, en remplacement de Boubacar Sawadogo, qui est désormais le ministre de l'Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et Technique.
Il faut noter que le ministre de l'Éducation nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, garde son poste mais son portefeuille change. Désormais, il est le ministre de l'Enseignement de base, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales.
Le ministère de la Santé et de l'Hygiène publique devient tout simplement le ministère de la Santé. Le Dr Robert Lucien Kargougou est toujours à la tête de ce ministère.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Baba Ayoub Diarra représentera le Burkina Faso, du 1er au 7 août 2024, au championnat du monde de Vo Vietnam, au Vietnam. L'athlète s'est préparé comme il peut pour être à niveau afin de représenter dignement son pays. Pour assurer son billet d'avion, l'hébergement et de quoi se nourrir, Baba Ayoub Diarra n'a bénéficié que du soutien de bonnes volontés. Il compte ne pas les décevoir en ramenant la médaille d'or au pays.
Pour cette compétition mondiale, Baba Ayoub Diarra s'est préparé avec les moyens de bord. A la veille de son départ pour la compétition qui se déroule du 1er au 6 août 2024 au Vietnam, nous avons rencontré l'athlète sur le plateau CENOU en plein entraînement. Le compétiteur enchaînait les katas à mains nues, la technique du Vo Vietnam avec le sabre, etc. A ce championnat, il faut dire que Baba Ayoub Diarra doit compétir dans quatre épreuves. Il y aura d'abord la démonstration à mains nues ; il y a le « Phõng Hôa Daõ », la technique libre avec le sabre. Il y a enfin le combat corps à corps.
« Il faut savoir que j'ai préparé ces championnats depuis plusieurs mois afin de me mettre à niveau pour pouvoir lever haut le drapeau de mon pays. On ne finit jamais d'apprendre et on ne peut pas non plus dire qu'on est à 100% prêt. Mais je pense avoir fait le maximum pour être à niveau. Aujourd'hui, je pense être à mesure de représenter valablement mon pays », a-t-il déclaré. Ce n'est pas la détermination qui manque à Baba Ayoub Diarra. Car sans accompagnement de sa fédération ni du ministère, le représentant burkinabè, avec l'aide de bonnes volontés, a pu réunir de quoi prendre en charge son billet d'avion aller et retour, son hébergement et de quoi mettre sous la dent pour avoir un peu d'énergie pour compétir. « Côté financier, c'est un peu difficile. J'ai écrit pour lancer un cri de cœur pour demander un accompagnement afin de pouvoir prendre part à cette compétition. Le ministère, à travers son SG m'a répondu qu'il avait déjà répondu à la fédération. La fédération aussi me demande de chercher des financements pour pouvoir rallier le Vietnam », a-t-il décrié avant d'ajouter qu'il y a eu des bonnes volontés qui ont accepté de l'accompagner. « Je ferais de mon mieux pour ne pas les décevoir », a-t-il promis.
Ayoub Diarra en pleine démonstration avec le sabrePalmarès de Baba Ayoub Diarra
Lors de sa dernière compétition internationale en Algérie, en 2022, Baba Ayoub Diarra a été vice-champion du monde. Cette fois-ci, il compte tout faire pour ramener la médaille d'or. « Parce que, c'est un défi que je me suis lancé depuis. J'ai l'ambition de donner au Burkina Faso la toute première médaille d'or en Vo Vietnam catégorie masculin », se lance-t-il comme défi avant de terminer : « Une médaille d'or vaut tout pour la carrière de n'importe quel athlète. Et c'est ce qui importe vraiment pour moi au regard du contexte socio-sécuritaire très difficile du pays. Ramener une médaille d'or cela donne un peu de joie et montrer la résilience du peuple ».
Baba Ayoub Diarra est déterminé et compte ramener la médaille d'or au Burkina FasoAvant son sacre en 2022 en Algérie, Baba Ayoub Diarra a été médaillé d'argent au championnat national en technique en 2018 ; médaillé d'or au championnat national en technique en 2019. Il a représenté le Burkina Faso en Côte d'Ivoire la même année à la coupe d'Afrique du Vo Co Truyen à Abidjan. Il est sorti double médaillé d'argent en technique et au combat des moins de 65kg. En 2020-2021, il est encore double médaillé (or en argent) au championnat national en technique et en combat. En 2022, au championnat national senior, il a tout raflé. En effet, il a été triple médaillé d'or en combat et en technique. En 2023, il a été quadruple médaillé (deux en or et deux en argent) au championnat d'Afrique Vo Vietnam à Ouagadougou en technique et au combat. C'est d'ailleurs la meilleure performance masculine de la compétition.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
Le ministre de la défense, Kassoum Coulibaly a assisté à la montée des couleurs à l'Institut supérieur d'études de protection civile (ISEPC). C'était ce jeudi 1er août 2024, à Ouagadougou. Le ministre était présent pour faire le point des activités de la semaine et donner les messages principaux à ses hommes.
Dès 6h du matin, les militaires et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) se mettaient déjà en place pour accueillir le ministre en charge de la défense, le général Kassoum Coulibaly, pour la montée des couleurs. Le ministre arrive autour de 6h50. Ce sont les salutations d'usage, puis le drapeau est hissé sur son mât. La presse est ensuite priée de se retirer afin de laisser les militaires discuter entre eux.
La montée des couleursCe n'est qu'après le départ du ministre que le directeur de la communication et des relations publiques des armées, le commandant Abdoul Aziz Ouédraogo, leur fait le point de la rencontre.
L'officier explique que la montée des couleurs a réuni 600 militaires et des VDP de toutes les composantes des forces armées. Il indique que le ministre Kassoum Coulibaly a rendu hommage à toutes les unités qui se battent jour et nuit pour ravitailler les populations.
Il révèle que le général Coulibaly a également fait le point des opérations en cours sur toute l'étendue du territoire et dans l'espace de l'Alliance des États du Sahel (AES).
Rama Diallo
LeFaso.net
L'Office national du contrôle des aménagements et des constructions (ONC-AC) a organisé une rencontre d'échange avec les Présidents des délégations spéciales (PDS) du Grand Ouaga (Saaba, Pabré, Komsilga, Komki-Ipala, Tanghin-Dassouri et Loumbila), le mercredi 31 juillet 2024, à Ouagadougou, sur les occupations anarchiques dans ladite zone.
L'Office national du contrôle des aménagements et des constructions (ONC-AC) est résolument engagé à lutter contre les occupations anarchiques dans le Grand Ouaga qui comprend selon le schéma directeur d'aménagement, les communes de Saaba, Pabré, Komsilga, Komki-Ipala, Tanghin-Dassouri et Loumbila. Pour ce faire, l'ONC-AC a rencontré les Présidents de délégations spéciales desdites communes pour échanger sur les occupations de terrains qui sont en cours, et qui ne répondent à aucun schéma d'aménagement.
Ces pratiques, selon le Directeur Général de l'ONC-AC, Yacouba Siko, mettent en péril tous les efforts du gouvernement pour assurer un développement territorial qui répond aux aspirations des Burkinabè. À l'entendre, les occupations anarchiques des terrains et la vente illégale de parcelles sur la voie de contournement de la ville de Ouagadougou rendent difficile la réalisation du projet du Grand Ouaga. Des dires du DG Siko, il est ressorti que dans le plan d'aménagement du Grand Ouaga, il y a des zones déterminées pour des activités agricoles et économiques, ainsi que des habitations en vue de créer un équilibre au niveau du développement territorial.
Le Directeur Général de l'ONC-AC, Yacouba Siko a fait savoir que les occupations anarchiques, en cours sur les sites du Grand Ouaga, mettent en péril tous les efforts du gouvernement en termes d'aménagement territPourtant, a-t-il dit, le constat actuel est que la plupart des zones occupées par les populations ne sont pas définies pour des habitations dans le plan directeur et rendent difficile sa concrétisation. « Les occupations anarchiques, en cours sur ces sites, mettent en péril tous les efforts du gouvernement en termes d'aménagement territorial », a soutenu le Directeur Général de l'ONC-AC. C'est pourquoi, il a espéré que la rencontre d'échange permette de définir une feuille de route afin d'agir sur le terrain à l'encontre des contrevenants. « La feuille de route est un programme clair avec des actions précises à mettre en place. Elle sera soumise au ministre en charge de l'urbanisme, avant que nous nous déployions sur le terrain », a déclaré sans ambages M. Siko.
Dans la foulée, il a interpellé les acheteurs des terrains et parcelles au niveau des sites concernés à éviter d'investir leur argent dans du faux. « Il ne faut pas acheter des parcelles qui vous mettent vous-même en insécurité, n'investissez pas votre argent dans des choses qui ne sont pas certaines », a prévenu le premier responsable de l'ONC-AC. Il a par ailleurs souligné que la feuille de route va permettre d'investiguer pour dénicher ceux qui pratiquent ces activités afin de les sanctionner conformément aux dispositions de la nouvelle loi en vigueur. « La mission assignée à l'ONC-AC, étant de s'assurer que les décisions que les pouvoirs publics prennent sont mises en œuvre conformément aux différents documents, elle va continuer à agir sur le terrain », a-t-il argué.
Le PDS de la commune de Komsilga, Antarest Batiana a salué cette initiative qui devra permettre de tourver une solution aux occupations anarchiques.Le PDS de la commune de Komsilga, Antarest Batiana, a fait savoir pour sa part que cette rencontre vient à point nommé et vise à trouver les moyens pour contrer les aménagements illégaux qui se passent dans leurs différentes communes. « L'engagement pris par l'ONC-AC va permettre aux délégations spéciales des communes du Grand Ouaga de travailler, d'autant plus que nous jouons ce rôle de sensibilisation depuis belle lurette, sur ces formes d'aménagements qui ne profitent à personne », a souligné M. Batiana.
Sosthène NIKIEMA
Nouveau rebondissement dans l'affaire Guy Hervé Kam. Après avoir été en liberté conditionnelle depuis le 10 juillet 2024, il a été finalement placé en garde à vue par le Tribunal militaire, ce jeudi 1 Août 2024, a appris Lefaso.net de sources proches du concerné.
En rappel, Me Guy Hervé Kam est poursuivi pour « une affaire d'attentat à la sûreté de l'Etat ».
Lefaso.net
Les femmes et les personnes handicapées étaient à la une de la troisième édition de la semaine communale de Dédougou (SECOD), le mercredi 31 juillet 2024. Elles ont, en effet, disputé une course cycliste dans les artères de la ville. Pour la municipalité, l'activité vise à promouvoir l'inclusion sociale et la pratique du sport tandis qu'elle apparaît pour la cycliste Fatoumata Zerbo, la soixantaine bien sonnée, une occasion de remporter le meilleur prix afin de garantir le pain quotidien.
« Nous ne marginalisons personne. C'est pour cela que nous avons voulu organiser cette course cycliste handisport pour tenir compte des personnes vivant avec un handicap. Il y a eu aussi la course cycliste des femmes de la ville de Dédougou », a laissé entendre le président de la délégation spéciale de la commune. Dieudonné Tougfo justifiait l'organisation de l'activité cycliste à laquelle se sont livrées 53 personnes dont 13 en situation de handicap.
Ici, on assiste à l'arrivée de Nathalie SankaraAinsi 4,8 km, c'est la distance totale parcourue par les personnes handicapées. Emile Kiénou chez les hommes et Nathalie Sankara au niveau des dames sont les premiers à franchir la ligne d'arrivée. Ils ont reçu chacun un vélo, la somme de 25 000 FCFA et un carton de spaghetti. Des primes ont été également remises jusqu'au dixième coureur au classement. Les trois autres se sont contentés chacun de 5 000 de nos francs en guise d'encouragement.
Dieudonné Tougfo, président de la délégation spéciale de la commune de DédougouSur leurs vélos ordinaires, les femmes cyclistes sont parties, comme les premiers, de la place Melongare située au centre-ville de Dédougou pour deux tours du circuit fermé de 4,5 km. A l'arrivée, c'est Bertine Kondé qui s'est imposée. La gagnante de cette édition aura bouclé les 9 km en 19 mn 25 s avec une vitesse moyenne de 27,563 km/h. Elle reçoit un vélo, la somme de 25 000 FCFA plus trois cartons de spaghetti. Là aussi les 10 meilleures cyclistes sont primées et les autres ont reçu chacun la somme de 5 000 FCFA à titre d'encouragement. Mais il faudra attendre le samedi 3 août prochain pour voir les gagnants recevoir effectivement leurs différents prix à l'occasion de la nuit des lauréats prévue dans le cadre de cette semaine communale de Dédougou (SECOD).
Le directeur provincial en charge des sports du Mouhoun, Oumarou Zongo.Les objectifs poursuivis par la course cycliste sont nobles, a déclaré le directeur provincial en charge des sports du Mouhoun, Oumarou Zongo. Ce dernier a tiré son chapeau à la mairie de Dédougou pour l'initiative de la semaine communale qui intègre des activités sportives au profit des différentes couches de la population locale. D'ailleurs, ces différentes activités ont pour but la promotion de l'inclusion sociale et l'incitation à la pratique du sport en vue de contribuer à l'amélioration de la santé, selon les promoteurs de la manifestation.
Bertine Kondé sur la ligne d'arrivéeAu-delà, la cycliste Fatoumata Zerbo a soufflé avoir pris part à cette compétition avec l'idée de rafler pourquoi pas le premier prix afin de « s'acheter des vivres », ne serait-ce que, pour quelques jours. La vieille dame de 65 ans tire le diable par la queue. Elle est bien populaire à Dédougou et connue sous le nom de « Maman RTB ». « Je n'ai personne pour m'aider », s'est-elle empressée de dire laconiquement avant de vouloir entrer dans des détails de son vécu quotidien très peu enviable.
Fatoumata Zerbo a terminé dernière de sa catégorie.Sa présence dans le peloton a été distinguée et saluée par des applaudissements nourris même si c'est elle qui est arrivée en dernière position provoquant l'effondrement de son rêve de repartir avec un gros lot. Mais avec la décision des organisateurs d'offrir un prix d'encouragement à toutes et à tous, dame Zerbo devra regagner son domicile avec la somme de 5 000 FCFA en poche.
Yacouba SAMA
Lefaso.net