Je vous demande très respectueusement de bien vouloir accepter de lire ces quelques mots. C'est uniquement en ma qualité de citoyen burkinabè que je me permets de m'adresser à vous ce matin. D'ores et déjà, je sollicite votre compréhension. Je ne suis spécialiste en rien du tout. Toutefois, cela fait plus de 30 ans que j'arpente les villages et hameaux de nos pays. J'ai regardé exécuter les différentes phase du PNGT.
Dès le départ, je savais ce PNGT insuffisant à atteindre les objectifs. La preuve, la dégradation de l'environnement et des ressources naturelles s'est poursuivie. En certains endroits, cette dégradation s'est même accélérée. Comment je peux parler avec une telle assurance ? C'est parce que je fréquente les techniciens d'agriculture et les techniciens d'élevage, les différents producteurs, les ONG et les associations depuis de longues années.
Monsieur le Président du Faso,
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale
Les manifestations de notre calvaire actuel ont commencé depuis les années 1970. Depuis cette date, la région du Sahel a souffert d'une sécheresse sévère et persistante. C'est-à-dire que ce n'est pas une année difficile en passant, et puis on va réparer les dégâts l'année suivante. Non ! C'est une accumulation d'années difficiles. Et une année difficile vient aggraver les effets néfastes de la précédente.
A ce niveau, le terme insécurité alimentaire est insuffisant pour décrire la situation. C'est bien simple, plus personne n'a de quoi manger et de quoi donner au bétail. Résultat : on s'en va. Quand la savane réputée plus accueillante est touchée par la sécheresse, il est inutile de s'attarder sur une région encore plus désolée comme le sahel. Les populations quittent donc ces zones arides vers les régions plus humides, au sud, et les grandes villes.
Monsieur le Président du Faso,
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale
Le cadre de vie s'est rétréci, obligeant tout ce monde à vivre sur un périmètre étroit. Agriculteurs comme éleveurs, tous ensemble. Il est légitime que les agriculteurs se sentent envahis chez eux. Tout comme il est légitime que les éleveurs recherchent des moyens d'existence, là où ces ressources existent. Les jeunes et ceux qui ont encore de la force se sont investis dans l'orpaillage traditionnel. Déjà cette activité amplifie la détérioration du cadre de vie et la dégradation des ressources naturelles. On pouvait fermer un œil et se dire que ces gens ne disposent que de cette soupape de sécurité. Et voilà que des sociétés minières viennent leur enlever ce recours ultime. La terre elle-même devient une marchandise aux mains des sociétés immobilières.
Quand on lotit le champ d'un paysan ou quand on bâtit sur le pâturage d'un éleveur, on condamne ces concitoyens à une mort certaine.
Monsieur le Président du Faso,
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale
Ce que je dis là, vous pouvez le vérifier par vous-mêmes sur le terrain. Cet enchaînement de crises est déjà difficile pour les populations. Mais les hommes ne veulent pas changer leurs habitudes. Avant, il y avait une forte mortalité infantile. Une femme fait dix enfants, dans l'espoir que les mâchoires de la mort vont épargner deux ou trois. Les gouvernements et leurs partenaires ont mis le paquet. Et la santé maternelle et infantile s'est améliorée. Une femme fait dix enfants, et se retrouve avec 9 sur les bras. Mais les hommes ont toujours refusé de tenir compte de cette nouvelle donne. Résultat : l'explosion démographique.
Les scientifiques appellent explosion démographique une augmentation très élevée et très rapide de la population. Une explosion démographique est généralement génératrice de pauvreté et de fragilité économique : les structures économiques et aussi sociales du pays n'ont pas le temps de s'adapter à la taille de la population. Comment cela se traduit en Afrique et plus spécifiquement au Sahel ? Les chiffres disent bien ce qu'ils veulent dire. La population de l'Afrique subsaharienne a été multipliée par près de 5 fois entre 1960 et 2020. Elle a dépassé le milliard en 2017. Elle représente dorénavant 14% de la population mondiale, contre 7% en 1960. En 1950, il y avait 227.794.000 d'Africains. En 1960 283.361.000. En 2020. 1.340.598.000.
Maintenant voyons quelques pays du Sahel. En 1960, la Mauritanie comptait 850.384 habitants. En 2020, la population de ce pays est passé à 4.525.696 habitants. Pour le Mali, on a 5.263.733 en 1960, contre 19.658.031 en 2019. De 3 millions d'habitants en 1960, la population du Niger est estimée à 20 millions d'habitants en 2018. Le Burkina Faso passe de 8.800.000 habitants en 1960 à 20.244.080 habitants en 2018.
Monsieur le Président du Faso,
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale
Le cadre de vie a diminué. Les ressources naturelles ont fondu. Les plus anciens se rappellent de certains arbres qu'on ne voit plus aujourd'hui. De même, il y avait des fruits en vente au bord des chemins que l'on ne voit plus dans les paniers des femmes. La production de nourriture a diminué. Et le nombre des mangeurs autour de l'écuelle a augmenté. Pour répondre à cette nouvelle situation, on a tenté d'augmenter les productions agricoles et animales. Plus une surexploitation des ressources naturelles. Résultat ? Une dégradation des terres, qui n'en peuvent plus. Et un déboisement à marche forcée. Et enfin une consommation effrénée des ressources en eau. Surexploitation, ça veut dire qu'on consomme plus que ce que la nature peut donner. Et on ne laisse même pas à cette pauvre nature le temps de reconstituer ses forces.
Monsieur le Président du Faso,
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale
Pourquoi je vous raconte ces choses ce matin ?
Je vous demande de mobiliser tout ce qui est mobilisable pour réparer la brousse. Réparer la brousse, on sait le faire. Des techniques existent. Le Burkina Faso dispose de techniciens de terrain à même de mettre cela en œuvre. Notre pays ne manque pas de main-d'œuvre. Le courage au travail du Burkinabè est proverbial. Voyez vous-mêmes, s'il vous plaît ! Est-ce que nous pouvons continuer avec des terres tellement appauvries que nous récoltons 300 kilogrammes de céréales à l'hectare ? Permettez-moi de préciser que dans d'autres zones du monde, on récolte 8 tonnes à l'hectare. Est-ce que nous pouvons continuer à pratiquer l'élevage avec trois mois de fourrage par an ? Est-ce que nous pouvons continuer à déboiser pour cuisiner, alors que la savane au sud elle-même est aujourd'hui menacée ?
Monsieur le Président du Faso,
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale
Je vous demande très respectueusement de jeter un regard sur la carte. Nous avons tout foutu en l'air au nord. Aujourd'hui, nous grignotons la savane au sud. Pouvons-nous vraiment continuer ce processus mortifère ? L'insécurité au Sahel va prendre fin un jour. Je n'ai pas le moindre doute là-dessus. Nous vaincrons. Parce que nous avons raison. Parce que nous n'avons pas le choix. Mais tout esprit bien disposé voit bien que, tant que nous n'allons pas nous décider à réparer la brousse, cette libération sera vaine.
Monsieur le Président du Faso,
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale
Pardonnez-moi d'avoir abusé de votre temps. Je vous le demande très respectueusement. De même, si un propos vous a heurté dans cet écrit, veuillez croire que c'est le fait d'une maladresse.
Votre compatriote et votre frère Sayouba Traoré
Journaliste, écrivain.
C'est parti pour la série de soutenances de fin de cycle à l'Ecole supérieure du Commerce (ESC) à Ouagadougou. Pour la journée du mardi 13 juillet 2021, elles étaient quatre impétrantes à défendre leurs travaux devant le jury pour l'obtention de leur diplôme de Licence. Les documents jugés satisfaisants ont obtenu des notes allant de 16 à 18/20.
Débutée le 12 juillet 2021, la série de soutenances de fin de cycle à l'Ecole supérieure de Commerce (ESC) se poursuit. Pour la journée du mardi 13 juillet 2021, quatre étudiantes ont présenté le contenu de leurs travaux aux membres du jury. Il s'agit de Raïssa Sawadogo qui a obtenu 17,5/20 en présentant son travail sur le thème "Traitement du crédit documentaire : cas de la Banque commerciale du Burkina" ; d'Augustine Nikiema qui a obtenu 17/20 à travers son thème "La procédure du décaissement du crédit dans un fonds national : Le Cas du FASI" ; de Natacha Ky qui s'en sort avec 18/20 pour avoir défendu son thème portant sur " Le financement de micro-projets : Cas du FASI" , et de Faridatou Kaboré avec la note de 16/20.
A en croire Augustine Nikiema, en vue de réduire la pauvreté au Burkina Faso, le FASI accompagne les acteurs du secteur informel avec des crédits afin de renforcer leurs activités. Cela à travers des conditions très souples. "Avec une carte grise on peut avoir un prêt au FASI", a-t-elle indiqué. Quant à Raïssa Sawadogo, elle s'est intéressée au crédit documentaire qui pour elle constitue un élément fiable permettant aux commerçants d'expédier leurs marchandises en toute sécurité. Pour Natacha Ky, l'objectif était de faire connaître les procédures de financement des micros-projets au niveau du FASI, dans la mesure où le secteur informel occupe une grande place dans l'économie du Burkina.
Ces travaux ont été bien appréciés par les membres du jury composé des représentants des institutions d'accueil et des encadreurs de l'ESC. Selon Dr Dah Ollo, l'un des présidents de jury, les travaux sont satisfaits dans ce sens qu'ils ont traité des problématiques d'actualité qui touchent, pour la plupart, la jeunesse. Du côté de l'administration c'est déjà la satisfaction au regard des premiers résultats ; c'est du moins ce qu'a laissé entendre le directeur administratif de l'ESC, Ousséni Paré.
"Pour cette session de soutenances, pour le moment, on est satisfaits au regard des résultats. Sur 22 étudiants, dix ont déjà soutenu avec des notes allant de 16 à 18,5 ", se réjouit-il. A l'en croire, il s'agit des étudiants qui viennent de finir les trois années de formation en 2021. Pour l'occasion, il a salué tout le corps professoral et administratif pour le travail abattu qui a permis aux étudiants d'effectuer des stages et rédiger le document pour le soumettre à l'évaluation d'un jury.
De leur côté, les impétrantes ont aussi remercié l'administration de l'ESC pour l'accompagnement durant leur formation et l'obtention des stages dans les différentes entreprises partenaires.
Pour rappel, l'Ecole supérieure de Commerce est une école supérieure privée créée en 2012 avec pour mission de former des professionnels aptes à occuper des postes de responsabilité managériale et capables de gérer les défis liés aux changements au sein des entreprises. Placée sous la tutelle technique et pédagogique du ministère en charge de l'Enseignement supérieur, elle fonctionne selon le système LMD ( Licence, Master, Doctorat). Elle offre quinze filières de formation dans plusieurs domaines avec des diplômes reconnus par le CAMES.
Judith SANOU
Lefaso.net
N°2021-…005/SNV/Agri
Financement : ASDI
Dans le cadre de l'opérationnalisation de l'objectif spécifique 2 « Rendre l'environnement politique et juridique plus favorable aux spécificités du pastoralisme » du projet « Mobilité transfrontalière pastorale apaisée et stabilité sociale au Sahel » (MOPSS), SNV, lance un appel à candidature pour le recrutement de consultants individuels ou bureaux d'études, chargés de suivre et de contrôler les travaux ci-dessus :
LOT1 : balisage d'un tronçon 56,066 km continu de couloir de transhumance dans les communes de Kayan et de Kourouma (Région des Hauts Basins)
LOT2 : réalisation de 04 forages pastoraux (en AEPS) positifs munis de quatre abreuvoirs chacun dans les communes de Djigouèra et Kourouma (Région des HautsBassins), et de Loumana et Sindou (Région des Cascades)
I. PARTICIPATION A L'APPEL D'OFFRES
La participation à la concurrence est ouverte à toutes les personnes physiques ou morales pour autant qu'elles ne soient pas sous le coup d'interdiction ou de suspension et en règle vis-à-vis de l'Administration de leur pays d'établissement ou de base fixe.
II. ACQUISITION DU DOSSIER D'APPEL D'OFFRE
Tout soumissionnaire éligible, intéressé par le présent avis peut télécharger les TDR sur le lien suivant https://urlz.fr/g7pb
III. DÉPOTS DES OFFRES
1. Les consultants (es) intéressés (es) par la présente mission devront faire parvenir par mail leur offre technique et financière à l'adresse électronique recruitmentBF@snv.org au plus tard le 22 juillet 2021 2021 à 16h avec la mention en objet du mail, « Recrutement de consultant pour le suivi et le contrôle des travaux des Lot 1 et 2 ».
2. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour un délai minimum de cent vingt (120) jours, à compter de la date de remise des offres.
3. Les délais d'exécution ne devraient pas excéder quatre-vingt-dix (90) jours.
La SNV se réserve le droit d'apporter toutes modifications ultérieures ou de ne donner aucune suite à tout ou partie du présent avis.
Populations du Burkina Faso !
Après la cérémonie de lancement à Ouahigouya, chaque commune, chaque arrondissement organisera sa propre concertation sur la réconciliation nationale dans la période du 26 juin au 31 juillet 2021.
Populations des villes et des campagnes !
Participez massivement à ces concertations communales.
Dites haut et fort, les conflits qui nous opposent, les conflits qui mettent à mal notre vivre-ensemble, et les solutions que vous proposez.
Renseignez-vous auprès de vos préfets de département, auprès de vos maires de commune et d'arrondissement, auprès de vos points focaux, vos Haut-commissaires de Province et vos Gouverneurs de Région.
Réconciliés, les Burkinabè seront plus unis et plus forts !
Ceci est un message du Ministère de la Réconciliation et de la Cohésion sociale
SESSION D'AOUT
Période de cours : du 2 au 24 août 2021
Inscriptions : 5 au 26 juillet
Test de classement : 27 juillet à 09H00
Jours et horaires de cours : du lundi au vendredi de 09h00 à 12h00
Volume horaire : 50 heures
Tarif promotionnel : 50 000 F CFA
Contacts : +226 55 10 96 06 / 58 58 05 09 / 53 13 38 56
Lieu : Université Aube Nouvelle, Bobo-Dioulasso/ Secteur 22/ non loin du CMA de Do
COURS INTENSIFS POUR LES ADULTES
SESSION D'AOUT POUR LES ADULTES
Période de cours : du 2 au 24 août 2021
Inscriptions : 5 au 26 juillet
Test de classement : 27 juillet à 18H00
Jours et horaires de cours : lundi au vendredi de 18h00 à 21h00
Volume horaire : 50 heures
Tarif promotionnel : 60 000 F CFA
LIEU ET CONTACT
Contacts : +226 55 10 96 06 / 53 13 38 56
Lieu : Université Aube Nouvelle, Bobo-Dioulasso/ Secteur 22/ non loin du CMA de Do
Les grandes familles SAWADOGO, OUEDRAOGO à Konéan, Tiwèga, Kaya, Boulsa, Ouagadougou, Sapouy, Yako, Ouahigouya, Bobo-Dioulasso Côte d'Ivoire et aux Etats-Unis d'Amérique.
Les familles alliées : OUEDRAOGO, YAMEOGO, KALKOUNDO, COMPAORE, GOUBA, JACOBSEN, TASSEMBEDO, SILVERE, BAMOGO, ILBOUDO, BIMBA, SAM, KIKIETA
Papa Antoine SAWADOGO et enfants :
Jérémie, Lydie Wendkouni, Zacharie, Daniel, Jean et Germaine
Papa Soumaïla à Konéan.
Etienne SAWADOGO et épouse, Ruth YAMEOGO et époux, Timothée SAWADOGO et époux, Elisabeth KALKOUMDO et époux, Marcel SAWADOGO et épouse.
Le Pasteur Michel OUEDRAOGO Président du Conseil Général des Assemblées de Dieu du Burkina Faso.
Le Pasteur Théodore SAWADOGO, Président du Conseil Régional des Assemblées de Dieu de Kaya
Le Chef de Tiwèga
Son Eminence le Cardinal Philippe OUEDRAOGO
Rasmané SAWADOGO, Pasteur principal de l'église des Assemblées de Dieu de Kougrin-Louda (Kaya),
Maman Esther Bamogo à Kaya
Très touchés par les marques de compassion, de solidarité et de sympathie, vous remercient très sincèrement pour vos soutiens multiformes lors du décès le 21 juin 2021 à Ouagadougou et de l'inhumation le 26 juin 2021 à Kaya, de leur bien aimée épouse, mère, grand-mère, arrière grand-mère, sœur, tante cousine et belle-mère,
Maman SAWADOGO née SAWADOGO Kirsi.
Ils remercient particulièrement
• Les autorités politiques, administratives, militaires, religieuses et coutumières des régions du Centre et du Centre Nord.
• Le Bureau Exécutif du Conseil National des Assemblées de Dieu du Burkina Faso
• Toutes les structures du Conseil National des Assemblées de Dieu du Burkina Faso
• Les Présidents régionaux et sous régionaux des Assemblées de Dieu du Burkina Faso
• La Fédération des Eglises et Missions Evangéliques - FEME
• Les Communautés protestante, Catholique et Musulmane du Burkina Faso
• Les Pasteurs et les fidèles de l'église d'Antenne-ville et de toutes ses annexes
• Les Pasteurs et les fidèles de l'église de Kougrin Louda (Kaya)
• Les Pasteurs et les fidèles des églises des Assemblées de Dieu de Centre Nord.
• Les Pasteurs et les fidèles des églises des Assemblées de Dieu du Burkina Faso
• Le Pasteur et les fidèles de Bethesda Evangelical International Church of New York
• L'Imprimerie des Assemblées de Dieu
• Les medias chrétiens évangéliques
• Les Opérateurs Economiques et Entrepreneurs chrétiens
• Les voisins du quartier Gounghin
• Le personnel soignant et administratif de la clinique Source de Vie de Ouagadougou
• La population de Kaya
Tous ceux qui de près ou de loin n'ont ménagé aucun effort pour soutenir la famille endeuillée durant cette dure épreuve.
Ils se réservent de citer des noms de peur d'en oublier.
Que le Dieu Tout Puissant vous le rende au centuple.
Et j'entendis du ciel une voix qui disait Ecris :
Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent.
Apocalypse 14 -13
La grande famille, TIENDREBEOGO, YAOGO, OUEDRAOGO, YERBANGA, BIRBA et ZONGO
la veuve MME TIENDREBEOGO/ROUAMBA ALINE
les enfants du défunt Rodrigue et Cédric
les frères et sœurs du défunt Mathieu, Cécile, Cyrille, Evariste
les familles alliées ROUAMBA, CONGO, ILBOUDO, SOUABOU, BARA, TASSEMBEDO, OUEDRAOGO, KATIEBOU, ILBOUDO, ZAGRE, TAPSOBA, GUIGUEMDE, NIKIEMA
Très touchés des nombreuses marques de sympathie et des soutiens multiformes dont ils ont bénéficiés lors du décès de leur fils, frère, époux, père, grand père, cousin, oncle, le colonel major TIENDREBEOGO PIERRE
; viennent par le présent communiqué remercier du fond du cœur tous ceux qui ont été à leurs côtés lors de cet évènement très douloureux !
Elle se réserve de citer des noms, de peur d'en oublier !
Puisse le seigneur vous rendre au centuple tous vos bienfaits !
Que par la miséricorde de Dieu, son serviteur TIENDREBEOGO PIERRE repose en paix !
« Donne-lui, seigneur, le repos éternel ! Et que la lumière éternel brille sur elle »
Sa Majesté le NAABA GUIGUEMDE de Yako ;
Sa Majesté le NAABIGA KOAGA de Ouedkiongo ;
Les grandes familles OUEDRAOGO, SALOU, et YELKOUNI à Yako, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Cote d'Ivoire, Benin, Ghana, France, Etats Unis,
Les familles alliées : KERE, NANA, LANKOANDE, KOUTIEBOU, MINOUNGOU, BADO
Le COMMANDANT OUEDRAOGO RAOGO DENIS à la retraite à Ouagadougou,
Les enfants Stanislas, Guy, Stéphane, Firmin, feu Olivier, Jeanne Armelle, Reine Pélagie, Amandine, Jean Yves, les conjoints, époux et épouses
Les petits enfants : Tatiana Véronique, Mairie Jeanne, Steve Carlos, Jessica Fabiola, Lionel Alban, Divine Graçias, Cyr Daniel, Benita, Hugo Daril, Emeraude, Dylan, Yohann
Très touchées par les nombreuses marques de compassion, de sympathie, de solidarité et de soutient spirituel, moral financier, matériel lors du décès le dimanche 27 juin 2021 et de l'inhumation le 29 juin 2021
De Mme OUEDRAOGO née SALO Véronique
Ces remerciements vont à l'endroit, des communautés coutumières et religieuses, des CCB de la coordination St Paul, le Ministre de l'Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et de l'Innovation à travers la cellule de coordination du Comité Ministériel pour la Santé, les autorités militaires, les officiers, sous-officiers, les épouses des transmissions des forces de défenses et de Sécurités l'amicale des anciens enfants de troupe de Saint Louis, le Délégué Général du CNRST et son personnel, le Directeur de INERA et son personnel, la délégation du Centre de Yoga Ananda Marga Burkina, les frères des écoles chrétiennes, le personnel et anciens élèves du collège de la salle badeniya, la délégation de Itel Mobile Burkina, le personnel du Complexe Scolaire Sono, les parents, les voisins de quartier, les amis, les parents et amis et à l'étranger (France, Etats Unis, Italie, cote d'Ivoire, Sénégal, Ghana) et tous ceux dont les noms n'ont pu être cité. Que Dieu rende à chacun au centuple de ses bienfaits.
UNION DE PRIERE
PROGRAMME DES MESSE MOI DE JUILLET
Le NaabaSaaga de Dapelgo
Les grandes familles : ZONGO, COMPAORE, ILBOUDO, KOUANDA, KIEDGA, DAKOURE, à Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Koudougou, Ziniaré, Londres et Paris ;
Les familles alliées et amies :OUEDRAOGO, TAPSOBA, SEYED, LANKOANDE, SEBGO, MARE, KABORE, KAMBOU, KYEMTORE, ZOUNDI, TIENDREBEOGO, KOALA, SORE, NIKIEMA, YAMEOGO, COMPAORE , KOMBOÏGO à Ouagadougou, BazouléKamboinsin, Bobo-Dioulasso, Londres, Paris, Ouahigouya, Gonbousgou
Mme OUEDRAOGO/ZONGO Hélène, à Bobo Dioulasso, ses enfants et petits-enfants,
remercient du fond du cœur tous ceux qui, de près ou de loin ont apporté un soutien moral, spirituel et financier lors des obsèques à Ouagadougou, de leur épouse, mère, tante, grand-mère et arrière-grand-mère,
Mme Bernadette ZONGO/ COMPAORE
Décédée à l'âge de 91 ans le 1er juillet 2021 et inhumée le 05 juillet 2021 à Ouagadougou
Ils remercient particulièrement SEM Le Président du Faso, Rock Marc Christian KABORE, son épouse et les membres du gouvernement, les nombreux parents amis et connaissances, les voisins du quartier Kalgodin, la CCB Saint Jean Samuel ; pour leur mobilisation lors de ce douloureux évènement.
Que Dieu bénisse et rende à chacun au centuple ses bienfaits.
Programme indicatif des messes :
Eglise St CAMILLE - Ouagadougou
Lundi 12 – Mercredi 14 – Vendredi 16- Lundi 19 Juillet 2021 : 05H 30
Dimanche 11 – Dimanche 18 Juillet 2021 : 06H30
Dimanche 11 - Dimanche 18 juillet 2021 : 09 H 00
Samedi 10 – Mardi 13 – Jeudi 15 – Samedi 17 – Mardi 20 Juillet 2021 : 18h 30
« Donne lui Seigneur, le repos éternel et que brille sur elle la lumière de ta face »
Union de prières
Sa Majesté le Naaba SANEM de Zorgho ;
Sa Majesté le Naaba KOUTOU de Mogtédo ;
La grande famille KABORE à Zorgho, Mogtédo et à Ouagadougou ;
KABORE Louis à Ouagadougou ;
KABORE Daniel, Manegd Naaba à Ouagadougou ;
La grande famille BONKOUNGOU à Pinré-Tanghin, Mogtédo et à Ouagadougou ;
La Famille KONSEIGA à Ouagadougou et Saponé ;
L'Honorable Député COMPAORE Mady à Ouagadougou ;
Mr GUIGMA Joseph, Maire de la Commune Mogtedo ;
Les familles alliées, DIPAMA, OUEDRAOGO, SOURWEMBA, ZONA, TAPSOBA, ILBOUDO, DINGARA, NABOLLE, GUIRE, WENA, OUANGARAOUA et ZEMBA.
Les enfants :
● Mr BONKOUNGOU D. Adama Albert à Ouagadougou,
● Mr BONKOUNGOU S. Blaise à Mogtédo,
● Mme ILBOUDO / BONKOUNGOU Binta à Mogtédo,
● Professeur BONKOUNGOU P. Zambo à Ouagadougou
● Mr KONSEIGA Kayaba Nestor à Ouagadougou,
● Mme GUIRE/ KONSEIGA Honorine à Mogtédo,
● Mr KONSEIGA François Xavier à Ouagadougou,
● Mr OUANGARAOUA Lassané à Ouagadougou,
● Sœur ZEMBA Clémence à Dakar,
● Sœur OUEDRAOGO Claire à Ouagadougou.
Les petits enfants et arrière - petits enfants, leurs époux et épouses
Profondément touchés par les nombreuses marques de sympathie manifestées à leur égard lors de l'hospitalisation, du rappel à Dieu le Dimanche 27 juin 2021 et de l'inhumation le Vendredi 2 juillet 2021 à Mogtédo de leur sœur, épouse, mère, grand-mère, Arrière Grand - mère KABORE BASGA MARIE MADELEINE dans sa quatre-vingts - sixième année ;
Remercient du fond du cœur les parents, amis et connaissances pour leur forte mobilisation et expriment leur reconnaissance à tous pour leurs soutiens multiples et multiformes lors de cette douloureuse épreuve.
Leurs remerciements vont particulièrement,
A Monsieur le Curé et à toute la communauté catholique de la Paroisse Saints Pierre et Paul de Mogtédo ;
Au Père DIPAMA Dieudonné en Italie ;
A l'Abbé BELEMSEBGO Alexis à Baskouré ;
Au Révérend Pasteur Michel OUEDRAOGO, Président des Assemblées de Dieu du Burkina Faso ;
Au Pasteur principal et à la délégation de l'Eglise des Assemblées de Dieu JEHOVA-JIRE de Watinoma ;
Au Pasteur principal et à la délégation de l'Eglise des Assemblées de Dieu de Mogtédo ;
Au Pasteur KABORE Emmanuel, Directeur du Lycée Réveil et sa délégation ;
Au Pasteur Jacques Neya,
Au Pasteur OUEDRAOGO Roger de Bobo-Dioulasso et sa délégation ;
Au Pasteur SORE Kalapé de Tenkodogo et sa délégation ;
Au Pasteur KABORE Abel et sa délégation ;
A toute la communauté musulmane de Mogtédo ;
Au Chef de Kiedpalogo de Mogtédo, à tous les ministres du Chef de Mogtédo et leurs délégations ;
A l'Honorable BA Seydou et sa délégation ;
A monsieur le Directeur Général du CHU Yalgado OUEDRAOGO et à tout son personnel ;
Aux chefs et aux personnels des services de cardiologie, des urgences médicales, de la réanimation polyvalente, de l'imagerie médicale, de l'endoscopie, de la chirurgie générale et digestive du CHU Yalgado OUEDRAOGO ;
A monsieur le Président de l'Université Joseph Ki-Zerbo et son personnel ;
A monsieur le Directeur de l'UFR Sciences De la Santé et son personnel ;
A l'aumônerie catholique du CHU Yalgado OUEDRAOGO ;
A l'aumônerie protestante du CHU Yalgado OUEDRAOGO ;
Au Professeur OUEDRAOGO Nazinigouba, président de la Société d'Anesthésie Réanimation et de Médecine d'urgence du Burkina (SARMUB) et sa délégation (MAR et DESAR) ;
Au Professeur SANOU Joachim et famille ;
Au Docteur TOGUEYENI Yves de la Clinique RAMA ;
Au Docteur BAZIMO Louis, Maire de Réo ;
Au Docteur RAMDE François ;
A monsieur ZERBO Yacouba, Président de l'association des Attachés de santé en Anesthésie Réanimation du Burkina Faso (AASAR- BF) et sa Délégation ;
A la direction et au personnel du Centre médical Source de Vie ;
A la direction et au personnel de la Clinique Kombassé ;
A la direction et au personnel de la Clinique Saint Jeremie ;
A la direction et au personnel de la Polyclinique Nina ;
Aux délégations des Laboratoires pharmaceutiques ;
Au Docteur BONKOUNGOU Victor de la Pharmacie JoBer et famille ;
Aux Professeurs OUOBA Kampadilemba, THIEBA/BONANE Blandine, SAKANDE Jean, SAMADOULOUGOU André ;
Aux Professeurs LOUGUE/ SORGHO Claudine et KONSEM Tarcissus ;
Aux Professeurs BONKOUNGOU Gilbert et KIRAKOYA Brahima ;
Au Professeur OUANGRE Edgar et famille ;
A monsieur le Directeur de l'UFR / SDS de l'Université de Ouahigouya ;
Aux promotionnaires 1985-1994 de l'Ecole Supérieure des Sciences de la Santé (ESSSA) ;
A monsieur le fondateur et au corps enseignant du Lycée Privé Ouindinsongdé (LPO) ;
A Maître OUEDRAOGO Pascal et sa délégation ;
El Hadj BONKOUNGOU Hamado et Famille ;
A monsieur NARE Guibrina, PDG du Groupe SONAF BTP et famille ;
El Hadj MANDO Moctar, PDG du Groupe COGEB INTERNATIONAL et Famille ;
El Hadj SOUDRE Saïdou, PDG Entreprise EG2S / BTP ;
Aux sieurs KABORE Palingwendé Amos dit "Titan" et sa famille, KABORE Étienne et sa famille ; SAWADOGO Victor ; KABORE Jules ; NIKIEMA Robert, OUEDRAOGO Youssouf, YE Seïdou, DERRA Mahamadi, SANKARA Pelga, KABORÉ Salam dit "Vieux", SOUDRE Jean Noël, PASSERE Idrissa, OUEDRAOGO Joanny, KABORE Hamidou et Familles ; OUEDRAOGO Issaka à Ouagadougou, OUEDRAOGO Boureima à Mogtédo, OUEDRAOGO Moussa Adé Francis et sa délégation, KABORE Emmanuel dit "Blek" et Famille, KONKISRE Jean Marie à l'ASECNA Bobo-Dioulasso et Famille ; KABORE Rasmané, KABORE Augustin et Familles, BAMOGO Paul ;
Aux anciens Elèves du Collège Protestant de Ouagadougou ;
A la jeunesse de la Commune de Mogtédo et environnante ;
Aux amis, parents et ressortissants de Mogtédo résidant à Ouagadougou ;
Aux amis, parents et voisins des enfants à Tanghin, Watinoma, Bang-pooré à Ouagadougou ;
A toutes les délégations.
Que Dieu, le Tout Puissant et Miséricordieux, vous bénisse et vous rende au centuple vos bienfaits.
Le Service régional de la Police judiciaire du Centre (SRPJ-C) a présenté ce mardi 13 juillet 2021, un réseau de malfrats spécialisés dans les vols à mains armées dans les domiciles, les bureaux de change, les boutiques mobiles money, les alimentations et les maquis. Le leader de ce réseau est un ex-militaire de 32 ans radiés des forces armées et plusieurs fois interpellé par la police.
Ce sont sept présumés délinquants âgés entre 26 et 42 ans qui ont été mis aux arrêts par le Service régional de la Police judiciaire (SRPJ-C). L'enquête ouverte suite à un vol à mains armées a permis de récupérer aux mains des « malfrats », deux crânes humains, un pistolet automatique de marque TISSAS, deux chargeurs de pistolet automatique dont un garni de douze munitions, un paquet de munitions contenant dix-huit cartouches de calibre 7, 65mm, cinq motocyclettes et la somme de 830 000 francs CFA.
Ces « malfrats », dont deux sont des repris de justice, explique le commissaire Sayibou Galbané, formaient un groupe bien organisé. Ils opéraient en trois cellules à savoir une cellule de renseignement, de détection et d'identification des cibles ; une cellule opérationnelle d'intervention, et une cellule d'approvisionnement en armes et munitions et d'écoulement des produits du vol.
Aussi, l'exploitation de fichiers audio de leurs téléphones portables a permis de savoir que le groupe s'adonnait également à des pratiques occultes. Ce qui explique la présence de crânes humains dans le butin saisi.
Le groupe a, à son compteur, plusieurs cas de vols à mains armées commis dans la ville de Ouagadougou et cela depuis 2019. Le dernier est celui de Sieur O.C, un entrepreneur de la place, agressé le 15 juin 2021 devant son domicile et dépossédé de la somme de huit millions de Francs CFA. Il dit également avoir reçu cinq balles à la poitrine et son petit-fils, une balle dans la cuisse. Les deux sont aujourd'hui hors de danger. Ce dernier confie ne pas avoir les mots pour remercier la police pour leur travail. « Même si je n'ai pas retrouvé la totalité de mon argent, je les remercie. La seule chose qui me chagrine est que mon petit-fils ait été touché par une balle ».
L'enquête se poursuit afin de retrouver les deux autres membres du réseau. Les sept mis aux arrêts seront conduits devant le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouaga 1. La police appelle la population à rester sur ses gardes. Elle l'invite également à signaler tout cas suspect aux numéros verts tels que le 17, le 16 et 1010.
Nado Ariane Paré (Stagiaire)
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Au Burkina Faso, les pneus usagés abondent à chaque coin de rue de Ouagadougou, ce qui constitue un danger pour l'environnement. Pour atténuer cette pollution, Dramane Sanogo s'est donné pour défi de valoriser les déchets pneumatiques.
C'est dans le quartier Pissy de la ville de Ouagadougou que Dramane Sanogo vit sa passion d'entrepreneur écologique. Diplômé en finance-comptabilité, ce trentenaire recycle depuis maintenant trois ans les pneus usagés dans une petite villa qui lui sert d'atelier. L'idée d'entreprendre dans ce domaine est née d'une passion. « L'écologie est très intéressante, assure-t-il. Et comme il y avait beaucoup de pneus usagés jetés un peu partout dans la ville de Ouagadougou, j'ai décidé de trouver une solution pour ce gisement de pneus qui existe. C'est pour cela que j'ai inventé une poubelle écologique. »
Il crée ainsi l'entreprise « Sinaly écolo express » avec pour objectif de valoriser les déchets pneumatiques et de promouvoir ses produits. Son rêve, à long terme, est de réduire la quantité de pneus usagés qui trainent dans la capitale.
En plus des poubelles, l'entreprise confectionne également des pots de fleurs, des pots de culture hors-sol et des salons avec les pneus. Elle compte au total cinq employés. « Nous employons aujourd'hui cinq personnes et j'en suis également une. L'entreprise est divisée en plusieurs ateliers. Il y a l'atelier des fauteuils, des pots de culture hors-sol, de montage de salons, etc. Moi je m'occupe de l'atelier des fauteuils », ajoute-t-il.
Arrive-t-il que Dramane Sanogo rencontre des difficultés à s'approvisionner en matières premières que sont les pneus ? Non, pas vraiment, répond-il en substance. « Ils sont une matière abondante et surtout qu'à chaque coin et recoin de la ville nous en trouvons », précise-t-il.
Une usine de broyage des déchets pneumatiques
A long terme, cet éco-entrepreneur souhaite mettre en place une usine de broyage des déchets pneumatiques pour en faire de la poudre. Cette poudre pourrait ensuite être utilisée dans la fabrication de pavés, de revêtements de sols et de toits… Il explique : « En traitant les pneus, nous produisons aussi des déchets et ces déchets également doivent être traités. C'est la raison pour laquelle j'envisage de mettre en place cette usine. »
Il souhaite également vulgariser un projet dénommé « la poubelle écologique publicitaire connectée. »
Hanifa KOUSSOUBE (Stagiaire)
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Des associations de promoteurs immobiliers ont animé ce mardi 13 juillet 2021 à Ouagadougou, une conférence presse. L'objectif de cette rencontre avec les médias, était de dénoncer les réformes foncières entreprises par le gouvernement. C'est la modification de la loi 057-2008 portant promotion immobilière au Burkina Faso qui est pointée du doigt. Selon les conférenciers, elle sonne la fermeture de leurs entreprises.
Des associations de promoteurs immobiliers ne sont pas du tout d'accord avec les réformes annoncées du foncier. Elles l'ont fait savoir ce mardi 13 juillet 2021 au cours d'une conférence de presse. Le président de l'Association des promoteurs immobiliers, Roger Nikiema, a indiqué d'emblée que l'initiative de la réforme de la loi 057-2008 suscite des inquiétudes. Pour lui, la logique aurait voulu que l'administration se donne le temps de procéder à la révision conjointe des textes de lois afin d'éviter les risques de contrariétés et d'incohérences.
« Malheureusement » à l'en croire, ils ont été conviés en urgence à un atelier de relecture de la loi du 31 mai au 5 juin 2021. Il a révélé que c'est au cours de cet atelier qu'ils ont pris connaissance de la première mouture de l'avant-projet de loi ainsi que les motifs qui justifient sa réforme. Selon Roger Nikiema, il s'agit de la vente des terrains nus, la non viabilisation des sites, l'accaparement du foncier rural et les délibérations irrégulières des conseils municipaux sur les superficies. Les promoteurs immobiliers disent avoir fait des observations qui n'ont pas été prises en compte.
En lieu et place, a constaté Roger Nikiema, le gouvernement a programmé le 15 juillet 2021, un atelier de validation de la reforme de la loi 057-2008. A cette rencontre, les promoteurs ont indiqué qu'ils n'y participeront pas. Pour cause, la réforme va fermer des entreprises. Selon Florentin Kafando, une fois adoptée, les promoteurs immobiliers ne pourront plus mobiliser la terre comme matière première. Ils ne pourront pas non plus vendre des terrains nus. Il a aussi ajouté que les promoteurs immobiliers sont exposés à une kyrielle de sanctions.
En lieu et place des actions amorcées, les promoteurs immobiliers appellent à la concertation. Ils souhaitent que le gouvernement lève le pied sur leurs dossiers qui souffrent depuis trois à cinq ans. Ils ont assuré qu'ils ne sont pas des hors-la-loi. « Ils travaillent dans la légalité ». Les propriétaires terriens étaient également présents à la conférence de presse pour apporter leur soutien aux promoteurs immobiliers.
Dimitri OUEDRAOGO
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Suite à sa visite inopinée, le dimanche, 11 juillet 2021, au Centre hospitalier régional (CHR) de Koudougou et au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Réo, sortie au cours de laquelle, il dit avoir noté qu'aucun médecin n'etait sur place durant son passage, le ministre Charlemagne Ouédraogo est passé à des sanctions, dira-t-on.
En effet, par une note de service signée du mardi, 13 juillet 2021, le directeur général du CHR de Koudougou a relevé de ses fonctions, le Chef de service des urgences médicales, Abdoulaye Ouédraogo, médecin généraliste.
Une autre note, signée de la même journée, organise l'intérim, assuré par Wenceslas Norbert Djiguemdé, directeur des services médicaux et techniques du CHR.
Un acte qui suscite des commentaires contreversés, autant que la visite inopinée, présumée être à la base de cette décision.
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Nommé en conseil des ministres le 7 juillet 2021 comme conseiller spécial du chef de l'Etat chargé des questions culturelles et des arts, l'ancien ministre en charge de la Culture, Abdoul Karim Sango, fait son come-back dans le milieu culturel. Pour certains acteurs culturels burkinabè, cette nomination est salutaire. Pour d'autres, c'est juste une « récompense politique ». Nous avons tendu notre micro à quelques acteurs culturels pour recueillir leurs avis.
Almamy KJ, artiste musicien : « Nous comprenons que le régime MPP reste sur sa logique de récompense d'une bande de copains »
« Nous avons appris cette nouvelle à travers la presse. En tout état de cause, nous ne faisons que constater cela. Il est vrai qu'il a été ministre de la Culture mais ce n'est pas cela qui fait de lui un averti des questions culturelles. Au ministère de la Culture, il y a des techniciens qui sont rompus à la tâche.
Nous comprenons que le régime MPP reste sur une logique de récompense d'une bande de copains. Et ce n'est pas nous seulement qui le disons. Le dernier rapport de l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a démontré clairement que le ministère de la Culture, sous la direction d'Abdoul Karim Sango, occupait la troisième position en matière d'irrégularités financières.
En plus, quand il dirigeait le ministère de la Culture, il n'y a eu aucune innovation culturelle, aucune vision. Le constat est clair, tous les acteurs et non acteurs ont suivi la direction du ministre de la culture. Ce n'est pas parce qu'il a dirigé le ministère de la Culture qu'il est forcément un avisé des questions culturelles. »
Philomène Nanéma, humoriste : « Il est à sa place. Je suis sûre que les choses vont bouger »
« Personnellement, je suis contente de sa nomination parce que je l'ai beaucoup apprécié pour le travail abattu au niveau du ministère de la Culture. Quand j'ai appris la nouvelle, j'ai dit enfin !!! On va détruire la Maison du peuple pour bien faire. Parce qu'il va bien conseiller le président pour qu'il prenne des initiatives pour mettre les artistes à l'aise. Je suis sûre de cela, parce que monsieur Sango aime la culture, il l'a prouvé plusieurs fois.
Il aime le travail bien fait, il aime les artistes qui se battent, qui font du bon boulot. Le bon boulot va aussi avec le bon matériel, le standing, les salles de spectacles, avec tout ce qu'il faut. Monsieur Sango est bien placé, il est à sa place et je suis certaine que les choses vont bouger. Pour ce qui nous concerne, nous voulons une salle de spectacle qui répond aux normes internationales, où nous pouvons vraiment bien nous exprimer. J'espère qu'il va entendre cet appel. »
Djonès, artiste comédien humouriste : « Il va faire bouger les lignes »
« Qu'est-ce que vous voulez que je dise par rapport à cette décision du Président du Faso ? Abdoul Karim Sango a fait un bon travail quand il était à la tête du ministère de la Culture. Il dit franchement les choses. Je préfère une personne qui dit franchement les choses qu'une personne qui les garde. Je sais que là-bas encore, il dira au président de changer celui qui ne fait pas du bon boulot ou du moins son travail. C'est une logique qui permet de travailler davantage.
La franchise et la rigueur de ce monsieur ont poussé certains artistes à repartir en studio retravailler leurs œuvres avant de les rendre publiques. Je lui tire mon chapeau, il faut que les gens nous disent la vérité pour qu'on puisse travailler. Je suis sûr qu'il va faire bouger les lignes, il a même obligation de résultats. Parce que s'il ne fait pas bouger les lignes, ce sont les lignes qui vont le faire bouger. Je pense qu'il a été nommé au regard de son travail. J'espère qu'il va travailler de façon collégiale avec l'actuel ministre de la Culture pour faire avancer les choses. »
Martin Zongo, administrateur du Carrefour international du théâtre de Ouagadougou (CITO) : « Cette nomination peut être bénéfique pour le milieu culturel de notre pays. »
« J'ai été agréablement surpris quand j'ai entendu la nouvelle. Le voir revenir dans le domaine de la culture et des arts nous fait plaisir parce qu'il a passé un certain temps à la tête du ministère en charge de la Culture. Il a eu l'occasion de connaitre les problèmes de la culture, des arts, de maitriser un peu le domaine culturel de notre pays. Même si c'est une dame qui le remplace à ce poste maintenant, le fait qu'il ait l'oreille du chef de l'Etat, pourrait lui permettre de jouer un rôle catalyseur tout simplement parce qu'il connait les préoccupations du monde de la culture et des arts.
Il a eu le temps de connaitre et de mieux s'imprégner de l'environnement culturel. C'est ainsi qu'il pourrait aider à booster ce secteur aux cotés de chef de l'Etat en attendant que l'actuelle ministre puisse prendre le pouls de la situation, se familiariser avec les préoccupations, difficultés et attentes. Il peut être aussi très utile en apportant des conseils avisés parce qu'il parlera toujours en connaissance de cause. C'est pourquoi j'estime que sa nomination peut être bénéfique pour le milieu culturel de notre pays. »
Abel Badolo, secrétaire général du Syndicat autonome des professionnels du patrimoine culturel : « Les lignes ne vont pas bouger avec Sango »
« Nous avons aussi appris cette nouvelle comme telle. Notre réaction par rapport à cette nomination se pose sur un certain nombre de points. C'est d'abord sa relation avec les partenaires sociaux qu'il ne sait pas entretenir. Sur cette base, nous pensons que les lignes ne vont pas bouger avec Sango. Je ne pense pas qu'il va réussir cette mission de conseiller spécial chargé des questions culturelles. D'ailleurs, nous avons appris cette nomination avec beaucoup de cauchemars. »
Yacouba Napon alias MCZ, réalisateur : « C'est l'homme idéal pour ce poste »
« C'est bien cette nomination. Cela va lui permettre d'achever ce qu'il n'a pas pu terminer. Il connait très bien le milieu culturel pour avoir été ministre de la Culture. Nous avons tous eu l'occasion de discuter avec lui. Il connait les problèmes qui minent le secteur, je pense qu'il trouvera solution. C'est l'homme idéal pour ce poste. »
Serge Ika Ki
Yidalawala Isaac Ki-Zerbo
(Stagiaires)
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François Compaoré était devant le Conseil d'Etat français à Paris, ce lundi 12 juillet 2021. C'était l'un des recours dont il disposait pour éviter l'extradition vers le Burkina Faso où il est inculpé pour « incitation à assassinat » dans l'affaire Norbert Zongo.
L'audience devait permettre de répondre à deux interrogations essentielles : La demande d'extradition de François Compaoré a-t-elle un but politique ? La sécurité ainsi qu'une procédure équitable pour François Compaoré sont-elles garanties ?
Selon nos confrères de RFI qui relatent l'audience, le rapporteur public, qui doit proposer aux juges du Conseil d'Etat un avis après examen du dossier, a estimé que la confiance doit prévaloir entre Etats, malgré les raisons d'hésiter. De ce fait, la demande (d'annulation du décret d'extradition) de François Compaoré doit être rejetée. Par conséquent, il devrait être extradé vers le Burkina Faso.
Mais c'est sans compter avec ses avocats, dont Me François-Henri Briard qui assure que la vie de son client est en danger. Puis de décrire le Burkina Faso comme un pays « dévasté » par le terrorisme et dont l'appareil judiciaire est « délabré et corrompu » avec un système carcéral « désastreux ». Mais surtout Me Briard estime que « cette affaire est bien politique ». C'est pourquoi il a appelé les juges à annuler le décret d'extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso car estimant que ce serait le conduire vers une mort certaine.
« Une extradition vers le Burkina serait pour François, une extradition vers le chaos, l'enfer et la mort », martèle-t-il. Et Me Pierre-olivier Sur, l'autre avocat de François Compaoré, de renchérir à la sortie de l'audience : « Si François Compaoré est extradé, il sera tué en cellule. »
Le Conseil d'Etat dispose dans deux semaines pour rendre sa décision. Mais déjà, les avocats de François Compaoré assurent que si le décret d'extradition n'est pas annulé, ils saisiront en urgence la Cour européenne des droits de l'homme pour qu'il soit demandé au gouvernement français de suspendre l'extradition.
En rappel, c'est le 21 février 2020, que le Premier ministre français d'alors, Edouard Philippe, a signé le décret d'extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso. Dès lors, ses avocats ont multiplié les recours afin d'éviter que leur client ne soit extradé vers le Burkina. « Cette démarche n'empêche pas théoriquement l'extradition, mais dans la pratique, l'usage veut que la justice française n'extrade pas tant que tous les recours n'ont pas été épuisés ».
A LIRE AUSSI : Justice : Un décret ministériel en faveur de l'extradition de François COMPAORE
Source : RFI
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Ceci est une recherche pour une thèse en sociologie sur l'insertion académique et professionnelle des étudiants burkinabè détenteurs du baccalauréat ivoirien au Burkina Faso.Vos réponses sont anonymes et confidentielles.
Seul(e)s les intéressé(e)s ayant étudié le Droit ou l'Économie à l'université de Ouagadougou ou à Ouaga 2 sont concerné(e)s par ce questionnaire.
Participez à l'enquête en cliquant sur ce lien : https://ee.kobotoolbox.org/x/41pRvdsw
Merci pour votre collaboration.
Pour toutes informations complementaires, veuillez contacter M. BONKOUNGOU Sambdoubyèda au (00226) 70 13 17 07 /78 24 05 91/ bonksamch@yahoo.fr
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme commun d'appui à l'Assemblée nationale du Burkina Faso (PROCAB), les députés et les Partenaires techniques et financiers (PTF) se sont réunis, ce mardi 13 juillet 2021 à Ouagadougou, pour échanger sur les enjeux et les défis liés au financement public international du développement du pays.
« La capacité d'absorption financière des ressources extérieures dédiées au Burkina Faso reste en deçà (moins de 50%) des normes de performance internationalement admises », reconnaît l'Assemblée nationale du Burkina Faso. « Cette situation interpelle non seulement le gouvernement mais aussi les partenaires au développement », a appelé le vice-président de l'Assemblée nationale, Nestor Batio Bassière.
Les députés de la VIIIe législature (2021-2025) veulent « une meilleure gestion de la chose publique ». Ainsi, ils ont initié un cadre d'échanges avec les partenaires au développement du Burkina Faso. Le présent cadre offre une opportunité d'échanges sur la mise en œuvre des politiques publiques par le gouvernement. « Le but ultime est d'offrir aux députés une lecture exhaustive des contours du financement public international au Burkina Faso (Ndlr) ».
Selon le représentant de la Troïka, le chef de la délégation de l'Union européenne, Wolfram Vetter, ce cadre va leur permettre de passer leur message, en tant que des partenaires, sur les priorités. Ces priorités sont entre autres, l'adoption de la politique nationale de sécurité, les questions liées à l'administration et à la gouvernance.
Quant à Nestor Batio Bassière, il dit fonder l'espoir que ce cadre d'échanges serve de « tremplin pour une gouvernance publique plus transparente, plus concentrée et davantage au service des populations ».
Six secteurs choisis sur quatorze
A en croire le député Lassina Ouattara, le président de la commission d'évaluation des politiques publiques, une présentation va porter sur le processus d'analyse et d'adoption du budget de l'Etat par le parlement. Une autre présentation sera consacrée à la mise en contexte du financement international du développement du Burkina Faso et enjeux de l'exécution des politiques publiques.
Pour une première rencontre, l'Assemblée nationale a inscrit six secteurs au menu des échanges sur quatorze secteurs de développement. Il s'agit de la sécurité et l'action humanitaire, l'emploi des jeunes et des femmes, la décentralisation, la justice et le respect des droits humains, la gouvernance publique, et la santé.
Le Programme commun d'appui à l'Assemblée nationale du Burkina Faso (PROCAB) est financé par le groupe des PTF comprenant : la délégation de l'Union européenne, le bureau de la Coopération suisse et l'ambassade de Suède. Le programme est mis en œuvre par le Centre parlementaire canadien dont le siège est à Ouagadougou.
Cryspin Laoundiki
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