Sur 641 échantillons analysés, le Burkina Faso enregistre onze cas liés au Covid-19 dont huit à Ouagadougou, un à Ziniaré et deux à Bobo-Dioulasso.
Aucun cas de décès n'a été signalé conservant le nombre total de décès à 171 tandis qu'un seul cas de guérison a été enregistré, revoyant le nombre total à la hausse, désormais de 13 546.
Actuellement, le nombre de cas actifs est de 110.
Depuis le 9 mars 2020, le pays compte 13 827 cas dont 5 144 femmes et 8 683 hommes.
Dans le cadre de la campagne de vaccination contre cette pandémie, 120 937 personnes ont été vaccinées.
Lefaso.net
RFQ NO : CHISU-2021-003
PARTIE A : PAGE DE COUVERTURE
Date d'émission : 06 septembre 2021
Date Limite Pour Les Questions : 14 septembre 2021 14h00 heure de Ouagadougou
Date D'échéance : 20 septembre 2021 14h00 heure de Ouagadougou
Demande de devis pour du Matériel Informatique
Le projet Country Health Information Systems and Data Use (CHISU) dirigé par JSI Research and Training Institute, Inc. (ci-après dénommé “JSI”) lance un appel d'offres pour la fourniture et la livraison de matériel informatique destiné à être utilisé au Burkina Faso, tel que décrit dans les spécification techniques ci-jointes.
CHISU est un projet financé par l'USAID qui offre une opportunité incroyable de renforcer la capacité et le leadership d'un pays dans la gestion et l'utilisation des systèmes d'information sanitaire (SIS) et des données pour améliorer les décisions fondées sur des preuves.
Pour ce faire, CHISU a l'intention de soutenir les systèmes de technologie de l'information et les données à tous les niveaux, d'instaurer une culture d'utilisation des données et de faciliter le renforcement des capacités et la gouvernance des systèmes d'information sanitaire du ministère de la santé, ce qui démontre actuellement un besoin en matériel informatique au Burkina Faso.
Cet achat de matériel informatique est financé par l'Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) et est soumis à toutes les règles, règlementations et dispositions fédérales applicables.
Veuillez soumettre votre offre la plus compétitive conformément aux instructions ci-jointes, avec toutes les certifications requises. Tout bon de commande émis à la suite de cet appel d'offres sera soumis à l'ensemble des instructions, certifications, termes et conditions, et spécifications inclus dans cet appel d'offres.
Ce document n'est qu'une demande de devis et n'oblige en aucun cas JSI à procéder à une attribution. Les prix attribués à la suite de cet appel d'offres seront soumis aux termes et conditions décrits dans le présent document.
Tout prix attribué à la suite de cette RFQ sera soumis à toutes les instructions, spécifications de produits, certification et conditions générales incluses dans cette RFQ. Ce document de RFQ comprend les parties suivantes :
PARTIE A : Page de Couverture
PARTIE B : Instructions
PARTIE C : Spécifications du produit
PARTIE D : Liste des exigences et formulaire de devis (excel) PARTIE E : Certifications
JSI s'engage à respecter les normes d'éthique et d'intégrité les plus élevées en matière de passation de marchés. JSI a une tolérance zéro pour la fraude et interdit strictement les potsde-vin, les dessous de table, les gratifications et tout autre cadeau en nature ou sous forme monétaire. JSI interdit aussi strictement la collusion (truquage des offres) entre les fournisseurs et entre les fournisseurs et le personnel de JSI. JSI sélectionne les fournisseurs sur la base de leur mérite et n'engage que ceux qui font preuve d'une éthique commerciale solide.
Les vendeurs ne doivent pas participer au truquage des offres ou tenter d'offrir des honoraires, des commissions, des cadeaux, des gratifications ou toute autre compensation en nature ou sous forme monétaire aux employés de JSI. Les vendeurs qui agissent de la sorte seront disqualifiés et ne pourront plus faire affaire avec JSI. En outre, JSI dispose d'une politique en matière de conflits d'intérêts qui exige du personnel avec un fournisseur et, si nécessaire, qu'il s'abstienne de participer à un marché impliquant ce fournisseur. Si, à tout moment, votre organisation craint qu'un employé ait enfreint la politique de JSI, vous pouvez soumettre un rapport via la ligne d'assistance sur le code de conduite de JSI à l'adresse suivante : www.jsi.ethicspoint.com.
PARTIE B : INSTRUCTIONS
A. Définitions :
Offrant : l'organisation ou l'entreprise qui fournit des devis pour les biens ou les services demandés dans le cadre de la présente RFQ.
Acheteur : JSI Research and Training Institute, Inc. – Ci-après dénommé JSI
B. Date Limite de Soumission
Toutes les propositions, les demandes de renseignements et la correspondance relatives à cette sollicitation ainsi que la soumission des offres, doivent être clairement référencées “RFQ No : CHISU-37710.005” et peuvent être soumises en format électronique par courriel à chisu@jsi.com.
Veuillez soumettre votre offre la plus compétitive conformément aux instructions et aux spécifications du produit avant le 20 septembre à 14h00 heure de Ouagadougou.
Les questions et les offres tardives ne seront pas acceptées ou prises en considération.
C. Questions :
CHISU répondra à toutes les questions reçues au plus tard le 14 septembre 2021 à 14h00 et partagera les réponses avec tous les offrants potentiels. La (les) question(s) et la (les) réponse(s) seront envoyées à tous les offrants potentiels qui ont exprimé leur intérêt pour la RFQ avant le 16 septembre 2021 14h00.
D. Exigences de la RFQ :
1. Exigences Générales :
i. Les Vendeurs peuvent utiliser le format de la Partie D pour fournir un coût unitaire à prix fixe pour chaque article énuméré.
ii. Fournir une déclaration sur la façon dont les biens seront livrés et s'il y a un coût associé à la livraison. Ceci doit être documenté dans la Partie D.
iii. Les Soumissions doivent inclure, au minimum, toutes les exigences et spécifications énumérées dans les Spécifications du Produit, Partie C. iv. Conditions de Garantie. La garantie doit être applicable et valable en Ethiopie. Cela doit inclure le détail du service pendant la période de garantie.
v. Délai de Livraison : Nombre de semaines pour livrer les produits après que la commande a été passée. Veuillez fournir un délai de livraison réaliste.
vi. Source/Nationalité : Tous les biens et services offerts en réponse à la présente demande de propositions et aux futures demandes de propositions doivent satisfaire aux exigences en matière de source et de nationalité, conformément au Code des Règlements Fédéraux des États-Unis, 22 CFR 228. Les biens doivent être produits dans n'importe quel pays à l'exception de Cuba, de l'Iran, de l'Irak, du Laos, de la Libye, de la Corée du Nord et de la Syrie.
2. Exigences Commerciales et Autres Exigences Administratives :
i. Le Vendeur devra livrer les marchandises à Ouagadougou, au Burkina Faso.
ii. Validité de l'offre : Les prix proposés doivent être valables pour un minimum de 120 jours civils à compter de la date limite de réception des offres. iii. Les Offrants doivent également confirmer leur volonté de travailler avec les conditions générales standard de JSI en certifiant dans la Partie D.
iv. L'Offrant doit se conformer aux ‘Dispositions Standard Applicables de l'USAID'.
v. Les Offrants doivent être prêts à fournir un profil d'entreprise et à signer les certifications de l'USAID et de JSI au cas où ils seraient sélectionnés pour l'attribution du contrat. Ces documents peuvent être consultés sur le site https://www.usaid.gov/sites/default/files/documents/1868/303mav.pdf pour être examinés avant l'attribution du marché.
E. Attribution :
JSI a l'intention d'émettre un ou plusieurs bons de commande à prix fixe à un ou plusieurs fournisseurs qui répondent le mieux aux critères spécifiés dans cet appel d'offres et qui sont considérés comme des fournisseurs responsables et éligibles pour les articles spécifiés.
Ce document est une demande de devis uniquement, et n'oblige en aucun cas JSI ou son donneur d'ordre à présélectionner ou à faire un quelconque prix. JSI peut rejeter tout ou partie des réponses ou annuler le processus de pré-qualification.
F. Critères d'Évaluation et de Sélection :
Les devis feront l'objet d'un examen préliminaire pour vérifier s'ils sont complets et conformes aux exigences de base. Les offres doivent être soumises à temps et répondre à toutes les exigences énoncées à la Section D ci-dessus. Les devis qui ne répondent pas à ces exigences peuvent ne pas être pris en considération.
JSI évaluera les devis conformes sur la base de la "meilleure valeur", en tenant compte d'une variété de facteurs, y compris, mais sans s'y limiter, la conformité aux spécifications requises, l'acceptabilité technique du produit offert, le prix, le délai d'exécution, le délai de livraison et les performances passées.
G. Conditions de paiement
Le cycle de paiement de JSI est de 30 jours nets à compter de la réception des biens/services, de l'inspection et de l'acceptation des biens/services conformes aux conditions de l'adjudication et de la réception de la facture du vendeur. Une coopération totale avec JSI dans le respect des termes et conditions de paiement sera considérée avec la plus grande attention.
H. Frais encourus :
JSI n'est pas responsable des coûts encourus par les offrants lors de la préparation, de la soumission ou de la négociation d'un prix pour cette RFQ. Les coûts sont uniquement la responsabilité de l'Offrant.
I. Modifications :
JSI se réserve le droit, à sa seule discrétion, de modifier la demande, de modifier le processus de sélection, de modifier ou d'amender les spécifications et l'étendue des travaux spécifiés dans cette RFQ.
J. Règlement Anti-Huawei/ZTE
Les Parties figurant sur la liste du System for Award Management (SAM)
(https://www.sam.gov) des entités exclues de l'octroi de subventions fédérales pour les "équipements ou services de télécommunications couverts", y compris Huawei Technologies Company et ZTE Corporation, ainsi que toutes les filiales ou sociétés affiliées de ces entités, sont des sources interdites pour ce marché. L'offrant ne peut pas proposer : 1) des équipements ou des services produits ou fournis par ces parties, ou : 2) des équipements ou des services qui incorporent des composants essentiels produits par ces parties.
PARTIE C : SPÉCIFICATIONS ET EXIGENCES DU PRODUIT
Description du produit
Fourniture et livraison d'´Equipement de Technologie de l'Information
Modems = 40 unités
Date d'émission : lundi 06 septembre 2021
Date/heure d'échéance des questions : 14 septembre 2021, 13h00, heure de Ouagadougou
Date/heure d'échéance de la proposition : lundi 20 septembre 2021, 13h00, heure de Ouagadougou
Le Système d'information sur la santé et l'utilisation des données dans les pays (CHISU), dirigé par JSI Research and Training Institute, Inc. et mis en œuvre par JSI Research & Training Institute, Inc. (JSI), sollicite des propositions de services d'assurance médicale au Burkina Faso (prestataires de services affiliés) pour les services médicaux ambulatoires et hospitaliers, l'assurance-vie collective et individuelle pour le personnel local du projet (environ 12 employés et environ 40 personnes à charge) situé à Aden. La période d'exécution prévue est du 1er novembre 2021 au 31 octobre 2022. Le CHISU est financé par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et est soumis à toutes les réglementations et dispositions fédérales applicables.
Veuillez soumettre votre proposition la plus concurrentielle conformément aux instructions aux offrants et aux termes de référence. Tout contrat attribué à la suite de cette DP sera soumis à toutes les instructions, termes de référence/spécifications, certifications, termes et conditions et clauses requises par le bailleur de fonds. Ce document de DP comprend les éléments suivants :
PARTIE A : Page de Couverture
PARTIE B : Instructions aux offrants
PARTIE C : Termes de référence
PARTIE D : Représentations et attestations
Annexe A : Conditions générales d'utilisation
Annexe B : Clauses requises par le bailleur de fonds
Toutes les propositions, demandes de renseignements et correspondances relatives à cette sollicitation doivent être adressées à l'attention de :
Système d'information sur la santé et l'utilisation des données dans les pays (CHISU)
Re : N ° de la DP : CHISUBF-2021-001
Courriel : chisu@jsi.com
En savoir plus sur ce lien Appel à candidature Pour des propositions de services d'assurance médicale au Burkina Faso
Le monde culturel ivoirien et africain est en deuil ce samedi 4 septembre 2021. Le monument Léonard Groguhet a tiré sa révérence au bord de la lagune Ebrié.
Léonard Groguhet est un acteur et humoriste de Côte d'Ivoire. Il vient de Daloa, une ville située au Centre-ouest du pays.
Fils de Gbaily Groguhet, Il effectue ses études primaires dans ladite ville de 1947 à 1952 où il exerce la fonction de commis d'Administration avant son service militaire de 1954 à 1958.
En 1959, il rentre de Saint Louis et s'inscrit au Centre National d'Art Dramatique et joue dans des pièces comme "Le Médecin" malgré lui et intègre le Centre d'Art Dramatique à Paris pour une formation de trois ans en 1961.
En 1965, il se forme à l'Institut d'Études Théâtrales de la Sorbonne pour apprendre auprès du professeur Jacques Scherer. Il achève ses études théâtrales à l'Université Internationale du Théâtre de 1966 à 1968.
Il exerce ensuite le métier de professeur d'interprétation à l'École Nationale de Théâtre de l'Institut National des Arts d'Abidjan. En 1969, Léonard Groguhet travaille à la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne comme responsable d'émissions telles que "Le Stop dans le vent", "Télé-week-end", "Pour ou contre" devenue plus tard la célèbre série "Comment ça va".
Les récents films dans lesquels Léonard Groguhet jouera un rôle sont :
"Bienvenue au Gondwana" en 2017 ;
"Ma famille" de 2002 à 2007 (avec Akissi Delta, Michel Bohiri, Clémentine Papouet, Angéline Nadié, Josiane Yapo, Michel Gohou, Nastou Traoré, Wabehi Amélie, Decothey, Thérèse Taba...) ;
"Un mariage pas comme les autres" en 2000 ;
"Mamie Watta" en 1998 ;
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Source : Abidjan.net/Wikipedia
Depuis ce lundi 30 août 2021, les élèves du lycée Philippe Zinda Kaboré et leurs parents ont pris d'assaut les 12 sites d'enregistrement identifiés par la direction provinciale de l'éducation nationale pour les accueillir après la fermeture du lycée Philippe Zinda Kaboré. Si l'opération se passe relativement dans de bonnes conditions, quelques doutes subsistent néanmoins, surtout du côté des élèves du second cycle qui habitent des quartiers où il y a plus de CEG que de lycées. Ce vendredi 3 septembre 2021, nous avons sillonné quelques sites d'enregistrement pour constater le déroulement de l'opération.
Fermé depuis le 24 mai 2021 après une série de manifestations, le Lycée Philippe-Zinda-Kaboré ne sera pas rouvert pour l'année scolaire 2021-2022. Ainsi en ont décidé les autorités de l'enseignement. Les élèves seront dispatchés dans 74 établissements publics de la ville de Ouagadougou. Le lundi 30 août 2021, les enregistrements des élèves ont commencé. Ils prendront fin le vendredi 10 septembre 2021. En attendant, élèves et parents se démènent pour se trouver une place.
Ce 3 septembre 2021, il est un peu plus de dix heures lorsque nous franchissons les portes du lycée Philippe Zinda Kaboré en cette matinée. Dans la cours, nous constatons une certaine affluence. Certains élèves sont accompagnés de leurs parents. D'autres se suivent par petits groupes. Ils sont venus récupérer leurs bulletins de notes ainsi que leurs numéros matricules afin de pouvoir s'enregistrer et espérer être affectés dans un des 74 établissements d'enseignement publics identifiés pour les accueillir après la fermeture du lycée Philippe Zinda Kaboré, l'un des plus grands et des plus anciens du pays.
Une fois en possession de ces différentes pièces, ils devront se rendre sur un site d'enregistrement, en fonction des établissements sur lesquels ils auront porté leur choix. Sur ce site, ils ont la possibilité de choisir trois établissements par ordre de préférence. Et c'est en fonction de la capacité d'accueil de ces établissements qu'ils y seront acceptés ou affectés ailleurs. Si certains ont déjà leur petite idée sur leurs choix, d'autres, par contre, sont un peu perdus parce que ignorant la situation géographique exacte des différents établissements à proximité de leurs lieux d'habitation.
Aicha Barry, parent d'une élève en classe de 2nde, est venue accompagner sa fille. Malgré le fait qu'elles habitent le quartier Saaba, leurs choix se sont porté sur les lycées Bogodogo et Nelson Mandela, situés dans l'arrondissement 2. « Il est vrai que c'est assez loin de chez nous mais ma fille dit que l'enseignement est bien dans ces lycées c'est pourquoi elle veut être orientée là-bas. Même si nous n'apprécions pas la fermeture de l'établissement, je pense que le fait de nous aider à trouver la place ailleurs pour nos enfants c'est déjà bien », soutient-elle.
Rasmané Sawadogo est élève en classe de 2nde C. Pour l'année scolaire 2021-2022, il doit fréquenter la classe de 1ere D. Il est venu récupérer son bulletin afin de se faire enregistrer. Il déplore le fait que dans plusieurs arrondissements, il y ait plus de CEG que de lycées, ce qui complique le choix de plusieurs élèves. « Moi, je suis de l'arrondissement N°11. Et dans notre arrondissement, il n y a que des CEG et un seul lycée public qui est le lycée municipal Rimvougré. Je passe en classe supérieure, mais je ne suis pas sûr d'être affecté dans le seul lycée de notre arrondissement. Donc, il faut que je m'enregistre là où j'ai plus de chances, même si j'habite très loin de là-bas », confie-t-il.
Au lycée municipal Bambata, ce n'est pas la grande affluence au niveau des enregistrements. Nous trouvons sur les lieux, deux parents venus accompagner leurs enfants. Si le premier "duo" a pu se faire enregistrer, le deuxième est reparti bredouille. Pour cause, l'élève Mariam Saré, accompagnée par son père, avait déjà repris la classe de 2nde et a échoué au baccalauréat. Compte tenu du fait que l'on ne peut reprendre deux classes dans le même cycle, elle ne pourra pas se faire enregistrer. Elle devra chercher une place dans un autre établissement, afin de retenter sa chance au baccalauréat.
Crainte du dépaysement et des effectifs pléthoriques
Même s'ils sont heureux de trouver un point de chute suite à la fermeture de leur lycée, plusieurs élèves craignent d'avoir du mal à trouver leurs marques une fois dans leur nouveau lieu d'apprentissage. Abdoul Fatao Sabaté, élève en classe de Tle D, affirme que les premiers mois risquent d'être difficiles, parce que les élèves seront dépaysés dans leurs nouveaux établissements et peuvent avoir du mal à s'adapter.
Quant à Daouda Sana, il regrette déjà ses camarades de classe. Il soutient qu'au lieu de fermer le lycée, il aurait préféré que les réformes à la base des manifestations soient mieux expliquées aux élèves afin d'avoir leur adhésion. Sadia Nikièma elle, craint que les classes ne soient trop pleines et que cela n'altère la qualité de l'enseignement. « Nous savons tous que dans les établissements publics, les élèves sont déjà nombreux dans les classes. Donc, si nous les élèves du Zinda nous allons nous ajouter à eux, j'imagine déjà combien nous serons par classe. Ce ne sera pas facile pour les professeurs et pour nous aussi », lâche-t-elle.
L'opération d'enregistrement se poursuivra jusqu'au 10 septembre 2021. Une commission se penchera ensuite sur les affectations des élèves dans les différents établissements.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
Avec 210 cas de contamination au Covid-19 enregistrés, du 1er au 31 août 2021, le Burkina Faso semble avoir pris le dessus sur la maladie, si l'on en croit les chiffres quotidiens publiés par le Service d'information du gouvernement. Côté vaccination, le pays a connu un bond au mois d'août avec 80 714 personnes vaccinées, malgré les hésitations et la prudence des premières heures, en juin et juillet.
Une chose est sûre. Le Covid-19 n'est plus à la Une de l'actualité nationale. Et pour bon nombre de Burkinabè, il ne devrait d'ailleurs pas occuper l'esprit des plus hautes autorités, surtout en saison pluvieuse où le paludisme gagne silencieusement du terrain à l'intérieur du pays.
Soit ! Nous nous sommes prêtés à un exercice d'analyse sur la situation de la maladie tout le long du mois d'août en nous basant sur les points quotidiens publiés par le Service d'information du gouvernement.
Aucune contamination le 3 et 15 août
En termes de contaminations, le Burkina est passé de 13 591 cas le 1er août à 13 798 cas le 31 août. 210 contaminations ont donc été enregistrées au cours du mois, soit 146 hommes et 64 femmes. Notons qu'il y a eu plus de contaminations dans la deuxième quinzaine du mois. 121 contre 89 infections pour la première quinzaine. Le plus grand nombre de contaminations (33) a été enregistré le 11 août. Tandis que le 3 et le 15 août, aucune contamination n'a été déclarée.
13 villes et communes touchées
Notons que treize villes et communes ont été touchées par le Covid-19 au cours de ce mois d'août. Ouagadougou vient en tête avec 152 contaminations, contre 40 dans la capitale économique Bobo-Dioulasso. Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est termine la marche du podium avec 5 contaminations. La ville de Gorom-Gorom déjà en proie à l'insécurité, elle, a enregistré 4 infections. Boromo, Banfora, Houndé, Orodara, Kongoussi, Bagassi, Dédougou, Dori, Garango ont enregistré chacun un seul cas pendant les 30 derniers jours.
Côté guérison ? La tendance est sensiblement la même que celle des infections. On note 155 nouvelles guérisons dont 57 au cours des deux premières semaines et 98 dans la seconde moitié du mois. Malheureusement deux décès ont été déclarés au cours du mois.
Engouement mitigé en juin et juillet
Quid de la vaccination ? Débutée début juin avec la première dose d'AstraZeneca, la campagne n'a pas connu beaucoup d'engouement dès le départ. Jusqu'au 31 juillet, seulement 38 041 personnes ont été vaccinées. D'ailleurs les informations sur le nombre de personnes vaccinées n'ont figuré pour la première fois sur le point quotidien du SIG qu'à partir du 27 juillet. A cette date, 35 313 personnes dont 12 896 agents de santé avaient été vaccinées. Aussi, le nombre des agents vaccinés a figuré dans les communiqués du SIG jusqu'au 4 août avant d'être noyé dans les données générales.
Retenons que le mois d'août a connu un bond significatif en termes de vaccination avec 80 714 personnes vaccinées. Soit près du triple de ce qui a été fait en juin et juillet. Les Burkinabè se font-ils de plus en plus vacciner ou les chiffres sont-ils gonflés pour plaire aux partenaires ? Bien malin qui saura y répondre.
Un taux de létalité de 1,23%
Même si le pays est loin derrière le Sénégal et ses 1 167 364 personnes vaccinées ou la Côte d'Ivoire et ses 1 370 123 personnes vaccinées au 31 août, retenons que ces pays ont respectivement 72 805 et 55 669 cas de contamination. Le Burkina a un taux de létalité de 0,01, soit 1,23%. Ce taux est inférieur à celui du Sénégal (2,42%) et supérieur au taux de la Côte-d'Ivoire (0,79%)
Dans un article écrit le 19 juillet 2021, nous suggérions aux autorités sanitaires de renseigner le bilan quotidien avec le nombre des cas graves pris en charge par les services de réanimation. Aussi, il serait intéressant d'avoir régulièrement le nombre de personnes vaccinées par région. « Toutes ces données n'ont certes aucun impact visible sur la lutte contre la maladie mais elles permettront aux populations de mieux suivre la situation épidémiologique », écrivions- nous. Et c'est toujours d'actualité.
Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net
L'artiste humoriste burkinabè Wendyam Sévérin Yaméogo alias « Lajaguar » est venu présenter aux Editions Lefaso, ce vendredi 3 septembre 2021, le prix Youth Heroe's Awards 2020 décroché le 25 juillet 2021 par son association « Les vagabonds de l'assainissement ».
Le Burkina Faso a été élevé au plan international grâce aux actions de l'association « Les vagabonds de l'assainissement » pilotée par l'artiste humoriste Wendyam Sévérin Yaméogo alias « Lajaguar ». Une association qui a connu ses débuts en 2017 et a été reconnue sur le plan national en 2019. L'association a remporté le premier prix du meilleur jeune pour le développement et pour la paix « Youth Heroe's Awards 2020 » face à 46 autres nationalités du monde, le 25 juillet 2021.
Pour le jeune entrepreneur, son passage dans les locaux des Editions Lefaso a pour objectif d'impacter les jeunes afin de les inciter à l'action. A l'en croire, l'obtention de ce prix a été effective grâce au système économique dudit projet basé principalement sur les droits d'auteurs de leurs activités, qui s'élèvent à 14 millions de francs CFA contrairement aux autres candidats qui avaient l'appui financier de certaines ONG.
Partant du principe selon lequel « il n'y a pas de mauvais boulots, il n'y a que de mauvaises personnes », le leader de l'association compte relever le défi de l'assainissement avec la contribution et l'engagement effectif des jeunes. Il souligne que la notion d'assainissement va au-delà de l'assainissement de la nature pour embrasser la question d'hygiène corporelle et l'éducation. La patience, la vision, la foi et le travail sont, pour le président ‘'des vagabonds de l'assainissement'', des valeurs qui leur permettront d'atteindre leur objectif qui est « d'étendre ce projet jusqu'en 2031 et avec plus de 32 000 personnes comme employées ».
Au nom de la rédaction et de toute la direction générale, le rédacteur en chef de Lefaso.net, Samuel Somda, a remercié le visiteur du jour pour la considération. Jugeant le concept novateur, la rédaction l'a encouragé dans son projet.
En rappel, le prix a été décerné par l'organisation « International associations of Youth and Student for Peace (IAYSP) » en Corée du Sud. Ce prix fait la fierté de tout le Burkina Faso et la promotion de sa jeunesse.
Joséphine Gouba (Stagiaire)
Lefaso.net
Examiner et adopter le rapport de performance des projets et programmes du secteur de planification « culture, sport et loisirs » évalués au cours des années 2019 et 2020. Ce sont les points sur lesquels les membres du cadre sectoriel de dialogue (CSD) issus de l'administration publique, du secteur privé et des partenaires techniques et financiers ont travaillé ce vendredi 3 septembre 2021, à l'occasion de leur assemblée sectorielle des projets et programmes. L'ouverture des travaux a été présidée par l'inspecteur technique du ministère de la Culture, Sidi Traoré, représentant la secrétaire générale dudit département.
Pour rendre plus performants les départements ministériels, le gouvernement a mis en place un certain nombre de secteurs de planification. Le ministère de la Culture, des arts et du tourisme se retrouve dans la catégorie « culture, sports et loisirs ». Ce secteur regroupe en tout six départements ministériels.
Dans son allocution, le directeur général des études et des statistiques sectorielles du ministère de la Culture, Mamadou Soma, a rappelé l'objet de la présente rencontre et les points inscrits à l'ordre du jour. « Il s'agit, ce matin, d'examiner les projets et programmes qui sont mis en œuvre dans le cadre de ce secteur de planification en vue de s'assurer que nous sommes sur la bonne voie dans l'atteinte des missions assignées », a-t-il expliqué.
Les projets et programmes placés sous la tutelle du secteur de planification « culture, sports et loisirs » sont au nombre de deux. Il s'agit, selon M. Soma, du programme d'appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture cofinancé par l'Union européenne et la contribution de l'Etat burkinabè et du programme d'appui au secteur de la culture, phase 5, financé par la Coopération suisse.
Au titre du bilan, les résultats ne sont pas ceux qui étaient vraiment attendus. « Nous avons réalisé une performance moyenne parce que nous avons un projet qui est placé au vert au premier rang. Le deuxième projet est à l'orange », a indiqué l'inspecteur technique du ministère de la Culture. Des efforts restent à fournir pour relever les difficultés qui entravent l'atteinte des effets et impacts escomptés.
C'est pourquoi, le représentant de la secrétaire du ministère de la Culture, Sidi Traoré, a invité l'assistance à une participation active aux échanges pour que les propositions et recommandations qui seront formulées servent à corriger les insuffisances constatées. Ce qui permettra, a-t-il relevé, d'envisager avec plus de sérénité l'atteinte des objectifs fixés aux différents projets et programmes de sorte que leurs impacts soient visibles dans le développement socioéconomique du Burkina.
De son côté, Alexander Wiomer, responsable du domaine gouvernance et démocratie et par ailleurs responsable des dossiers culture, a confié que l'engagement de la Coopération suisse dans le domaine de la culture ne date pas d'aujourd'hui.
« Cela fait longtemps que nous sommes engagés avec toute une série de partenaires dans le domaine du film et du théâtre. Nous offrons aussi un appui au fonds de développement culturel et touristique, notamment pour des activités culturelles », a-t-il signifié. Cet appui, qui est cofinancé, est estimé à plus de 6 milliards de F CFA sur quatre ans.
Sur les difficultés qui ont émaillé la bonne marche des projets et programmes de développement du secteur de planification « culture, sports et loisirs », il évoque la capacité des partenaires à leur trouver des fonds complémentaires de financement. « C'est cela qui ralentit la mise en œuvre des projets. La crise sanitaire marquée par le covid-19 et la situation sécuritaire ont également impacté les activités culturelles. Nous allons voir aujourd'hui comment nous pouvons surmonter ce défi », a conclu M. Wiomer.
En rappel, le projet de rapport consolidé de l'évaluation 2019-2021 des projets et programmes de développement soumis à l'appréciation des membres du cadre sectoriel de dialogue "culture, sports et loisirs" est la synthèse des travaux des comités d'évaluation. A l'issue de cette assemblée, il servira de document de base pour la tenue de l'assemblée générale des projets et programmes.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
La situation sécuritaire à Tankoualou est très préoccupante depuis des mois. Il est difficile de joindre les habitants de cette commune rurale située dans le département de Foutouri, dans la province de la Komondjari, région de l'Est au Burkina Faso. Les terroristes ont détruit le réseau téléphonique, nous confie une source.
Joint au téléphone, Kanfiéni Lompo, l'actuel maire de Foutouri dont relève Tankoualou est formel, « les terroristes contrôlent le village de Tankoualou ». A Tankoualou, renchérit-il, « personne n'entre, personne ne sort. Nous sommes inquiets car nous n'arrivons pas à joindre les habitants sur place ».
En plus d'une situation humanitaire délicate, un membre de la société civile de l'Est affirme qu'à Tankoualou, « les voies d'accès sont fermées, les greniers incendiés, le bétail emporté, les activités parallèles interdites, le CSPS fermé et les denrées alimentaires se font rares ».
Des propos confirmés par le maire de Foutouri qui ajoute : « Il faut aller plus loin, malgré les efforts de défense et de sécurité, nos populations vivent dans une incertitude grandissante. Des gens meurent de faim ».
Le bourgmestre lance un appel aux autorités pour qu'une porte de sortie soit trouvée en faveur de ses habitants qui semblent être oubliés.
Gérard BEOGO
L'ancien ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, conduit la mission d'observation des élections de l'Union africaine (UA) à Sao Tomé-et-Principe, selon notre confrère Le Pays.
Il s'agit du second tour de l'élection présidentielle prévue le dimanche 5 septembre 2021.
Signalons que la république démocratique de Sao Tomé-et-Principe un archipel subsaharien situé dans le golfe de Guinée près de l'équateur, à environ 250 km à l'ouest du Gabon sur le continent africain. Selon les chiffres de la Banque mondiale, ce pays comptait plus de 215 000 d'habitants en 2019.
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Le mouvement "Endogène" a animé ce vendredi 3 septembre 2021 à Ouagadougou, une conférence de presse en vue d'inciter le peuple burkinabè à prendre pour repère la date historique de la reconstitution de la Haute-Volta afin de relever les défis qu'impose le terrorisme au Burkina Faso. Cela, dans l'objectif de susciter en chaque citoyen "un esprit patriotique" afin de contribuer à la construction de l'Etat-Nation à travers la célébration du 4 septembre 1947.
Fragilisé aujourd'hui par le terrorisme, le Burkina Faso a pratiquement perdu le contrôle d'une partie de son territoire. Ce qui sème la peur, le désespoir, et entraine un repli identitaire et une stigmatisation au niveau des populations. Dans l'optique d'œuvrer à mettre un terme à cette situation, le mouvement "Endogène" prévoit une batterie d'activités les 4 et 5 septembre 2021 à l'occasion de la commémoration de la reconstitution de la Haute-Volta.
Il s'agit de deux panels à l'université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou, d'une soirée des savoirs endogènes animée par des projections vidéo, contes et musique au Foyer du renouveau, d'actions de solidarité envers les personnes déplacées internes ainsi qu'une séance d'aérobic au monument des Héros nationaux.
Des activités connexes se mèneront simultanément dans les 12 autres régions du Burkina Faso.
Pour Harouna Kaboré, président du mouvement "Endogène", la détermination des Burkinabè et leur sens de l'intérêt général qui a prévalu de par le passé en gagnant de grandes luttes comme celle de la reconstitution de la Haute-Volta pourrait aider le pays à aller de l'avant.
« Nous sommes un peuple résilient. Nous avons déjà connu l'adversité par le passé de 1932 à 1947 où notre pays a failli ne pas exister et c'est pour cela d'ailleurs que nous pensons que c'est un bon repère afin de continuer de nous battre pour exister et créer davantage de prospérité économique et sociale pour les populations », estime-t-il.
Revenant sur les faits du lynchage des trois agents du Centre de contrôle des véhicules automobiles dans la commune de Bouroum-Bouroum, Harouna Kaboré a déploré ce drame en ayant la conviction que ces actes ne se produiraient pas dans un Etat-Nation.
Les valeurs du mouvement "Endogène"
Pour parvenir à ses fins, le mouvement compte travailleur de concert avec tous ceux et celles qui partagent sa vision.
Avec pour devise “Converser”, “Converger” et “Convertir” son action repose sur les valeurs de liberté, d'égalité, d'Etat de droit et de démocratie, de justice sociale, de solidarité, de paix, de confiance, de probité, d'écoute et de tolérance.
En créant "Endogène", les femmes et les hommes qui le composent, veulent se donner les moyens de faire peser leurs propositions et surtout d'insuffler une véritable dynamique afin de conduire les populations vers un développement véritable dont les fruits bénéficieront à tous.
Hamed NANEMA
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(Ouagadougou, 3 septembre 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reçu en audience ce vendredi en début d'après-midi, le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Jean-Claude Kassi Brou.
Dans le cadre des missions dévolues à la Commission, des rencontres ont lieu régulièrement avec le président du Faso pour lui faire le point sur l'intégration régionale, le fonctionnement des institutions et recevoir ses conseils, à expliqué le président de la Commission de la CEDEAO à sa sortie d'audience.
Le président du Faso est Champion de la CEDEAO en matière de libre circulation des biens et des personnes. « Nous avons saisi cette opportunité pour faire le point de la mise en œuvre de notre schéma de libéralisation, la question de renouvellement de la Task Force sur le système de libre-échange. Nous sommes engagés, au-delà de la CEDEAO, dans la Zone de libre-échange continental africaine », a ensuite indiqué Jean Jean-claude Kassi Brou.
S'agissant du terrorisme, il a salué les efforts faits par le Burkina Faso et réitéré les condoléances de l'organisation sous-régionale au peuple burkinabè pour les attaques terroristes à répétition que connaît le pays. Il a réaffirmé l'engagement au niveau régional, à travers la mise en œuvre du plan d'actions de lutte contre le terrorisme qui a été adopté par les chefs d'Etat à Ouagadougou en 2019.
le président de la Commission de la CEDEAO a félicité le chef de l'Etat pour « les efforts et les très bons résultats » dans la lutte contre la pandémie de la COVID-19 au Burkina Faso, et invité les autorités à poursuivre dans ce sens.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Le Parti socialiste-Burkina (PS-Burkina) tient les 3, 4 et 5 septembre 2021, à Ouagadougou, un congrès extraordinaire. Il est placé sous le thème : « Donner une nouvelle orientation dans la vie de PS-Burkina pour la consolidation de la paix et de la démocratie au Burkina Faso ».
Le Parti socialiste-Burkina veut amorcer une nouvelle orientation de sa vie politique afin de participer activement à la consolidation de la paix et de la démocratie au « pays des hommes intègres ». Pour jeter les bases ce cette dynamique, il (parti) a entamé ce vendredi 3 septembre 2021, un congrès extraordinaire sous le thème : « Donner une nouvelle orientation dans la vie de PS-Burkina pour la consolidation de la paix et de la démocratie au Burkina Faso ». Ce congrès, selon les premiers responsables du parti, s'achève le dimanche 5 septembre 2021.
Selon le président du parti, Aboubacar Rimnogdo Balima, le premier congrès du PS-Burkina se tient dans des conditions difficiles au regard de la situation nationale agitée. « Il s'agit pour nous de nous retrouver pour écrire une nouvelle vision de notre parti pour le développement du Burkina », a-t-il fait savoir. Cette nouvelle voie que veut prendre le PS-Burkina, bien que fondée sur l'idéologie social-démocratie, devra partir de l'idée de base que « faire la politique, c'est apporter des solutions efficaces et durables aux problèmes des populations. »
La conviction du parti, a soutenu M. Balima, c'est d'établir que ce n'est pas l'avenir du pays qui appartient à la jeunesse mais plutôt la jeunesse qui est l'avenir du pays.
Le PS-Burkina est membre des partis de la mouvance présidentielle. De l'avis de son président, il a participé à la victoire du président Roch Marc Christian Kaboré, aux élections couplées du 22 novembre 2020.
C'est donc de bon aloi que le parti au pouvoir a dépêché un représentant au présent congrès. Issa Dominique Konaté, prenant la parole au nom du président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Simon Compaoré, a salué la tenue de ce congrès de PS-Burkina. « Un congrès est toujours un moment important dans la vie d'un parti politique », a-t-il déclaré.
Il est revenu sur le thème de l'activité qui, pour lui, est évocateur et tient compte du contexte actuel. « Je salue également l'engagement de vos militants qui a permis d'engranger des victoires. L'heure et la situation du Burkina Faso appellent à une unité d'action pour vaincre l'ennemi commun. Il n' y a pas de grands partis encore moins de petits partis mais des hommes et des femmes engagés », a-t-il lancé.
Obissa Juste MIEN
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Dans la famille de Kadré OUEDRAOGO, la maroquinerie se transmet de génération en génération. Découvrez comment cette activité a évolué au fil du temps !
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Nancy a enseigné la philosophie à des contingents d'étudiants africains et burkinabè (dont je suis) à l'université de Strasbourg, et vient de s'éteindre. Il mérite donc aussi un hommage et une pensée en terre africaine sinon, du moins à l'endroit d'un public burkinabè sans doute formé par des enseignants de philosophie qui ont été eux-mêmes formés en partie par lui ou par « l'école heideggerienne » sans heideggerianisme du duo qu'il a formé avec Philippe Lacoue-Labarthe (« Lacoue ») ; duo aussi célèbre que philosophiquement quelque peu « terrifiant » pour des apprentis philosophes débarqués d'Afrique, notamment dans les années 80-90
Nul, de ses contacts, étudiants ou amis, ne peut oublier la musicalité de sa voix, ainsi que la profondeur de son regard, comme s'il écoutait et pensait par ses yeux : un philosophe des sens, sensible, sans sensualisme ni idéalisme.
La rigueur philosophique à laquelle il soumettait ses étudiants pouvait, a pu, être accueillie comme une forclusion philosophique, une interdiction à la philosophie, par ceux des Africains qui étaient les moins bien préparés ou les plus susceptibles (certains ont vite et simplement soupçonné un « racisme », convaincus que l'exigence de rigueur venait accuser et stigmatiser leur africanité) ; alors que Nancy, qui était ouvert à l'Afrique comme singularité, et lui portait beaucoup d'intérêt et d'attention qui sont ceux de la pensée, n'attendait d'eux, de nous tous, qu'une décision de philosopher, tout comme à des existants est nécessaire une décision d'exister pour exister ; la pensée ni l'existence n'étant pas données.
Un philosophe du sens : « la pensée n'est jamais occupée d'autre chose. S'il y a de la pensée, c'est parce qu'il y a du sens ». Et de sens, il n'y en a qu'un seul, qui n'est pas un sens unique ; ni un sens suprême qui serait, dans une hiérarchie des sens, le sens des sens, plus digne, plus noble et plus plein. S'il y a du sens, c'est le même sens partout, mais pas le même sens tout le temps. Pas plus qu'il n'y a de sens immuable, il n'y a pas d'accueil possible pour un relativisme des sens, ou une égalité des sens, car il n'y a pas plusieurs sens. Dire : « à chacun son sens », n'a aucun sens.
Les occurrences et lieux d'avènement du sens sont variés, ne sont pas les mêmes : la philosophie, la politique, l'amour, l'art… Mais à chaque fois et partout où y a du sens (et il y a du sens quand le sens se saisit lui-même comme sens), le sens est le même, commun. Car le sens est le sens de l'être, c'est l'existence elle-même
« L'existence est sens de l'être : non pas selon un rapport à l' ‘être' en général, mais de telle manière que chaque fois il s'agit d'une singularité (finie) d'être. ‘Singularité' ne s'entend pas seulement d'un ‘individu', mais de ponctuations, de rencontres, d'événements aussi bien individuels que pré-individuels, ou communs, et de toutes sortes de degrés de communauté ». Ou encore : « Exister, c'est un ici-et-maintenant de l'être, c'est être un ici-maintenant de l'être ».
Il y a donc absolument de la singularité (il n'y a que cela), mais il n'y a pas de singularité absolue, close et infinie comme l'est l'individu du libéralisme. Mais s'il n'y a de singularité que finie, il n'y a pas une seule singularité, mais plusieurs. Plusieurs singularités, sur fond de finitude, mais ensemble, comparaissant, communiquant, s'exposant les unes aux autres. Car « il n'y a pas de sens d'un Seul », et « un être sans autre (ou sans altérité) n'aurait pas de sens ».
Mais l'altérité est aussi bien l'altérité de chacun, de chaque être singulier, que celle de l'autre ou des autres.
Si donc les singularités sont plurielles (ce qui est la finitude), comment participent-elles du sens ou de l'existence qui n'est pas plusieurs mais une ? Pas sur le modèle d'une participation des particuliers à un universel (ni relativisme ni universalisme), mais sur le mode de la communauté ; par quoi il faut entendre non pas société, Etat, race, peuple, communion, mais être-en-commun dans lequel l'être est le « en » de l'en-commun ; c'est-à-dire la limite qui partage (divise, sépare) les singularités qui la partagent ou l'ont en commun. « Seule la limite est commune, et la limite n'est pas un lieu, mais elle est le partage des lieux, leur espacement. Il n'y a pas de lieu commun »
L'être est l'être-en-commun, communauté sans communion ; communauté des êtres finis, donc communauté elle-même finie, pas telle ou telle communauté qui ne serait que singulière, mais communauté de la finitude, « parce que la finitude ‘est' communautaire, et que rien d'autre qu'elle n'est communautaire ».
« La communauté de l'être -et non pas l'être de la communauté- voilà ce dont il doit désormais s'agir. Ou si on préfère : la communauté de l'existence -et non pas l'essence de la communauté ». Communisme est alors le nom que Jean-Luc Nancy redonne à cette communauté de l'existence. Un vieux mot, dont Alain Badiou dit qu'il « a pris de la moisissure » (on sait d'où et pourquoi), mais « bon mot » quand même.
Ce nouveau communisme, qui n'est pas à réaliser ou à mettre en œuvre dans une politique « ne veut pas dire qu'il faut mettre en commun ce qui, de soi, ne le serait pas (…). Le communisme veut dire que l'être est en commun. Il veut dire que nous sommes, autant que nous ‘sommes', en commun. Que nous sommes communément ». Mais le courage, le génie, la prouesse et l'audace de Nancy ne sont pas tant de faire revenir le communisme à la « fin du communisme », mais de le faire revenir à partir de l'ontologie de Heidegger :
« le communisme est une proposition ontologique, ce n'est pas une option politique (…). L'ontologie dont il s'agit n'est pas l'ontologie de l''Être', ou de ‘ce qui est' : mais de l'être en tant qu'il n'est rien de ce qui est. Comme on le sait, c'est ce qu'on peut lire dans Heidegger, et ce n'est pas ce qu'on peut lire dans Marx ». Ce qui ne veut pas dire que Marx n'ait plus rien à nous dire du communisme…
Un tel communisme étant proposé, comme partage de l'existence (à la fois comme division, séparation et sollicitation mutuelle), la question n'est pas de savoir qui est communiste ou pas, mais d'identifier ce qui serait la négation même du communisme, l'anti-communisme par excellence : la négation de l'existence
« C'est l'intérêt qui ronge ou fracasse l'interêtre -cela s'appelle exploitation, oppression, extorsion, extermination (..).
Un corps mourant de faim, un corps torturé, une volonté brisée, un regard vidé, un charnier de guerre, une condition bafouée, et aussi une déréliction de banlieue, une errance de migrant, et même un désarroi de jeunesse ou de vieillesse, une insidieuse privation d'être, un bousillage, un barbouillage de bêtise, cela existe. Cela existe en tant que déni de l'existence ».
Ce n'est donc pas parce qu'un communisme n'est pas d'abord politique (même s'il ne ferme pas l'option politique, l'être de l'existence n'étant pas donné mais à décider et à choisir), d'une part, ni parce qu'il s'appuie sur une ontologie heideggerienne, d'autre part, qu'il est aveugle à l'injustice, et qu'il est moins politiquement tranchant et redoutable…
Si un merci n'attend pas de réponse, pas de retour, pas même le retour d'un « de rien » de la part de celui ou celle à qui il est adressé ; si l'on ne dit jamais merci pour rien : alors merci Jean-Luc Nancy
Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE
La Ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des Sceaux (MJDHPC) porte à la connaissance de l'ensemble des citoyens, de l'intérieur et de la diaspora, du lancement d'un appel à candidature pour le « Prix du meilleur engagement citoyen » 2021.
Ce prix vise à promouvoir les bons exemples d'engagement citoyen en vue de renforcer la fibre patriotique et l'union des Burkinabè dans la construction de la nation. Il met en valeur les actions des citoyens, personnes physiques et personnes morales, qui contribuent au renforcement du vivre-ensemble entre les populations et au développement économique et social du Burkina Faso.
Les actions visées sont celles ayant un caractère exceptionnel qui, de par leur impact, leur envergure et leur motivation contribuent à l'amélioration des conditions de vie des populations, à la promotion des valeurs sociales burkinabè ainsi qu'au renforcement de la fibre patriotique et de l'esprit d'unité du peuple Burkinabè. Elles doivent ainsi porter le sceau du don de soi, du bénévolat et de la permanence.
Pour l'édition 2021, deux (2) prix sont ouverts. Ce sont :
le grand prix du meilleur engagement citoyen ;
le prix spécial de l'intégration.
Les conditions d'attribution et les critères d'attribution du prix sont précisés par un arrêté de Madame la Ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion civique portant règlement intérieur du prix du meilleur engagement citoyen. Ce règlement intérieur peut être consulté sur le site web « justice.gov.bf » et la page Facebook du Ministère de la justice, des droits humains et de la promotion civique. Le règlement intérieur est également disponible à la Direction de l'éduction au civisme et à la citoyenneté à Ouagadougou ainsi que dans les Directions régionales des droits humains et de la promotion civique.
I. DU DEPOT DES CANDIDATURES OU DES PROPOSITIONS DE CANDIDATURES
Les dossiers de candidatures ou de propositions de candidatures dûment constitués sont réceptionnés sur support physique et sur support électronique (clé USB), du 23 août au 22 septembre 2021.
Les dossiers sont recevables tous les jours ouvrables au secrétariat de la Direction de l'éducation au civisme et à la citoyenneté du Ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique situé au 1er étage de l'immeuble SIMPORE, sis aux 1200 logements, de 08H30 à 15H00.
Les dossiers sont également recevables dans toutes les Directions régionales des Droits humains et de la promotion civique, de 08H30 à 15H00.
II. DE LA REMISE DES PRIX
Les prix seront remis officiellement lors de la cérémonie de clôture de la Semaine nationale de la citoyenneté, édition 2021, à Ouagadougou.
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter la Direction générale de la Promotion civique (DGPC) au 73 06 20 14 / 63 69 18 89 / 51 72 71 09.
Pour la Ministre et par délégation,
le Chargé de l'expédition des affaires courantes du Secrétariat général
Théophile SAWADOGO
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon
Des enseignants du Lycée Philippe Zinda Kaboré ont dénoncé ce jeudi 2 septembre 2021 à Ouagadougou, la fermeture de leur lieu de travail. Ils disent non à la mesure et exhortent le gouvernement à reconsidérer sa décision. Pour ces enseignants, la réduction de la distance parcourue par les élèves, le saccage des tables-bancs et la non fonctionnalité du Lycée ne sauraient être des raisons valables de fermeture.
Des enseignants du Lycée Philippe Zinda Kaboré ne sont pas du tout d'accord avec la décision de fermeture de leur lieu de travail. Ils l'ont fait savoir ce jeudi 2 septembre 2021 à Ouagadougou. C'était au cours d'une conférence de presse initiée à cet effet. Selon Karim Toussakoe, enseignant et délégué du personnel, les raisons avancées par le gouvernement ne sont pas valables. Pour lui, la réduction de la distance parcourue par les élèves, le saccage des tables-bancs et la non fonctionnalité du lycée sont des faits risibles.
Il en veut pour preuve le fait que les tables-bancs saccagés étaient vétustes, sur le point d'être réparés. Au niveau de la destruction des documents, les enseignants sont catégoriques. Le matériel informatique et les données nécessaires au fonctionnement de l'établissement sont restés intactes. Ces enseignants voient plutôt la fermeture du lycée comme une décision politique. Ils sont convaincus que c'est le déclanchement d'une offensive pour liquider le symbole et le lieu de résistance scolaire. Karim Tissakoe et ses camarades accusent le proviseur Alexis Kyelem d'être la cause de leur malheur.
Les enseignants du Lycée Philippe Zinda Kaboré demandent au gouvernement de revenir sur sa décision. Pour cause, elle a aura des conséquences sociales. Pour les conférenciers du jour, l'affectation du personnel posera des problèmes. Ceux qui menaient des activités génératrices de revenus à côté du Lycée aussi vont prendre un coup. Les établissements ne pourront pas recevoir tous les élèves. Pour le moment, fait savoir Karim Tissakoe, aucune mesure n'a été prise par le personnel. Toutefois, il appelle ses camarades à la mobilisation. Il a aussi invité les élèves et les parents d'élèves à rester solidaires avec les enseignants, à être prêts pour les actions à venir.
Dimitri OUEDRAOGO
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