Depuis mai dernier, 26 cas positifs de Mpox (ou variole du singe), dont deux décès, ont été recensés dans la zone de santé de Minga, dans le territoire de Lubefu (Sankuru). Patrick Kitundu, médecin chef de zone de santé de Minga, a tiré la sonnette d’alarme lors d’un échange téléphonique mardi 1er juillet avec Radio Okapi.
Dans un monde où les crises se succèdent et où l'incertitude devient la norme, les entreprises n'ont plus le luxe d'attendre l'urgence pour agir. Trop souvent, la qualité est perçue comme une réponse à un problème : un audit raté, un client perdu, un incident évité. On réagit. On colmate. On éteint. Mais cette logique réactive a un coût : elle épuise les équipes, fragilise les processus et installe une culture du court terme.
À l'inverse, une entreprise qui fait de la culture qualité un pilier stratégique choisit d'anticiper, de structurer, de bâtir. Elle investit dans la prévention, dans la montée en compétence, dans la responsabilisation collective.
La question n'est donc pas simplement opérationnelle. Elle est profondément culturelle.
Souhaitons-nous continuer à gérer les urgences… ou voulons-nous construire un système robuste, durable et porteur de sens ?
« La prévention n'est pas une dépense : c'est un investissement rentable dans la pérennité. » — BEC_Quality_Culture
Une culture à construire avant que l'alarme ne sonne
Dans de nombreuses organisations, les systèmes de qualité ne sont activés qu'en réaction à une crise. Pourtant, une entreprise qui fonctionne uniquement en mode réactif s'épuise, perd en efficacité et compromet sa stabilité à long terme.
Construire une culture qualité, c'est faire le choix d'anticiper les risques, de structurer les compétences et de renforcer les fondations de l'organisation avant même que les premières étincelles n'apparaissent. La vraie question devient alors : vivons-nous dans l'urgence ou dans la stratégie ?
L'entreprise "pompier" : le piège des urgences répétitives
Chaque manager ou responsable qualité devrait s'interroger :
Passe-t-il ses journées à éteindre des feux ?
Court-il après les urgences, sans jamais avoir le temps de structurer un véritable système de management de la qualité ?
Si la réponse est oui, alors il est temps de faire une pause stratégique. Il faut se demander quand viendra enfin le moment de bâtir sa propre caserne, d'investir dans une structure organisationnelle robuste, et de mettre en place un système fiable, durable et adapté aux réalités du terrain.
Une culture qualité ne se construit pas dans le chaos. Elle se prépare, se structure et s'ancre dans la durée.
Réagir, oui. Mais construire, c'est mieux
Être réactif est parfois indispensable. Mais transformer une organisation exige bien plus : une vision claire, du temps structuré et un engagement soutenu dans la durée. Cela implique d'anticiper les risques, de développer les compétences et de mettre en place des processus durables, ancrés dans la réalité du quotidien.
La réactivité permet de gérer l'urgence. La construction, elle, prépare l'avenir. Un emploi du temps constamment perturbé par les imprévus est souvent le symptôme d'un système déséquilibré.
Déléguer, hiérarchiser, responsabiliser : sortir du mode survie
Pour sortir du cycle infernal de la gestion de crise permanente, il est essentiel de définir des limites opérationnelles claires, de déléguer intelligemment et de responsabiliser les équipes. Ce n'est qu'en construisant un système structuré, partagé et compris que la culture qualité devient un levier d'action durable, et non un réflexe épisodique.
Aujourd'hui, les pompiers forment à la prévention. Pourquoi les responsables qualité ne feraient-ils pas de même ?
Le vrai rôle du manager qualité
Un responsable qualité efficace ne se contente pas de suivre des procédures. Il structure les processus, anticipe les dérives et améliore en continu. Trop souvent, la qualité est réduite à un outil de conformité. Elle devient cosmétique, parfois utilisée comme argument d'image à travers des certificats… sans transformation réelle.
Or, la qualité est un levier stratégique. Elle ne se limite pas à une procédure figée : elle est vivante, évolutive, et profondément liée à la vision de l'organisation.
Ce que la culture qualité n'est pas
La culture qualité n'est ni une mode passagère, ni un exercice de style. Elle ne se résume pas à une pile de documents oubliés dans un classeur, ni à un audit passé avec succès qu'on célèbre… puis qu'on oublie.
La Culture Qualité se vit. Elle s'incarne.
Elle ne s'impose pas par la force. Elle exige des leaders, pas de simples exécutants. Des bâtisseurs de sens, pas des pompiers de service.
Messages aux acteurs de terrain
Un manager qui impose sans expliquer détruit l'engagement. Un responsable qualité qui ne se forme pas, ne s'informe pas, devient un frein à l'évolution. La hiérarchie ne suffit pas. Ce sont les compétences, l'éthique et la vision qui fondent la légitimité.
Se former est une nécessité. Comprendre les référentiels est un préalable. Inspirer est une mission.
Repenser la culture qualité : de la réaction à l'anticipation
Il est temps de valoriser une approche fondée sur la prévention plutôt que sur la réaction. Acceptons les petits incendies pour mieux faire grandir la responsabilisation. Faisons de la qualité un levier d'innovation, et non une contrainte administrative.
La culture qualité ne doit pas être perçue comme un diktat, mais comme un choix stratégique, une posture managériale, un socle culturel.
« La qualité n'est pas qu'un système : c'est un état d'esprit. Une culture. Une discipline vivante. » [1]
Conclusion : Quel futur voulons-nous pour notre entreprise ?
Un mauvais système de management de la qualité ne se voit pas immédiatement. Mais ses effets, eux, sont bien réels : il freine l'innovation, démotive les talents et fragilise la réussite à long terme.
« La qualité ne se décrète pas, elle se construit. Elle repose sur une culture forte, un engagement collectif et des processus pensés pour évoluer avec les réalités du terrain. » — BEC_Quality_Culture
La vraie question à se poser est simple : allons-nous continuer à subir les crises et à éteindre des feux ? Ou choisirons-nous de bâtir un système solide, anticipatif, garant de performance et de pérennité ?
Chaque décision prise aujourd'hui façonne l'avenir de notre entreprise. Alors, attendrons-nous la prochaine urgence… ou commencerons-nous dès maintenant à transformer notre système qualité ?
Dr Bougouma Edith Christiane ‘'Acteur du changement par la Culture Qualité‘'
Pharm., PhD. En Santé Publique et Microbiologie
(Certifiée en Management de Qualité -Santé-Hygiène
Sécurité-Environnement et Management Stratégique)
BECqualityculture@gmail.com
Référence
1. Culture Qualité - Réflexe Qualité : La conduite du changement n'est- elle pas la clef principale d'une amélioration continue du Système de Management de la Qualité ? https://lefaso.net/spip.php?article137729
Le Footaball Académie M’shichana de Lubumbashi remporte la 16e édition du championnat national de football féminin après sa victoire (2-0) face au CSF Bikira de Kinshasa lundi 30 juin au stade de Joli site à Lubumbashi. Les académiciennes remportens la coupe, deux ans après la création.
Cette victoire en finale permettra à M’sichana de représenter la RDC lors du prochain tournoi qualificatif de la Ligue des champions féminine, zone UNIFFAC.
La revue conjointe du portefeuille de la Banque mondiale au Burkina Faso se tient ce mardi 1ᵉʳ juillet 2025, à Ouagadougou. Le thème choisi à cette occasion est le suivant : « La résilience du portefeuille dans le contexte de défis sécuritaires : quel impact des projets et programmes financés par la Banque mondiale sur les populations bénéficiaires ». Les échanges de ce jour se sont faits en présence du ministre de l'économie et des finances, accompagné de ses homologues de la santé, de la transition digitale, des infrastructures, et des mines.
La Banque mondiale est d'un appui considérable pour le Burkina Faso, à travers ses projets et programmes. La santé, l'éducation, la recherche, les infrastructures, le numérique sont, entre autres, des secteurs où elle intervient, pour changer positivement le cours de vie des populations. Son portefeuille, constitué de 29 projets dont 19 nationaux et 10 régionaux, s'évalue à 4 milliards de dollars, dont 2,026 non encore décaissés. Malgré le contexte sécuritaire difficile que traverse le pays, la Banque mondiale se tient toujours aux côtés du Burkina pour une sortie de crise heureuse.
Ainsi, le thème choisi pour la revue conjointe de son portefeuille au Burkina Faso est le suivant : « La résilience du portefeuille dans le contexte de défis sécuritaires : quel impact des projets et programmes financés par la Banque mondiale sur les populations bénéficiaires ». « Je salue le choix de ce thème qui nous invite à nous interroger sur les incidences réelles de nos interventions, et à revisiter nos choix face aux défis majeurs de l'heure », s'est réjoui le ministre de l'économie et des finances, Dr Aboubacar Nacanabo.
« La performance du portefeuille à la date du 31 mars 2025 affiche un taux de réalisation physique de 40,78% et un taux de décaissement de 27,09% », Dr Aboubacar Nacanabo« La réunion technique tenue le 25 juin dernier a offert aux coordonnateurs, aux spécialistes ainsi qu'aux acteurs de l'administration publique et à la Banque mondiale l'occasion de partager les leçons apprises, les bonnes pratiques, les modalités de mise en œuvre agiles adaptées au contexte afin de renforcer le partenariat entre la Banque mondiale et le Burkina Faso », a-t-il ajouté, tout en rappelant la responsabilité du gouvernement, qui se chargera d'effectuer un suivi méticuleux des recommandations qui découleront de ces échanges.
À ce propos et à l'issue de la mise en œuvre des Plans de travail et budget annuel (PTBA), ce sont bon nombre de recommandations qui ont été faites, en fonction des difficultés rencontrées. La première difficulté que l'on dénombre parmi tant d'autres tient à la réception tardive des orientations du gouvernement. À ce niveau, la recommandation est de recevoir les orientations au plus tôt, soit le 31 mai de l'année au plus tard, car cela a pour répercussion l'adoption tardive des différents plans de travail et budget annuel.
Une vue des acteurs présents à l'occasion de cette revue conjointe du portefeuille de la Banque mondiale au Burkina FasoLa deuxième difficulté enregistrée est le long délai d'obtention des avis de non objection (ANO). La conséquence directe de cette tare est le retard dans l'exécution des activités. La parade ici est d'abord d'anticiper dans l'élaboration des documents et de les envoyer à temps aux différents acteurs. Ensuite, veiller à la qualité des documents qui sont soumis. Enfin, respecter le délai requis pour la délivrance des anneaux. Ce sont des recommandations qui s'adressent à toutes les parties.
La troisième difficulté est la défaillance des entreprises, des fournisseurs et des consultants pour le non-respect des délais de livraison pour ce qui est des ouvrages. La conséquence est la mauvaise qualité des ouvrages et le retard dans la livraison des livrables et infrastructures. La recommandation ici est de faire respecter rigoureusement les dispositions réglementaires prévues dans les contrats. Cela peut se faire à travers des mises en demeure, des applications de pénalités de l'État, des résiliations, etc.
Hamoud Abdel Wedoud Kamil a salué le gouvernement pour ses efforts consentis malgré le contexte de crisesRappelons que malgré le contexte sécuritaire que connaît le pays, l'accompagnement de la Banque mondiale vis-à-vis du pays n'a cessé d'aller crescendo. « Elle reste plus que jamais engagée afin de donner une réponse aux besoins urgents des populations », a promis le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, Hamoud Abdel Wedoud Kamil. Tout en appelant à des efforts conjugués, il a conclu ses propos en soulignant que ces recommandations devront permettre, dit-il, « d'avoir des actions innocentes, concrètes et adaptées, toutes choses qui permettront de renforcer la performance du portefeuille ».
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Le coup d’envoi de l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) a été donné ce mardi 1er juillet sur toute l’étendue de la province de l’Ituri, en dépit d’un contexte sécuritaire tendu dans certaines zones comme Djugu.
Selon les autorités éducatives, tous les centres ont été rendus opérationnels, y compris dans les localités affectées par l’activisme des groupes armés.
L’accord de cessation des hostilités en Ituri par six groupes armés locaux constitue "une avancée significative dans la quête de stabilité" dans cette province, a réagi mardi 1er juillet la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).
Le vice-ministre de l’Education nationale,