Revue de presse du jeudi 14 août 2025
Deux sujets retiennent l’attention des médias ce jeudi : le réquisitoire dans l’Affaire Constant Mutamba et le Conclave d’Ensemble pour la République à Bruxelles.
Plus de 200 véhicules transportant du carburant et diverses marchandises sont actuellement bloqués à Mahagi-centre en Ituri, à environ 185 kilomètres au nord de Bunia, en raison de la forte insécurité sur la route nationale numéro 27. Les transporteurs refusent d'emprunter cet axe, jugé trop dangereux à cause des attaques répétées par des groupes armés qui tendent des embuscades, dépouillent les passagers et procèdent parfois à des enlèvements.
La Cour de cassation a pris mercredi 13 août son dossier en délibéré de l’ex-ministre de la Justice, Constant Mutamba, poursuivi pour tentative de détournement de 19 millions des dollars. Le ministère public a demandé à la Cour de le condamner l'ancien ministre de la Justice à 10 ans des travaux forcés, assortis de 10 ans d'inéligibilité après avoir purgé la peine, de privation du droit à la libération conditionnelle ainsi que de son exclusion des fonctions publiques.
Réunis en conclave du 12 au 13 août à Bruxelles (Belgique), les cadres du parti Ensemble pour la République ont appelé à la tenue d’un dialogue inclusif en vue de restaurer la paix et la cohésion nationale en République démocratique du Congo.
Dans un communiqué parvenu à Radio Okapi ce mercredi 13 aout, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) annonce le lancement de l’opération de dépôt des candidatures pour les élections des conseillers urbains, des maires, des maires adjoints, ainsi que des bourgmestres et bourgmestres adjoints.
Médecins sans frontières (MSF) a assisté environ 2 500 personnes dans le territoire de Kalehe (Sud-Kivu), en leur fournissant des soins vitaux entre mai et juillet derniers. Cependant, une quinzaine des structures de santé ont fermé dans la zone à la suite de l'insécurité, selon un rapport de MSF consulté par Radio Okapi mercredi 13 août.
Le lancement officiel de l'immersion patriotique des nouveaux bacheliers dans la région du Guiriko (Hauts-Bassins) a eu lieu ce mercredi 13 août 2025 au lycée privé GASMO II de Bobo-Dioulasso, sis au secteur 24. Pour cette première édition, environ 9 236 bacheliers y prennent part. L'évènement, placé sous la présidence du gouverneur de la région du Guiriko, Mariama Konaté/Gnanou, a été ainsi marqué par la montée des couleurs nationales, « symbole fort d'engagement et d'unité ».
C'est le lycée privé GASMO II de Bobo-Dioulasso qui a accueilli, ce mercredi 13 août 2025, la cérémonie de lancement officiel de l'immersion patriotique obligatoire pour les bacheliers de la région du Guiriko. La cérémonie officielle, marquée par la montée des couleurs nationales, a connu également la présence des autorités administratives, militaires et paramilitaires, ainsi que des encadreurs. Après avoir chanté à l'unisson l'hymne national au moment solennel de la montée du drapeau, place aux allocutions.
Avant l'adresse du gouverneur aux immergés, l'assemblée a d'abord écouté le message du chef de l'État, le capitaine Ibrahim Traoré, diffusé lors de la cérémonie. Le message du président du Faso était plus adressé aux nouveaux bacheliers. Rappelant ainsi l'objectif de cette immersion, le chef de l'État a invité les nouveaux bacheliers à être de vrais patriotes, et à cultiver des valeurs de civisme et d'intégrité tout au long de leur formation.
L'assemblée chante l'hymne national au moment de la montée des couleurs nationalesUn sacrifice consenti pour l'avenir
Dans son allocution, le gouverneur de la région du Guiriko a salué la « forte mobilisation » des corps constitués, qu'elle a qualifiée de témoignage de l'importance accordée à cette initiative portée par le chef de l'État, le capitaine Ibrahim Traoré. Selon Mariama Konaté/Gnanou, « à travers cette immersion patriotique, le chef de l'État pose les jalons d'une construction nationale résolument tournée vers l'émergence d'un Burkinabè de type nouveau, attaché aux valeurs d'intégrité, de citoyenneté et de patriotisme », a-t-elle déclaré.
S'adressant directement aux 9 236 bacheliers participants, répartis dans 14 centres d'accueil dont 13 à Bobo-Dioulasso et un à Orodara, le gouverneur les a invités à faire preuve de discipline, de courage, d'honnêteté et d'excellence. « Saisissez cette opportunité unique pour vous imprégner des valeurs fortes qui feront de vous des ambassadeurs dignes et fiers d'appartenir à votre pays », a-t-elle exhorté.
Le gouverneur de la région Mariama Konaté/Gnanou invite les immergés à cultiver plus de patriotismeElle a aussi encouragé les parrains, encadreurs, formateurs, ainsi que les forces de défense et de sécurité, à poursuivre leur engagement pour la réussite de ce programme inscrit dans le cadre de la « révolution progressiste populaire » initiée par le président du Faso. Elle a exprimé sa gratitude envers le fondateur du lycée privé GASMO 2 pour son hospitalité. Reconnaissant que cette immersion se déroule en période normalement dédiée aux vacances scolaires, le gouverneur a estimé qu'elle « en vaut largement la peine au regard des enjeux nationaux ».
La photo de familleÀ l'en croire, l'immersion patriotique obligatoire ambitionne d'inculquer aux jeunes diplômés les valeurs fondamentales de la nation, tout en renforçant leur esprit civique et leur résilience face aux défis contemporains. Dans les centres, les bacheliers suivront un programme combinant formations théoriques (histoire nationale, civisme, institutions, droits et devoirs du citoyen) et activités pratiques (travaux communautaires, entraînements physiques, ateliers culturels). « Mobilisons-nous, soutenons et accompagnons cette initiative dans la mesure de nos possibilités et même au-delà », a-t-elle plaidé, appelant à un engagement collectif pour une éducation solide et porteuse d'avenir.
Les officiels présents à la cérémonieLa cérémonie s'est achevée par des vœux de plein succès aux immergés. Le gouverneur les a exhortés aussi à devenir des « insurgés contre l'ignorance, l'insuffisance et le désordre », et à œuvrer pour « l'ordre, la discipline et l'engagement citoyen ». Avec cette première édition, l'ex-région des Hauts-Bassins espère contribuer pleinement à la formation d'une jeunesse consciente de ses responsabilités et fière de son identité nationale.
Romuald Dofini
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Le Burkina a adopté en fin décembre 2024, une loi portant sur les emballages sachets en plastiques. Cette loi, qui s'inscrit dans le cadre de la lutte contre la pollution plastique, est entrée en vigueur le 9 juillet 2025.
Pour une application effective de cette norme, le ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'Assainissement porte à la connaissance des ministères et institutions, qu'il y est désormais interdit d'utiliser des emballages et sachets en plastiques.
Les ministères et institutions sont donc invités à privilégier des alternatives locales, écologiques et durables pour tous les besoins liés à l'emballage, en cohérence avec les efforts nationaux de préservation de l'environnement.
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Sous la co-présidence du ministre de l'économie et des finances, et de la coordinatrice-résidente du système des nations unies, le comité de pilotage des projets du Fonds pour la consolidation de la paix (ou Peace building Fund, PBF) a tenu, le mardi 12 août 2025 à Ouagadougou, sa première session ordinaire de l'année 2025. Cette instance statutaire avait pour objectif principal d'apprécier l'état d'avancement de la mise en œuvre des projets du portefeuille et d'examiner la programmation de l'année 2025.
Les participants, constitués des membres statutaires, d'invités et d'observateurs, ont donc passé en revue l'état de mise en œuvre des recommandations de la dernière session du comité qui s'est tenue en décembre 2024 ; évalué l'état de mise en œuvre des projets du portefeuille du Fonds pour la consolidation de la paix (ou Peace building Fund, PBF) au 15 juin 2025, y compris la synthèse de la première mission conjointe de suivi des projets du fonds. Ils ont également examiné le rapport semestriel 2025 du portefeuille PBF et les principales réalisations, partagé les conclusions et recommandations de l'évaluation indépendante du portefeuille et les informations sur l'éligibilité du Burkina après 2025. Cette session visait, en outre, à formuler des orientations pour de nouvelles initiatives de projets.
Pour mémoire, c'est en 2018 que le Burkina Faso a été, à la demande du gouvernement, déclaré éligible aux ressources du Fonds pour la consolidation de la paix pour la mise en œuvre des projets dans les domaines de l'amélioration de la confiance entre les populations et l'État, du renforcement de la résilience sociale, de la participation active des femmes et des jeunes, ainsi que de la gestion pacifique des conflits.
Le praësidium d'ouverture, de la d.vers la g. : La coordinatrice résidente du Système des Nations-Unies, le gouverneur du Kadiogo et la directrice générale du développement territorial.Cette admission est intervenue à un moment où le pays a mis en place le Programme d'urgence pour le Sahel (PUS-BF) sur la période 2017-2024, afin d'apporter une réponse appropriée aux défis sécuritaires et aux facteurs de fragilité, notamment améliorer les conditions sécuritaires et réduire la vulnérabilité de la population dans les régions d'intervention. Le PUS-BF a pris fin en décembre 2024 et a été remplacé par la stratégie nationale de résilience et de stabilisation des territoires (SNRST : 2025-2029) en cours d'adoption. Aussi, cette éligibilité initiale du Burkina au Fonds pour la consolidation de la paix arrivait à échéance en juillet 2023. Avec l'accord du gouvernement, elle a été prolongée jusqu'au 31 décembre 2025.
Selon la coordinatrice résidente du système des nations unies au Burkina Faso, Carol Flore-Smereczniak, le Burkina Faso a bénéficié, lors de la période 2017-2024, d'un montant de 58,4 millions de dollars, soit un peu plus de 33 milliards de FCFA, du Fonds pour la consolidation de la paix. Ces ressources, octroyées sous forme de don, ont permis d'appuyer les efforts du gouvernement pour renforcer la confiance entre l'État et la population, promouvoir la gestion pacifique des conflits locaux et la participation active des jeunes et des femmes dans la résilience communautaire. « À la dernière session du comité de pilotage, tenue en décembre 2024, le gouvernement avait demandé que nous puissions recentrer les interventions de PBF au Burkina Faso vers des activités qui sont vraiment perceptibles par les populations, donc concrètes. Je suis ravie de souligner qu'après six mois de travaux, donc durant le premier semestre de l'année 2025, nous avons pu aménager 200 hectares de bas-fonds pour la sécurité alimentaire pour les populations, bénéficiant à plus de 8 000 personnes. Nous avons mis en place 22 forages, dont onze dans la région de l'Est (couvrant les actuelles régions du Goulmou, du Sirba et de la Tapoa : Ndlr) et les onze autres partagés entre les régions du Sud-ouest (actuelle région du Djôrô : Ndlr) et des Cascades (actuelle région de Tannounyan : Ndlr). Nous avons également mis en place 36 biodigesteurs qui permettent aux populations de gérer les besoins d'énergie et de réduire les pressions sur les ressources forestières. (…). L'état d'exécution programmatique et financier pour le premier semestre est à 58 % ; ce qui montre qu'il y a une bonne capacité d'absorption et que, dans les six prochains mois, nous allons pouvoir atteindre 100 % dans la programmation et dans la mise en œuvre de ce portefeuille », explique la coordinatrice résidente du système des nations unies au Burkina Faso, Carol Flore-Smereczniak, par ailleurs coordonnatrice humanitaire.
Selon la coordinatrice résidente du système des Nations-Unies, Carol Flore-Smereczniak, l'approche partenariale, fondée sur la transparence, la flexibilité et la recevabilité, garantit une supervision concertée et une plus grande appropriation nationale.À l'en croire, le Burkina Faso incarne une volonté ferme de traduire les priorités de paix, de stabilité et de résilience en résultats concrets pour les populations. Elle rassure également que le système des nations unies est complètement à la disposition du gouvernement, pour l'appuyer de la meilleure manière qui convienne, afin de subvenir aux besoins des populations et ainsi les soulager.
« Cette session constitue donc une étape déterminante pour consolider les acquis, renforcer les synergies, et projeter une ambition commune pour la paix durable. En tant qu'outil d'avant-garde du système des nations unies, le PBF aligne ses interventions sur l'UNIDAP 2023-2026, en parfaite cohérence avec le Plan d'action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) du gouvernement. (...). Alors que l'actuelle éligibilité du Burkina Faso au PBF arrive à échéance en décembre 2025, le gouvernement a exprimé, au plus haut niveau, sa volonté de prolonger ce partenariat stratégique. Cette position a été réitérée lors de la séance de travail de haut niveau tenue à New York le 28 avril 2025, entre Mme la ministre déléguée chargée du budget et Mme la secrétaire générale adjointe des nations unies, en charge du PBF. Nous appelons donc l'ensemble des partenaires techniques et financiers à soutenir cette démarche et à maintenir leur appui au PBF au niveau global afin de favoriser, au moment opportun, l'examen d'une deuxième phase d'éligibilité du Burkina Faso. Dans cette perspective, nous tenons à vous informer que les conclusions préliminaires de l'évaluation indépendante du portefeuille ont été présentées le 25 juillet 2025 au Groupe conjoint de référence. Ces premiers résultats sont globalement positifs et confortent la pertinence des approches, l'alignement stratégique, ainsi que la qualité de mise en œuvre », a-t-elle dressé à l'ouverture des travaux, relevant que cette instance statutaire est une étape déterminante pour également projeter une ambition commune pour la paix durable.
Représentant le ministre de l'économie et des finances, le gouverneur du Kadiogo (ex-région du Centre), Abdoulaye Bassinga a profité de l'occasion pour témoigner des reconnaissances du gouvernement aux partenaires techniques et financiers, aux donateurs qui contribuent au financement du PBF et à l'ensemble des partenaires qui œuvrent pour la restauration de la paix, de la concorde sociale, du vivre-ensemble et la lutte contre l'insécurité.
Le représentant du ministre de l'économie et des Finances, le gouverneur Abdoulaye Bassinga, se félicite des résultats engrangés à ce stade.« La présente session se tenant au moment où la première phase de l'éligibilité de notre pays au Fonds tire à sa fin, les conclusions de l'évaluation indépendante du portefeuille du PBF en cours nous permettront de tirer les enseignements nécessaires et d'orienter les futures interventions vers des domaines qui puissent contribuer durablement à la consolidation de la paix dans un contexte de reconquête du territoire. C'est pourquoi il me plaît de saluer d'ores et déjà les efforts consentis depuis 2018 pour financer les différents projets et de réitérer, au nom du gouvernement, ma gratitude à l'ensemble de nos partenaires, particulièrement aux agences du système des nations unies au Burkina Faso pour l'attention qu'elles portent à notre pays dans sa quête quotidienne de paix, de développement économique et social », a exprimé le gouverneur du Kadiogo, Abdoulaye Bassinga, jugeant satisfaisants les résultats, au regard du contexte, saluant notamment le système des nations unies qui permet d'améliorer considérablement les conditions de vie des populations.
« Les perspectives, c'est de voir les recommandations qui vont améliorer les indicateurs au cours de ce second semestre, en cohérence avec les stratégies nationales et les conditions qui vont impacter positivement les conditions des populations laborieuses, surtout les plus démunies », a confié le gouverneur du Kadiogo, Abdoulaye Bassinga, par ailleurs président de l'Association des régions du Burkina Faso (ARBF).
O.L
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Lire aussi : Burkina : Le Fonds pour la consolidation de la paix soulage des populations dans la région du Djôrô (ex-Sud-ouest)
Le nouveau ministre des Droits humains, Samuel Mbemba, s’engage à faire respecter les textes légaux en matière de protection des personnes et de leurs biens en RDC.
« Briser les chaînes du travail et de l'exploitation des enfants travailleurs domestiques au Burkina Faso ». Tel est le nom du projet mis en œuvre par Children Believe, financé par la Fondation AFAS et Woord en Daad, et dont la commune de Dialgaye est bénéficiaire. Ce mercredi 13 août 2025, s'est tenu un atelier de redevabilité, suivi d'une remise symbolique d'extraits d'actes de naissance aux bénéficiaires. La cérémonie s'est tenue en présence du Président de la délégation spéciale de la commune, Joseph Sawadogo.
S'inscrire à l'école, recevoir des soins, se déplacer et, dans l'ensemble, jouir de ses droits civils supposent un préalable pour tout Burkinabè : avoir un acte de naissance. « Nous sommes conscients à la longue que ne pas en avoir est cause de plusieurs désagréments. Mais ce n'est pas toujours un réflexe pour les populations d'établir un acte de naissance », a déploré le Samend Naaba de Dialgaye, représentant le chef du village.
Samend Naaba a remercié Children Believe pour l'initiativeSelon Florentine Konané, coordonnatrice du consortium, le projet s'étend sur cinq communes, dont la commune de Dialgaye. Pour cette seule commune, 500 enfants, dont 423 enfants scolarisés, ont été bénéficiaires d'extraits d'actes de naissance. Et de manière concrète, le travail de Children Believe a consisté en un soutien financier et logistique, selon les dires de Djibrinou Tamboura, responsable des questions d'état civil et chef de bureau Centre-nord.
« Ce sont les enfants de 2 à 18 ans qui ont bénéficié des extraits d'actes de naissance », Florentine BambaraPour Lamoussa Oubda, dont le fils a été bénéficiaire d'un extrait d'acte de naissance, cette opération est un ouf de soulagement. « Personnellement, je n'ai pas été à l'école, mais je connais l'importance d'un acte de naissance. Avec cette opération, beaucoup seront soulagés », a-t-il laissé entendre, appelant de ses vœux que le projet s'intéresse encore à sa localité car, dit-il : « il y en a qui n'ont toujours pas d'acte de naissance ».
« Merci à Children Believe », Lamoussa OubdaRappelons que cette cérémonie a été l'occasion pour le Président de la délégation spéciale de la commune, Joseph Sawadogo, de sensibiliser la population sur l'importance de l'acte de naissance. « On sait que de plus en plus, vous aspirez à la réussite de vos enfants. Mais avant de s'inscrire à l'école et d'avoir les diplômes, l'acte de naissance est le premier document à avoir. Il faut l'établir au plus vite, dès que votre enfant naît », a-t-il conseillé.
« L'acte de naissance est le premier document que doit avoir un enfant », Joseph SawadogoSelon ses dires, une fois le délai des deux mois passé sans que l'extrait d'acte de naissance ait été établi, il faudrait passer par un jugement pour l'obtenir. Sauf que, rappelle-t-il : le jugement est une exception. « Nous rencontrons des cas où des adultes de 40 et même 50 ans n'ont pas d'acte de naissance. Ça freine beaucoup de choses. Et plus ça dure, plus c'est difficile pour l'administration et même pour la personne qui devrait en bénéficier », a-t-il conseillé.
Erwan Compaoré
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Estimé à 1,29 milliard de dollars américains, le budget annuel de Kinshasa a déjà été exécuté à 70 % depuis janvier, et une grande partie de ce montant est consacrée aux travaux de réhabilitation des routes.
Cette information émane du Conseil des ministres provinciaux, parvenue ce mercredi 13 août à Kinshasa.
L’administrateur du territoire de Lubero, le colonel Alain Kiwewa, a lancé un appel urgent en faveur d’une assistance humanitaire destinée aux milliers de déplacés installés à Njiapanda et Mangurujipa, deux localités du secteur de Bapere, dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu).
Nul besoin de dire que dans un environnement où l'éducation/enseignement est devenue un pur business, un secteur vénal, de courses au profit, parfois au détriment de la qualité et d'un traitement adéquat des enseignants et du personnel travaillant, les rentrées scolaires riment avec angoisses pour parents d'élèves et tous ceux qui ont en charge des frais de scolarité. Le gouvernement nigérien a, lui, décidé de réglementer désormais les frais de scolarité dans les établissements et institutions de formation privés. Dans cette volonté, il a décidé de la réduction de 20% des frais de scolarité dans le privé, dès la rentrée 2025-2026.
Pour nombre de Nigériens, le gouvernement vient de prendre (juillet 2025) une mesure-phare, en décidant de cette baisse significative des frais de scolarité dans les établissements privés. « Le décret n° 2025-391, signé par le président de la République, le général Abdourahamane Tiani, vise à rendre l'éducation plus accessible dans un contexte économique difficile. Concrètement, tous les établissements privés d'enseignement et de formation professionnelle devront appliquer cette baisse. Toutefois, cette réduction ne peut avoir pour effet de ramener ces frais à un montant inférieur à 50 000 FCFA. Aussi, les organismes de secours, de bienfaisances ou d'aides à l'éducation et /ou à la Formation professionnelle peuvent appliquer des tarifs inférieurs au seuil de 50 000 FCFA », rapportent des médias nigériens, ajoutant que « le non-respect de ces mesures entraîne la fermeture de l'établissement d'enseignement ou de l'institution de formation concerné ».
Si cette mesure se présente comme un ouf de soulagement pour les familles, elle suscite également des inquiétudes, notamment auprès des promoteurs d'établissements.
« C'est une avancée majeure, mais il faudra veiller à ce que les écoles privées, souvent confrontées à des charges élevées, puissent absorber cette baisse sans sacrifier la qualité de l'enseignement », lit-on chez ActuNiger des propos du président d'une association de parents d'élèves à Niamey tandis que pour ce directeur d'un lycée privé, toujours selon le confrère, « Nous comprenons l'objectif social, mais une concertation préalable aurait été souhaitable pour trouver un équilibre ».
Des inquiétudes qui pourraient trouver leurs réponses dans le même décret qui prévoit « une évaluation après une année de mise en œuvre ».
Dans de nombreux pays, à l'instar du Burkina, où l'éducation est constitutionnellement garantie comme un droit fondamental, une telle décision revêt tout son sens. Il reste donc à veiller à ce que ce besoin de soulager les parents d'élèves, les familles, et ceux ayant en charge des scolarités, se concilie avec les charges liées au fonctionnement d'un établissement privé dans le seul intérêt de préserver la qualité dans le secteur de l'éducation et de la formation.
O.L.
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Les rebelles du M23 ont instauré depuis quelques jours un couvre-feu de 18h00 à l’aube dans le groupement de Bambo, situé dans la chefferie de Bwito, territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
Ils exigent que la population quitte les villages stratégiques pour se regrouper le long de la route, invoquant la traque des combattants Wazalendo et des rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).