Die USA, Kanada und Mexiko haben die erste Runde der Neuverhandlungen des Nafta-Abkommen beendet.
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Nach 100 Tagen ist die Bilanz von Frankreichs Staatschef Macron gemischt. Die Umfragewerte sinken – viel wird von seiner Arbeitsmarktreform abhängen.
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Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n°2/2017). Carole Mathieu, chercheur au Centre Énergie de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Claude Turmes, Transition énergétique. Une chance pour l’Europe (Les Petits Matins, 2017, 480 pages).
De prime abord, la politique énergétique européenne est un empilement de directives, règlements et autres lignes directrices. Bien qu’inscrite au cœur du projet européen depuis les premiers traités, elle reste sans ambition claire car il lui faut sans cesse composer avec une contrainte de taille : respecter la souveraineté des États membres en matière de définition de leurs bouquets énergétiques.
Pourtant, la politique européenne de l’énergie traite de sujets aussi fondamentaux que l’organisation des marchés électriques et gaziers, la gestion des risques d’approvisionnement ou encore la régulation des émissions de gaz à effet de serre. Elle s’est considérablement enrichie depuis les années 1990, si bien que débattre de l’avenir énergétique d’un État membre en particulier n’a aujourd’hui de sens que si l’on prend en compte cet échelon européen.
Incontestablement, la politique énergétique européenne est peu et mal considérée dans les débats nationaux, et c’est à ce travers que l’eurodéputé Turmes entend s’attaquer. Militant écologiste luxembourgeois, élu au Parlement européen depuis 1999 et membre parmi les plus actifs du comité en charge des questions énergétiques, il livre ici le récit d’un combat politique mené depuis bientôt deux décennies. En décryptant les coulisses bruxelloises, il donne à la politique énergétique européenne un visage plus humain et permet au lecteur de saisir la cohérence d’ensemble de ce vaste projet.
La première partie de l’ouvrage présente le témoignage d’un parlementaire engagé pour le succès de la transition énergétique européenne. Les travaux législatifs sont resitués dans la dynamique politique de l’époque. Le rôle décisif joué par certains personnages publics ou certaines institutions est aussi systématiquement mis en avant, que ces derniers aient œuvré en faveur ou contre les initiatives européennes. Si l’auteur souligne que le travail accompli est immense, il juge aussi très sévèrement les multiples tentatives de sabotage, orchestrées par les lobbies industriels et leurs alliés dans les capitales européennes. Ses observations servent souvent de leçons pour l’avenir, comme lorsqu’il évoque le défaut de calibrage initial du marché carbone européen, pour conclure que ce mécanisme pourrait, au mieux, servir de filet de sauvetage à la politique climatique européenne, mais qu’il ne saurait constituer son seul point d’appui.
Vient ensuite une partie de nature programmatique. Chaque chapitre couvre une thématique, en rappelle les enjeux, discute la pertinence des règles européennes et présente enfin des recommandations. Ce livre est donc aussi une réflexion argumentée et originale sur ce que devrait être la transition énergétique européenne et comment les citoyens européens pourraient en tirer le plus grand bénéfice. L’auteur clôt son propos en évoquant deux événements récents, le Brexit et la publication des propositions de la Commission pour mettre en œuvre les objectifs Climat 2030. Ces mentions de l’actualité la plus brûlante illustrent une fois encore la vigueur du débat énergétique européen. Néanmoins, elles nourrissent peut-être aussi le sentiment que, malgré la clarté des propositions de l’auteur pour faire de la transition énergétique « une chance pour l’Europe », son combat risque d’être bien long, tant la machine bruxelloise est complexe et tant l’avenir de l’Union européenne est incertain.
Carole Mathieu
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Die EU möchte als strategischer Partner in Südostasien anerkannt werden, ohne Nennenswertes beizusteuern. Dabei hat sie Einiges zu bieten.
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Auf dem Markt gibt es viel Interesse an Air Berlin. Die Airline soll unter mehreren Bietern aufgeteilt werden. Doch die Zeit drängt.
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Norwegen hat die Ressourcen und den politischen Willen, das erste Land der Welt zu werden, das ausschließlich saubere Energiequellen nutzt.
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Am 15. Oktober wird es in Österreich gewählt. So viele Parteien wie noch nie wollen um die Gunst der Wähler werben.
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« L’idée est de créer en Libye des hotspots afin d’éviter aux gens de prendre des risques fous, alors qu’ils ne sont pas tous éligibles à l’asile », déclarait le président français Emmanuel Macron le 27 juillet, en amont d’un discours tenu à Orléans (voir la vidéo) dans lequel il précisait ensuite :
« Je souhaite que l’Union européenne, et à tout le moins, la France le fera-t-elle, puisse aller traiter les demandeurs d’asile au plus près du terrain, dans l’État tiers le plus sûr, proche justement des États d’origine ».
Cette position tempérée depuis par son ministre de l’Intérieur Gérard Collomb dans le JDD « compte tenu de la situation » en Libye, on ne connait pas à ce jour la position précise de la France sur cette question.
« Cela ressemble étrangement à la proposition émise par le gouvernement hongrois il y a deux ans » – György Bakondi, le « Monsieur immigration » du gouvernement hongrois.
L’annonce d’Emmanuel Macron de créer de hotspots en Libye n’est pas passée inaperçue en Hongrie. L’agence de presse hongroise MTI, dont la ligne éditoriale hostile aux migrants est directement dictée par le gouvernement, s’est empressée de publier une dépêche pour rapporter ce revirement français. « Cela ressemble étrangement à la proposition émise par le gouvernement hongrois il y a deux ans », a commenté quelques jours plus tard le principal conseiller du Premier ministre Viktor Orbán sur les questions de sécurité, György Bakondi.
L’année dernière, Budapest avait en effet tenté – mais sans succès – de promouvoir au niveau européen un plan dit « Schengen 2.0 » prévoyant le renforcement des frontières externes de l’Union européenne et la création de ces hotspots : « Les procédures d’asile devraient être achevées hors de l’UE dans des zones fermées et protégées avant la première entrée sur le territoire de l’UE ». Cette idée de hotspots est controversée et décriée par des associations et par le Haut Commissariat aux Réfugiés de l’ONU qui les considèrent comme des centres de détention permettant de trier les migrants et de refouler les indésirables migrants économiques.
La construction de la clôture à la frontière entre la Hongrie et la Serbie à l’été/automne 2015 avait jeté l’opprobre sur Budapest. Le ministre français des Affaires étrangères d’alors, Laurent Fabius, avait vilipendé le dirigeant hongrois (« On ne respecte pas les valeurs de l’Europe en posant des grillages qu’on ne ferait pas pour des animaux ») et affirmé que la clôture devrait être démantelée. Cette prise de position avantageuse n’avait en réalité été suivie d’aucun effet. Preuve s’il en est que la France et l’Union européenne s’accommodent aujourd’hui très bien de ce « mur de la honte » et que, de Budapest à Paris, les positions sont plus proches que ne peuvent le laisser penser les différences de rhétorique.