Dans cette déclaration, le Balai Citoyen rappelle que cela fait un an que Aboudou Rasmane Zinaba, chargé à l'organisation du mouvement le Balai Citoyen et Bassirou Badjo, militant du Balai Citoyen et administrateur des affaires sociales, ont été enlevés à Ouagadougou et emmenés vers une destination inconnue. Les décisions de justice ordonnant la suspension de leur réquisition sont restées sans suite. C'est pourquoi un an après, le Balai citoyen appelle à la libération immédiate et sans condition de Aboudou Rasmane Zinaba, Bassirou Badjo, ainsi que de tous les autres citoyens se trouvant dans la même situation ; à la cessation des réquisitions-punitives, illégales, des enlèvements, des arrestations et détentions arbitraires et au respect scrupuleux des principes de l'État de droit et des droits de l'homme, conformément à la constitution et aux lois en vigueur. Ci-dessous l'intégralité de la déclaration
ABOUDOU RASMANE ZINABA ET BASSIROU BADJO : UN AN DE SEQUESTRATION !
Le 20 et le 21 février 2024 respectivement, Aboudou Rasmane ZINABA, chargé à l'organisation du mouvement le Balai Citoyen et Bassirou BADJO, militant du Balai Citoyen et administrateur des affaires sociales, ont été enlevés à Ouagadougou et emmenés vers une destination inconnue.
Cinq mois après leur enlèvement, en juin 2024, l'on verra les deux camarades, en tenue militaire, apparaitre à la télévision nationale du Burkina dans la rubrique « Parole de combattant ».
Toutes les décisions de justice ordonnant la suspension de leurs réquisitions illégales ont été ignorées par le Commandement des Opérations du Théâtre National (COTN). En guise d'exemple, l'ordonnance de référé-liberté (ord n°047-1 du 06/12/2023) prononcée par le Tribunal administratif de Ouagadougou ordonnait :
« Faisons droit à la demande ;
– Déclarons que les ordres de réquisition litigieux, au regard du lien qu'ils entretiennent avec les opinions exprimées par les requérants, ne visent ni la sécurisation du territoire, ni le maintien de l'ordre ;
– Disons qu'ils sont manifestement illégaux et fond une entorse à la liberté d'expression et d'aller et venir ;
En conséquence,
– Ordonnons la suspension des décisions n°00300/MDAC/EMGA/COTN, n°00301/MDAC/EMGA/COTN, n°00305/MDAC/EMGA/COTN du 02/11/2023 portant respectivement ordre de réquisition de MM. LINGANE Issaka, BADJO Bassirou et Zinaba Rasmane ;
– Ordonnons à l'État du Burkina Faso (le commandant du COTN) de renoncer immédiatement au déploiement des sus nommés sur le théâtre des opérations de sécurisation du territoire ».
Malgré cette décision de justice qui ne souffre d'aucune ambiguïté sur le caractère illégal des réquisitions-punitives, les camarades Bassirou BADJO et Aboudou Rasmane ZINABA ont été enlevés et enrôlés de force, tout comme plusieurs autres citoyens. Il s'agit de leaders d'organisations de la société civile, hommes politiques, journalistes, animateurs, chroniqueurs médias, activistes des réseaux sociaux, magistrats, etc., tous privés arbitrairement de leurs droits et libertés.
Cela fait donc un an que nos camarades Aboudou Rasmane ZINABA et Bassirou BADJO ont été arrachés à leur famille, à leurs amis et à leur communauté, dans une violation flagrante de leurs droits élémentaires. Un an que leurs voix, porteuses d'espoir et d'un idéal de justice sociale, sont muselées, réduites au silence. Et un an, c'est une éternité lorsque l'on est privé de sa liberté. C'est une épreuve terrible qui met à rude épreuve la résilience de l'individu et de ses proches.
Une telle situation d'injustice manifeste est affligeante pour toute personne éprise de justice. Cette séquestration prolongée, arbitraire et illégale de citoyens constitue assurément une atteinte grave à la dignité humaine. L'interdiction formelle qui leur est imposée de communiquer avec leurs familles et de recevoir des nouvelles de leurs proches est une mesure intolérable.
C'est pourquoi, le Balai Citoyen, tout en réaffirmant son attachement à l'État de droit et à la Patrie, appelle à :
• La libération immédiate et sans condition de Aboudou Rasmane ZINABA, Bassirou BADJO ainsi que de tous les autres citoyens se trouvant dans la même situation ;
• La cessation des réquisitions-punitives, illégales, des enlèvements, des arrestations et détentions arbitraires ;
• Le respect scrupuleux des principes de l'État de droit et des droits de l'homme, conformément à la constitution et aux lois en vigueur.
Notre nombre est notre force !
Ensemble, on n'est jamais seul !
Pour le Balai Citoyen, la Coordination Nationale
Nous devons partager notre expérience et notre savoir pour inspirer de meilleures pratiques aux jeunes et les transformer en de véritables leaders.
Que faisons-nous pour les plus jeunes afin qu'ils deviennent compétents ? Chaque leader devrait servir de modèle car le mentorat contribue au développement humain global positif.
Le mentorat des jeunes en Afrique peut contribuer à créer un héritage historique et culturel, tout comme il peut aider à réécrire notre histoire.
Nos Mentors sont généralement des personnes expérimentées, brillantes avec du potentiel. Elle aide le mentoré à prendre en conscience de ses éventuelles faiblesses pour les convertir en forces. En effet, leur rôle consiste à accompagner, éclairer, situer et orienter. Quand nous sommes près d'eux, nous cachons souvent nos compétences, notre savoir-faire, notre lumière pour mieux apprendre mais aussi pour ne pas les faire de l'ombre, ni les offenser. Cependant, nous nous sentons souvent frustrés ou même diminués lorsqu'ils nous rabaissent.
Êtes-vous véritablement prêts à continuer avec ce type de personnes que nous croyons être des mentors ? A mon avis, un véritable mentor prend ta main, te conduit où tu veux arriver et te recommande. Cette personne :
croit en toi et n'a pas honte de te mettre en lumière car ta lumière n'éteint pas la sienne.
t'apprécie, croit en toi et n'a pas besoin de te façonner à son image ni selon ses désirs d'uniformisation car, elle étouffera ta personnalité et ta liberté.
Un véritable mentor te met en confiance, te fortifie et te '‘booste'' quand tu doutes de toi.
Un véritable coaché s'inspire de modèles, mais sans pour autant l'être, car nous sommes tous uniques. Dans le foisonnement des influences d'aujourd'hui, rester soi-même est important pour notre bien-être ; c'est notre identité remarquable.
Êtes-vous prêts à continuer avec quelqu'un qui bloque votre destinée, éteint votre lumière ou êtes-vous prêts à prendre votre destinée en main et briller par vous-même ? Êtes-vous prêts à reconsidérer la question des mentors ?
Nous avons tous, un jour où l'autre, été impressionné ou marqué par le charisme d'une personne, par sa capacité à vous redonner confiance ou à captiver l'attention. En général, ces personnalités dégagent souvent une aura magnétique et nous pourrions les écouter parler pendant des heures durant ou lire et relire leur publication.
Le Mentor et le Gourou partagent ces mêmes caractéristiques, à ce détail près que les actions du Mentor sont souvent désintéressées, si ce n'est dans le but de vouloir accompagner au mieux.
Le rôle de coach a cela de gratifiant qu'il nous permet à un certain niveau de relation, de nous retrouver dans la position du mentor. Mais attention, le statut très valorisant de cette position peut facilement vous faire plonger vers un rôle plus ambigu, voire malsain et néfaste. La confiance excessive en vos capacités pourrait vous amener à exercer une emprise totale et distordre la capacité de jugement de vos coachés.
Vous devenez dès lors, probablement un Gourou !
Afin d'éviter de tomber dans ce piège en tant que coach, il ne tient qu'à vous, de savoir quel rôle vous désirez endosser et ce que vous voulez que vos coachés retiennent de vous.
Alors, en tant que mentor ou coach, change positivement et ne te laisse jamais influencer ou impressionner par le succès ou la célébrité.
Et toi, en tant que mentoré ou coaché, sois toi-même en phase avec la société et ne recherche pas ou arrête de rechercher cette personne qui changera ta vie. Saches que tu as tout en ton être pour construire ton bonheur.
Pour moi, le choix est tout trouvé., travailler à devenir un mentor et non un Gourou.
Et vous, avez-vous déjà été en relation avec un Mentor ou un Gourou ?
Notons qu'un mentor n'est pas un gourou et qu'un gourou ne pourrait pas être un mentor !
Oui, bien évidemment ! Rappelez-vous, que le mentoring est une pratique qui a ses propres règles de jeu et on ne devient pas mentor du jour au lendemain.
Si la relation mentor-mentoré est mal menée, le mentor risque de ne plus l'être et de se transformer probablement en gourou [1]. En particulier, s'il délaisse ses valeurs d'intégrité, d'éthique, de modestie, d'honnêteté et de bienveillance. Toutefois, il existe des gourous qui n'ont vraisemblablement jamais été des mentors. Pour faire la différence entre ces deux profils, nous pouvons juste nous basés sur l'analyse de quelques attitudes.
Un mentor s'intéresse au partage sans retenue tandis qu'un gourou s'intéresse à la démonstration du savoir sans passion aucune pour le partage. Un mentor veille à bien connaître son mentoré alors qu'un gourou aime voir son coaché le suivre sans réflexion, sans aucune indépendance. Un mentor se remet souvent en cause contrairement au gourou qui n'accepte ni critiques constructives ni échecs. Un mentor favorise l'autonomie, reconnaît l'expérience et le talent de son mentoré et attribue la réussite à ses coachés. Un gourou en revanche, décline et dévalorise toute autre pensée ou philosophie, recherche surtout des Bénis oui-oui et s'attribue la réussite de ses coachés et pire, rejette la responsabilité de ses échecs sur les autres.
Dr Bougouma Edith Christiane
‘'Acteur du changement par la Culture Qualité‘'
Pharm., PhD. en Santé Publique et Microbiologie
(Certifiée en Management de Qualité -Santé-Hygiène
Sécurité-Environnement et Management Stratégique)
BECqualityculture@gmail.com
L'université Aube nouvelle a organisé ce 19 février 2025, une conférence au profit des étudiants. Elle a porté sur les opportunités de faire carrière dans le système des Nations unies et dans les institutions internationales. Durant près de deux heures, ils ont été entretenus sur le sujet par Tegawendé Brice Ouédraogo, analyste des politiques publiques et expert en coopération internationale.
Une carrière professionnelle dans l'une des agences du système des Nations unies ou encore dans les institutions internationales est possible pour toute personne, quel que soit son domaine de compétence. C'est ce qu'a laissé entendre Tegawendé Brice Ouédraogo. Pour lui, tout étudiant peut porter le rêve d'évoluer dans ces institutions et matérialiser ce rêve s'il s'en donne les moyens en cultivant l'excellence, l'audace et l'ambition.
La planification, une étape clé vers la réussite professionnelle
Mais en premier lieu, souligne-t-il, il faut de la planification et cette planification commence pendant que l'on est encore sur les bancs. Cela passe par des objectifs professionnels que l'on se fixe à court, moyen et long termes et des projections sur 5, 10, 15 ans, etc. « Nous ne planifions pas d'échouer, mais nous échouons à planifier », soutient le conférencier. À l'en croire, c'est en planifiant son plan de carrière professionnel et en se projetant dans l'avenir que l'on pose les différentes actions qui vont concourir à l'atteinte de l'objectif visé. « Le plan de carrière permet de clarifier les objectifs professionnels, sert de feuille de route, oriente dans un marché de l'emploi qui est très compétitif, motive à se former et permet de cibler les opportunités d'emplois à l'international », a-t-il précisé.
Tegawendé Brice Ouédraogo, expert en coopération internationale, a invité les jeunes à planifier leur carrière professionnelleLa culture de l'excellence, l'audace et l'ambition pour atteindre ses objectifs
Au cours de son exposé, il a partagé son parcours académique et professionnel avec les étudiants. L'expert en coopération internationale a confié qu'il nourrit l'ambition d'occuper un jour le poste de président de la Banque mondiale. Et pour intégrer le système des Nations unies, il s'est donné les moyens nécessaires d'y parvenir en alliant études et stages dans des entreprises stratégiques. C'est ainsi que, grâce à ses expériences en entreprise, il a été retenu d'abord en tant que stagiaire, puis consultant par l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) à Vienne, en Autriche. Il a également obtenu plusieurs bourses d'excellence au cours de son parcours académique. Il n'a pas manqué de relater les différentes étapes qu'il a suivies pour obtenir sa licence dans une université chinoise, en passant par son master obtenu dans une université française ainsi que son expérience de 9 mois à l'ONUDI, sa participation à la 79e Assemblée générale de l'ONU en tant qu'expert, etc. Il a confié avoir rencontré, au cours de son séjour à Vienne, des anciens étudiants de l'université Aube nouvelle qui, aujourd'hui, évoluent dans des agences du système des Nations unies. Une preuve de plus, selon lui, que ceux qui le veulent peuvent également y arriver.
Les étudiants en grand nombre ont assisté à la conférenceLes compétences linguistiques, un aspect important à ne pas négliger
Tegawendé Brice Ouédraogo a souligné qu'en plus de l'excellence académique, il était important pour ceux qui aspirent à une carrière professionnelle dans les institutions internationales de maitriser plusieurs langues, d'où l'importance pour eux, a-t-il ajouté, de profiter de la présence du centre de langue au sein de Aube nouvelle pour se former. Il a également partagé avec les étudiants, les différents programmes de stages et de jeunes professionnels des Nations unies auxquels ils peuvent postuler.
Raina Ouédraogo, étudiant en 2ᵉ année en gestion de projetsIl a conclu en affirmant que, mis à part le réseautage, les opportunités de développement professionnel, la stabilité financière et les avantages sociaux que peuvent obtenir les jeunes en intégrant les institutions internationales, ceux-ci avaient également, à travers leurs positions, l'opportunité de faire briller le pays des hommes intègres aux yeux du monde. « Le Burkina Faso est aujourd'hui engagé dans une dynamique de collaboration avec de nouveaux partenaires et de renouveau économique où il faut affirmer l'image du pays. Plus nous aurons de jeunes Burkinabè excellents à l'international, plus grande sera la fierté du Burkina Faso », a-t-il laissé entendre.
Des étudiants mieux outillés pour planifier des carrières à l'international
À l'issue de l'exposé de Brice Ouédraogo, les étudiants ayant pris part à la conférence affirment être ravis d'avoir pris part à la rencontre. Raina Ouédraogo, étudiant en 2ᵉ année en Gestion de projets, confie avoir, grâce au partage d'expérience de Brice Ouédraogo, compris comment se fixer des objectifs professionnels et planifier son parcours académique dès la première année d'université, pour qu'il soit en adéquation avec son plan de carrière professionnelle.
Mohamed Barry, étudiant en première année de sciences juridiques et politiquesMohamed Barry, étudiant en première année de sciences juridiques et politiques, dit nourrir l'ambition de poursuivre une carrière internationale. Pour lui, les relations internationales sont importantes et incontournables pour développer le pays. Et pour atteindre son objectif, il compte bien mettre en pratique l'invite du conférencier à être ambitieux, audacieux et à rêver grand. Mohamed Barry prend l'engagement de redoubler d'efforts pour cultiver l'excellence dans ses études.
Des conférences de haut niveau pour inspirer les étudiants
Pour les premiers responsables de Aube nouvelle, l'insertion professionnelle des jeunes est un aspect très important, car il ne suffit pas de les former sans perspectives de carrière. La présente conférence, qui n'est pas la première, a donc pour objectif de permettre aux étudiants de prendre connaissance de la possibilité de faire carrière dans les institutions internationales et de se donner les moyens d'y arriver. Isidore Kini, Président-directeur-fondateur de l'université Aube nouvelle, a laissé entendre qu'à travers cette conférence, Brice Ouédraogo partage avec les étudiants qui n'ont pas forcément eu l'occasion d'aller à l'international, l'audace qu'il faut avoir pour se construire une carrière dans les institutions internationales.
Isidore Kini, Président-directeur-fondateur de l'université Aube nouvelleDe plus, l'université se positionne comme un pôle d'excellence aussi bien national et international, et quoi de mieux pour matérialiser cela que des étudiants qui arrivent à se positionner sur le marché de l'emploi au niveau international. « En créant l'université, l'objectif n'était pas seulement le Burkina Faso. Aujourd'hui, nos produits sur le terrain à l'international comme dans la sous-région font notre fierté. Notre ambition est de toujours continuer à relever ce défi de l'excellence », s'est-il réjoui.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
Le ministre de la communication et de la culture, Gilbert Ouédraogo, a procédé, dans la soirée du mardi 18 février 2025 dans les locaux de l'ISTIC à Ouagadougou, au lancement officiel d'une nouvelle Web TV dénommée « Fadima Web TV – Les racines de l'actu.
Cette nouvelle Web TV qui a été officiellement lancée est l'initiative de l'ancien journaliste de la RTB et écrivain, Yacouba Traoré. Elle propose des programmes variés pour s'informer, apprendre, et se divertir. En somme, Fadima touchera tous les domaines de la société. De l'actualité au sport, en passant par la culture et l'histoire, mais également des programmes d'émissions qui mettront en exergue le Burkina Faso et l'Afrique.
Avec une équipe d'une dizaine de jeunes sortis fraîchement de l'ISTIC, sept émissions seront développées en lien avec le cinéma, la politique, le sport, le grand JT, les questions d'existence, et autres.
En lançant officiellement le nouveau-né des médias digitaux, le ministre en charge de la communication Gilbert Ouédraogo a invité l'équipe à faire du professionnalisme leur combat de tous les jours. Ce, pour le développement du Burkina Faso.
Le ministre en charge de la communication salue l'innovation et la créativité de Fadima Web TVPoursuivant son adresse envers l'équipe de la nouvelle Web TV, Gilbert Ouédraogo a salué l'innovation et la créativité dont elle a fait preuve et lui a souhaité bon vent, et bien entendu fait savoir que le gouvernement s'investira dans la dynamique globale qu'il apporte chaque année aux médias privés. Tout en travaillant à soutenir ce nouveau-né pour que ses premiers pas soient très rassurants. Car elle a une vision et s'est donnée pour mission d'aller au-delà de l'information factuelle et de répondre à la question du comment et du pourquoi, a-t-il dit. Et de poursuivre en ces termes : « Parce qu'au-delà des faits, il faut expliquer le comment et le pourquoi, et c'est cela qui apporte une plus-value aux auditeurs ; et aujourd'hui, le contexte dans lequel le Burkina Faso est, il a besoin des médias qui vont au-delà de l'information factuelle et qui vont auprès des gouvernants et des acteurs de la société pour comprendre un certain nombre de phénomènes », s'est-il justifié.
Photo du promoteur, Yacouba Traoré, ancien journaliste de la RTB et écrivain au centre en compagnie des acteurs du monde de l'information venus le soutenirC'est ainsi qu'allant toujours dans le même sens, le ministre a fait savoir que le pays a besoin d'affirmer sa souveraineté et cela a besoin d'être compris par les populations. « Donc, nous saluons cette initiative, et ensuite que ce média puisse grandir et être une référence au Burkina pour jouer son rôle et compléter la contribution que ces devanciers apportent déjà », a-t-il laissé entendre.
Eugène Kam, le jeune rédacteur en chef de Fadima Web Tv, promet des émissions créativesQuant au rédacteur en chef de Fadima Web TV, Eugène Kam, son média est né dans un contexte difficile pour les médias, surtout l'arrivée des activistes et la pléthore des web TV déjà existantes. Ce qui représente un grand défi pour eux, celui de s'imposer, mais également d'informer avec des émissions très bien réalisées et qui touchent tous les domaines.
La cérémonie a mobilisé beaucoup d'acteurs du monde de la communication et de l'information, à savoir le Pr Serge Théophile Balima, Galip Somé de la RTB, Assétou Bado des Éditions Sidwaya, etc.
Photo de famille de l'équipe et des invitésYvette Zongo
Lefaso.net
Plus de 18 millions de francs CFA, c'est le coût du matériel et de l'équipement acquis par deux coopératives féminines de la région des Hauts-Bassins. Il s'agit de l'Association d'appui aux femmes et enfants en difficulté à Bobo-Dioulasso et de la coopérative Kantiguiya à Orodara. Le geste est du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), à travers son projet de « Gouvernance locale et cohésion sociale ». La remise du don a eu lieu ce mercredi 19 février 2025 au siège de l'Association d'appui aux femmes et enfants en difficulté (AAFED) à Bobo-Dioulasso.
Ce mercredi 19 février 2025 restera donc gravé en lettres d'or dans les annales de l'Association d'appui aux femmes et enfants en difficulté de Bobo-Dioulasso. En effet, il marque un nouveau départ dans la vie de l'association et de ces nombreuses femmes puisque ces dernières viennent de recevoir du matériel et équipements de travail pour booster leurs activités. C'est avec joie et satisfaction qu'elles ont accueilli ce don de la part d'un « fidèle partenaire » du gouvernement burkinabè qui n'est d'autre que le Programme des Nations unies pour le développement. C'est à travers des chants et pas de danse que ces femmes ont exprimé leur joie et leur gratitude aux donateurs.
Les autorités présentes à cette cérémonie de remise de don du PNUDCette association n'est pas la seule bénéficiaire des largesses du PNUD. Aussi, la coopérative Kantiguiya de Orodara a bénéficié du même geste du PNUD. Le coût des acquisitions de ces matériels et équipements au profit des deux unités de transformation de produits locaux de la région des Hauts-Bassins est estimé à plus de 18 millions de francs CFA. Ce don est composé, entre autres, de moulins, de foyers à gaz, de marmites, de fûts, de congélateurs, de séchoirs solaires, d'emballages, de tricycles, d'armoires métalliques, de machines pour coller les sachets, de tables de découpe en inox, de mixeurs, de régulateurs de tension, de machines capsuleuses, etc. Toute chose qui permettra de renforcer l'autonomisation et l'insertion socio-économique de plus de 200 personnes issues de ces coopératives.
Selon Noël Sanou, analyste de projet terrain au PNUD à Bobo-Dioulasso, cette dotation répond à la vision du gouvernement burkinabèCette activité entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet Gouvernance locale et cohésion sociale du PNUD, un projet qui intervient dans le Grand Ouest du Burkina. Il se veut inclusif et participatif et vise ainsi à promouvoir l'autonomisation des femmes et des jeunes surtout. Ce projet a la particularité de s'intéresser également aux personnes déplacées internes et aux personnes vivant avec un handicap. Ce, afin d'amener ces personnes à se sentir dans la communauté. Selon Noël Sanou, analyste de projet terrain au PNUD à Bobo-Dioulasso, cette dotation répond à la vision du gouvernement burkinabè. « Ces dotations vont permettre à ces structures de transformer les produits locaux dans les meilleures conditions et d'avoir des produits de qualité et en quantité », a-t-il souligné.
Une vue du matériel remis à l'AAFED à Bobo-DioulassoContribuer à la réduction de la pauvreté au Burkina
À en croire Noël Sanou, le projet de Gouvernance locale et cohésion sociale (GOLCOS) est mis en œuvre dans le but de contribuer à la réduction de la pauvreté, à la réduction de l'insécurité alimentaire et au changement de mode de production au Burkina. C'est dans cette dynamique que l'acquisition des outils et équipements a été prévue par le PNUD à travers le GOLCOS. Ce, au profit de deux unités de transformation de produits locaux des Hauts-Bassins. Ces unités ont été identifiées et sélectionnées avec l'appui technique de la direction régionale du ministère en charge du commerce suivant des critères bien définis.
Une remise symbolique de matériel par Noël Sanou du PNUD aux bénéficiairesÀ Bobo-Dioulasso, il s'agit d'une unité de transformation agroalimentaire de l'AAFED. Cette association évolue dans les domaines de la transformation des céréales, la production de jus naturel, la teinture et la sensibilisation sur l'éducation et la cohésion sociale. Créée en 2008, elle compte 167 membres (154 femmes et 13 hommes), dont 65 personnes déplacées internes et sept personnes vivant avec un handicap. Dans la commune de Orodara, il a été identifiée l'unité de transformation du manioc en pâte destinée à la production de mets locaux. Créée en 2008, la coopérative des femmes Kantiguiya compte 130 membres dont 126 femmes, y compris 40 femmes PDI et dix femmes handicapées.
Un aperçu d'un des moulins remis aux bénéficiaires« Ces dons nous permettront de renforcer nos capacités de transformation et de production des produits agroalimentaires et faciliteront aussi leur évacuation vers les marchés et le transport de matières premières avec un moyen de transport mieux adapté. Ils nous faciliteront également le stockage et la conservation des produits avant leur évacuation. Nous pourrons augmenter nos productions, occuper plus de membres dans les travaux et contribuer à l'amélioration des conditions de vie des membres et surtout des personnes déplacées internes », a laissé entendre la présidente de l'AAFED, Halimata Rabo.
La photo de famille à l'issue de la cérémonie de remise de donPar ailleurs, l'acquisition des emballages améliorera la présentation et la conservation des produits. L'appui global permettra également à d'autres femmes de disposer de plus de temps pour la réalisation d'autres activités. « Avant, nous souffrions dans nos productions et nous étions vraiment dans le besoin. Aujourd'hui, nous recevons ce matériel qui fait notre satisfaction. Nous ne pouvons que rendre grâce à Dieu et dire merci à PNUD. Notre joie est grande, car ce matériel va permettre d'améliorer nos productions et nous pourrons satisfaire nos clients », a indiqué Sokalo Sanou, membre de l'association.
Le directeur régional de la solidarité des Hauts-Bassins, Benjamin Ouédraogo, salue l'initiative du PNUDLes bénéficiaires, par la voix de leur président, prennent l'engagement de prendre soin de ces matériels et espèrent que cet engagement du PNUD perdurera et fructifiera davantage pour elles et partout ailleurs où il y a nécessité. Avant cette cérémonie de remise, ces associations ont, au préalable, bénéficié de formation en inclusion financière et sur l'utilisation et la gestion de ces matériels. La cérémonie a été présidée par le directeur régional de la solidarité et de l'action humanitaire des Hauts-Bassins, Windkouni Benjamin Ouédraogo.
La présidente de l'AAFED, Halimata Rabo, exprimant sa gratitude au PNUDDans son allocution, il a souligné que cette initiative du PNUD s'inscrit dans une dynamique de développement économique inclusive, visant à renforcer l'autonomisation des femmes. « Ce projet, en plus de renforcer l'économie locale, est un symbole fort d'inclusion et de résilience. Les femmes pourront doubler leurs productions, améliorer la qualité de leurs produits et aussi accroitre leur revenu. Cela vient renforcer les capacités de ces femmes qui travaillaient déjà de façon artisanale », a-t-il martelé. Avant d'exprimer sa gratitude au PNUD. Il a aussi invité les bénéficiaires à faire bon usage du matériel acquis.
Romuald Dofini
Lefaso.net
Nommé en conseil des ministres du 29 janvier 2025, Barthélémy Dabré, récemment directeur général de l'École nationale des régies financières (ENAREF), a pris officiellement les commandes de l'Institut national des finances publiques du Burkina (INFB), ce mercredi 19 février 2025 à Ouagadougou.
Créé le 15 janvier 2025, l'Institut des finances publiques du Burkina regroupe l'École nationale des régies financières (ENAREF) et l'École nationale des douanes (END). L'objectif, selon le gouvernement, est de renforcer les capacités professionnelles et académiques des cadres de l'administration économique et financière ainsi que des agents des secteurs public et privé.
La création de cet institut est revenue dans tous les discours de la cérémonie d'installation.
En tant que directeur général par intérim de l'École nationale des douanes (END), Patrick Yaméogo a salué cette création. « Le regroupement de l'École nationale des régies financières et de l'École nationale des douanes en une seule entité n'est pas seulement un défi administratif, c'est aussi et surtout une opportunité de renforcer notre approche collective en matière de formation et de gestion des ressources publiques », a-t-il affirmé.
Toutefois, il a été le porte-parole d'une inquiétude au sein de sa structure. « Cette transformation suscite les interrogations au sein de notre personnel concernant son avenir et son rôle dans cette nouvelle configuration », a-t-il mentionné.
Patrick Yaméogo, le directeur général par intérim de l'École nationale des douanes (END)Aller plus loin
Présidant la cérémonie d'installation, le secrétaire général du ministère de l'Économie et des finances, Vieux Rachid Soulama, a rappelé l'importance de l'INFPB, qui répond aux orientations des autorités.
Selon le nouveau directeur général de l'INFPB, cette création s'inscrit dans une dynamique de rationalisation et d'optimisation de nos structures administratives dans le but de renforcer la cohérence et l'efficacité de la formation des experts en finance publique. « L'INFPB n'est pas une rupture mais une évolution vers un avenir plus rayonnant. C'est pourquoi l'ambition que je porte avec vous, dans les prochains jours, est d'aller plus loin », a-t-il affirmé.
« Le regroupement de l'École nationale de régie financière et de l'École nationale des douanes marque une avancée majeure », a déclaré Barthélémy DabréAinsi, il a reconnu prendre la direction de cet institut avec les différents défis : « Cette responsabilité, je l'assume pleinement avec la conviction que la réussite de notre mission dépend de l'implication et de la détermination de chacune et de chacun d'entre vous ».
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
À l'occasion de la 29e édition du FESPACO qui se déroulera du 22 février au 1er mars 2025, les horaires de travail sont réaménagés dans la commune de Ouagadougou. Ainsi, les horaires de travail journalier sont fixés de 7h30 à 14h, selon un communiqué du ministère de la Fonction publique, du travail et de la Protection sociale.
UMO Burkina recherche pour un de ses clients :
Chef d'Équipe Chaudronnerie H/F
Organiser et superviser les travaux de chaudronnerie, découpe et soudage.
Encadrer une équipe, contrôler la qualité et assurer le respect des normes.
Avoir au minimum de trois (03) ans d'expérience dans un poste en chaudronnerie/soudure avec une première expérience en encadrement
08 Soudeurs Certifiés H/F
Effectuer des soudures, réaliser les finitions et préparer les pièces.
Contrôler la qualité des soudures et entretenir les machines.
Avoir au minimum cinq (05) ans d'expérience en chaudronnerie ou dans les constructions mécano-soudées
06 Assembleurs Soudeurs H/F
Lire des plans, réaliser des assemblages soudés et contrôler la qualité.
Découper, ajuster et vérifier les dimensions des pièces.
Avoir au minimum cinq (05) ans d'expérience en chaudronnerie ou dans les constructions mécano-soudées
06 Soudeurs H/F
Effectuer des soudures, réaliser les finitions et préparer les pièces.
Identifier les anomalies et entretenir les machines
Avoir au minimum trois (03) ans d'expérience dans un poste similaire (chaudronnerie ou dans les constructions mécano-soudées)
PROFIL REQUIS :
Être titulaire d'un CAP/BEP ou BAC Pro en chaudronnerie, soudage ou tout autre diplôme équivalent ou niveau d'expérience pertinent
Maîtriser les procédés de soudage (ARC, MIG, …)
Avoir au moins déjà été certifié par APAVE ou une autre structure similaire (Soudeur certifié)
Avoir une bonne compréhension des plans techniques et des spécifications
Connaître les outils de métrologie et de contrôle qualité
Savoir lancer des programmes de découpage et d'usinage
Avoir un sens des priorités et de l'urgence
Faire preuve de rigueur et de souci du détail
Avoir un esprit d'équipe et de l'adaptabilité
Posséder un sens des responsabilités et de l'autonomie.
DOSSIER DE CANDIDATURE :
Un CV à jour comprenant au moins trois références
Via notre site web www.umo-interim.com, section « Candidat », onglet « Offres d'emplois »
WhatsApp : (+226) 06 20 12 90
Seul(e)s les candidat(e)s retenu(e)s seront contacté(e)s
Peace talks about ending the war in Ukraine are underway between the United States and Russia in Saudi Arabia. For the first time in many months, there seems to be a true momentum for negotiations that could end the war.
But what should America make of the Russian demands? Russia, after all, is the aggressor. It is the one who commenced this war by invading its neighbor on February 24, 2022. Almost three years since the large-scale war began, what is the Russian leadership seeking to get out of a potential peace settlement that it could not achieve through three years of bloodshed?
The Russian Position“The Kremlin reiterated its demands that Ukraine cede additional territory in eastern and southern Ukraine to Russia and disband the Ukrainian military in the future while continuing to message that the Kremlin is unwilling to make territorial concessions itself in any future peace negotiations,” the Institute for the Study of War stated in its latest operational update on the war in Ukraine.
Russian Permanent Representative to the United Nations Vasily Nebenzya expressed some extreme positions during a UN Security Council meeting on Monday. Specifically, the Russian official stressed that Ukraine has irrevocably lost the Crimean Peninsula, as well as the Luhansk, Donetsk, Zaporizhzhia, and Kherson Oblasts.
Essentially, the Kremlin seeks to officialize its war gains through international recognition. Specifically, it seeks to legitimize the land bridge that connects Russia with the Crimean Peninsula, which was one of the main objectives of the Russian military during the initial invasion. In addition, the Kremlin seeks to make its hold over the Crimean Peninsula—achieved in 2014 through a covert invasion and a sham “referendum” in which 97 percent supported annexation by Russia—official in the eyes of the world.
As a reminder, Crimea was the reason that Russia’s war on Ukraine began in the first place. In 2014, following Russia’s takeover of the peninsula—aided by the “little green men,” later revealed to be Russian soldiers without uniforms or insignia—conventional Russian military units flooded the Peninsula on the pretext of stability operations. Similar units’ entry into the rebel-held areas of Donetsk and Luhansk on February 21, 2022 helped provide a justification for the full-scale invasion of Ukraine three days later.
“The Kremlin also appears to be resurrecting Putin’s previous demands and information operations aimed at delegitimizing Ukraine and its government in the eyes of the West — notably ahead of the February 18 Russia-US bilateral meeting in Saudi Arabia,” the Institute for the Study of War added.
Russia Wants Ukraine’s AnnihilationRussian President Vladimir Putin does not want Ukraine to continue to exist. In 2021, the Russian president wrote a long essay, “On the Historical Unity of Russians and Ukrainians,” detailing the centuries-long bonds between the Russian and Ukrainian people. Putin’s central thesis was that Ukraine had always belonged to Russia, and Ukrainians were Russian. Consequently, the independence of Ukraine from Russia was a historical mistake that needed to be corrected—a process that Putin undertook in February 2022.
For this reason, any “peace settlement” that fails to provide Ukraine with the means to defend itself is a guarantee of future war. Like a hungry wolf looking for his next prey, Putin will come back to get the rest of Ukraine at the earliest opportunity.
Fortunately, it is unlikely that Ukrainian President Volodymyr Zelensky will agree to such terms. The Ukrainian military and people have fought hard and paid a bitter price to liberate their territory from the Russian yoke.
Although it is true that the Ukrainian forces are exhausted and currently lack the means necessary to achieve an operational breakthrough on the battlefield so as to strengthen the Ukrainian negotiating position, it is hard to imagine Zelensky agreeing to humiliating terms—particularly as the Russian forces are barely in a better position on the battlefield than the Ukrainians are.
About the Author: Stavros AtlamazoglouStavros Atlamazoglou is a seasoned defense journalist specializing in special operations and a Hellenic Army veteran (national service with the 575th Marine Battalion and Army HQ). He holds a BA from the Johns Hopkins University and an MA from the Johns Hopkins’ School of Advanced International Studies (SAIS). His work has been featured in Business Insider, Sandboxx, and SOFREP.
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