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Le rôle de la police dans la protection des enfants : 2.712 cas de violence durant le premier trimestre de l’année

Thu, 19/11/2015 - 00:30

« Le rôle de la police dans la protection des enfants » a été au centre des débats au Forum de la Sûreté nationale organisé, hier, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des droits de l’enfance qui correspond au 20 novembre de chaque année.

« Le rôle de la police dans la protection des enfants » a été au centre des débats au Forum de la Sûreté nationale organisé, hier, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des droits de l’enfance qui correspond au 20 novembre de chaque année.

Organisée hier au Forum de la Sûreté nationale, à l’École supérieure de police Ali-Tounsi, la conférence a été animée par le commissaire de la police judiciaire, M. Abdelhakim Taleb, en présence de Mme Salima Souakri, représentante du bureau de l’Unicef, et M. Abderrahmane Araâr, président de réseau Nada,
Les conférenciers ont tiré la sonnette d’alarme quant à la situation des enfants en Algérie, qui paraît préoccupante. Les services de la Sûreté nationale ont enregistré «pas moins de 2.712 cas de violence durant le premier trimestre de l’année en cours», selon le commissaire de la police judiciaire, M. Abdelhakim Taleb.
Ces cas sont répartis sur plusieurs sortes de violence, a fait remarqué le même commissaire, qui a affirmé : «Sur les 2.712, dont 2.702 garçons et 10 filles, cas de violence sur les enfants de 0 à 18 ans, la police judiciaire a enregistré durant cette période 6 cas qui ont entraîné la mort, 22 cas d’agression sur mineurs, 36 cas de coups et blessures volontaires.»

Le commissaire Abdelhakim Taleb a ajouté que «pas moins de 2.712 poursuites judiciaires ont été lancées contre des mineurs qui ont été impliqués dans des affaires diverses». Sur un autre plan, il a précisé que le même bilan indique «1.040 cas de danger moral, 831 victimes de pédophilie et 273 cas de maltraitance». Le commissaire Taleb a redessiné l’expérience de la police judiciaire dans le domaine de la protection de l’enfant. Dans cette optique, il a rappelé que l’Algérie a ratifié tous les accords en matière de protection de l’enfant. «L’Algérie a mis en place un des plus grands mécanismes pour lutter contre toute forme de violence à l’égard des enfants», a-t-il dit. Le conférencier a signalé, par ailleurs, que 195 cas de disparition d’enfants ont été signalés, durant l’année 2014, et 195 innocents ont été victimes de tentatives ou d’agressions sexuelles à ce jour.

Il faut noter que, l’année  2014, la DGSN a recensé 3.733 victimes de violences physiques, 1.663 victimes de violences sexuelles, 544 enfants victimes de mauvais traitements, 195 enlèvements et 11 victimes d’homicide volontaire.
Malgré ces chiffres, il existe toujours des enfants victimes qui souffrent en silence. Un silence qui ne fait que favoriser la criminalité.

S’agissant les agressions sexuelles exercées contre des membres de la population juvénile, le conférencier a précisé que la sûreté fait face à cette difficulté de détecter des cas se produisant en milieu familial, et qui sont connues suite aux fugues d’enfants ou à leur hospitalisation.

De son côté, Mme Souakri a déclaré que «le bureau de l’Unicef a lancé une campagne générale contre la violence à l’égard des enfants». Cette compagne, selon la conférencière, compte quatre volés. Il s’agit de «la violence au sein de la famille, la violence sexuelle, la violence à l’école et la violence à l’encontre des handicapés», a-t-elle dit. Dans le même ordre d’idées, la représentante de l’Unicef a rappelé que pour lutter contre la violence au sein de la famille, l’Unicef et le ministère de la Santé ont mené une enquête qui a fait ressortir un taux de 86% d’enfants interrogés qui ont confirmé avoir été sujets de violence verbale et corporelle.

Pour sa part, le président du réseau Nada a appelé à l’implication de la société civile et des mouvements associatifs dans la lutte contre la violence. M. Araâr a posé la problématique du déploiement d’éducateurs en la matière. Il s’est demandé si «un éducateur est-il en mesure d’encadrer 5.000 jeunes à la fois ?», précisant que «les maisons de jeunes ne sont pas fréquentées par nos jeunes, et ce à défaut d’encadrement et de motivation», a-t-il conclu.

Categories: Afrique

Sétif : Moins d’accidents et moins de blessés sur les routes

Thu, 19/11/2015 - 00:25

Le bilan du mois d’octobre 2015 publié par la sûreté de wilaya relatif, notamment, aux accidents de la route fait ressortir l’impact positif produit par une présence constante des services de polices sur le terrain et un travail de proximité marqué par de nombreuses actions de sensibilisation en direction des conducteurs et citoyens.

Le bilan du mois d’octobre 2015 publié par la sûreté de wilaya relatif, notamment, aux accidents de la route fait ressortir l’impact positif produit par une présence constante des services de polices sur le terrain et un travail de proximité marqué par de nombreuses actions de sensibilisation en direction des conducteurs et citoyens.

Cependant, il met en évidence toutes ces failles qui font que le facteur humain reste en grande partie à l’origine de ces accidents.

Un facteur humain d’autant plus important qu’il est évalué à plus de 90%, et atteste des négligences dont continuent, hélas, à faire preuve certains chauffards qui ne se préoccupent pas de la vie des autres et sont souvent à l’origine d’accidents graves allant jusqu’à causer la mort d’innocentes personnes ou les handicaper pour le reste de leur vie.
Pour lutter contre ce phénomène et ses conséquences, les services de la sûreté de la wilaya de Sétif ont mis en œuvre un imposant dispositif humain et matériel sur les différents axes routiers, ciblant par là même tous les points pour arriver à des résultats satisfaisants, et décourager bien des fous du volant.

C’est ainsi que pour le seul mois d’octobre 2015, les résultats enregistrés sur le terrain, comparés à la même période de l’année dernière, sont marqués par une évolution positive qui fait ressortir moins d’accidents de la route, moins de blessés, avec, malheureusement, une légère hausse en matière de décès.

Sur les 88 accidents de la route qui ont été enregistrés durant le mois d’octobre 2015, et qui ont fait 94 blessés et 3 morts, la comparaison établie avec la même période de l’année 2014, fait en effet ressortir moins de 12 accidents de la route et moins 5 blessés, ce qui est très encourageant, combien même le nombre de morts est passé à plus deux sur l’ensemble du réseau urbain de cette wilaya.

Dans ce contexte, le rapport établi fait, encore une fois, ressortir que le facteur humain est à l’origine de ces accidents dans une proportion de 90,93%, devant celui lié à l’environnement et l’état du véhicule, amenant ainsi les services de police à intensifier les action de prévention, la mise en place d’équipes de radars à l’effet de mettre fin au phénomène de l’excès de vitesse en milieu urbain, et agir aussi par des actions répressives qui se sont traduites par 3.389 infractions au code de la route.

Dans ce contexte, il a été relevé 170 infractions relatives à l’excès de vitesse dans le réseau urbain, 132 infractions ayant trait à l’utilisation du téléphone mobile en état de conduite,166 pour non port de la ceinture de sécurité et 49 pour non port de casque par des motocyclistes.

À cela s’ajoute le retrait de 684 permis de conduire, dont 459 pour une durée de 3 mois et 225 pour 6 mois, 45 mise en fourrière de véhicules et 56 autres de motos, au moment où important travail de sensibilisation continue d’être déployé par les services de police.
F . Zoghbi

Categories: Afrique

Contrôle des produits importés : Une meilleure présence aux frontières

Thu, 19/11/2015 - 00:14

Un groupe de travail a été installé, mardi, pour étudier l’opportunité des mesures proposées par le ministère du Commerce en matière de contrôle de la conformité des produits importés, a indiqué, hier, le ministère dans un communiqué.

Un groupe de travail a été installé, mardi, pour étudier l’opportunité des mesures proposées par le ministère du Commerce en matière  de contrôle de la conformité des produits importés, a indiqué, hier, le ministère dans un communiqué.

L’objectif de cette mesure, qui fait suite à des instructions du  Premier ministre, est «de rationaliser les importations et de mieux contrôler  les transferts de marchandises», note la même source. Ce groupe intersectoriel est composé des représentants des ministères, respectivement du Commerce, des Finances, de l’Agriculture, ainsi que des services douaniers.

Dans ce sens, il a examiné un document du ministère du Commerce contenant 15 nouvelles propositions de mesures de contrôle à mettre en oeuvre en relation avec l’ensemble des institutions concernées.
La démarche proposée par ce département ministériel repose sur un ensemble de dispositions et mesures qui peuvent être ajoutées à la procédure de contrôle en vigueur, et ce au niveau des postes frontaliers afin de renforcer le dispositif existant, explique le ministère.

Après la présentation de ce document ministériel à ce groupe par le directeur des fraudes, il a été retenu que certaines de ces mesures peuvent, d’ores et déjà, être appliquées dans l’immédiat.
Ces mesures sont liées aux modalités de délivrance des autorisations d’admission de produits sur le territoire national, à l’information du consommateur,  aux conditions d’importation de produits industriels et aux frais d’analyse des échantillons prélevés dans le cadre de la répression des fraudes, détaille la même source.          Néanmoins, il a été relevé que la mise en oeuvre d’autres mesures  opérationnelles nécessitait la révision, à court terme, de certaines dispositions  réglementaires.

Il s’agit, essentiellement, de trois décrets exécutifs relatifs aux conditions et modalités, respectivement, de contrôle aux frontières de la conformité  des produits importés, de l’établissement de la facture, du bon de transfert, du bon de livraison et de la facture récapitulative et celui des modalités de  fabrication, de conditionnement, d’importation et de commercialisation des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle.

En outre, la démarche proposée se veut un instrument technique universellement usité et conforme aux accords de l’OMC «devant permettre de  rationaliser les importations et de renforcer les dispositifs de contrôle des  marchandises aux frontières», explique encore le ministère.

Ainsi, les membres de ce groupe de travail mixte ont mis l’accent, en cette étape, sur les priorités en matière de contrôle des produits aux frontières.

Ces priorités concernent la nécessité de coordination entre tous les acteurs intervenant dans le contrôle des marchandises, l’urgence de disposer d’un système d’information et de données partagé entre les différentes institutions, le renforcement du contrôle des produits agricoles, en étroite collaboration avec le secteur de l’Agriculture et la modernisation et la mise à niveau des institutions de contrôle aux frontières.

L’encadrement et l’assainissement des opérations d’importation des marchandises et le renforcement du dispositif de contrôle des produits industriels et la  lutte contre l’introduction sur le marché national de produits contrefaits figurent aussi parmi les priorités de ce groupe.

À rappeler que lundi dernier, une autre brigade centrale mixte avait été installée par le ministre du Commerce, pour mener des enquêtes  sur les cargaisons bloquées définitivement dans les principaux ports de commerce.
Ses missions consistent à procéder à une enquête nationale approfondie au niveau des ports, ports secs, aéroports, postes terrestres et entrepôts sous douanes, pour s’enquérir du devenir des cargaisons bloquées définitivement dans les principaux ports de commerce depuis ler janvier 2015 à ce jour.

Categories: Afrique

Madjer : « Je suis pour la stabilité positive »

Thu, 19/11/2015 - 00:05

Hier, au Forum Sport d’El Moudjahid, l’ex-international algérien et président de la commission de haut niveau et de détection de jeunes talents, Rabah Madjer, avait eu à parler de l’équipe nationale, de la formation avec la détection des jeunes talents, mais aussi d’une certaine politique qui freine, selon lui, le développement de notre football d’une manière générale.

Hier, au Forum Sport d’El Moudjahid, l’ex-international algérien et président de la commission de haut niveau et de détection de jeunes talents, Rabah Madjer, avait eu à parler de l’équipe nationale, de la formation avec la détection des jeunes talents, mais aussi d’une certaine politique qui freine, selon lui, le développement de notre football d’une manière générale.

«Le problème de notre équipe nationale surgit lorsqu’elle évolue hors du territoire national. Elle perd beaucoup de ses capacités, de sa force, de sa concentration. Les conditions climatiques, l’état du terrain… nous empêchent de jouer comme on avait l’habitude de le faire. Notre équipe nationale souffre énormément lorsqu’elle évolue à l’extérieur. On l’avait vu contre la Tanzanie où elle aurait pu perdre par un score lourd. Chez nous, les choses marchent beaucoup mieux. Il faut admettre qu’aucune équipe ne peut nous battre chez nous. Car tout nous est favorable», affirme-t-il.

Est-ce une question de système de jeu ?
Notre interlocuteur restera fidèle à son idée. C’est-à-dire comme il le précise : «Quel que soit le système appliqué, les difficultés de jouer en Afrique sont les mêmes. On a toujours rencontré des problèmes lorsqu’on jouait en Afrique. Les joueurs pros trouveront encore plus de difficultés par rapport aux joueurs qui évoluent en Afrique.»

« Stabilité positive »
Madjer estime qu’après cette large victoire des Verts devant la Tanzanie sur le net score de 7 à 0, il n’y a pas de raison de changer d’entraîneur actuellement. «Je suis personnellement pour la stabilité positive. Je ne suis pas pour le départ de Gourcuff. Bien au contraire, il a gagné avec son équipe, et là, personne ne peut dire le contraire. Cette équipe a gagné largement devant la Tanzanie. Il n’ y a aucune raison logique de demander le départ de Gourcuff. On est seulement contre la stabilité négative. C’est-à-dire qu’un entraîneur qui ne concrétise pas son objectif ne doit pas rester à la tête de l’équipe nationale. Car il a échoué. Comme on l’avait fait avec les techniciens locaux, il faut le faire avec les entraîneurs étrangers.»

Les deux visages des Verts
L’ex-international et ex-entraîneur d’Algérie ajoute que face à la Tanzanie, l’équipe nationale a distillé deux visages diamétralement opposés. «Face à la Tanzanie, on n’a pas reconnu notre équipe nationale. Elle a frôlé la correction. En effet, au cours du premier half, les locaux auraient pu marquer plusieurs buts sans que personne trouve à redire. Cela, on ne le dira jamais assez, lié aux conditions objectives de la rencontre comme le climat, l’humidité, l’état du terrain…. En Afrique, faut-il le répéter, les pros qui évoluent en Europe dans des conditions parfaites trouvent un mal fou à bien s’exprimer. C’est une vérité qui s’impose à nous et qui n’a pas été démentie jusque-là. Chez nous, où les conditions sont meilleures, nos joueurs s’expriment mieux», dit-il.

Changement de la politique sportive
Il poursuit son intervention en mettant l’accent sur la nécessité de mettre en pratique une nouvelle politique qui puisse permettre à notre football au niveau local de se développer d’une façon harmonieuse et surtout avec des résultats plus probants, notamment sur le plan africain. «Il ne faut pas oublier que nous sommes en Afrique. On vit et on joue en Afrique. On ne peut compter sur des joueurs qui évoluent dans un environnement qui est différent de celui de notre continent.
On peut le faire pour quatre ou cinq joueurs. C’est-à-dire les meilleurs qui jouent outre-mer. Pour cela, il faudra changer de politique et donner la chance aux joueurs locaux de pouvoir rejoindre l’EN. Sinon, indirectement, on va contribuer à les démoraliser à vie. Les jeunes qui vont se rendre compte qu’ils ne pourront jamais rejoindre l’EN ne peuvent rien espérer. Et c’est tout simplement le découragement. Pour cela, on doit revoir la politique actuelle avec le tout étranger. Bien au contraire, il faudra s’intéresser aux joueurs locaux. On affirme aujourd’hui que le niveau de notre championnat national est faible et qu’on ne forme plus de grands joueurs. C’est faux ! Ils sont en train de nous mentir. Car je suis persuadé que si l’on prend en ligne de compte le potentiel national avec les jeunes qui sont pétris de qualité, on pourra former une grande équipe nationale avec des joueurs formés localement. On avait vu que l’ESS a remporté la Ligue des champions d’Afrique, et que l’USMA est parvenue jusqu’en finale de cette compétition. De plus, Slimani qui compte 20 buts avec la sélection nationale a été formé par la JSM Chéraga, puis est parti au CRB. Nous avons un grand potentiel qui ne demande qu’à être pris en charge. Sans changement de politique, on ne pourra arriver à rien», a-t-il encore affirmé.

« On n’a qu’un rôle consultatif »
Madjer n’a pas uniquement abordé le volet de l’équipe nationale et sa nette victoire devant la Tanzanie, mais aussi en tant que responsable de la commission de haut niveau et de la détection de jeunes talents du MJS.
Il est certain que la formation est quelque peu délaissée chez nous, eu égard au fait que même au niveau des clubs d’élite, on tarde à voir les centres de formation construits. Ce qui rend le travail des uns et des autres très difficile. «C’est vrai que je suis le président de cette commission très importante, du fait qu’elle aborde le haut niveau, mais aussi la détection de jeunes au niveau de toutes disciplines. Néanmoins, on ne peut pas agir puisqu’on n’a pas le moyen de prendre des décisions. Toutefois, et tant qu’on ne change pas la politique actuelle, on ne peut pas aller trop loin.
Car, même si l’on arrive à détecter de très bons jeunes, on ne peut pas les placer dans les différentes équipes nationales. À titre d’exemple, l’équipe des U23, entraînée par un coach étranger, est composée essentiellement de joueurs locaux, sauf pour deux ou trois joueurs. On le fait exprès afin de montrer que les joueurs sont faibles parce qu’ils perdent à chaque fois qu’ils prennent part à des compétitions de haut niveau. Si l’on suit leur logique, l’équipe des U23, qui est coachée par le Suisse Shürmann, aurait dû être composée par les pros. Car ce sont eux qui rejoindront l’EN. Les joueurs du cru n’auront jamais la possibilité d’être incorporés en équipe nationale.»

« Nos conseils ont été écoutés »
Madjer avait été un peu embarrassé par certaines critiques à l’égard des anciens joueurs et anciens techniciens algériens qui ont été formés chez nous. «Nous ne sommes pas des gens qui se donnent en spectacle sur les plateaux des chaînes  privées. Bien au contraire, on fait tout pour apporter notre modeste contribution pour aider notre équipe nationale et, partant, notre part pour aller de l’avant.
De plus, ce que nous avions dit avait été pris en ligne de compte. Brahimi, comme nous l’avions dit, a joué à gauche, et Mahrez a été aligné à droite. Le système de jeu en 4-4-2 a été changé. Par conséquent, on peut dire que nous n’avons fait que notre devoir pour apporter indirectement notre pierre à l’édifice», ajoute-t-il.
Les subventions du MJS, que la FAF a pris la décision de refuser suite à la réunion de son Bureau fédéral, ont fait dire à Madjer que «les divisions inférieures de notre football, d’une manière générale, auraient pu profiter de la manne financière de 36 milliards émanant du MJS».
Hamid Gharbi

Categories: Afrique

Tout en accusant Saadani de faire pression sur la justice dans l’affaire Khelil Makri : «Les réserves de change ne pourront assurer que 23 mois»

Wed, 18/11/2015 - 23:53

A la veille des débats autour du projet de loi de finances de 2016 au niveau de la chambre basse du Parlement, l’opposition monte au créneau pour dénoncer et critiquer ce texte. A ce propos, le président du MSP, Abderrezak Makri, a accusé hier des hommes d’affaires d’être derrière quelques propositions, sans les citer.

Le chef du MSP, Abderezak Makri, a animé hier une conférence de presse à Alger, qu’il a consacrée au PLF 2016 qui sera présenté aux députés dimanche prochain. Le MSP qui est présent à l’APN dans le cadre de l’Alliance verte n’a pas attendu les débats pour s’exprimer sur ce texte et son patron a adressé hier une analyse critique et inquiétante sur quelques articles contenus dans ce projet. Selon Makri, les députés du MSP font une guerre au niveau de l’APN, «même si les équilibres ne sont pas faciles».

Makri alerte aussi que les réserves de change ne pourront assurer que 23 mois et s’attend même à une crise budgétaire en 2017 avec une facture d’importation de 70 milliards de dollars prévue pour 2016. D’autre part, le patron du MSP explique l’augmentation des transferts sociaux de 7% dans ce contexte de crise financière comme une manière pour les autorités de gagner du temps. Ainsi, on ne comprend pas si le MSP est contre la politique sociale de l’Etat alors que plusieurs formations politiques appellent à son maintien. Pour Makri, le PLF 2016 «n’est pas une loi nationale».

Evoquant quelques articles, le chef du MSP cite l’article 66 qui selon lui ouvre la voie à l’abandon de la règle 51/49 et pour Makri, les initiateurs de cette loi auraient pu opter pour le maintien de cette règle dans les secteurs stratégiques et ouvrir les autres. Il dénonce aussi l’article 53 relatif au foncier dédié à l’investissement dans le tourisme.
Selon Makri, même les députés de la majorité sont contre certaines dispositions du PLF 2016 mais ils cèdent à la fin. Dans ce cadre, il critique le recours à des augmentations dans le carburant et l’électricité.

Il cite aussi l’article 71 qui stipule la création d’un mécanisme pour garantir l’équilibre budgétaire, donc décider des transferts budgétaires, par exemple de fonctionnement à l’équipement. Pour Makri cette proposition est une atteinte aux prérogatives du Parlement qui a la mission de contrôle et d’interroger le gouvernement à travers la présentation de la déclaration de la politique générale et possibilité de retrait de confiance. Il a également dénoncé l’article 26 qui attribue selon ses explications, la mission de statuer sur les recours au niveau local aux présidents des chambres du commerce et d’industrie alors que cette fonction était assurée auparavant par le juge. Toutefois, le président du MSP a tenu à précisé que son parti n’est pas contre le privé mais le voit comme partenaire principal dans l’édification de l’Etat, cependant, il faut que les chances soient équitables entre tous les opérateurs.

S’agissant de sa vision économique, pour le patron du MSP, il faut une transition économique consensuelle à travers une tran-sition politique. Fidèle à la plateforme de Mazafran à travers notamment une transition démocratique, qui est selon lui, la seule initiative qui répond aux conditions portant souveraineté, égalité et pas de leadership entre ses composants. En réponse à une question sur les rumeurs relatives à l’organisation des présidentielles anticipées en 2016, le patron du MSP soutient cette hypothèse. Interrogé sur l’affaire Chakib Khelil, Makri a affirmé que les récentes déclarations de Saadani sur le sujet dans lesquelles, il avait déclaré que Khelil était parmi les bons ministres qu’a connus l’Algérie, il s’agit  d’«une pression sur la justice» dira le patron du MSP car selon lui, l’affaire est entre les mains de la justice et qu’il faut la laisser terminer son travail.

Pour rappel, le Sg du FLN avait déclaré dans un entretien à une télévision privée que l’ancien ministre de l’Energie et des Mines a été victime d’un complot et qu’il n’y a pas eu de corruption à Sonatrach, alors qu’une affaire relative à des commissions versées par Saipem, une filiale du groupe italien ENI, est en cours à Milan.

Il est à noter que l’initiative de la coordination pour les libertés et la transition démocratique date maintenant de plus d’une année et peine à aboutir. Makri affirme que son parti ne veut pas aller vers la confrontation avant de lancer : «on n’est ni contre une personne, ni un parti, ni un système politique». S’agissant du groupe des 19, Makri a déclaré que ces derniers n’ont qu’à rejoindre l’opposition qui est bien organisée.
N. C.

Categories: Afrique

Conférence internationale sur le climat Le monde à la recherche d’un consensus pour sauver la Terre

Wed, 18/11/2015 - 23:34

La capitale française, Paris, abritera, dans deux semaines, la Conférence internationale sur le climat (COP21) qui tentera – six ans après le rendez-vous manqué de Copenhague – de parvenir, le 11 décembre, à un accord pour limiter à 2 degrés le réchauffement planétaire.

Le coup d’envoi de la COP21 sera donné le 30 novembre au Bourget, près de Paris, par environ 120 chefs d’Etat et quelque 20.000 personnes accréditées (délégations, ONG, experts, journalistes). Une situation inédite qui confirme la prise de conscience au plus haut niveau des enjeux liés au dérèglement climatique.

Il s’agira également d’un geste de solidarité avec la France, puisqu’aucun chef d’Etat n’a annulé son voyage après les attaques qui ont ensanglanté Paris, vendredi dernier. L’événement sera réduit aux négociations toutefois. « Toute une série de manifestations prévues n’auront pas lieu », a indiqué, lundi dernier, Manuel Valls, Premier ministre français.

En plus des engagements volontaires des pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, le futur accord doit fixer, pour les 20 à 30 prochaines années, un cadre général et contraignant, même si les pourparlers ont buté, tout au long de 2015, sur le montant des aides aux pays en développement, la contribution financière des pays émergents, l’objectif global de long terme de réduction des émissions et le mécanisme, pour revoir à la hausse les engagements nationaux. Il faudra absolument trouver des compromis, un accord de ce type nécessitant un consensus.

Les scientifiques ont averti que l’humanité sera confrontée à des crises migratoires, à la submersion de villes, à des vagues de canicules et des sécheresses. Ils préconisent de réduire de 40 à 70% les émissions d’ici 2050, ce qui implique une transition majeure vers des modèles bas carbone, alors que les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), assurent 80% de la production mondiale d’énergie. Aussi, pour rester sous 2°C, scientifiques et économistes recommandent davantage d’efforts avant 2020, année d’entrée en vigueur de l’accord.

Les mesures avant 2020 feront donc aussi partie des négociations. Par rapport, à 2009, leur alerte semble être entendue. « Le changement climatique est l’un des défis les plus grands de notre temps », ont affirmé, lundi dernier, les pays du G20 réunis dans la station balnéaire d’Antalya (sud de la Turquie). « Nous reconnaissons que 2015 est une année décisive », soutiennent les vingt premières puissances économiques mondiales, qui plaident pour la conclusion à Paris d’un accord « juste, équilibré, ambitieux, durable et dynamique ». Ce futur accord doit aussi respecter les « responsabilités différentiées et les capacités de chacun », précise le Groupe.

Selon Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères qui présidera les débats, « plusieurs raisons objectives peuvent faire un succès de cette conférence : le phénomène s’est aggravé, la prise de conscience a progressé, le débat scientifique (sur le réchauffement) est tranché, et les USA et la Chine (responsables d’environ 40% des émissions, ndlr) ont viré leur cuti. » Si un accord est scellé à Paris, il doit prendre en 2020 le relais du protocole de Kyoto, qui ne concerne plus que 15% des émissions mondiales (les Etats-Unis ne l’ont pas ratifié, les pays émergents ne sont pas concernés). Aujourd’hui, 161 pays représentant 90% des émissions ont annoncé des engagements volontaires jusqu’en 2025 ou 2030, insuffisants pour respecter le 2°C.
Samira B.

Categories: Afrique

Selon une enquête de l’UNICEF Algérie Les Algériens de plus en plus violents à l’égard des enfants

Wed, 18/11/2015 - 23:30

L’enquête en question a touché 250.000 adultes et 28.000 foyers. 17.000 questionnaires ont été distribués aux enfants avec un taux de réponses de 80%. Un résultat qui a permis, selon Mme Souakri, de constater l’ampleur du danger qui guette les enfants.

Plus de 86% d’enfants ont révélé avoir été victimes de violences verbales ou corporelles, selon une enquête réalisée par le bureau de l’Unicef en Algérie en collaboration avec le ministère de la Santé, durant le premier semestre de l’exercice 2015. C’est ce qu’a annoncé Mme Salima Souakri, ambassadrice de bonne volonté de l’Unicef à l’occasion de la célébration du 26e anniversaire de la signature de l’accord relatif à la protection des droits des enfants.
Lors d’une rencontre animée hier au forum de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), à l’occasion de la Journée internationale des droits del’enfant, l’intervenante a fait savoir que l’enquête en question a touché 250.000 adultes et 28.000 foyers. 17.000 questionnaires ont été distribués aux enfants avec un taux de réponses de 80%. Un résultat qui a permis, selon Mme Souakri, de constater l’ampleur du danger qui guette les enfants. D’où la nécessité, selon elle, d’engager une lutte contre la violence dans le milieu familial et à l’école, et contre la violence sexuelle, ainsi qu’à l’égard des personnes aux besoins spécifiques (enfants handicapés). Pour tenter d’endiguer ce phénomène, un spot publicitaire sur la violence parentale réalisé par le bureau de l’Unicef en Algérie a été diffusé. « Il faut dénoncer cette violence pour permettre aux enfants d’évoluer dans un environnement sain », a estimé l’ambassadrice de l’Unicef.

Prise en charge victimes : NADA insatisfait
La violence contre les enfants a été également observée par le réseau Nada pour la défense et la promotion des droits de l’enfant. Selon les chiffres de cette association, 7.000 enfants issus des zones rurales et urbaines ont subi une violence. « La lutte contre la violence à l’égard des enfants notamment des mineurs ne doit pas être basée sur la répression », a rappelé le président de Nada, Abderrahmane Arrar. En clair, « les gendarmes et les policiers sont là pour maintenir l’ordre mais la prise en charge des enfants violents et ceux victimes de violence va au-delà de la condamnation », a-t-il souligné. Dans cette optique, il s’est interrogé sur le rôle des maisons de jeunes et des centres culturels « qui sont pratiquement vides et dépourvus de loisirs ». Selon lui, il faut mettre en place un mécanisme et des moyens concrets qui permettraient à cette frange de participer à l’édification de sa société, en la responsabilisant et lui faisant sentir qu’elle est utile. De ce fait, il a estimé que l’implication du mouvement associatif et la société civile est plus que fondamentale. « Cela nécessite un encadrement de la part de spécialistes dont le rôle est de valoriser l’enfant et lui inculquer l’estime de soi », a-t-il précisé.

Les témoignages des enfants filmés lors des interrogatoires
Du côté de la police judiciaire, les chiffres de cette violence sont tout aussi alarmants. Le bilan dressé par le commissaire Abdelhamid Taleb, au titre du premier semestre 2015, fait ressortir 6 enfants victimes de meurtre prémédité, 22 mineurs agressés alors que 36 autres ont été victimes de coups et blessures volontaires. Durant cette période, 2.812 enfants et adolescents ont subi des violences dont 2.802 garçons et 10 filles. S’y ajoutent 2.712 mineurs impliqués dans diverses affaires alors que 1.040 autres sont en danger moral dont 385 filles, 831 autres ont été victimes de pédophilie et 273 ont subi des maltraitances.
Selon l’officier supérieur, la Sûreté nationale compte 50 équipes spécialisées dans la prise en charge des enfants victimes de violence. Aussi, 10.000 policières ont été formées pour travailler en étroite collaboration avec les juges des mineurs en termes d’encadrement et de protection et défense des droits des enfants violentés et les mineurs en danger. Selon le même responsable, la police de proximité est également impliquée dans la lutte contre la délinquance juvénile. Le commissaire Taleb a rappelé que les nouvelles mesures contenues dans la loi 93 du 13 juillet 2015 qui stipulent que les enfants victimes de violence seront mis sur écoute et filmés pendant l’interrogatoire en présence d’un psychologue. Selon lui, la loi interdit l’arrestation des mineurs âgés de moins de 13 ans.
Rym Harhoura

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Le PDG de l’Enafor à propos du déclin de la production des hydrocarbures Les spécialistes algériens attirés par les pays du Golfe

Wed, 18/11/2015 - 23:26

Le PDG de l’Entreprise nationale de forages (Enafor) a déclaré en marge du Salon international des produits et services pétroliers, qui se tient à Hassi Messaoud, que son entreprise « a un plan de charges important en matière de forage pour les années à venir ».

Les 44 appareils dont dispose actuellement l’Enafor sont tous sur les chantiers, y compris pour « ceux commandés pour 2016 », c’est-à-dire les six appareils déjà achetés et les deux en préparation. L’Enafor, qui escompte ainsi réaliser une extension de ses capacités de forage pour le compte du groupe Sonatrach, a, d’ailleurs, programmé l’acquisition de nouveaux équipements pour se retrouver avec « 52 appareils en 2016 et 70 à terme », selon les explications de son PDG.

Khaldi a exclu que la chute des prix des hydrocarbures puisse être la raison de la baisse de la production. Bien au contraire, elle devra être pour nous « un stimulant pour compenser ce manque à gagner ». Les opérations de forage devront, selon lui, continuer parce qu’elles permettent aussi de connaître notre potentiel, d’autant plus que « notre sous-sol se trouve insuffisamment exploré ».

Concernant les problèmes de déclin de la production des hydrocarbures en Algérie et qui dure depuis 2009, le patron de l’Enafor a estimé qu’elle est due à la « déperdition de la ressource humaine », c’est-à-dire le départ de certains spécialistes, il y a dix ans, vers les pays du Golfe. L’augmentation des prix des hydrocarbures a poussé ces derniers, à l’image de l’Arabie saoudite, à engager de gros investissements, offrant ainsi à nos techniciens et ingénieurs de meilleures conditions.

Résultat : « On s’est retrouvé avec une carence en matière de compétences », a-t-il reconnu.Mais, aujourd’hui, les entreprises algériennes ne sont pas restées les bras croisés ; elles ont engagé tout un programme de formation, citant l’entreprise Enafor qui a lancé une sonde-école à Hassi Messaoud pour la formation d’ingénieurs capables de diriger les opérations sur les appareils de forage, ou encore la Sonatrach qui a lancé la formation de 8.000 techniciens et ingénieurs. « Cela va nous permettre de reprendre les choses en main », a affirmé Khaldi.

L’offshore demande des « investissements lourds »

Le PDG de l’Enafor n’a pas, cependant, voulu avancer de chiffres concernant les forages réalisés annuellement par son entreprise, se bornant à dire que « cela dépend de la région » et que cela peut prendre du temps, « selon qu’on soit en présence d’un forage d’exploration ou d’un forage de développement ».

Il a, par ailleurs, réfuté l’idée que les investissements puissent être impactés par la baisse des ressources financières. Selon lui, l’Enafor n’a pas de contraintes en matière de financement, elle bénéficie « de lignes de crédit à des conditions avantages auprès de sa banque, et ce, grâce à sa solvabilité ». Le patron de l’Enafor a également rappelé les joint-ventures montées avec des partenaires étrangers, comme l’américain Schlumberger pour le forage, Sahara en l’occurrence, et dans le forage des puits avec la société ORGM (Office de la recherche minière).

Sans oublier les 22 forages engagés il y a quelques années par l’entreprise dans la région du Golfe, à Oman, pour le compte d’une société américaine. L’Enafor a également une autre société, Foraqua, qui fait dans le forage des puits d’eau pour le compte de certaines wilayas et de Sonatrach pour le gisement de fer de Gara Djebilet, en prévision de son exploitation future.Pour ce qui est des perspectives de lancer, en Algérie, un programme de forage en offshore, le PDG de l’Enafor s’est prononcé pour sa mise en œuvre avec le concours de partenaires étrangers, car, selon lui, cela « demande de gros investissements en hommes et en matériel ».
K. D

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Un mois de novembre anormalement doux El Nino, l’enfant terrible du réchauffement climatique

Wed, 18/11/2015 - 23:13

Jadis confiné aux côtes péruvienne et équatorienne, le courant El Nino, qui se caractérise par des températures anormalement élevées de l’eau dans la partie Est de l’océan Pacifique Sud, s’est étendu avec le réchauffement climatique et vient désormais flirter avec les côtes africaines.

Pour le commun des mortels, ce mois de novembre est anormalement chaud. C’est une première dans les annales de l’Office national de météorologie (ONM). Une question se pose : pourquoi ces températures élevées en pleine saison automnale ? Les spécialistes expliquent cette vague de chaleur par la conjonction d’un anticyclone subtropical ainsi que des effets du courant El Nino qui se caractérise par des températures anormalement élevées de l’eau dans la partie Est de l’océan Pacifique Sud. Jadis confiné aux côtes péruvienne et équatorienne, ce courant s’est étendu avec le réchauffement climatique et vient désormais flirter avec les côtes africaines.

El Nino a pour conséquence de pousser les eaux chaudes de surfaces vers l’Ouest, où il est enregistré conséquemment de fortes précipitations (à cause de la chaleur et l’humidité) et une remontée des eaux froides le long des côtes américaines. Actuellement, il vient du Maroc en entraînant avec lui une masse d’air tropical particulièrement chaude, avant de s’étaler sur toute l’Europe de l’Ouest et de la Méditerranée. Ce phénomène est rare à cette période de l’année et les températures que nous observons ces derniers jours battent tous les records.

« Nous baignons dans l’air tropical, environ 6 degrés au-dessus des normales saisonnières », signale un cadre à l’ONM qui lie cette vague de chaleur au réchauffement climatique. Reste que pour les climatologues de l’ONM, le mercure est juste au-dessus de la normale saisonnière, ni plus ni moins. Ils étayent leurs propos par la fraîcheur nocturne. Toutefois, ils reconnaissent la rareté des précipitations et l’ensoleillement durant la journée. « C’est l’anticyclone des Açores, El Nino, qui engendre le beau temps tout en bloquant tout ce qui vient du nord comme pluie et froid sur les régions de la Méditerranée.

C’est un phénomène atmosphérique qui se traduit par de hautes pressions déplacées vers les hautes altitudes, et s’il descend quelque peu, le temps se rafraîchira », explique ce climatologue, pour qui, il ne s’agit point d’un phénomène mais d’un centre d’action pour la circulation atmosphérique. « Ce phénomène se passe au Pacifique près des côtes américaines avec une interaction directe sur les régions les plus proches.

El Nino a eu sa phase la plus extrême entre 1982 et 1983 et 1997 et 1998. Cela a donné effectivement comme c’est le cas pour ce mois de novembre, moins de pluies et des températures printanières », ajoute-t-il. Le climatologue rassure que ce beau temps va laisser place à la pluie à partir de samedi prochain et ce durant toute la dernière décade de ce mois.
Rabéa F.

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D’où vient l’argent de Daech?

Wed, 18/11/2015 - 23:03

du 13 novembre qui, selon les derniers bilans, ont fait 132 morts et 352 blessés.

Ce groupe djihadiste mène depuis longtemps une véritable guerre en Syrie et en Irak, où il a proclamé un « califat » sur les territoires qu’il contrôle — d’une superficie comparable à celle du Royaume-Uni.

Daech est aussi considéré comme le groupe militaire non gouvernemental le plus riche. Mais d’où vient son argent? Qui le finance?

Les dons. Les premiers donateurs de Daech ont été des hommes fortunés d’Arabie saoudite et du Qatar. Rattachés au courant sunnite de l’islam, ils avaient pour objectif de financer la lutte contre le président Bachar al-Assad — du courant alaouite.

Bien que l’argent continue d’arriver de cette source et permette de financer l’arrivée de combattants en Syrie et en Irak, aujourd’hui Daech s’autofinance.

Le pétrole. Selon les experts américains, en 2014 la vente de pétrole brut et de produits pétroliers à des intermédiaires, qui les envoyaient par la suite illégalement en Turquie et en Iran ou les vendaient au gouvernement syrien, a rapporté à Daech jusqu’à plusieurs millions de dollars par semaine (près de 100 millions de dollars pour l’année).

Cette source de revenus s’est réduite aujourd’hui en raison des frappes aériennes contre les entrepôts pétroliers de l’organisation.

Le kidnapping. En 2014, les rançons versées pour des personnes kidnappées ont rapporté à Daech près de 20 millions de dollars.

Vol et extorsion. Daech reçoit plusieurs millions de dollars par mois en extorquant de l’argent à des millions d’individus qui vivent sur les territoires contrôlés partiellement ou entièrement par les terroristes.

Ces derniers braquent également les banques, revendent des objets anciens, du bétail et des produits agricoles expropriés.

L’impôt sur la religion. Les minorités religieuses résidant sur les territoires contrôlés par Daech doivent payer des impôts.

L’esclavage. Daech gagne également de l’argent en vendant des jeunes femmes et des femmes enlevées en tant qu’esclaves sexuelles.

Hanna, qui a réussi à s’enfuir des griffes de Daech, a déclaré à la BBC qu’elle avait été enlevée avec 200 autres femmes, qui avaient toutes été envoyées sur le marché des esclaves où les terroristes pouvaient se choisir une femme.

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Mosquées de France : Le prêche du vendredi consacré aux événements tragiques de Paris

Wed, 18/11/2015 - 22:59

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) et plusieurs organisations musulmanes ont appelé mercredi toutes les mosquées de France à consacrer le prêche de vendredi aux événements « tragiques » qui ont « profondément » touché les Français vendredi dernier à Paris.

Le CFCM a annoncé, dans un communiqué, qu’il allait diffuser, auprès des quelque 2.500 mosquées de France, un « texte solennel » condamnant « sans ambiguïté » toute « forme de violence ou de terrorisme », qui sera lu dans le prêche de vendredi prochain.

« Devant l’horreur des tueries aveugles qui ont été perpétrées », vendredi dernier à Paris, et qui ont fait, selon un bilan officiel, 129 morts et 352 blessés, le CFCM précise qu’à travers ce texte, « les musulmans de France réaffirmeront ainsi leur rejet catégorique et sans ambiguïté de toute forme de violence ou de terrorisme, qui est la négation même des valeurs de paix et de fraternité que porte l’islam ».

Les musulmans de France « proclameront également leur attachement indéfectible au pacte républicain qui nous unit tous, ainsi qu’aux valeurs qui font la France ».

Les responsables des grandes fédérations musulmanes ont tous condamné, dès la nuit de vendredi à samedi puis durant le week-end, la « barbarie » des attentats de Paris.

Pour sa part, la Grande Mosquée de Paris a appelé « tous les citoyens de confession musulmane et leurs amis » à exprimer vendredi à 14H00 (heure locale) « leur profond attachement à Paris, à sa diversité et aux valeurs de la République ».

A Marseille, rappelle-t-on, un collectif de onze mosquées de Marseille avait appelé dimanche les Français à ne pas faire de « l’amalgame » et ne pas se laisser tenter par des « représailles », suite aux attentats terroristes de vendredi soir à Paris.

« Notre collectif appelle l’ensemble des Français à ne pas se laisser tenter par le cycle infernal des amalgames et des représailles, qui serait la meilleure façon de cautionner les actions criminelles des assassins parisiens », avaient affirmé dans un communiqué.

Pour ce collectif, la peur qui s’est emparée des Parisiens « ne doit pas nous diviser », mais elle « doit se transformer en un formidable mouvement de solidarité nationale », ont recommandé les responsables des mosquées après une réunion dans le 2ème arrondissement de cette ville qui compte environ 70 mosquées.

Les responsables de ces onze mosquées avaient souligné que l’épreuve qui a frappé la France « nous incite à nous tenir aux côtés de l’Etat (français) dans sa lutte contre les extrémismes et le terrorisme international », attestant qu’ils apportent « un vibrant témoignage de solidarité et de compassion en directions de toutes les victimes parisiennes ».

Pour les membres de ce collectif, la religion musulmane « préserve le mieux-vivre ensemble, qui est principe fondamental de la laïcité »

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Travail et sécurité sociale: signature d’un mémorandum d’entente entre l’Algérie et l’Afrique du Sud

Wed, 18/11/2015 - 22:52

Un mémorandum d’entente a été signé mercredi à Alger entre l’Algérie et la République d’Afrique du Sud dans le secteur du travail et de la sécurité sociale.Le document a été signé du côté algérien, par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi et du côté sud-africain par la ministre du Travail, Mildred Oliphant.

Le mémorandum vise l’échange d’études, d’informations, programmes, visites et expériences dans le domaine du travail et de la sécurité sociale. Il a également pour objectif de coordonner les positions au sein des organisations régionales et internationales sur les questions d’intérêt commun dans les domaines du travail et de la sécurité sociale.

S’agissant de la coopération dans le domaine du travail, le mémorandum prévoit une coordination des efforts en matière de législation et réglementation du travail, les mécanismes dans le domaine du dialogue social, les missions et organisation des organes de contrôle de l’application de la législation du travail, la santé et la sécurité professionnelles, la prévention et le règlement des conflits individuels et collectifs du travail, l’assurance chômage et la création d’opportunités de travail.

Pour ce qui est de la sécurité sociale, les deux parties se sont mis d’accord sur le développement et modernisation des systèmes de sécurité sociale entre les deux pays et l’amélioration de leur rôle dans le domaine de la santé ainsi que les modalités de financement de la caisse de retraite et les mécanismes nécessaires pour la protection de son équilibre financier.

Concernant la protection sociale de personnes handicapées, le mémorandum prévoit une coopération dans le domaine de fabrication d’appareillages et accessoires pour personnes handicapées, l’élaboration d’études et recherches en la matière entre les deux parties et la création d’une banque de données commune dans les domaines du travail et de la sécurité sociale pour l’échange d’expériences et la promotion des programmes de coopération.

En matière de formation et d’assistance technique, les deux parties se sont mis d’accord sur l’organisation de sessions de formation continue au profit des cadres des deux pays dans le domaine du travail et de la sécurité sociale et la participation aux conférences, rencontres et sessions de formation organisées par les deux pays.

En visite en Algérie à la tête d’une importante délégation dans le cadre de la mise en oeuvre des recommandations de la 6ème session de la haute commission mixte algéro-sud africaine tenue à Alger en avril 2015, la ministre sud-africaine s’est enquise de plusieurs projets algériens dans le domaine du travail et de la sécurité sociale.

Une conférence de presse a été animée par M. El-Ghazi et son homologue sud-africaine en marge de la signature du mémorandum d’entente. Les deux responsables ont mis l’accent sur l’importance de renforcer la coopération, le suivi et la mise en oeuvre des recommandations.

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Signature d’un accord algéro-maltais dans le domaine du transport aérien

Wed, 18/11/2015 - 22:50

L’Algérie et Malte ont signé mercredi à Alger un accord de coopération dans le domaine du transport aérien, au terme d’une réunion entre le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et son homologue maltais, Joseph Muscat.

L’accord a été signé, pour la partie algérienne, par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et pour la partie maltaise, par le ministre des Affaires étrangères de Malte, George William Vella.

Le Premier ministre maltais a entamé mercredi une visite officielle de deux jours en Algérie.

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