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Updated: 1 month 1 week ago

Conférence internationale sur le climat Le monde à la recherche d’un consensus pour sauver la Terre

Wed, 18/11/2015 - 23:34

La capitale française, Paris, abritera, dans deux semaines, la Conférence internationale sur le climat (COP21) qui tentera – six ans après le rendez-vous manqué de Copenhague – de parvenir, le 11 décembre, à un accord pour limiter à 2 degrés le réchauffement planétaire.

Le coup d’envoi de la COP21 sera donné le 30 novembre au Bourget, près de Paris, par environ 120 chefs d’Etat et quelque 20.000 personnes accréditées (délégations, ONG, experts, journalistes). Une situation inédite qui confirme la prise de conscience au plus haut niveau des enjeux liés au dérèglement climatique.

Il s’agira également d’un geste de solidarité avec la France, puisqu’aucun chef d’Etat n’a annulé son voyage après les attaques qui ont ensanglanté Paris, vendredi dernier. L’événement sera réduit aux négociations toutefois. « Toute une série de manifestations prévues n’auront pas lieu », a indiqué, lundi dernier, Manuel Valls, Premier ministre français.

En plus des engagements volontaires des pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, le futur accord doit fixer, pour les 20 à 30 prochaines années, un cadre général et contraignant, même si les pourparlers ont buté, tout au long de 2015, sur le montant des aides aux pays en développement, la contribution financière des pays émergents, l’objectif global de long terme de réduction des émissions et le mécanisme, pour revoir à la hausse les engagements nationaux. Il faudra absolument trouver des compromis, un accord de ce type nécessitant un consensus.

Les scientifiques ont averti que l’humanité sera confrontée à des crises migratoires, à la submersion de villes, à des vagues de canicules et des sécheresses. Ils préconisent de réduire de 40 à 70% les émissions d’ici 2050, ce qui implique une transition majeure vers des modèles bas carbone, alors que les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), assurent 80% de la production mondiale d’énergie. Aussi, pour rester sous 2°C, scientifiques et économistes recommandent davantage d’efforts avant 2020, année d’entrée en vigueur de l’accord.

Les mesures avant 2020 feront donc aussi partie des négociations. Par rapport, à 2009, leur alerte semble être entendue. « Le changement climatique est l’un des défis les plus grands de notre temps », ont affirmé, lundi dernier, les pays du G20 réunis dans la station balnéaire d’Antalya (sud de la Turquie). « Nous reconnaissons que 2015 est une année décisive », soutiennent les vingt premières puissances économiques mondiales, qui plaident pour la conclusion à Paris d’un accord « juste, équilibré, ambitieux, durable et dynamique ». Ce futur accord doit aussi respecter les « responsabilités différentiées et les capacités de chacun », précise le Groupe.

Selon Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères qui présidera les débats, « plusieurs raisons objectives peuvent faire un succès de cette conférence : le phénomène s’est aggravé, la prise de conscience a progressé, le débat scientifique (sur le réchauffement) est tranché, et les USA et la Chine (responsables d’environ 40% des émissions, ndlr) ont viré leur cuti. » Si un accord est scellé à Paris, il doit prendre en 2020 le relais du protocole de Kyoto, qui ne concerne plus que 15% des émissions mondiales (les Etats-Unis ne l’ont pas ratifié, les pays émergents ne sont pas concernés). Aujourd’hui, 161 pays représentant 90% des émissions ont annoncé des engagements volontaires jusqu’en 2025 ou 2030, insuffisants pour respecter le 2°C.
Samira B.

Categories: Afrique

Selon une enquête de l’UNICEF Algérie Les Algériens de plus en plus violents à l’égard des enfants

Wed, 18/11/2015 - 23:30

L’enquête en question a touché 250.000 adultes et 28.000 foyers. 17.000 questionnaires ont été distribués aux enfants avec un taux de réponses de 80%. Un résultat qui a permis, selon Mme Souakri, de constater l’ampleur du danger qui guette les enfants.

Plus de 86% d’enfants ont révélé avoir été victimes de violences verbales ou corporelles, selon une enquête réalisée par le bureau de l’Unicef en Algérie en collaboration avec le ministère de la Santé, durant le premier semestre de l’exercice 2015. C’est ce qu’a annoncé Mme Salima Souakri, ambassadrice de bonne volonté de l’Unicef à l’occasion de la célébration du 26e anniversaire de la signature de l’accord relatif à la protection des droits des enfants.
Lors d’une rencontre animée hier au forum de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), à l’occasion de la Journée internationale des droits del’enfant, l’intervenante a fait savoir que l’enquête en question a touché 250.000 adultes et 28.000 foyers. 17.000 questionnaires ont été distribués aux enfants avec un taux de réponses de 80%. Un résultat qui a permis, selon Mme Souakri, de constater l’ampleur du danger qui guette les enfants. D’où la nécessité, selon elle, d’engager une lutte contre la violence dans le milieu familial et à l’école, et contre la violence sexuelle, ainsi qu’à l’égard des personnes aux besoins spécifiques (enfants handicapés). Pour tenter d’endiguer ce phénomène, un spot publicitaire sur la violence parentale réalisé par le bureau de l’Unicef en Algérie a été diffusé. « Il faut dénoncer cette violence pour permettre aux enfants d’évoluer dans un environnement sain », a estimé l’ambassadrice de l’Unicef.

Prise en charge victimes : NADA insatisfait
La violence contre les enfants a été également observée par le réseau Nada pour la défense et la promotion des droits de l’enfant. Selon les chiffres de cette association, 7.000 enfants issus des zones rurales et urbaines ont subi une violence. « La lutte contre la violence à l’égard des enfants notamment des mineurs ne doit pas être basée sur la répression », a rappelé le président de Nada, Abderrahmane Arrar. En clair, « les gendarmes et les policiers sont là pour maintenir l’ordre mais la prise en charge des enfants violents et ceux victimes de violence va au-delà de la condamnation », a-t-il souligné. Dans cette optique, il s’est interrogé sur le rôle des maisons de jeunes et des centres culturels « qui sont pratiquement vides et dépourvus de loisirs ». Selon lui, il faut mettre en place un mécanisme et des moyens concrets qui permettraient à cette frange de participer à l’édification de sa société, en la responsabilisant et lui faisant sentir qu’elle est utile. De ce fait, il a estimé que l’implication du mouvement associatif et la société civile est plus que fondamentale. « Cela nécessite un encadrement de la part de spécialistes dont le rôle est de valoriser l’enfant et lui inculquer l’estime de soi », a-t-il précisé.

Les témoignages des enfants filmés lors des interrogatoires
Du côté de la police judiciaire, les chiffres de cette violence sont tout aussi alarmants. Le bilan dressé par le commissaire Abdelhamid Taleb, au titre du premier semestre 2015, fait ressortir 6 enfants victimes de meurtre prémédité, 22 mineurs agressés alors que 36 autres ont été victimes de coups et blessures volontaires. Durant cette période, 2.812 enfants et adolescents ont subi des violences dont 2.802 garçons et 10 filles. S’y ajoutent 2.712 mineurs impliqués dans diverses affaires alors que 1.040 autres sont en danger moral dont 385 filles, 831 autres ont été victimes de pédophilie et 273 ont subi des maltraitances.
Selon l’officier supérieur, la Sûreté nationale compte 50 équipes spécialisées dans la prise en charge des enfants victimes de violence. Aussi, 10.000 policières ont été formées pour travailler en étroite collaboration avec les juges des mineurs en termes d’encadrement et de protection et défense des droits des enfants violentés et les mineurs en danger. Selon le même responsable, la police de proximité est également impliquée dans la lutte contre la délinquance juvénile. Le commissaire Taleb a rappelé que les nouvelles mesures contenues dans la loi 93 du 13 juillet 2015 qui stipulent que les enfants victimes de violence seront mis sur écoute et filmés pendant l’interrogatoire en présence d’un psychologue. Selon lui, la loi interdit l’arrestation des mineurs âgés de moins de 13 ans.
Rym Harhoura

Categories: Afrique

Le PDG de l’Enafor à propos du déclin de la production des hydrocarbures Les spécialistes algériens attirés par les pays du Golfe

Wed, 18/11/2015 - 23:26

Le PDG de l’Entreprise nationale de forages (Enafor) a déclaré en marge du Salon international des produits et services pétroliers, qui se tient à Hassi Messaoud, que son entreprise « a un plan de charges important en matière de forage pour les années à venir ».

Les 44 appareils dont dispose actuellement l’Enafor sont tous sur les chantiers, y compris pour « ceux commandés pour 2016 », c’est-à-dire les six appareils déjà achetés et les deux en préparation. L’Enafor, qui escompte ainsi réaliser une extension de ses capacités de forage pour le compte du groupe Sonatrach, a, d’ailleurs, programmé l’acquisition de nouveaux équipements pour se retrouver avec « 52 appareils en 2016 et 70 à terme », selon les explications de son PDG.

Khaldi a exclu que la chute des prix des hydrocarbures puisse être la raison de la baisse de la production. Bien au contraire, elle devra être pour nous « un stimulant pour compenser ce manque à gagner ». Les opérations de forage devront, selon lui, continuer parce qu’elles permettent aussi de connaître notre potentiel, d’autant plus que « notre sous-sol se trouve insuffisamment exploré ».

Concernant les problèmes de déclin de la production des hydrocarbures en Algérie et qui dure depuis 2009, le patron de l’Enafor a estimé qu’elle est due à la « déperdition de la ressource humaine », c’est-à-dire le départ de certains spécialistes, il y a dix ans, vers les pays du Golfe. L’augmentation des prix des hydrocarbures a poussé ces derniers, à l’image de l’Arabie saoudite, à engager de gros investissements, offrant ainsi à nos techniciens et ingénieurs de meilleures conditions.

Résultat : « On s’est retrouvé avec une carence en matière de compétences », a-t-il reconnu.Mais, aujourd’hui, les entreprises algériennes ne sont pas restées les bras croisés ; elles ont engagé tout un programme de formation, citant l’entreprise Enafor qui a lancé une sonde-école à Hassi Messaoud pour la formation d’ingénieurs capables de diriger les opérations sur les appareils de forage, ou encore la Sonatrach qui a lancé la formation de 8.000 techniciens et ingénieurs. « Cela va nous permettre de reprendre les choses en main », a affirmé Khaldi.

L’offshore demande des « investissements lourds »

Le PDG de l’Enafor n’a pas, cependant, voulu avancer de chiffres concernant les forages réalisés annuellement par son entreprise, se bornant à dire que « cela dépend de la région » et que cela peut prendre du temps, « selon qu’on soit en présence d’un forage d’exploration ou d’un forage de développement ».

Il a, par ailleurs, réfuté l’idée que les investissements puissent être impactés par la baisse des ressources financières. Selon lui, l’Enafor n’a pas de contraintes en matière de financement, elle bénéficie « de lignes de crédit à des conditions avantages auprès de sa banque, et ce, grâce à sa solvabilité ». Le patron de l’Enafor a également rappelé les joint-ventures montées avec des partenaires étrangers, comme l’américain Schlumberger pour le forage, Sahara en l’occurrence, et dans le forage des puits avec la société ORGM (Office de la recherche minière).

Sans oublier les 22 forages engagés il y a quelques années par l’entreprise dans la région du Golfe, à Oman, pour le compte d’une société américaine. L’Enafor a également une autre société, Foraqua, qui fait dans le forage des puits d’eau pour le compte de certaines wilayas et de Sonatrach pour le gisement de fer de Gara Djebilet, en prévision de son exploitation future.Pour ce qui est des perspectives de lancer, en Algérie, un programme de forage en offshore, le PDG de l’Enafor s’est prononcé pour sa mise en œuvre avec le concours de partenaires étrangers, car, selon lui, cela « demande de gros investissements en hommes et en matériel ».
K. D

Categories: Afrique

Un mois de novembre anormalement doux El Nino, l’enfant terrible du réchauffement climatique

Wed, 18/11/2015 - 23:13

Jadis confiné aux côtes péruvienne et équatorienne, le courant El Nino, qui se caractérise par des températures anormalement élevées de l’eau dans la partie Est de l’océan Pacifique Sud, s’est étendu avec le réchauffement climatique et vient désormais flirter avec les côtes africaines.

Pour le commun des mortels, ce mois de novembre est anormalement chaud. C’est une première dans les annales de l’Office national de météorologie (ONM). Une question se pose : pourquoi ces températures élevées en pleine saison automnale ? Les spécialistes expliquent cette vague de chaleur par la conjonction d’un anticyclone subtropical ainsi que des effets du courant El Nino qui se caractérise par des températures anormalement élevées de l’eau dans la partie Est de l’océan Pacifique Sud. Jadis confiné aux côtes péruvienne et équatorienne, ce courant s’est étendu avec le réchauffement climatique et vient désormais flirter avec les côtes africaines.

El Nino a pour conséquence de pousser les eaux chaudes de surfaces vers l’Ouest, où il est enregistré conséquemment de fortes précipitations (à cause de la chaleur et l’humidité) et une remontée des eaux froides le long des côtes américaines. Actuellement, il vient du Maroc en entraînant avec lui une masse d’air tropical particulièrement chaude, avant de s’étaler sur toute l’Europe de l’Ouest et de la Méditerranée. Ce phénomène est rare à cette période de l’année et les températures que nous observons ces derniers jours battent tous les records.

« Nous baignons dans l’air tropical, environ 6 degrés au-dessus des normales saisonnières », signale un cadre à l’ONM qui lie cette vague de chaleur au réchauffement climatique. Reste que pour les climatologues de l’ONM, le mercure est juste au-dessus de la normale saisonnière, ni plus ni moins. Ils étayent leurs propos par la fraîcheur nocturne. Toutefois, ils reconnaissent la rareté des précipitations et l’ensoleillement durant la journée. « C’est l’anticyclone des Açores, El Nino, qui engendre le beau temps tout en bloquant tout ce qui vient du nord comme pluie et froid sur les régions de la Méditerranée.

C’est un phénomène atmosphérique qui se traduit par de hautes pressions déplacées vers les hautes altitudes, et s’il descend quelque peu, le temps se rafraîchira », explique ce climatologue, pour qui, il ne s’agit point d’un phénomène mais d’un centre d’action pour la circulation atmosphérique. « Ce phénomène se passe au Pacifique près des côtes américaines avec une interaction directe sur les régions les plus proches.

El Nino a eu sa phase la plus extrême entre 1982 et 1983 et 1997 et 1998. Cela a donné effectivement comme c’est le cas pour ce mois de novembre, moins de pluies et des températures printanières », ajoute-t-il. Le climatologue rassure que ce beau temps va laisser place à la pluie à partir de samedi prochain et ce durant toute la dernière décade de ce mois.
Rabéa F.

Categories: Afrique

D’où vient l’argent de Daech?

Wed, 18/11/2015 - 23:03

du 13 novembre qui, selon les derniers bilans, ont fait 132 morts et 352 blessés.

Ce groupe djihadiste mène depuis longtemps une véritable guerre en Syrie et en Irak, où il a proclamé un « califat » sur les territoires qu’il contrôle — d’une superficie comparable à celle du Royaume-Uni.

Daech est aussi considéré comme le groupe militaire non gouvernemental le plus riche. Mais d’où vient son argent? Qui le finance?

Les dons. Les premiers donateurs de Daech ont été des hommes fortunés d’Arabie saoudite et du Qatar. Rattachés au courant sunnite de l’islam, ils avaient pour objectif de financer la lutte contre le président Bachar al-Assad — du courant alaouite.

Bien que l’argent continue d’arriver de cette source et permette de financer l’arrivée de combattants en Syrie et en Irak, aujourd’hui Daech s’autofinance.

Le pétrole. Selon les experts américains, en 2014 la vente de pétrole brut et de produits pétroliers à des intermédiaires, qui les envoyaient par la suite illégalement en Turquie et en Iran ou les vendaient au gouvernement syrien, a rapporté à Daech jusqu’à plusieurs millions de dollars par semaine (près de 100 millions de dollars pour l’année).

Cette source de revenus s’est réduite aujourd’hui en raison des frappes aériennes contre les entrepôts pétroliers de l’organisation.

Le kidnapping. En 2014, les rançons versées pour des personnes kidnappées ont rapporté à Daech près de 20 millions de dollars.

Vol et extorsion. Daech reçoit plusieurs millions de dollars par mois en extorquant de l’argent à des millions d’individus qui vivent sur les territoires contrôlés partiellement ou entièrement par les terroristes.

Ces derniers braquent également les banques, revendent des objets anciens, du bétail et des produits agricoles expropriés.

L’impôt sur la religion. Les minorités religieuses résidant sur les territoires contrôlés par Daech doivent payer des impôts.

L’esclavage. Daech gagne également de l’argent en vendant des jeunes femmes et des femmes enlevées en tant qu’esclaves sexuelles.

Hanna, qui a réussi à s’enfuir des griffes de Daech, a déclaré à la BBC qu’elle avait été enlevée avec 200 autres femmes, qui avaient toutes été envoyées sur le marché des esclaves où les terroristes pouvaient se choisir une femme.

Categories: Afrique

Mosquées de France : Le prêche du vendredi consacré aux événements tragiques de Paris

Wed, 18/11/2015 - 22:59

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) et plusieurs organisations musulmanes ont appelé mercredi toutes les mosquées de France à consacrer le prêche de vendredi aux événements « tragiques » qui ont « profondément » touché les Français vendredi dernier à Paris.

Le CFCM a annoncé, dans un communiqué, qu’il allait diffuser, auprès des quelque 2.500 mosquées de France, un « texte solennel » condamnant « sans ambiguïté » toute « forme de violence ou de terrorisme », qui sera lu dans le prêche de vendredi prochain.

« Devant l’horreur des tueries aveugles qui ont été perpétrées », vendredi dernier à Paris, et qui ont fait, selon un bilan officiel, 129 morts et 352 blessés, le CFCM précise qu’à travers ce texte, « les musulmans de France réaffirmeront ainsi leur rejet catégorique et sans ambiguïté de toute forme de violence ou de terrorisme, qui est la négation même des valeurs de paix et de fraternité que porte l’islam ».

Les musulmans de France « proclameront également leur attachement indéfectible au pacte républicain qui nous unit tous, ainsi qu’aux valeurs qui font la France ».

Les responsables des grandes fédérations musulmanes ont tous condamné, dès la nuit de vendredi à samedi puis durant le week-end, la « barbarie » des attentats de Paris.

Pour sa part, la Grande Mosquée de Paris a appelé « tous les citoyens de confession musulmane et leurs amis » à exprimer vendredi à 14H00 (heure locale) « leur profond attachement à Paris, à sa diversité et aux valeurs de la République ».

A Marseille, rappelle-t-on, un collectif de onze mosquées de Marseille avait appelé dimanche les Français à ne pas faire de « l’amalgame » et ne pas se laisser tenter par des « représailles », suite aux attentats terroristes de vendredi soir à Paris.

« Notre collectif appelle l’ensemble des Français à ne pas se laisser tenter par le cycle infernal des amalgames et des représailles, qui serait la meilleure façon de cautionner les actions criminelles des assassins parisiens », avaient affirmé dans un communiqué.

Pour ce collectif, la peur qui s’est emparée des Parisiens « ne doit pas nous diviser », mais elle « doit se transformer en un formidable mouvement de solidarité nationale », ont recommandé les responsables des mosquées après une réunion dans le 2ème arrondissement de cette ville qui compte environ 70 mosquées.

Les responsables de ces onze mosquées avaient souligné que l’épreuve qui a frappé la France « nous incite à nous tenir aux côtés de l’Etat (français) dans sa lutte contre les extrémismes et le terrorisme international », attestant qu’ils apportent « un vibrant témoignage de solidarité et de compassion en directions de toutes les victimes parisiennes ».

Pour les membres de ce collectif, la religion musulmane « préserve le mieux-vivre ensemble, qui est principe fondamental de la laïcité »

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Travail et sécurité sociale: signature d’un mémorandum d’entente entre l’Algérie et l’Afrique du Sud

Wed, 18/11/2015 - 22:52

Un mémorandum d’entente a été signé mercredi à Alger entre l’Algérie et la République d’Afrique du Sud dans le secteur du travail et de la sécurité sociale.Le document a été signé du côté algérien, par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi et du côté sud-africain par la ministre du Travail, Mildred Oliphant.

Le mémorandum vise l’échange d’études, d’informations, programmes, visites et expériences dans le domaine du travail et de la sécurité sociale. Il a également pour objectif de coordonner les positions au sein des organisations régionales et internationales sur les questions d’intérêt commun dans les domaines du travail et de la sécurité sociale.

S’agissant de la coopération dans le domaine du travail, le mémorandum prévoit une coordination des efforts en matière de législation et réglementation du travail, les mécanismes dans le domaine du dialogue social, les missions et organisation des organes de contrôle de l’application de la législation du travail, la santé et la sécurité professionnelles, la prévention et le règlement des conflits individuels et collectifs du travail, l’assurance chômage et la création d’opportunités de travail.

Pour ce qui est de la sécurité sociale, les deux parties se sont mis d’accord sur le développement et modernisation des systèmes de sécurité sociale entre les deux pays et l’amélioration de leur rôle dans le domaine de la santé ainsi que les modalités de financement de la caisse de retraite et les mécanismes nécessaires pour la protection de son équilibre financier.

Concernant la protection sociale de personnes handicapées, le mémorandum prévoit une coopération dans le domaine de fabrication d’appareillages et accessoires pour personnes handicapées, l’élaboration d’études et recherches en la matière entre les deux parties et la création d’une banque de données commune dans les domaines du travail et de la sécurité sociale pour l’échange d’expériences et la promotion des programmes de coopération.

En matière de formation et d’assistance technique, les deux parties se sont mis d’accord sur l’organisation de sessions de formation continue au profit des cadres des deux pays dans le domaine du travail et de la sécurité sociale et la participation aux conférences, rencontres et sessions de formation organisées par les deux pays.

En visite en Algérie à la tête d’une importante délégation dans le cadre de la mise en oeuvre des recommandations de la 6ème session de la haute commission mixte algéro-sud africaine tenue à Alger en avril 2015, la ministre sud-africaine s’est enquise de plusieurs projets algériens dans le domaine du travail et de la sécurité sociale.

Une conférence de presse a été animée par M. El-Ghazi et son homologue sud-africaine en marge de la signature du mémorandum d’entente. Les deux responsables ont mis l’accent sur l’importance de renforcer la coopération, le suivi et la mise en oeuvre des recommandations.

Categories: Afrique

Signature d’un accord algéro-maltais dans le domaine du transport aérien

Wed, 18/11/2015 - 22:50

L’Algérie et Malte ont signé mercredi à Alger un accord de coopération dans le domaine du transport aérien, au terme d’une réunion entre le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et son homologue maltais, Joseph Muscat.

L’accord a été signé, pour la partie algérienne, par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et pour la partie maltaise, par le ministre des Affaires étrangères de Malte, George William Vella.

Le Premier ministre maltais a entamé mercredi une visite officielle de deux jours en Algérie.

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