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Updated: 1 week 5 days ago

Élections 2020 au Burkina : L'UCAP-Burkina invite les journalistes à s'investir pour des scrutins apaisés

Mon, 17/08/2020 - 18:00

L'Union catholique africaine de la presse – Burkina (UCAP-Burkina) a organisé, le lundi 17 août 2020 dans les locaux de l'OCADES à Bobo-Dioulasso, un atelier de renforcement des capacités des journalistes en vue d'un meilleur traitement de l'information en vue des élections présidentielle et législatives de novembre 2020. L'atelier a été placé sous le thème « Présidentielle et législatives 2020 au Burkina Faso : Quelle contribution des journalistes pour des élections apaisées ? ».

Après Abidjan en 2019, c'est au Burkina, dans la ville de Bobo-Dioulasso, que l'Union catholique africaine de la presse (UCAP) a tenu sa rencontre annuelle de 2020, à travers un atelier placé sous le thème « Présidentielle et législatives 2020 au Burkina Faso : Quelle contribution des journalistes pour des élections apaisées ? ». Cet atelier, organisé le lundi 17 août 2020, avait pour objectif de renforcer les capacités des journalistes en vue d'un meilleur traitement de l'information dans le cadre des élections de novembre prochain.

En effet, les élections à venir constituent un moment fort pour le Burkina et se tiendront dans un contexte socio-politique et sécuritaire particulier. Ce qui pourrait perturber le déroulement pacifique des élections ou mettre en péril la cohésion sociale et la paix. Aussi, cette situation peut être exacerbée par le travail des journalistes et des médias si ces derniers se démarquent de l'éthique et de la déontologie.

Les participants

Au regard de l'importance que revêt le thème de l'atelier, des représentants de plusieurs structures et regroupements politiques ont aussi été conviés. Il s'agit de membres de l'Association des journalistes du Burkina (AJB), de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), du Conseil supérieur de la communication (CSC), de l'Alliance des partis de la majorité politique (APMP), du Chef de file de l'opposition (CFOP) et du ministère de la Communication et des Relations avec le parlement.

Les représentants du CFOP et de l'APMP ont animé le point sur la contribution des partis politiques au bon déroulement des élections. Quant au représentant de la CENI, il a animé le point sur le processus électoral, tandis que celui du CSC a évoqué tout ce qui entoure la couverture médiatique des élections.

Alexandre Legrand Rouamba, président de l'UCAP-B

Alexandre Legrand Rouamba, président de l'Union catholique africaine de la presse - Burkina (UCAP-B), a invité les journalistes à s'abstenir de tout discours incitant à la haine et à la division. Pour lui, le journaliste doit être un agent de paix. Aussi, les journalistes doivent plaider pour des élections inclusives et transparentes en rappelant qu'elles sont la clé de la stabilité et du développement durable du pays.

Monseigneur Lucas Kalfa Sanon, évêque de Banfora et président de la Commission épiscopale des communications sociales

Pour Mgr Lucas Kalfa Sanon, évêque de Banfora et président de la Commission épiscopale des communications sociales, cet atelier est une très bonne initiative qui montre que l'UCAP est au cœur de l'actualité.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Covid 19 au Togo et en Afrique de l'Ouest : Dr Mehenou Amouzou invite les chefs d'Etat à plus de réserve dans l'utilisation du test PCR

Mon, 17/08/2020 - 17:53

Dans une analyse de la gestion et des mesures prises dans la lutte contre le Covid-19 du Togo et de l'Afrique de l'ouest, le docteur Mehenou Amouzou critique acerbement tout le système sanitaire de tous les pays africains. Il revient en effet en détail sur les non-dits du test PCR (Polymerase Chain Reaction/Réaction en Chaîne par Polymérase) du Covid-19 et invite les chefs d'Etat africains à plus de vigilance dans son utilisation. Lisez toute l'analyse dans l'article ci-dessous.

Le gouvernement du Togo, par son Ministre des Infrastructures et du Transport Mr. Zourahetou Kassa Traoré a rendu publique un communiqué le 30 Juillet 2020. Ce communiqué portant à la connaissance des voyageurs de la reprise du traffic aérien par l'ouverture des frontières aérienne dès le 1er Aout 2022 aux vols nationaux et internationaux. Selon ce communiqué du gouvernement, l'une des conditions pour la ré-ouverture de ses frontières est que :

”Tout passager à destination du Togo, à l'exception de ceux en transit, devra être soumis au test PCR Covid-19 : un test unique à I ‘arrivée et un autre au départ. Le coût d'un test est de quarante mille francs CFA (40 000) francs CFA. Ces frais sont payables lors de I'enregistrement sur https://voyaqe. gouv. tg.” Le soucis de tous les gouvernements est de prévenir, assurer la couverture sanitaire de son peuple et l'épanouissement de sa population par son programme de développement.

Cette mesure de prévention émise par le gouvernement Togolais est elle la meilleure pour la protection de la population Togolaise contre le Covid 19 ? Ou bien simplement insuffisante ?

Pour répondre à cette question, nous allons essayer de montrer l'état de santé du peuple Togolais (enfants, jeunes, adultes et les personnes âgées) avant le Covid-19. La santé du peuple Togolais va très mal, elle est plus qu'à l'état médiocre. La mort n'hésite pas à frapper quelque soit la maladie. Le peuple se dirige droit vers la mort car les conditions sont de plus en plus inhumaines dans la plupart des centres de santé et hôpitaux.

Les qualités des soins administrées aux patients et la qualité de l'eau potable sont considérés comme un territoire de goulag en 2020. Dans le domaine sanitaire, le Togo occupe la dernière place en Afrique de l'Ouest. Il n'y a pas de volonté des gouvernements successifs d'améliorer l'état de santé du peuple Togolais ou l'effort des gouvernements sont insignifiants parce que la santé des Togolais n'est pas une priorité à leurs yeux.

En 2014 une commerçante a constaté le développement d'un goitre , qui avec le soutient de la famille elle décida de consulter les médecins et voulait que les médecins enlèvent le goitre de sa gorge par chirurgie. La famille avait dépensé une énorme fortune surtout dans les analyses qui sont estimées à plusieurs centaines de milliers de FCFA. Les médecins en chargent de faire la chirurgie exigeaient un autre montant qui était élevé mais la famille de la malade s'était sacrifiée pour réunir le montant à payer.

À trois jours de l'opération la patiente décède dans un hôpital de Lomé pour manque de sang dans son organisme. Comment était ce arrivé ? Pourquoi ces médecins qui ordonnaient les analyses et les centres de santés, cliniques ou les hôpitaux qui faisaient ces analyses ne pouvaient ils pas constater que la patiente n'avait pas suffisamment de sang ?

Ils devaient momentanément arrêter le prélèvement et prescrire des médicament à la patiente afin de faire remonter le sang à un niveau normal. Ces médecins qui malgré tout continuaient de demander des analyses.

La pauvre dame est morte laissant derrière elle quatre enfants. A qui la responsabilité de la mort de cette dame ? aux médecins ? à l'hôpital et laboratoires d'analyses ? Ou aux gouvernements successifs ?

Le décès de la pauvre dame confirme l'état des lieux sanitaire au Togo et le nombre de personnes qui continuent de perdre proches et connaissances par le manque de soins adéquats, d'hygiène et d'insalubrité complet au Togo. Les corps médicaux continuent de réclamer, de meilleurs outils de travail. Les lits des hôpitaux sont vieux et d'un autre siècle, et on se demande pourquoi ce désintéressement quasi total des dirigeants à l'amélioration du système de santé de leurs peuples ? Qu'est ce qui est arrivé ?

C'est le manque de compétence ou du mépris ? Qu'est ce qui peut être la cause d'une telle situation ? Nous soulevons des questions mais pas de réponse appropriée. Et le rôle de l'opposition Togolaise qui cherche à prendre le pouvoir est Presque inexistant comme le gouvernement lui même. Le peuple est oublié, laissé à son compte, se dirigeant vers la mort programmée par le gouvernement et la majorité de l'opposition. Nous pouvons déduire que le slogan de la majorité de l'opposition utilisé est “servir le peuple et non se servir”.

Le sida a tué en Afrique subsaharienne plus de 90 millions d'habitants et continue jusqu'à ce jour. Est ce que les fameux présidents Africains ont une fois posé la question pourquoi ce nombre de décès seulement en Afrique ? Le comparer à d'autres continents pour savoir comment cela est arrivé ? Certains présidents Africains sont de plus en plus soucieux de leurs fauteuils présidentiels, pratiquant une sorte d'esclavage. Les esclaves n'ont pas de droit.

Apres plus de 30 ans le professeur Jean Luc Montagne au cours d'une émission télévisée ou il était invité a recommandé comment traiter le patient du sida. Ce qu'il a recommande est très simple. Pourquoi certains gouvernements des pays Africains dépensent de l'argent pour payer des médicaments que certains pays européens contribuent à 75% d'aider à combattre des maladies mais qui finalement les emportent par le biais des médicaments achèté ?

Pourquoi certains pays ne veulent pas chercher à comprendre ce qui arrive ou bien ils pensent que c'est seulement l'opposition qui va mourir ? Il est parfois très difficile de comprendre le raisonnement et la gestion de certains gouvernements Africains. Si les problèmes persistent après 60 années de l'indépendance cela devrait nous permettre de mettre en cause leurs actions ? Est ce que l'Afrique est elle vraiment indépendante ? Ce qui se passé en Afrique ne peut jamais se passer dans un autre continent. Mr. Lee un très grand Ingénieur Coréen a dit “ Il y a des dictateurs en Asie de même qu'en Afrique mais la seule différence entre les deux est que Le dictateur Asiatique aime son pays et son peuple. Le dictateur Africain non... Peut être les dictateurs Africains ne cherchent pas d'évolution pour leurs pays.

Les tests de coronavirus aux frontières du Togo et des autres pays de l'Afrique de l'Ouest

Le coronavirus existe depuis dans les années 60. Ceci a été maîtrisé durant des décennies. Entre temps, il y a eu d'autres maladies qui sont apparues, comme , Ebola, le Sida, l'abeille Africane, (fabrique dans un laboratoire à Sao Paolo au Brésil), ce laboratoire appartenait à l'Occident. l'Abeille africane est vraiment très mortelle, car si elle te pique tu meurs, elle a une capacité de résistance très supérieure à l'abeille naturelle et les tuaient très rapidement. L'occident les utilise dans les pays qu'ils veulent comme moyen de déstabilisation.

L'Ebola, ne vient pas de l'Afrique, il a été crée dans un laboratoire, d'une université occidentale. Il y a seulement quelques années, ce virus a fait rage en Afrique de l'Ouest et Centrale et continue de faire rage en République Démocratique de Congo. Pourquoi ces pays Africains n'ont pas cherché à savoir plus sur cette maladie ? Pourquoi cette apparition soudaine ? Qu'est ce qui est à la base de cette apparition ? de quelle maladie (s) souffraient les personnes vaccinées ? Quel était leur état avant et après le vaccin . Y a t'il eu un suivi des personnes vaccinées ?. Un gouvernement qui se soucis de son peuple doit faire ou commander une analyse sérieuse dans deux ou trois laboratoires, comparer les résultats avant de recommander le vaccin à son peuple.

Le coronavirus d'aujourd'hui donne des soucis à tout le monde, le professeur Montagne a dit selon lui ce coronavirus peut être du a une manipulation genetique . De même le Dr. Alexandra Henrion-Caude de l'Institut Français de la Santé et de la Recherche Médicale Inserm Unité de génétique et d'épigénétique des maladies neurométaboliques et des anomalies congénitales est allée plus loin en critiquant le traitement par l'isolation. Selon elle l'interdiction complète des activités déprive l'être humain. Dr. Pierre Cave, radiologue, ancien interne et chef de clinique à Marseille, sur le site Nexus.fr affirme que « le vaccin est plus dangereux que la maladie » et qu'il faut le « refuser » au nom de « L'intérêt général ».

Dr. Cave va plus loin dans son opinion et mentionne trois points :

1. il dit l'épidémie est finie en France depuis plusieurs semaines. Toutes les publications scientifiques confirment ce constat (encore une fois, cela ne signifie pas que la maladie a disparu). Donc la question qu'il faut logiquement se poser est : "Quel est l'utilité de la vaccination s'il n'y a plus d'épidémie ?"

2. Dr. Cave continue, plus grave : les vaccins annoncés par les laboratoires ont été développés en quelques semaines, avec un IMPÉRATIF COMMERCIAL DE RENTABILITÉ immédiate. Alors que normalement, il faut des mois, voire des années pour développer un vaccin, du moins si nous répondons aux critères scientifiques de sécurité sanitaire. Cependant, dans ce cas particulier, aucun de ces critères n'a été satisfait. Eh oui ! Il fallait agir vite pour être le premier sur le marché avec des milliards de bénéfices. La course effrénée au profit est incompatible avec les contraintes de la recherche scientifique. Et ne parlons pas de morale ou d'éthique !!!

3) Il dit, le plus grave peut-être, et que l'industrie pharmaceutique se garde bien de signaler, c'est que les vaccins sont CONTRE-INDIQUÉS chez les sujets contaminés (= phénomène d'interférence virale et d'amplification). Il s'avère qu'un grand nombre de personnes ont été infectées par le coronavirus sans avoir de signes visibles de la maladie. Ce sont les « porteurs sains ». En effet il faut rappeler que ce virus n'est pas très dangereux mais très contagieux. Alors en vaccinant aveuglément la population dans un tel cas, on mettrait en danger toutes ces personnes qui ont été infectées sans le savoir.

Il conclue qu'il espère que le gouvernement français ne fera pas une autre erreur en recommandant cette vaccination ou en la rendant obligatoire.

Selon le Ministère de la Santé, l'Italie n'a pas respecté les consignes de l'OMS qui consistent de ne pas faire d'autopsie sur aucun cadavre. Elle est devenue le premier pays au monde à faire une autopsie et une investigation scientifique approfondie sur un cadavre de Covid-19. Après avoir effectué une enquête scientifique, le Ministère de la Santé Italienne a conclu que le Covid-19 en tant que VIRUS n'existe pas, mais c'est une bactérie qui cause la mort, qui provoque également la formation de caillots sanguins et entraîne la mort du patient. Qui n'est autre que "Coagulation intra vasculaire disséminée" (Thrombose). Le Ministère de la sante a dit les gens meurent en fait à cause de « l'intoxication par rayonnement électromagnétique 5G qui produit également inflammation et hypoxie amplifié dans le monde et que tout ce cirque est simplement une arnaque mondiale.

Selon le Ministère de la Sante, le moyen de le combattre, c'est-à-dire de le guérir, c'est avec « Antibiotiques, anti-inflammatoires et anticoagulants » (ASPIRIN), indiquant que cette maladie avait été mal traitée.

Comment dans le passé, l'Organisation Mondiale de la Sante (OMS) a réagit aux pandémies ?

Le New York Times a publié en 2007, un article intitulé « La foi dans un test rapide mène à une épidémie qui ne l'était pas ». Le journal explique comment les mêmes tests PCR utilisés actuellement pour le COVID-19 ont mal diagnostiqué plus de 100 agents de santé dans le New Hampshire et ont sonné la cloche d'une épidémie de coqueluche qui s'est avérée être juste le rhume.

Selon le New York Times les tests PCR n'ont jamais été conçus pour détecter un virus spécifique, et pourtant, ils sont utilisés aujourd'hui pour détecter le COVID-19. Le centre de maladie et de contrôle, (le CDC) admet que le test PCR détectera toute infection virale comme COVID-19, y compris le rhume.

Le New York Times démontre que les données actuelles du CDC sur COVID-19 montrent la même falsification que nous avons vue jusqu'à présent. Tout comme les CDC ont faussement compté les décès par pneumonie comme des décès dus à la grippe dans le passé, ils comptent maintenant la pneumonie et la grippe comme COVID-19. Ce qui est mentionnè clairement dans les propres données du CDC. En conjonction avec le New York Times à la fin du mois de mars, après le début de la fermeture aux États-Unis, le nombre de décès dus à la grippe est tombé à zéro, tout comme les décès par COVID ont commencé à augmenter.

Selon le magazine Forbes, en 2010, un compte rendu publiéavec précision de la réponse frauduleuse de l'OMS à la grippe porcine. L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a déclaré : « La fausse pandémie est l'une des plus grandes escroqueries médicales du siècle ».

Subséquent l'OMS par ses propres règles, affirme q'une pandémie nécessite « des épidémies simultanées dans le monde entier, avec un nombre énorme de décès et de maladies ». Onze semaines après le début de l'épidémie, l'OMS a déclaré une pandémie, 144 personnes étaient seulement décédées dans le monde. Juste un mois avant, ils ont changé les règles - vous pourriez maintenant avoir une pandémie avec zéro décès. Et interrogés, ils ont affirmé que l'ancienne règle n'avait jamais existé.

En 2005, Dr Peter Doshi a publié un article intitulé « Les chiffres des décès dus à la grippe aux États-Unis lont-ils plus de relations publiques que la science ? Dr Doshi s'appuyant sur les données du CDC. Plus de 18 milliards de dollars ont été mal alloués à cette fausse pandémie.

En 2001 selon les propres données de CDC, il y a plus de décès causés par la pneumonie que par la grippe. Sur les 62 000 décès dus à la pneumonie et à la grippe en 2001, seuls 18 cas étaient des cas de grippe confirmés en laboratoire : 0,03%. Le CDC regroupe la grippe et la pneumonie et les compte ensemble, ce qui est étrange, car selon leurs propres données, il y a beaucoup plus de décès causés par la pneumonie que par la grippe.

Le directeur du CDC, Glen Nowak, en 2004 a fait une présentation, dans laquelle il a appelé les médias à exprimer leur inquiétude et à s'alarmer, à prédire des résultats désastreux et a encouragé la vaccination contre la grippe. La loi sur la protection contre la grippe obligeait le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux à mener des campagnes publiques de sensibilisation contre la grippe avant chaque saison grippale. Les ventes du vaccin contre la grippe ont commencés à monter en flèche, rapportant des milliards de dollars aux fabricants.

Les Chefs d'Etats de l'Afrique de l'Ouest et Le Coronavirus.

Les Chefs d'états de l'Afrique de l'Ouest ont décidé collectivement de faire tester les voyageurs qui rentrent et sortent de leurs pays .C'est une bonne chose mais est ce que ces chefs d'états ont pris en compte la récente expérience Tanzanienne ? Selon Tanzanie news, le président Tanzanien John Magufuli, a commandé des kits de test coronavirus. Le gouvernement a obtenu au hasard plusieurs échantillons non humains, notamment d'une papaye, d'une chèvre et d'un mouton, mais leur avaient attribué des noms et des âges humains.

Ces échantillons ont été testes positifs au COVID-19, a déclaré le Président Tanzanien et ajouta qu'il était probable que certaines personnes soient testées positives alors qu'en fait, elles n'étaient pas infectées par le coronavirus. " Le président Tanzanien John Magufuli,a commenté, "Il se passe quelque chose". J'ai dit auparavant que nous ne devrions pas accepter que toute aide soit censée être bonne pour cette nation", a déclaré Magufuli, ajoutant que les kits devraient faire l'objet d'une enquête.

Est-ce que les chefs d'états de l'Afrique de l'Ouest sont au courant de l'amère expérience de la Tanzanie ? Si oui quelles sont les mesures de sécurités qui sont prises pour éviter que ce cas ne se reproduise ? Si ces mesures de sécurité sont prises par le gouvernement, est ce que le gouvernement peut les communiquer et rassurer leurs populations ? En France, durant les années 80, l'affaire de sang contaminé a marquée la république et continue d'être parce que enfants, jeunes, femmes et hommes innocents sont morts à travers le sang contaminé.

Cette décision d'imposer le test des voyageurs doit commencer dans les pays gravement touches comme, la France, l'Italie, l'Espagne, l'Iran, le Royaume Unis, les USA, etc. Bien sûre qu'il y a quelques cas en Afrique, mais comparé aux autres pays, l'Afrique est moins touchée . Si l'OMS (Organisation Mondiale de Sante) donne de kits aux Africains pour faire des tests et les accompagner, l'OMS a le rapport. Ce qui tue en Afrique est le manque d'hygiène, manque de l'eau potable, la corruption, le détournement des derniers publics, tribalisme, etc. constituent les plaies qui font des ravages parmi les populations beaucoup plus que le coronavirus. Si l'OMS veut aider l'Afrique à réduire les maux cités précédemment, L'Afrique lui sera plus reconnaissante.

Nous constatons que l'OMS s'intéresse activement aux pays moins touchés en occurance ceux de l'Afrique de faire des tests de vaccins sur l'homme en particulier l'homme Africain, de plus est le continent le moins touche au monde. Nous ne sommes pas contre les vaccins mais avant de l'inoculer dans un corps il faut qu'il y ai des études approfondies et faire des tests cliniques , sur les animaux, étudier leurs réactions et effets secondaires avant de considérer essai quelconque sur l'être humain. Comment peut on fabriquer un vaccin dans un intervalle de trois à six mois commencer à l'administrer aux gens ? Le sida a tué plus de 90 millions d'Africains sub-sahariens et continue jusqu'à nos jours.

Comme nous l'avons mentionné au début, le professeur Montagne 30 ans après avoir découvert le virus du Sida a conseillé le plus simple et facile traitement quand on a découvert que l'on est séropositif. Pourquoi donnez un médicament soit disant traiter la maladie mais fait le contraire. Ce n'est pas la faute à l'industrie pharmaceutique mais plus tôt à certains dirigeants qui n'ont pas l'amour de développer leurs pays mais plutôt un moyen d'utiliser contre les populations contestataires voir certains opposants.

En réalité les malades séropositifs qui ont pris ces médicaments sont où maintenant ? L'Afrique subsaharienne a perdu plus de 90 millions en vies humaines et aucun dirigeant ne s'est posé de questions, ou bien chercher à comprendre. Qui fera ce travail à leur place ? Pour eux, gouverner c'est de mater la population, les traiter comme esclave. Pourtant gouverner c'est prévoir, qui l'on va gouverner demain quand le peuple est négligé et abandonné.

Les chefs de gouvernements, les ministres, députés , les directeurs de sociétés d'Etat, les officiers supérieurs du pays, leaders de l'opposition, leurs femmes et leurs enfants doivent être les premiers à faire le test et les vaccins avant le peuple.

Certains pays de l'occident, des villes où il y a un grand nombre d'étrangers où les Africains d'origines résident, les ventes d'eaux minérales, les boissons, les tabacs, les liqueurs etc., n'ont pas les mêmes contenus que l'on vend dans les autres quartiers et surtout quartiers chics bien que les bouteilles sont les mêmes. La seule différence c'est de les analyser et comparer. Ce de quoi nous parlons se passe en occident. Ils se battent à défendre leurs intérêts d'abord. La majorité des dirigeants Africains ne font rien. On les "elissent" présidents mais les gouvernements qu'ils mettent en place ne respectent pas le peuple et ils savent que ces présidents sont impopulaires et assoiffés de pouvoir.

Encore une fois dans quel pays ces kits ont été fabriqués ? Qui a fait les tests sur ces kits et comment cela a été fait. Il est impensable que soixante années après leurs indépendances, les dirigeants Africains surtout d'Afrique Francophones et leurs oppositions sur mesures soient ennemies : du progrès, du bien être de leurs populations. Comment les ennemis du progrès peuvent rendre leurs populations heureuse en travaillant pour le peuple ? L'obstacle de l'Afrique à évoluer et briller sont ses dirigeants. Ils sont devenus des présidents à vie et corrompus. L'armée nationale est devenue une milice gouvernementale nationale au service du clan, la seule différence est qu' une vraie armée nationale ne tue pas la population qu'elle est supposée protéger et défendre.

La gestion des dirigeants Africains surtout francophones des affaires publiques est basée sur le clientélisme et non sur la compétence. Ils savent qu'élection ou pas ils resteront au pourvoir . Ce n'est non au peuple de décider mais plutôt les assoiffés de pouvoir par la force, la brutalité, en massacrant leurs propres populations parfois même en à tuer. Qui arme , encadre et conseille ces milices ? Avec le Coronavirus et conditions, les responsables de la mort de leurs peuples n'ont pas songé construire des hôpitaux, des centres de santés dans leurs pays. Avec les conditions d'entrées dans les pays Européens et étrangers deviennent de plus en plus difficiles. Ils seront obliges de chercher à se faire soigner à l'intérieur de leurs pays qu'ils ont négligé.

Coronavirus est d'un mal de plus. Les peuples souffrent, le taux de chômage très élevé et les gens meurent pour de simples maux de tête. Au faite quel est le rôle des gouvernements dans un pays ?

Dr. Mehenou Amouzou a obtenu son « Master in Business » à l' « European Advanced Institute of Management » ainsi qu'un Certificat en finance et investissement à Paris (France). Il a complété ses études dans les Relations Internationales et les Stratégies Politiques et de Défense et a obtenu son Doctorat de Philosophie en Finance.

CONTRIBUTION A CET ARTICLE :

Raymond West, Fundacion Paraiso Sin Fronteras, Mr. Leroy Bryant, Mr. Morgan Lewis, Amouzou Nkrumah Production, Nouho Kamara, Mr. Yves Adjeme, Vassiriki Traore, Hilaire Avomassodo & Toure Moussa.

Categories: Afrique

Chanson d'hommage et de soutien de Fadal Dey à Roch Kaboré : Ousmane So dénonce une propagande élogieuse

Mon, 17/08/2020 - 17:53

Dans une lettre ouverte, le président de l'association convergence citoyenne et panafricaine (CCP), Ousmane So, recadre l'artiste-musicien, Fadal Dey sur sa chanson d'hommage et de soutien au Président du Faso, Rock Marc Kabore. Il l'invite à bien s'informer sur la situation du pays avant de faire une propagande élogieuse. Lisez !

Monsieur Fadal Dey, Artiste-Musucien Reggaeman,

Depuis quelques jours les réseaux sociaux se sont faits l'écho de votre chanson d'hommage et de soutien au Président Roch Marc Christian kabore, Président du Faso. Après avoir longuement parcouru le contenu de cette chanson, je me suis donné le droit de vous adresser cette lettre ouverte à travers laquelle je mettrai sous lumière les inquiétudes qui m'animent. La présente lettre ouverte qui vous ai adressé à été motivée par ces facteurs suivants :

votre amour pour le Burkina Faso matérialisé déjà par la réalisation de deux chansons aux titres révélateurs de la fraternité et de l'intégrité du Peuple Burkinabè, << Bobodioulasso >>, << Sankara Forever >>.

les propos assez élaborés de votre chanson de soutien au Président Roch Marc Christian kabore contrairement à la cacophonie musicale doublée d'aberrations produite par votre confrère et compatriote sur le même sujet.

Monsieur Fadal Dey, bien avant de crever tous les abcès sur le pourquoi de mon écrit, je tiens à vous relater des faits majeurs qui constituent un socle du fondement de notre pays, le Burkina Faso.

Monsieur Roch Marc Christian kabore proclamé Président du Faso a prêté serment au titre de l'article 44 de la constitution le 29 décembre 2015 devant le conseil constitutionnel la main droite levée en ces termes : << je jure devant le Peuple Burkinabè et sur mon honneur de préserver, de respecter, de faire respecter et de défendre la constitution et les lois, de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso >>.

La constitution que le Président a juré de défendre a été adoptée par le référendum du 02 juin 1991 révisée par les lois numéros : 002/97/ADP du 27 janvier 1997, 003-2000/AN du 11 avril 2000, 001-2000/AN du 22 janvier 2002.

Cette constitution à son titre 3 intitulé DU PRÉSIDENT DU FASO stipule en son article 36 que : << Le Président du Faso est le Chef de l'état. Il veille au respect de la constitution. Il fixe les grandes orientations de la politique de l'État. Il incarne et assure l'unité nationale. Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire, de la permanence et de la continuité de l'État, du respect des accords et des traités >>.

Monsieur Fadal Dey, Artiste-musicien et Reggaeman,

Dans votre chanson hommage et soutien au Président actuel, vous énoncez ceci : << Rock Marc Kabore est un Roc pour le Burkina, Christian kabore est un bouclier pour le Burkina >>. En résumé, vous faites une propagande élogieuse de la gestion sécuritaire du Burkina Faso par votre champion.

Cependant, permettez moi de vous rafraîchir la mémoire. Conformément à la constitution du pays, loi fondamentale, le peuple a confié à votre roc, le président Roch Marc Christian kabore, le 29 décembre 2015, un Burkina Faso maître de ses 274200 km² en terme de superficie et jouissant de l'intégrité de son territoire.

Environ 5 années après, 5 années que votre champion conduit les destins du pays, je vous énumère quelques statistiques majeures de sa gouvernance sécuritaire :

- attaques djihadistes au Burkina Faso, 1650 civils et militaires tués en cinq ans (Le Figaro avec l'AFP 24 juin 2020).

Le ministre de l'éducation nationale a tenu son 2eme conseil de cabinet élargi le lundi 28 octobre 2019. Il est ressorti de ce conseil qu'en octobre 2019, 1455 établissements ont été fermés à la suite de l'insécurité. D'une dizaine d'écoles primaires fermées en 2017, dans la province du soum au Sahel, la situation s'est dégradée et s'est étendue progressivement pour atteindre en octobre 2019, 1455 établissements du préscolaire, postprimaire et du secondaire

- Le conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (CONASUR) dénombre 838.548 personnes déplacées internes à la date du 25 mars 2020 ( lefaso.net, vendredi 03 avril 2020).

Enlèvement le 15 janvier 2016 du médecin généraliste Dr Eliot Kenneth Arthur dans la ville de Djibo par des hommes armés. Il n'a toujours pas recouvrir la liberté jusqu'à ce jour.

vendredi 07 août 2020, irruption d'individus armés non identifiés dans le marché de bétail de Namoungou, village de la commune de Fada N'gourma. Le bilan provisoire fait état d'une vingtaine de personnes tuées et de nombreux blessés ( communiqué administratif du gouvernorat de Fada N'gourma du 07 août 2020).

Enlèvement le mardi 11 août 2020 du grand imam de la localité de Djibo, Souaibou Cissé 73 ans, par des personnes armées non identifiés (radio Omega, 11/07/2020).

Monsieur Fadal Dey, voilà quelques données susceptibles de vous amener à avoir le triomphe modeste de la gestion sécuritaire de Rock Marc Kabore le roc.
Toutefois, je m'inscris parfaitement à l'hommage rendu dans votre chanson à tous les soldats tombés pour la dignité du Burkina.

Monsieur Fadal Dey, Artiste-musicien et Reggaeman,
Très attaché à la liberté d'expression, je souhaite que cette lettre ouverte vous parvienne au delà des frontières du Burkina Faso, votre pays, afin de vous permettre de comprendre la réalité actuelle dans le pays de Sankara.

Burkina Faso, le 13 août 2020.

Pour l'association Convergence Citoyenne et Panafricaine (CCP)

Ousmane SO
Président

Categories: Afrique

Inscription en Licence Professionnelle LP3 en réseaux et services à l'ESMT

Mon, 17/08/2020 - 10:30

Le Directeur général de LA POSTE BF informe le public burkinabè que pour compter de la rentrée académique 2020-2021, les dossiers d'inscription en Licence Professionnelle LP3 en réseaux et services à l'Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT), Antenne du Burkina Faso comprennent les pièces suivantes :

Une fiche d'inscription (disponible à l'Antenne ESMT) ;

deux photos d'identité ;

la photocopie légalisée de la pièce d'identité ou un extrait de naissance ;

la photocopie légalisée de l'attestation de réussite du BAC ;

la photocopie légalisée de l'attestation de niveau BAC + 2 dans le domaine des Télécommunications ;

La copie du reçu de paiement des frais d'inscription d'un montant de dix mille (10 000) francs CFA..

Pour les candidats titulaires d'un Diplôme de Technicien Supérieur DTS de l'ESMT, les pièces à fournir pour l'inscription sont :

une fiche d'inscription (disponible à l'antenne ESMT) ;

deux photos d'identité ;

la photocopie légalisée de la pièce d'identité ou un extrait de naissance ;

la photocopie légalisée de l'attestation de réussite du BAC ;

la photocopie légalisée de l'attestation de réussite au DTS ou du diplôme ;

La copie du reçu de paiement des frais d'inscription d'un montant de dix mille (10 000) francs CFA.

Les dossiers sont reçus à l'Antenne ESMT à partir du 03 août jusqu'au 30 septembre 2020 de 8 heures à 16 heures les jours ouvrables. Le nombre de places disponibles est de trente-cinq (35)

Le coût annuel de la formation est fixé à sept cent mille (700 000) francs CFA payable selon les modalités suivantes :

à l'inscription trois cent mille (300 000) F CFA
fin décembre deux cent mille (200 000) F CFA
fin février cent mille (100 000) F CFA
fin avril cent mille (100 000) F CFA

L'admission à l'A.ESMT se fait sur étude du dossier déposé.

Le Directeur général de LA POSTE BF

Bamory OUATTARA
Officier de l'Ordre National

Categories: Afrique

LA POSTE BF recrute 35 techniciens supérieurs en télécommunications, option technique, à former à l'ESMT

Mon, 17/08/2020 - 10:30

Le Directeur général de LA POSTE BF informe le public burkinabè que pour l'année académique 2020-2021, les dossiers d'inscription pour le recrutement de 35 techniciens supérieurs en télécommunications, option technique, à former à l'Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT), Antenne du Burkina Faso, sont recevables du 03 août au 30 septembre 2020

MODE ET CONDITIONS DE RECRUTEMENT

Peuvent faire acte de candidature, les personnes titulaires d'un Baccalauréat scientifique ou technique. Le recrutement se fera sur examen de dossiers.

DEPÔT DES DOSSIERS

Les dossiers sont recevables du 03 août au 30 septembre 2020 de 8h 00 mm à 16 heures, à l'Antenne ESMT sise dans l'enceinte de l'ENAPOSTE à Ouagadougou.

COÛT ET DUREE DE LA FORMATION

Frais de scolarité : 600 000 francs CFA / an.

Durée de la formation : deux (02) ans.

DIPLÔME DELIVRE

A la fin de la formation, il est délivré un Diplôme de Technicien Supérieur (DTS) en Télécommunication, option Technique, officiellement reconnu par le CAMES.

COMPOSITION DU DOSSIER

Une fiche d'inscription disponible à l'antenne ESMT ;

Une copie légalisée de l'attestation de réussite au baccalauréat ou du diplôme lui-même ;

Une copie légalisée de la pièce d'identité en cours de validité ;

Une copie du reçu de paiement des frais de dossier d'un montant de dix mille (10 000) frs ;

Deux (2) photos d'identité ;

Les copies des bulletins de notes de la classe de première ;

Les copies des bulletins de notes de la classe de terminale.

INFOLINE : 25 33 20 66 – 70 26 76 62 – 73 80 34 39 – 70 24 93 15

Le Directeur général de LA POSTE BF

Bamory OUATTARA
Officier de l'Ordre National

Categories: Afrique

Retour de Blaise Compaoré : Une condition pour la paix, selon une OSC

Tue, 30/06/2020 - 00:22

Il n'y a qu'un seul homme capable de sortir le Burkina Faso du bourbier des attaques terroristes : C'est Blaise Compaoré, en fuite en Côte d'Ivoire. C'est la conviction d'une association appelée « Mouvement pour le retour de Blaise Compaoré » qui a animé une conférence de presse ce 29 juin 2020 à Ouagadougou. Les conférenciers s'opposent aussi à l'extradition du frère de leur homme providentiel. Pour eux, François Compaoré qui se réfugie en France, ne doit pas être remis aux autorités de son pays, parce que la justice n'est pas indépendante.

A chaque Organisation de la société civile son objectif. Pour celle-là, c'est le retour de Blaise Compaoré ou rien. Le « Mouvement pour le retour de Blaise Compaoré » et de tous les exilés politiques croit dur comme fer que c'est cela qui va sortir le Burkina Faso de sa situation peu envieuse, avec des attaques terroristes à répétition depuis 2016. Le retour de leur champion et des autres qui ont fui le pays, suite à l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 est la clé de la réconciliation, de l'unité et du retour de la paix.

Selon les conférenciers, depuis l'accession au pouvoir de Roch Kaboré, le Burkina ne cesse de sombrer dans le chaos. Environ 3000 morts (civils et Forces de défense et de sécurité), 580 attaques terroristes et 1 500 000 personnes déplacées, la perte du contrôle de certaine partie du territoire national. Mamadou Abdel Kader Traoré le coordonnateur du mouvement soutient qu'en 27 ans de gestion du pouvoir, Blaise Compaoré a su éviter ces calamités à son pays.

Foi des conférenciers, l'ancien président a manifesté sa volonté de regagner son pays, « dans des conditions apaisées » pour travailler au retour de la sécurité et de la restauration de l'intégrité territoriale. Mais cette offre semble être tombée dans l'oreille d'un sourd.

« Le régime de Roch se complait dans sa carapace orgueilleuse qui cache mal son incapacité pendant que chaque jour compte son nombre de victimes du terrorisme. C'est cruel d'emprisonner des populations innocentes dans une longue et harassante guerre alors qu'une alternative est proposée par la sagesse », clame Mamadou Abdel Kader Traoré.

François Compaoré victime d'un acharnement ?

Un autre dossier dans lequel le mouvement joue les avocats, c'est celui de l'extradition du frère de leur champion. Poursuivi dans l'assassinat du journaliste Norbert Zongo, le frère cadet de l'ancien président, François Compaoré est dans le viseur de la justice française qui pourrait le renvoyer dans son pays, afin qu'il réponde des accusations portées contre lui. L'homme se bat bec et ongle pour échapper à cette extradition. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a désormais des avocats.

Mamadou Abdel Kader Traoré et ses camarades voient en cette affaire, un « acharnement politico-judiciaire ». Ils craignent que le frère du président, une fois dans son pays, soit confronté à une « justice partiale, aux ordres et actionnée par une politique revancharde ».

Pour les conférenciers, la justice Burkinabè en son état actuel n'est pas en mesure de garantir à François Compaoré un procès équitable. « Il y a de quoi douter fortement de l'impartialité de la justice dans cette affaire quand manifestement elle ne respecte ses propres lois dont elle est supposée prononcer, mais également instruit un dossier unilatéralement à charge sur la base de témoignages sélectifs et aux origines douteuses », s'offusque le coordonnateur.

Il dénonce au passage, un deal politique entre les présidents Kaboré et Macron. « Nous disons à la France, qu'elle engagera sa responsabilité en cas d'extradition de François Compaoré concernant tout traitement inhumain et dégradant dont ce dernier pourrait être victime une fois aux mains du régime Kaboré », a poursuivi le principal animateur de la conférence de presse.

Alors que les élections présidentielle et législative se profilent à l'horizon, le « Mouvement pour le retour de Blaise Compaoré » soutient qu'il est impossible de tenir les élections à la date prévue dans remettre en cause le principe constitutionnel du suffrage universel. Parce que, foi du mouvement, l'intégrité territoriale du pays n'est pas garantie. Et dans cette situation, il ne peut y avoir des élections en écartant les citoyens des zones occupées. Tenir des élections dans cette situation, serait une manière de cautionner tacitement l'annexion des localités par les terroristes.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

« Coalition Rupture » : Une nouvelle alliance politique pour rompre avec la mal gouvernance au Burkina

Tue, 30/06/2020 - 00:20

Un collectif de cinq partis politiques était face à la presse ce lundi 29 juin 2020. Objectif, porter à la connaissance de l'opinion publique, la création de l'alliance politique dénommée « Coalition Rupture ». Cette coalition entend incarner les aspirations du peuple burkinabè, notamment la rupture avec la mal gouvernance. Le collectif est composé de l'Alternative patriotique panafricaine/Burkindi, du Mouvement patriotique pour le salut (MPS), du parti Progressiste unis pour le renouveau (PUR), du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF) et de l'Union pour la renaissance démocratique/Mouvement sankariste (URD/MS).

Rupture avec la mal gouvernance, renouvellement de la classe politique et avènement d'une gouvernance de travail vertueuse et de progrès au service de la nation entière. Ce sont les trois objectifs majeurs autour desquels s'articule le projet politique commun de l'Alliance politique dénommée « Coalition Rupture ». La coalition entend faire bouger les lignes politiques et ouvrir d'autres alternatives au bénéfice du peuple, par la « libération du champ politique d'acteurs anciens largement dépassés et corrompus ».

Tour à tour, les représentants de la coalition ont dénoncé l'incohérence et le tâtonnement du régime en place. Selon eux, toutes les crises ont pour dénominateur commun la faillite d'un régime qui manque de vision. La situation est devenue critique, laissant percevoir l'effritement et l'abandon d'une partie du territoire. Face à ce chaos, une vraie rupture s'impose.

Des journalistes

En effet, la « Coalition Rupture » a fait remarquer que depuis 1991, le bouillonnement du climat politique repose sur l'exigence d'une démocratie véritable et le renouvellement de la classe dirigeante. Or, ces trois dernières décennies, le champ politique reste monopolisé par les mêmes acteurs en manque d'inventivité et de créativité. « Notre coalition pense que le peuple burkinabè ne peut sortir de la régression dans laquelle ce cartel politique l'a plongé sans une offre politique qualitative et durable », a soutenu le président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF), Adama Séré.

Concernant les échéances électorales à venir, la coalition estime qu'elles doivent se tenir à la date prévue. Les acteurs ont été invités à tout mettre en œuvre pour garantir la tenue d'élections démocratiques. Pour la « Coalition Rupture », ces élections constituent un tournant décisif pour l'émergence de nouvelles dynamiques et de nouvelles alternatives.

Le président des Écologistes du Burkina Faso, un des membres de la coalition rupture, Adama Séré

« Le Burkina Faso vit la crise la plus grave de son existence depuis la reconstitution de la Haute-Volta en septembre 1947, en passant par les deux conflits frontaliers qu'il a vécus en 1974 et en 1985. Le constat montre une crise multidimensionnelle et profonde », constatent les conférenciers.

Pour opérer la rupture, les partis politiques qui composent la « Coalition Rupture » comptent présenter une candidature unique à l'élection présidentielle, et des listes communes aux législatives et aux municipales sur l'ensemble du territoire national. Au nom du changement, la coalition appelle tous les patriotes à se mobiliser afin de créer les conditions d'une véritable rupture dans la gouvernance du pays. Dans les jours à venir, la coalition compte initier une série d'activités dont un « forum sur la rupture », pour approfondir le diagnostic de la gouvernance actuelle.

Présidium

La construction de l'alliance politique ayant conduit à la naissance de la « Coalition Rupture » a été entreprise depuis mai 2019.

O.I.
Lefaso.net

Categories: Afrique

Présidentielle de 2020 : Peut-être l'élection la plus importante de la 4e République

Tue, 30/06/2020 - 00:15

Pour ceux qui en douteraient encore, l'hystérie déclenchée par la photo officielle du président du Faso sur l'ambulance utilisée lors de la cérémonie de remise du premier lot des 300 ambulances promises lors de la campagne électorale de 2015 puis inscrites au PNDES, montre à souhait que classe politique comme société civile burkinabè ont déjà la tête aux élections, envers et contre tout.

Et cela tombe plutôt bien, tant la donne a changé depuis 2015…

Les principaux thèmes de campagne en 2015 étaient l'approfondissement de la démocratie, l'effectivité des libertés individuelles et collectives, et la relance économique, tant l'économie du pays avait souffert de l'instabilité politique des deux années précédentes.

Aucun des candidats n'avait perçu l'importance de l'enjeu sécuritaire malgré la situation malienne et les premiers actes terroristes au Burkina cette année-là…

Depuis, ce quinquennat a été émaillé de plusieurs crises :

Une crise sécuritaire qui se double de plus en plus en conflits communautaires pour l'accès à la terre et à l'eau, avec des massacres à caractère ethnique dans l'impunité la plus totale, résultant à près d'un million de déplacés internes en insécurité alimentaire.

Des allégations d'exactions, d'emprisonnements arbitraires de centaines de présumés terroristes, et d'exécutions extra-judiciaires. Le tout avec de fortes présomptions de corruption la hiérarchie militaire et d'implication des FDS dans des trafics liés au terrorisme.

Un front social en ébullition, et agité par des syndicats qui semblent être passés de la dérive corporatiste à la dérive séditieuse dans l'indifférence générale.

Une justice que nous avons voulue indépendante et qui semble plutôt être devenue folle et en roue libre comme le montrent l'affaire des retenues sur salaires des magistrats pour faits de grève, le conflit entre le Barreau et le procureur Poda, l'affaire xxxxxx, et l'incapacité du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) à assumer son rôle.

La multiplication des scandales financiers, impliquant parfois des magistrats comme dans le cas de la mairie de Ouagadougou et du juge Narcisse.
Une situation économique déjà dégradée qui n'échappera pas à la crise économique mondiale suite à la pandémie de Covid-19.

Une campagne électorale tombe donc à point nommé pour faire des choix sur l'ensemble de ces sujets vitaux.
Mais jusqu'à présent, le débat se limite aux chances statistiques de victoire des principaux candidats à la présidentielle, sur la seule base de la force de frappe financière des uns et des autres.

Le contenu programmatique n'est pas le sujet.
Le moment venu, c'est-à-dire le mois que dure la campagne officielle, chacun nous présentera un "projet de société" qu'il aura fait rédiger comme un simple exercice académique, à un comité d'experts connaissant les enjeux pour les Partenaires techniques et financiers (PTF).

Car, à l'évidence, ces factums sont à destination extérieure !

La situation nationale est caractérisée par cette double schizophrénie : insatisfaction/léthargie, polémiques/silence sur les enjeux majeurs.
La société civile, vivace en 2014-2015, n'est plus que l'ombre d'elle-même alors qu'elle est le vrai moteur du changement dans un environnement où les tenants du pouvoir politique, économique et militaire n'ont pas vraiment changé malgré l'Insurrection…

Ainsi peut-on entendre le maire de la capitale discuter le plus naturellement du monde avec le démarcheur d'un juge corrompu sur la somme à payer pour faire classer un dossier de marché public de plusieurs milliards sur lequel pèse une forte odeur d'irrégularité, mais aussi et surtout des moyens de "nuire au journal" qui a osé sortir l'affaire, et de stratégie de "déstabilisation de la justice" sans que la société civile et les organisations professionnelles des médias ne montent au créneau et portent plainte.

On s'indigne, on se marre, et on passe à autre chose.

Ainsi, le principal leader syndical du pays peut-il menacer de profaner des tombes, de déterrer des morts, et d'enchaîner des tombes sans que même les chefferies coutumières et religieuses supposées garantes de nos valeurs et de nos traditions ne pipent mot !

Si on ne discute pas de ces sujets à cinq mois des élections, à quoi nous serviront ces élections ?

Les premiers chiffres des opérations d'enrôlement de la CENI sont plutôt encourageants contre toute attente, vu la crise sécuritaire, la crise sanitaire, et le désenchantement.

Cela démontre que le peuple burkinabè s'est enfin majoritairement rallié à l'idée selon laquelle tout changement qualitatif durable passe désormais par les urnes.

Depuis sa création, le fichier électoral sera bouleversé comme il ne l'a jamais été.

Les "parts de marché" et les repères habituels des partis politiques classiques seront brouillés.

Il y a une fenêtre d'opportunités pour approfondir les acquis de l'insurrection.
Mais pour en tirer parti, il nous faudra nous remobiliser et nous organiser comme en 2013-2014.

Mais nous n'y arriverons pas tant que chacun restera dans ses petits calculs pour tirer son épingle du jeu.

Au rythme où vont les choses, il n'y aura bientôt plus de jeu du tout !

L'économiste et militant Dr Ra-Sablga Seydou Ouédraogo a récemment publié un passionnant article intitulé "La patrie ou la mort, nous voterons !", dans le journal français de gauche, L'humanité. Article repris par le doyen de la presse burkinabè, L'Observateur Paalga.

J'invite vivement ceux qui ne l'ont pas lu à le faire.
Comme à son habitude, il y décrit avec clarté et lucidité la drôle de situation dans laquelle nous sommes.

Il est encore temps. Les Burkinabè sont en train de s'enrôler massivement pour voter, ou pour avoir une abstention comptabilisée.
Offrons-leur la possibilité d'une alternative.

Hope this helps.

Maix.

Categories: Afrique

Développement rural : Plus de 5 milliards de francs CFA prévus pour 481 microprojets

Tue, 30/06/2020 - 00:10

Le chef de l'Etat, Roch Kaboré, a présidé, ce lundi 29 juin 2020, la cérémonie de remise des conventions de cofinancement des investissements des collectivités territoriales par le programme national de développement rural productif (PNDRP) au titre de l'année 2020. Les investissements prévus s'élèvent à plus de 5 milliards de francs CFA.

Tous les acteurs des collectivités territoriales sont unanimes : le Programme national de gestion des terroirs 2 (PNGT 2) a permis de réduire la pauvreté en milieu rural à travers la réalisation d'infrastructures économiques et la gestion durable des ressources naturelles. En vue de consolider ces acquis engrangés et satisfaire les besoins en investissements structurants exprimés par les collectivités territoriales, le gouvernement, sur instruction du président du Faso, a mis en place un nouveau projet qui est le projet national de développement rural productif (PNDRP). C'est dans le cadre de cet outil que s'est tenue la remise des conventions de cofinancement des investissements des collectivités territoriales.

En attendant la mise en place d'un instrument pérenne de développement local

Dans son discours lu par le ministre en charge de l'Agriculture, Salifou Ouédraogo, le président du Faso, Roch Kaboré, a indiqué que le PNDRP qui a une durée de deux ans est une sorte de transition en attendant de trouver une solution définitive au financement du monde rural dans les différentes régions. En effet, 313 conventions ont été signées pour le financement de 481 microprojets dont 456 communaux et 25 régionaux. Pour l'année 2020, les investissements prévus s'élèvent à 5 578 077 570 francs CFA soit 5 117 975 480 F CFA pour les commune rurales et 460 102 090 F CFA pour les conseils régionaux.

Plus de 400 millions pour la région du Sahel

Venu représenter le président du conseil régional du Sahel, Lompo Idrissa, a reçu des mains du président du Faso, la convention de cofinancement pour le conseil régional qui s'élève à 76 556 000 F CFA contre 336 061 850 F pour les communes rurales de la région du Sahel. Le financement concerne 28 microprojets et il est attendu entre autres 23,4 tonnes de céréales pour les déplacées internes, 234 kits alimentaires pour les déplacés internes, 4 logements pour enseignants et infirmiers, 14 forages, 34 boutiques.

Acquisitions et réalisations prévues

Au total, les investissements prévus dans toutes les régions concernent les acquisitions de 20 tracteurs équipés, 11 motoculteurs, 202 motopompes, 394 charrues, 57 charrettes, 71 800 kg d'engrais. Il y a entre autres aussi la réalisation de 237 forages, 270 salles de classe dont 189 salles équipées, 23 magasins d'intrants agricoles, 6 marchés à bétail, 10 comptoirs de vente de produits agricoles et de produits forestiers non-ligneux.

Selon le président du Faso, l'un des objectifs souhaités avec le PNDRP est d'accroitre la possibilité de financement des communes rurales à travers la mobilisation de ressources vis-à-vis des partenaires techniques et financiers. « Nous devons nous atteler à préparer de façon correcte les dossiers de manières à ce que les collectivités puissent bénéficier de moyens nécessaires à leur épanouissement », a-t-il conclu.

HFB
Lefaso.net

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Categories: Afrique

Cour des comptes : Un procureur général et deux conseillers installés

Tue, 30/06/2020 - 00:05

Le premier président de la Cour des comptes, Jean Emile Somda, a procédé à l'installation de trois membres de sa structure, au cours d'une audience solennelle ce lundi 29 juin 2020, à la Cour de cassation de Ouagadougou. Il s'agit du procureur général près la Cour des comptes et de deux conseillers.

Le magistrat Tézougou Mathieu Kohio est désormais le nouveau procureur général près la Cour des comptes du Burkina Faso. Ce lundi 29 juin 2020, il a été officiellement installé, au cours d'une audience solennelle qui a connu la présence des acteurs des instances judiciaires du Burkina.
Fort de ses 35 ans d'expérience en tant que magistrat, Tézougou Mathieu Kohio a occupé plusieurs postes au ministère de la Justice. Le plus récent, c'était celui de conseiller à la Cour des comptes.

Thomas Ouédraogo et Magloire Dabré (en toge rouge) ont prêté serment avant de siéger au poste de conseiller à la Cour des comptes

Selon le premier président de la Cour des comptes, Jean Emile Somda, compte tenu de son expérience, le nouveau procureur général « va beaucoup apporter à la Cour des comptes, car c'est un excellent choix ». Dans son discours d'installation, le procureur général Kohio n'a pas manqué de présenter « les points saillants » de sa vision pour « relever le défi de la modernisation du parquet général et répondre aux exigences légitimes de nos concitoyens ». Résumée en quatre principaux axes, la vision du procureur consiste, dans un premier temps, à réorganiser et dynamiser le parquet général. « Ma démarche à ce niveau va consister en un renforcement des capacités des membres du parquet général », a-t-il indiqué.

Le premier président de la Cour des comptes, Jean Émile Somda (au milieu), a présidé les deux audiences

« La Cour des comptes n'est pas connue des populations »

« On gagne en équipe ou on perd en équipe ». Ce sera le crédo de Tézougou Mathieu Kohio dans son deuxième axe qui va concerner la synergie d'actions avec le siège. Le nouveau procureur général veut également animer un cadre de concertation avec les parquets des autres juridictions. Il s'agit, entre autres, des Cours d'appel, des institutions de contrôle telles que l'Autorité supérieure de contrôle de l'Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC) et les inspections générales des finances.

Le nouveau procureur général près la Cour des comptes, Tézounou Mathieu Kohio

Et pour que toutes ces actions soient connues du grand public, Tézougou Mathieu Kohio compte miser sur la communication comme quatrième axe de sa vision. « Mon ressenti est que la Cour [des comptes] n'est pas connue des populations, encore moins ses activités », a-t-il déclaré.

L'installation du procureur général Tézougou Mathieu Kohio a été suivie d'une autre audience pour la prestation de serment de deux nouveaux conseillers à la Cour des comptes. Il s'agit de Thomas Ouédraogo et de Magloire Dabré, tous deux inspecteurs de trésor.

La photo de famille

Le bâtonnier de l'Ordre des avocats du Burkina, Paulin Salembéré, présent à cette cérémonie d'installation et de prestation de serment, a félicité le nouveau procureur général près la Cour des comptes.

Cryspin Masneang Laoundiki
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Coronavirus au Burkina : 3 nouveaux cas (dont 2 cas importés) à la date du 27 juin 2020

Tue, 30/06/2020 - 00:00

Le Burkina Faso a enregistré 03 nouveaux cas de Covid-19 à la date du 27 juin 2020. Parmi ces nouveaux cas, 02 ont été importés et 01 transmis communautairement notamment de Ouagadougou.

Ce sont 196 échantillons qui ont été analysés parmi les voyageurs, les volontaires, les personnes vulnérables, les cas suspects et les tests de contrôle.

Mais la bonne nouvelle, c'est qu'il y a eu 03 nouvelles guérisons enregistrées portant le nombre total à 838. Quant au nombre actif, 71 cas sont sous-traitement.

De ce fait, le Burkina enregistre depuis le 09 mars 2020, 962 cas confirmés dont 626 hommes et 336 femmes.
Aucun décès n'a été enregistré à ce jour. L'on note toujours les 53 décès.

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Tentatives de fraudes à l'enrôlement : « La majorité a peur de perdre le pouvoir. Mais elle va le perdre », prédit le président du CDP, Eddie Komboïgo

Mon, 29/06/2020 - 23:55

Annoncé candidat pour la présidentielle de novembre 2020, Eddie Komboïgo, président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), s'est enrôlé ce lundi 29 juin 2020 au sein de l'école communale de Zogona, sise à quelques encablures de son domicile, dans l'arrondissement N°5, Ouagadougou

C'est accompagné d'une forte délégation, que le président du CDP est arrivé au point d'enrôlement de l'école communale de Zogona. Salutations d'usage, puis place est prise devant le dispositif des opérateurs de kits qui ont élit domicile dans une des salles de classe. Une dizaine de minutes après, le prétendant recalé à la dernière présidentielle (novembre 2015, il avait été frappé par la loi d'exclusion), sésame en main, se confie : « J'ai l'habitude de m'enrôler au Passoré (région du nord, ndlr), notamment dans mon village, pour sensibiliser la population de la localité à participer toujours au vote. Mais comme vous le savez, je suis candidat du CDP à l'élection présidentielle, il serait donc bon que je me rapproche de la cité, de la ville de Ouagadougou, que je sois-là ; parce qu'à tout moment, je pourrais être interpellé par-ci ou par-là. C'est raison pour laquelle, j'ai décidé de voter à Ouagadougou, notamment à quelques 200 mètres de mon domicile »

Eddie Komboïgo brandissant sa carte d%27électeur

Ayant fait le constat d'une timidité dans l'enrôlement (aucun citoyen n'a été aperçu devant les opérateurs, au moment de son passage), Eddie Komboïgo n'a pas voilé son sentiment. « Je suis inquiet ; parce que nombre de Burkinabè sont déçus de la gestion actuelle du gouvernement. Ils se disent que l'attitude qu'il faut avoir, c'est de les boycotter, en ne s'enrôlant pas. Je crois que c'est une erreur, il faut que chaque Burkinabè joue son rôle ; il a un droit de vote, qu'il puisse l'exprimer. Lorsqu'on n'est pas content, on l'exprime dans les urnes », avise l'ancien député.

D'où son « appel solennel » à l'ensemble des Burkinabè, notamment ceux du Kadiogo (Ouagadougou), du Houet (Bobo-Dioulasso) et du Yatenga (Ouahigouya) où se déroule actuellement le processus, à sortir massivement pour s'enrôler.

« La (meilleure) manière de dire à un gouvernement qu'on n'est pas d'accord avec lui, c'est avec le bulletin de vote dans les urnes. Il faut que les Burkinabè puissent voter massivement. Ce qui va donner une légitimité au choix qu'ils auraient opéré, pour pouvoir gérer le pays dans les cinq années à venir. Alors, s'ils veulent qu'il y ait un changement, il faut aller s'enrôler et voter. S'ils ne veulent plus vivre une telle misère, il faut qu'ils aillent s'enrôler puis voter. S'ils veulent revoir le Burkina se relancer économiquement, il faut qu'ils aillent s'enrôler et voter. S'ils veulent retrouver la paix, il faut qu'ils donnent la légitimité à celui qui sera voté en novembre prochain, en allant élire la personne de leur choix pour qu'elle puisse avoir la légitimité pour prendre des décisions vigoureuses pour amener la paix et le développement dans notre pays », convainc l'homme d'affaires, Eddie Komboïgo.

Répondant à une question sur les tentatives de fraudes signalées çà et là, le candidat confie que son parti a invité ses militants à rester vigilants et à se départir de tout comportement de fraudes. « Nous avons parlé à nos militants, de ne pas transporter d'autres militants pour aller s'enrôler. Vous pouvez les aider, les orienter à retrouver les bureaux de vote, mais pas de transports. Nous n'avons pas peur de quoi que ce soit. Ce n'est pas le cas de la majorité actuelle qui a peur de perdre le pouvoir. Mais elle va perdre le pouvoir ; parce qu'elle n'a rien foutu pendant cinq ans. Nous vivons cette misère, cette situation que le Burkina n'a jamais vécue depuis les indépendances. Les Burkinabè ne sont pas dupes ; ils ont fait confiance à une équipe, qui les a déçus. Pour se maintenir (au pouvoir, ndlr), ils ramassent des gens, qu'ils changent de localité pour se faire enrôler. C'est puni par nos textes. C'est donc un appel à chacun, de ne pas se laisser embarquer dans un véhicule ou par tout autre moyen que ce soit pour aller s'enrôler. Il faut s'assumer personnellement », interpelle le président du CDP, M. Komboïgo.

Doigt orienté vers la majorité (présidentielle), il adresse : « il faut arrêter, si elle veut que les élections se passent dans la paix, dans la transparence et de manière inclusive. Nous avons voté les lois ensemble, il faut donc les appliquer dans leur stricte rigueur. Il ne faut pas abuser du patrimoine de l'Etat (vous avez vu les cars utilisés étaient de fond rouge) ; des populations transportées du Boulkiemdé au Kourwéogo pour se faire enrôler. Cela n'est pas bien et nous dénonçons l'attitude de la majorité et la condamnons fermement. Il faut que la raison regagne l'ensemble des partis, aussi bien de la majorité que de l'opposition où il y a moins de dénonciations et qui se comporte d'une manière exemplaire ».

Lancé le 23 juin 2020, l'enrôlement dans ces localités prend fin le 9 juillet 2020.

O.H.L
Lefaso.net

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Allaitement maternel exclusif : C'est parti pour la campagne nationale « Plus fort avec le lait maternel uniquement »

Mon, 29/06/2020 - 23:50

La ministre de la Santé, Pr Claudine Lougué, a lancé, ce lundi 29 juin 2020, la campagne nationale « Plus fort avec le lait maternel uniquement ». Une campagne initiée par l'UNICEF et Alive & Thrive pour promouvoir l'allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois de vie de l'enfant.

Grâce Kiéma est mère de deux enfants dont le deuxième a tout juste 45 jours. Pour son deuxième bébé, tout comme pour le premier, elle a opté pour l'allaitement maternel exclusif jusqu'à six mois. Un choix logique, selon la jeune maman, au regard des bienfaits de l'allaitement maternel exclusif. Elle affirme que ses enfants ne souffrent d'aucune maladie infantile et, en plus, c'est très économique, puisqu'elle n'achète pas le lait. Son témoignage, elle l'a rendu à la cérémonie de lancement de la campagne nationale « Plus fort avec le lait maternel uniquement ».

Pr Claudine Lougué indique que l'allaitement maternel exclusif permet de lutter contre les maladies diarréhiques

Malheureusement, malgré tous les bienfaits et avantages de l'allaitement maternel exclusif jusqu'à six mois, au Burkina Faso comme dans les autres pays du Sahel, de nombreuses mamans continuent encore de donner de l'eau aux nourrissons de moins de six mois pour, disent-elles, étancher leur soif à cause des températures élevées. Pourtant, selon l'OMS (Organisation mondiale de la santé), le lait maternel couvre tous les besoins et notamment ceux en eau du nourrisson jusqu'à six mois.

C'est une pratique très ancrée dans les habitudes des mamans ; pourtant, l'on constate depuis quelques années, que les choses commencent à changer lentement. En effet, entre 2012 et 2018, les chiffres indiquent une diminution de la pratique, qui est passée de 58,5%, soit six nourrissons sur dix, à 42,5%, soit quatre nourrissons sur dix, qui reçoivent de l'eau avant l'âge de six mois. Sur la même période, la proportion des tisanes données aux nourrissons a baissé, passant de 21,5% à 7,5%.

les Participants à la cérémonie de lancement de la campagne

Au regard des chiffres assez encourageants, il convient donc de maintenir les efforts pour que l'allaitement maternel exclusif jusqu'à six mois soit très largement pratiqué. Et c'est ce à quoi répond cette campagne nationale « Plus fort avec le lait maternel uniquement », initiée par l'UNICEF. Il s'agit, à travers cette campagne, de renforcer les actions de communication pour l'élimination de l'eau donnée aux nourrissons de moins de six mois à la place du lait maternel.

Cela peut être possible si « les femmes qui allaitent reçoivent les informations adéquates et bénéficient du soutien nécessaire de la part de la famille, de la communauté, des professionnels de santé ainsi que sur le lieu de travail », a indiqué Dr Anne Vincent, représentante de l'UNICEF au Burkina Faso. A cela, dit-elle, il faut ajouter le fait que « les actions visant la protection de l'allaitement peuvent être améliorées par l'adoption de textes légaux appropriés visant la réglementation de la commercialisation des substituts du lait maternel, l'allongement de la durée du congé de maternité et la mise en place d'espaces d'allaitement sur les lieux de travail. » C'est donc un véritable travail de plaidoyer à tous les niveaux qui est engagé, pour que l'allaitement exclusif s'intègre dans les habitudes des mamans burkinabè.

Dr Anne Vincent, Représentante de l'UNICEF au Burkina Faso plaide pour la prise de dispositifs législatifs favorisant l'allaitement maternel exclusif

Pour atteindre son objectif, l'UNICEF peut compter sur le Larlé Naaba Tigré, qui a parrainé la cérémonie de lancement de la campagne « Plus fort avec le lait maternel uniquement ». « Conscient du rôle important de l'allaitement dans le maintien de la santé de l'enfant et de la mère, le bien-être familial et le développement économique, je puis vous assurer que je renouvelle mon engagement et mon soutien à la lutte contre la malnutrition à travers la promotion d'une bonne alimentation en général et de l'allaitement exclusif en particulier », a-t-il déclaré.

La ministre de la Santé, Pr Léonie Claudine Lougué, qui a présidé la cérémonie de lancement de la campagne, n'est pas en reste. Elle rappelle que l'allaitement maternel exclusif permet de lutter contre les maladies diarrhéiques. « Quand vous donnez de l'eau et on ne maîtrise pas l'hygiène de l'eau que nous donnons à nos enfants, quand nous donnons des décoctions dont on ne maîtrise pas l'hygiène, on expose les enfants aux maladies diarrhéiques. »

Mme Kiéma Grâce invite les autres mamans à pratiquer l'allaitement maternel exclusif qui n'a que des avantages

Pour la ministre, l'allaitement maternel exclusif est autant bénéfique pour la santé de l'enfant que pour celle de la mère ; « c'est moins de travail, c'est moins d'argent dépensé ». C'est pourquoi, elle ne manque pas d'appeler toutes les femmes à pratiquer l'allaitement maternel exclusif. L'objectif, c'est d'atteindre, à l'horizon 2025, 80% de mères qui pratiquent l'allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois de vie de l'enfant.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Crise sécuritaire dans le Sahel : Les filles vivent dans la peur, selon un rapport de Plan international et de l'UNFPA

Mon, 29/06/2020 - 23:45

En prélude au lancement sur le plan international du rapport intitulé « Les filles dans la crise : Voix du Sahel », les responsables de l'ONG Plan international Burkina Faso étaient face à la presse ce 29 juin 2020. Ce rendez-vous avec les journalistes a été animé par le directeur du développement des programmes et de l'influence de Plan international Burkina Faso, Claude Kané, entouré de sa collègue Rasmata Ouédraogo, responsable du programme des urgences humanitaires, et de Dr Dalomi Bahan, spécialiste de suivi-évaluation à l'UNFPA. Ils ont voulu ce cadre d'échanges pour faire connaître le fruit des travaux de recherche menés par Plan international et l'UNFPA, en collaboration avec le Centre pour le genre et les catastrophes, et l'Institut pour la réduction des risques et des catastrophes de l'Université College de Londres.

Ces travaux de recherche ont été menés auprès de 800 filles et adolescentes de 10 à 19 ans, qui subissent les conséquences de la crise sécuritaire et humanitaire que traversent le Burkina Faso et le Mali. « C'est un rapport assez important qui a permis de donner la voix à la jeune fille au niveau du Burkina Faso et du Mali. Sur le plan national, nous avons interrogé les filles déplacées qui ont donné leurs préoccupations et leurs besoins spécifiques », a expliqué le directeur du développement des programmes et de l'influence de Plan international Burkina Faso, Claude Kané.

Des résultats des travaux de recherche, il ressort que la crise sécuritaire compromet l'accès des filles à l'école. Et lorsqu'elles ne vont plus à l'école, elles sont exposées à beaucoup de risques, notamment les violences basées sur le genre, selon le conférencier du jour. Ce rapport en donne des illustrations concrètes.

Des témoignages issus d'entretiens, des filles et adolescentes interrogées décrivent comment les normes sociales et de genre en vigueur au sein de leurs familles et de leurs communautés leur donnent le sentiment d'être impuissantes face à ces défis. « Le mariage nous effraie. Nous avons peur d'être mariées à un homme qui nous battra », confie une fille d'un groupe de discussion de filles de 15 à Bomborokuy, au Burkina Faso. « Souvent, nous ne pouvons pas faire ce que nous voulons parce que nous ne nous appartenons pas », a renchéri une autre d'un groupe de discussion de filles de 10 à 14 ans, à Kongoussi. L'on retient aussi que dans les zones de l'étude, les questions de mariage précoce, de travaux forcés, de filles victimes de violences physiques se sont multipliées.

Faire des filles des actrices de changement

Au regard de ce qui précède, M. Kané estime que l'heure est maintenant à l'action. C'est pourquoi, dit-il, « nous avons porté la voix de ces filles de sorte que l'ensemble de la communauté humanitaire puisse connaître leurs préoccupations et agir maintenant ». De son côté, Plan international Burkina, à l'instar de l'UNFPA, a engagé plusieurs actions en faveur de ces filles.

Dans le domaine de l'éducation, par exemple, cette organisation a ouvert des centres d'éducation temporaire au profit des jeunes filles pour qu'elles puissent continuer à apprendre. Il y a également des programmes qui protègent la jeune fille contre les violences basées sur le genre. A ce sujet, des centres spécifiques sont ouverts dans les régions du Centre-Nord et de la Boucle du Mouhoun.

En rappel, le rapport « Les filles dans la crise : Voix du Sahel » sera lancé le mardi 30 juin 2020 sur le plan international, à travers une table ronde. Au Burkina Faso, plusieurs activités sont prévues pour la dissémination du présent rapport. « Le 2 juillet 2020, nous inaugurons une exposition de photos ouverte à tous et à toutes. Nous avons voulu innover à travers ces écrans qui feront défiler les portraits grand format et des textes qui seront autant de témoignages des jeunes filles qui ont participé aux travaux de recherche au Burkina Faso et au Mali. Toujours le 2 juillet, nous proposerons une conférence-débat. Le 3 Juillet 2020, le ministre de l'Action humanitaire, Marie Laurence Ilboudo/Marshall, va présider la cérémonie officielle de lancement du rapport sur le plan national », a dévoilé M. Kané.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Burkina Faso : Le ministère du Commerce dévoile le dynamisme des investissements

Mon, 29/06/2020 - 23:40

Au cours d'un déjeuner de presse organisé le lundi 29 juin 2020, le ministère du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat a rendu compte de la conjoncture sur la dynamique des investissements au Burkina Faso et les perspectives de consolidation et de développement dans le contexte de la relance économique post-crise sanitaire. En 2019, l'investissement privé a atteint 1296,6 milliards de F CFA au Burkina Faso, contre 567,4 pour le public. Toutefois, les investissement privé et public pourraient être impactés significativement en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19.

L'économie burkinabè a désormais une forte dynamique d'investissements grâce aux multiples réformes entreprises par le gouvernement et les efforts de promotion du tissu industriel, a exposé le ministre en charge du Commerce, Harouna Kaboré, qui a présidé la rencontre avec la presse.

Le ministre face aux micros de la presse

Selon lui, de 2016 à 2019, il y a eu un regain d'intérêt pour la création d'entreprises au Burkina Faso. En effet, de 11 661 entreprises créées en 2016, le pays est passé à 13 137 en 2019. Cette augmentation s'explique par le dynamisme du secteur privé, selon le ministre Harouna Kaboré, mais surtout par les mesures prises par le gouvernement en matière de facilitation de création d'entreprises. Ces mesures sont entre autres l'adoption du nouveau code des investissements qui a réduit d'un quart la somme exigée pour les PME et PMI, la mise en place d'un nouveau guichet du Centre de formalités des entreprises (CEFORE), la baisse du capital minimum pour la création d'une SARL, etc.

Le code des investissements par exemple a permis passer de 38 entreprises agréées en 2016 pour un investissement total de 370 milliards de F CFA, à 106 entreprises agréées en 2019 pour un investissement total de 8 494 milliards de F CFA. Le total des entreprises agréées au code des investissements sur la période est de 283, pour un investissement total de 9 759 milliards environ. Le code minier, quant à lui, a permis de passer de dix mines industrielles en 2016 à seize mines en 2019, soit quinze mines d'or et une mine de zinc.

Les participants

La création d'entreprises de 2016 à 2019 a été de 50% dans le domaine du commerce, 43% dans le domaine des services, 4% dans l'artisanat et 3% dans l'industrie. L'objectif des réformes et actions, selon le ministre, est de parvenir à au moins 10% des entreprises créées qui relèvent du secteur industriel. Des efforts ont été consentis dans le domaine de l'industrie agro-alimentaire, des énergies renouvelables et du coton.

Pour Harouna Kaboré, dans la dynamique des actions entreprises, en plus des usines actives ou en cours dans le secteur du coton et textile, il y a celles de la transformation de la tomate, pour laquelle il y a déjà trois sites de production identifiés dans la région Nord du Burkina (Ouahigouya, Gourcy et Yako). Plusieurs autres actions sont en cours, selon le ministre, qui soutient que le paysage industriel va être profondément modifié d'ici à 2023.

Le ministre en charge du Commerce, Harouna Kaboré, en train de livrer son exposé

Cependant, il existe toujours des contraintes à l'investissement, nuance le ministre Harouna Kaboré. Ces contraintes sont liées à la situation sécuritaire et ensuite à la maladie à coronavirus. De janvier à mai 2020, il y a eu 4 077 entreprises créées. Un faible taux dû à la crise sanitaire. Au niveau structurel, l'insuffisance de capital humain, d'infrastructures de base, les difficultés d'accès au financement pour les PME/PMI, l'insuffisance et le coût de l'électricité, le coût élevé du transport, la non-application des textes réglementaires et les longs délais d'obtention des licences d'affaires sont autant de contraintes pour l'investissement. Ce sont des défis, selon le ministre, qui restent à relever.

Plusieurs structures privées, semi-étatiques et sous tutelle du ministère du Commerce ont pris part à ce déjeuner de presse. Il y avait au présidium, en plus du ministre, le vice-président de la Chambre de commerce et d'industrie et les directeurs généraux de l'Agence burkinabè des investissements, du Développement des industries et de la Maison de l'entreprise. Le vice-président de la Chambre de commerce et d'industrie, Sekou Oumar Doumbia, a annoncé la création prochaine d'une microfinance pour appuyer les PME et PMI qui ont des difficultés à se trouver du financement sur le marché.

Les participants au déjeuner

Des structures qui ont bénéficié des avantages du code des investissements y ont également pris part. Entre satisfaction et suggestions, ces structures ont marqué leur volonté de voir les choses se poursuivre dans cette lancée. La Pro Pharm est une entreprise qui fournira très prochainement des médicaments « made in Burkina ».

Selon son directeur général, Palinwindé Armel Coefe, ce sont certaines matières premières qui sont attendues pour voir ces produits sur le marché. L'entreprise a bénéficié, dans le cadre du code des investissements, d'avantages à hauteur de 7 milliards environ. Des avantages qui permettront, selon le ministre Harouna Kaboré, de rentabiliser plus de 9 milliards pour le pays.

Le ministre se dit convaincu que le paysage industriel connaîtra une nette amélioration à l'horizon 2023. « Le Burkina est leader en matière de production de coton en Afrique, et même d'or. Le leadership recherché à présent, c'est celui de la transformation des matières premières », s'exclame-t-il. L'objectif de cet exposé, selon lui, est aussi d'amener le secteur privé à distinguer les secteurs sur lesquels il y a des potentiels besoins d'investissement, tels que le textile, la transformation de la tomate, etc., et surtout de s'approprier les projets du ministère du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat, pour lesquels la mise en œuvre sera plus de leur ressort.

Etienne Lankoandé
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Musique : Sa Majesté Askoy, virtuose du rap burkinabè

Mon, 29/06/2020 - 23:35

Il est en bonne place dans l'écurie du rap burkinabè. Sans complexe et sans faux fuyant il met le doigt là où ça fait mal. Ses punchlines ne laissent guère indifférents : « Zida ne va plus au zoo », « le Rok » ou encore « Ninwendé ». Dans un entretien qu'il nous a accordé, mardi 24 juin 2020, celui qui se dit engagé nous parle entre autres des artistes qui l'ont inspiré, de l'influence qu'a eu son père sur sa carrière, de son dernier album « Kibaré » bien apprécié des mélomanes sur les réseaux sociaux. Vous l'aurez reconnu, il s'agit bien de Sa Majesté Askoy. Bonne lecture.

Cliquez ici pour lire aussi Imilo lechanceux : De la danse, il explose dans la musique

Herman Bassolé
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Cohésion sociale au Burkina : La contribution des chefs coutumiers et traditionnels sollicitée

Mon, 29/06/2020 - 23:30

Le ministère de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale est soucieux du vivre-ensemble au Burkina Faso. C'est pourquoi il a initié des rencontres régionales avec les chefferies coutumières et traditionnelles des différentes régions du pays. L'objectif de ces rencontres est de renforcer la cohésion sociale dans la pratique des valeurs coutumières et traditionnelles dans toutes les contrées du pays. C'est la ministre déléguée chargée de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Madiara Sagnon, qui a procédé au lancement officiel de l'atelier de concertation ce lundi 29 juin 2020, dans la ville de Banfora, région des Cascades.

Selon la ministre déléguée chargée de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Madiara Sagnon, le Burkina Faso continue de faire face aux défis de la paix, de la sécurité, de la santé et de la démocratie. Elle estime que ces facteurs sont indispensables et déterminants pour son développement économique et social. C'est pourquoi elle a souligné que l'objectif visé à travers ces concertations est de mutualiser les connaissances et savoir-faire pour une mise en œuvre concertée des différentes initiatives en matière de cohésion sociale, centrées sur les pratiques coutumières et traditionnelles du Burkina Faso.

Le présidium

En effet, au Burkina Faso, la chefferie coutumière et traditionnelle est reconnue par tous comme la plus ancienne institution de gouvernance endogène des populations auprès desquelles elle occupe toujours une place importante. Elle a survécu à l'Etat colonial et aujourd'hui encore sa présence dans l'Etat démocratique postcolonial reste une réalité qui ne saurait être occultée. Ainsi, les chefferies coutumières et traditionnelles ont souvent constitué un vivier de personnalités au sein duquel l'administration publique s'est tantôt trouvé des auxiliaires ou tantôt des personnes ressources pour la résolution de certaines crises sociales et politiques.

« Les chefs coutumiers et traditionnels, au regard de leur proximité avec la population, et en tant que force de rassemblement et de mobilisation du fait de leur légitimité et de leur pouvoir de cohésion sociale, constituent un maillon fort dans le dispositif interne de prévention et de gestion des conflits. Ils constituent le levier sur lequel l'Etat pourrait s'appuyer pour mettre en œuvre toutes les actions visant à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale », a indiqué Madiara Sagnon.

La ministre déléguée chargée de la décentralisation et de la cohésion sociale, Madiara Sagnon

C'est ainsi que le ministère en charge de la Cohésion sociale a décidé de rencontrer l'ensemble des responsables coutumiers et traditionnels pour un dialogue inclusif dans le but de préserver la paix et de consolider la cohésion sociale. Cette première rencontre à Banfora regroupe les chefferies coutumières et traditionnelles des régions des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest. Il s'agira pour les participants, d'identifier les obstacles du vivre-ensemble dans leurs différentes régions qui vont servir à jeter les bases d'un cadre stratégique et opérationnel de promotion de la cohésion sociale dans notre pays.

Plus spécifiquement, il s'agira, entre autres, de faire connaître aux participants la nécessité de vivre ensemble malgré les pratiques coutumières et traditionnelles différentes, de définir le rôle de la chefferie coutumière et traditionnelle en tant que médiateur dans la prévention et la gestion des conflits, de faire connaître aux chefs coutumiers et traditionnels le rôle qui est le leur dans le développement économique et social du Burkina Faso et de promouvoir l'animation de la vie culturelle au sein des royaumes et cantons. Par ailleurs, cette rencontre servira de cadre de concertation entre l'Etat et la chefferie coutumière et traditionnelle.

Les chefs coutumiers et traditionnels présents à la rencontre

Plusieurs communications sont prévues. La première portera sur la cohésion sociale et le rôle des chefs coutumiers et traditionnels dans la prévention et la gestion des conflits, la deuxième sur « Les remous sociaux et incivisme : quelles contributions des chefs coutumiers et traditionnels pour un climat social apaisé ? ». La troisième sera axée sur la contribution des chefs coutumiers et traditionnels dans la promotion des pratiques culturelles positives pour le renforcement de la cohésion sociale et la dernière sur l'historique des principautés autonomes et leur rôle dans la consolidation de la paix et le vivre-ensemble avec les autres royaumes du Burkina Faso. Un rapport-synthèse sera produit à l'issue des concertations.

Les participants de la rencontre de concertation regionale

Le choix de la cité du Paysan noir pour le lancement de cette plateforme de dialogue avec les gardiens des traditions traduit à l'évidence, une marque de confiance et de considération pour cette commune qui est en pleine mutation pour accueillir les festivités du 11-Décembre 2020. « Nous avons choisi Banfora pour le lancement de l'axe 1 de ces concertations régionales en tenant compte des festivités du 11-Décembre prochain dans la région. Au niveau du gouvernement, nous avons décidé d'accompagner cette région pour plus de visibilité dans le cadre des festivités », a-t-elle expliqué. Avant de formuler le vœu pour que « de cette rencontre, jaillissent des recommandations capables de canaliser toutes les forces positives pour une cohésion sociale renforcée dans un Burkina Faso de paix, de tolérance et de pardon réconcilié avec lui-même ».[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
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Conflits fonciers au Sahel : Un atelier pour faire des propositions de solutions

Mon, 29/06/2020 - 23:25

Les élus de la région du Sahel étaient réunis en atelier, ce lundi 29 juin 2020 à Ouagadougou, pour débattre des enjeux fonciers en lien avec l'insécurité. Cette rencontre, placée sous le thème « Conflits fonciers au Sahel : la réponse des populations comme solution à la lutte contre le terrorisme », est une initiative du Centre parlementaire canadien à travers le Programme commun d'appui à l'Assemblée nationale. L'atelier a été présidé par Hamidou Yonaba, responsable du Centre parlementaire canadien, et Bassirou Ly, député du Yagha.

Une cinquantaine de personnes, toutes issues de la région du Sahel, ont pris part à cet atelier qui a eu pour thème : « Conflits fonciers au Sahel : la réponse des populations comme solution à la lutte contre le terrorisme ».
A l'ouverture de l'atelier, Halidou Yonaba, responsable du Centre parlementaire canadien, a expliqué qu'il s'agit de réfléchir aux enjeux fonciers dans le Sahel, en vue de faire des propositions en faveur de la paix. « Nous voulons que les élus fassent des propositions qui doivent être prises en compte à l'Assemblée nationale », a précisé Halidou Yonaba. Les propositions issues de l'atelier serviront de base à l'adoption de lois en matière de foncier.

Les élus du Sahel participants à l'atelier

Pour Bachirou Ly, député du Yagha, la question du foncier est une préoccupation légitime dans la région du Sahel. Une question qui préoccupe autant les populations que les élus de la localité. Le député a donc invité les participants à s'ouvrir afin que ressortent des propositions pour une gestion efficiente des conflits fonciers dans la région.

Le député Ousmane Alpha a aussi laissé entendre qu'il y a un lien entre les conflits fonciers et la crise sécuritaire. Pour lui, les propositions issues de l'atelier permettront de « s'approcher au mieux de nos populations pour un dialogue communautaire sur le foncier ». Ousmane Alpha pense que trouver des solutions aux conflits fonciers, c'est trouver des solutions aux questions sécuritaires.

Le présidium , au milieu du député, Bachirou Ly, et à gauche, Hamidou Yonaba

Au-delà de l'atelier, il est prévu des débats radiophoniques enregistrés en langues locales, afin que les populations puissent être sensibilisées à la question du foncier. Ces émissions seront enregistrées au sein de la Radio du parlement.

Edouard Kamboissoa Samboé
Lefaso.net

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Prévention de la radicalisation : Les forces vives du Zondoma se concertent

Mon, 29/06/2020 - 23:00

L'Association monde rural (AMR) a organisé à Gourcy, chef-lieu de la province du Zondoma, dans la région du Nord, un Espace de dialogue et d'interpellation communautaire regroupant les acteurs politiques et les organisations de jeunesse. L'activité, qui s'est tenue le jeudi 25 juin 2020, a été placée sous la présidence de Ouo Abibata Bamouni Traoré, haut-commissaire de la province du Zondoma, et le parrainage de sa Majesté Naaba Baongo, chef du canton de Gourcy.

Les représentants des structures de jeunesse, des organisations de la société civile, des partis politiques, des coutumiers, des religieux et des forces de défense et de sécurité de la province du Zondoma ont eu des échanges directs autour d'un Espace de dialogue et d'interpellation communautaire. Cette activité s'inscrit dans la cadre d'un projet dénommé « Jeune Activité » qui est mis en œuvre par l'Association monde rural (AMR) dont l'objectif est la promotion de la cohésion sociale et la lutte contre la montée de la radicalisation qui touche de plein fouet notre pays, et particulièrement la région du Nord.

Après la cérémonie d'ouverture, les participants ont eu droit à une communication sur la situation sécuritaire dans la région du Nord, présentée conjointement par le directeur provincial de la police nationale, Pascal Ilboudo, et le commandant de la Brigade de la gendarmerie de Gourcy, Yacouba Birba. Des conflits communautaires et des attaques terroristes ayant engendré des morts, des blessés et des milliers de déplacés dans la région du Nord, tel est le sombre décor planté par les responsables de la sécurité.

De l'avis du commissaire Pascal Ilboudo, faire face à une telle situation nécessite une bonne collaboration entre les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les populations civiles. C'est pourquoi, il a, dans un premier temps, dépeint les difficultés liées à cette collaboration avant de rappeler que l'instauration d'une relation de confiance basée sur le rapprochement, l'écoute et la reconnaissance mutuelles sont les meilleures stratégies. Les communicateurs du jour termineront par des conseils pratiques dans la lutte contre l'insécurité et le renforcement de la cohésion sociale.

Se prononçant sur le rôle et la responsabilité des jeunes dans la prévention et la gestion des conflits, le président du Conseil provincial de la jeunesse du Zondoma, Souleymane Bologo, a plaidé pour une implication des jeunes dans le processus de construction et de consolidation de la paix et la cohésion sociale. S'adressant à ses pairs, il les a invités à être des acteurs de développement et des artisans de paix.

Eviter la manipulation politique

Se former, s'engager réellement en politique, se trouver une occupation sont entre autres des stratégies que les jeunes se proposent d'adopter afin d'échapper aux achats de consciences et à la manipulation des politiques. Dans les échanges sur le rôle et la responsabilité des acteurs politiques dans la prévention et la gestion des conflits communautaires, ces derniers ont été invités à faire preuve d'honnêteté tout en privilégiant l'intérêt général dans le processus de conquête et de gestion du pouvoir d'Etat.

Au terme des débats, des recommandations ont été formulées en faveur du renforcement de la paix et de la cohésion sociale. On retiendra entre autres l'intégration du renseignement dans les programmes d'alphabétisation en faveur des communautés de base, le rejet de l'achat des consciences, l'engagement politique des jeunes, la création d'un cadre de concertation entre les OSC et les acteurs politiques.

Exprimant sa satisfaction de la tenue de cet espace de dialogue, Amadou Wangré, coordonnateur national de l'AMR, a remercié l'ONG Oxfam à travers l'ambassade Royale du Danemark pour le soutien financier apporté à l'activité. Il a annoncé la tenue prochaine de cadres de promotion de la paix dans plusieurs communes.

Yann NIKIEMA
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Réseaux sociaux : L'UPC dément tous les messages de propagande tendant à dénigrer son président

Mon, 29/06/2020 - 19:53

Dans ce communiqué ci-dessous le secrétariat national à l'information et à la communication (SNIC) de l'union pour le progrès et le changement (UPC) apporte un démenti sur tous les messages circulant ces derniers jours sur les réseaux sociaux. Des messages qui, selon le communiqué, ont tendance à dénigrer le président de l'UPC, Zéphirin Diabré.

Depuis quelques jours, les réseaux sociaux sont infestés de messages de propagande tendant à dénigrer l'Union pour le Progrès et le Changement (UPC) et, particulièrement, le Président Zéphirin DIABRE. Des spots vidéos, des caricatures et des montages vidéos grotesques véhiculent des fakenews au sujet de l'UPC et de son candidat à la présidentielle.

Après une analyse rigoureuse et un recoupement des informations, le Secrétariat national à l'information et à la communication (SNIC) de l'UPC a établi avec certitude que cette campagne de dénigrement est l'œuvre du régime en place. En effet, sur le réseau social Facebook, les fakenews anti-UPC et anti-CDP sont publiées en exclusivité sur une page de soutien au candidat Roch Marc Christian KABORE. L'administrateur de ladite page se permet même de la sponsoriser pour booster la propagande.

Vomi par le peuple burkinabè, décrié de toutes parts pour son incompétence notoire ayant causé des hécatombes er ses pillages successifs qui relèvent du terrorisme économique, le régime du MPP découvre de plus en plus qu'il perdra le pouvoir le 22 novembre prochain au profit de l'UPC.

Les gangsters du MPP sont donc prêts à tout pour conserver le pouvoir, comme on l'a vu avec les tentatives de fraudes électorales à travers le pays.
Mais comment décrédibiliser l'UPC et son premier leader Zéphirin DIABRE qui sont propres et jouissent d'une bonne renommée aux yeux des Burkinabè ? Les laboratoires du pouvoir ont eu l'ignoble idée de mener cette campagne d'intoxication.

Par exemple, l'un de leurs arguments que l'on voit avancer sur une de ces publications, c'est que le Président Zéphirin DIABRE serait financé par des puissances étrangères dans le but de piller les mines du Burkina Faso.
Le SNIC tient à apporter un démenti formel à ces allégations. En effet, le Président Zéphirin DIABRE a quitté ses fonctions internationales dans le secteur minier depuis plus de 10 ans.

M. DIABRE a travaillé comme haut dirigeant dans plusieurs structures internationales (Harvard, PNUD, Areva) parce qu'il est très compétent. C'est une fierté pour le Burkina Faso que ses enfants aient des compétences à revendre au monde.

De par cette brillante carrière internationale venue s'ajouter au parcours honorable qu'il a eu au gouvernement du Burkina Faso, M. DIABRE connait la voie du développement du Burkina mieux que n'importe lequel des caciques du MPP, que personne n'est venu embaucher quand le Président Blaise COMPAORE les a chassés de son régime.

Opposant intraitable qui a commencé le combat contre la modification de l'article 37 de la Constitution quand les membres-fondateurs du MPP hésitaient la peur au ventre, le Président DIABRE n'a pas de leçon de patriotisme ni de courage à recevoir de qui que ce soit. Et, surtout pas du MPP qui doit son accession au pouvoir aux manœuvres sordides de François HOLLANDE, dans le cadre d'un complot ourdi par les ténors africains de l'Internationale Socialiste, lors du sommet de la Francophonie tenu à Dakar en Novembre 2014. Si l'Armée française intervient au Burkina Faso, c'est parce que le pouvoir du MPP a lamentablement échoué à nous protéger, au point de se voir obligé d'aller le demander à genoux à la France. En bon défenseurs des intérêts français, il est d'ailleurs allé signer tous les papiers que MACRON lui a présentés au sommet de Pau.

Le MPP est mal placé pour dénoncer un éventuel futur pillage de nos ressources minières, puisqu'il assure déjà ce pillage comme on l'a vu récemment dans le scandale du charbon fin.

Un bon patriote sort chercher l'argent dehors pour l'amener dans son pays. Les ténors du MPP eux pillent leurs pays pour étoffer leurs comptes bancaires à l'étranger.

Plus on s'approchera des échéances de novembre 2020, plus le pouvoir du MPP inventera toutes sortes d'insanités et de fakenews contre le Président de l'UPC et les autres dirigeants de l'Opposition.

Pour lutter contre ces manœuvres malsaines et basses, combattre ces fake news et apporter à tous l'information juste en cas de calomnie, le SNIC a décidé de la création d'une rubrique « Veille médias » sur son site web www.upcburkina.org.

De hauts responsables du parti sont déjà à la disposition des citoyens, pour interagir avec eux sur Whatsapp sur des informations reçues au sujet de l'UPC et de son Président :

le Porte-parole du parti, Moussa ZERBO est disponible pour communiquer avec les citoyens en Français et en Dioula sur son numéro Whatsapp 70 23 15 11 ;

le Directeur du siège national de l'UPC, Jean-Léonard BOUDA, répond aux mooréphones sur son numéro Whatsapp, 70 28 29 07.

Le Vice-Président Amadou Diemdioda DICKO interagit en Fulfuldé au 70 65 65 22.

Enfin, le SNIC a créé une page Facebook dénommée « Veille média UPC », qui opposera à la désinformation ciblant l'UPC et le Président Zéphirin DIABRE, une information saine et vérifiée.

Toutes ces initiatives n'excluent pas des actions en justice du parti ou de ses membres contre les fauteurs de troubles.

L'UPC invite les Burkinabè à être plus vigilants sur les fausses informations et la propagande qui circulent sur les réseaux sociaux et certains médias classiques.
Comme le pouvoir du MPP n'a pas un bilan à présenter, il croit que le mensonge va l'aider à gagner les élections.

Mais tout cela indique que la panique a gagné les rangs de l'adversaire. La victoire est donc à portée de main !

Ouagadougou, le 24 juin 2020
Le Secrétariat national à l'information et à la communication de l'UPC

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