La Direction Régionale du Centre-Ouest de l'Institut de Recherche en Sciences de la Santé - Unité de Recherche Clinique de Nanoro (IRSS-DRCO/URCN), en collaboration avec l'Université de Bordeaux recrute deux étudiant(e)s en vue de réaliser des thèses de doctorat unique (Ph.D.).
Ces deux thèses s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre d'un projet de recherche interventionnel intitulé « Accroitre l'utilisation du traitement préventif intermittent à la sulfadoxine-pyrimethamine pendant la grossesse (TPIg-SP) à travers sa distribution via le canal de la chimioprevention saisonnière du paludisme (INTEGRATION) ».
Cette étude est financée par l'European and Developing Countries Clinical Trials Partnership (EDCTP) et coordonnée par l'Université des Sciences, Techniques et Technologies de Bamako (USTTB) au Mali. Elle est mise en œuvre par un consortium comprenant outre l'IRSS-DRCO/URCN et l'USTTB, l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD) en France, la Liverpool School of Tropical Medicine (LSTM) au Royaume-Uni, la R-Evolution Worlwide SRL Impresa Sociale (R-EvoWWIS) en Italie.
Contexte de l'appel à candidature
L'étude proposée par l'IRSS-DRCO/URCN vise à déterminer si l'administration du TPIg-SP à l'occasion de la distribution de la chimioprévention saisonnière du paludisme (CPS) contribue à améliorer la couverture du TPIg-SP et celle de la consultation prénatale (CPN) chez les femmes enceintes au Burkina Faso et au Mali.
Au Burkina Faso, l'étude sera mise en œuvre dans le district sanitaire de Boussé et au Mali dans le district sanitaire de Kita. Elle consistera à comparer l'intervention, consistant à l'administration de la SP en TPIg lors des CPN et lors de la chimioprévention saisonnière du paludisme (CPN – CPS), à la pratique de routine (CPN). L'efficacité de l'intervention-pour améliorer la couverture en TPIg, mais aussi sa mise en œuvre, sa faisabilité, son acceptabilité et son impact pour prévenir le paludisme au cours de la grossesse et ses effets néfastes chez le fœtus, seront évalués. Elle explorera également l'impact potentiel de la pandémie de la COVID-19 sur le recours à la consultation prénatale.
Thèmes de recherche
Les deux thèmes de recherche proposés sont les suivants :
Thème 1 (Inscription à l'Université de Bordeaux) : Suivi prénatal dans le contexte des nouvelles recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé et impact de la stratégie combinée CPN - CPS sur la couverture du TPIg-SP, le recours aux soins prénatals et les issues de grossesse au Burkina Faso et au Mali.
Thème 2 (Inscription à l'Université de Ouagadougou) : Stratégie intégrée combinant CPN et CPS pour la distribution du TPIg-SP – politique, gouvernance et coordination au niveau national et local entre le programme de santé de la reproduction et le programme de lutte contre le paludisme et les différentes parties prenantes.
Tâches principales
Tâches principales du (de la) doctorant(e)
Réaliser une revue de la littérature en lien avec le thème de recherche ;
Mettre en place et assurer le suivi d'enquêtes dans les districts sanitaires de Boussé (Burkina-Faso) et de Kita (Mali) sous la supervision du médecin coordinateur du site ;
Collecter et analyser les données ;
Traiter les résultats et en faire une analyse critique ;
Valider les modules nécessaires pour la formation doctorale (école doctorale) ;
Contribuer aux autres activités de recherche de l'URCN ;
Publier les résultats obtenus dans des revues internationales à comité de lecture et dans des conférences au niveau national et international.
Profil recherché
Les candidat(e)s doivent :
faire preuve d'excellents résultats académiques,
être titulaires d'un Master en santé publique, épidémiologie, biostatistique, santé internationale ou tout autre diplôme jugé équivalent,
être disponibles pour rejoindre l'URCN à partir de la mi-juillet 2021,
être disposé(e)s à résider permanemment à Boussé pendant toute la période de la formation doctorale,
être disponibles pour plusieurs séjours de quelques mois par an en France pour le doctorant de l'Université de Bordeaux,
être capables de réaliser des analyses statistiques et maitriser des logiciels d'analyse et de traitement de données,
avoir une bonne maîtrise de l'anglais écrit et oral.
Une expérience dans le domaine de la santé maternelle ainsi que de la recherche en santé publique en général, et des études interventionnelles en particulier serait un atout.
Termes et conditions
Le (la) doctorant(e) dont la thèse développera le thème 1 sera inscrit(e) à l'Université de Bordeaux en France, tandis que celui (celle) dont la thèse abordera le thème 2 sera inscrit(e) dans une université à Ouagadougou au Burkina Faso.
Chaque doctorant (e) bénéficiera d'une bourse dont le montant sera ajusté en fonction de son séjour au Burkina Faso ou en France.
Le dossier comprendra :
un curriculum vitae détaillé ;
une lettre de motivation, précisant entre autres l'intérêt pour la recherche doctorale et la disponibilité du candidat pour entamer son doctorat immédiatement ;
une copie du résumé du master,
les copies légalisées des diplômes et les relevés de notes des études universitaires ;
une lettre de recommandation ainsi que le nom et les coordonnées de deux autres personnes de références pouvant être contactées pour fournir une appréciation sur le candidat ;
un document de l'institution d'origine autorisant la formation le cas échéant.
Le dossier de candidature comprenant les documents scannés doit être envoyé au plus tard le 01 Juillet 2021 à 00h00, délai de rigueur à l'adresse suivante : behoonj@yahoo.fr avec copie à kaboreberenger@gmail.com
Les dossiers reçus après cette date ne seront pas examinés.
Sélection
Un comité de sélection procédera à l'examen des dossiers reçus. Cinq candidats seront retenus pour un entretien par ledit comité en vue de la sélection finale.
Selon un communiqué du ministre de la Sécurité, des policiers en partance pour une mission de relève sur Yirgou ont été la cible d'une embuscade sur l'axe Barsalogo-Foubé, région du Nord. Le bilan fait état de onze policiers tués.
Pas plus tard que dans l'après-midi d'hier, lundi 21 juin 2021, des terroristes « lourdement armés » ont livré de violents combats à un groupe de Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP).
Des combats qui ont coûté la vie au chef VDP, fait de nombreux blessés graves et plusieurs disparus, dans la même région du Nord, précisément dans la province du Loroum.
Dans la nuit du 4 au 5 juin 2021, c'est Solhan, région du Sahel, qui a subi des attaques terroristes qui ont occasionné 132 morts (bilan officiel). Décidément ce mois de juin 2021 est meurtrier pour le Burkina.
Lefaso.net
Le Secrétariat permanent du Programme sectoriel des Transports (SP/PST) a entamé, ce mardi 22 juin 2021, une tournée de visite d'infrastructures réalisées dans le cadre du projet de transport et de développement des infrastructures urbaines (PTDIU). Pour la première étape de ce périple, une délégation conduite par le SP/PST, Daouda Diabaté, s'est rendue à Manga. Était à ses côtés, la Gouverneure de la région du Centre-Sud, Josiane Kabré/Zoungrana.
Mis en orbite en novembre 2016, le projet de transport et de développement des infrastructures urbaines vise à améliorer la mobilité et l'accès aux infrastructures dans les zones rurales et urbaines. En cas de crise, elle vise à mettre en œuvre une riposte efficace et immédiate. Plusieurs infrastructures ont été réalisées dans le cadre de ce projet financé par la Banque mondiale, la Coopération suisse et le budget national à hauteur de 112 millions de dollars (64,5 milliards FCFA).
Bientôt, un périmètre maraîcher
Manga, l'une des villes cibles du projet va bénéficier d'un marché à bétail, d'une gare routière, d'un périmètre maraîcher et de la mise à niveau de son abattoir. Les travaux ont débuté sur tous les sites sauf sur le périmètre maraîcher. Là, le projet n'est qu'au stade de passation des marchés pour le recrutement de l'entreprise chargée de l'exécution des travaux et celle chargée de la mission de contrôle.
Plus de 210 millions de FCFA pour la mise à niveau de l'abattoir
A l'abattoir, les travaux ont démarré le 15 février 2021 et sont réalisés par l'entreprise Compaoré Mahamadi. Ces travaux concernent d'une part la réhabilitation d'infrastructures telles que l'abattoir des ruminants, l'abattoir des porcins, l'administration, le local du gardien et les toilettes. D'autre part, il y a la construction de nouvelles infrastructures telles que la chambre froide, la clôture, le château d'eau métallique de 10 m3, deux locaux pour l'électrification du site. Il est prévu également un aménagement de voiries dans la cour de l'abattoir. Le coût total de cette mise à niveau de l'abattoir est estimé à 210 634 839 F CFA.
Difficile d'avoir les briques en pierres taillées
Les ouvriers sont à pied d'œuvre malgré quelques difficultés. « Nous avons quelques difficultés pour avoir les quantités de briques en pierres taillées », a souligné Tamini Dominique, de la mission de contrôle. Et à en croire Sanon Zézouma de l'agence de conseil et de maîtrise d'ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain du Burkina (ACOMOD-BURKINA), une évaluation est en cours et sera soumise au SP/PST afin d'aller rapidement dans la construction des murs des clôtures de l'abattoir et du marché à bétail.
20% de taux d'exécution
Ce marché, lui, est en construction sur une superficie de 2,5 hectares, son coût est de 447 730 491 FCFA. Plus d'une vingtaine d'ouvrages y seront construits, selon le Groupement d'entreprises ANAYI Sarl : des logements pour l'agent vétérinaire et le gardien, des dortoirs, un restaurant, des blocs de boutiques, des box pour les ruminants, les porcins et la volaille, un magasin de stockage, un parking couvert, des aires de négoce, un Château d'Eau, etc.
Les travaux ont également démarré le 15 février 2021 pour un délai de cinq mois. Le taux d'exécution est estimé à 20%. Selon Sanon Zézouma, ce retard est dû au fait que l'étude du projet en terme de superficie ne correspondait pas à la réalité du terrain. L'équipe était donc obligée de réaménager les installations avant le démarrage des travaux.
Toutefois, l'équipe de mission de contrôle se veut rassurante sur les délais. A en croire M. Tamini, le site va abriter plusieurs structures métalliques déjà préparées à Ouagadougou et qui seront acheminées à Manga au cours de la semaine.
Une gare routière moderne en construction
La dernière infrastructure visitée par la délégation conduite par le Secrétaire permanent du Programme sectoriel des Transports et la Gouverneure va coûter 634 823 597 F CFA. Il s'agit de la gare routière dont la construction a été confiée à l'entreprise Phœnix. Cette gare va abriter une administration, un guichet, un grand hangar pour les bus, un hall d'attente, une infirmerie, des blocs de boutiques, un restaurant, une guérite, un bloc de latrines, un espace de prière et ablutions, une aire de stationnement pour les bus, etc. Il est également prévu le pavage de certaines zones à l'intérieur de la gare.
Appel à des ouvrages de qualité à livrer dans les délais
La visite de terrain de ces équipements structurants dans la ville de Manga, entièrement financés par la Banque mondiale, fait à suite à des missions techniques, environnementales et sociales. « Il y a une première satisfaction parce que les travaux ont démarré après tout ce chemin parcouru pour les validations environnementales et sociales. Nous sommes également satisfaits de savoir que pour la population, il s'agit d'investissements utiles », a relevé le SP/PST, Daouda Diabaté. Il n'a pas manqué d'interpeller les entreprises sur leur engagement à offrir des infrastructures de qualité dans les délais.
De son côté, la Gouverneure de la région du Centre-Sud, Josiane Kabré/Zoungrana, a salué ces réalisations « salutaires » du projet qui vont « générer des ressources pérennes pour la mairie et profiter aux populations ».
Après Manga, ce sera au tour de la ville de Ouahigouya (région du Nord) d'accueillir la délégation du Secrétariat permanent du Programme sectoriel des Transports (SP/PST), ce mercredi 23 juin.
Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net
La réunion annuelle, session 2021, du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) s'est tenue en vidéo-conférence dans l'après-midi du mardi 22 juin 2021. La rencontre était consacrée au renforcement de l'état de droit et des droits de l'homme. Depuis Ouagadougou, la ministre en charge des Droits humains, Victoria Ouédraogo/ Kibora, est intervenue sur « Le rôle central de la justice dans la mise en place et le suivi de systèmes de sécurité centrés sur les personnes au Burkina Faso ».
« Approches centrées sur les personnes de l'Etat de Droit, de la sécurité et des Droits humains - impacts secondaires de Covid-19 », c'est autour de ce thème que se sont déroulés les échanges entre les différents membres participants. Au total, six Etats ont pris part à cette tribune. Il s'agit de Victoria Ouédraogo/Kibora, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, garde des sceaux du Burkina Faso ; Cornel Lebedinschilla, secrétaire d'Etat au ministère de l'Intérieur de la Moldavie ; Laura Chinchilla, ancienne présidente du Costa Rica ; Colonel-major Philippe Sangaré, représentant de la commission de la réforme du secteur de sécurité du Mali ; Sens Ali Ahmed, représentante résidente du PNUD en Irak, et Manal Fouani, représentante résidente adjointe du PNUD en Ukraine.
Selon Isabelle Tschan, représentante adjointe du PNUD au Burkina, l'un des principaux devoirs pour les gouvernements est d'assurer la sécurité de leurs citoyens. Cependant, elle a fait savoir que le monopole de l'État à garantir la sécurité est remis en cause par nombre d'acteurs à travers le monde. Pour elle, cette session va permettre aux différents participants de mettre en évidence le travail et les expériences du PNUD à l'échelle mondiale pour soutenir les gouvernements à fournir une sécurité centrée sur les personnes.
Sans justice… point de respect des droits humains et point d'Etat de droit
À la question de savoir comment le Burkina Faso relève-t-il les défis de l'accès inclusif à la justice pour une consolidation et une restauration de la cohésion sociale, la ministre Victoria Ouédraogo/Kibora a d'abord rappelé que le Burkina Faso vient de sortir d'une insurrection populaire les 30 et 31 octobre 2014. À l'en croire, le sentiment d'injustice généralisé qui animait une bonne frange de la population burkinabè, notamment les jeunes, serait à l'origine de ce soulèvement populaire. « Sans justice indépendante, impartiale, responsable et efficace, point de respect des droits humains et point d'Etat de droit, quand on sait que le niveau de fonctionnement de la justice est le baromètre de l'existence d'un Etat de droit véritablement démocratique à partir duquel tous les progrès peuvent s'amorcer », a-t-elle fait savoir.
Elle a par la suite précisé que l'accès à la justice s'est consolidé par une réforme profonde opérée dans le secteur de la justice dans le but de renforcer son indépendance afin de lui permettre de jouer convenablement sa mission de protecteur des droits et libertés de toutes les personnes vivant au Pays des hommes intègres. En effet, explique-t-elle, ces réformes se sont matérialisées notamment par la déconnexion du Conseil supérieur de la magistrature de l'exécutif, le recrutement exceptionnel de plus de deux cents magistrats, le renforcement de l'accès à la justice par l'opérationnalisation d'un fonds d'assistance judiciaire chargé d'assister les personnes indigentes dans les procédures judiciaires, la construction de trois nouvelles juridictions et d'établissements pénitentiaires en vue de rapprocher la justice des justiciables, etc.
Procès des dossiers liés au terrorisme
La ministre a ajouté que le Burkina Faso fait face aux conséquences des attaques terroristes grâce à l'appui de ses partenaires techniques et financiers dont les interventions diverses et multiformes ont permis à l'État burkinabè d'offrir aux populations déplacées internes un minimum de dignité humaine. À cette crise sécuritaire s'est ajoutée celle sanitaire marquée par la pandémie du Covid-19. C'est pourquoi dit-elle : « C'est le lieu pour moi de saluer le partenariat avec le PNUD à travers le programme Cohésion sociale et Etat de droit pour une paix durable (COSED) qui nous permet de renforcer notre système de justice pénale en général et dans le cadre de la lutte contre le terrorisme en particulier. Cet effort du PNUD conjugué avec l'appui d'autres partenaires nous permettra dans les mois voire les jours à venir, de tenir les premiers procès consacrés aux jugements des dossiers liés au terrorisme. »
En sus, selon les dires de Victoria Ouédraogo/ Kibora, dans le cadre de la mise en œuvre du programme COSED, le gouvernement burkinabè ambitionne de faire revenir les personnes déplacées internes dans leurs localités d'origine grâce au renforcement de la sécurité intérieure à travers la construction et l'équipement des postes de police et de gendarmerie. Cette initiative va faciliter également le retour des services sociaux de base (enseignement et santé).
Pour finir, elle a fait savoir que sa présence à cette vidéo-conférence consiste d'une part à s'enrichir de l'expérience des autres nations du monde et d'autre part, bénéficier de l'accompagnement technique et financier des pays frères et amis, des institutions spécialisées du système des Nations-Unies ainsi que l'ensemble des personnes ressources pour que la volonté politique déjà entrepris devienne une réalité pour la promotion et l'effectivité de l'Etat de droit et des droits humains.
Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net
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Chers collègues,
Chers collaboratrices et collaborateurs,
Le vendredi 18 juin 2021 s'est tenue la revue mensuelle des performances des Unités de recouvrement de la DGI. Cet exercice a fait ressortir que l'ardeur au travail, le sens du service public et le sens du sacrifice de chacune et de chacun de nous, ont permis à la Direction générale des impôts de maintenir le cap des bonnes performances amorcé depuis ces dernières années.
En effet, sur une prévision de recouvrement révisée à la hausse par la loi de finances rectificative à 417 milliards sur la période de janvier à mai 2021, la DGI a recouvré 443 milliards soit un taux de réalisation de plus de 106%. L'analyse affinée des résultats montre que la quasi-totalité des vingt unités de recouvrement ont réalisé un taux de recouvrement d'au moins 100%, le taux minimum est de 92%.
Chers collègues,
Ces résultats exceptionnels méritent d'être salués à plus d'un titre. Aussi, au nom de Monsieur le Ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, je vous adresse à tous, mes vives félicitations et mes encouragements.
Toutefois, ces résultats formidables, quoique inespérés dans un contexte de fragilité économique, sécuritaire et sanitaire, ne doivent pas nous faire perdre de vue la nécessité de redoubler d'effort pour apporter davantage de ressources aux gouvernants pour le financement du développement. Aussi, les besoins de nos populations étant immenses surtout en ces moments difficiles, devons-nous faire preuve d'imagination, de sacrifice et d'abnégation pour notre peuple, sans nous laisser divertir à quelque titre que ce soit.
Dans cette quête d'une meilleure contribution au développement économique et social de notre chère patrie, je voudrais saluer tous les partenaires sociaux dont l'apport a été essentiel à la réalisation des performances actuelles. Car, sans mobilisation sociale, on ne peut atteindre les résultats escomptés.
Je compte sur cette mobilisation sociale pour approfondir les réformes en vue d'une modernisation optimale de l'administration fiscale et une amélioration continue de la relation avec le contribuable, notamment à travers la digitalisation des formalités de l'enregistrement et celle de la chaine foncière ainsi que la lutte contre le faux et la fraude fiscale.
Chers collègues,
Ces trois grands défis s'imposent à la DGI et je vous engage instamment à les relever.
Concernant l'enregistrement des actes, notamment les marchés publics, nous devons nous engager à rendre effective la dématérialisation de la procédure d'enregistrement de sorte que tout comme la certification de chiffres d'affaires, le contribuable puisse, à partir de tout lieu voulu, obtenir l'enregistrement de son contrat, payer l'impôt dû sans être obligé de se présenter à un service des Impôts.
Au titre de la modernisation de la chaine foncière, il s'agira d'affirmer le rôle central du Cadastre et de digitaliser toutes procédures y relatives et aussi de sécuriser et de numériser les actes délivrés par les Guichets Uniques du Foncier et les Recettes des Domaines et de la publicité foncière. Du reste, c'est conscients de cela que nous avons fait de cette année 2021, l'année de la chaine foncière.
Je suis convaincu que les maux qui minent depuis de nombreuses années la chaine foncière, trouveront une solution au terme de ce processus enclenché et inexorable. Notre hiérarchie nous l'instruit et soutient cette dynamique.
S'agissant de la lutte contre le faux, l'usage du faux et la fraude fiscale, la conjugaison de nos actions de concert avec l'Agent judiciaire de l'Etat et le Pool économique et financier de la Justice, a permis d'amorcer une plus grande veille du conformisme fiscal et d'impacter positivement les déclarations fiscales. Ces actions vont se poursuivre et se renforcer afin d'assurer une meilleure équité fiscale, gage d'une meilleure répartition de la charge fiscale et d'une justice sociale.
Chers collègues,
Agent du cadre, agent de soutien, de toutes catégories, chacun à son niveau a contribué aux succès actuels malgré les hostilités de toutes sortes.
Je suis conscient des difficultés et de la nécessité d'améliorer vos conditions de travail dont beaucoup reste à faire. Sur ce sujet, de concert avec les premières autorités de notre département, des solutions sont envisagées et les détails ont été donnés à d'autres occasions.
Fort de ce qui précède, je vous invite à vous mobiliser davantage en vous armant de cette maxime de Martin Luther King qui dit : « Si tu ne peux pas voler, alors cours. Si tu ne peux pas courir, alors marche. Si tu ne peux pas marcher, alors rampe, mais quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer ».
Ensemble, maintenons le cap dans la cohésion sociale, engrangeons des résultats pour une DGI plus performante et rayonnante.
Moumouni LOUGUE
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon
Senior Programme Officer – Emergency response
Type of contract : Fixed-term contract
Gross Annual Salary : (15 379 054 XOF – 16 531 338 XOF)
Based : Ouagadougou, Burkina Faso
Open date : 21th June 2021
Closing date : 13 July 2021
Christian Aid is looking for an outstanding candidate to join its operations in Burkina-Faso
About us
Christian Aid has a vision – an end to poverty – and we believe we can make that a reality by transforming the lives of people who live in poverty and empower them to change their lives for the future. So, if you're passionate about helping others, and want to help us drive positive change across the world, join us. Christian Aid is now looking to recruit a Senior Programme Officer – Emergency response to support our development and humanitarian work in Burkina-Faso and across Africa.
The role purpose is to develop and coordinate Christian Aid's emergency programme, including response, preparedness and recovery/rehabilitation and peace-building actions. Ensure that emergency actions are in line with the overall country strategy and Christian Aid's Emergency Response Strategy.
I- Senior Programme Officer Sustainable Energies & Climate Change
Type of contract : Fixed-term contract
Gross Annual Salary : (15 379 054 XOF – 16 531 338 XOF)
Based : Ouagadougou, Burkina Faso
Open date : 21th June 2021
Closing date : 13 July 2021
Christian Aid is now looking to recruit a Senior Programme Officer – Sustainable Energies & Climate Change to support our development and humanitarian work in Burkina-Faso and across Africa.
The role purpose is to develop the Sustainable Energy (SE) and Climate Change (CC) components of the Burkina Faso country programme, to contribute to both facilitating access to and use of SE by communities and building climate resilience of vulnerable populations in Burkina Faso.
The role is linked to other interventions, mainly village savings and loans, entrepreneurship, small-scale agricultural development and other income generating activities for women. In addition, the role requires maintaining good relations with government stakeholders and NGOs on energy and related appropriate technologies and relevant intervention leaders in conservation agriculture, village savings and loans.
Further information
These two roles require applicants to have the right to work in Burkina-Faso, where these positions are based. We value diversity and aspire to reflect this in its workforce. We welcome applications from people from all sections of the community, irrespective of race, gender, age, disability, sexual orientation, religion or belief. You can expect a wide range of rewards and benefits, and flexibility that will ensure you enjoy a good work/life balance.
Job reference :
Interview date : the exact date will be confirmed to short listed candidates
Christian Aid values diversity and aspires to reflect this in our workforce. We welcome applica-tions from people from all sections of the community, irrespective of race, colour, gender, age, disability, sexual orientation, religion or belief.
How to apply
To apply for theses posts, please visit :
https://jobs.christianaid.org.uk/vacancy/3338/description for Senior Programme Officer Sustainable Energies & Climate Change
https://jobs.christianaid.org.uk/vacancy/3337/description for Senior Programme Officer – Emergency response
To see the full Job Description (including the skills requirements to be considered and to apply online in the Christian Aid Online recruitment system no later than July 13 2021.
Please attach a CV and a covering letter to your application explaining why you think you are the best candidate for the job and how you meet the requirements outlined in the Job Description.
NB : Only shortlisted candidates will be contacted.
Le Président de l'Ordre des Notaires du Burkina a l'honneur d'informer les candidats au concours de recrutement des Notaires session 2021 que la date de composition des épreuves initialement prévue pour se dérouler le samedi 26 juin 2021 est désormais fixée au samedi 10 juillet 2021 et ce conformément à l'article 3 al.2 de l'ARRETE NO2021-010/ MJDHPC/CAB Portant organisation du concours d'accès à la profession de notaire.
Ce report de date est consécutif à la prorogation du délai de dépôt des dossiers de candidature.
Lieu de composition : SIAO/ PAVILLONS SJP
Début de l'appel : 6h 30m
Le Président de l'Ordre des Notaires s'excuse auprès des candidats pour tout désagrément du au changement de la date de composition.
NB : L'accès à la salle de composition est conditionné à la présentation de l'original du récépissé de dépôt et de la pièce d'identité du candidat. Le port du masque est obligatoire
Le Secrétaire Générale de l'Ordre
des Notaires du Burkina Faso
Me N. Laurent METOMANE MEDA
Pour célébrer la Journée internationale de l'Enfant africain qui a lieu le 16 juin de chaque année, Save the Children met en œuvre un paquet d'activités avec les enfants et pour les enfants, afin de stimuler la participation des enfants comme le suggère justement le thème de cette année : « 30 ans de mise en œuvre de la Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant : Défis et perspectives ».
Une des activités phares et innovantes est sans doute le jeu concours de dessin, intitulé « Je dessine mes droits ». Il s'agit d'un outil qui donne le double avantage d'être à la fois un moyen ludique et distractif pour les enfants, et un puissant canal de représentation de l'état actuel de leurs droits. A travers donc le dessin, les enfants ont eu l'opportunité de s'exprimer sur les préoccupations auxquelles ils font face, leurs droits, tout en formulant des messages de plaidoyer pour des changements positifs en leur faveur.
Au total, 55 enfants de Bobo Dioulasso, Dédougou, Dori et Kaya y ont pris part et ont réalisé des dessins inspirants se rapportant à l'Education et à Protection. Trente-trois (33) dessins ont ainsi été présélectionnés et 3 dessins finalement retenus suivants les critères de :
• La pertinence du dessin en rapport avec le thème de la protection et l'éducation
• L'originalité du dessin (vu à la fois sous l'angle de son authenticité et de son expressivité)
• La description du dessin (légende)
• La qualité artistique du dessin
Les 3 heureux gagnants sont respectivement :
ZOUNDI Kevin - Bobo Dioulasso,
HOYNOUMA Nimatou, - Dori
OUEDRAOGO Carell Tènè Stessi - Dédougou.
Les trois productions retenues seront publiées dans les plateformes de Save the Children et même au-delà, pour valoriser l'expression des enfants. A noter qu'une agréable surprise est réservée aux finalistes, et tous les participants recevront des gadgets Save the Children comme cadeaux d'encouragement.
Félicitations à tous ces enfants qui à travers un bout de crayon ont su exprimer ce que les enfants attendent du monde : le droit à l'éducation, la protection et la survie
#16Days #JeDessineMesDroits #Africa4Children #100DaysOfAction #SauverNotreEducation
La province du Loroum (235 kilomètres au nord de Ouagadougou) ploie sous des attaques terroristes. Les quatre communes qui composent la province se sont quasiment vidées de leur population. C'est désormais Titao, chef-lieu de la province, qui constitue le dernier refuge pour ces nombreuses populations contraintes par les tueries.
« Je pense que nous sommes des oubliés de la nation, sinon je ne peux pas comprendre qu'on soit délaissés de la sorte », se confie un ressortissant, qui décrit également une situation humanitaire pénible. Meurtries et désemparées, les populations ont « subitement » décidé, sur initiative des organisations de jeunesse, des autorités coutumières et religieuses… d'organiser une marche ce samedi 26 juin 2021 pour appeler, « une fois de plus », les gouvernants au secours.
Pas plus tard que dans l'après-midi d'hier, lundi 21 juin 2021, des terroristes « lourdement armés » ont livré de violents combats à un groupe de Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP). Des combats qui ont coûté la vie au chef VDP, fait de nombreux blessés graves et plusieurs disparus.
« Les VDP se battent vraiment, mais ils n'ont pas d'appui de l'Etat. (…). Aujourd'hui, les populations du Loroum sont laissées à elles-mêmes. Toutes nos démarches auprès des autorités sont restées vaines. Nous ne savons plus que faire », confie un ressortissant, pour qui la marche reste l'ultime recours pour se faire entendre. La marche vise également à transmettre une plateforme aux dirigeants. « Si rien n'est fait d'urgence, la province va disparaître, on va tous se retrouver ailleurs », vit un autre habitant.
On se souvient que lors du dernier discours du Premier ministre sur la situation de la nation, jeudi 20 mai 2021, c'est par un état piteux qu'un des élus de la province interpellait les dirigeants sur ce qui se passe dans cette contrée du pays. « A vingt kilomètres de Titao (chef-lieu de la province du Loroum, région du nord), c'est très alarmant, même les moyens de communication sont démontés par les terroristes », décrivait-il. Selon les informations, des groupes terroristes règnent, à ce jour, en maîtres sur plusieurs parties du territorial provincial, interdisant parfois aux populations, des déplacements sur plusieurs axes routiers.
Lire aussi SOS Loroum : Une opération de collecte au profit des personnes déplacées
Le 22 mai 2021, ce sont des ressortissants de la localité, réunis sous la bannière de l'Association pour le développement de la province du Loroum (ADPL), qui resserraient davantage les coudes à travers une rencontre de recherche de solutions face à la situation.
De nombreuses initiatives ont été développées par les populations et ressortissants de la province pour faire face à la fois à l'insécurité et à la situation humanitaire.
A la date du 30 avril 2021, la province du Loroum enregistrait plus de 42 698 personnes déplacées internes (selon l'ADPL).
Ainsi, après Fada N'Gourma (région de l'Est) et Dori (région du Sahel), c'est la « cité du phacochère » dans la région du Nord qui se voit obliger de descendre dans la rue pour se faire entendre et partager sa peine.
O.H.L
Lefaso.net
C'est en qualité d'acteur du développement que le Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), Eddie Komboïgo, dit effectuer, en cette journée de mardi, 22 juin 2021, une visite au ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale. Il s'est agi pour lui de s'imprégner du travail qui y est abattu pour l'ensemble de l'administration burkinabè.
Accueilli dans les locaux du ministère par le premier responsable, Pr Séni Ouédraogo, et ses proches collaborateurs, le porte-parole de l'opposition politique, Eddie Komboïgo, et sa délégation ont eu une séance de travail pleine de plus de deux heures.
« Le diagnostic établi sur l'organisation et le fonctionnement de l'administration publique burkinabè a conduit le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale à soumettre au gouvernement un projet de réforme. Sur autorisation donc de ce dernier lors du Conseil des ministres en sa séance du 18 septembre 2019, cette réforme s'est bâtie autour des solutions telles que la simplification, la dématérialisation et l'autonomisation des procédures administratives, mais aussi la création d'un ‘'Guichet unique'' de traitement des actes de carrière des agents publics », a campé le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Pr Séni Ouédraogo.
Il relève que l'environnement du service public au Burkina se caractérise par une exigence de plus en plus accrue des usagers qui veulent un service public de qualité, à moindre coût et aussi des agents qui exigent des changements dans leurs conditions de travail. D'où la nécessité pour l'administration publique de se repenser, se réformer et se repositionner pour « servir de locomotive de changement vers plus de qualité et plus de performance ».
Outre la présentation de la politique de réformes et d'innovations, le Chef de file de l'opposition politique au Burkina-Faso (CFOP-BF), Eddie Komboïgo, a eu droit à une visite guidée de l'imposant bâtiment de cinq niveaux, dont les bureaux sont disposés en mode open-spaces (espaces ouverts de travail).
C'est visiblement admiratif que l'expert-comptable, Eddie Komboïgo, a découvert la dynamique en place au sein de ce département, qu'il qualifie de « transversal, qui produit du capital humain ». De l'avis du visiteur, « la fonction publique, c'est le cœur de l'administration qui fait fonctionner le pays ».
Il a, au passage, magnifié un ministre jeune, moderne, intelligent…et surtout travailleur.
« Pour une fois, ce n'est pas un mauvais choix que le président Kaboré ait fait en désignant Séni Ouédraogo comme ministre à ce niveau », félicite M. Komboïgo. Il se réjouit donc de constater que les choses bougent à ce niveau.
Le Chef de file de l'opposition politique au Burkina-Faso, Eddie Komboïgo, a saisi le cadre pour soulever des « revendications légitimes » des travailleurs, notamment la réintégration des militants de l'Alliance police nationale (APN), le Code du travail et l'opérationnalisation des conventions internationales (relatives, précisément, aux syndicats).
O.L
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Crédit-photo : DCPM/MFPTPS
Représenté dans les 45 provinces du Burkina à travers des coordinations, le Mouvement pour la résistance populaire a tenu une conférence de presse, ce mardi 22 juin 2021, à Ouagadougou. Trois sujets étaient à l'ordre du jour notamment la situation sécuritaire, la contribution des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et les orientations dans la lutte contre le terrorisme depuis le carnage de Solhan.
Depuis 2015, le Burkina est en proie à de multiples attaques terroristes qui troublent la stabilité du pays. Lors de cette conférence de presse, le coordonnateur du Mouvement pour la résistance populaire (MRP) a fait le point sur la situation sécuritaire actuelle. « En 2021, le Burkina a enregistré plus de 500 morts en majorité civile. Comme si cela ne suffisait pas, la tragédie de Solhan est venue nous rappeler que les forces du mal ont une capacité de nuisance intacte.
Le bilan est effroyable : Plus de 132 civils tués et enterrés dans trois fosses communes. Une attaque qui a duré plus de quatre heures et à 13 km d'un détachement militaire et aucune explication de la part du gouvernement jusqu'à la date d'aujourd'hui », expose-t-il. Ne doutant pas de la volonté et de la capacité des Forces de défense et de sécurité (FDS) à défendre « patriotiquement » le territoire national, le Mouvement s'est interrogé sur leur attentisme.
Partant du constant que des Burkinabè sont morts par manque de protection, il exige des explications au peuple burkinabè par les autorités en charge de la défense et de la sécurité qui sont investies d'une mission de protection des citoyens. De l'avis du MRP, le carnage de Solhan est une humiliation du peuple et doit sonner comme une fin de récréation.
Cette rencontre était également l'occasion pour dresser un état des lieux de la contribution des volontaires pour la défense de la patrie (VDP). L'animateur de cette conférence de presse a révélé que l'apport des VDP a été reconnu par l'ensemble de la classe politique nationale ainsi que par toute la hiérarchie militaire, rappelant aussi que si ces VDP sont les cibles des terroristes, c'est parce que ces derniers maitrisent le terrain comme eux et les empêchent d'accomplir leur forfaiture. Cependant, il a déploré le fait qu'ils manquent énormément de moyens. Pis, ils sont pratiquement abandonnés et considérés à tort ou à raison comme des chairs à canon, poursuit-il.
A ce propos, depuis la création des VDP en 2020, plus de 200 personnes ont perdu la vie. Des chiffres dus pour la plupart au manque de moyens. Une situation que le MRP condamne avec la dernière énergie. Car, c'est inadmissible et impensable qu'on enrôle quelqu'un pour faire la guerre et qu'on ne lui donne pas les moyens de la faire.
De ce qui précède, le Mouvement a formulé des pistes de recommandations comme des rappels sur l'importance de doter des moyens adéquats au FDS et aux VDP avec des indemnités ou primes de guerre pour motiver les jeunes gens sur le terrain ; recruter davantage de VDP et les armer conséquemment pour qu'ils puissent accompagner les FDS ; réquisitionner tous les anciens militaires retraités pour renforcer les effectifs des combattants. Il suggère également la dotation de chaque région d'un état-major avec des moyens aériens conséquents et prêts à intervenir à tous moments et en tous lieux, l'opérationnalisation immédiate de la nouvelle Force spéciale et d'en étendre dans chaque région du Burkina (…).
Si dans les jours qui suivent la situation sécuritaire se dégrade au Nord ou à l'Est, le MRP menace de prendre sa responsabilité « en organisant des convois à partir de la place de la Nation (Ouagadougou) pour aller défendre l'intégrité territoriale au prix du sacrifice suprême, quels que soient les moyens en leur possession ».
Créé le 5 octobre 2019 à Kongoussi, le MRP s'est fixé comme objectif, entre autres, d'impliquer la population civile dans la lutte contre le terrorisme aux côtés des FDS.
Aïssata Laure G. Sidibé
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Silvère Salga, chercheur-écrivain et concepteur du plan OBAR anti-terroriste, a animé ce mardi 22 juin 2021 à Ouagadougou, une conférence de presse. Il s'agissait pour lui de présenter l'Effort-C ou l'Effort civil. Une coalition de compétences et actions civiles pour aider à la lutte contre le terrorisme.
Selon Silvère Salga, l'Effort civil fait partie des neuf planches du plan OBAR antiterroriste qu'il a élaboré et a pour mission de matérialiser fortement et clairement l'implication civile dans la lutte contre le terrorisme. Il estime en effet avoir remarqué une faible participation du civil à l'effort de guerre que mènent les militaires contre le terrorisme. « Il est impératif de mieux coordonner la lutte et redonner un courage et une stratégie nationale pour renverser la tendance et éradiquer ce fléau hors du Burkina Faso ; les civils doivent encore mieux s'impliquer dans la lutte », a laissé entendre M. Salga.
Pour ce faire, il a formulé l'Effort civil qui comprend neuf axes d'intervention.
Parmi ces neuf axes, on a l'effort de courage national qui consiste en un sursaut d'orgueil, afin de redonner courage au peuple et transformer la psychose populaire en force de positionnement et d'engagement contre l'hydre terroriste. « Les chefs traditionnels, les chefs religieux, les sages, les personnes ressources, les personnes d'influence doivent tous entrer dans la danse pour recréer le courage national, gage de toute la stratégie de défense et de sécurité nationale », a laissé entendre Silvère Salga. L'Effort civil comprend également l'effort scientifique et technologique.
Il s'agit sur ce point de faire appel à la recherche-développement par le regroupement de scientifiques, de compétences pluridisciplinaires à même de contribuer efficacement à l'effort de guerre militaire par des données exactes, des propositions techniques et tactiques fortes. L'Effort civil comprend également l'effort d'éducation sécuritaire et préventive, l'effort de diplomatie et de collaboration transfrontalières, l'effort d'engagement militaire qui consiste à inciter plus de citoyens au service militaire, l'effort de reconquête territoriale.
M. Salga indique que l'Effort civil prend en compte aussi l'effort social de réhabilitation qui consiste à apporter un soutien aux martyrs et victimes d'attaques terroristes, l'effort de résilience totale et l'effort général.
Le conférencier du jour a tenu à lancer un appel « à tout citoyen, toute organisation de la société civile, toute association, ONG, toute entreprise, tout volontaire, tout talent et toute compétence de quelque domaine que ce soit au niveau national ou de la diaspora à rejoindre l'Effort civil afin d'apporter sa pierre à l'effort de guerre national et venir à bout de ce danger national qu'est le terrorisme ». Et déjà, Silvère Salga assure qu'il a acquis un local pour le siège de l'Effort civil avec quelques installations pour le travail. Des personnes de divers domaines de compétence se seraient déjà engagées pour l'Effort civil.
Justine Bonkoungou
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La Commission électorale nationale indépendante (CENI) et ses partenaires de mise en œuvre du Projet d'appui aux processus électoraux (PAPE-BF) 2019-2021 tiennent un atelier d'adoption du plan stratégique de la communication institutionnelle. Il s'agit de doter l'institution en charge des élections au Burkina, d'un document cadre et stratégique qui servira de base et de référence pour la communication aux élections à venir.
La mise en place d'une bonne stratégie de communication pour les élections à venir tient à cœur à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Car une bonne communication est l'un des vecteurs d'un processus transparent, crédible et accepté de tous. C'est conscient de cela que la CENI et ses partenaires, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d'appui aux processus électoraux (PAPE-BF) 2019-2021, tiennent un atelier pour adopter le précieux sésame devant servir de boussole en matière de communication dans le cadre des élections à venir. Le début des travaux est intervenu ce mardi 22 juin 2021 à Ouagadougou.
Pendant deux jours (22 au 23 juin), les participants devront réfléchir sur la problématique de la communication et de l'éducation citoyenne et civique autour des élections, a souligné le président de la CENI, Newton Hamed Barry. L'adoption de ce document, a-t-il fait savoir, résoudra la problématique de la communication avant, pendant et après les élections. « Il devrait entrainer la population vers l'élan de l'adhésion au processus électoral et l'ensemble des éléments subséquents qui en découlent », a-t-il déclaré.
Pour lui, la population électorale du Burkina est divisée en deux. « Les intellectuels qui sont les citadins, qui sont les plus nantis, qui font l'opinion et qui votent moins. Ils sont en défiance perpétuelle contre le vote. Et il y a la grande masse de paysans, qui votent mais qui très souvent, ne se préoccupent pas du sort de leur vote », a-t-il soutenu.
Selon son entendement, il s'agit donc de voir comment avoir plus ou moins un outil opérationnel qui permet de régler les différentes phases du processus électoral. Cet outil doit pouvoir suffisamment sensibiliser, conquérir les citoyens afin qu'ils daignent s'enrôler et décider d'aller départager les offres politiques que les candidats et les partis politiques proposent lors des élections.
Pour le représentant résident du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) au Burkina, Mathieu Ciowela, la communication est le talon d'Achille de tout processus électoral. Car une bonne communication est l'un des vecteurs d'un processus transparent, crédible et accepté de tous. « C'est pourquoi la présente activité, menée dans le cadre du projet PAPE mis en œuvre par le PNUD avec une contribution au panier commun des partenaires techniques et financiers que sont l'Union européenne, l'Allemagne, la Suisse, la Suède, le Danemark et l'Italie, vise à trouver des formules adéquates devant aider à améliorer les opérations électorales », a-t-il dit. Cet atelier est donc l'opportunité d'examiner de manière inclusive et participative le document qui va servir de référentiel pour les élections à venir.
Obissa Juste MIEN
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Le haut-commissaire de la province du Boulkiemdé a procédé au lancement officiel des épreuves des examens du Certificat d'études primaires (CEP) et du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), ce mardi 22 juin 2021. Dans la province, on enregistre cette année 25 180 candidats au CEP et 17 185 au BEPC.
Il était 7h22 lorsque le haut-commissaire de la province du Boulkiemdé, Abraham Somdo, accompagné de Maurice Moctar Zongo, maire de la commune de Koudougou, procédait à l'ouverture du premier sujet de l'examen du CEP. Les regards rivés sur les enveloppes ouvertes, les candidats attendaient avec impatience les sujets qu'ils doivent affronter.
« C'est l'heure de la montée du drapeau national dans ton école. Raconte ». C'est le sujet de l'épreuve de rédaction à laquelle les 253 candidats du centre d'examen de l'école primaire de Dapoya 1 se sont soumis.
Pour cette session de 2021 du CEP dans la province du Boulkiemdé, on note une légère baisse du nombre de candidats par rapport à l'année dernière : 25 180 candidats contre 25 181 à la session de 2020. Cet effectif est réparti dans 110 centres de composition, avec 36 jurys dont les deux jurys de l'école Dapoya 1 ayant reçu la visite des autorités ce matin.
Accompagné du maire de la commune, du préfet et des autorités provinciales de l'éducation, le haut-commissaire de la province, à travers cette sortie, a voulu apporter les encouragements du gouvernement aux candidats. « Nous sommes venus les encourager, leur souhaiter bonne chance et leur dire qu'après l'effort il y a toujours le réconfort », a confié Abraham Somdo à la presse, avant d'exprimer son optimisme : « Nous attendons le meilleur taux possible et nous voulons que cette année soit différente des autres années, vu qu'il n'y a pas eu de perturbations. Donc il n'y a pas de raison que nous n'ayons pas un taux satisfaisant ».
Agnès Yaméogo Kazamé, directrice provinciale de l'éducation préscolaire, primaire et du non-formelle du Boulkiemdé, a rassuré que les préparatifs se sont bien déroulés, malgré quelques difficultés rencontrées. 1 662 surveillants et maîtres accompagnateurs, ainsi que 167 secrétaires et 1 349 correcteurs sont mobilisés.
872 candidats de moins au BEPC cette année
La délégation officielle s'est ensuite rendue au lycée provincial de Koudougou pour également encourager les candidats et procéder au lancement officiel des épreuves du Brevet d'études du premier cycle (BEPC). Arrivées pendant la composition de l'épreuve de dictée, les autorités ont dû attendre quelques minutes pour lancer la deuxième épreuve. Le lycée provincial comprend au total quatre jurys avec un effectif de 392 candidats par jury.
A notre micro, les candidates Rachel Yasmine Bado et Aïla Dossi Melé, toutes deux du Collège Sainte-Monique de Koudougou, se sont dit prêtes et confiantes. Même son de cloche chez Arsène Bamba qui nous affirme ceci : « Je n'ai pas peur, j'attends juste les sujets pour faire ce que je connais. Et je suis sûr que je serai admis au premier tour ».
A noter qu'à l'image du CEP, le BEPC 2021 connaît également une baisse des effectifs des candidats comparativement à l'année 2020 : 16 962 inscrits cette année contre 17 834 l'année dernière, soit une baisse de 872 candidats.
Les résultats du premier tour du BEPC sont attendus le 30 juin, et ceux du CEP entre le 5 et le 10 juillet.
Prince Omar
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