Alors que la vaccination contre le Covid-19 démarre en Europe et aux États-Unis, nombre de chefs d’État ont fait des déclarations pour souhaiter que l’ensemble de la population mondiale puisse y avoir accès. Les plus optimistes penseront que ces déclarations résultent d’une prise de conscience de l’importance qu’au XXIe siècle, la santé soit accessible à tous. Cyniquement, nous pourrions en déduire que ces déclarations de bonnes intentions viennent en réalité habilement habiller une impérieuse nécessité : qu’une majorité de personnes soient vaccinées pour que la pandémie soit vaincue. Et pourtant, une vaccination universelle ne semble pas encore totalement acquise à l’heure qu’il est. Les pays riches ont quasiment acheté 80% de la production mondiale de vaccins jusqu’en 2022. Certains ayant acquis des doses pour vacciner plusieurs fois l’ensemble de leur population, captant ainsi une part démesurée des vaccins qui seront disponibles.
Les débats qui se tiennent actuellement au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) autour de la lutte contre le Covid-19 ne laissent par ailleurs aucune illusion sur les belles intentions de la part des pays les plus développés. Dans un éditorial venant introduire les 11e brèves de l’OMC, la lettre mensuelle publiée par la délégation permanente de la France auprès de l’Organisation explique en effet comment les pays abritant de grands laboratoires pharmaceutiques militent pour le respect des accords sur les droits de propriété intellectuelle tels que négociés dans le cadre de l’Uruguay Round (TRIPS). Les pays émergents et en développement, à l’inverse, bien conscients que comme à l’accoutumée, ils seront les derniers servis, et qui s’inquiètent aussi du coût que va représenter pour eux et leur population une campagne vaccinale, demandent une suspension temporaire de ces droits afin de pouvoir avoir accès aux traitements et/ou vaccins.
« On pensait pourtant ce problème résolu depuis la conférence ministérielle de Doha en 2001 ! Sa décision avait débouché sur le seul amendement d’un accord de l’OMC depuis le cycle d’Uruguay : il permet aux PMA (pays les moins avancés) et, aux pays ayant des capacités de production insuffisantes, de recourir aux ‘licences obligatoires spéciales’ pour importer des copies génériques de tout médicament. », explique Jean-Marie Paugam, dans l’éditorial de cette 11e brève. L’Inde et l’Afrique du Sud ont ainsi déposé début décembre une demande de suspension temporaire de l’accord TRIPS, sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent le commerce). Ils se heurtent à la vision plus libérale dans l’esprit, mais en réalité conservatrice et protectionniste des grands pays, Union européenne en tête, vision qui a également une dimension géopolitique autour d’une certaine idée de la diplomatie du vaccin, très certainement. Ces arguments ont été développés lors d’un récent webinaire organisé à l’IRIS dans le cadre de l’Observatoire (Dés)information et géopolitique au temps du Covid-19.
Une fois n’est pas coutume, ces visions différentes opposent aussi les entreprises. Certaines d’entre elles font pression sur leurs États pour protéger et breveter au plus vite leurs vaccins. D’autres, au contraire, s’associent aux initiatives visant à assurer un accès aussi large que possible au vaccin.
Pour les premières, la démarche est d’autant plus étonnante – pour ne pas dire choquante – que leur recherche et développement a été massivement financé sur fonds publics et qu’au vu de l’urgence sanitaire, leur retour sur investissement et leurs profits sont déjà assurés par leurs seuls débouchés dans les pays riches. Le manque de transparence est total et nous ne saurons probablement jamais quels furent ces profits.
Pour les secondes, en revanche, et c’est assez novateur pour être souligné, avaient déjà lancé au début des années 2000 un Fonds mondial pour la lutte contre les grandes pandémies de l’époque (Sida, tuberculose et malaria) ainsi qu’une alliance pour les vaccins à l’initiative de la Fondation Gates, de l’Unicef, de la banque mondiale et de l’OMS. GAVI ou Alliance mondiale pour les vaccins et l’immunisation pousse les fournisseurs de vaccins à baisser leurs prix pour les pays les plus pauvres. Elle participe aujourd’hui à la vaccination de la moitié des enfants dans le monde. Elles sont aujourd’hui engagées dans un accélérateur d’accès aux outils de lutte contre le Covid-19 (ACT-Accelerator) incluant un pilier « vaccins » au travers d’une facilité d’achat de vaccins, la Covax. Il est à noter que la candidate africaine à la direction de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala préside actuellement le conseil d’administration de GAVI en charge également de la Covax, mais sa nomination qui devait intervenir début novembre est à ce jour bloquée par les États-Unis et la Corée du Sud.
Une fois de plus, cette situation nous démontre combien les débats autour de la mondialisation restent clivés et assez prévisibles entre égoïsmes nationaux et défense de l’intérêt collectif, combien les États, ne sont plus, loin s’en faut, les seuls acteurs d’une gouvernance mondiale en pleine refonte. Les acteurs non étatiques, entreprises et ONG comme représentantes des sociétés civiles sont, dans les situations les plus opérationnelles, des acteurs bien plus actifs et efficaces pour trouver des solutions collectives et pragmatiques.
Die Auswirkungen der Pandemie bestimmen weltweit die Jahresrückblicke: Plötzlich und unerwartet ist die „Corona-Krise“ in unseren Lebensalltag gerückt und ein neuer Fluchtpunkt für die politische Zusammenarbeit geworden. Andere globale Herausforderungen wie der Klimawandel scheinen oftmals weniger akut. Anders in der Arktisregion, in der dringender Handlungsbedarf sowohl im Umgang mit der „Corona-Krise“ als auch bei den transformativen Auswirkungen der „Klima-Krise“ besteht. Markus Rex, Leiter der MOSAiC-Arktis-Expedition, beschreibt den Klimawandel mit eindringlichen Worten: „Das Eis der Arktis stirbt.“ Gleichzeitig erkranken in der abgelegenen Region immer mehr Menschen an COVID-19, deren medizinische Versorgung eine besondere Herausforderung darstellt. Für die EU, die im nächsten Jahr im Rahmen des europäischen Grünen Deals eine neue Arktispolitik verabschieden wird, gilt es deshalb, das aktuelle Momentum der politischen Zusammenarbeit aufzugreifen, um die „Corona-“ und die „Klima-Krise“ in der Arktis und global wirksam zu bekämpfen.
„Was in der Arktis geschieht, bleibt nicht in der Arktis. Es betrifft uns alle.“ – so deutlich formulierte der EU-Kommissar für Umwelt, Meere und Fischerei, Virginijus Sinkevičius die Bedeutung der Region kürzlich beim Launch der öffentlichen Konsultation zur neuen EU-Arktispolitik. Die EU will mit einer „klaren und kohärenten Arktispolitik“ zukünftig eine Vorreiterrolle übernehmen. Damit das gelingen kann, muss die EU die Erfahrungen aus der Pandemie unbedingt berücksichtigen. Denn durch COVID-19 haben sich bestehende Ungleichheiten und Herausforderungen in der Region verstärkt – insbesondere in den Bereichen Infrastruktur und Gesundheitsversorgung. Gemeinschaften, die in der Arktis weit entfernt von größeren Gesundheitszentren leben, sind während der Pandemie beispielsweise mehr denn je auf die begrenzte (auch digitale) Infrastruktur angewiesen. Hohe Transportkosten, Grenzschließungen und unterbrochene Lieferketten sind für die Menschen nicht selten lebensbedrohlich.
Lokale Ansätze, wie der gemeinsam mit indigenen Wissensträger*innen entwickelte One Health-Ansatz für die Arktis, der die Gesundheit von Mensch, Tier und Umwelt zusammendenkt, tragen zu einem besseren Verständnis von kurz- und langfristigen Folgen der „Klima-“ und „Corona-Krise“ bei. Die wirtschaftlichen Folgen der Pandemie schwächen allerdings die lokalen Strukturen. Wichtige Einnahmen fallen durch Einbrüche im Handel, Tourismus und in der Ressourcenerschließung weg. Zugleich schwächt die historisch hohe Arbeitslosigkeit viele Regionen in der Arktis. Die EU sollte Foren fördern, die zu einem pan-regionalen Austausch unter Einbeziehung lokaler Akteure und Institutionen beitragen, um Herausforderungen transnational zu beraten und Lösungsansätze inklusiv zu formulieren. Vor diesem Hintergrund kann eine Verstetigung des EU-Arktis-Forums, das gemäß der EU-Arktispolitik von 2016 als „zeitweiliges Forum“ gegründet wurde, einen wichtigen Impuls in der neuen EU-Arktispolitik setzen. Das Forum folgte einem Multi-Stakeholder-Ansatz, ermöglichte Diskussionen über regionale Entwicklungen und konzentrierte sich insbesondere auf die Themen internationale Zusammenarbeit sowie Klimawandel.
Zugleich sollte die EU ihr bisheriges Engagement in der Region fortsetzen – insbesondere die Förderung von Forschungsaktivitäten. Diese sind essentiell, um die komplexen regionalen Veränderungsprozesse besser zu verstehen und ein wesentlicher Beitrag zur transnationalen Zusammenarbeit in der Arktis, den die EU leistet. Auch die multilaterale Zusammenarbeit in dem bedeutsamsten intergouvernementalen Forum der Region, dem Arktischen Rat, zeichnet sich vor allem durch herausragende Erfolge im Bereich der Wissensgenerierung aus. Bereits im Sommer stellte der Arktische Rat einen umfassenden Bericht zu den Auswirkungen der Pandemie in der Arktis vor, der gemeinsam mit lokalen und indigenen Wissensträger*innen entwickelt wurde. Auf dessen Grundlage hat der Rat im November Maßnahmen zum Umgang mit den Auswirkungen der Pandemie beraten. Diese ‚Methode‘ kooperativer Wissensgenerierung und informierter politischer Umsetzung ist für das Forum aber kein Neuland, sondern stellt auch die Richtschnur im Bereich des Klimawandels dar. Ein Blick in die Arktis ‚lohnt‘ also – und kann viele Beispiele für erfolgreiche transnationale (Wissens-) Zusammenarbeit für die Bewältigung globaler Krisen aufzeigen, die auch für die EU relevant sind.
Die Treibhausgase in der Atmosphäre haben in diesem Jahr erneut einen Rekordwert erreicht. Prioritäten in der politischen Zusammenarbeit können schnell angepasst werden - das hat die Corona-Pandemie gezeigt. Hoffentlich stehen statt der negativen Auswirkungen der Pandemie erfolgreiche Bewältigungsstrategien im Zentrum der Jahresrückblicke im nächsten Jahr, die Vorbild für den Umgang mit anderen Krisen sind – in der Arktis und weltweit.
Dieser Text entstand in dem durch die Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG) geförderten Projekt „Nachhaltige Städtische Entwicklung in der Europäischen Arktis (SUDEA): Verbesserung von Transnationaler Kooperation in Abgeschiedenen Regionen“ (Projektnr. 426674468).
Die Auswirkungen der Pandemie bestimmen weltweit die Jahresrückblicke: Plötzlich und unerwartet ist die „Corona-Krise“ in unseren Lebensalltag gerückt und ein neuer Fluchtpunkt für die politische Zusammenarbeit geworden. Andere globale Herausforderungen wie der Klimawandel scheinen oftmals weniger akut. Anders in der Arktisregion, in der dringender Handlungsbedarf sowohl im Umgang mit der „Corona-Krise“ als auch bei den transformativen Auswirkungen der „Klima-Krise“ besteht. Markus Rex, Leiter der MOSAiC-Arktis-Expedition, beschreibt den Klimawandel mit eindringlichen Worten: „Das Eis der Arktis stirbt.“ Gleichzeitig erkranken in der abgelegenen Region immer mehr Menschen an COVID-19, deren medizinische Versorgung eine besondere Herausforderung darstellt. Für die EU, die im nächsten Jahr im Rahmen des europäischen Grünen Deals eine neue Arktispolitik verabschieden wird, gilt es deshalb, das aktuelle Momentum der politischen Zusammenarbeit aufzugreifen, um die „Corona-“ und die „Klima-Krise“ in der Arktis und global wirksam zu bekämpfen.
„Was in der Arktis geschieht, bleibt nicht in der Arktis. Es betrifft uns alle.“ – so deutlich formulierte der EU-Kommissar für Umwelt, Meere und Fischerei, Virginijus Sinkevičius die Bedeutung der Region kürzlich beim Launch der öffentlichen Konsultation zur neuen EU-Arktispolitik. Die EU will mit einer „klaren und kohärenten Arktispolitik“ zukünftig eine Vorreiterrolle übernehmen. Damit das gelingen kann, muss die EU die Erfahrungen aus der Pandemie unbedingt berücksichtigen. Denn durch COVID-19 haben sich bestehende Ungleichheiten und Herausforderungen in der Region verstärkt – insbesondere in den Bereichen Infrastruktur und Gesundheitsversorgung. Gemeinschaften, die in der Arktis weit entfernt von größeren Gesundheitszentren leben, sind während der Pandemie beispielsweise mehr denn je auf die begrenzte (auch digitale) Infrastruktur angewiesen. Hohe Transportkosten, Grenzschließungen und unterbrochene Lieferketten sind für die Menschen nicht selten lebensbedrohlich.
Lokale Ansätze, wie der gemeinsam mit indigenen Wissensträger*innen entwickelte One Health-Ansatz für die Arktis, der die Gesundheit von Mensch, Tier und Umwelt zusammendenkt, tragen zu einem besseren Verständnis von kurz- und langfristigen Folgen der „Klima-“ und „Corona-Krise“ bei. Die wirtschaftlichen Folgen der Pandemie schwächen allerdings die lokalen Strukturen. Wichtige Einnahmen fallen durch Einbrüche im Handel, Tourismus und in der Ressourcenerschließung weg. Zugleich schwächt die historisch hohe Arbeitslosigkeit viele Regionen in der Arktis. Die EU sollte Foren fördern, die zu einem pan-regionalen Austausch unter Einbeziehung lokaler Akteure und Institutionen beitragen, um Herausforderungen transnational zu beraten und Lösungsansätze inklusiv zu formulieren. Vor diesem Hintergrund kann eine Verstetigung des EU-Arktis-Forums, das gemäß der EU-Arktispolitik von 2016 als „zeitweiliges Forum“ gegründet wurde, einen wichtigen Impuls in der neuen EU-Arktispolitik setzen. Das Forum folgte einem Multi-Stakeholder-Ansatz, ermöglichte Diskussionen über regionale Entwicklungen und konzentrierte sich insbesondere auf die Themen internationale Zusammenarbeit sowie Klimawandel.
Zugleich sollte die EU ihr bisheriges Engagement in der Region fortsetzen – insbesondere die Förderung von Forschungsaktivitäten. Diese sind essentiell, um die komplexen regionalen Veränderungsprozesse besser zu verstehen und ein wesentlicher Beitrag zur transnationalen Zusammenarbeit in der Arktis, den die EU leistet. Auch die multilaterale Zusammenarbeit in dem bedeutsamsten intergouvernementalen Forum der Region, dem Arktischen Rat, zeichnet sich vor allem durch herausragende Erfolge im Bereich der Wissensgenerierung aus. Bereits im Sommer stellte der Arktische Rat einen umfassenden Bericht zu den Auswirkungen der Pandemie in der Arktis vor, der gemeinsam mit lokalen und indigenen Wissensträger*innen entwickelt wurde. Auf dessen Grundlage hat der Rat im November Maßnahmen zum Umgang mit den Auswirkungen der Pandemie beraten. Diese ‚Methode‘ kooperativer Wissensgenerierung und informierter politischer Umsetzung ist für das Forum aber kein Neuland, sondern stellt auch die Richtschnur im Bereich des Klimawandels dar. Ein Blick in die Arktis ‚lohnt‘ also – und kann viele Beispiele für erfolgreiche transnationale (Wissens-) Zusammenarbeit für die Bewältigung globaler Krisen aufzeigen, die auch für die EU relevant sind.
Die Treibhausgase in der Atmosphäre haben in diesem Jahr erneut einen Rekordwert erreicht. Prioritäten in der politischen Zusammenarbeit können schnell angepasst werden - das hat die Corona-Pandemie gezeigt. Hoffentlich stehen statt der negativen Auswirkungen der Pandemie erfolgreiche Bewältigungsstrategien im Zentrum der Jahresrückblicke im nächsten Jahr, die Vorbild für den Umgang mit anderen Krisen sind – in der Arktis und weltweit.
Dieser Text entstand in dem durch die Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG) geförderten Projekt „Nachhaltige Städtische Entwicklung in der Europäischen Arktis (SUDEA): Verbesserung von Transnationaler Kooperation in Abgeschiedenen Regionen“ (Projektnr. 426674468).
Die Auswirkungen der Pandemie bestimmen weltweit die Jahresrückblicke: Plötzlich und unerwartet ist die „Corona-Krise“ in unseren Lebensalltag gerückt und ein neuer Fluchtpunkt für die politische Zusammenarbeit geworden. Andere globale Herausforderungen wie der Klimawandel scheinen oftmals weniger akut. Anders in der Arktisregion, in der dringender Handlungsbedarf sowohl im Umgang mit der „Corona-Krise“ als auch bei den transformativen Auswirkungen der „Klima-Krise“ besteht. Markus Rex, Leiter der MOSAiC-Arktis-Expedition, beschreibt den Klimawandel mit eindringlichen Worten: „Das Eis der Arktis stirbt.“ Gleichzeitig erkranken in der abgelegenen Region immer mehr Menschen an COVID-19, deren medizinische Versorgung eine besondere Herausforderung darstellt. Für die EU, die im nächsten Jahr im Rahmen des europäischen Grünen Deals eine neue Arktispolitik verabschieden wird, gilt es deshalb, das aktuelle Momentum der politischen Zusammenarbeit aufzugreifen, um die „Corona-“ und die „Klima-Krise“ in der Arktis und global wirksam zu bekämpfen.
„Was in der Arktis geschieht, bleibt nicht in der Arktis. Es betrifft uns alle.“ – so deutlich formulierte der EU-Kommissar für Umwelt, Meere und Fischerei, Virginijus Sinkevičius die Bedeutung der Region kürzlich beim Launch der öffentlichen Konsultation zur neuen EU-Arktispolitik. Die EU will mit einer „klaren und kohärenten Arktispolitik“ zukünftig eine Vorreiterrolle übernehmen. Damit das gelingen kann, muss die EU die Erfahrungen aus der Pandemie unbedingt berücksichtigen. Denn durch COVID-19 haben sich bestehende Ungleichheiten und Herausforderungen in der Region verstärkt – insbesondere in den Bereichen Infrastruktur und Gesundheitsversorgung. Gemeinschaften, die in der Arktis weit entfernt von größeren Gesundheitszentren leben, sind während der Pandemie beispielsweise mehr denn je auf die begrenzte (auch digitale) Infrastruktur angewiesen. Hohe Transportkosten, Grenzschließungen und unterbrochene Lieferketten sind für die Menschen nicht selten lebensbedrohlich.
Lokale Ansätze, wie der gemeinsam mit indigenen Wissensträger*innen entwickelte One Health-Ansatz für die Arktis, der die Gesundheit von Mensch, Tier und Umwelt zusammendenkt, tragen zu einem besseren Verständnis von kurz- und langfristigen Folgen der „Klima-“ und „Corona-Krise“ bei. Die wirtschaftlichen Folgen der Pandemie schwächen allerdings die lokalen Strukturen. Wichtige Einnahmen fallen durch Einbrüche im Handel, Tourismus und in der Ressourcenerschließung weg. Zugleich schwächt die historisch hohe Arbeitslosigkeit viele Regionen in der Arktis. Die EU sollte Foren fördern, die zu einem pan-regionalen Austausch unter Einbeziehung lokaler Akteure und Institutionen beitragen, um Herausforderungen transnational zu beraten und Lösungsansätze inklusiv zu formulieren. Vor diesem Hintergrund kann eine Verstetigung des EU-Arktis-Forums, das gemäß der EU-Arktispolitik von 2016 als „zeitweiliges Forum“ gegründet wurde, einen wichtigen Impuls in der neuen EU-Arktispolitik setzen. Das Forum folgte einem Multi-Stakeholder-Ansatz, ermöglichte Diskussionen über regionale Entwicklungen und konzentrierte sich insbesondere auf die Themen internationale Zusammenarbeit sowie Klimawandel.
Zugleich sollte die EU ihr bisheriges Engagement in der Region fortsetzen – insbesondere die Förderung von Forschungsaktivitäten. Diese sind essentiell, um die komplexen regionalen Veränderungsprozesse besser zu verstehen und ein wesentlicher Beitrag zur transnationalen Zusammenarbeit in der Arktis, den die EU leistet. Auch die multilaterale Zusammenarbeit in dem bedeutsamsten intergouvernementalen Forum der Region, dem Arktischen Rat, zeichnet sich vor allem durch herausragende Erfolge im Bereich der Wissensgenerierung aus. Bereits im Sommer stellte der Arktische Rat einen umfassenden Bericht zu den Auswirkungen der Pandemie in der Arktis vor, der gemeinsam mit lokalen und indigenen Wissensträger*innen entwickelt wurde. Auf dessen Grundlage hat der Rat im November Maßnahmen zum Umgang mit den Auswirkungen der Pandemie beraten. Diese ‚Methode‘ kooperativer Wissensgenerierung und informierter politischer Umsetzung ist für das Forum aber kein Neuland, sondern stellt auch die Richtschnur im Bereich des Klimawandels dar. Ein Blick in die Arktis ‚lohnt‘ also – und kann viele Beispiele für erfolgreiche transnationale (Wissens-) Zusammenarbeit für die Bewältigung globaler Krisen aufzeigen, die auch für die EU relevant sind.
Die Treibhausgase in der Atmosphäre haben in diesem Jahr erneut einen Rekordwert erreicht. Prioritäten in der politischen Zusammenarbeit können schnell angepasst werden - das hat die Corona-Pandemie gezeigt. Hoffentlich stehen statt der negativen Auswirkungen der Pandemie erfolgreiche Bewältigungsstrategien im Zentrum der Jahresrückblicke im nächsten Jahr, die Vorbild für den Umgang mit anderen Krisen sind – in der Arktis und weltweit.
Dieser Text entstand in dem durch die Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG) geförderten Projekt „Nachhaltige Städtische Entwicklung in der Europäischen Arktis (SUDEA): Verbesserung von Transnationaler Kooperation in Abgeschiedenen Regionen“ (Projektnr. 426674468).