Développement durable, innovation et la valorisation des talents : Schlumberger affirme ses engagements à la 53ᵉ FIA. Présent en Algérie depuis l’indépendance, Schlumberger est le premier fournisseur mondial de technologie pour l’industrie de l’énergie. Les collaborateurs Schlumberger, de plus de 160 nationalités, fournissent des solutions numériques de pointe et déploient des technologies innovantes pour permettre […]
L’article FIA 2022 : Schlumberger se démarque avec les startups est apparu en premier sur .
L’été s’est bel et bien installé en Algérie. Ces deux derniers jours ont été marqués par des températures caniculaires sur le nord du pays. Pour ce jeudi 16 juin 2022, le mercure affichera une sensible baisse. Cependant, le temps restera chaud sur les régions intérieures-ouest du pays, selon ce qu’indique l’Office National de Météorologie (ONM). […]
L’article Météo Algérie : la chaleur persistera sur tout le pays ce 16 juin est apparu en premier sur .
A l'occasion de la commémoration du troisième anniversaire de l'« Appel de Manéga », le Comité a organisé une conférence de presse, ce mercredi 15 juin 2022 à Ouagadougou. Il s'est agi, pour les porteurs de l'initiative qui prônent la réconciliation nationale et la cohésion sociale, de dévoiler les activités qui vont marquer cet anniversaire (24 et 25 juin à Pô) et de dévoiler les lauréats du « prix Manéga de la paix » 2022.
Dix personnalités ont été désignées lauréates du « prix Manéga de la paix » 2022. Il s'agit de personnes qui, selon les promoteurs, se sont illustrées par leurs actes, actions, gestes et contributions à construire et à bâtir des infrastructures de la paix et à promouvoir la réconciliation au sein des communautés.
Ainsi, Blaise Compaoré et Roch Kaboré, deux anciens chefs d'État, reçoivent un trophée unique sur lequel seront gravés leurs noms, dévoile le secrétaire général du Comité de l'Appel de Manéga, Lookmann Sawadogo.
« C'est un message, un appel et une invite insistante aux deux leaders à se retrouver en ces moments cruciaux de la survie de la nation et à se donner la poignée de main au nom de l'intérêt supérieur du Burkina Faso. Comme d'autres leaders l'ont fait à travers le monde », ont justifié les conférenciers pour qui le rapprochement des deux personnalités va donner un coup d'accélérateur à la quête de solution à la situation nationale.
« Pour le prix de Blaise Compaoré et Roch Kaboré, quand deux pères sont divisés, c'est le fils qui les rassemble. Donc, le prix unique sera remis au président actuel Paul-Henri Damiba, pour qu'il rassemble les deux anciens chefs d'État », explique Lookmann Sawadogo.
Les autres personnalités désignées sont le Chef de Pô, la famille Lilliou, le Chef de Guenon, Sa Majesté l'Emir du Liptako, l'association Bayiri Meebo de Kaya, l'imam Halidou Ilboudo, Son excellence le Chef Gan de Loropéni, le pasteur Flavien Tapsoba.
Les trophées seront remis au cours des activités commémoratives qui se dérouleront les 24 et 25 juin 2022 à Pô, province du Nahouri, région du Centre-sud. Ces journées seront marquées par plusieurs activités, dont un match entre les ethnies Bisa et Gourounsi pour magnifier la parenté à plaisanterie.
O.L.
Lefaso.net
Le Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) s'active pour couper les ponts aux sources du financement du terrorisme au Burkina Faso. Ainsi, en collaboration avec la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), le secrétariat du GIABA organise un atelier pour renforcer les capacités des acteurs dans le cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. L'atelier se tient du 15 au 17 juin 2022 à Ouagadougou.
Si l'impact du blanchiment d'argent semble être sensiblement moins saisi par une partie de la population, le terrorisme au moins reste le phénomène qui affecte le plus la population en Afrique de l'Ouest, le Burkina Faso particulièrement au regard de l'actualité. Et pourtant, le blanchiment de capitaux constitue l'un des moyens qui nourrit ce terrorisme. En effet, des fonds entrent et sortent du pays la plupart du temps, sans aucune déclaration préalable aux autorités compétentes.
Or, le transport transfrontalier physique d'espèces constitue l'une des formes les plus élémentaires de blanchiment d'argent et même du financement du terrorisme. C'est au regard de ce constat, que le GIABA organise cet atelier au profit des acteurs locaux de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) en vue de lutter efficacement contre ces phénomènes.
Durant les 72 heures d'échanges, ces acteurs vont se pencher sur le thème « Lutte contre le transport illicite physique transfrontalier d'espèces et autres instruments négociables au porteur ». Ces acteurs locaux sont des agents des douanes ; les services impliqués dans le contrôle aux frontières aériennes et terrestres ; ceux de la chaine pénale, les autorités de contrôle et de coordination dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
Au cours de ces trois jours de discussion, il s'agira de renforcer, entre autres, les capacités opérationnelles des participants ; d'améliorer leurs connaissances sur les techniques de profilage ; de blocage et de saisies des espèces et devises des passeurs de fonds ; de les amener à comprendre les procédures de déclarations de soupçons ou de communications d'informations à la CENTIF, de renforcer leurs capacités en matière de rédaction de procès-verbaux, de leur expliquer les moyens pour perturber les réseaux transnationaux et de prévenir le financement des activités terroristes.
« Les rapports de recherche ont mis en évidence la circulation prédominante de l'argent liquide au sein de notre économie régionale et indique, en outre, qu'une part de ces espèces sont utilisées pour financer le terrorisme et pour blanchir les capitaux », a relevé Aïssata Diallo, présidente du CENTIF.
A l'issue de cette activité, elle attend, entre autres, une augmentation de détection des cas de transports physiques transfrontaliers aux postes de sortie et d'entrée ; des saisies des fonds illicites ; une amélioration des statistiques sur les déclarations relatives aux passeurs de fonds.
La représentante du directeur général des douanes, Pulchérie Dabiré, a laissé entendre que cette activité entre dans le cadre de lutte contre les techniques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme que le Groupe d'action financière (GAFI) a édicté sous le nom de la ‘'recommandation 32'' relative aux passeurs de fonds.
Cette recommandation selon elle, vise à empêcher les terroristes et autres criminels de financer leurs activités ou de blanchir le produit de leur crime par le transport physique transfrontalier d'espèces ou d'instruments négociables au porteur. Par ailleurs la directrice de la lutte contre la fraude et de la surveillance du territoire a salué l'organisation de cet évènement tout en exhortant les participants à une riche contribution lors des échanges. Et l'objectif de cet atelier est de renforcer les compétences de la douane dans la mise en œuvre de cette recommandation 32, a ajouté le représentant du directeur général du GIABA, Djiha Benoît Konan.
En rappel, la recommandation 32 du Groupe d'action financière exige que « les pays devraient avoir mis en place des mesures pour détecter les transports physiques transfrontaliers d'espèces et d'instruments négociables au porteur, y compris un système de déclaration et/ou de communication ; les pays devraient s'assurer que des sanctions efficaces, proportionnées et dissuasives sont applicables aux personnes qui ont effectué une fausse déclaration ou une communication d'information fausses... »
Serge Ika Ki
Lefaso.net
La légende
1. Une
2. « Le mécanisme de coordination des différents services de police de l'immigration, des douanes et des autres administrations devraient être clairement décrit », Pulchérie Dabiré
3. La présidente de la CENTIF/ Burkina, Aïssata Diallo a salué la mobilisation des acteurs
4. « Nous devons apporter des réponses vigoureuses et appropriées à ces phénomènes » Djiha Benoît Konan
Les unités d'intervention déployées dans la commune de Seytenga depuis la survenue du drame ont découvert sept nouveaux corps sans vie entre mardi 14 et mercredi 15 juin 2922, rapporte un communiqué de ce mercredi 15 juin.
Il faut noter que 79 corps avaient déjà été trouvés sur le site et le nombre total des victimes est estimé maintenant à 86 morts. « Les recherches sont à présent achevées », peut-on lire sur le communiqué du Service d'information du gouvernement (SIG).
Cependant, la Brigade spéciale d'investigation anti-terroriste (BSIAT), en collaboration avec les services sociaux, mène des enquêtes pour déterminer si des corps n'ont pas été emportés ou déjà inhumés par des parents des victimes.
Dans la nuit du 11 au 12 juin dernier, de paisibles populations de la localité ont été lâchement assassinées par des individus armés.
Le président du Faso, Chef suprême des armées s'est rendu aujourd'hui à Seytenga sur les lieux du drame.
Lefaso.net
Source : Service d'information du gouvernement (SIG)
Seytenga, situé dans la province du Séno et la région du Sahel, et les villages environnants de la commune sœur de Titabé fuient leurs localités pour cause d'attaques terroristes survenues le 9 juin dernier. Ces attaques ont causé la mort de 79 personnes à Seytenga, selon le gouvernement.
Les habitants ont fui pour trouver refuge à Dori. Du jour au lendemain, le nombre de ces déplacés augmente. Le 14 juin 2022 les services de la direction de l'action sociale de Dori ont enregistré 1207 ménages de 10 151 personnes.
Parmi elles, on dénombre 2 016 femmes et 6 572 enfants.
Ces déplacés sont repartis sur 15 sites à travers la ville de Dori. Le recensement se poursuit, selon les services de l'action sociale. Probablement les chiffres connaîtront une hausse les heures et les jours à venir.
Daoula Bagnon
Correspondant Dori
Lefaso.net
(Ouagadougou, 15 juin 2022). Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, s'est rendu, ce matin, à Seytenga pour témoigner la compassion de la Nation aux populations de ladite localité, victimes d'une attaque terroriste au cours de la nuit du 11 au 12 juin 2022 et qui a coûté la vie à 86 personnes.
Au regard de l'ampleur du drame, le Chef de l'Etat a effectué le déplacement de Seytenga pour constater de visu la situation des populations après cette attaque meurtrière. En sa qualité de Chef suprême des Forces armées nationales, il a réaffirmé son engagement à traquer, à dénicher et à mettre hors d'état de nuire tous les auteurs de ces crimes odieux.
Pour ce faire, il a réitéré son appel à l'endroit des populations pour une collaboration franche avec les Forces de défense et de sécurité afin que la lutte soit une réussite totale. Enfin, il s'est engagé à tout mettre en oeuvre pour favoriser le retour rapide des populations à Seytenga.
Avant de regagner Ouagadougou, le Chef de l'État a encouragé les unités déployées dans cette zone ainsi que celles de la Garnison de Dori tout en les appelant à la vigilance, à la solidarité et à plus de détermination pour des victoires sur le terrain.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Le taux de vaccination contre le Covid-19 au Burkina Faso est d'un peu plus de 7%, alors que la couverture vaccinale attendue est de 70%. Un objectif loin d'être atteint et qui interroge. Alice Bila et Blandine Bila, chercheur à l'IRSS, ainsi qu'une équipe de la CORAFMOB ont initié une étude en vue d'analyser l'évolution de l'engagement communautaire dans la mise en œuvre de la vaccination contre le Covid-19. Les résultats de l'étude ont été présentés au cours du colloque international francophone organisé par l'Association d'anthropologie médicale et de la santé (AMADES) les 13 et 14 juin 2022 à l'IRSS sur le thème « Covid-19 en Afrique : résilience des populations et des institutions sanitaires face aux épidémies émergentes ».
La communication orale présentée par Alice Bila et Dr Blandine Bila avait pour thème « Participation et adhésion des populations à la vaccination anti-covid au Burkina Faso ». Il s'agit d'une étude qualitative menée dans le cadre du projet multisite de recherche CORAFMOB (Mobilisation communautaire et enjeux sociaux face aux Covid-19 au Burkina Faso et au Sénégal) soutenu par l'ARNS et Expertise France. Elle a consisté en entretiens auprès d'acteurs communautaires, équipes soignantes et bénéficiaires de la vaccination.
Selon les auteurs, au début de la pandémie, les organisations à base communautaires s'étaient impliquées de façon active dans la lutte contre le Covid-19 à travers l'intervention significative des cellules citoyennes de veille sanitaire. Mais plus le temps passait, plus l'implication de ces organisations semblait allée decrescendo. Il s'est donc agit dans l'étude, d'analyser l'évolution de l'engagement communautaire dans la mise en œuvre de la vaccination.
De l'avis des auteurs, l'acceptation du vaccin contre le Covid-19 est influencée par de nombreux facteurs dont la perception de la maladie par la population, l'insuffisance de l'information sur les vaccins anti-covid, les fake news relayées par les réseaux sociaux sur ces vaccins et les inquiétudes exprimées autour de leurs effets secondaires et de leur efficacité.
Pour donc inciter les populations à se faire vacciner et par ricochet, obtenir un meilleur taux de couverture vaccinale, il faut prendre en compte ces différents facteurs. Et à en croire les auteurs, les organisations à base communautaires sont celles-là qui sont à même de sensibiliser et de mobiliser les populations pour adhérer à la vaccination.
Les communautaires pas suffisamment impliqués par le ministère de la Santé ?
L'étude révèle cependant que les représentants de ces organisations à base communautaire sont mécontents. Ce mécontentement s'exprime en trois points. Ils estiment en effet, qu'ils ne sont pas suffisamment informés sur le Covid-19 et sur les vaccins anti-covid malgré les multiples démarches auprès des équipes médicales en tant que relais officiels, alors que les fake news inondent les réseaux sociaux. Ils se sont formés principalement disent-ils, à travers internet et disposent de connaissances limitées en ce qui concerne le vaccin, son efficacité, ses effets secondaires, etc.
Ils dénoncent également leur faible implication dans la définition des stratégies de réponse et leur exécution malgré les démarches entreprises par leurs représentants au plus haut niveau du système de soins. « L'offre d'expertise communautaire n'a pas permis l'implication des organisations à base communautaire dans la communication sociale en faveur de la vaccination », indique l'étude.
Ils assurent également qu'en tant que communautaires, ils ont été faiblement impliqués dans l'organisation et la mise en œuvre de la campagne de vaccination alors qu'ils ont majoritairement une longue expérience dans l'action communautaire en santé. Ils expliquent n'avoir pas reçu de financement pour leur permettre de mener des actions de sensibilisation dans le cadre de la vaccination. Pourtant, à leur avis le ministère de la Santé seul ne peut réussir à faire adhérer les populations à la vaccination.
Les auteurs de l'étude concluent donc que « La participation communautaire recommandée par l'OMS dans la communication et l'organisation de la campagne de vaccination anti-covid a été peu observée, contrairement à l'activisme remarquable des représentants communautaires dans la sensibilisation des populations et dans l'organisation des dépistages en début de pandémie. Pourtant, au regard de leurs expériences sur la vaccination des enfants (polio), la prévention du paludisme (moustiquaires imprégnées), le VIH/SIDA ou la tuberculose, ces organisations ont justifié par le passé d'une connaissance du terrain et d'approches pertinentes pour mobiliser les communautés. Elles pourraient jouer un rôle plus important dans l'appui aux équipes médicales pour l'adhésion des populations au vaccin anti-covid. »
Recommandations
Pour donc rectifier le tir, l'étude recommande de renforcer les capacités des acteurs communautaires et répliquer l'expertise du VIH sur le Covid-19 en les dotant d'outils, notamment les dépliants. Ce qui pourrait convaincre, rassurer la population non instruite pour faire face aux fakes news. L'étude recommande également d'impliquer et former les leaders communautaires, religieux, coutumiers, etc.
Tout compte fait, les organisations à base communautaire se disent prêtent à accompagner le programme et la campagne de vaccination, mais ils réclament en retour leur implication par le renforcement de leurs capacités, afin de pouvoir convaincre la population et obtenir leur adhésion à la vaccination contre le Covid-19.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
La situation des enfants déplacés internes préoccupe les hommes de médias de la région du Sud-ouest. Ils ont fait un plaidoyer sur la scolarité des enfants déplacés internes au cours de la 4ecaravane de presse du Réseau des journalistes et communicateurs du Sud-ouest pour la protection de l'enfant (REJCPE) qui s'est tenu du 23 au 25 mai 2022.
L'acte 4 de la caravane de presse du Réseau des journalistes et communicateurs du Sud-ouest pour la protection de l'enfant (REJCPE), a sillonné les localités de Dissin, Diébougou et Gaoua sous le thème '' Protection des enfants dans un contexte de crise sanitaire et sécuritaire''. Une tournée qui a permis de sensibiliser, interpeller, les populations et décideurs sur la nécessité de protéger les enfants des maux tels que la maltraitance, les pires formes de travail, les mutilations génitales féminines.
Outre ces phénomènes que subissent les enfants, la situation sécuritaire vient également fragiliser la vulnérabilité de plusieurs enfants contraints d'abandonner l'école pour se réfugier dans des zones plus « sécurisées ».
Selon les services de l'action humanitaire et de la solidarité nationale des provinces de la Bougouriba et du Poni, des déplacés internes venant des zones à fort défis sécuritaires ont été enregistrés depuis deux ans environ.
La situation des enfants déplacés internes
« La province du Poni au mois d'avril 2022, a enregistré 20448 déplacés internes dont 12759 enfants, soit environ 60% d'enfants. Et cela est aussi consécutif à la crise qui a secoué la commune de Djigouè et environnants (Hélintira) », nous confie le directeur provincial en charge de l'action humanitaire du Poni, Olé Kam.
Du côté de la de la Bougouriba, les déplacés internes ont été accueillis depuis 2019, nous informe le directeur provincial en charge de l'action humanitaire, Salfo Karanga. « Toutes les communes de la province sont concernées. A la date du 31 mars 2022, nous avions enregistré plus de 2000 enfants déplacés internes, soit 1300 garçons et 1600 filles », relève-t-il.
Des efforts de prise en charge
Face à cette situation, une prise en charge intégrée a été adoptée, associant les services de l'action sociale, de l'administration territoriale, la santé, l'éducation, la sécurité, rassure le directeur provincial en charge de l'action humanitaire de la province de la Bougouriba, Salfo Karanga.
Au-delà de la prise en charge psycho-sociale (accueil, enregistrement, prise en charge alimentaire, habillement) qui a été assurée par les services de l'action sociale, M. Karanga salue la diligence avec laquelle le personnel enseignant a assuré la prise en charge scolaire de ces enfants déplacés.
Au niveau de la province du Poni, des efforts ont été également consentis, de concert avec nos services déconcentrés des communes et la direction provinciale de l'enseignement afin que ces enfants puissent poursuivent leur scolarité, ajoute le directeur provincial en charge de l'action humanitaire du Poni, Olé Kam.
Afin de garantir une scolarité réussie de ces enfants dans les localités d'accueil, les services de l'action sociale plaident pour une prise en charge continue des aspects alimentaires, sanitaires, vestimentaires. « Nous saluons les bonnes volontés qui nous ont accompagnés pour la gestion de ces enfants, mais si ces efforts ne sont pas renforcés, pour assurer une prise en charge efficace de ces tout-petits, cela peut impacter négativement sur leur rendement scolaire », précise M.Karanga.
Pour le coordonnateur du REJCPE, Ollo Daniel Palé, l'une des priorités du réseau, est de tout mettre en œuvre pour que ces enfants déplacés puissent aller à l'école, parce que c'est un droit fondamental.
En rappel, la 4e caravane de presse du Réseau des journalistes et communicateurs du Sud-ouest pour la protection de l'enfant (REJCPE) a été lancée le 23 mai dernier à Diébougou dans la province de la Bougouriba. Le lancement s'est fait sous la présidence de l'évêque du diocèse de Diébougou Mgr Kussiélé Der Raphael Dabiré, et le parrainage du directeur régional en charge de l'enseignement primaire, Jean-Joseph Somda. La caravane a été possible grâce à l'accompagnement de Pro Enfant et son partenaire Health Focus.
Boubacar TARNAGDA
Correspondant LeFaso.net
Le nombre des crimes en Algérie ne cesse d’augmenter, ainsi ce sont des crimes de plus en plus violents. Cette fois, c’est dans la commune de Fouka de la Wilaya de Tipaza qu’on a assisté au théâtre d’un terrible crime à l’arme blanche, hier 14 juin 2022. La commune de Fouka a été secoué par […]
L’article Tipaza secouée par un crime odieux : un jeune tué à l’arme blanche est apparu en premier sur .
Afin d'accompagner les entreprises dans l'obtention et l'exécution des marchés publics et privés et de les protéger contre les défauts de paiement, la société nationale d'assurances et de réassurances (SONAR), a conçu pour elles un nouveau produit dénommé "Assurance-crédit-caution". Un produit dont l'objectif est de permettre aux souscripteurs d'entreprendre les opérations de manière sereine. Considérée comme une solution innovante, cette offre a officiellement été présentée ce jeudi 9 juin 2022 aux hommes et femmes de médias au cours d'un déjeuner de presse.
Aider les entreprises à faire face à l'insolvabilité des clients et satisfaire les besoins liés à la caution de marché, à la caution financière exigée par certains secteurs d'activité, ce sont des préoccupations majeures des acteurs économiques auxquelles la SONAR veut apporter une solution au moyen de l'assurance-crédit-caution. Avec ce produit, la SONAR offre une assurance caution et une assurance-crédit à ses clients.
Le but de l'assurance-crédit est de garantir l'assuré contre les risques de défaillance de son client en raison de l'insolvabilité. Elle permet par exemple au fournisseur d'avoir plus confiance car en cas de défaillance, l'assurance-crédit va venir pallier l'insolvabilité du client. Quant à l'assurance caution, elle permet aux entreprises d'être protégées par rapport aux engagements pris.
Dans ce cas précis, la SONAR s'engage en cas de difficulté de l'entreprise, à payer au bénéficiaire le montant de la caution indiquée sur le contrat. Ce qui permet aux institutions financières et aux banques de faire davantage confiance aux entreprises pour l'exécution des marchés. Par ailleurs, six types de couvertures sont proposés par la SONAR. Nous avons la caution de soumission, celle de bonne exécution celle de restitution d'acompte, la caution de dispense de retenue de garantie, caution financière ainsi que la garantie crédit fournisseur.
Selon le directeur général de la compagnie d'assurance, Thomas Zongo, l'assurance-crédit-caution vient faciliter l'obtention et l'exécution des marchés et contribuer à une sécurité financière des sociétés. « Plusieurs entreprises n'ont pas suffisamment d'actifs ou de fonds propres, qui puissent être utilisés comme garantie ou comme caution. Et avec ce produit, l'assureur se substitue à l'entrepreneur pour offrir la garantie et rassurer le maître d'ouvrage que l'entreprise qui est en train de soumissionner au marché, a des garanties financières pour pouvoir exécuter le marché sans problème », explique-t-il.
L'assurance-crédit-caution présente donc plusieurs avantages et qui sont entre autres la facilitation de l'obtention de nouveaux marchés et contrats par la sécurisation des clients et des partenaires commerciaux ; le renforcement de la crédibilité de l'entreprise dans l'exécution des marchés ; l'optimisation de la trésorerie ainsi que l'accès à un coût de financement abordable. Peuvent souscrire à cette offre d'assurance, toutes les personnes physiques et morales qui exercent dans le domaine des marchés publics et privés, ainsi que celles qui exercent des activités soumises à des garanties financières.
Le lancement de ce nouveau service offert par la SONAR, a été placé sous le patronage de Issaka Kargougou directeur général de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina. Il a par la voix de son représentant, Emmanuel Yoda, saluer cette solution nouvelle qui va de son avis apporter un soulagement aux entrepreneurs. Il n'a pas manqué d'inviter les personnes physiques et morales qui postulent aux marchés publics et privés et celles qui ont besoin de garantie financière, à prendre attache avec la SONAR pour découvrir et utiliser l'assurance-crédit-caution qu'elle propose.
Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefasonet