Une délégation des officiers militaires des pays membres de la Communauté des États de l'Afrique de l'Est (EAC) est arrivée vendredi 15 juillet à Beni.
« Human Rights Watch a établi que le M23 a délibérément tué au moins 30 civils, depuis mi-juin dernier, dans les zones placées sous son contrôle ».
Le gouverneur militaire de l’Ituri, le général Johnny Luboya a demandé, vendredi 15 juillet, aux jeunes de se désolidariser des groupes armés.
Il a lancé cet appel dans un entretien accordé à Radio Okapi.
Pour ce gouverneur, il est temps que les jeunes de cette province de sortir des groupes armés et de retourner à leurs activités d’avant :
Trois enfants ont trouvé la mort dans un feu de brousse, vendredi 15 juillet, au village Mbonga Kasese, dans le territoire de Kenge (Kwango).
Des sources locales expliquent que ce drame s’est produit pendant que ces enfants suivaient leurs parents aux champs.
Le député provincial Willy Fayulu a déploré cet incident et condamné la pratique de feu de brousse devenue récurrente dans cette contrée.
L'Agence nationale de l'électrification et des services énergétiques en milieux rural et péri-urbain (ANSER a lancé vendredi 15 juillet à Kananga le projet d'électrification de l’espace Kasaï.
Le HCR a annoncé, vendredi 15 juillet, la construction des abris pour près de 220 ménages retournés d’Angola à Bena Kansapuila, dans le territoire de Tshilenge (Kasaï-Oriental).
Cette agence de l’ONU a fait cette annonce après avoir acquis cette concession de 175 hectares auprès du gouverneur de province.
Deux femmes ont été blessées et plusieurs biens emportés dans une attaque des bandits armés survenue, vendredi 15 juillet, dans la commune de Lukuga, à Kalemie (Tanganyika).
Selon des témoins, ces malfrats cagoulés et munis d’armes blanches ont cambriolé six maisons de ce quartier.
Les mêmes sources rapportent que ces assaillants ont cassé des vitres et des portes et y ont emporté de l’argent et autres biens de valeur.
L’information a été annoncée par Farhan Haq, porte-parole de l’ONU.
« Les troupes ivoiriennes n’appartiennent pas aux forces de la Minusma. Une requête de la Côte d’Ivoire, pour déployer des éléments nationaux de soutien, a été approuvée en 2019. Cependant, aucune troupe n’a été déployée sous cette convention depuis ce moment-là. Nous encourageons vivement les deux pays à travailler ensemble pour résoudre la situation et permettre la libération des troupes détenues », a souligné la même source.
Farhan Haq a confirmé que « ces hommes n’ont pas le statut d’éléments nationaux de soutien, comme l’a stipulé le Conseil national de sécurité ivoirien mardi ».
Mercredi, l’état-major des armées de Côte d’Ivoire a apporté, des précisions sur la présence de ses 49 militaires interpellés à l’aéroport de Bamako.
Il a, notamment, indiqué, que « le contingent arrêté est bel et bien en mission officielle au Mali dans le cadre des opérations de la mission de maintien de la paix des Nations unies, (la Minusma) ».
Réunies mardi en conseil national de sécurité, sous la présidence du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, les autorités ivoiriennes ont appelé, celles du Mali à « libérer, sans délai» les 49 militaires ivoiriens « injustement arrêtés », dimanche à Bamako.
Le communiqué souligne que « ces militaires sont régulièrement inscrits dans l’effectif de l’Armée ivoirienne et se trouvaient au Mali, dans le cadre des opérations des Éléments Nationaux de Soutien (NSE) ».
Le Gouvernement de la Transition du Mali a, pour sa part, qualifié de mercenaires ces militaires ivoiriens tels que définis par la Convention de l’OUA sur l’élimination du mercenariat en Afrique.
Le Colonel Abdoulaye Maiga porte-parole du gouvernement a indiqué, qu’après interrogatoires « la profession réelle des militaires dont une trentaine des forces spéciales, était pour la plupart dissimulée. Sur la majorité des passeports les professions inscrites étaient les suivantes : étudiants, chauffeurs, maçons, mécaniciens, vendeuses, électriciens, vigiles, peintres, etc».
Maiga a en outre, déclaré que les quarante-neuf (49) militaires ivoiriens interpellés seront mis à la disposition des autorités judiciaires compétentes.
Le Gouvernement malien a, par ailleurs, décidé, jeudi, de suspendre toutes les rotations de contingents militaires et policiers de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), y compris celles déjà programmées ou annoncées, et ce, pour des raisons de sécurité nationale.
La rédaction
(c) malaictu.net
Koulikoro | 15 juillet 2022 | #Défense
À Koulikoro, le Chef de l’État préside la cérémonie de sortie de la 44e promotion de l’EMIA
Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a présidé la cérémonie de baptême de la 44e promotion de l’École militaire Interarmes de Koulikoro, ce vendredi 15 juillet 2022.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition (CNT), du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, du Gouverneur de la Région de Koulikoro ainsi que des membres du Gouvernement. Aussi ont-ils pris part à cet événement des diplomates accrédités auprès de la République du Mali ainsi que des amis et partenaires du pays.
Dénommée « équipage du Super Tucano Tango Zulu O4 Charlie », cette promotion compte au total 68 élèves officiers d’actives venant de neuf (9) pays africains : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée Conakry, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad. Le Sous-lieutenant Alhousséïni MAÏGA du Mali a été le Major de cette promotion avec une moyenne de 17 226/20.
Cette 44e promotion rend ainsi hommage à deux pilotes maliens, feus Commandant Moussa MAÏGA et lieutenant Mamadou Boubacar TRAORE, décédé le 7 avril 2020, suite au crash de l’avion de chasse Super Tucano TZ 04 C. Selon les précisions du Colonel Joachim Famangan CISSOKO, Commandant de l’École militaire Interarmes de Koulikoro, « en choisissant comme parrains les membres de l’équipage du Super Tucano Tango Zulu 04 Charlie, [le président de la Transition vient] encore une fois de plus d’illustrer [son] engagement à galvaniser les troupes pour le sacrifice ultime ».
Devant la presse, le Chef suprême des armées a indiqué que le choix du parrain est « un acte de reconnaissance et de mérite. Ces jeunes officiers engagés ont perdu la vie au cours d’une mission commandée ». Le Chef de l’État a donc invité les promus à « défendre toutes les valeurs qui ont impacté la vie de ces jeunes officiers, notamment la loyauté, le dévouement et le sacrifice suprême ».
Le Président de la Transition, tout en s’inclinant devant la mémoire des victimes civiles et militaires tombés sur le champ de l’honneur, a félicité les officiers de cette 44e promotion, qui viennent de terminer leur formation initiale, dont « l’objectif principal est de les préparer à l’exercice du commandement conformément aux réalités du terrain, dominées par des opérations offensives aériennes et terrestres contre les groupes terroristes ».
Le Chef suprême des armées à prodiguer des conseils aux jeunes officiers qui auront l’opportunité de mettre en pratique leur savoir-faire tactique et technique pour la réussite de leur mission.
Présidence de la République
« C’est un honneur d’être ici, je suis très reconnaissante d’être ici, merci pour l’effort de chacun. Je suis sur le point de réaliser un grand rêve d’enfant .Je remercie le président et tous ceux qui ont travaillé pour cela. Vive Barcelone et vive la Catalogne » a-t-il ainsi indiqué, dans des mots qui devraient donner le sourire aux supporters. Par la même occasion, Joan Laporta a aussi affiché sa joie, en remerciant les différents acteurs de ce dossier : « Xavi voulait Raphinha, on a tout fait pour l’avoir. Merci à Mateu (Alemany), Jordi (Cruyff) et aux joueurs de faire une équipe compétitive, sans oublier Deco. » Le mercato du Barça continue d’être efficace, après la prolongation d’Ousmane Dembélé, les signatures gratuites d’Andreas Christensen (Chelsea) et Franck Kessié (AC Milan), le club espère réaliser d’autres gros coups : Bernardo Silva (Manchester City) et Jules Koundé (FC Séville).
Pour résumerLe Barça présentait Raphinha aux journalistes aujourd’hui, le joueur s’est exprimé et a confié sa joie de rejoindre les Blaugrana, Joan Laporta était présent. Les Blaugrana ont du dépenser 60 millions d’euros pour le faire signer.
Alors que le jeune français devrait faire connaissance avec ses nouveaux coéquipiers samedi, avant le départ pour la tournée de pré-saison au Japon dimanche, une autre recrue devrait arriver en cours de route. D’après Le Parisien, Paris et Lille sont tout proche d’un accord pour Renato Sanches (24 ans), contre une indemnité estimée à 12 millions d’euros. Le milieu de terrain portugais retrouvera sur le banc de touche parisien Christophe Galtier, avec qui il a remporté le titre de champion de France sous le maillot lillois en 2020.
Après Vitinha, Hugo Ekitike et Renato Sanches seront donc les prochaines recrues du PSG et de Luis Campos.
Ekitike et Renato Sanches en route pour le PSG Pour résumerAprès Vitinha, le Paris-Saint-Germain devrait rapidement officialiser les recrutements d’Hugo Ekitike et d’un autre joueur. L’attaquant français du Stade de Reims sera présent pour la tournée de pré-saison au Japon, tandis que Renato Sanches arrivera en cours de route.
La crise du pétrole oblige des pays africains à subventionner les carburants pour éviter que baisse davantage le pouvoir d’achat de populations déjà éprouvées par la flambée des prix de l’alimentation. Mais pour d’autres, cette option est inenvisageable, car plombant les finances publiques.
Les transporteurs ont révisé à près de 40% à la hausse les tarifs de transport dans le pays après que tous les Malgaches aient constaté avec surprise la nouvelle flambée des prix à la pompe lundi dernier. Le litre de gasoil, depuis lundi, est passé de 3.400 ariarys (0,83 dollar) à 4.900 ariarys (1,2 dollar), alors que l’essence s’achète à 5.900 ariarys (1,4 dollar) contre 4.100 ariarys (1 dollar).
Les négociations du gouvernement avec les entreprises pétrolières dans la nuit du dimanche 10 juillet n’ont pas abouti à un équilibre des prix assuré par l’État comme par le passé.
Baomiavotse Vahinala Raharinirina, directrice de cabinet de la présidence avait indiqué dans une publication, mercredi dernier, que la hausse des prix était devenue inévitable, d’autant que le maintien de l’équilibre des prix a fait grimper les dettes de l’État envers les pétroliers depuis le début de l’année 2022, et cela pourrait atteindre 1 200 milliards d’ariarys (soit 293 millions $) d’ici la fin de l’année si les anciens prix étaient maintenus a-t-elle déclaré.
En plus de la possible montée du niveau des prix des denrées qui pourrait en résulter si cela perdurait, aux dires de certains observateurs, c’est un coup dur pour la mobilité des personnes dans ce pays où le transport public est moins développé, donc assuré en grande partie par des opérateurs privés qui peuvent s’adonner à de la surenchère.
Henoc Dossa
Le mobile money est devenu une alternative populaire aux comptes bancaires en Afrique. La concurrence sur ce segment de marché ne cesse de croître, soutenue notamment par des organisations de développement qui ont à cœur l’inclusion financière de millions de personnes non bancarisées.
La Société financière internationale (SFI), la branche de la Banque mondiale dédiée à l’investissement dans le secteur privé, a annoncé le mercredi 13 juillet la signature d’un partenariat avec Orange Bank Africa (OBA). Son objectif est l’amélioration de l’accès au financement des agents et commerçants qui œuvrent dans l’écosystème du mobile money en Afrique de l’Ouest.
« À travers le partenariat avec la SFI, notre banque vise à renforcer sa collaboration avec les milliers d’agents et de commerçants, notamment dans les zones rurales, qui jouent un rôle primordial dans l’écosystème du mobile money. Ce projet s’inscrit, plus généralement, dans notre mission d’améliorer l’accès aux services financiers dans la région en s’appuyant sur les transformations dans le domaine du numérique », a déclaré Jean-Louis Menann-Kouamé, le directeur général d’Orange Bank Africa.
La Côte d’Ivoire est le marché où les deux parties testeront leur collaboration. 250 agents du réseau Orange Money pourront disposer de liquidités suffisantes pour répondre à la demande de leurs clients. Ces entrepreneurs, pour la plupart souvent sous-bancarisés, sont souvent confrontés à des problèmes de liquidités qui les contraignent parfois à refuser des transactions. Conséquence, leurs activités peinent à se développer et l’inclusion financière est entravée.
Le partenariat signé par la SFI et Orange intervient quelques jours après un financement de 90 millions $ qu’elle a mobilisé avec divers autres investisseurs au profit de Wave, concurrent d’Orange Money. Le 6 juillet, l’institution financière internationale soutenait aussi à travers cet appui sa volonté de contribuer à une plus grande inclusion financière en Afrique de l’Ouest.
Au-delà de l’accès au financement pour les agents Orange Money, la SFI fournira également des services-conseils à Orange Bank Africa pour lui permettre de concevoir et tester des produits de crédits numériques innovants et évolutifs répondant aux besoins spécifiques des agents Orange Money, ainsi que des commerçants qui acceptent ce type de paiement.
Samira Njoya
Les activités de démantèlement et de déclassement des sites pétroliers inopérants revêtent un caractère crucial dans le contexte actuel qui appelle à plus de responsabilités environnementales de la part des compagnies du secteur.
Au Ghana, la société publique du pétrole (GNPC) vient de lancer les travaux de démantèlement de la plateforme M. Louie, située sur le champ pétrolier de Saltpond, un site producteur marginal de brut depuis 1978.
Le démantèlement de la plateforme avait été annoncé en 2018. Dans l’intervalle, le processus a connu une longue planification et a été soumis à une étude de faisabilité qui a été approuvée par le ministère de l’Energie.
Selon des informations fournies par la GNPC qui financera les activités, les travaux devraient durer 12 mois et seront exécutés par une entreprise locale dénommée Hans & Co. Limited. « Le démantèlement de la première plateforme pétrolière du Ghana est nécessaire pour garantir que l’écosystème marin autour de la zone de Saltpond retrouve son état antérieur à l’obtention de la licence », a commenté Opoku Ahweneeh Danquah, PDG de la GNPC.
Les activités seront soutenues par une société de conseil en gestion de projet qui veillera à ce que tous les aspects du déclassement du site pétrolier, y compris le bouchage, l’abandon des puits et le retrait de la partie supérieure, soient exécutés dans le strict respect des protocoles de santé, de sécurité et d’environnement (HSSE).
D’après L’Observateur de ce vendredi, le juge d’instruction, chargé de leur dossier, a rejeté leur requête. Les mis en cause restent donc en détention à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Thiès.
Fodé Dione est le chef du service chargé de la maintenance des installations au niveau de l’hôpital de Tivaouane. Awa Diop y officie en tant que sage-femme tandis que l’aide-infirmière Coumba Mbodj était en stage au niveau du service néonatalogie de l’hôpital.
Le trio est écroué pour exposition et délaissement d’enfants dans un endroit solitaire ayant entraîné la mise en danger d’autrui.
L’Observateur renseigne que Coumba Mbodj, qui est étudiante en troisième année, doit bientôt passer son examen pour obtenir sa licence d’infirmière d’Etat
seneweb
L’Afrique et le reste du monde font face aux effets de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, qui a provoqué une flambée des prix des denrées alimentaires. Les prix du blé, du maïs, du soja ont particulièrement connu des hausses vertigineuses faisant craindre une crise alimentaire majeure sur le continent africain, du fait de la dépendance de nombreux pays de l’importation de denrées des deux pays.
Afin de faire face à cette éventualité, le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a mis en place le 20 mai 2022, une Facilité africaine de production alimentaire d’urgence de 1,5 milliard de dollars. La facilité permet de fournir des semences agricoles à 20 millions de producteurs sur le continent. Les variétés concernées sont le blé, le maïs, le riz et le soja. L’objectif est de produire 38 millions de tonnes de nourriture supplémentaires au cours des deux prochaines années, d’une valeur de 12 milliards de dollars.
« La guerre en Ukraine est venue aggraver les impacts liés à la pandémie de Covid-19 et à la situation politique et sécuritaire de la République centrafricaine. Le don que le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé aujourd’hui répond à des besoins pressants de nombreux ménages vulnérables en milieu rural », a déclaré Mamady Souaré, responsable-pays du Groupe de la Banque en Centrafrique. « Le don permettra de mettre à la disposition des agriculteurs des semences et des engrais pour relancer la production vivrière et améliorer ainsi la sécurité alimentaire en Centrafrique », a-t-il ajouté.
Le don émane du pilier I de la Facilité d’appui à la transition, une entité opérationnellement autonome du Groupe de la Banque africaine de développement. Elle dispose d’un mécanisme de décaissement rapide, simple et flexible conçu pour aider les pays à consolider la paix, construire des institutions résilientes, stabiliser leur économie et poser les bases d’une croissance inclusive.
Le don va contribuer à augmenter la productivité et la production agricole en Centrafrique. Les productions concernées sont le riz, le maïs et le manioc. Le projet aura donc un impact positif sur la sécurité alimentaire de près de 100 000 personnes avec une production escomptée de 32 350 tonnes pour la première campagne agricole de septembre 2022 à février 2023. En outre, ce don permettra de renforcer la résilience des ménages, de générer des revenus supplémentaires (840 dollars en moyenne par exploitant et par ménage) et les conditions de vie des petits agriculteurs cibles.Le projet sera exécuté dans cinq régions du pays : région N°1 (Ombella Mpoko et Lobaye), région N°2 (Nana Mambéré et Mambéré Kadéi), Région N°3 (Ouham et Ouham Pendé), Région N°4 (Ouaka, Kémo et Nana Gribizi), Région N°7 (Bangui et ses environs).
Il prévoit l’acquisition de semences de prébase (semences produites par les centres de recherche agricole) et de base (produites par des structures semencières agréées, avec l’assistance des techniciens de la recherche ou des services techniques de l’État). Ainsi, 1,8 tonne de semences de maïs, 1,2 tonne de riz et 75 000 mètres linéaires de manioc seront acquis au profit des producteurs. En plus, il sera acquis auprès des producteurs semenciers locaux, 130 tonnes de maïs pour permettre d’ensemencer 4 500 hectares ; 30 tonnes de semences de riz paddy pour 700 hectares et 5 millions de mètres linéaires de manioc à planter dans 1 800 hectares.
En outre, le programme va acquérir, par appel d’offres, 750 tonnes d’engrais, soit 500 tonnes d’engrais NPK (azote, phosphore et potassium) et 250 tonnes d’urée pour couvrir les besoins en fertilisants de 5200 hectares (4500 hectares de maïs et 700 hectares de riz).
Pour permettre aux producteurs de maîtriser les techniques culturales, une partie du don servira à renforcer les capacités des encadreurs de trois institutions nationales intervenant dans le domaine agricole. Des moyens roulants, des équipements et des matériels de bureau seront mis à leur disposition à cet effet.
La mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pourrait accroître les revenus des pays africains de 9 %, soit 571 milliards de dollars, et contribuer à sortir 50 millions de personnes de l’extrême pauvreté d’ici 2035, selon une étude publiée le 30 juin dernier par la Banque mondiale.
Intitulée « Tirer le meilleur parti de la Zone de libre-échange continentale africaine :Tirer profit du commerce et de l’investissement direct étranger pour stimuler la croissance et réduire la pauvreté » (Making the Most of the African Continental Free Trade Area : Leveraging Trade and Foreign Direct Investment to Boost Growth and Reduce Poverty), l’étude rappelle qu’un précédent rapport de la Banque mondiale publié en 2020 avait estimé que la Zlecaf pourrait augmenter les revenus régionaux de 7 %, soit 450 milliards de dollars, et réduire le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté de 40 millions, d’ici 2035.
Le nouveau rapport, réalisé en partenariat avec le secrétariat de la ZLECAf, prend en considération des avantages supplémentaires qui découleraient de l’augmentation des investissements directs étrangers (IDE) – tant des pays africains que de l’extérieur- que l’accord commercial devrait générer, notant que « la ZLECAf a le potentiel d’encourager les IDE nécessaires pour que l’Afrique se diversifie dans de nouvelles industries telles que l’agroalimentaire, l’industrie manufacturière et les services, et de réduire la vulnérabilité de la région aux cycles d’expansion et de ralentissement des matières premières ».
Le nouveau rapport modélise également ce qui se passerait si l’accord était élargi, comme prévu, pour harmoniser les politiques en matière d’investissement, de concurrence, de commerce électronique et de droits de propriété intellectuelle. « Une intégration plus poussée dans ces domaines permettrait de créer des marchés équitables et efficaces, d’améliorer la compétitivité et d’attirer encore plus d’investissements directs étrangers directs en réduisant les risques liés à l’évolution des réglementations et des politiques », indiquent les auteurs du rapport.
Augmentation de 109 % des exportations intra-africaines
Ce scénario impliquant une augmentation des IDE et une harmonisation des politiques en matière d’investissement, de concurrence, de commerce électronique et de droits de propriété intellectuelle « permettrait de réaliser des gains de revenus de 9 %, soit 571 milliards de dollars, et de sortir 50 millions de personnes de l’extrême pauvreté d’ici 2035 », pronostique la Banque mondiale.
L’entière mise en œuvre de l’accord commercial permettrait également de créer près de 18 millions d’emplois supplémentaires, dont beaucoup seraient mieux rémunérés et de meilleure qualité, avec des avantages plus importants pour les femmes.
Les salaires des femmes devraient être supérieurs de 11,2 % en 2035 par rapport au niveau de salaire en l’absence de l’accord, dépassant la croissance de 9,8 % des salaires des hommes.
L’étude souligne d’autre part, que l’augmentation des IDE pourrait faire croître les exportations africaines jusqu’à 32 % d’ici 2035, avec une augmentation de 109 % des exportations intra-africaines, notamment dans les secteurs des produits manufacturés. Tous les pays d’Afrique devraient voir leurs exportations intra-africaines augmenter, notamment la Tunisie (165 %), le Cameroun (144 %), le Ghana (132 %), la Tanzanie (126 %) et l’Afrique du Sud (61 %).
Avec la réduction des obstacles au commerce et à l’investissement, les secteurs d’exportation susceptibles de connaître la plus forte croissance sont le textile-habillement, les produits chimiques, le caoutchouc et le plastique, ainsi que les aliments transformés.
« La ZLECAf arrive à un moment critique où la coopération régionale est nécessaire pour faire face aux risques aggravés et renforcer la résilience des chaînes d’approvisionnement, afin de soutenir une croissance verte, résiliente et inclusive en Afrique », a déclaré Mari Pangestu, directrice générale en charge des politiques de développement et des partenariats à la Banque mondiale, citée dans l’étude.
Et d’ajouter : « il appartient maintenant aux Etats membres de conjuguer leurs efforts pour faire de la ZLECAf une réalité et bénéficier de ses nombreux avantages, particulièrement de réduire les obstacles au commerce et à l’investissement, de renforcer la concurrence et de veiller à ce que les marchés fonctionnent de manière équitable et efficace grâce à des règles claires et prévisibles ».
Agence ecofin
Après avoir pris le dessus sur son adversaire sur un score de 2-1, le Maroc valide sa qualification en demi-finales. Les lionnes d’Atlas, organisatrices de cette 14ème édition devront se frotter aux dames du Nigeria détentrices du trophée et par l’occasion les plus titrées de cette prestigieuse compétition. Cette belle affiche se tient le lundi 18 juillet 2022 sur le coup de 20h GMT.
Les Shepolopolos de la Zambie, elles ont atteint ces phases en sortant l’équipe Sénégalaise aux séances de tirs aux buts, validant pour une première fois leur qualification en phase éliminatoire de la coupe du monde féminine. Elle devrait donc se mesurer aux Sud-Africaines, qui ont eu la lourde tache d’écarter la Tunisie. Une rencontre qui sera la première affiche de ces demi-finales soit à la même date que la première affiche, précisément à 17h GMT.
Ces quatre équipes déjà qualifiées valident par l’occasion leurs tickets pour la coupe du monde féminine qui se tient du 20 juillet au 20 août 2023, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Aussi les quarts de finalistes malheureuses devront également se confronter pour espérer leurs tickets pour ces phases finales de la coupe du monde, le dimanche 17 juillet 2022.
Autre chose, ce rendez-vous du foot féminin africain en est à sa 14ème édition et le Nigeria comptabilise 11 titres dans cette compétition, qui a été lancée en 1991. En rappel, les Étalons dames ont quitté la compétition plus tôt, soit aux phases finales avec 1 point au compteur et cela, pour leur première participation.
L’affiche de la demi-finaleLundi 18 juillet 2022
17h GMT : Maroc – Nigeria
20h GMT : Zambie – Afrique du Sud
Abdoul Gani BARRY
Burkina 24