La 19e promotion de l'Ecole nationale de sapeurs-pompiers (ENASAP), a effectué sa sortie, ce vendredi 04 mars 2022, à Bobo Dioulasso.
Ils sont au total, 249 soldats dont 24 personnels militaires féminins. La promotion a été baptisée « METOUOLE SOME Sogri-Yâa Zita ».
Durant leur formation, ils ont acquis des compétences en secourisme, sauvetage, extinction des incendies, prévention et dans bien d'autres disciplines.
La cérémonie a été placée sous la présidence du Lieutenant-Colonel Daba Naon, Commandant la Brigade nationale de sapeurs-pompiers (BNSP).
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Source : Page Facebook de la BNSP
L'élan de solidarité en faveur des blessés de l'explosion dans le site d'or de Gomgombiro se poursuit. Ce 4 mars 2022 la Croix-rouge du Poni, avec le soutien de la Croix-rouge chinoise, a fait un don de consommables médicaux au centre hospitalier régional (CHR) de Gaoua et de coupons alimentaires aux familles des sinistrés d'une valeur d'environ 29 millions de francs CFA. La cérémonie de remise a été présidée par le haut commissaire de la province du Poni, Antoine Sylvanus Douamba.
Après une évaluation de la situation des blessés et des victimes, les services de la Croix-rouge ont jugés utile de soutenir les victimes avec des vivres et de venir en aide au centre hospitalier régional de Gaoua qui n'a cessé de puiser dans ses réserves pour prendre en charges les blessés aux premières heures de l'incident, nous confie le président de la Croix-rouge du Poni, Sié Pooda.
Le kit alimentaire est constitué d'un sac de 50 kg de riz, de 10 kg de riz, de 30 kg de haricot, d'huile, du sel, du savon et 40 000 francs CFA en espèces « La manière avec laquelle les uns et les autres ont quitté le site de Gomgombiro, l'urgence actuelle est un besoin alimentaire », se convainc le président de la Croix-rouge du Poni, Sié Pooda.
Ce geste est salué à sa juste valeur et vient à point nommé, nous confie le directeur général du CHR de Gaoua, Dr Dar Francis Somé. « C'est un sentiment de reconnaissance à l'endroit de la Croix-rouge qui a vraiment compris que le CHR qui est intervenu dans ce drame a dû puiser dans ses ressources matérielles pour gérer cette situation. Ce don va nous permettre de reconstituer nos stocks, particulièrement les consommables qui nous permettent d'intervenir urgemment en pareille circonstance, parce que pour des situations de ce genre, nous n'avons pas le temps pour toutes les procédures comme pour les interventions à froid », ajoute M. Somé.
Au nom des bénéficiaires, le haut commissaire de la province du Poni, Antoine Sylvanus Douamba, salue l'élan de solidarité de la Croix-rouge : « Depuis les premières heures du drame, la Croix-rouge est à nos côtés pour le réconfort des victimes. Et aujourd'hui, elle est encore là avec des consommables médicaux et des vivres. Nous exprimons notre reconnaissance au donateur et aux personnel soignant qui n'a ménagé aucun effort pour soulager ces nombreux blessés ».
Au regard des besoins des sinistrés, la chaîne de solidarité doit se poursuivre, souhaite le président de la Croix-rouge du Poni, Sié Pooda. Puis de poursuivre : « en pareille situation, le message de solidarité circule à travers le mouvement international de la Croix-rouge, et ainsi les sociétés sœurs viennent au secours de ceux qui sont dans le besoin ».
A ce jour, tous les blessés admis au CHR de Gaoua ont été libérés. Les derniers l'ont été le 3 mars dernier, mais reviennent de temps en temps pour des soins complémentaires, rassure le directeur général du CHR de Gaoua, Dr Dar Francis Somé.
Boubacar TARNAGDA
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Ce vendredi 4 mars 2022 s'est tenue à Ouagadougou la conférence de lancement et d'appropriation du projet « Exercice efficace des droits de participation ». Un projet porté par le Centre d'information et de documentation citoyennes (Cidoc) avec l'appui technique et financier de l'ambassade royale du Danemark.
Promouvoir une gouvernance locale participative et inclusive au Burkina Faso, c'est l'objectif qui a prévalu à l'élaboration du projet « Consolider les dynamiques de concertation et renforcer la qualité des dialogues entre les conseils de collectivité et les OSC pour garantir l'exercice des droits de participation des femmes, jeunes et personnes déplacées internes dans six régions du Burkina Faso », en abrégé « Exercice efficace des droits de participation ». Ce projet d'une durée de 24 mois allant de la période de janvier 2022 à décembre 2023, couvre les régions des Cascades, du Centre, du Centre-nord, du Centre-est, des Hauts-Bassins et du Sud-ouest.
Il est porté par le Centre d'information et de documentation citoyennes (Cidoc) avec l'appui technique et financier à hauteur de 166 millions de F CFA, de l'Agence danoise de développement international (DANIDA) à travers son projet « Promotion des droits humains, de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso (PDHPCS) 2021-2025 ».
A en Croire Bertin Lukanda, chef d'équipe de l'Unité d'appui technique aux organisations de la société civile de DANIDA, « Les droits humains sont de plus en plus menacés au Burkina Faso. La paix et la cohésion sociale sont ébranlées ». C'est pourquoi explique-t-il, « Lorsqu'une organisation de la société civile s'engage à travailler au niveau local avec les populations locales, notamment les femmes, les jeunes et les personnes déplacées pour une amélioration et l'effectivité de leur participation à la gouvernance, nous pouvons espérer que les droits humains peuvent être garantis. La promotion des droits humains implique une gouvernance de qualité. Une gouvernance de qualité implique des processus publics, participatifs et inclusifs. Voilà pourquoi nous avons accepté de soutenir ce projet », a-t-il indiqué.
Dan Kashirongue, directeur d'études, recherches et capitalisation au sein du Cidoc et coordonnateur du projet explique que le projet s'inscrit dans le plan stratégique du Cidoc, notamment un de ses objectifs qui est d'ancrer la gouvernance à tous les niveaux dans les droits humains. Il s'articule essentiellement autour des activités de formation, de renforcement des capacités au niveau local. Il se fera en trois phases. La première phase visera les détenteurs de droits, c'est-à-dire les femmes, les jeunes et les déplacés internes. La deuxième phase ciblera les débiteurs d'obligation, c'est-à-dire les représentants de l'Etat au niveau local, les conseils de collectivité et la troisième phase concernera les défenseurs des droits humains.
Il s'agira plus précisément au cours des deux années de mise en œuvre du projet, de doter les femmes, les jeunes et les personnes déplacées internes de connaissances pratiques nécessaires à l'exercice effectif de leurs droits de participation. Le projet prévoit également d'outiller les conseils des collectivités et les organisations de la société civile et organisations à base communautaire, de connaissances pratiques pour respectivement garantir, promouvoir et défendre l'exercice des droits de participation des femmes, des jeunes et des déplacés internes à la gestion des affaires publiques. En outre, le projet appuiera la dynamisation des cadres de concertation entre conseils de collectivité et citoyens dans les six régions de mise en œuvre pour une meilleure implication des femmes, des jeunes et des déplacés internes dans la gestion des affaires publiques.
Les participants à la conférence ont salué le projet, qui à leur avis arrive à point nommé, comme l'a souligné Da Alida Henriette, vice-présidente de la Commission nationale des droits humains. « En tant que commission nationale des droits humains, nous sommes heureux d'avoir cette étude (…) Nous sommes un partenaire stratégique pour les organisations de la société civile et plus particulièrement le Cidoc. Avec Cidoc pour ce programme, nous sommes convaincus que nous allons porter ensemble un grand nombre de plaidoyers pour que tout citoyen puisse jouir véritablement de ces droits », a-t-elle laissé entendre.
D'ici à 2023, le Cidoc espère que grâce à son projet « Exercice efficace des droits de participation » les conseils de collectivité et les organisations de la société civile et organisations à base communautaire promeuvent l'exercice des droits de participation des femmes, des jeunes et des personnes déplacées internes à la gouvernance locale.
Justine Bonkoungou
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Installée au Burkina Faso depuis une dizaine d'années, Ouassila Kharoune, scénographe, réalisatrice, a été retrouvée morte à son domicile, à Ouagadougou, ce jeudi 3 mars 2022.
Alertée, la gendarmerie nationale a réalisé les constatations, mais les circonstances du drame, jusque-là, n'ont pas été révélées.
La famille de la victime a été prévenue par les soins de la gendarmerie nationale française, informe une note du consulat général de France à Ouagadougou.
Sur sa page Facebook, la comédienne, conteuse professionnelle et metteuse en scène, Edwige Kiemtaremboum, lui a rendu un hommage. "Nous avions discuté d'un projet de dessin animé il y a un mois de cela Tu étais pleine de vie. Nous avons rigolé ensemble. Que justice soit faite. Que la terre te soit légère. va en paix Ouassila".
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Le choix de l'université est une étape importante de ton projet d'étude et d'orientation. Aujourd'hui avec internet on a accès à d'autres formations autres que l'information journalistique. Trouver un établissement et les informations les concernant est relativement simple
Video youtube : https://youtu.be/htZW7T9DzNQ
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L'IDLO – International Development Law Organization – est la seule organisation intergouvernementale mondiale consacrée exclusivement à la promotion de l'Etat de droit pour faire progresser la paix et le développement durable. L'IDLO cherche à habiliter les gouvernements et responsabiliser les populations à réformer les lois et renforcer les institutions afin de promouvoir la paix, la justice, le développement durable et les opportunités économiques. C'est dans cette dynamique que l'IDLO a démarré ses activités en 2020 au Burkina Faso à travers le programme intitulé « Appui intégré aux systèmes de justice pénale du Mali, du Burkina et du Niger ».
La situation sécuritaire au Sahel continu de se dégrader suite à la désintégration de l'État Libyen en 2012 avec un déclin rapide et simultané de l'état de droit dans ce vaste territoire peu peuplé qui devient ainsi de plus en plus instable. Au Burkina Faso, bien que la politique sectorielle « Justice et Droits humains » (PSJDH) 2018-2027 vise à ce que « le Burkina Faso, dispose d'une justice crédible, accessible à tous et respectueuse des règles d'un Etat de droit qui garantit aux femmes et aux hommes l'effectivité de leurs droits, pour une Nation pacifique et solidaire », de nombreux défis subsistent encore. Il s'agit notamment de la faible capacité et du manque de coordination et de contrôle interne, des lacunes matérielles et techniques, de l'absence de contrôles externes et la faible sensibilisation juridique, des moyens limités et de la vulnérabilité des femmes et des filles.
De façon spécifique, au niveau des régions du Nord (Ouahigouya), du Sahel (Dori), de l'Est (Fada N'Gourma), du Centre (Ouagadougou) et des Hauts-Bassins (Bobo Dioulasso)' la connaissance et l'accès de la population, y compris les femmes et les filles, à la justice, les Violences Basées sur le Genre (VBG), le renforcement des capacités des organisations de la société civile (OSC) en matière de droit pénal général, la promotion des droits des femmes/filles, des enfants, des personnes en situation de handicap et des minorités, la restauration de la confiance entre la justice et les justiciables et le rapprochement de la justice des justiciables, demeurent des problématiques qui minent la qualité de la justice.
Pour répondre à ces besoins essentiels et rétablir une justice de qualité, le programme de l'IDLO, intitulé « Appui intégré aux systèmes de justice pénale du Mali, du Burkina Faso et du Niger » sur financement du Royaume des Pays Bas, œuvre à améliorer la qualité de la justice pénale classique afin qu'elle devienne plus ouverte à recevoir les problèmes et plaintes des justiciables, hommes et femmes, plus respectueuse des droits humains, plus rapide, plus transparente, plus redevable et plus axée sur les besoins des populations.
Dans le cadre de ce programme, l'IDLO octroiera des financements aux sous-projets qui contribueront à la fourniture d'assistance technique, la mobilisation d'experts et le renforcement de capacités dans les domaines suivants afin que les justiciables et les populations deviennent plus autonomes en matière de justice pénale et bénéficient d'un meilleur accès à l'aide légale :
Renforcement des capacités des OSC en matière pénale et de la détention ;
Renforcement de la connaissance du droit pénal général et du droit de la détention au profit du public ;
Renforcement de l'offre d'assistance juridique et judiciaire ;
Lutte contre les VBG et la prise en charge des victimes et des survivantes.
Les organismes intéressés sont invités à utiliser le formulaire type pour les notes conceptuelles de sous-projets conformément aux règles établies dans cet avis.
Les notes conceptuelles de sous-projets doivent être soumises à travers la section du site Internet de l'IDLO dédiée à cet effet (voir lien ci-dessous).
Calls For Concept Notes (IDLO - International Development Law Organization)
Date limite de soumission des notes conceptuelles de sous-projets : 25 mars 2022 à 23h59 (GMT)
Les candidats sont invités à lire attentivement l'appel à notes conceptuelles et la section Frequently Asked Questions (FAQ) sur le site Internet de l'IDLO. Si vous avez besoin de plus de précisions, veuillez soumettre vos questions par le biais du General Inquiry Form dans la section dédiée à cet effet du site Internet de l'IDLO.
DIRECTIVES
1. TYPE DE CANDIDATS
Les candidats peuvent être des Organisations Non Gouvernementales (ONG), des organisations intergouvernementales, des associations, des fondations, des groupes de réflexion, des organisations de la société civile, des réseaux, des consortiums et des institutions académiques. Les organisations à but lucratif et les agences gouvernementales ne sont pas éligibles. Les candidats peuvent soumettre un maximum de deux notes conceptuelles. Exigences minimales :
Statut légal dans le pays d'implantation, le Burkina Faso en l'occurrence
Autorisation à gérer un compte bancaire - Relevé d'Identité Bancaire
Fiabilité financière – états financiers vérifiés
Adhésion aux règles et procédures de l'IDLO et du donateur.
2. DUREE
Ce premier cycle de sous-projets est limité au 31 décembre 2022. De ce fait, la durée de l'intervention proposée est de 08 mois au maximum et ne saurait aller au-delà du 31 décembre 2022 (le premier des deux prévalant).
3. BUDGET
Le budget maximal pour une intervention envisagée est de : 52.476.560 FCFA
4. TYPE D'ACTIVITÉS
Les activités qui seront financées par le programme sont liées aux domaines mentionnés ci-dessus. Quelques interventions qui pourraient être prises en compte sont (liste non exhaustive) :
Renforcement des capacités des OSC en matière de droit pénal général, de procédure pénale, d'organisation judiciaire, des principes du procès équitable, et de droit de la détention : Formation des OSC sur le monitoring judiciaire (suivi des dossiers et des procès) ; Elaboration et vulgarisation de guides juridiques au profit des OSC ; Renforcement des capacités des OSC sur la gestion de leurs relations avec les acteurs de la chaine pénale et avec les justiciables (population) ; Renforcement des capacités des OSC sur l'assistance juridique et judiciaire, la maîtrise du circuit judiciaire et le référencement ; Renforcement des capacités des OSC sur les VBG et les circuits de référencement des victimes ou survivantes.
Renforcement de la connaissance du droit pénal général et du droit de la détention au profit du public : Organisation d'émissions radiodiffusées sur : les droits des personnes gardées à vue, les voies de recours, les infractions pénales, les garanties légales du prévenu pendant le procès, les Droits et devoirs des personnes détenues, etc. ; Appui à l'organisation de journées portes ouvertes sur les institutions judiciaires ; Organisation de causeries éducatives avec des cibles spécifiques (détenus, mineurs en conflit avec la loi, femmes victimes ou survivantes de VBG, Personnes Déplacées Internes) ; Conception et diffusion d'outils de sensibilisation (affiches, spots sur les matières du droit pénal en langues nationales) ; Organisation des conférences publiques, des théâtres foras sur les matières du droit pénal au profit des enfants, des femmes, des élèves, des étudiants, des commerçants, des personnes vivant avec un handicap ; Sensibilisation des leaders communautaires sur les matières du droit pénal, de la détention et sur l'assistance juridique et judiciaire.
Renforcement de l'offre d'assistance juridique et judiciaire sur : le développement de la sensibilité au genre des membres des cliniques juridiques ; la sensibilisation, la formation et l'accompagnement des détenus à la réinsertion sociale ; la vulgarisation du mécanisme public d'assistance judiciaire : les textes régissant l'assistance, les structures en charge de l'assistance judiciaire, critères d'éligibilité ; la création et/ou le renforcement des cliniques juridiques fixes et/ou mobiles et l'information, la sensibilisation de la population sur l'existence des cliniques juridiques, leurs missions et les services offerts.
Renforcement de la prise en charge holistique des victimes et des survivantes des VBG ; le renforcement des capacités des leaders communautaires et des conseillers municipaux et/ou les membres des délégations spéciales sur les VBG ; Information et sensibilisation des femmes et des filles sur les VBG.
N.B : Les candidats veilleront à ce que les sous-projets à mettre en œuvre répondent aux besoins des justiciables, et spécifiquement les besoins des femmes et des filles justiciables.
5. ZONES D'INTERVENTION
Au Burkina Faso, le Programme est mis en œuvre dans les régions du Nord (Ouahigouya), du Sahel (Dori), de l'Est (Fada N'Gourma), du Centre (Ouagadougou) et des Hauts-Bassins (Bobo Dioulasso). Les interventions dans le cadre de ces sous-projets se concentreront dans les chefs-lieux des régions du Nord, du Sahel et de l'Est à savoir Ouahigouya, Dori et Fada N'Gourma.
6. PROCESSUS DE SELECTION
Le processus de sélection comprend les étapes suivantes :
1. Soumission de la note succincte de présentation
La note conceptuelle doit démontrer l'intérêt du candidat et son éligibilité à postuler et contenir une description du sous-projet envisagé, y compris l'objectif, les résultats, les produits et les activités, les groupes cibles et les actions prévues pour assurer la sensibilité au genre et la durabilité. Elle doit également décrire l'expérience du candidat dans la réalisation des activités proposées.
2. Examen organisationnel
Le candidat présélectionné sera invité à fournir des preuves de sa capacité organisationnelle à entreprendre le sous-projet proposé. Cela comprend des informations sur le statut juridique de l'organisation, sa gouvernance, sa mission et sa stratégie, ses partenariats, sa structure organisationnelle, ses systèmes de Technologie de l'Information et de la Communication (TIC), sa gestion financière, sa gestion des ressources humaines et son expérience en matière de gestion des sous-projets. Les conflits d'intérêts potentiels seront également évalués.
3. Soumission de la proposition
L'organisation sélectionnée sera invitée à soumettre une proposition complète de sous-projet avec un budget et un plan de travail. La proposition complète doit expliquer en détail l'approche, les résultats, les produits et les activités de l'intervention proposée et les mécanismes de suivi prévus.
7. CALENDRIER DU PROCESSUS DE SÉLECTION
8. CRITÈRES DE SÉLECTION
Les notes conceptuelles seront évaluées en fonction des critères suivants :
Qualité du service : Un partenaire de mise en œuvre sera sélectionné pour répondre à un ensemble défini de produits. Le candidat doit être en mesure de démontrer sa capacité antérieure à livrer de tels produits de manière efficace dans le même pays ou ailleurs. Des preuves de performances passées dans la livraison de ces produits en respectant le niveau de qualité, les délais et le degré d'efficience requis doivent être démontrées.
Expérience locale : Les candidats ayant des projets en cours dans le pays sont préférés. Des preuves de tels projets doivent être fournies.
Pertinence : La note conceptuelle du sous-projet doit clairement indiquer la pertinence de l'intervention pour répondre aux problèmes et aux besoins qui y sont présentés.
Résultats attendus : Les résultats attendus doivent être clairs et mesurables.
Budget : Le budget doit inclure tous les coûts associés à la mise en œuvre du sous-projet, y compris les frais généraux proposés.
Contribution des ressources : Les candidats doivent être en mesure d'apporter une contribution de ressources en espèces ou en nature (par exemple, du personnel et un soutien administratif).
Analyse des risques et stratégie d'atténuation : Les candidats doivent démontrer une analyse claire des risques et une stratégie d'atténuation pour le sous-projet.
Sensibilité au genre : La sensibilité au genre doit être clairement reflétée dans la conception du sous-projet.
Durabilité : Le candidat doit exposer clairement comment la durabilité de l'intervention sera assurée. Cela inclut la capacité d'un partenaire de mise en œuvre à conserver du personnel pendant des périodes prolongées, ce qui contribue à la continuité et à la stabilité du sous-projet.
Capacité : Le candidat doit démontrer sa capacité à mettre en œuvre, suivre et clôturer le sous-projet.
9. DIRECTIVES POUR LA SOUMISSION
Les candidats intéressés sont tenus d'utiliser le modèle de note conceptuelle du sous-projet, conformément aux règles énoncées dans le présent appel. Les notes conceptuelles présentées sous un format différent ne seront pas prises en considération. A ce stade, seules la Note Conceptuelle et la Déclaration du Candidat doivent être soumises. Les candidats présélectionnés seront invités à fournir d'autres documents justificatifs dans le cadre de l'Examen Organisationnel décrit au point 2 du processus de sélection.
Les demandes doivent être soumises au nom d'une personne légalement autorisée à représenter l'organisation candidate.
Les candidatures doivent être soumises via la section dédiée sur le site Internet de l'IDLO. En cas de consortium d'organisations, le chef de file du consortium doit soumettre la candidature au nom des partenaires du consortium.
Les notes conceptuelles sont recevables au plus tard à 23h59 (GMT), à la date indiquée dans le calendrier ci-dessus. Les notes conceptuelles reçues après l'expiration du délai imparti ne pourront pas faire l'objet d'une évaluation.
10. AUTORITE CONTRACTANTE
International Development Law Organization - http://www.idlo.int
« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra même s'il meurt ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. » Jean 11,25-26
Les grandes familles COULIDIATI à Diapaga, Fada N'Gourma, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso,
COULIDIATI Louona Pascal, COULIDIATI Jean-Paul, COULIDIATI Yemboani Blaise, COULIDIATI Tiandama Francis, COULIDIATI Kanfidini, ex-maire de Diapaga, COULIDIATI Souglimpo Roger-Marie, COULIDIATI Boundi Joseph, COULIDIATI Diassibo Dieudonné ;
Les grandes familles OUOBA ,GUIRE, OUEDRAOGO à Sampiéri, Fada N'Gourma, Ouagadougou, Ouahigouya,Bobo-Dioulasso, Guinée , France,
La Veuve OUOBA Marie-Claire,
Les enfants : Frantz Sullivan, Hermann , Regina épouse Nikiema
Les familles alliées MAYABOUTI, NIKIÉMA , BAZOUM , OUALI , BAMBA,ONADJA , SANGARE , TRAORE ,PARE à Fada N'Gourma,Ouagadougou,Bobo-Dioulasso, Guinée Conakry, France
NIKIÉMA Francis, OUALI Banyoa, OUALI Yempabou,
Les petits-enfants à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso,Guinée Conakry,
Les ami-e-s,
Ont le profond regret d'annoncer le décès de leur frère, oncle, époux, père, beau-père, grand-père et ami -e-s,
COULDIATY Tianiagou Jules,
Econome des lycées et collèges à la retraite, le mercredi 02 Mars 2022 des suites de maladie. Que l'Éternel Dieu lui accorde sa Grâce et sa Miséricorde et l'accueille dans son Royaume.
Le chronogramme des obsèques est joint en annexe.
Union de prière !
Programme des Obsèques De
Papa TianIagou Jules COULDIATY
Jour
Heure
Vendredi 04 Mars 2022
20H00
Veillée
de Prière au domicile du défunt sis à Gounghin
Samedi
05 Mars 2022
08H30
Levée
du corps au domicile du défunt
9H00
Messe
(Absoute) à l'église paroissiale Saint Pierre de Gounghin
10H00
Inhumation
au Cimetière de Gounghin
05 Mars 2017 - 05 Mars 2022
Voilà déjà cinq (5) ans qu'il a plu à Dieu de rappeler à lui notre bien aimée Fille, Sœur, Mère, Tante, Grande mère, Orokiatou NABOLE dite Raky.
A l'occasion de ce triste anniversaire, toute la famille vous réitère gratitude et reconnaissance pour vos soutiens multiples et multiformes dont elle a fait l'objet lors de cette douloureuse épreuve et prie tous ceux qui l'ont connu et aimée d'avoir une pensée pieuse pour elle.
Qu'Allah vous bénisse et vous récompense au centuple de vos bienfaits.
Le Baloum Naaba Tanga II à Bilbalogho, Ouagadougou
La famille OUEDRAOGO à Cissin, Bilbalogho, Saint Julien, Saint Léon et Gounghin, Ouagadougou
La famille YANOGO à Nabig-Tanga, Bobo et Sogué
Monsieur OUEDRAOGO Joseph à Cissin
La famille de Feu OUEDRAOGO David, Feu OUEDRAOGO Augustin, Feu OUEDRAOGO Laurent, Feue OUEDRAOGO Gabrielle
Veuve YEYE née OUEDRAOGO claire, ses frères et sœurs
Veuve YAMEOGO née OUEDRAOGO Geneviève
Les Enfants :
Madame OUANGRAOUA née OUEDRAOGO Emilienne
Madame TAMINI née OUEDRAOGO Sandrine
Madame SERME née OUEDRAOGO Nelly
Monsieur OUEDRAOGO Yann
Mademoiselle OUEDRAOGO Carmelle
Les Petits Enfants :
OUANGRAOUA Astrid
OUANGRAOUA Darel
TAMINI Emérance
Les Famille Alliées :
BANDE, SAWADOGO, YAMEOGO, OUEDRAOGO, YEYE, ZONGO, ONGONGA, QUENUM, AKA AVOU, NIGNAN, GASBEOGO, KOMBASSERE, TIENDRBEOGO, DAKOURE, OUANGRAOUA, TAMINI, SERME
Sont très touchés par les nombreuses marques de sympathie, de compassion, de solidarité, d'amitié et de soutiens multiformes dont ils ont fait l'objet lors du rappel à Dieu le samedi 26 février 2022 et de l'inhumation le lundi 28 février 2022 à OUAGADOUGOU de leur fils, frère, père, grand-père, Monsieur OUEDRAOGO Henri Charles Magloire ex agent à Air Afrique.
Les remerciements vont particulièrement à l'endroit :
Des parents, amis et connaissances de la famille
De Monsieur l'Abbé Romaric OUEDRAOGO
Des CCB Saint Julien et Bilbalogho ainsi qu'à leurs chorales respectives
Des voisins de la Cité AN 3 et de Bilbalogho
Des anciens collègues d'Air Afrique
Des collaborateurs et collègues de Orange Burkina, de la Banque Atlantique Burkina, de la BRAKINA/SODIBO et du Cabinet de Maître LOMPO O. Fréderic.
Ils se réservent de citer des noms de peur d'en oublier. Que le seigneur rende à chacun le centuple de ses bienfaits.
Ils vous informent par ailleurs que des messes seront dites en mémoire du défunt le dimanche 06 Mars 2022 à 07h00 et 09h00 à la Cathédrale de l'immaculée conception de Ouagadougou.
Paix à son âme
Gret Burkina a le profond regret de vous annoncer le décès de leur collègue et ami Namousbouga LANKOANDE
Décès survenu à Ouagadougou ce jour 02 mars 2022 aux environ de 3 h du matin
Namousbouga LANKOANDE, es né le 31 décembre 1971 et était employé au GRET depuis 2005, où il était considéré comme l'un des plus ancien de la boîte.
Il a passé sa vie à soutenir les personnes vulnérables en matière de nutrition/santé et assainissement au côté du Gret en qualité de Coordonnateur du Programme Nutrifaso,
Puis au regard de ses compétences en matière de nutrition, il a été expatrié en Mauritanie pour apporter son appui au Gret Mauritanie comme chef de projet nutrition/Santé, avant de rejoindre de nouveau Gret Burkina en qualité de chef de projet Ohangu, jusqu'à ce jour.
A ces postes, il a toujours donné le meilleur de lui-même ; ce qui lui a valu des appréciations élogieuses de ses supérieurs hiérarchiques. Il a toujours eu de très bonnes relations d'amitié et de franche collaboration avec l'ensemble du personnel.
C'est pourquoi sa brutale disparition est ressentie comme une grande perte pour l'ONG Gret.
A la famille LANKOANDE, tout le personnel du Gret Burkina, présente ses condoléances les plus attristées et prie le Seigneur de l'accueillir dans son royaume.
Adieu ! Et que la terre qui l'a vu naître lui soit légère.
L'audience du procès Thomas Sankara et douze de ses compagnons, qui devait reprendre ce jeudi 3 mars 2022, vient d'être suspendue. Et pour cause, la défense a soulevé une exception d'inconstitutionnalité, qui est que le coup d'État du 24 janvier 2022, suivi de la prestation de serment du président de la junte devant le Conseil constitutionnel, implique que l'attentat à la sûreté de l'État ne constitue pas une infraction. Le Conseil constitutionnel doit donc trancher la question.
L'audience devrait donc reprendre avec les plaidoiries des avocats de la défense. Mais, elle ne dépassera pas l'étape de son ouverture car, Me Diakité, conseil de l'accusé Jean-Pierre Palm, va porter à la connaissance du tribunal qu'une requête en exception d'inconstitutionnalité a été déposée devant le Conseil constitutionnel.
L'incident porte sur l'article 313-1 du Code pénal burkinabè qui dispose que « Il y a complot dès que la résolution d'agir est concertée et arrêtée entre deux ou plusieurs personnes en vue : de changer par la violence le régime légal ; d'inciter les populations à s'armer contre l'autorité légale de l'État ou à s'armer les unes contre les autres ; de porter atteinte à l'intégrité du territoire national ; d'organiser le massacre et la dévastation. La peine applicable est l'emprisonnement de onze ans à vingt et un ans ». Jean-Pierre Palm est poursuivi pour complicité d'attentat à la sûreté de l'Etat.
L'avocat prend pour témoin, l'article 157 de la Constitution qui dit que : « Si, à l'occasion d'une instance en cours devant une juridiction, il est soutenu qu'une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit, le Conseil constitutionnel peut être saisi de cette question sur renvoi du Conseil d'Etat ou de la Cour de cassation. Le Conseil constitutionnel se prononce dans un délai déterminé par la loi. Une loi organique détermine les conditions d'application de cette disposition. Le Conseil constitutionnel peut se saisir de toutes questions relevant de sa compétence s'il le juge nécessaire ».
Pour la défense, cela peut entraîner une conséquence de droit, qui est que le tribunal doit surseoir à son processus, en attendant que le Conseil constitutionnel tranche. Selon les conseils, si l'exception d'inconstitutionnalité est fondée, elle va impacter sur le dossier et la plaidoirie.
En effet, en permettant au lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba de prêter serment devant lui, le Conseil constitutionnel a légalisé les coups d'Etat, estiment des avocats. « L'histoire du pays nous montre qu'il y a une forme de légalisation de ses actes d'attentat à la sûreté de l'Etat. Il faut que le Conseil constitutionnel se prononce et on verra bien si, l'attentat à la sûreté de l'Etat est, du point de vue du droit, toujours admis ou interdit par la loi », avancent des avocats de la défense. Si la requête est acceptée, tous ceux qui sont poursuivis pour attentat à la sureté de l'Etat dans le cadre de l'assassinat du président Thomas Sankara et douze de ses compagnons ne pourraient donc pas être condamnés.
La question était donc de savoir si, l'exception d'inconstitutionnalité soulevée impliquait un sursis uniquement pour l'accusé Jean-Pierre Palm ou pour tous les accusés.
Les parties civiles ont, elles, estimé que la requête ne peut être recevable, en ce sens qu'elle arrive non seulement tardivement, mais est dilatoire.
Le Parquet, l'autorité de poursuite dans ce dossier, trouve que les interventions sont « pertinentes », aussi bien pour la partie civile que la défense. Pour lui, dans de telles situations, la juridiction doit arrêter tout débat. Il rejoint ainsi l'avis de la défense.
Le tribunal militaire va donc, après une brève suspension de l'audience pour concertations entre ses membres, accéder à la requête de la défense et du Parquet. Il ordonne le sursis à statuer, attendant que le Conseil constitutionnel se prononce sur la préoccupation.
Après la fin de ses responsabilités au sein de l'Assemblée nationale, puis du gouvernement, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, un des avocats et défenseurs du dossier Sankara, a repris la toge. Il était à cette audience. « Je pense que le débat de ce matin est très intéressant, parce que ça remet au goût jour, la question même de l'Etat de droit, ses fondements et le rôle que la justice doit jouer en tant que rempart des libertés. Je pense que chacun a véritablement joué sa partition. Nous attendons la décision du Conseil constitutionnel pour continuer. Personnellement, je suis plutôt fier de voir les jeunes confrères restés dans le sillage du procès équitable et surtout de défendre bec et ongles les principes qui font que l'avocat est celui-là qui doit défendre la liberté et rien que la liberté », s'est exprimé l'avocat au sortir de l'audience, en réaction à nos sollicitations.
« Ces évènements du 24 janvier soulevés, avec l'attitude du Conseil constitutionnel, ont induit que la défense pense que l'infraction d'attentat à la sureté (de l'Etat) n'existe plus, s'agissant d'un coup d'Etat. Donc, on renvoie la balle au Conseil constitutionnel, qui doit situer l'opinion publique de façon générale et même mettre un holà sur un débat qui est toujours en cours. Pour moi, quant au fond, cette question qui a été soulevée est très intéressante.
Même si nous, nous avons pensé que d'un point de vue de la procédure pénale, c'est un débat qui a été soulevé tardivement ; puisque le Parquet a déjà pris ses réquisitions, les parties civiles ont déjà plaidé et nous ne voyons pas comment le Conseil constitutionnel va se dédire. Mais comme c'est une procédure qui se justifie, la chambre a suivi les réquisitions du Parquet, qui a souhaité que le sursis soit ordonné. Nous avons pris acte et je pense qu'on reviendra très prochainement pour continuer le débat », a analysé Me Bénéwendé Stanislas Sankara.
Sur le déroulement même du procès, l'ancien ministre de l'urbanisme, de l'habitat et de la ville, qui dit être heureux de retrouver ses confères et renouer avec le prétoire, salue au passage les valeurs de confraternité qui ont toujours régné entre avocats. « J'ai suivi depuis le début, puisque je suis toujours en contact avec les avocats, même quand j'étais au gouvernement. Ce que nous avons toujours voulu et souhaité, c'est le procès équitable. C'est-à-dire que les droits de la défense, les droits des avocats soient garantis et que la présomption d'innocence, le principe du contradictoire soient respectés.
Et c'est le cas. Il y a aussi le professionnalisme des avocats qui se joue et il y a une juridiction bien composée, même si au début, pour la composer, ce n'était pas évident, au regard de ce que certains des jurés avaient des incompatibilités. Il est clair que la tenue même de l'audience s'est faite dans une très grande sérénité », a apprécié Me Bénéwendé Stanislas Sankara.
Le Conseil constitutionnel dispose, en principe, d'un mois pour trancher l'exception d'inconstitutionnalité qui lui est soumise.
O.L
Lefaso.net
Réunis du 28 au 1er mars 2022 dans la salle des banquets de Ouaga 2000, 350 délégués ont adopté la charte de la transition en cours, fixant la durée de celle-ci avant le retour à une vie constitutionnelle normale. Ces représentants ont augmenté par rapport aux propositions de la commission technique le nombre de députés de la transition et de membres du gouvernement qui pourraient se présenter aux futures élections. Ils ont écarté bruyamment, l'idée de travailler gratuitement pour l'intérêt général. Que représente l'intervention des dites forces vives de la nation dans le cours de la transition ? Même si l'annonce du chronogramme de la transition est un bon signe adressé à la CEDEAO, la tournure des évènements au plan intérieur n'a rien de rassurant et beaucoup d'obstacles politiques se dressent sur la route des militaires qui ont intérêt à gagner des victoires éclatantes dans la lutte contre les groupes terroristes.
C'est parti pour une deuxième transition, seulement 8 ans après la première qui est intervenue suite à une insurrection populaire victorieuse que les militaires ont retiré des mains des civils après avoir fait tomber le dictateur qui, après 27 ans de règne, avait toujours soif de pouvoir. La tentation est facile de mettre ces deux épisodes de la vie de notre nation sur le même plan.
Deux transitions : peuple insurgé, versus forces vives de la nation
Si la transition du lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, qui a pris le pouvoir en 2014, a été voulue courte, elle n'est pas intervenue dans le même contexte que celle qui s'ouvre. La première transition est intervenue suite à un conflit purement politique de refus de respecter la constitution. Ce refus tirant sa source de celui de passer la main. La cause de l'insurrection qui a abouti à la transition c'est la volonté de Blaise Compaoré de rester au pouvoir en modifiant l'article 37 de la constitution.
L'armée n'était pas à l'origine des évènements, mais le peuple insurgé dont des héros sont morts pour cela. Les rédacteurs de la charte de 2014, ce sont les représentants des forces politiques, militaires et de la société civile qui se sont entendues pour gérer le pouvoir de transition en fonction des rapports de force. La charte de la transition qu'elles ont rédigée est la forme contractuelle de cet accord. Et les participants de chaque groupe ont désigné des représentants pour signer en leur nom. Ils n'ont pas demandé au lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida de signer en leur nom. C'est une différence de taille.
La transition en cours, celle du lieutenant-colonel Paul Henri Damiba, est plus longue à cause de l'objectif principal du coup d'État qui est le retour à la paix, le retour chez eux du plus du million de personnes déplacées. La cause du coup d'État du 24 janvier2022 affichée dans les premières interventions est l'incapacité du pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré à obtenir des résultats dans la lutte contre l'insécurité. Le prince, le nouvel homme fort, demande à une commission technique de réfléchir sur la charte de la transition, ce qui était une très bonne chose, pour que le souverain règne avec les lumières.
La commission technique s'est réunie et a travaillé dans les délais et remis son travail au commanditaire. Lequel demande à des représentants des forces vives de la nation qui n'étaient pas parties prenantes du putsch de l'amender et de l'adopter en une journée. C'est là que le loup entre dans la bergerie et dévore tous les agneaux progressistes dont la peau est faite de valeurs positives que le premier travail contenait. Les assauts ont concerné le travail bénévole des membres non élus de l'instance chargée de voter les lois.
Et significatif du travail intéressé des membres de cette assemblée, l'augmentation du nombre des ministres et des membres du conseil de transition. Le seul amendement qui peut être accepté, c'est la durée de la transition si c'est dans l'objectif de marchander comme à Rood Wooko avec la CEDEAO pour qu'elle diminue à 30 mois comme proposé par la commission technique. Ce que l'on ne comprend pas, c'est le refus de ces forces vives de s'assumer et de signer le fruit de leur travail, mais de le faire endosser par l'homme fort du pays, qui n'a pas eu le recul pour l'analyser ni consulter quelqu'un. C'est au bout de la nuit comme, le dit L'Observateur paalga qu'il a été soumis à la signature du document.
2022 ne doit pas être un remake de 2014 avec d'autres acteurs
Est-ce la faute aux journalistes ? Est-ce la faute aux participants ? Les personnes interviewées après l'adoption de la charte de la transition créaient le malaise : on avait l'impression que des revenants avaient pris la RTB, ces hommes-là, ces visages ne sont pas inconnus, on les a déjà vus, ils avaient disparus des écrans, comme une série arrivée à sa fin avant la nouvelle saison. Les revenants c'étaient ceux qui incarnaient le pouvoir que l'insurrection a jeté à terre. Ne criez pas haro sur le baudet qui revendique l'exclusion, mais on a beau chercher avec des yeux de fervent croyant œcuménique on n'a pas vu à leurs côtés leurs amis de l'Alliance des partis membres de la majorité présidentielle de Roch Marc Christian Kaboré. On ne rêve pas, ces 350 personnes réunies dans la salle des banquets de Ouaga 2000, n'ont pas voulu, Dieu nous en préserve, embarquer le pays dans un match retour ? Le putsch du 24 janvier 2022 n'est pas la remontada que certains espéraient ? Ces images de la RTB, faisaient restauration, attention au poids des images.
Les transitions sont des élégances qui relient deux idées. On ne peut en dire autant des régimes de transition. Ce sont plutôt des États d'exception en voie de normalisation. Peut-on y mettre tous les espoirs d'une nation ? Leur confier de rebâtir dans l'urgence un État, une nation ? Pourquoi les peuples confient-ils à des gens qu'ils ne connaissent pas leurs rêves et leurs espoirs tout simplement parce qu'ils se sont révélés plus forts que le pouvoir précédent ? Ce constat de la détention du pouvoir réel, de la puissance de l'homme fort lui donne-t-il d'autres attributs supérieurs ? Cette pression et cette charge qu'on les oblige à porter est aussi ce qui va les décharger de leurs responsabilités devant l'histoire.
Sana Guy
Lefaso.net
Quelques heures après l'adoption suivie de la signature de la Charte de la transition, le mardi, 1er mars 2022, le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba a, une fois de plus, procédé à des nominations. Ce sont neuf membres des forces de défense et de sécurité (militaires, gendarmes et policiers) qui ont été promus gouverneurs de région. Tous sont de l'armée (sept militaires et deux policiers) et peut-être de la même promotion au regard de leurs grades respectifs, peut-on constater.
L'avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le 24 janvier 2022 est intervenu à un moment où la patrie des hommes intègres traverse une zone de turbulences faite surtout de l'insécurité galopante, avec des attaques « d'hommes armés non identifiés » au quotidien. A cela, s'ajoutent la vie chère, la corruption sous toutes ses formes.
L'insécurité, la mal gouvernance sont les principales raisons avancées par les nouvelles autorités du MPSR pour justifier leur prise du pouvoir. L'insécurité que vit le pays depuis des années a été le premier point cité par le MPSR pour justifier son irruption sur la scène politique. « Rarement dans son histoire, notre pays a été ́ autant confronté à l'adversité́ », a soulevé le président du MPSR, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba
dans sa première adresse à la nation, le 28 janvier 2022. Le quadragénaire a d'ailleurs commencé son intervention, en rendant hommage aux victimes du terrorisme des actes terroristes.
La lutte contre le terrorisme est donc au premier plan des priorités du pouvoir militaire. « Il nous faut, en effet, réduire significativement les zones sous influence terroriste et les impacts de l'extrémisme violent en redonnant aux Forces de défense et de sécurité ainsi qu'aux Volontaires pour la défense de la patrie, la volonté de combattre et d'aller encore plus à l'offensive avec des moyens adéquats », a indiqué celui qui est désormais à la tête du pays.
Ainsi, il a appelé à l'union sacrée des Burkinabè pour vaincre le phénomène terroriste ; d'où les multiples rencontres avec les forces-vives de la nation.
Sachant bien qu'il n'a pas droit à l'erreur, tant les attentes des Burkinabè sont grandes. Conscient de la lourdeur de la responsabilité qui l'attend, et pour ne pas, à l'instar de certains de ses devanciers (Blaise Compaoré, Yacouba Isaac Zida), l'actuel chef d'Etat a l'obligation de marcher droit dans ses bottes, de sorte à ne pas ‘'casser les œufs'' sur lesquels il marche. Pourvu donc que ces réaménagements répondent à cette attente générale de résultats à la grande satisfaction des Burkinabè et non à une simple récompense d'amis.
Ce d'autant que la nomination de militaires dans les régions, surtout celles en proie aux attaques, n'est pas chose nouvelle.
Le peuple attend de l'équipe pilotée par l'ex-chef de corps du camp Baba Sy, lieutenant-colonel Damiba, des résultats concrets, probants sur le terrain : « Restaurer l'intégrité territoriale burkinabè et sauvegarder les valeurs de patriotisme, de probité ». Pour ce faire, "officiers-gouverneurs" et même "officier- président" sont tous attendus au front pour libérer la mère-patrie, le pays des hommes intègres.
Dofinitta Augustin Khan
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Les présidents ghanéen Nana Akufo-Addo et nigérien Mohamed Bazoum ont annulé leur voyage au Burkina Faso, initialement prévu ce jeudi 3 mars 2022, suite à l'adoption de la Charte de la Transition. L'annonce a été faite par la CEDEAO dans un communiqué rendu public, ce jour.
Toujours selon le communiqué, « une délégation ministérielle se rendra à Ouagadougou dans les prochains jours ». L'organisation sous régionale s'est dit” « très préoccupée par la poursuite de la détention de l'ancien président Roch Marc Christian Kaboré et exige sa libération immédiate ».
En rappel, la charte de la transition burkinabè a été adoptée dans la nuit de lundi 28 février au mardi 1er mars. D'une durée de trois ans, cette transition est présidée par le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba qui a été investi président du Faso, mercredi 2 mars.
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Ce jeudi 3 mars 2022, une marche pour l'annulation de la convention révisée portant gestion du chemin de fer avec SITARAIL / Bolloré a été organisée. Du rond-point de la bataille du rail au ministère du Transport, en passant par SITARAIL, les manifestants ont battu le pavé pour dénoncer cette convention.
Le poing levé comme pour dire non, pancartes en mains, visages froissés, voici quelques images à retenir de la manifestation de ce jeudi 3 mars 2022. Jeunes, anciens, artistes, activistes, commerçants, travailleurs,… étaient mobilisés avec un seul mot d'ordre : « Bolloré dégage ! » Ces centaines de manifestants révoltés demandaient que la convention entre l'État burkinabè et la société française Bolloré soit purement et simplement annulée. Les manifestants disent ne pas comprendre comment une seule famille peut mettre à mal l'activité de milliers de Burkinabè. « Bolloré a licencié nos frères sans payer leurs droits, il a interdit au train de faire escale dans les communes pour ravitailler nos mamans en provisions », a affirmé Grand docteur, un artiste musicien.
Selon Daouda Ilboudo, président de la Coordination des riverains de la gare ferroviaire à Ouagadougou, aujourd'hui il est reproché à Bolloré sa volonté affichée de revendre sa filiale SITARAIL à un groupe Italo-MSP (Movimento sportivo populare Italia). « Pourtant, le contrat de concession a été signé entre l'Etat burkinabé et Bolloré. Certes, le milliardaire français peut revendre sa filiale mais en tenant compte des clauses du contrat qui exigent qu'il remette d'abord le contrat de concession à l'Etat burkinabé avant de procéder à la vente de sa filiale SITARAIL. Le hic est que cette filiale a des engagements avec le Burkina. Donc, si nos dirigeants n'ouvrent pas l'œil, MSP va acheter la faitière du chemin de fer sans tenir compte des dettes que Bolloré envers l'Etat burkinabè qui s'élèvent à plus de cinq milliards de francs CFA et pour les lancements, il doit près de deux milliards de francs CFA. C'est le sang et la sueur de nos aïeux qui ont été versés sur le champ de la bataille du rail », commente-t-il.
Certains accusent Bolloré d'être en partie responsable du recul économique du Burkina Faso. A ce titre, Dr Nestorine Sangaré, une des organisatrices de la marche, déplore le fait que certains engagements signés ne soient pas respectés. « A cause de la rapacité venue de loin, nous nous sommes retrouvés anéantis économiquement. Bolloré devait assurer l'exploitation technique et commerciale des services ferroviaires de marchandises et voyageurs sur l'axe ferroviaire Abidjan-Kaya. Mais aujourd'hui, les wagons sont monopolisés et nos commerçants ne peuvent plus exporter leurs marchandises en Côte d'Ivoire. Bolloré devait investir 400 millions d'euros pour réhabiliter le chemin de fer, chose qui n'a pas été faite. Il y a des manquements graves dans plusieurs clauses contractuelles relatives au paiement des droits d'usage et des dettes d'investissement. En plus de cela, des hommes et des femmes ont connu une mort précoce car accablés par la pauvreté. Des familles entières se sont appauvries. Neuf gares ont été fermées », assure Mme Sangaré, rejetant la faute à Bolloré.
Elle exige que la gestion du chemin de fer burkinabè soit entièrement remise aux Burkinabè. Elle dira à cet effet qu'« en tant que citoyens du Burkina Faso, nous demandons l'annulation de la convention révisée qui est actuellement le document légal qui lie SITARAIL aux Etats et l'engagement de poursuites judiciaires pour les manquements observés au cours des 27 années de votre gestion scabreuse ».
Dofinitta Augustin Khan
Erwan Compaoré (Stagiaire)
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Des étudiants de l'Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso (UNB) ont battu le pavé, ce jeudi 3 mars 2022, pour exiger la démission du Pr Macaire Ouédraogo à la tête de l'institution. Ils estiment que ce dernier n'est pas « l'homme de la situation ».
Réunis à la place Tiéfo Amoro, ils ont rallié le gouvernorat de la région des Hauts-Bassins pour remettre leur plateforme revendicative à l'autorité régionale. Selon les manifestants, cette marche vise, entre autres, à dénoncer la dégradation de leurs conditions de vie et d'études depuis le début de l'année universitaire. « C'est partant de ce constat que des structures à caractère syndical d'étudiants et des délégués de certains établissements se sont mises en coalition en vue de lutter de façon organisée pour l'amélioration des conditions de vie et d'études », a laissé entendre le porte-parole des manifestants, Sib Mohamed Abdel Moubarack Yoda.
En effet, en décembre 2021, les étudiants avaient adopté, lors d'une assemblée générale, une plateforme minimale d'actions dans le but d'améliorer leurs situations sur le campus. Et le 15 janvier dernier, suite à une crise qui a secoué l'université, le ministère en charge de l'enseignement supérieur avait rencontré les étudiants, afin d'échanger sur la plateforme revendicative. Cette crise, faut-il le rappeler, avait provoqué un affrontement entre les étudiants et les éléments des forces de l'ordre. Et le bilan faisait état d'étudiants blessés et d'autres arrêtés par les forces de l'ordre. C'est dans l'objectif de trouver des solutions pour la résolution de cette crise que le ministre à l'époque avait pris l'engagement de rencontrer les manifestants.
« A l'issue des échanges, des promesses ont été faites sur quatre points de la plateforme. Les deux autres points sont restés en souffrance. Nous avons constaté aussi que les engagements qui ont été pris par rapport aux quatre points ne sont pas effectifs et nous avons estimé qu'il était important d'interpeller l'autorité actuelle sur la question », a expliqué Mohamed Yoda.
Pour les manifestants, plus d'un mois après les engagements, c'est toujours la désolation. « La dégradation des conditions de vie et d'études va crescendo. Les étudiants sont toujours transportés dans des conditions drastiques. Le nombre de plats servis (5 400 plats pour 50 000 étudiants environ) dans les restaurants universitaires n'a pas augmenté et certains sites d'activités académiques et pédagogiques ne bénéficient toujours pas de restauration. A cela s'ajoute la question des coupures intempestives d'eau en cité et le rejet insensé des dossiers de renouvellement du FONER, etc. », a déploré le porte-parole des manifestants.
Il affirme que toutes ces situations ne favorisent pas un bon apprentissage pour les étudiants.
A en croire les manifestants, la prise en charge des blessés de la crise de janvier dernier n'est pas pleinement assurée comme promis, avec en toile de fond le refus de prendre en charge des ordonnances des patients. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Romuald Dofini
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La Fédération estudiantine et scolaire pour l'intégrité au Burkina Faso (FESCI-BF) a tenu ce jeudi 3 mars 2022, une conférence de presse à l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Cette conférence de presse intervient dans un contexte de « dégradation continue des conditions de vie et d'études des étudiants burkinabè ». Au nombre des sujets évoqués par les étudiants, il y a les questions de la plateforme numérique Campus Faso ainsi que le Fonds national de l'éducation et la recherche (FONER).
La plateforme Campus Faso qui a été créée en 2018 dans le but d'alléger les conditions d'accès aux universités publiques a plutôt produit l'effet inverse en rendant plus « complexes les conditions d'études et de vie des étudiants », selon les dires du secrétaire général adjoint de la FESCI-BF, Noël Togo. Pire encore, poursuit-il, cette plateforme « au lieu de faciliter l'accès aux œuvres sociales à l'étudiant ne fait que constituer un véritable frein à leur accès ».
Au nombre des services qui ont été impactés par cette plateforme décriée par les étudiants, on a en premier lieu les difficultés d'inscription qu'elle a occasionnées. Selon Noël Togo, « des centaines d'étudiants burkinabè n'ont pas vu aboutir leur processus d'orientations » du fait des différents dysfonctionnements observés dans la plateforme. Il rajoute qu'en cette année académique 2021-2022, les mêmes erreurs ont empêché « plus de 500 étudiants burkinabè de se faire orienter dans nos universités ».
Aussi, la restauration des étudiants aurait aussi pris un coup à cause de cette plateforme. Selon Augustin Pallo, secrétaire générale de la FESCIBF, bon nombre d'étudiants n'arrivent pas à se restaurer à cause des dysfonctionnements de la plateforme. « Quand ils arrivent au restaurant pour manger, on leur dit qu'il y a un problème de connexion. Un étudiant peut recharger son compte séance tenante à hauteur de 2 000 francs CFA et quand il part pour se restaurer, on lui dit que le compte est insuffisant. Où sont donc passés les 2 000 francs ? », se demande-t-il.
En plus des difficultés rencontrées avec la plateforme, les étudiants constatent aussi des dysfonctionnements au niveau du prêt FONER qui leur est alloué. Selon eux « la révision des arrêtés 062 et 063 du FONER n'est pas une bonne décision. En rehaussant le remboursement du prêt à 7%, les autorités attestent qu'elles veulent chasser les étudiants de l'université ». Ils en veulent pour preuve la quatrième tranche du FONER qui a connu des dysfonctionnement avec un corollaire de « 1 962 dossiers recalés pour faute de ressources financières » ainsi que 5 563 étudiants qui « ont vu leurs dossiers rejetés pour des justificatifs non valables. »
Au regard de tous ces dysfonctionnements, la FESCI-BF exige la suspension de Campus Faso ; le retrait du processus de digitalisions des restaurants universitaires ; le payement dans un bref délai des 5 563 dossiers rejetés par le FONER et ceux mis en attente pour insuffisance de ressources financières ; l'arrêt immédiat des « nouvelles reformes anti-étudiantes » sur le FONER et le CIOSPB faites par le secrétaire général du ministère en charge de l'enseignement supérieur le 10 décembre 2021 ; l'ouverture immédiate d'une session extraordinaire pour les étudiants qui n'ont pas postulé pour l'année écoulée.
Au vu de toutes ces difficultés, la FESCI-BF exhorte les autorités à se pencher en conséquence sur les difficultés auxquelles les étudiants sont confrontés. Aussi, invite t-elle les étudiants à rester mobilisés et motivés jusqu'à la satisfaction de leurs « justes et légitimes revendications ».
Abdou Rachid Sow
Ika Serge Ki (Stagiaires)
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Le commissaire central de police de la ville de Bobo Dioulasso, Karim Dao, a été placé sous mandat de dépôt ce jeudi 3 mars 2022, à la maison d'arrêt et de correction de Bobo Dioulasso(MACB). L'information publiée par le média local L'Express du Faso a été confirmée par une autre source.
Toujours selon la source, l'infortuné et deux autres personnes ont été entendus au cours de la journée par le parquet. Le commissaire Dao est accusé de conflit d'intérêts dans une affaire où il aurait abusé de son autorité. Laquelle ? Nous y reviendrons.
Lefaso.net