Un coup de peinture. C'est par cet acte symbolique que le directeur général de Coris holding, Emmanuel Sawadogo, représentant le PDG de Coris Bank international, a procédé à l'ouverture de la deuxième édition de « Ma ville en peinture ». C'était, ce mardi 11 octobre 2022, au rond-point des artistes sis aux 1200 logements. Etaient présents des autorités coutumières dont son excellence le Dagnoë Naaba, ainsi que des invités venus de la Côte d'Ivoire, du Sénégal, et du Mali. Portée par Adjaratou Ouédraogo, cet événement est placé sous le parrainage du président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté. L'édition 2022 a pour pays invité d'honneur, la Côte d'Ivoire.
« Ma ville en peinture » est une activité de peinture dans la rue qui offre la possibilité au public de peindre et de s'y initier. Après une première édition qui a connu un franc succès, la promotrice Adjaratou Ouédraogo rebelote avec une deuxième édition. L'édition 2022 est placée sous le signe de la résilience et de la solidarité. D'où le thème « la peinture, facteur d'union et de cohésion sociale ». Les festivités se tiennent du 11 au 16 octobre 2022, à Ouagadougou. L'acte deux de « Ma ville en peinture » sillonnera la ville de Ouagadougou à travers une caravane. Le programme prévoit également une séance de peinture dans la rue sur cinq sites afin de permettre au public de laisser parler leur génie créateur en matière d'art plastique. Les sites devant abriter les séances de peinture se répartissent comme suit : le rond-point des artistes aux 1200 logements, le rond-point de la Patte d'oie, la place du camp fonctionnaire (Bilbalogo), le terrain du king à Karpala, et le rond-point de la jeunesse à Tampouy.
« Ma ville en peinture », c'est aussi un atelier de peinture avec les enfants dans la rue, les veuves et orphelins des forces de défense et de sécurité, ainsi que des déplacés internes. L'une des innovations majeures de cette édition est l'organisation d'un master class en peinture à l'endroit des journalistes et communicateurs culturels, selon la promotrice. Cette activité se tiendra le jeudi 13 octobre 2022, au niveau du camp fonctionnaire. Des œuvres sociales en faveur des femmes de la brigade verte y sont prévues. Dans le cadre de cette activité, une vente aux enchères de tableaux est prévue pour le 16 octobre 2022, à l'occasion de la soirée de remerciements des partenaires (Coris Bank International, Orange etc.), informe Mme Ouédraogo. Le palais de la jeunesse et de la culture Jean-Pierre Guingané servira de cadre à la tenue de cette soirée de remerciements des partenaires. « Ma ville en peinture » de toute évidence contribue à l'embellissement de la ville de Ouagadougou. C'est pourquoi, le parrain, le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté, a dit la disponibilité de son institution à accompagner cette belle initiative.
« Nous sommes en train de trouver une rue que nous allons bloquer à une certaine heure de la nuit pour que les gens puissent venir peindre sur le goudron à l'occasion de cette deuxième édition de Ma ville en peinture. En plus de cela, nous allons dégager des clôtures d'une certaine distance ou les gens pourront aussi s'essayer à la peinture. Tout cela, conctribuera à donner un nouveau paysage culturel aux voyageurs qui viennent nous rendre visite », a confié M. Konaté. Par ailleurs, il a exprimé des mots d'encouragements à la promotrice, avant de traduire sa reconnaissance aux partenaires qui ont permis la tenue de cet événement. Profitant de cette tribune, le parrain a porté à la connaissance de l'assistance que le Burkina Faso a brillé à l'international. « Je viens de rentrer de Mexico ou la ville de Ouagadougou, au Burkina Faso, a obtenu un prix dans le domaine de la culture ; le seul pays africain parmi 193 (...) ».
Bilan de la première édition
La promotrice tire satisfaction de la première édition de « Ma ville en peinture ». Car, les résultats étaient un peu au-delà de ce qui était attendu.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Dans une lettre ouverte adressée à l'actuel président du Faso, Ibrahim Traoré, un citoyen suggère l'annulation des assises nationales prévues pour les 14 et 15 octobre 2022. Pour lui, Ibrahim Traoré doit s'assumer en communiquant sur le pourcentage exact du territoire hors du contrôle de l'État. Cela, en vue de pouvoir faire dans les trois prochains mois, un bilan précis de sa mission de reconquête du territoire national. Lisez l'intégralité de cette lettre ci-dessous.
Monsieur le Président,
Je ne suis ni opposant, ni partisan de quelque ancien ou nouveau pourvoir politique que se soit. Je suis simplement un citoyen épris de paix et de démocratie, qui opine inlassablement pour l'amélioration de la société Burkinabè.
Le chiffre historique de la superficie du Burkina Faso est 274 222 km2.
Mais le 24 octobre 2020, par la Décision n°2020-001/CC/EC le Conseil Constitutionnel a constaté que 17,70% du territoire (soit 48 537 km2) étaient hors du contrôle de l'Etat. Je me suis alors opposé sans succès à la tenue de toute élection avant que le Burkina Faso ne recouvre l'intégrité de son territoire national.
Le 22 novembre 2020, toutes les autres forces vives se sont alors accordées pour tenir des élections sur les 225 685 km2 que l'Etat semblait contrôler. Ces élections au rabais n'ont pas permis l'amélioration de la situation sécuritaire, et le 24 janvier 2022, par une désobéissance militaire, une fraction de notre armée se faisant appeler MPSR, s'est emparée du pouvoir d'Etat en se donnant comme priorité, la restauration de l'intégrité de territoire national.
A la sortie du Conseil des Ministres du 22 juin 2022, le Porte parole du gouvernement MPSR a affirmé que 2/5 (soit 40%) du territoire étaient à reconquérir. Ce qui veut dire qu'à cette date, l'Etat ne contrôlait alors que 164 534 km2.
A la veille du bilan de l'ancien Président du MPSR sur sa mission de reconquête du territoire, une source sécuritaire révélait que les 2/3 (soit 66,66%) du territoire échappaient au contrôle de l'Etat. Donc, lorsque l'ancien Président du MPSR faisait son discours-bilan le 04 septembre 2022, l'Etat ne contrôlait plus que 91 408 km2 sur les 274 222 km2.
Monsieur le Président
Le 30 septembre 2022, le MPSR a démis son ancien Président en vous nommant comme nouveau Président. J'avoue que vous m'aviez rassuré par la pertinence de vos premières décisions contenues dans le communiqué n° 3 et, par la clarté de vos premières déclarations le 1er et le 02 octobre 2022 sur les antennes d'Oméga FM et de RFI.
Cependant, je l'avoue aussi, je me pose aujourd'hui la question légitime du comment faire sereinement l'unité nationale nécessaire au combat pour recouvrer l'intégrité du territoire, cela à cause :
de la signature le 05 septembre du 2ème acte fondamental du MPSR qui pèche en son article 11, et dont l'article 4 ne dispose pas dans le même sens que vos premières déclarations.
de la convocation d'assises nationales précipitées pour adopter une 2ème charte de transition les 14 et 15 octobre 2022.
et, de la présence supposée ou effective publique à vos cotés de certaines personnalités qui se sont négativement illustrées dans l'exclusion.
Afin d'éviter des flottements dans les décisions comme en 2014-2015, je souhaite qu'étant déjà proclamé Chef de l'Etat, Chef suprême des armées nationales, vous vous assumiez pleinement pour réunir toutes les autres fractions de l'armée en vue de faire en trois mois ce qui aurait dû être fait en huit mois comme vous l'avez prétendu. Pour cela je vous suggère entre autres :
1- de donner le pourcentage exact du territoire hors du contrôle de l'Etat, afin de pouvoir dans les trois mois, faire un bilan précis de la mission de reconquête du territoire ;
2- d'annuler les assises des 14 et 15 octobre 2022 ;
3- de légiférer par voie d'ordonnance conformément à l'article 5 du nouvel acte fondamental ;
4- d'éviter la restauration d'un quelconque ordre ancien au risque de vous mettre à dos les partisans de tous les autres ordres anciens, comme votre prédécesseur qui a tenté une réconciliation nationale aux forceps ;
5- de convoquer un Dialogue National inclusif de vérité dans les trois mois, en vue de la refondation du Burkina Faso.
« Le changement qualitatif de l'ordre politique consiste à établir un nouvel ordre de façon consensuelle, et non rétablir un ancien ordre »
Ouagadougou, le 10 octobre 2022
Harouna DICKO
Cette note de propositions pour la reconstruction du pays est du journaliste Mathieu Leader. Il y formule cinq propositions pour rebâtir le Burkina Faso.
1. Regroupement des partis politiques en deux camps : La gauche et la droite
Ces deux camps politiques qui s'opposent ne sont pas d'accord sur la façon de gouverner le pays. Mais les personnalités politiques, de gauche comme de droite, auront un but commun : améliorer la vie des Burkinabè. Cela nous évite les multiples partis politiques qui se crée chaque jour, avec pour gouverne leurs intérêts égoïstes. Cela participera grandement au courant idéologique populaire plutôt qu'à la corruption politique populaire. Ainsi, l'Etat ne reconnaîtra que ces deux idéo-politiques qui devront présenter chacun un candidat aux élections.
2. La révision de notre système éducatif, et l'axer sur la productivité et la culture du patrimoine national
S'il y a une chose dont les analystes patriotes sont unanimes, c'est l'inadéquation de notre système éducatif. Vous avez par exemple des élèves qui gagnent le bac et qui ne savent pas encore ce qu'ils feront après. Aucune vision de leur avenir. Hormis le stylo et le cahier, ils ne savent rien faire d'autre. C'est déplorable.
Il faudrait commencer par réviser les manuels et les programmes de formation. Cette révision devrait nous épargner des "bébé lève la tête...Nani est nue...la pipe de papa...". Plus loin, on devrait remplacer l'enseignement sur la révolution française par la révolution sankariste. On devrait présenter les héros d'Afrique à la place des pseudos héros comme Napoléon, Luis XIV... Nos élèves connaissent mieux l'Europe que l'Afrique. C'est pourquoi ils rêvent d'y aller par tous les moyens et certains vont jusqu'au péril de leurs vies.
Il ne s'agit pas seulement de changer, mais le plus important c'est d'introduire un programme qui répond à nos réalités et à notre contexte. La formation professionnelle et technique devrait commencer depuis le CP1. Il faudrait abandonner cet enseignement dit général qui ne produit que des chômeurs en attente des concours publics. L'Etat n'ayant pas les moyens de recruter tout le monde à la fonction publique devrait créer toutes les opportunités à l'élève pour que le fait de venir travailler à la fonction publique soit par patriotisme et non par manque d'argent.
Deuxièmement, il faudrait rigoureusement repenser l'enseignement sur les valeurs civiques et culturelles. Un enfant est comme une feuille blanche et on y écrit ce que l'on veut. Il faudrait apprendre à l'enfant depuis le bas âge les valeurs d'intégrité, de patriotisme, de pardon et de probité. Les matières comme "éducatif civique et sportive" doivent occuper une très grande partie dans le programme. Sans cela, vouloir changer les hommes et oublier l'enfant, c'est comme couper les feuilles d'un arbre croyant l'avoir abattu. Notre système éducatif est plus malade que notre système politique. Il faut l'admettre. Un homme ne peut donner que ce qu'il a. La formation est la gouverne des actions publiques.
Tant que nous n'allons pas revoir notre système éducatif, il y aura des corrupteurs, des corrompus, des braqueurs, des hommes politiques idiots et cela va engendrer des coups d'Etat, même dans 50 ans.
3. Lancer une construction populaire du pays
Chaque année, des milliards sont mobilisés pour les grands chantiers, mais la population n'y voit pas grand changement et même lorsqu'il y a des mouvements populaires, ils ne tardent pas à brûler et à casser.
Par exemple, en lieu et place de donner des milliards à une entreprise pour construire une route, faites recenser les jeunes du quartier ou de la ville et donner leur l'occasion de construire eux-mêmes la route. Il suffit de leur donner 10000 ou 15000F/jours, une petite formation, puis les encadrer par des spécialistes pendant l'exécution du chantier.
Ainsi donc l'Etat dépense moins, les chômeurs ont du travail et sont occupés, et les populations sont fiers d'avoir construit eux-mêmes leurs route. Thomas Sankara l'a fait pour beaucoup de chantiers comme les routes, le chemin de fer, et certains bâtiments publics. Rassurez-vous, vous n'avez pas à leur demander de ne pas brûler cette voie ou cette école qu'ils ont bâties de leurs propres mains. Ils sont même capables de menacer celui qui s'aventurerait. C'est là où commence le patriotisme...
4. Encourager et promouvoir l'invention technologique
Beaucoup de jeunes ont développé des solutions assez intéressantes dans le domaine de la technologie et de la science, mais les politiques n'y accordent pas un grand intérêt. Dans ce XXI e siècle, aucun pays ne peut se développer en mettant en marge ce volet. Ce serait une illusion. Il faut créer carrément un cadre de création et de développement technologique. Nous devons suivre l'exemple du Rwanda.
5. Adopter un plan de développement durable sur 50 ans
Le problème au Burkina c'est qu'on veut le changement ici et maintenant. Certains axes du développement devraient prendre 10-20 ou 30 ans. Nos hommes politiques s'engagent dans des choix politiques qui les arrangeront pendant leur mandat au pouvoir, même si cela engendrerait des conséquences graves pour les générations à venir. Le terrorisme en est un exemple.
La construction d'un pays ne se fait pas par un programme quinquennal. Le pays devrait avoir un plan de développement sur 50 ans. Ceci nous permet d'avoir un plan de développement objectif, réfléchi et surtout pour le bien du peuple. Ainsi chaque nouveau dirigeant devrait puiser son plan d'action dans ce plan général de développement durable. Chaque Burkinabè doit être fier d'avoir contribué et non seulement fier d'avoir fait. Si vous voyez l'instabilité politique de certains hommes politiques c'est parce qu'ils luttent pour leurs propres intérêts. Ils sont venus en politique pour se servir et non pour servir le peuple. Même ceux qui sont sincères dans leur idéo-politique veulent que leur luttent aboutissent de leur vivants afin d'avoir les honneurs et les acclamations.
Pourtant, il y a des combats idéologiques qui seront acceptés dans 30-40 ans voire plus. Il faut être fier d'avoir simplement contribué. Autant nous luttons pour chasser certains partenaires du Burkina, autant nous devons lutter pour reconstruire notre pays. Le changement vient de l'intérieur vers l'extérieur. Lorsque c'est le contraire ça devient de la propagande et non du patriotisme. Même si aujourd'hui le terrorisme finissait, le Burkina demeurera malade politiquement et économiquement, et le chômage ne diminuera pas. C'est d'ailleurs le manque de développement qui a entraîné le phénomène terroriste au sahel.
Comment éradiquer le terrorisme ?
Le fait de tuer les terroristes c'est bien, mais déterrer les racines du terrorisme (financement, approvisionnement, parrains...) est la solution. Sans soutiens extérieurs, la plus longue durée du terrorisme est au plus 6 mois. Ils déposeront les armes.
Depuis la crise, grâce au FDS, ils sont des milliers de terroristes neutralisés, mais leur nombre s'augmente davantage. Tuer est une solution mais peut-être pas la meilleure. Aucune guerre dans le monde n'a fini par les armes uniquement. Il faut ajouter à l'action sur le terrain une autre méthode.
C'est seulement en période d'exception comme celle que le Burkina vit actuellement que certains points importants peuvent être entièrement traités. Un politicien démocratiquement élus, quelle que soit sa bonne volonté ne peut résoudre certaines équations importantes de la Nation.
Je m'arrête à ces grands axes importants de développement. C'est ma contribution pour mon pays.
Pour notre pays, nous vaincrons !
Mathieu Leader
Le militaire, présumé auteur du meurtre d’un civil, a été arrêté lundi 10 octobre à Eringeti. Ce meurtre est survenu dans la nuit du 7 octobre dans une pharmacie au centre de négoce d’Eringeti, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu).
Selon des sources judiciaires, ce militaire, identifié comme un élément du 3204 ème régiment des FARDC, déployé à Eringeti a été arrêté dans sa cavale par ses compagnons d’armes.
Un convoi des FARDC ayant quitté Mikenge pour Minembwe-centre est tombé lundi 10 octobre dans une embuscade de présumés combattants Twirwaneho à Kalingi, environ 15 Km au Sud de Mikenge.
Au cours des échanges de tirs qui ont suivi cette embuscade, des sources de sécurité renseignent que quelques soldats FARDC ont été blessés. Cependant, les militaires ont poursuivi leur route vers Minembwe après avoir repoussé ces miliciens.
Le gouvernement provincial du Nord-Kivu, à travers son partenaire UNICEF, a remis ce mardi 11 octobre plus d’une tonne d’intrants constitués essentiellement des kits matériels à plus de mille enfants des familles déplacées à Rutshuru-centre.
Ces kits sont composés des cahiers, des stylos, des crayons, des lattes et des cartables.
Plusieurs décès sont enregistrés dans le camp des déplacés et sinistrés de Kanyaruchinya, non loin de Goma, dans le territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu). Le président de ce camp lance un cri d’alarme et plaide non seulement pour une bonne prise en charge de ces personnes vulnérables mais aussi pour le retour de la paix afin de permettre à ces déplacés et sinistrés de retourner dans leurs milieux d'origine.
L'université Norbert ZONGO a tenu les 6 et 7 octobre 2022, la troisième édition des Journées de la coopération (JCOOP) placée sous le thème « La coopération au service de la communauté universitaire ».
L'université Norbert Zongo, à travers sa vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération internationale (VP/RCI), a organisé les 6 et 7 octobre 2022, la troisième édition des journées de la coopération universitaire. Cette activité vise à favoriser les rapprochements entre la communauté universitaire de l'université et le service de la coopération universitaire.
« De façon spécifique, elle vise à mieux connaître la coopération universitaire et les services qu'elle peut offrir à la communauté, à mieux faire connaître certains acteurs clés de la coopération universitaire, leur mode opératoire et les opportunités que les membres de la communauté universitaire peuvent en tirer », confie Pr Marie Laure Sougoti présidente du comité d'organisation, par ailleurs VP/RCI. Aussi selon elle, c'est faire également connaître le capital d'accords de partenariats conclus par l'UNZ et les bénéfices que les membres de la communauté universitaire peuvent en tirer, mieux faire connaître à nos partenaires les potentialités de l'UNZ afin de susciter de futures collaborations.
La cérémonie d'ouverture de cette troisième édition a été placée sous la présidence du Pr Touridomon Issa Somé, secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. Dans son intervention, il a précisé que dans la quête du savoir et de l'innovation, les coopérations universitaires sont d'une importance capitale. Parce qu'elles mettent selon lui en relation des chercheurs, des enseignants pour des échanges de connaissances en vue de mieux contribuer au développement socio-économique de nos nations. Il a également traduit sa reconnaissance aux différents partenaires nationaux qui, de par leurs contributions, permettent aux universités d'exercer au mieux les missions qui leurs sont confiées à savoir l'enseignement, la recherche et le service à la communauté. « J'attends de ces journées un meilleur positionnement des services de coopération. Que ces services de coopérations se rendent compte qu'elles doivent susciter ces relations et entretenir ces relations et aussi aller chercher les business dans lesquels nos enseignants peuvent s'engager en vue d'une meilleure contribution à notre recherche et à notre enseignement », a-t-il souhaité.
Aux dires du Pr Issa Abdou Moumoula, président de l'UNZ, le développement de la coopération universitaire contribue à la mobilité des enseignants et des étudiants ainsi qu'au renforcement mutuel des institutions d'enseignement supérieur. Ainsi, pour lui, la principale motivation de la tenue de cette 3e édition des JCOOP est le fait que la coopération inter universitaire est un levier du développement des universités, en termes d'accompagnement dans la réalisation de certaines initiatives, ou en termes d'offres de stages. D'où sa reconnaissance à l'endroit de la BCB pour son accompagnement.
La BCB, à travers son directeur commercial Thierry Ouédraogo, estime pour sa part que l'une des principales raisons qui justifie leur accompagnement est d'encourager l'excellence et la production d'éléments d'élite au Burkina. « Nous savons qu'aujourd'hui conjuguer les efforts donnent plus de force et la BCB est venue soutenir l'UNZ afin qu'elle puisse atteindre des objectifs fixés », a confié le représentant du directeur général.
A noter que cette 3e édition des JCOOP a été consacrée à la signature d'autres conventions et accords-cadres avec l'Université virtuelle du Burkina, l'École normale supérieure, l'École polytechnique de Ouagadougou et la Banque atlantique du Burkina Faso.
Ce fut également l'occasion de permettre aux différents laboratoires de l'UNZ ainsi qu'aux institutions d'enseignement supérieur et de recherche du public et du privé de présenter leurs produits et réalisations à travers des expositions sur le site de l'université.
Prince Omar
Lefaso.net
« Il me semble que le peuple burkinabè a clairement fait son choix depuis les évènements du 30 septembre dernier, et ce choix s'appelle capitaine Ibrahim Traoré ». Ce sont là les mots du LCL Yacouba Isaac Zida depuis le Canada. Dans sa déclaration parvenue à Lefaso.net ce mardi 11 octobre 2022, il estime qu'il faut collaborer avec la Russie pour réussir la reconquête du territoire national. Lisez l'intégralité de cette déclaration ci-dessous.
Il me semble que le peuple burkinabé a clairement fait son choix depuis les événements du 30 septembre dernier, et ce choix s'appelle Capitaine Ibrahim TRAORE.
C'est pourquoi je pense qu'il faut désormais gagner du temps et aller vite à la reconquête du territoire national.
Pour réussir cette reconquête, il y a également un choix à faire, celui d'un nouveau partenariat stratégique. La Russie comme partenaire apportera au Burkina Faso les équipements militaires nécessaires pour faire face à cette insurrection djihadiste.
Comme c'est le cas au Mali voisin, l'armée burkinabé sera équipée d'avions de reconnaissance, de vrais hélicoptères de combat, d'armements de dernière génération et bien d'autres moyens indispensables pour vaincre les terroristes.
Depuis le début de cette guerre il y a six années, tous nos soldats ne sont pas encore doté d'une arme individuelle. On ne parle même pas des volontaires mobilisés qui vont quelques fois à la rencontre de l'ennemi armés de leur seul courage et leurs amulettes.
Comment expliquer une telle situation quand on sait que des centaines de milliards ont été annuellement injectés dans le budget de La Défense ? Tout laisse penser qu'il existe un vaste projet d'anéantissement progressif de ce pays que nous avons hérité de nos ancêtres.
Le peuple burkinabé tout entier est debout et doit le rester jusqu'à la libération totale du pays.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso
SEM YACOUBA ISAAC ZIDA
Le président de la transition guinéenne, Mamadi Doumbouya a entamé des discussions avec l'opposant Sidya Touré, président de l'Union des forces républicaines (UFR), actuellement en Côte d'Ivoire.
Selon les informations de Jeune Afrique, le Premier ministre de la transition guinéenne, Bernard Goumou a fait escale à Abidjan le dimanche 9 octobre 2022, en provenance de Cotonou.
Objectif, s'entretenir avec Sidya Touré,
ancien Premier ministre sous le régime de l'ex président Lansana Conté.
L'envoyé de Mamadi Doumbouya a en effet tenté de convaincre l'opposant de rentrer à Conakry afin de participer aux travaux du dialogue national.
Une initiative lancée lors de la célébration du 64e anniversaire de l'indépendance.
Lefaso.net
Source : Jeune Afrique
A travers ces lignes, le citoyen Joseph Ouédraogo lance un appel aux Burkinabè leu demandant de s'unir et donne quelques conseils aux nouvelles autorités.
Je vous félicite pour avoir pris la décision de rectifier la transition, cela est applaudi par la majeure partie de notre peuple. En effet le MPSR est venu pour combattre et restaurer notre territoire et non faire la politique. Je vous conseille vivement de vous en éloigner et aller au combat.
Voilà plusieurs conseils pour sortir la tête haute :
Avec les forces vives (inclusives) mettre en place une transition dont le président, le premier ministre et les ministres seront des hommes intègres, courageux et exemplaires pour amener tout le peuple, la population en ordre de bataille contre le terrorisme
Union sacrée, tous les partis politiques et organisations sans distinctions doivent se mobiliser et suspendre pour une durée (1 an) l'activité politicienne et se mettre tous ensemble derrière nos FDS pour la guerre
Recruter 20 à 30 000 VDP payés à 100 mille francs par mois pour le maillage de notre territoire. En faire des unités combattantes avec nos FDS (VDP mobilisés et armés dans toutes les villes et villages pendant 2 ans = 72 milliards)
plus d'inquisition, d'empoignade de débat sur qui a fait quoi ou qui a tort ou raison, on met balle à terre pour recouvrir notre territoire et après la politique reprendra ses droits. Les médias y veilleront.
Mettre à contribution les syndicats et organisations de lutte contre la corruption et la bonne gouvernance à être les sentinelles pour ce gouvernement de guerre et de combat, en instituant un tribunal spéciale pour rende des jugements rapide et immédiat après les rapports de l'ASCE-LC, RENLAC et autres
Canaliser l'élan patriotique qui se manifeste actuellement en prenant la volonté du peuple comme boussole (cela permettra de sensibiliser et réguler sur les prix des produits de grande consommation)
Revisiter nos accords avec la France et dire clairement à notre partenaire français que la coopération exclusive est terminée. Il faut aller vers tous pays et personnes qui peuvent nous aider à éteindre notre maison qui brûle (Algérie que tout le monde oublie alors qu'elle a combattue et vaincue le terrorisme, la Turquie, la Russie, l'Iran, l'Egypte etc.)
Les parties politiques et OSC doivent se focaliser uniquement pendant la trêve demandée aux propositions sur la réorganisation de l'administration, de l'armée et les institutions politiques pour l'avenir
L'Association des techniciens son et lumière (ATSL) a initié une formation aux métiers du son et de la lumière à l'endroit de jeunes techniciens, du 26 septembre au 8 octobre 2022 à Ouagadougou. Trente jeunes issues de plusieurs localités du Burkina Faso y ont pris part. Ils ont reçu leur attestation de fin de formation le samedi 8 octobre 2022, au cours d'une cérémonie.
Pendant deux semaines, des jeunes techniciens en son et lumière ont renforcé leurs capacités en techniques son et lumière. La formation s'est passée sur trois modules, a précisé le président de l'ATSL, Mohamed Kaboré. La première semaine, a-t-il poursuivi, a consisté à donner aux impétrants les rudiments en matière d'électricité et la maintenance. « La deuxième semaine, on a divisé le groupe en deux parties. Une partie pour le son et l'autre pour la lumière », a soutenu le président de l'ATSL.
Pour cette session, l'ATSL a préféré travailler avec des structures déjà dans le domaine. Ainsi, deux représentants de cinq villes ont été conviés à ladite formation, les autres étant de Ouagadougou. Ces villes sont Koudougou, Dédougou, Fada N'gourma, Bobo Dioulasso et Ouahigouya. Le projet de formation, à en croire M. Kaboré, a une durée de cinq ans afin de permettre aux jeunes d'être beaucoup plus professionnels.
D'après le représentant des apprenants, Jacob Zongo, originaire de Koudougou, la formation a été intense. C'est pourquoi, au nom de ses camarades, il a remercié l'association pour l'initiative. Pendant les deux semaines, les impétrants ont été accueillis à l'Espace culturel Gambidi (ECG). La représentante du directeur, Constantine Kama, a remercié l'association pour avoir choisi son espace pour cette activité. « Nous tenons à vous dire que les portes de Gambidi seront toujours ouvertes pour vous », a-t-elle promis.
Ce projet a été financé par le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), à travers un appel à projets. 112 projets ont été retenus sur 400 dossiers dont la présente session de formation. A écouter le représentant du FDCT, M. Sawadogo, le projet a été retenu parce qu'il est pertinent. « Je suis là pour suivre de bout en bout vos réalisations. D'ores et déjà je peux vous rassurer que vous faites du bon travail. A l'endroit des apprenants, je vous invite à vous approprier ce que vous avez appris afin d'impacter positivement votre environnement », a-t-il conseillé.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net
Le club de pétanque Sountong nooma, du président El Hadji Boureima Koanda, a fait le « Touk guili » (tout rafler) cette saison 2022-2023. Il a raflé les trophées majeurs cette année sur le plan national, puis deux autres à l'international. En plus du succès collectif, le club a vu son président être désigné « Personnalité AJSB », également son joueur Alassane Compaoré, meilleur joueur AJSB. Il ne reste qu'une seule compétition pour boucler la saison. Elle est organisée par une grande maison de fabrication de boissons du Burkina. Mais le club Sountong nooma tient à finir en beauté la saison. Immersion dans le club.
Dans la perspective de cette compétition dénommée coupe SOBBRA qui avait été programmée et reportée, le club Sountong nooma a organisé le 10 octobre dernier une compétition interne avec ses 42 sociétaires (nombre record sur le plan national). Dans la bonne ambiance, on joue en se lançant des défis. En marge de cette compétition, les trophées du club étaient exposés, le « Prési » comme l'appellent ses joueurs, juge sa saison. En début d'année, sur sa propre initiative, il dépêche quatre joueurs pour participer au tournoi international de Saly au Sénégal.
« J'ai demandé à la Fédération burkinabè de pétanque (FBP) si le Burkina allait participer au tournoi, la FBP m'a répondu par la négative, par manque de moyens. C'est ainsi que j'ai demandé l'autorisation d'y envoyer mon club Sountong nooma au nom du Burkina », relate le président Koanda. Cette audace du président Koanda allait s'avérer concluante, puisque parmi de grands joueurs internationaux, le club burkinabè triomphe en finale contre une équipe française et ramène le trophée à Ouagadougou. A la satisfaction générale du pays, le club venait de représenter victorieusement le drapeau national, un accueil triomphal avait du reste était réservé aux héros de Saly à leur retour.
Quelques mois après, arrive le tournoi international de Cotonou au Bénin, là encore, le club Sountong nooma du Burkina, surclasse en finale la sélection du Bénin. Ces trophées internationaux remportés, allaient s'avérer un signe avant-coureur d'une saison couronnée de succès pour le club. Sur plan national, pour ne citer que les trophées convoités, Sountong nooma engrange la coupe du maire de Saaba, la coupe de l'ambassade de France, la coupe de la ligue régionale du Centre, puis la cerise sur le gâteau, le championnat national 2022-2023. « Je suis un président comblé cette saison, les joueurs ont réalisé mes souhaits au-delà de mes attentes sur tous les plans, international, national, surtout pour le championnat, un trophée qui manquait à notre palmarès, depuis la création du club en 2014, je les félicite beaucoup », s'enorgueillit le président Koanda.
Ce succès a-t-il un mystère ? Un mystère, non explique le président, « Comme ce sont des jeunes, il faut savoir les motiver, les flatter, si vous gagnez, vous aurez ceci, cela, être aussi à l'écoute, de leurs préoccupations sociales », confie-t-il. Et de préciser, « selon la valeur du joueur, il peut signer un contrat de 300 000 à 1 000 000 de francs CFA pour deux saisons ». Mais qu'en est-il du traitement salarial des joueurs ? Même si le président n'a pas voulu entrer dans les détails, des sources bien introduites avancent des salaires compris entre 100 000 à 200 000 francs CFA, et régulièrement versés. De quoi rendre jaloux certains clubs de football de la place. On peut faire foi à ces sources, puisque Sountong nooma à lui seul, possède la moitié de l'effectif de l'équipe nationale. Que gagne le président Koanda par un tel investissement dans la pétanque ? « Je ne gagne rien dans la pétanque, nous les clubs de pétanque, nous n'avons pas de subventions à l'instar des clubs de football, c'est la passion, parce que j'aime la discipline et mon pays, quand j'envoyais le club au Sénégal, nous n'avons pas reçu le moindre kopeck, ni de la Fédération, ni du ministère, excepté les documents de voyage », martèle-il.
C'est au vu de tous ces efforts consentis, que l'Association des journalistes sportifs (AJSB) lui a décerné le titre de personnalité sportive de l'année. Depuis sa création en 2014, le club a engrangé des dizaines de trophées, parmi lesquels les plus prestigieux. Mais le président Koanda ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Selon lui, tant que Dieu lui assure la santé et les moyens, il compte encore s'investir davantage pour la pétanque, aussi bien à l'échelon national, qu'international. Il compte du reste repartir défendre son titre au Sénégal, et afin de bien préparer les joueurs internationaux qui sont dans son club, parce qu'il veut que le Burkina rayonne lors de la coupe du monde de pétanque qui aura lieu l'année prochaine au Bénin.
Sur le plan national, le président Koanda est conscient que la saison prochaine son club sera le club à abattre, mais il se dit confiant, eux n'ont plus ne comptent rentrer leurs griffes de sitôt, il dit qu'il va renforcer son effectif, mais aussi en libérant des joueurs.
Théodore Zangré, l'un des internationaux du club, explique leurs succès, par le fait qu'ils sont en famille dans le club, ils ont un président qui est à leurs petits soins, en retour eux aussi les joueurs, s'investissent pour l'équipe. Le club entend finir la saison en beauté, en remportant la dernière compétition qui reste sur le plan national, et le président a en vue d'organiser une fête pour dire merci à ses joueurs pour ce qu'ils ont réalisé cette saison.
Barthélemy KABORE
Les avocats conseils de Jean-Marc Kabund ont saisi ce lundi 10 octobre le président du bureau de l’Assemblée nationale pour lui demander « d’ordonner la fin des poursuites de leur client, conformément aux dispositions constitutionnelles, réglementaires de cet organe et à la loi de procédure devant la Cour de cassation».
Pour les avocats de Kabund, la détention de leur client est devenue irrégulière et viole la loi.
La route Kisangani-Ubundu (Tshopo) est très délabrée. Longue de 126 kilomètres, cette route est d’une grande importance économique car elle permet le trafic entre la ville de Kisangani et la province du Maniema en passant par la cité d’Ubundu.
Parcourir les 126 kilomètres reliant la ville de Kisangani à la cité d’Ubundu, « c’est s’engager sur le chemin de la croix », déclarent certains usagers de cet axe routier. Des bourbiers jonchent la chaussée rendant ainsi difficile la circulation des engins.
La population de plusieurs quartiers de la ville de Kasumbalesa (Haut-Katanga) s’est soulevée lundi 10 octobre pour protester contre le meurtre d’un jeune par des hommes armés non autrement identifiés. La société civile locale déplore cette situation et demande aux autorités provinciales de renforcer la sécurité face au regain de la criminalité dans cette ville.
Les habitants des hauts plateaux de Batumba accusent un chef milicien connu sous le nom de colonel Kavunga Liwa de semer la terreur dans cette partie de la province du Tanganyika. Ce dernier a fait irruption dans cette contrée et rançonne les habitants. L’administrateur du territoire de Kalemie confirme l’information ce mardi 11 octobre.
Les villages Kikozi, Ipara et Batumba sont parmi ceux qui sont inquiétés par le chef milicien Liwa et sa bande armée, sur l’axe Kalemie Kabimba.
Le Sud-Kivu enregistre des contreperformances budgétaires depuis trois ans. Le gouverneur de province, Théo Ngwabije Kasi, a dénoncé des détournements des fonds publics par certains responsables des services. Il l’a affirmé à Bukavu lundi 10 octobre lors de l’ouverture des conférences budgétaires du Sud-Kivu. Il promet des sanctions sévères aux responsables des services mobilisateurs des recettes qui détournent les fonds.
Le centre neuropsychiatrique AMK du diocèse de Kindu (Maniema) a enregistré trois cent soixante-six cas de trouble mental en 2021. Le docteur Alex Mulaghalalya, médecin assistant technique du programme santé mentale, coordination provinciale du Maniema, a donné ces chiffres à l'occasion de la célébration ce lundi 10 o à Kindu de la journée mondiale la santé mentale.
Les étudiants de la faculté de droit de l’ ont été éclairés sur les enjeux climatiques et environnementaux de l’exploitation des blocs pétroliers et gaziers de la RDC, au cours d’une conférence scientifique organise samedi 9 octobre à Goma (Nord-Kivu). Cette conférence avait pour thème : « La mise aux enchères des blocs pétroliers et gaziers en RDC, face aux impératifs de la conservation de l’environnement ».