Initialement prévues pour ce 29 juin 2023, les délibérations de la session 2023 du Baccalauréat sont reportées au vendredi 30 juin 2023 en raison de la fête de Tabaski. C'est ce qu'a annoncé le directeur des examens et concours dans un communiqué publié ce mercredi 28 juin 2023. Ci-dessous, le communiqué :
"Le Directeur général des Examens et Concours porte à la connaissance des présidents de jury et de l'ensemble des acteurs impliqués dans l'organisation de la session de 2023 du Baccalauréat qu'en raison de la célébration de la fête de Tabaski, les délibérations initialement prévues le 29 juin 2023 sont reportées au vendredi 30 juin 2023 pour l'ensemble des jurys.
Par ailleurs, il leur présente ses excuses pour les désagréments occasionnés par la publication des consignes pour les délibérations. Il salue la résilience des uns et des autres et réaffirme l'impérieuse nécessité pour tous de travailler en étroite synergie pour relever le défi de l'organisation de la présente session.
Enfin, il souhaite bonne fête et bonne session à toutes et à tous."
Lefaso.net
Source : DCRP/MENAPLN
Les fidèles musulmans du Burkina Faso célèbrent, ce mercredi 28 juin 2023, l'Aïd-el-Kébir, aussi appelée Tabaski ou encore fête du mouton. A Bobo-Dioulasso, la grande prière a été l'occasion pour les musulmans de renouveler leurs demandes pour la paix, la stabilité et la concorde au Burkina Faso. Ils ont aussi prié pour une issue heureuse de la transition.
Les fidèles musulmans ont assisté, dans la ferveur et l'humilité, ce mercredi 28 juin à Bobo-Dioulasso, à la prière de la fête de Tabaski, dirigée par l'imam de la grande mosquée de Dioulassoba, Siaka Sanou. Comme à l'accoutumée, la Place Wara-wara a refusé du monde. Après la prière des deux rakaats, l'imam a prononcé son sermon dans lequel il a, en substance, appelé les fidèles à craindre Dieu. Cette prière matinale a appelé également à la paix et la cohésion sociale entre les fils du pays, mais a surtout rappelé l'importance du sacrifice du prophète Abraham.
Sacrifiant ainsi au rituel qui commémore l'asservissement d'Ibrahim (Abraham) à Dieu (qui lui avait ordonné de sacrifier son fils Ismaël), des Bobolais de toutes les couches sociales ont pris d'assaut le lieu de la prière. Parmi les fidèles, on retrouvait le vice-président de la délégation spéciale régionale des Hauts-Bassins, Mahamadou Barry, le haut-commissaire de la province du Houet, Adama Bidiga, le président de la délégation consulaire régionale, Al Hassan Siénou, et de nombreuses autorités de l'administration publique. A en croire El hadj Ibrahim Dembélé de la communauté musulmane, cette prière matinale a été une occasion pour les fidèles de prier pour la paix et la sécurité au Burkina Faso.
« Nous avons prié ce matin pour le Burkina Faso, pour le président Traoré ainsi que pour les membres du gouvernement. Nous avons prié particulièrement pour nos soldats qui sont au front, afin que Dieu facilite le combat contre les forces du mal. En ce début de la campagne agricole, nous avons prié aussi pour une bonne pluviométrie et prié pour les malades et les déplacés internes et pour tous les fils et filles du Burkina. Que les sacrifices de moutons de ce matin apportent la paix et la stabilité au pays », a-t-il souhaité. Peu après le sermon, l'imam a immolé son mouton, donnant ainsi le coup d'envoi aux autres fidèles.
Le vice-président de la délégation spéciale régionale des Hauts-Bassins, Mahamadou Barry, pour sa part, a adressé des remerciements à l'endroit de Dieu qui, dit-il, a permis de célébrer cette fête. « Nous avons prié pour la paix au Burkina et nous allons continuer de prier toujours pour la paix dans notre région, dans notre pays », a-t-il laissé entendre. Il a invité les Burkinabè à s'unir pour sortir le pays de la crise actuelle. Pour cela, il leur demande d'adopter des comportements qui vont faciliter le retour de la paix et surtout d'être des exemples de vivre-ensemble.
La communauté catholique a une fois de plus sacrifié à la tradition en prenant part à cette prière matinale. L'abbé Bakary Jean Prosper Sanou dit être venu, au nom de Mgr Paul Ouédraogo et de la communauté catholique, communier avec les fidèles musulmans en ce grand jour. « Nous célébrons aujourd'hui le sacrifice du fils d'Abraham, notre ancêtre dans la foi. Nous sommes venus communier avec nos frères musulmans, leur souhaiter la bonne fête et formuler le vœu que le seigneur accorde la paix à notre pays ; qu'il accorde à notre pays la grâce de l'unité, de la cohésion et de la sécurité. Que le seigneur accorde une bonne pluviométrie à notre pays et qu'il consolide nos liens de fraternité et de solidarité », a souhaité l'abbé Bakary Jean Prosper Sanou.
La fête malgré les difficultés financières
La Tabaski 2023 se déroule dans un contexte économique difficile au Burkina. Pour de nombreux fidèles, la conjoncture économique difficile a entaché la célébration de cette fête.
« Nous allons fêter avec les moyens de bord parce qu'il y a la galère », affirme un chef de famille. Après avoir rendu grâce à Dieu pour ce jour béni, il affirme que contrairement aux années précédentes, les prix des moutons ont fortement augmenté cette année. « Les béliers n'étaient pas à la portée de nombreux chefs de famille », dénonce-t-il. Certains se réjouissent d'avoir fêté avec les moyens de bord. C'est le cas d'Ousséni Sanou rencontré à la Place Wara-wara.
Il affirme avoir prié pour la paix et la stabilité au Faso. « Nous avons eu également une pensée pour nos FDS et nos VDP. Il faut que nous les soutenions dans cette lutte », a-t-il fait savoir. Malgré le contexte économique très difficile, cette fête est célébrée dans la plus grande tranquillité à Bobo-Dioulasso.
Pour rappel, la fête de Tabaski est célébrée chaque année pour commémorer la soumission à Allah du prophète Abraham qui était prêt à sacrifier son unique fils Ismaël sur son ordre. C'est ainsi que chaque année dans le mois de zulhadj, plus précisément le 10e jour, après le rituel du jour d'Arafat, chaque musulman ayant les moyens doit immoler une bête, notamment un bélier sain, pour perpétuer cet acte du prophète Abraham. Selon les préceptes de la religion, la viande du mouton doit être partagée et les fidèles musulmans ne doivent pas garder la viande de leur mouton plus de 72 heures, sans quoi il ne répond plus au sacrifice d'Abraham.
Romuald Dofini
Lefaso.net
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Sur ses différentes plateformes numériques, le Chef de l'Etat, le capitaine Ibrahim Traoré a souhaité une bonne célébration aux fidèles musulmans et réitère son appel à tous les Burkinabè sans distinction à un engagement total dans cette lutte implacable contre le terrorisme et pour notre souveraineté.
"En cette veille de la Tabaski, j'invite tous les fidèles musulmans de notre pays à porter tous les combattants tombés dans cette guerre contre le terrorisme dans leurs prières et invocations pour le retour de la paix au Burkina Faso.
Je réitère mon appel à tous les Burkinabè sans distinction à un engagement total dans cette lutte implacable contre le terrorisme et pour notre souveraineté.
Ensemble, nous vaincrons", a-t-il écrit.
La cérémonie de clôture de la 5e édition de la Semaine nationale des arts et de la culture des universités du Burkina (SENAC-UB) a eu lieu dans la soirée du samedi 24 juin 2023 à Bobo-Dioulasso. Parrainée par le ministre de l'enseignement supérieur, de l'innovation et de la recherche, le Pr Adjima Thiombiano, cette cérémonie a connu la présence des autorités universitaires et sportives et a servi de cadre de remise de prix aux différents lauréats des compétitions organisées.
Placée sous le thème : « Sport et culture : cadre d'engagement citoyen de l'étudiant dans l'édification de la paix au Burkina Faso », cette 5e édition de la Semaine nationale des arts et de la culture des universités du Burkina Faso (SENAC-UB) a regroupé, selon le directeur général du CENOU, Pr Noël Thiombiano, 25 universités et instituts publics et privés du Burkina Faso qui se sont affrontés dans 15 disciplines à savoir : le théâtre, l'orchestre, la vedette de la chanson moderne et traditionnelle, le slam, la danse traditionnelle, le conte, l'humour, l'art oratoire, l'art culinaire, le scrabble, le damier, l'awalé, la pétanque.
Au total, ce sont 934 étudiants sportifs et artistes qui se sont donné rendez-vous à Bobo-Dioulasso pour communier et partager des expériences sportives et culturelles. Au terme des compétitions, le DG du CENOU fait remarquer que ce sont plus de 80 prix, des médailles et des trophées qui ont été distribués aux lauréats. Au regard du thème de cette édition, il rappelle que le programme de développement durable à l'horizon 2030 et la résolution du conseil de sécurité sur les jeunes, la paix et la sécurité reconnaissent que « le sport et la culture contribuent de plus en plus au développement et à la paix par la tolérance et le respect qu'ils préconisent, à l'autonomisation des jeunes et des femmes, de l'individu et de la collectivité et à la réalisation des objectifs de santé, d'éducation et d'inclusion sociale ».
Il se félicite que les étudiants aient montré au cours de cette Semaine des arts et de la culture que les universités sont des viviers de talents et d'intelligences. « Nous avons vu sur scène des acteurs qui ont su mettre en valeur tout le potentiel qu'ils ont. Ils ont également fait preuve d'imagination et ils ont surtout su exploiter les éléments de langage qui leur étaient proposés comme thème », a indiqué le Pr Noël Thiombiano. En outre, il appelle à un questionnement sur le suivi, la possibilité de projection de ces artistes et sportifs talentueux décelés à l'occasion de la SENAC-UB. Pour cela, il dit compter sur l'accompagnement du ministre de l'enseignement supérieur afin que le CENOU puisse offrir auxdits étudiants, des cadres adéquats d'expression et d'épanouissement.
Selon lui, cela passe par la réalisation et le renforcement des infrastructures culturelles et sportives au sein des centres régionaux des œuvres universitaires et des universités et aussi par la mise en œuvre de projets sportifs et culturels inclusifs et intégrateurs qui prennent en compte l'étudiant dans toutes ses dimensions. Selon le parrain de l'édition, le ministre de l'enseignement supérieur, c'est une fierté de voir des étudiants communier une semaine durant autour du sport, des arts et de la culture. Au-delà de ce qu'ils montrent sur le campus, ces étudiants ont démontré que malgré leur diversité d'opinion, ils peuvent également contribuer à la paix.
Le ministre rappelle qu'il y a eu diverses compétitions et que le couronnement a eu lieu à travers la remise de prix et de trophées aux différents lauréats. Pour lui, les vrais gagnants, c'est l'ensemble des étudiants qui se sont engagés aux différentes compétitions. « Il n'y a eu ni vainqueur, ni perdant. Il n'y a que la jeunesse estudiantine qui a gagné à travers la culture de la paix et de la tolérance » a précisé le Pr Adjima Thiombiano. En perspective, il signifie qu'il faut restructurer ces semaines. « Nous allons essayer de nous recentrer tout en développant des synergies avec les autres ministères dont celui de la Culture et celui des Sports qui excellent déjà dans ce domaine afin de voir comment se mettre ensemble pour ne pas dupliquer l'événement », a fait savoir le parrain de la 5e édition de la SENAC-UB.
Capitaine de l'équipe féminine de handball de l'université Thomas Sankara, Safiatou Ouédraogo, a, au nom de son équipe, exprimé ses sentiments de joie. Remporter ce trophée était un défi pour elle et ses coéquipières car, elles ont remporté l'édition précédente et elles ont promis conserver leur titre lors de cette édition. Elle souligne que l'avantage de l'équipe féminine de handball de l'UTS, c'est qu'elle joue déjà dans des clubs de cette discipline. Elle dit déplorer les conditions d'hébergement et de restauration tout le long de cette semaine. A cet effet, elle appelle les plus hautes autorités du pays à prendre en compte les revendications faites par les étudiants, pour améliorer leurs conditions de vie et d'études. A noter que tous les 4 premiers des différentes disciplines ont été primés ; et en sport, l'université Thomas Sankara remporte le handball dame et le football masculin.
Romuald Dofini
Lefaso.net