Les crises (financières, sanitaires, sécuritaire ou géopolitiques) s'enchaînent avec des conséquences souvent graves. Outre la question de survie, les entreprises doivent désormais être en mesure de s'adapter rapidement et efficacement aux nouveaux environnements. C'est le rôle stratégique de la gestion des risques et des Plans de Continuité d'Activités robustes et efficaces pour assurer la résilience opérationnelle des entreprises.
oute entreprise se doit donc de maîtriser les risques pesant sur ses activités afin d'assurer sa pérennité en situation normale ou en cas de sinistre. C'est particulièrement le cas des entreprises soumises à des réglementations.
En effet, en situation normale, nous peinons souvent à envisager la possibilité d'une catastrophe ou d'un cataclysme. Si certaines grandes entreprises disposent d'un Système de Management intégrant la Gestion des Risques et éventuellement la Gestion de la Continuité d'Activités, beaucoup d'entre elles en sont démunies, car ne voyant pas la nécessité ou pensant minimiser les coûts financiers.
Le Management des Risques permet aux entreprises d'anticiper les risques qui affecteraient leur performance, tout en leur donnant les moyens de mettre en place les actions nécessaires pour minimiser les perturbations et maximiser les opportunités.
Jusqu'à un passé récent, le Management des Risques englobait uniquement un ensemble de techniques destinées à maîtriser, par la planification, les effets dommageables d'aléas souvent stables et bien identifiés ; impactant ainsi de nombreux aspects géographiques et les changements socio-écologiques en cours. Cependant, nous devons dépasser ce type de gestion pour l'intégrer dans une approche dynamique (c'est-à-dire un Système de Management intégrant la Gestion des Risques et la Gestion de la Continuité d'Activités).
C'est le cas de la Continuité d'Activités considérée comme un processus participant pleinement à la résilience des entreprises, des organismes comme des territoires à des perturbations de différentes natures. La Continuité d'Activités pourrait être comparée donc à un système ou dispositif de monitorage permettant d'aller au-delà de la réponse planifiée. En effet, le Plan de Continuité d'Activités (PCA) étant l'ensemble des mesures identifiées au sein d'une entreprise, il permet d'anticiper les conséquences de l'apparition d'une crise sur son activité principale [1], il s'agit : d'y faire face en assurant le maintien total ou partiel des activités et tâches opérationnelles essentielles à la survie de l'entreprise ;
de prévoir la reprise des activités complètes à l'issue de la crise.[1]
Le PCA va permettre donc à l'entreprise de répondre à ses obligations externes et internes. Si aujourd'hui la gestion des risques est, à raison, au cœur des problématiques des entreprisses, la continuité d'activités reste encore sous-estimée et ou méconnue. Pourtant, la gestion des risques seule ne suffit pas ; le Management des Risques intégrant la Continuité d'Activités est essentiel et nécessaire pour le fonctionnement de nos entreprises.
Toutefois, la gestion des risques est l'activité permettant d'anticiper au mieux les risques pour les éviter ; et toute entreprise sait que ‘' le risque zéro n'existe pas''. C'est lorsque la prévention des risques a échoué et que l'hypothèse d'un risque est devenue une réalité que le Plan de Continuité d'Activités entre en scène. En général, la prévention des catastrophes repose pour beaucoup, sur la connaissance première des phénomènes dangereux d'origine naturelle ou technologique auxquels les populations et les activités sont exposées. Leur caractérisation sur des bases scientifiques prédétermine souvent les dispositions prises pour assurer la sécurité des personnes et des biens exposés. Cependant, satisfaire à ces exigences de sécurité nécessite la définition et la mise en œuvre de différents dispositifs réglementaires ou techniques, pour lesquels, l'ingénierie contribue. Ces dispositifs sont conçus pour répondre à des aléas définissables dans l'espace (localisation) et dans le temps (fréquence).
Internes aux entreprises publiques ou privées, les Plans de Continuité d'Activités sont, par principe stabilisateurs car la continuité d'activités a pour objet, selon la norme ISO 22300, de poursuivre la livraison ou la fourniture de produits et services dans des délais acceptables et a une capacité prédéfinie pendant une perturbation. La norme ISO 22301 intègre la Planification de la Continuité d'Activités dans un Système plus global de Management sans modifier ce principe.
Se démarquant de l'approche conventionnelle, cet article a pour objet de montrer l'intérêt pour les entreprises de considérer la Gestion des Risques intégrant le Plan de Continuité d'Activités afin éviter les perturbations de différentes natures.
Pourquoi la Continuité d'Activités est-elle nécessaire ?
D'après une étude les entreprises ayant développé un Plan de Continuité d'Activités se sont montrées significativement plus résilientes aux grandes crises survenues ces dernières années (catastrophes naturelles, mouvements sociaux, crises sanitaires…) que celles qui ne l'ont pas développé. En effet, la présence d'un Plan de Continuité d'Activités structuré, permet lorsqu'une crise majeure survient, de ne pas se laisser submerger par l'émotion et le stress et de prendre les décisions adéquates à temps, en s'appuyant sur :
une équipe de crise prédéfinie ;
un arbre de décision permettant d'identifier le plan d'action à mettre en place en cas de crise ;
un catalogue de plans d'action standards correspondant aux différents scénarios de continuité d'activités ;[2]
une liste de documents structurés permettant d'avoir les informations clés accessibles facilement (liste de contacts internes et externes, liste de produits et matières premières stratégiques, plan du site, plan d'électricité…).
Un Plan de Continuité d'Activités élaboré minutieusement et sereinement à l'avance permet également de préparer certaines actions indispensables à la gestion pendant et après la crise. C'est le cas par exemple de la reprise, qui demanderait un délai significatif tel que la qualification d'un fournisseur, d'un produit de remplacement, d'une zone de stockage (back-up) ou une l'installation d'un Groupe électrogène (back up).
Même s'il existe une norme (ISO 22301) permettant de définir les principes généraux d'un plan de continuité, les entreprises devraient s'assurer que ce dernier ne soit pas, ou devienne pas une procédure de plus, enfermée dans un tiroir que l'on n'utilise pas. Il doit être écrit de façon concise et pragmatique, tout en prenant en compte sa maintenabilité, pour des mises à jour. Ces mises à jour sont nécessaires pour prendre en compte les éventuelles évolutions des risques, de la vulnérabilité des processus, de la réglementation et de l'organisation de l'entreprise.
Pourquoi une difficile prise de conscience ?
Certaines entreprises, n'inscrivent pas la continuité d'activités à l'ordre du jour. Pourtant, dans une situation dégradée ou de sinistre dans laquelle les activités de certaines entreprises se trouveraient partiellement ou totalement interrompues, un Plan de Continuité d'Activité (PCA) les aiderait à activer rapidement des solutions organisationnelles, techniques et opérationnelles devant leur permettre de continuer la production des biens et services tout en assurant la protection de leurs collaborateurs ou employés et de leurs actifs.
D'autres entreprises ne font pas de la continuité d'activités un enjeu aussi stratégique que le Management de la Qualité ou des Risques. Dans la mesure où elles peinent à évaluer les risques et leur investissement dans un Système de Management de la Continuité d'Activités (SMCA), elles considèrent souvent la démarche comme un luxe. De ce fait, seule la confrontation à une crise apportera la preuve que les pertes subies sont souvent plus élevées que le coût d'investissement dans la sécurisation de l'activité.
Les PCA sont élaborés et formalisés dans le cadre de la mise en œuvre d'un SMCA dont les exigences sont décrites par la norme internationale ISO 22301 Sécurité et résilience. Ils sont spécifiques à chaque entreprise, tenant compte de leurs priorités et des exigences de leurs métiers et activités.
Des PCA souvent très focalisés sur les solutions voire réponses techniques
Quant aux entreprises dotées de PCA, elles ont réalisé à travers l'expérience des différentes crises telles que la pandémie COVID19 ou la crise sécuritaire, que leur plan n'anticipait pas suffisamment les impacts majeurs. Les constats suivants ont été faits :
L'impossibilité physique pour de nombreux collaborateurs de continuer à produire, n'ayant plus accès à leur lieu de travail du fait :
des mesures de confinement, soit parce qu'ils doivent s'arrêter de travailler pour garder leurs enfants, soit parce qu'ils sont touchés par la maladie ;
de l'inaccessibilité de leur zone de travail pour donner suite à la crise sécuritaire.
La rupture d'approvisionnement de fournitures critiques pour la continuité de l'activité [3] :
du fait de la mise à l'arrêt de la production d'un partenaire stratégique localisé à l'autre bout du monde ;
de l'inaccessibilité de certaines entreprises du fait de la crise sécuritaire.
Il apparait donc que les PCA se focalisent souvent sur des solutions de continuité de production purement techniques : mise en place d'infrastructures et de systèmes redondants, de sites de repli... Cependant, les PCA négligent deux facteurs tout aussi critiques que les actifs matériels dans une crise majeure : l'humain (voire les employées) et surtout les partenariats stratégiques.
Pourquoi intégrer la gestion des crises et la continuité d'activité dans le système de management global de l'entreprise ?
Une crise est une situation exceptionnelle. Aussi est-il impossible de tout prévoir. Mais la meilleure arme pour résister en temps de guerre et mieux rebondir en sortie de crise, c'est de se préparer en temps de paix.
Comment ? En intégrant la gestion de crise et la continuité d'activités dans le système de management global, en tenant compte des menaces les plus probables pour les activités de chaque organisation.
La mise en place et la gestion d'un SMCA relèvent d'une décision de la Direction générale de l'entreprise. Elles requièrent la nomination d'un Responsable Continuité d'Activités disposant de compétences et d'une capacité décisionnelle requises. La méthodologie du SMCA s'inscrit dans la Roue de Deming PDCA (Plan, Do, Check, Act). Il s'agit de :
Planifier : définir les objectifs, l'organisation et la politique globale du SMCA.
Mettre en œuvre : identifier et prioriser, dans le cadre de l'élaboration de l'analyse d'impact sur l'entreprise (composante de la planification de la continuité des activités qui aide à identifier les systèmes critiques et non critiques), les éléments jouant un rôle critique dans la chaine de production de biens et services ; évaluer les risques auxquels ils sont exposés et leurs impacts sur l'activité ; définir la stratégie de réponse à chaque scénario de crise ; développer des plans de continuité détaillant les procédures (Qui fait quoi ? Quand ? Comment ?).
Vérifier les résultats : organiser des exercices réguliers (simulations) avec les collaborateurs pour tester l'efficacité et le bon fonctionnement des procédures.
Améliorer : optimiser le PCA.
Les crises (crise sanitaire et crise sécuritaire) que traverse le monde invite à une approche plus globale de la continuité d'activités dans la phase ‘'mise en œuvre''. Par ailleurs, elle met un coup de projecteur sur une solution de continuité des activités qui avait déjà démontré son intérêt lors des crises passées : le télétravail.
Anticiper le travail à distance comme solution de rechange lorsque cela est possible. Certaines entreprises ont adopté et organisé le télétravail pour pallier les différentes crises sanitaires ou sécuritaires. Toutefois, le déploiement du télétravail nécessite plusieurs prérequis et des investissements qui, au fil des crises et au regard des défis environnementaux, s'avèreront bénéfiques :
La fourniture d'un ordinateur portable aux salariés concernés,
La mise en œuvre d'une solution sécurisée d'accès à distance au système d'information de l'entreprise ayant une capacité suffisante pour supporter l'ensemble des demandes de connexion,
L'existence d'une connectivité internet performante au domicile de tous les salariés concernés,
La formation à l'utilisation de la solution mise en place,
La fourniture d'un guide d'utilisation et d'un support technique en cas de problème.
Conclusion
Peu d'organisations ont dans leur évaluation des risques, pris en compte la crise sanitaire COVID19 que nous avons traversé et la crise sécuritaire que nous traversons. Cependant, ce qui ne nous tue pas, nous rend à priori plus fort dès lors que nous tirions les bonnes leçons et que nous exploitions les éventuelles opportunités d'amélioration.
Parmi les nombreux retours d'expériences tirer des crises, nous pouvons retenir certains enseignements :
Traiter les pandémies et les crises sécuritaires comme un événement possible ou même probable dans l'évaluation des risques ;
Gérer la continuité de façon plus globale en prenant en compte non seulement les risques liés à la sécurité des actifs (équipements, sites…), la sécurité de l'information, mais aussi à la sécurité et sûreté des personnes, ainsi qu'à la perte de partenaires stratégiques ;
Prendre en compte les effets pervers de la mondialisation et le risque d'arrêt brutal de l'économie d'une d'entreprise en ayant un système de management des risques intégrant un PCA. Le PCA peut être perçu comme une charge par les employés et un coût pour les employeurs. Il est donc important de leur expliquer, les impliquer et leur faire comprendre les enjeux du plan. Chaque service doit être écouté et rassuré pour une mise en place rapide du PCA.
Bibliographie
1. Plan de continuité d'activité (PCA) : définition et mise en place, https://www.cse-guide.fr/plan-continuite-activite/.
2. La continuité d'activité : pourquoi la gestion des risques ne suffit ..., https://www.bearingpoint.com/fr-ma/publications-evenements/blogs/blog-industry/la-continuit%C3%A9-dactivit%C3%A9-pourquoi-la-gestion-des-risques-ne-suffit-toujours-pas/.
3. La continuité d'activité en situation de crise grave - Sofrecom, https://www.sofrecom.com/news-insights/la-continuite-dactivite-en-situation-de-crise-grave.html.
Dr BOUGOUMA Edith Christiane
Pharm.D, PhD. en Santé Publique et Microbiologie
(Certifié en Qualité-Santé- Sécurité-Environnement
et Management des Risques
BECqualityculture@gmail.com
Le chef républicain de la chambre des représentants Kevin McCarthy a été destitué dans la nuit du mardi 3 octobre 2023, après une fronde menée par l'aile droite des républicains. 216 élus dont huit républicains ont voté pour sa destitution et 210 contre.
Notons que c'est la première fois depuis la fondation de la République des Etats-Unis, qu'un président de la Chambre des représentants se voit congédié par un vote en bonne et due forme de l'hémicycle.
Les républicains se réuniront le mardi prochain pour se mettre d'accord sur un nouveau candidat.
Lefaso.net
Sources : CNews, Libération
L'atelier de lancement du projet "Joining Forces for Africa : Agir contre le travail des enfants " en abrégé « JOFA ACTE » a eu lieu ce mardi 3 octobre 2023, à Ouagadougou. Cette rencontre marque ainsi le démarrage des activités du projet initié en faveur des enfants.
L'objectif de cet atelier a été de contribuer à la création d'un espace d'échange, de partage d'expertise et d'appropriation du projet entre les différentes parties prenantes aux niveaux communautaire, régional, national au Burkina Faso. Le projet « JOFA ACTE » vise à contribuer à la réduction du travail des enfants ciblant ses pires formes conformément aux objectifs de développement durables d'ici à 2025.
Les enfants des régions du Centre et du Centre-nord, plus précisément de sept communes et arrondissements sont les cibles de ce projet qui va s'étaler sur 3 ans ( 2023-2025). Il est important de souligner qu'avec 87 millions d'enfants au travail, l'Afrique subsaharienne emploie plus d'enfants que tous les autres continents réunis. 51% des enfants au Burkina Faso sont impliqués dans le travail des enfants voire les travaux dangereux.
Dans les deux régions ciblées par le projet, 51,4% des enfants sont engagés dans le travail des enfants au cours des 12 derniers mois. Parmi ces enfants, près de 50,8% sont des filles (étude dans le cadre du projet). A travers les enquêtes, les causes sont entre autres : La décision des parents (en première position), l'occupation pendant les vacances, la non scolarisation, le manque d'activités lucratives, le besoin d'apprendre un métier ou d'aider financièrement les parents, etc.
Le projet en chiffres
Selon le coordonnateur du consortium « JOFA ACTE » au Burkina Faso, Moumouni Kéré, d'ici 2025, l'objectif est de toucher 72 000 enfants. Plus de 1000 d'entre eux vont être pris en charge sur le plan sanitaire, scolaire et le besoin psycho- social.
Plus de 300 enfants vont être réinsérés dans l'école classique ou non formelle. Plus de 300 d'entre eux vont être inscrits en formation professionnelle. 16 cellules communautaires de protection de l'enfance, 8 réseaux communaux et 2 réseaux provinciaux de protection vont être appuyés.
Au Burkina Faso, les enfants travaillent surtout dans le secteur agricole, les travaux domestiques, le commerce et les mines d'or.
Dans son allocution, la représentante des enfants, Roukiatou Rouamba a déclaré que « La lutte contre le travail des enfants n'est pas seulement le fait du gouvernement et des partenaires, nous sommes tous concernés et à ce titre nous devons dénoncer, signaler les cas d'abus, de violences, d'exploitation, de pires formes de travail des enfants. Pour ma part, la Coordination nationale des associations des enfants et jeunes travailleurs du Burkina dont je suis la déléguée nationale m'a donné une seconde chance et je le souhaite aussi pour tous les enfants qui en silence sont exploités et victimes de pires formes de travail des enfants à cause de l'ignorance, l'avidité, l'irresponsabilité des adultes. Nous fondons l'espoir que les enfants ou leurs organisations soient impliqués à tous les niveaux de la mise en œuvre du projet ou régulièrement informés des avancées. Quelqu'un a dit : je cite « La pauvreté ne doit pas être utilisée comme excuse pour le travail des enfants et l'exploitation de ces derniers » a-t-elle dit.
Au Burkina Faso, le projet « JOFA ACTE » est mis en œuvre par les ONG Educo (Fundación Educación Y Cooperación) et SOS Village d'Enfants. Ces deux ONG sont membres de la ChildFund Alliance. Elle regroupe 11 ONG intervenant dans l'aide à l'enfance.
« Le travail des enfants est connu. Mais les pires formes de travail et les abus sont légion. L'enfant, dans la communauté va être exploité au-delà de ce qui est permis et acceptable. Lorsqu'on fait la promotion des droits de l'enfant, nous sommes appelés à nous ériger contre ces formes d'exploitation. Nous n'avons pas une situation reluisante au Burkina Faso. Elle n'était pas non plus reluisante avant la crise sécuritaire et humanitaire. Mais, elle s'est énormément exacerbée ces dernières années » a justifié le directeur pays, de l'ONG Educo, Ollo Oscar Palé.
Des dires du secrétaire général du ministère de la Fonction publique, Hamidou Sawadogo « Nous apprécions positivement l'initiative. Le gouvernement a pris cette problématique à cœur et a pris le phénomène à bras le corps afin d'éviter le pire dans l'avenir. Nous sommes engagés pour la bonne marche du projet. Ce projet va réduire considérablement le travail des enfants. Aujourd'hui, à cause de la situation sécuritaire, vous voyez des enfants dans des débits de boissons. Cela n'est pas normal » a-t-il notifié.
Environ 550 millions de FCFA vont être mobilisés dans le cadre du projet au Burkina Faso. Il est essentiellement financé par l'Union européenne.
Il faut savoir que l'initiative Joining Forces Alliance est une collaboration entre les six plus grandes agences axées sur les enfants : Child FundAlliance, Plan International, Save the Children International, SOS Children's Villages International, Terre des Hommes International Fédération, World Vision International. L'une des initiatives de Joining Forces est de contribuer aux efforts mondiaux visant à mettre fin au travail des enfants, qui est un problème répandu dans le monde entier, considérablement exacerbé par la pandémie de Covid -19 et les crises de la faim. Le projet « JOFA ACTE » couvre également le Mali, le Malawi et Madagascar.
SB
Lefaso.net
La candidature de Moïse Katumbi a été déposée l'avant-midi de ce mercredi 4 octobre au Bureau de réception et de traitement de candidature (BRTC) de la CENI par l'équipe qu'il a mandatée.
L’internat Mgr Bellissima de Paida, établissement d’enseignement scolaire créé par les petites sœurs de la présentation du diocèse catholique de Butembo -Beni, situé à plus ou moins 5 kilomètres du centre de la ville de Beni est fermé depuis neuf ans, à la suite de l’insécurité. Cet établissement est le seul internat des filles dans la région de Beni.
Le communiqué ci-après est une synthèse du rapport 2023, intitulé « Accélérer la reprise au sortir de la pandémie de la maladie à coronavirus (Covid-19) et la mise en œuvre intégrale du Programme de développement durable à l'horizon 2030 et de l'Agenda 2063 de l'Union africaine à tous les niveaux », produit par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la Commission de l'Union africaine (CUA), la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA) et la Banque africaine de développement (BAD). Il relate la situation de l'Afrique face aux objectifs de développement durable et souligne que même si plusieurs avancées ont été constatées, l'Afrique doit revoir sa copie sur certains aspects. "Trois Africains sur cinq, soit 411 millions de personnes, manquent encore d'eau potable gérée en toute sécurité. En outre, sur les 48 pays évalués, seules l'Égypte et la Tunisie sont en bonne voie pour atteindre l'objectif de l'assainissement de base universel d'ici 2030" relève entre autres le rapport. L'intégralité du communiqué ci-après.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Les Objectifs de développement durable (ODD) de l'Afrique progressent de manière inégale et nécessitent un redoublement d'efforts pour respecter l'échéance de 2030 (rapport)
Le rapport évalue les progrès de l'Afrique dans la mise en œuvre des cinq principaux ODD, en pointant les progrès, les défis et les nombreuses possibilités d'améliorer les perspectives de développement de l'Afrique
NEW YORK, États-Unis d'Amérique, 4 octobre 2023/ — Les progrès de l'Afrique dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) et des aspirations de l'Agenda 2063 de l'Union africaine ont été inégaux, avec des différences significatives entre les sous-régions, les pays et les zones rurales et urbaines. Il faut donc redoubler d'efforts pour faire en sorte que l'Afrique atteigne les objectifs mondiaux d'ici l'échéance de 2030, selon le dernier rapport sur le développement durable en Afrique.
Le rapport 2023, intitulé « Accélérer la reprise au sortir de la pandémie de la maladie à coronavirus (Covid-19) et la mise en œuvre intégrale du Programme de développement durable à l'horizon 2030 et de l'Agenda 2063 de l'Union africaine à tous les niveaux », a été publié en marge de la 78e Assemblée générale des Nations unies. Il a été produit par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la Commission de l'Union africaine (CUA), la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA) et la Banque africaine de développement.
Le rapport évalue les progrès de l'Afrique dans la mise en œuvre des cinq principaux ODD, en pointant les progrès, les défis et les nombreuses possibilités d'améliorer les perspectives de développement de l'Afrique. Il relève des progrès constants sur les cibles clés des ODD, en particulier sur la couverture du réseau mobile 4G et l'accès à l'eau potable et à l'électricité.
« Les progrès constants de l'Afrique en matière d'ODD sont louables. Il est encourageant d'apprendre que le continent est sur la bonne voie pour atteindre certains objectifs, en particulier ceux liés à l'innovation et à la technologie, qui sont de puissants catalyseurs pour faire progresser le développement durable », a noté Mme Ahunna Eziakonwa, administratrice adjointe et directrice régionale pour l'Afrique du PNUD.
Le rapport note que bien que l'Afrique progresse vers la réalisation des ODD, le nombre d'objectifs en bonne voie est inférieur à celui des objectifs nécessitant une accélération ou une inversion de tendance. Il appelle à des interventions rapides pour accélérer les progrès des pays sur les principaux ODD et les aspirations, objectifs et buts de l'Agenda 2063.
« L'Afrique doit créer une croissance verte en ajoutant de la valeur à ses minéraux verts. Cette croissance verte grâce aux minéraux verts doit être au cœur de la stratégie de sauvetage des ODD de l'Afrique, a déclaré António Pedro, secrétaire exécutif par intérim de la CEA. L'Afrique a également besoin de financements concessionnels accrus pour relancer la dynamique des ODD et de l'Agenda 2063 ».
Albert M. Muchanga, commissaire au commerce et à l'industrie de la Commission de l'Union africaine, a appelé à une meilleure communication entre les parties travaillant sur le développement durable de l'Afrique. « Le moment est venu d'aligner l'Agenda 2063, l'Agenda 2030 et l'agenda des « High 5 » (https://apo-opa.info/3OiFCJL) de la Banque africaine de développement pour en faciliter l'appropriation par les États membres », a-t-il réitéré.
Gerald Esambe Njume, chargé principal du changement climatique et de la croissance verte à la Banque africaine de développement, a déclaré : « Pour tirer parti des opportunités de croissance verte en Afrique, il faudra déployer des efforts considérables pour proposer une vision stratégique et une structure de gouvernance, assurer une planification sectorielle, allouer des ressources budgétaires adéquates et mettre en place des dispositions institutionnelles et de coordination solides. »
Principales conclusions :
En ce qui concerne l'ODD 6 (eau potable et assainissement), les pays africains ont amélioré l'accès à des services d'eau potable gérés en toute sécurité, mais il subsiste une importante disparité entre les zones rurales et urbaines. Trois Africains sur cinq, soit 411 millions de personnes, manquent encore d'eau potable gérée en toute sécurité. En outre, sur les 48 pays évalués, seules l'Égypte et la Tunisie sont en bonne voie pour atteindre l'objectif de l'assainissement de base universel d'ici 2030. Le rapport appelle les pays africains à investir dans les infrastructures d'eau, d'assainissement et d'hygiène et à renforcer les capacités de gestion intégrée des ressources en eau.
En ce qui concerne l'énergie propre et abordable (ODD 7), le rapport constate que les taux d'électrification ont augmenté, mais que l'utilisation de combustibles et de technologies de cuisson propres reste limitée. En outre, le passage des énergies non renouvelables aux énergies renouvelables est lent. Le rapport appelle à augmenter le financement des infrastructures et des technologies afin de stimuler la production d'énergie durable en Afrique.
En ce qui concerne l'innovation, l'industrie et les infrastructures (ODD 9), le rapport révèle que l'Afrique est sur la bonne voie en termes de couverture du réseau mobile et que, sur la base des tendances actuelles, le continent atteindra le but correspondant à l'objectif 9 d'ici 2030. Le rapport appelle donc à l'accélération de la construction et de l'expansion des routes rurales afin de parvenir à la connectivité rurale et à l'intégration régionale pour combler le fossé entre les zones urbaines et rurales. Selon le rapport, cela fera progresser le commerce intra-africain et facilitera ainsi la pleine mise en œuvre de l'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
En ce qui concerne les villes et les communautés durables (ODD 11), les conclusions du rapport suggèrent une modeste diminution globale de la proportion d'Africains vivant dans des bidonvilles. Il recommande d'investir davantage dans les infrastructures afin d'améliorer l'accès aux transports publics, la gestion des déchets et la qualité de l'air dans les villes africaines.
En ce qui concerne les partenariats (ODD 17), la mobilisation des financements demeure un défi pour les pays africains. Le rapport appelle à une mobilisation accrue des ressources intérieures et à des efforts pour remédier aux vulnérabilités liées à la dette.
La 2e édition du Marathon de la paix se tiendra du 27 au 29 octobre 2023 à Pouytenga, dans la province du Kouritenga. Le Comité d'organisation en partenariat avec le ministère en charge des sports et la Fédération burkinabè d'athlétisme (FBA) ont initié une conférence de presse le samedi 30 septembre 2023, à Pouytenga, pour donner les différentes articulations de cette édition. Il se tient sous le thème : « Des foulées pour la reconquête et la paix durable ».
Après une première édition riche en couleur, le comité d'organisation du « Marathon de la paix », en partenariat avec le ministère en charge des sports et la Fédération burkinabè d'athlétisme (FBA), rebelote pour la 2e édition qui se tiendra sous le thème : « Des foulées pour la reconquête et la paix durable », les 27 et 28 et 29 octobre 2023, à Pouytenga.
Selon le président du comité d'organisation, Ousmane Sandwidi, il y aura quatre courses : un marathon international professionnel messieurs de 42.195 km (1 million pour le 1er), un semi-marathon international professionnel dames de 21 km (1 million pour la 1re nationale et la 1re à l'arrivée) et un semi-marathon des personnes vivant avec un handicap de 5 km (150 000+trycicle motorisé garçon et femme) et un dernier semi-marathon de 10 km au profit des jeunes de moins de 18 ans (100 000 FCFA + vélo + kit scolaire). Cette course est l'innovation majeure de cette édition en plus de la tenue d'un marché du marathon ou toutes les localités de la région seront représentées. Les 20 premiers de chacune des courses en hommes et en femmes seront primés.
Le Marathon de la paix, de l'avis du PCO a un fort impact sur le développement social, économique, touristique et culturel de la province du Kourittenga, en particulier et de la région du Centre-est, en général. En effet, durant la semaine du Marathon, les différentes villes de la région reçoivent de fortes délégation venu des pays de la sous-région et des autres régions ; ce qui impacte fortement sur l'économie locale. Par ailleurs, en deux ans et grâce à leurs partenaires, le Marathon de la paix a réalisé 20 forages équipés dont deux à fort débit (13 M3 et 15 M3 respectivement dans les communes de Baskouré et Andemtenga) qui ont été réquisitionnés par l'ONEA et reversés dans le circuit d'adduction, au grand bonheur des populations de la région. Enfin, le marathon a offert des moyens roulants au VDP de la province et entend continuer dans la dynamique à travers une assistance aux PDI et aux personnes vulnérables.
Pour ce qui concerne les détails technique, Sandaogo Yaogo, représentant la FBA, a indiqué que la compétition est ouverte en priorité à tous les sportifs burkinabè résidents sur le territoire national ou à l'extérieur pour le marathon et le semi-marathon des adultes. Pour celui des jeunes, il est exclusivement réservé aux jeunes de la province de Kouritenga de même que celui des personnes vivant avec un handicap. Les circuits sont déjà identifiés et ce sont les règles de la compétition World athletic et de la Confédération africaine d'athlétisme qui seront en vigueur au Marathon de la paix. Pour s'inscrire, il faut se munir de sa CNIB ou de son passeport ou encore de sa carte d'identité scolaire. Les inscriptions se font sur plusieurs sites, à savoir dans les communes au niveau des mairies.
Le Directeur général des sports, Alexandre Yougbaré, a fait savoir que le ministre des sports est séduit du dynamisme que connaît le Burkina en ce qui concerne cette discipline qui fait partie de la grande famille de l'athlétisme. « Ce dynamisme est constaté à travers le marathon. C'est courageux de s'engager dans une discipline aussi technique qu'est le marathon. C'est pour cela que le département en charge du sport a mis à la disposition de tous les organisateurs de marathon, la FBA pour les aspects techniques et la jonction avec la Confédération africaine d'athlétisme. Qui parle de reconquête et de paix retrouvée aura toujours l'accompagnement des autorités », a-t-il fait savoir.
La haut-commissaire de la province du Kouritenga, Aïssata Angelina Traoré, a déclaré que ce marathon est un véritable tremplin pour la jeunesse du Kouritenga. « Je suis partante et avec moi tout le Kouritenga pour apporter notre contribution aux côtes du comité d'organisation. Ce marathon a une grande contribution au développement de la province. C'est au regard de tous ces aspects que le Kouritenga s'engage pour ce marathon. Nous remercions le ministère des Sports et le comité d'organisation. Rendez-vous donc du 27 au 29 octobre 2023 », a-t-elle lancé. L'évènement est placé sous le très haut patronage du Premier ministre, chef du gouvernement.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
Plus de 7 000 personnes ont été vaccinées sur les 12 000 attendues lors de la campagne de vaccination contre Ebola dans sept zones de santé de l’antenne de la division provinciale de santé du Nord-Kivu 2.
Cette division comprend les villes de Beni et Butembo ainsi que les territoires de Beni et Lubero.
Le parquet de grande instance de Kinshasa-Gombe a libéré, mardi 3 octobre, Papy Nkanga, chauffeur de Chérubin Okende, ancien ministre des Transports tué par balles, le 13 juillet, dans son véhicule sur l’avenue Poids Lourds à Kinshasa.
Selon le parquet, la cause pour laquelle ce chauffeur a été arrêté ne tient plus à ce jour, mais il reste sous surveillance de la justice.
Le Consulat Honoraire de la République d'Indonésie au Burkina Faso a l'honneur de porter à votre connaissance l'ouverture de la 38ème édition de la foire indonésienne dénommée « Trade Expo Indonesia (TEI) » sous le thème : « Commerce Durable pour une Résilience Economique Mondiale » qui se tiendra en Indonésie du 18 octobre au 18 décembre 2023 selon le programme suivant :
Une exposition sur place (offline) du 18 octobre au 22 octobre 2023 à l'adresse : Indonesia Convention Exhibition –BSD City ;
Une exposition en ligne (online) du 18 octobre au 18 décembre 2023.
En effet, Trade Expo Indonesia est un cadre d'échange et de facilitation de partenariats fructueux qui se tient chaque année en Indonésie en faveur des hommes et femmes d'affaires de divers horizons. La participation à Trade Expo Indonesia est soumise à une inscription préalable à travers le lien https://bit.ly/REGTEI2023 pour tous ceux manifestant l'intérêt de participer à la foire sur place (offline) et le lien https://hybrid.tradexpoindonesia.com/register pour toute personne désirant participer à la foire virtuelle (online).
Pour plus d'informations, veuillez contacter le Consulat d'Indonésie au Burkina à l'adresse suivante : Ouagadougou, Secteur 12, Tel : +226 41 10 16/ 02 00 08 08
Le Consulat Honoraire de la République d'Indonésie au Burkina Faso a l'honneur de porter à votre connaissance l'ouverture de la 38ème édition de la foire indonésienne dénommée *« Trade Expo Indonesia (TEI) »* sous le thème : *« Commerce Durable pour une Résilience Economique Mondiale »* qui se tiendra en Indonésie *du 18 octobre au 18 décembre 2023* selon le programme suivant :
Une exposition sur place (offline) du 18 octobre au 22 octobre 2023 à l'adresse : Indonesia Convention Exhibition –BSD City ;
Une exposition en ligne (online) du 18 octobre au 18 décembre 2023.
En effet, Trade Expo Indonesia est un cadre d'échange et de facilitation de partenariats fructueux qui se tient chaque année en Indonésie en faveur des hommes et femmes d'affaires de divers horizons. La participation à Trade Expo Indonesia est soumise à une inscription préalable à travers le lien https://bit.ly/REGTEI2023 pour tous ceux manifestant l'intérêt de participer à la foire sur place (offline) et le lien https://hybrid.tradexpoindonesia.com/register pour toute personne désirant participer à la foire virtuelle (online).
Pour plus d'informations, veuillez prendre attache auprès du Consulat d'Indonésie au Burkina à l'adresse suivante : Dapoya, Secteur 12, Tel : +226 41 10 16/ 02 00 08 08
L’AS Maniema Union a enregistré sa première défaite de la saison, ce mardi 3 octobre, devant l’AC Kuya Sport (0-1) au stade Tata Raphaël de Kinshasa, après avoir gagné quatre matchs en quatre sorties.
L’AC Kuya a marqué l’unique but de la partie à la 16è minute de jeu.
Après un bon travail de Merlin Kapela sur le flanc gauche, ce dernier a trouvé parfaitement Rotula Asambakana au point de penalty qui place le ballon au fond de filet pour le 1-0.
Environ cinquante jeunes de la ville de Bunia (Ituri) ont pris part, mardi 3 octobre, à un conclave sur « la paix et la cohabitation pacifique, gage du développement de la province ».
Cette activité a été organisée par le parlement des jeunes avec l’appui des autorités locales.
Le Président de l'Université Thomas SANKARA informe le public du recrutement d'étudiants dans le cadre des formations continues en Licences et Masters professionnels à former à l'IUFIC au titre de l'année universitaire 2023-2024. Les inscriptions se feront en ligne sur la Plateforme Campusfaso https://www.campusfaso.bf .
Les filières concernées sont :
Licence 3 (niveau d'accès : BAC + 2)
Comptabilité-Contrôle-Audit (CCA)
Finance-Comptabilité-Contrôle (FCC)
Fiscalite
Marketing et Communication d'Entreprise (MCE)
Gestion des ressources humaines (GRH)
Sciences politiques
Protection et Droits de l'Enfant (PDE)
Sociologie de la santé
Ces formations sont ouvertes aux candidats titulaires du diplôme BAC +2 en sciences juridiques, Sciences humaines et de l'environnement, science de Gestion, sciences politiques, sciences économiques. Elles se dérouleront sur une année, soit 2 semestres (Semestre 5 et 6).
Master 1 et 2 (niveau d'accès : BAC +3/Licence 3 pour le Master 1
BAC +4/Master 1 pour le Master 2)
Energie renouvelable, Développement et Economie verte (ERDEV)
Politique de Développement et Gestion des Industries extractives (PDGIE)
Finance Quantitative et Gestion de Risques Financiers (FQGRF)
Intelligence Economique et Développement International (IEDI)
Développement Local et Gestion des Collectivités Territoriales (DEV/LOC)
Comptabilité-Contrôle-Audit (CCA)
Finance-Comptabilité-Contrôle (FCC)
Marketing et Gestion (MG)
Protection et Droits de l'Enfant (PDE)
Droit des Affaires et Fiscalité (DAF)
Ingénierie Statistique de l'Environnement (ISE)
Ces formations sont ouvertes aux candidats titulaires du diplôme de licence (pour le Master 1) et Master 1 (pour le master 2) en sciences juridiques, sciences humaines et de l'environnement, science de Gestion, sciences politiques, sciences économiques. Elles se dérouleront sur deux ans (Semestres 1 et 2 pour le M1, Semestres 3 et 4 pour le M2).
Master 2 (niveau d'accès Bac + 4/Master 1)
Conseil Juridique d'Entreprise (CJE)
Droit Pénal et Sciences criminelles (DPSC)
Executive Master of Business Administration (Executive/MBA)
Ces formations sont ouvertes aux candidats titulaires du diplôme de Master1/Maîtrise en sciences juridiques, sciences humaines et de l'environnement, science de Gestion, sciences politiques, sciences économiques. Elles se dérouleront sur deux ans (Semestres 1 et 2 pour le M1, Semestres 3 et 4 pour le M2).
I. COMPOSITION DU DOSSIER ET CONDITIONS DE RECRUTEMENT
1) Créer son Identifiant National d'étudiant (INE) pour ceux qui n'en disposent pas sur www.campusfaso.bf (Cliquer sur Orientation et remplir le formulaire, Cliquer sur Envoyer et suivre les instructions) ;
2) Déposer en ligne son dossier de demande de candidature (Se connecter avec son INE et son mot de passe sur www.campusfaso.bf, choisir l'option Candidature et suivre les instructions)
3) Joindre les documents numériques :
• Photocopie légalisée du diplôme du baccalauréat ou son équivalent (scannée au format PDF) ;
• Photocopie légalisée des diplômes ou attestations de niveau obtenus depuis le baccalauréat (scannée dans un seul fichier au format PDF). Les diplômes doivent être reconnus par le CAMES ;
• Photocopies légalisées de tous les relevés de notes (y compris celui du baccalauréat, scannées au format PDF) ;
• les relevés de notes du Master 1 pour ceux postulant pour le M2 (scannée au format PDF) ;
• copie légalisée de la CNIB, ou passeport ou certificat de nationalité ;
• un curriculum vitae (au format PDF) ;
• un protocole de recherche précisant clairement le thème indicatif de mémoire envisagé pour les masters 2 (maximum 2 pages au format PDF) ;
• une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis par le candidat (au format PDF).
II. FRAIS D'EXAMEN DE DOSSIER
Les frais de gestion du dossier s'élèvent à 15 500 FCFA (non remboursables) payables sur la plateforme Campusfaso par Coris Money ou Moov Money ou Orange Money.
III. PERIODE DE DEPOT DES DOSSIERS D'INSCRIPTION
La réception des dossiers se fera en ligne du 28 septembre au 06 novembre 2023 sur la plateforme Campusfaso à travers le menu « Candidature » disponible après connexion au lien https://www.campusfaso.bf/candidat/acceder-compte.
Publication des résultats de la sélection : Mi-Novembre
Début des cours : décembre 2023
Toutes les formations dispensées sont en présentiel et en cours du soir, à partir de 17 heures et le samedi à partir de 08 heures.
IV. COÛT DE LA FORMATION
Frais d'inscription : 51 500 FCFA Zone UEMOA et 251 500FCFA Zone hors UEMOA
Frais de formation : Licence 3 : 501 500 FCFA Master 1 : 851 500 FCFA
Master 2 : 851 500 FCFA MBA : 1 701 500 FCFA
Possibilités de paiement échelonné : 40% avant le début des cours 20% fin février
20% fin avril ; 20% fin juin
NB : Pour de plus amples informations, veuillez contacter les numéros 70 79 13 77 / 76 58 06 07.
Pr Pam ZAHONOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Officier de l'Ordre de mérite congolais
Naaba Kiiba II, Chef du canton de Manga,
Sa Majesté Naaba Kiiba, Roi du Yatenga,
Naaba Zeinde, Chef de Somyaga,
Le Tengsoaba de Zorgho,
La grande famille BOUDA à Manga, la grande famille OUEDRAOGO à Ouahigouya, la grande famille KABORE à Zorgho,
La veuve Madame BOUDA Chantal /KABORE, SG de l'université Aube Nouvelle de Ouagadougou,
Les enfants : Ségolène, Roxane, Sara, Jean-Marc, Naomie,
La petite fille : Kayleen,
Les frères et sœurs, les cousins et cousines, les neveux et nièces, et les petits enfants
Les familles alliées : ZERBO, OUEDRAOGO, TOLGHO,
Toutes les familles amies,
Profondément touchés par les prières, les nombreuses marques de sympathie, de solidarité et de soutiens multiformes lors du décès le 22 septembre 2023 à Ouagadougou et de l'inhumation le 26 septembre 2023 à Manga, de leur très regretté fils, frère, époux, père, oncle, cousin, beau-père, beau-frère et grand-père
Jean Claude BOUDA, Commandeur de l'Ordre National
Ancien Directeur Général de FASO TOURS,
Ancien Député de l'Assemblée nationale,
Ancien Questeur de l'Assemblée nationale,
Ancien Directeur Général du Salon International de l'Artisanat de Ouagadougou (SIAO),
Ancien Maire de la commune de Manga,
Ancien Ministre de la Jeunesse, de la Formation et de l'Insertion Professionnelle,
Ancien Ministre de la Défense et des Anciens Combattants.
Réitèrent leurs sincères remerciements :
Aux autorités politiques, administratives, militaires, coutumières et religieuses,
A ses amis du Burkina Faso et à ceux venus de la Côte d'Ivoire, de la France, du Sénégal et du Maroc,
Aux délégations des universités Aube Nouvelle de Ouagadougou et Bobo Dioulasso,
Aux différentes délégations venues de Ouagadougou, Ouahigouya, Bobo Dioulasso, Tougan, Toma et d'ailleurs,
Aux voisins des quartiers,
Aux populations et ressortissants de la Région du Centre Sud et, particulièrement, à la population de Manga,
Aux différentes communautés religieuses, au clergé et à la communauté catholique,
Aux amis et aux camarades des enfants,
Leurs remerciements vont en particulier :
A Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l'Etat,
A Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, ancien Président du Faso,
A Monsieur le Président de l'Assemblée Législative de Transition (ALT) et sa délégation,
A Sa Majesté le Mogho Naba Baongho,
A Monsieur le Ministre d'Etat, Ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants et sa délégation,
A Son Excellence le Larlé Naba Tigré,
A Son Excellence le Chef de canton de Toma et sa délégation,
A Madame le Gouverneur de la Région du Centre Sud et sa délégation,
A Monsieur le Président de la délégation spéciale de la commune de Manga et sa délégation,
Aux camarades du MPP, des autres partis politiques ainsi que tous ses amis.
Ils s'excusent auprès de ceux dont les noms n'ont pu être cités et qui les ont assistés activement dans cette douloureuse épreuve.
Que Dieu dans sa miséricorde comble chacun au-delà de ses attentes.
UNION DE PRIERES !
Plusieurs miliciens de la CODECO, réfractaires au processus de paix, ont été tués et une dizaine grièvement blessés, lundi 2 octobre, au cours d’une offensive conjointe FARDC-MONUSCO lancée à Masikini dans le secteur de Walendu-Djatsi, territoire de Djugu(Ituri).
Selon des sources de sécurité, les deux forces ont également réussi à déloger ces rebelles de cette entité considérée comme l’un de leurs bastions.
La société civile urbaine de Goma (Nord-Kivu) s’est réjoui, mardi 3 octobre, de l’arrêt de justice, rendu la veille par la cour militaire à l’issue du procès des soldats impliqués dans le carnage de Goma.
« La société civile de la ville de Goma a accueilli avec satisfaction la condamnation de quatre officiers de la Garde républicaine et d’autres qui ont été relaxés », a déclaré son président Marrion Ngavho.
Le commandant de la 12e brigade de réaction rapide et commandant des opérations des FARDC sur l’axe hauts plateaux basé à Minembwe(Sud-Kivu) a appelé, lundi 2 octobre, la population locale de Minembwe au calme, après des tirs entendus dans la zone.
Cet appel du général André Ehonza Uketi est intervenu à la suite d’une tension, le même lundi à Madegu/Minembwe-centre, à cause d’incidents sécuritaires impliquant des miliciens Twirwaneho et des militaires des FARDC.