Autant Sidi H’lal est adoré et choyé par ces longs défilés de ziarate (visites) d’anonymes citoyennes et citoyens lambda, autant il est resté à l’écart durant toutes ces festivités folkloriques de ce mois du patrimoine. S’il en est une preuve d’un abandon de la part de ceux-là même qui sont en charge de la gestion des biens culturels protégés, celle-ci est à chercher dans la rouillure d’une chaîne rongée et lovée autour d’un cadenas, qui interdit l’accès au mausolée du saint Sidi H’lal.
Situé au fin fond de la rue Tamar-Chafaî (ex-Fonderie), perpendiculaire à la rue Mahfoud-Baraba (ex-rue de Bab El-Oued) et attenante à la façade latérale du lycée Emir-Abdelkader (ex-Bugeaud), le mausolée du saint Sidi H’lal est établi à l’angle droit de l’impasse Lalahoum, où il ne subsiste rien au souvenir de la guérisseuse de fièvre dite Lalla Heuma, a-t-on su de M. Babaci Belkacem, chercheur en histoire. Du reste, les ruines de douerate et la poussière des vestiges, ont concouru à l’ouverture d’un immense parking, où l’offrande d’une poignée de sel que jettent les visiteurs ici et là au pied de la palissade, atteste de l’existence du mausolée d’un saint. Seulement et vu à travers l’interstice du portail hermétiquement clos, il n’y a nulle présence d’un préposé à l’entretien du dahir et du mausolée, a-t-on su de B. B., le “parkingueur” de l’îlot Lalahoum, sinon attendre qu’un voisin consente à vous ouvrir la porte. Ou alors, vous ne pouvez pas avoir accès au mausolée de Sidi H’lal, étant donné que ce mur de clôture fut édifié à l’initiative personnelle des riverains de l’immeuble récemment construit à proximité du mausolée de Sidi H’lal, afin de dissuader les cortèges de visiteurs accusés de faire dans la sorcellerie.
Alors, ne pouvant avoir accès au mausolée, c’est au pied du mur de clôture que les visiteurs jettent leur sel et en reprennent un peu, comme le veut la tradition, mais sans pour autant allumer un cierge à la mémoire du saint. Au demeurant et quand bien même nous étions munis d’un ordre de mission, “se recueillir” au chevet du monument funéraire de Sidi H’lal demeure donc subordonné au bon vouloir du voisinage, alors qu’il aurait été judicieux de procéder à la nomination d’un préposé au gardiennage du dahir, comme il y en a tant au mausolée de Sidi Abderrahmane Ethâalibi à la rue Bencheneb (ex-Marengo) : “La dame qui s’occupait de l’entretien du dahir depuis 1964 est aujourd’hui décédée, sans qu’elle fut remplacée”, nous a dit ce sympathique forgeron très au fait de l’actualité de l’îlot Lalahoum. Bien sûr et sans que l’on porte préjudice à la quiétude du voisinage, les services du ministère de la Culture auraient gagné en sympathie et en baraka, s’ils venaient à mettre en place un système de gardiennage à même de perpétuer le rituel de Sidi H’lal qui fait partie intégrante de notre patrimoine immatériel.
L’OPGI (Office de promotion et de gestion immobilière) d’Oran a entamé une campagne de recouvrement des loyers impayés à Oran, des créances globales qui s’élèvent à plus de 75 milliards de centimes.
À l’heure actuelle, 30%, soit près de 20 milliards de centimes, ont été recouvrés.
C’est à la lumière de la crise économique que l’OPGI a décidé de changer d’attitude en actionnant la machine judiciaire contre les réfractaires redevables des factures cumulées pendant de longues années. Aussi, cela se passe au moment où ledit office se met au diapason des recommandations du ministère de l’Habitat sommant ses représentations locales de rentabiliser les biens publics. Dans un passé récent, plusieurs centaines de ces mauvais payeurs, au motif de non-paiement des factures d’occupation des biens qu’ils gère,nt, ont fait l’objet des mêmes poursuites judiciaires.
Le recours à la justice constitue l’ultime voie et commence par l’intervention de l’huissier de justice en passant par la dernière mise en demeure.
Les locataires ne répondant pas aux injonctions de l’OPGI sont aussitôt traduits en justice qui leur fixe des délais pour régler les loyers impayés. Dans le cas contraire, ils risquent de se voir expulsés des logements qu’ils occupent. Le recouvrement de ces créances permettra à l’OPGI d’entreprendre la réalisation de plus de 2500 unités de logements sur ses propres fonds, sans aucun apport de la wilaya. À travers ses 12 unités, l’OPGI gère un parc de plus de 35 000 logements et près de 1800 locaux commerciaux, selon un bilan dressé en janvier 2015.
Le consulat général du Mali à Tamanrasset a été fermé, mardi, par des centaines de ressortissants qui se sont fait arnaquer par un employé consulaire. Plus de 300 migrants, qui se disent victimes d’une escroquerie, se sont rassemblés devant cette institution diplomatique en arborant de larges banderoles où l’on pouvait lire “On veut notre argent”, “Non à la hogra, ça suffit !” Selon les protestataires, les migrants qui habitent des maisons non sûres se sont entendus avec un employé du consulat pour déposer leurs fonds en contrepartie d’un reçu de versement. Un service consulaire qui s’est érigé informellement en bureau de change a ainsi pris l’affaire en main en délégant une personne pour se charger de toutes les opérations de versement et de retrait d’argent des ressortissants maliens. Cependant, l’employé s’est évaporé dans la nature avec tout l’argent déposé. Selon une source auprès du CG, le mis en cause aurait détourné 23,96 millions DA, 12.03 francs CFA et 3350 euros.
“Ces responsables doivent tous partir, on n’a pas besoin d’eux. Ils sont tous des voleurs et des corrompus. Il est temps de savoir ce qui se trame dans les coulisses de ce consulat”, fulminent les manifestants en brocardant le consul général pour son mutisme. Plus loin, les protestataires l’accuse de complicité avec l’employé qui aurait dû rendre des comptes avant de regagner le pays. Toutefois, la version livrée par le consul général, Abderrahmane Galla, accable en premier lieu les victimes qui n’ont pas jugé opportun d’avertir l’administration de ces pratiques douteuses. “L’employé mis en cause utilisait le cachet du consulat à notre insu. Une fois l’esclandre éclaté, je lui ai adressé un questionnaire en demandant des explications sur la situation. Tout en reconnaissant avoir détourné les fonds placés dans le coffre du consulat, l’accusé, toute honte bue, m’a demandé un congé pour pouvoir assainir la situation et rembourser l’argent dans un délai de 3 mois, à compter du mois d’avril écoulé. Des victimes ont été même prises à témoin. J’ai décidé de remettre le dossier entre les mains de la justice algérienne, cependant les représentants de ces mêmes victimes se sont opposés à cette procédure par crainte d’empirer les choses”, explique M. Galla. Et de poursuivre : “J’ai laissé l’employé partir sur Bamako où il devait amasser l’argent dont le montant a été détaillé dans une lettre d’engagement qu’il avait lui-même signée. Cela fait plus d’un mois qu’il est parti sans donner signe de vie. J’ai chargé un missionnaire de tout expliquer aux autorités maliennes qui se réservent le droit de poursuivre en justice l’employé en question.”
Le cerveau du double attentat de juillet 2010 à Kampala, qui avait fait 76 morts et été revendiqué par les shebab somaliens affiliés à Al-Qaïda, a été reconnu coupable jeudi de « terrorisme et meurtres » par la justice ougandaise.
Cette attaque avait constitué la première action d’envergure des shebab en dehors des frontières de la Somalie. Elle avait été perpétrée, selon le groupe islamiste somalien, en représailles au déploiement dès 2007 des troupes ougandaises au sein de la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom).
Le 11 juillet 2010, en pleine retransmission de la finale de la Coupe du monde de football entre les Pays-Bas et l’Espagne, des engins explosifs avaient ravagé un bar et un restaurant de la capitale ougandaise, faisant 76 morts.
« L’accusation a prouvé au-delà du doute raisonnable que Issa Ahmed Luyima a planifié l’attentat à la bombe de 2010 et par conséquent, il est reconnu coupable de terrorisme », a déclaré le juge Alfonse Owiny-Dollo de la Haute Cour de Kampala.
Sur les treize accusés, de nationalités kényane, ougandaise et tanzanienne, sept ont été reconnus coupables de terrorisme, meurtres et tentatives de meurtre. Cinq autres, poursuivis pour ces mêmes qualifications, ont été acquittés. Un treizième accusé, qui devait répondre de complicité, a également été acquitté.
Selon l’accusation, le « cerveau », de nationalité ougandaise, avait quitté l’Ouganda la veille des attentats pour échapper à une arrestation. Le téléphone qu’il avait utilisé pour organiser l’attaque avait été retrouvé par la police dans des latrines où le suspect l’avait jeté.
La lecture du jugement, qui a duré plus de six heures, s’est déroulée dans une Haute Cour placée sous haute sécurité, les routes et les commerces environnants ayant été fermés au public.
– Kampala, avant Westgate et Garissa –
Les accusés jugés coupables de terrorisme encourent la peine de mort. Le prononcé de leur peine fera l’objet d’une audience distincte que le magistrat a fixé à vendredi.
Leur procès avait été retardé après l’assassinat en mars 2015 de la procureure en chef Joan Kabezi, tuée par balles par des hommes à moto alors qu’elle rentrait chez elle en voiture avec ses trois enfants.
Par ailleurs, deux hommes avaient déjà été jugés coupables en 2011 pour leur rôle dans les attaques de 2010.
Edris Nsubuga avait échappé à la peine de mort car il avait plaidé coupable de terrorisme et exprimé des regrets « sincères », selon la cour. Il avait ensuite été condamné à 25 ans de prison, son coaccusé écopant de cinq ans pour conspiration en vue de commettre des actes terroristes.
Le double attentat de Kampala avait marqué un tournant dans l’histoire des shebab, apparus en Somalie en 2006 : il s’agissait de la première attaque d’envergure en dehors de Somalie, qui plus est dans un pays sans frontière commune avec le leur.
Le fait qu’aucun des accusés du procès de Kampala ne soit Somalien est révélateur de la capacité dont ont fait preuve les shebab à s’implanter et recruter dans les pays de la région.
Après Kampala, les shebab avaient perpétré des attentats de grande envergure au Kenya voisin, dont l’armée a intégré l’Amisom en 2011.
Ils ont ainsi revendiqué l’attaque contre le centre commercial Westgate de la capitale kényane Nairobi, qui avait fait au moins 67 morts en 2013, et celle contre l’université de Garissa (est du Kenya) en avril 2015, dans laquelle au moins 148 personnes, dont 142 étudiants, avaient été froidement abattus.
Les shebab ont juré la perte du gouvernement central de Somalie, soutenu à bout de bras par la communauté internationale et défendu par l’Amisom, forte de 22.000 hommes.
Confrontés à la puissance de feu supérieure de l’Amisom, déployée à partir de 2007, les shebab ont été chassés de Mogadiscio en août 2011. Ils ont ensuite perdu l’essentiel de leurs bastions, mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d’où ils mènent leurs opérations de guérilla et autres attentats suicide, souvent jusque dans la capitale Mogadiscio.
Dublin (Irlande) – Le long métrage de fiction « Les terrasses » du réalisateur algérien Merzak Allouache sera projeté à la 9e édition du festival du film africain de Galway (Irlande) prévu du 27 au 29 mai 2016, selon les organisateurs.
Le film évoque en 91 minutes « l’histoire de Aicha, mère célibataire, qui vit sur une terrasse dans un quartier populaire d’Alger ».
Tourné en 2013 à Bab El Oued (Alger), le film a remporté en 2014 le Prix spécial du jury au 3e Festival du cinéma africain de Louxor (Egypte) et l’Amayas d’Or au Festival d’Alger du cinéma maghrébin. Il a été également au compétition pour le prix du Lion d’or à la 70e édition de la Mostra de Venise (Italie) en 2013.
15 films (longs et courts métrages) de 20 pays d’Afrique, d’Europe et des Amériques sont à l’affiche de cette manifestation cinématographique dont « Soko Sonko » (Tanzanie/ 2014), « Shield & Spear » (L’Afrique du sud- USA/ 2014), « The Summer of Gods » (Brésil/ 2014), et « Timbuktu » (Mauritanie-Mali-France/2014).
Institué en 2008 à Galway (ouest de l’Irlande), le festival du film africain de Galway, organisé annuellement par un collectif d’associations à l’occasion de la célébration de la Journée de l’Afrique, vise à « faire connaître la richesse et la diversification des cultures africaines à travers le cinéma », selon ses organisateurs.
ALGER – Air Algérie a réceptionné, jeudi, un Boeing B737-700C, appareil en version convertible « Passagers-cargo-passagers », qui sera affecté au transport de marchandises, mais qui pourra également être utilisé pour le transport des passagers en cas de nécessité.
D’une valeur de près de 80 millions de dollars, ce Boeing de 4ème génération est un appareil biréacteur, monocouloir, à court et moyen-courriers avec une autonomie de 6.000 kms sans escale.
D’une capacité de 112 voyageurs en version « passagers » et de 18 tonnes de charge utile en version « cargo », cet appareil a rallié, jeudi, l’aéroport Houari Boumediene en provenance de Seattle (Etats-Unis) après une escale à Garder (Canada).
Avec cette acquisition, le nombre d’appareils Boeing en service chez Air Algérie a atteint 26 aéronefs, a déclaré à la presse le conseiller du P-dg d’Air Algérie, Aziz Baghiani, ajoutant que la totalité de la flotte de la compagnie est ainsi portée à 52 appareils.
Selon lui, le Boeing B737-700C sera principalement utilisé comme cargo pour le transport de marchandises au profit des opérateurs économiques, mais qui pourrait être converti en version passagers pour renforcer la flotte d’Air Algérie durant la saison estivale qui connaît, habituellement une forte demande.
Cet aéronef devient le quatrième appareil de la flotte dont se dote la nouvelle filiale Cargo de la compagnie Air Algérie, qui compte deux (2) ATR et deux (2) Boeing, tandis qu’un autre Boeing B737-700C sera réceptionné en septembre prochain.
Selon M. Baghiani, le trafic aérien mondial progresse annuellement de 8% au moment où sa progression en Algérie est de 12%, une cadence qu’Air Algérie se doit de suivre.
Une flotte globale de 59 appareils avant fin 2016
Interrogé par l’APS sur les projets de la compagnie, M. Baghiani a indiqué que cette dernière ambitionnait de faire de l’Algérie un « hub » de transit international, mais avec la priorité de se développer vers l’Afrique.
« Nous souhaitons être davantage présents dans le sud du pays, comme une première démarche, en vue de développer notre présence au niveau du continent africain », avance-t-il.
Ce déploiement implique aussi la filiale Cargo de la compagnie puisqu’il s’agira de coordonner les efforts avec les opérateurs économiques du sud essentiellement, et ce, avec l’appui des collectivités locales pour conquérir le marché africain, selon lui.
Concernant la flotte d’Air Algérie, le conseiller du P-DG précise que le nombre d’appareils passera de 52 actuellement à 59 avant la fin de l’année 2016 avec l’acquisition, entre autres, d’un (1) Boeing B737-700C en septembre prochain, et de deux (2) Boeing 737-800 avant la fin de l’année en cours.
Durant l’année 2017, il est prévu l’acquisition d’au moins trois (3) autres appareils.
A l’horizon 2020-2025, la compagnie Air Algérie s’est assignée l’objectif de détenir une flotte composée de 100 appareils.
L’appareil réceptionné jeudi est le 13ème des 16 avions dont l’acquisition est prévue dans cadre de la mise en œuvre du plan de restructuration d’Air Algérie sur la période 2012-2017.
D’après M. Baghiani, la valeur globale de ces acquisitions est de 85 milliards de dinars.
Ouverture d’une école d’aéronautique d’Air Algérie avant fin 2016
Questionné par l’APS sur la formation, M. Baghiani fait savoir que l’école de formation en aéronautique qu’Air Algérie compte ouvrir sera opérationnelle avant la fin de l’année en cours: « Nous venons de régler les procédures administratives, nous devons ensuite approuver le budget. Ce qui signifie que l’école pourra être ouverte avant la fin de l’année en cours ».
Cette école sera implantée à l’ouest algérois et sera exclusivement dédiée à la formation des pilotes.
Le 29 mai 2015, Muhammadu Buhari était investi président du Nigeria. "Jeune Afrique" revient sur les dix dates qui ont marqué sa première année au pouvoir.
Cet article Nigeria : Buhari, un an de pouvoir en dix dates est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.
Le fils de Ali Belhadj, deuxième homme du Front Islamique du Salut (FIS) dissous, Abdeldjebar Belhadj a été condamné par la justice à un an de prison ferme pour agression sur personnes dépositaires de l’autorité publique, détention de drogue destinée à la consommation personnelle et arme blanche.
A en croire au journal arabophone El Bilad, le Fils de Ali Belhadj était condamné à un an de prison ferme suite à son arrestation avec son ami à bord d’un véhicule à Kouba (Alger) après un contrôle de routine que le mis en cause avait résisté avant d’agresser un commissaire et deux agents de police et tenter de prendre la fuite.
Une arme blanche, une bouteille de boissons alcoolisées et une petite quantité de drogue destinée à la consommation personnelles étaient trouvés par les policiers dans ladite voiture.
D'un site de petites annonces d'emplois, l'algérien Emploitic.com est devenu un portail bien connu des candidats à l'embauche en Algérie. Au point que ses fondateurs caressent désormais l'idée d'une expansion continentale.
Cet article Start-up africaine de la semaine : né dans un garage d’Alger, Emploitic.com s’attaque au continent est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.
Le journal électronique appartenant au fils du général Khaled Nezzar, ancien ministre de la défense, revient sur le scandale de la fouille du ministre de la communication, Hamid Grine, dans un aéroport français lors d’une visite non officielle.
AlgériePatriotique accuse frontalement Hamid Grine d’avoir «inventé le «scandale» de la fouille pour cacher la raison de son voyage en France» alors que ce dernier, selon le même média était «invité par le PDG d’Orascom Telecom Media and Technology (Orascom TMT), Naguib Sawiris, à l’inauguration du nouveau siège mondial de la chaîne Euronews dont il détient 53% du capital.» écrit la rédaction d’AP.
Ledit journal électronique jette un pavé dans la mare et accuse encore le ministre de la communication de continuer «d’entretenir des relations avec son ancien employeur égyptien qui a traîné l’Algérie devant les tribunaux internationaux dans l’affaire du rachat de Djezzy par l’Etat. » avant d’aller plus loin «Un conflit d’intérêts qui pose un sérieux problème de sécurité nationale. Hamid Grine a été invité pour prendre part à une cérémonie qui concerne non seulement un adversaire de l’Algérie, mais surtout un média, Euronews, qui fait patrie des chantres du fameux « qui tue qui »» déplore l’article signé par Karim Bouali.
Alex Tyler, président de l'Assemblée nationale, et Varney Sherman, chef de Unity Party (parti au pouvoir), ont été arrêtés à Monrovia, la capitale du Liberia, le 25 mai. Ils font partie d'un groupe de cinq personnes inculpées pour "crimes économiques" dans le cadre des tentatives du groupe britannique Sable Mining d'obtenir une concession minière dans le pays au début de la décennie.
Cet article Liberia : le président de l’Assemblée nationale arrêté dans « l’affaire Sable Mining » est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.
Le directeur de L’Office national interprofessionnel des légumes et viandes,Sahraoui Benallal, a affirmé ,jeudi,que la production agricole durant le mois de Ramadan sera abondante, coïncidant avec l’entrée de la nouvelle saison qui débutera le mois de mai prochain.
Lors de son intervention sur les ondes de la radio chaine Une,le président de l’Onilev tient à rassurer que les Algériens devraient passer le mois du ramadan sans connaître une pénurie ou une flambée du prix des produits agricoles »,a-t-il avancé.
«L’offre de la plupart des produits alimentaires de première nécessité sera «abondante» pendant le mois sacré de Ramadan, chose qui se reflétera sur les prix qui seront soumis à l’offre et la demande .L’abondance touchera notamment l’ail, l’oignon, les tomates, les haricots, carottes, pomme de terre, laitue ,alors que les navets connaitront une baisse durant la même période »,a-t-il dévoilé.
En cas de perturbation pour un produit de base ou agricole frais fortement demandé, comme la pomme de terre, l’oignon et la tomate, «un système d’alerte mis en place est immédiatement déclenché».
Celui-ci sera en appoint au dispositif de suivi de l’approvisionnement du marché, mis en œuvre chaque année. D’importants stocks de produits alimentaires de base ont été également constitués, en prévision d’une éventuelle hausse de la demande. Les offices publics de régulation de produits alimentaires ont été mobilisés afin d’assurer un «approvisionnement satisfaisant» durant le mois sacré, a avancé M.Benallal.
Le premier ministre, Abdelmalek Sellal devrait effectuer une visite de travail dans la wilaya de Tizi Ouzou au début de la semaine prochaine, a appris Algérie1 de sources concordantes.
Au programme de cette visite, des inaugurations et l’inspection de certains projets de logements et d’autres secteurs comme l’industrie et l’énergie.
La visite de Sellal dans la wilaya Tizi Ouzou, intervient après celle de l’ambassadeur de France dans la région qui a été suivie, on s’en souvient, par une polémique entre Alger et Paris autour des déclarations faites par le représentant diplomatique français sur le quota de visas réservés aux habitants et étudiants de la Kabylie.
Sellal saisira t-il cette occasion pour rajouter une couche en complément à la réaction du ministre des affaires étrangères, Ramtane Lamamra sur la même affaire ?
La visite du premier ministre sera t-elle également une occasion pour répondre à ceux qui prônent le séparatisme à travers le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) lequel avait organisé une imposante marche le 20 avril dernier qui avait surpris plus d’un?
Les deux questions restent posées alors que le Premier ministre a la possibilité d’éviter les sujets qui fâchent et s’en tenir uniquement aux inaugurations prévues et à l’inspection de certains chantiers inscrits à l’actif des actions de développement de la région ou encore en annonçant la levée du gel qui frappe de nombreux projets structurants de la wilaya au nom de la crise financière induite par la chute des prix du pétrole.
L’ancien international marocain, Youssouf Hadji a estimé que l’équipe nationale algérienne était un modèle positif que les protégés d’Hervé Renard doivent suivre pour revenir dans la cour des grands.
« Le Maroc doit redevenir une des meilleures sélections d’Afrique. L’Algérie a réussi à le faire…Le Maroc doit s’inspirer de l’exemple d’Algérie », a soutenu Youssouf Hadji.
Pour rappel, l’équipe nationale algérienne occupe la 33e place mondiale (1e en Afrique), tandis que le Maroc se classe à la 64e mondiale (12e en Afrique).
L’attaquant de l’AS Nancy, qui a rejoint récemment l’élite française Ligue 1, est revenu sur l’expérience des « guerriers du désert » ayant renforcé l’effectif de l’EN avec des joueurs professionnels évoluant en Europe. Pour lui, il s’agit d’un modèle réussi qui doit inspirer le Maroc pour renouer avec les victoires et les succès.
C’est ce qu’a déclaré l’attaquant marocain dans un entretien accordé mercredi au journal « Jeune Afrique ».
Interrogé sur la possibilité de revenir en sélection, Hadji, 36 ans, a dit que cela le flattait, ajoutant avoir laissé la place aux jeunes, à une belle génération talentueuse et pleine d’avenir.
De plus, il a tenu à encenser le nouveau coach du Maroc, le technicien français, Hervé Renard qui, selon lui, peut être l’homme de la situation au vu de son expérience en Afrique.
Hadji qui compte 63 sélections en équipe du Maroc, depuis 2003, a inscrit 16 buts sous les couleurs de son pays.
ISE (Japon)- Les dirigeants du Groupe des Sept pays les plus industrialisés (G7) ont ouvert jeudi un sommet dans la ville japonaise d’Ise-Shima, pour discuter des moyens de stimuler la croissance économique mondiale, la lutte contre le terrorisme, et la crise des migrants et réfugiés.
Les chefs d’Etat et de gouvernement des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, d’Italie, de l’Allemagne, du Canada et du Japon, vont axer leurs discussions sur les moyens de dynamiser la croissance économique mondiale et la lutte antiterroriste, durant deux jours de travaux à Ise-Shima, région côtière dans le centre du Japon, selon les documents publiés en amont du sommet.
Quelques heures seulement après la réunion des ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales du G7 à Sendai (nord-est), la faiblesse de la croissance mondiale pèse en effet lourd dans les discussions de ce club de pays industrialisés.
« L’économie mondiale sera le thème le plus important du sommet du G7 d’Ise-Shima », a souligné mercredi soir, le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, au cours d’un point de presse avec le président américain Barack Obama.
« Le président Obama et moi-même reconnaissons que le G7 doit rechercher une croissance globale, durable et robuste », a-t-il indiqué.
Tous invoquent l’équilibre qu’il faudrait trouver entre politique monétaire, politique budgétaire et réformes structurelles, mais le Japon comme l’Italie voudraient voir davantages de dépenses budgétaires tandis que l’Allemagne, qui exige plus de réformes structurelles n’est pas d’accord, tout comme la Grande-Bretagne, qui suscite en parallèle les inquiétudes de ses pairs à l’approche du référendum du 23 juin prochain sur une possible sortie de l’Union européenne.
Le G7 doit en outre discuter de la lutte antiterroriste et son financement, l’une des priorités du président français, François Hollande, après les attaques terroristes dans son pays revendiquées par l’organisation terroriste autoproclamée Etat islamique (EI/Daech).
Les migrations et les réfugiés figurent aussi au menu des pourparlers « à l’initiative » de l’Allemagne qui a accueilli des centaines de milliers de migrants.
Alors que l’Europe est confrontée à sa plus grave crise migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale, le président du Conseil européen , Donald Tusk, a appelé le G7 à « reconnaître qu’il s’agit d’une crise mondiale », malgré les raisons géographiques qui font peser une lourde charge sur l’Union européenne.
M. Tusk a, lors d’une conférence de presse, demandé au G7 de s’engager à accroître l’aide mondiale pour satisfaire « les besoins immédiats et à long terme des réfugiés et des pays hôtes ».
Selon les documents publiés en amont du sommet, les dirigeants du G7 discuteront, outre des ces dossiers, des moyens de lutter contre le changement climatique et de résoudre les problèmes énergétiques. Ils publieront également un communiqué après leur réunion.