Le fils de Ali Belhadj, deuxième homme du Front Islamique du Salut (FIS) dissous, Abdeldjebar Belhadj a été condamné par la justice à un an de prison ferme pour agression sur personnes dépositaires de l’autorité publique, détention de drogue destinée à la consommation personnelle et arme blanche.
A en croire au journal arabophone El Bilad, le Fils de Ali Belhadj était condamné à un an de prison ferme suite à son arrestation avec son ami à bord d’un véhicule à Kouba (Alger) après un contrôle de routine que le mis en cause avait résisté avant d’agresser un commissaire et deux agents de police et tenter de prendre la fuite.
Une arme blanche, une bouteille de boissons alcoolisées et une petite quantité de drogue destinée à la consommation personnelles étaient trouvés par les policiers dans ladite voiture.
D'un site de petites annonces d'emplois, l'algérien Emploitic.com est devenu un portail bien connu des candidats à l'embauche en Algérie. Au point que ses fondateurs caressent désormais l'idée d'une expansion continentale.
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Le journal électronique appartenant au fils du général Khaled Nezzar, ancien ministre de la défense, revient sur le scandale de la fouille du ministre de la communication, Hamid Grine, dans un aéroport français lors d’une visite non officielle.
AlgériePatriotique accuse frontalement Hamid Grine d’avoir «inventé le «scandale» de la fouille pour cacher la raison de son voyage en France» alors que ce dernier, selon le même média était «invité par le PDG d’Orascom Telecom Media and Technology (Orascom TMT), Naguib Sawiris, à l’inauguration du nouveau siège mondial de la chaîne Euronews dont il détient 53% du capital.» écrit la rédaction d’AP.
Ledit journal électronique jette un pavé dans la mare et accuse encore le ministre de la communication de continuer «d’entretenir des relations avec son ancien employeur égyptien qui a traîné l’Algérie devant les tribunaux internationaux dans l’affaire du rachat de Djezzy par l’Etat. » avant d’aller plus loin «Un conflit d’intérêts qui pose un sérieux problème de sécurité nationale. Hamid Grine a été invité pour prendre part à une cérémonie qui concerne non seulement un adversaire de l’Algérie, mais surtout un média, Euronews, qui fait patrie des chantres du fameux « qui tue qui »» déplore l’article signé par Karim Bouali.
Alex Tyler, président de l'Assemblée nationale, et Varney Sherman, chef de Unity Party (parti au pouvoir), ont été arrêtés à Monrovia, la capitale du Liberia, le 25 mai. Ils font partie d'un groupe de cinq personnes inculpées pour "crimes économiques" dans le cadre des tentatives du groupe britannique Sable Mining d'obtenir une concession minière dans le pays au début de la décennie.
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Le directeur de L’Office national interprofessionnel des légumes et viandes,Sahraoui Benallal, a affirmé ,jeudi,que la production agricole durant le mois de Ramadan sera abondante, coïncidant avec l’entrée de la nouvelle saison qui débutera le mois de mai prochain.
Lors de son intervention sur les ondes de la radio chaine Une,le président de l’Onilev tient à rassurer que les Algériens devraient passer le mois du ramadan sans connaître une pénurie ou une flambée du prix des produits agricoles »,a-t-il avancé.
«L’offre de la plupart des produits alimentaires de première nécessité sera «abondante» pendant le mois sacré de Ramadan, chose qui se reflétera sur les prix qui seront soumis à l’offre et la demande .L’abondance touchera notamment l’ail, l’oignon, les tomates, les haricots, carottes, pomme de terre, laitue ,alors que les navets connaitront une baisse durant la même période »,a-t-il dévoilé.
En cas de perturbation pour un produit de base ou agricole frais fortement demandé, comme la pomme de terre, l’oignon et la tomate, «un système d’alerte mis en place est immédiatement déclenché».
Celui-ci sera en appoint au dispositif de suivi de l’approvisionnement du marché, mis en œuvre chaque année. D’importants stocks de produits alimentaires de base ont été également constitués, en prévision d’une éventuelle hausse de la demande. Les offices publics de régulation de produits alimentaires ont été mobilisés afin d’assurer un «approvisionnement satisfaisant» durant le mois sacré, a avancé M.Benallal.
Le premier ministre, Abdelmalek Sellal devrait effectuer une visite de travail dans la wilaya de Tizi Ouzou au début de la semaine prochaine, a appris Algérie1 de sources concordantes.
Au programme de cette visite, des inaugurations et l’inspection de certains projets de logements et d’autres secteurs comme l’industrie et l’énergie.
La visite de Sellal dans la wilaya Tizi Ouzou, intervient après celle de l’ambassadeur de France dans la région qui a été suivie, on s’en souvient, par une polémique entre Alger et Paris autour des déclarations faites par le représentant diplomatique français sur le quota de visas réservés aux habitants et étudiants de la Kabylie.
Sellal saisira t-il cette occasion pour rajouter une couche en complément à la réaction du ministre des affaires étrangères, Ramtane Lamamra sur la même affaire ?
La visite du premier ministre sera t-elle également une occasion pour répondre à ceux qui prônent le séparatisme à travers le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) lequel avait organisé une imposante marche le 20 avril dernier qui avait surpris plus d’un?
Les deux questions restent posées alors que le Premier ministre a la possibilité d’éviter les sujets qui fâchent et s’en tenir uniquement aux inaugurations prévues et à l’inspection de certains chantiers inscrits à l’actif des actions de développement de la région ou encore en annonçant la levée du gel qui frappe de nombreux projets structurants de la wilaya au nom de la crise financière induite par la chute des prix du pétrole.
L’ancien international marocain, Youssouf Hadji a estimé que l’équipe nationale algérienne était un modèle positif que les protégés d’Hervé Renard doivent suivre pour revenir dans la cour des grands.
« Le Maroc doit redevenir une des meilleures sélections d’Afrique. L’Algérie a réussi à le faire…Le Maroc doit s’inspirer de l’exemple d’Algérie », a soutenu Youssouf Hadji.
Pour rappel, l’équipe nationale algérienne occupe la 33e place mondiale (1e en Afrique), tandis que le Maroc se classe à la 64e mondiale (12e en Afrique).
L’attaquant de l’AS Nancy, qui a rejoint récemment l’élite française Ligue 1, est revenu sur l’expérience des « guerriers du désert » ayant renforcé l’effectif de l’EN avec des joueurs professionnels évoluant en Europe. Pour lui, il s’agit d’un modèle réussi qui doit inspirer le Maroc pour renouer avec les victoires et les succès.
C’est ce qu’a déclaré l’attaquant marocain dans un entretien accordé mercredi au journal « Jeune Afrique ».
Interrogé sur la possibilité de revenir en sélection, Hadji, 36 ans, a dit que cela le flattait, ajoutant avoir laissé la place aux jeunes, à une belle génération talentueuse et pleine d’avenir.
De plus, il a tenu à encenser le nouveau coach du Maroc, le technicien français, Hervé Renard qui, selon lui, peut être l’homme de la situation au vu de son expérience en Afrique.
Hadji qui compte 63 sélections en équipe du Maroc, depuis 2003, a inscrit 16 buts sous les couleurs de son pays.
ISE (Japon)- Les dirigeants du Groupe des Sept pays les plus industrialisés (G7) ont ouvert jeudi un sommet dans la ville japonaise d’Ise-Shima, pour discuter des moyens de stimuler la croissance économique mondiale, la lutte contre le terrorisme, et la crise des migrants et réfugiés.
Les chefs d’Etat et de gouvernement des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, d’Italie, de l’Allemagne, du Canada et du Japon, vont axer leurs discussions sur les moyens de dynamiser la croissance économique mondiale et la lutte antiterroriste, durant deux jours de travaux à Ise-Shima, région côtière dans le centre du Japon, selon les documents publiés en amont du sommet.
Quelques heures seulement après la réunion des ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales du G7 à Sendai (nord-est), la faiblesse de la croissance mondiale pèse en effet lourd dans les discussions de ce club de pays industrialisés.
« L’économie mondiale sera le thème le plus important du sommet du G7 d’Ise-Shima », a souligné mercredi soir, le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, au cours d’un point de presse avec le président américain Barack Obama.
« Le président Obama et moi-même reconnaissons que le G7 doit rechercher une croissance globale, durable et robuste », a-t-il indiqué.
Tous invoquent l’équilibre qu’il faudrait trouver entre politique monétaire, politique budgétaire et réformes structurelles, mais le Japon comme l’Italie voudraient voir davantages de dépenses budgétaires tandis que l’Allemagne, qui exige plus de réformes structurelles n’est pas d’accord, tout comme la Grande-Bretagne, qui suscite en parallèle les inquiétudes de ses pairs à l’approche du référendum du 23 juin prochain sur une possible sortie de l’Union européenne.
Le G7 doit en outre discuter de la lutte antiterroriste et son financement, l’une des priorités du président français, François Hollande, après les attaques terroristes dans son pays revendiquées par l’organisation terroriste autoproclamée Etat islamique (EI/Daech).
Les migrations et les réfugiés figurent aussi au menu des pourparlers « à l’initiative » de l’Allemagne qui a accueilli des centaines de milliers de migrants.
Alors que l’Europe est confrontée à sa plus grave crise migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale, le président du Conseil européen , Donald Tusk, a appelé le G7 à « reconnaître qu’il s’agit d’une crise mondiale », malgré les raisons géographiques qui font peser une lourde charge sur l’Union européenne.
M. Tusk a, lors d’une conférence de presse, demandé au G7 de s’engager à accroître l’aide mondiale pour satisfaire « les besoins immédiats et à long terme des réfugiés et des pays hôtes ».
Selon les documents publiés en amont du sommet, les dirigeants du G7 discuteront, outre des ces dossiers, des moyens de lutter contre le changement climatique et de résoudre les problèmes énergétiques. Ils publieront également un communiqué après leur réunion.
Mis en cause puis innocenté dans l'affaire des incendies des marchés de Lomé et de Kara, l'ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo a pris ses distances avec l'opposition "radicale" depuis 2014. Pour adopter une posture beaucoup plus conciliante avec le pouvoir de Faure Gnassingbé. Interview.
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EL-OUED – Un méga complexe touristique doté d’une capacité d’accueil globale de 494 lits, fruit d’un investissement privé, a été mis en service jeudi à El-Oued, a-t-on constaté.
Ce complexe dénommé « La gazelle d’or », qui occupe une superficie de 140 hectares dans la localité de « Ouaziten », à l’entrée Ouest de la ville d’El-Oued, est considéré comme la plus grande structure touristique au Sud du pays.
Cette structure est caractérisée par sa conception architecturale harmonisant l’architecture islamique et le cachet typique à la région du Souf, et répondant aux spécificités climatiques des régions sahariennes grâce à l’usage de matériaux de construction locaux.
Une enveloppe estimée à 10 milliards DA a été consacrée à la réalisation de ce projet dont les travaux ont été lancés en septembre 2008, sous la supervision d’un bureau d’étude national spécialisé dans l’architecture et l’urbanisme pour en assurer le suivi technique.
Doté de toutes les commodités nécessaires, le complexe touristique « La gazelle d’or » dispose de diverses installations dédiées à l’hébergement et les loisirs, notamment un hôtel de 87 chambres, 72 bungalows, 51 « khaïmas » (tentes traditionnelles) équipées, 14 logements et un pavillon de 384 chambres pour le personnel, selon sa fiche technique.
Il comporte aussi un terrain de golf de 100 hectares, réalisé selon les normes internationales, un sauna, des piscines, cinq restaurants, une grande salle de conférence et un musée, ainsi qu’une palmeraie de 150 hectares comptant plus de 20.000 palmiers et oliviers.
Générant 393 emplois, le complexe assure des sessions de formation au profit de son personnel, afin d’offrir des prestations de qualité à sa clientèle, selon les explications de ses responsables.
La cérémonie d’inauguration de cette nouvelle structure touristique s’est déroulée en présence des autorités de la wilaya d’El-Oued et de nombreux invités.
ALGER- Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, a évoqué jeudi à Alger avec Antonio Gamito, ambassadeur du Portugal en Algérie, des questions relatives à la coopération entre les deux pays notamment en matière de lutte contre le dopage.
« Plusieurs pistes ont été évoquées dont la poursuite des échanges d’expérience et de techniciens en matière de lutte contre le dopage avec le lancement du laboratoire algérien, ainsi que la diversification des échanges entre les fédérations sportives et les clubs notamment dans le cadre des Jeunes talents », a indiqué le MJS dans un communiqué.
Cette rencontre a constitué « une occasion pour les deux parties d’évaluer l’état de la coopération bilatérale en matière de jeunesse et de sports et de débattre des voies et moyens à même de la renforcer, et de la hisser au niveau de l’excellence des relations politiques et économiques liant les deux pays », poursuit le texte.
Les échanges « entre les jeunes des deux pays tant institutionnels qu’associatifs ont également été retenus au cours de cette audience », selon la même source.
Une personne a trouvé la mort et sept (7) autres ont été blessées dans un accident de la circulation survenu jeudi à Djelfa, a annoncé, jeudi, Protection civile de la wilaya.
Selon la même source, il s’agit d’une collision frontale entre deux (2) véhicules touristiques, survenue dans la partie Est de la wilaya sur l’axe du chemin de wilaya N 146, traversant le lieu-dit Sed Oum Droue.
L’accident a causé la mort, sur place, d’un sexagénaire au moment où sept (7) autres personnes, âgées entre 35 et 62 ans, ont été atteintes de blessures diverses et transportées à l’hôpital de la ville de Dar Chioukh, pour y recevoir les soins nécessaires.
La dépouille de la victime décédée a été transférée vers la morgue de l’hôpital de Hassi Bahbah. Au total, cinq (5) accidents de la circulation ayant causé la mort d’une personne et des blessures à 14 autres ont été enregistrés, ces dernières 24 h, sur le réseau routier de la wilaya de Djelfa.(Aps)
Trois personnes ont trouvé la mort et cinq autres ont été blessées dans un accident de circulation survenu jeudi sur le tronçon de la RN-47 reliant la commune de Chellala à la localité de Chellala-Dehrania (El-Bayadh), a-t-on appris auprès de la Protection civile.
L’accident s’est produit à 4 kilomètres au Nord de la commune de Chellala, suite au dérapage et renversement d’un véhicule léger, dont deux des occupants sont décédés sur le coup, et le troisième lors de son évacuation vers l’établissement public de santé de proximité de la commune Chellala, a-t-on précisé.
Les cinq personnes blessées, à différents degrés de gravité, ont également été évacués à cet établissement de santé. Une enquête a été ouverte par les services de la gendarmerie territorialement compétents pour déterminer les circonstances exactes de cet accident. (Aps)
Cevital Agro-industrie a participé au Salon PLMA Private Label Manufacturer Association (Le monde de la marque de distribution) les 24 et 25 mai à Amsterdam. Ce salon existe depuis 30 ans ; il réunit les fabricants et distributeurs, au nombre de 4 300 exposants venant de 23 pays, afin de découvrir de nouveaux produits et d’établir de nouveaux contacts. L’Algérie a été représentée par Cevital à travers un stand de 126 m2, avec ses produits de grande distribution : la gamme sucre, huile, margarine et smen.
Les autorités locales, à leur tête le chef de la daïra d’El-Bouni, ont procédé, il y a moins d’une semaine, à l’inauguration officielle d’une usine de production de blocs de béton, apprend-on auprès de la direction de l’Andi.
D’une capacité de 43 000 m3 de béton par an, cette unité a été installée sur un terrain d’assiette de 6000 m2, dont 1700 couverts, située dans la zone d’activité de Aïn Chouga Berrahal, devrait répondre aux besoins sans cesse grandissants de la région en matériaux de construction de qualité, indique-t-on. Se félicitant de la concrétisation de ce projet, qui est venu étoffer le tissu industriel de la wilaya de Annaba d’un outil de production de dernière génération, le directeur de l’Andi (Agence nationale de développement de l’investissement) locale a mis l’accent sur la contribution de cette usine au développement local, en engendrant une quarantaine d’emplois directs et plus d’une centaine d’autres indirects. Ce responsable s’est voulu encourageant à l’endroit des opérateurs potentiels en affirmant que le créneau est propice et que c’est grâce à de telles entreprises qu’on peut atteindre le progrès technique en réalisant la diversification de l’économie nationale, en créant des richesses.
Il ajoutera que cette nouvelle unité de production va participer grandement au développement local, en apportant un soutien précieux à toutes les entreprises de construction locales. Le représentant de la SNC Ghimouz & Cie, porteuse du projet, qui est une entreprise familiale qui s’est développée, explique que pour parvenir à ce résultat, il a fallu se doter d’abord d’un capital humain conséquent. Ce qu’a fait ladite société en s’entourant à tous les niveaux de jeunes diplômés de grandes écoles et universités réputées. “Mais aussi, n’omettra-t-il pas de mentionner, grâce à un esprit innovant qui ne cesse de chercher à se diversifier tout en améliorant la qualité des produits et des services.” Faisant un bref descriptif de l’usine de production de blocs de béton de Aïn Chouga, l’entreprise, dont Rachid Ghimouz est le PDG, s’est rapprochée de la société Lafarge Algérie et que celle-ci a accepté de l’aider, dans le cadre d’un partenariat exclusif régional, à commercialiser leurs produits avec une garantie “zéro casse grâce à un matériau de base de haute qualité”.
Et c’est ainsi qu’il assure être en mesure d’affirmer que le taux de casse de leur chaîne de production n’est que de 0,2%. Mieux encore, précisera-t-il, les rebuts peuvent être recyclés pour la fabrication de nouveaux blocs, ceci grâce au recours à des techniques très modernes et au matériel performant dont cette usine dispose. Forte de ces capacités, la SNC est en mesure de fournir, la région Est en blocs béton de différentes dimensions, mais aussi en bordures, parpaings, hourdis et autres dalles pour divers usages
La plage est une composante essentielle du tourisme balnéaire. Son état général et la qualité des services qu’elle délivre sont les principaux facteurs d’attractivité des plaisanciers.
Dans sa dernière instruction, le ministre de l’Intérieur, Noredine Bedoui, écrivait à propos de l’accès aux plages du littoral que leur gestion “ne répond à aucune logique économique de l’espace et des infrastructures balnéaires, ne profite qu’à des intervenants informels sans aucune valeur ajoutée pour la collectivité”.
Il n’a pas tort, vu que ces espaces ont été privatisés au profit de bandes de jeunes parfois à la limite de la délinquance et qui dictent leur loi à des estivants désarmés devant la démission des pouvoirs publics. Mais le ministre ne dit pas tout.
Que fait-on face aux enjeux de la préservation des milieux littoraux comme le maintien du trait de côte, la submersion, le ruissellement, la qualité de l’eau et plus généralement la dégradation des rivages sous l’effet d’une urbanisation sauvage.
Le trait de côte est la limite des plus hautes eaux. Il se déplace et modifie les paysages. Cette mobilité est due à la fois à des processus naturels comme les houles, les marées ou les courants ainsi que climatologiques tels que le vent mais aussi à des phénomènes anthropiques (causés par l’homme). On retrouve dans cette dernière catégorie l’érection de bâti, la démographie, le déplacement de matériaux (sable, galets…) mais aussi l’élévation des niveaux de la mer due au réchauffement climatique, ce phénomène n’est pas homogène sur les territoires, mais il est appelé à se poursuivre et à s’amplifier quelle que soit l’évolution mondiale des émissions de gaz à effet de serre. Cet état de fait n’est pas propre à notre pays, on le retrouve partout dans le monde. L’enjeu pour une gestion durable du littoral est de “délimiter aussi durablement que possible le trait de côte, c’est-à-dire l’endroit où s’arrêtent les plus hautes eaux, hors conditions exceptionnelles”.
Recul du trait de côte et amincissement de la couverture sableuse
Les données dont on dispose indiquent que le recul du trait de côte est général.
Dans un article fort documenté sur l’urbanisation côtière en Algérie, Ghodbani Tarik et Semmoud Bouziane (2010) arrivent à la conclusion que “la plage de Saint-Roch sert de zone test grâce à des images datant des années 1940,1960, 2004 et 2009. Leur comparaison donne à voir un recul du trait de côte d’environ 20 m sur une période de 70 ans. Ces changements du paysage littoral sont observés sur les autres plages”. Là où le rivage est rocheux, le trait de côte est resté stable mais la couverture sableuse autrefois épaisse est décapée dans sa quasi-totalité, ajoutent-ils.
D’autres sources vont dans le même sens
L’Agence de protection et de promotion du littoral (Appl) note que l’étude réalisée dans le cadre du programme d’aménagement côtier de la zone algéroise (ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement), en collaboration avec le plan d’action de la Méditerranée, révèle un recul moyen pour l’ensemble de la zone centre de 2,25 m/an, alors que les reculs les plus importants sont enregistrés sur le territoire de la wilaya d’Alger (2006).
Les quelques chiffres qu’elle avance pour le littoral de la wilaya sont alarmants. Réghaia (de 0,45 à 1,9 m/an), embouchure d’oued El-Harrach (de 3 à 4,5 m/an), quasi-disparition de plages à l’ouest d’Alger.
Secteur Hôtel El Riad-Est Moretti (46 m entre 1956 et 1999), Moretti (15 à 18 m entre 1993 à 1999), embouchure d’Oued Mazafran (de 0,35 à 1,4m /an). Pour les points de prélèvements illicites de sable, à côté de l’épuisement constaté à Sidi Fredj Ouest, l’Agence signale Zeralda (2), Est de Sidi Fredj, Reghaia (3), Bordj El-Kiffan (2) et Kadous (2).
Mieux vaut tard que trop tard
Les plages sont des milieux fragiles avec une notable biodiversité. Notre littoral est confronté à l’érosion côtière et à l’élévation attendue du niveau de la mer qui aggravera ce processus, mais la préservation de ce qui peut l’être dépend de nous. C’est-à-dire des actions que nous mettons en œuvre (ou non) sur le double plan de la protection de l’espace lui-même et de l’entretien.
L’intégration du rivage dans le domaine public maritime a pour but d’assurer une protection contre les dégradations anthropiques. Même en présence d’instruments prévus par le législateur l’autorité des pouvoirs publics est défaillante.
La loi 02-02 du 05 février 2002 relative à la protection et à la valorisation du littoral délimite trois bandes dans cet espace ; la bande inconstructible dont la largeur peut atteindre 300 m à partir du rivage, une autre de 800 m où sont interdites les voies carrossables nouvelles parallèles au rivage et une troisième de 3 km dans laquelle sont édictées d’autres contraintes d’urbanisation. Pour faire court, chacun constate le non respect de ces règles. Un compromis entre une situation de statuquo dictée par des considérations sociales et parfois politiques qui aggravent l’état des lieux et l’option d’une gestion durale est une urgence. Mais dans ce cas il faut une volonté politique de mettre en œuvre une véritable stratégie de gestion intégrée des zones côtières en plus des lois et décrets. C’est loin d’être le cas, le rituel communiqué de presse, à la veille de l’ouverture de la saison estivale pour annoncer les nouvelles modalités de gestion et d’accès aux plages en est la meilleure preuve.
Enfin signalons qu’il n’existe aucune plage sous pavillon bleu et aucun établissement touristique ayant acquis un éco-label. A notre connaissance l’initiative (la seule) engagée pour le processus d’éco label par La Corne d’Or (Tipaza) en novembre 2009 n’a pas abouti. Rappelons que le Pavillon bleu, très convoité à l’échelle internationale, et reconnu par l’Organisation mondiale du tourisme et par le programme des Nations unies pour l’environnement, est géré à l’échelle internationale par la Fondation de l’éducation à l’environnement (FEE) et il vise à minimiser les impacts de la fréquentation estivale : dispositif de récupération et de tris sélectifs des déchets, présence de sanitaires, sécurité, promotion des énergies renouvelables, information sur la qualité de l’eau de baignade, sur la faune et la flore locales… qui sont pris en compte pour la labellisation. Bonne saison estivale tout de même.
Six cent quatre-vingt-dix-neuf téléphones portables de dernière génération ont été saisis, avant-hier, par les douaniers de l’aéroport international d’Oran-Ahmed-Ben Bella, lors du traitement des passagers en provenance d’un vol d’Istanbul, avons-nous appris de sources concordantes.
La marchandise était transportée dans un cabas et deux valises. Dans le cabas retrouvé abandonné sur deux sièges de l’avion, les douaniers ont découvert 342 téléphones cellulaires. Le cabas qui a été récupéré par des hôtesses de l’air a été abandonné à la vue des inspecteurs des Douanes algériennes, souligne-t-on. Les mêmes enquêteurs ont saisi 355 autres portables que le voyageur suspecté a tenté d’introduire dans une valise. Celui-ci ainsi que trois hôtesses de l’air ont été entendus par les douaniers chargés de l’enquête qui se poursuit.
Les habitants ont décidé de passer à l’action, avant-hier, en se regroupant devant le siège de l’APC et en bloquant le portail d’entrée.
Constatant que les divers écrits adressés aux autorités de Mekla ont été vains, les citoyens des villages d’Agouni Bouafir et de Taliouine, situés à 5 km du chef-lieu communal, ont décidé de passer à l’action, avant-hier, en se regroupant devant le siège de l’APC et en bloquant le portail d’entrée.
Ces deux villages sont reliés par une ancienne route réalisée par les villageois eux-mêmes et avec leurs propres cotisations.
Ces derniers se plaignent de son état défectueux et impraticable malgré toutes les promesses des élus. Les villageois contestataires exigent aussi l’aménagement et le revêtement de la ceinture du village de Taliouine sur une distance de 2,5 km, de même que l’assainissement menant vers oued Rabta sur une distance de 3 km.
Ils réclament encore l’extension du réseau d’alimentation en eau potable de même que le remplacement des vieux fils électriques, l’extension de l’éclairage public et l’alimentation des deux localités en fibre optique au même titre que les villages environnants. Selon un membre du comité de village de Taliouine, “il est tout de même aberrant que les familles résidant dans notre village continuent de s’approvisionner en eau potable dans des fontaines publiques en 2016 ! De même qu’il est inconcevable que les déplacements de nuit ne peuvent se faire, de nos jours, sans lampe de poche, et ce en l’absence d’éclairage public ! Pourquoi notre village serait-il victime d’une discrimination pareille ? Que dire de la fibre optique !
Nous sommes tous tributaires des tablettes… et de la mauvaise connexion !” Le chef de daïra a été sollicité hier par les villageois concernés mais en l’absence de réponse satisfaisante, les protestataires maintiennent la pression. Seule la réunion des villageois prévue hier durant la soirée déterminera si le mouvement de blocage se reproduira encore aujourd’hui.