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Afrique

Mohamed Madani : « La violence dans les universités marocaines s'est banalisée »

Jeune Afrique / Politique - Thu, 26/05/2016 - 19:59

Le 17 mai, à l'université de Meknès, des étudiants ont torturé une jeune fille en public et lui ont rasé le crâne. Depuis quelques années, les actes de violence se multiplient dans les universités marocaines.

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Classement des puissances militaires : le Mali 24e puissance militaire en Afrique

Malijet - Thu, 26/05/2016 - 19:57
Le classement 2016 des armées dans le monde du site américain Global Fire Power, spécialisé sur les questions de défense, se base sur une cinquantaine de critères, entre autres, l'équipement pour l'armée de l'air et l'armée de terre, la force navale et le carburant pour ses opérations, le nombre de militaires actifs, le nombre d’avions de chasse, le budget consacré à la défense et la flexibilité logistique.
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Mali: des militaires tchadiens de la Minusma ont-ils commis une bavure?

Malijet - Thu, 26/05/2016 - 19:57
La semaine dernière, cinq casques bleus tchadiens ont été tués lors d'une attaque revendiquée par les islamistes dans le nord du Mali. Après cette attaque, les soldats tchadiens ont arrêté trois civils. L'un d'eux est décédé après son arrestation. Notre correspondant à Bamako a pu entrer en contact avec des parents du défunt et l'un des deux autres civils arrêtés au même moment puis relâchés par la suite.
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Kidal: Les chefs de fractions au cœur du processus de paix et de la cohésion sociale

Malijet - Thu, 26/05/2016 - 19:57
Trois jours d’assises, c’est le temps qu’il a fallu aux chefs de différentes fractions et autres acteurs de la société civile de la région de Kidal, pour réfléchir sur un cadre commun de concertation et s’engager unanimement dans le processus de paix et la cohésion sociale. Une centaine de personnes, notamment des chefs de fraction, des leaders religieux, la société civile, ainsi que des associations de jeunes et de femmes ont donc planché sur la question de la paix, de la cohésion sociale, et de leur impact sur le développement de la région de Kidal.
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Côte d’Ivoire: la condamnation de Simone Gbagbo à 20 ans de prison est définitive

Maliactu - Thu, 26/05/2016 - 19:36

La Cour suprême de Côte d’Ivoire a rejeté jeudi le pourvoi en cassation de Simone Gbagbo, rendant ainsi définitive sa condamnation à 20 ans de prison pour atteinte à la sûreté de l’État, a annoncé jeudi un de ses avocats.

« La Cour suprême a rejeté ce jeudi notre pourvoi en cassation », a affirmé à l’AFP Me Rodrigue Dadjé, critiquant une « décision politique » et estimant qu »il y avait assez d’arguments juridiques pour annuler la condamnation ».

Simone Gbagbo, épouse de l’ancien président Laurent Gbagbo et actuellement incarcérée à Abidjan, a été condamnée le 10 mars 2015 à 20 ans de réclusion pour « attentat à la sûreté de l’Etat », un verdict lourd car il doublait les réquisitions du parquet général, soit 10 ans de prison.

Elle était jugée avec 78 co-accusés pour leur rôle dans la crise causée par le refus de l’ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.

Les violences qui ont marqué la crise postélectorale de 2010-2011 ont fait plus de 3.000 morts en cinq mois.

Michel Gbagbo, fils de l’ex-président issu d’un premier mariage avec une Française, avait lui été condamné à cinq ans d’emprisonnement.

L’accusation et la défense de l’ex-Première dame ivoirienne s’étaient alors pourvues en cassation contre la condamnation de Simone Gbagbo. Les avocats de Mme Gbagbo ont critiqué une « procédure irrégulière qui doit être frappée de nullité ».

Par ailleurs Simone Gbagbo dont l’époux Laurent Gbagbo – actuellement jugé à la Haye par la Cour pénale internationale (CPI) – comparaîtra également à partir du 31 mai à Abidjan devant les assises pour crimes contre l’humanité lors de la crise postélectorale.

« Le procès de Mme Gbagbo va bel et bien s’ouvrir le 31 mai », a rassuré son avocat.

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Comores: le nouveau président se présente en « rassembleur »

Maliactu - Thu, 26/05/2016 - 19:33

Le nouveau président comorien, le colonel Azali Assoumani, élu au terme d’une élection très serrée, s’est présenté en « rassembleur » lors de sa prestation de serment jeudi au stade de Moroni.

« Il n’y a ni vainqueur, ni vaincu. C’est le peuple comorien qui a gagné. Je vous demande de m’accompagner dans mon projet de société après m’avoir accordé vos suffrages », a déclaré le colonel Assoumani devant quelque 5.000 personnes, dans un stade de Moroni rempli et très sécurisé, a constaté un journaliste de l’AFP.

Le colonel Assoumani a cité parmi ses priorités l’accès à l’eau, l’électricité et des prix abordables pour les produits de première nécessité dans le petit archipel pauvre de l’océan Indien.

Azali Assoumani a été déclaré vainqueur au terme d’une élection présidentielle mouvementée et dont les résultats ont été, jusqu’au dernier moment, incertains. Après un deuxième tour émaillé d’incidents et au terme duquel seulement 2.000 voix séparaient les deux candidats en tête, une élection partielle avait été organisée le 11 mai dans 13 bureaux de vote.

Selon les résultats définitifs, le colonel Assoumani a obtenu 41,43% des voix, contre 39,66% pour le candidat du pouvoir sortant, le vice-président Mohamed Ali Soihili dit « Mamadou ».

Jeudi, le colonel Azali, costume sombre et barbe de quelques jours, a adressé un « salut fraternel » à tous ses adversaires à la présidentielle et s’est dit vouloir « promouvoir l’apaisement ».

L’officier, âgé aujourd’hui de 57 ans, retrouve le palais présidentiel de Beït-Salam après l’avoir occupé de 1999 à 2006.

Il était arrivé pour la première fois au pouvoir lors d’un putsch qu’il a présenté a posteriori comme une interposition de l’armée pour prévenir une guerre civile, alors que son pays traversait une crise sécessionniste. Il avait cédé démocratiquement le pouvoir en 2006 à Ahmed Abdallah Sambi, alors nouvellement élu.

Lors de son discours d’investiture, le colonel Assoumani a qualifié de « crimes horribles » les récentes tensions sur l’île française voisine de Mayotte: des centaines d’étrangers, essentiellement des Comoriens, ont été chassés en mai de leur domicile par des habitants qui les accusent de « vols, d’agressions et de meurtres ».

« J’ai reçu des autorités françaises la garantie que ce qui s’est passé ne se répètera plus. La France est la terre des droits de l’Homme », a déclaré le nouveau président, qui s’était entretenu la veille à Moroni avec le secrétaire d’État français chargé du Développement, André Vallini.

Les Comores sont une ancienne colonie française. Mayotte, île de l’archipel, a voté en 1974 pour son maintien dans l’ensemble français. Elle attire aujourd’hui de nombreux Comoriens en quête d’une vie meilleure.

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« Biens mal acquis » : le parquet financier demande le renvoi en procès de Teodorin Obiang

LeMonde / Afrique - Thu, 26/05/2016 - 19:30
Cette demande ouvre la voie au premier procès des « biens mal acquis » en France qui vise le fils du président de la Guinée équatoriale.
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Au Sénégal, une jeune génération de surfeurs se hisse sur la vague

Slateafrique - Thu, 26/05/2016 - 19:28

Il n'y a pas d'Africains sur le circuit mondial de surf. Mais cela pourrait bientôt changer. Sur les côtes de plusieurs pays du continent, de plus en plus de jeunes consacrent leur vie à la planche. Ils s'entraînent dur pour rejoindre l'élite. Le site Vice est allé à la rencontre de plusieurs d'entre eux

Certains ont commencé seuls, comme Cherif, 19 ans.

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Naufrage de migrants mercredi: une centaine de morts selon les survivants

Maliactu - Thu, 26/05/2016 - 19:15

Les survivants du naufrage d’un bateau de pêcheur dans la Canal de Sicile mercredi, dont un premier bilan avait fait état de cinq victimes, ont évoqué jeudi soir à leur arrivée en Italie la possibilité d’une centaine de morts, selon l’OIM.

« Les survivants que nos équipes ont pu interroger à leur débarquement à Porto Empedocle (Sicile) nous ont parlé d’une centaine de disparus, restés bloqués dans la coque », a affirmé à l’AFP Flavio Di Giacomo, porte-parole de l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM) en Italie.

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Le service militaire obligatoire pour les femmes? La Tunisie veut lancer le débat

Maliactu - Thu, 26/05/2016 - 19:06

Le ministre tunisien de la Défense a jugé jeudi qu' »il était temps » de débattre de l’élargissement du service militaire aux femmes, en raison des attentats jihadistes et des difficultés économiques.

« La Constitution tunisienne (…) dit que le service national est un devoir pour tout citoyen (…). Ce devoir s’applique à tous les citoyens, filles ou garçons et par conséquent, il est temps d’approfondir cette question, de l’étudier », a déclaré Farhat Horchani à la radio privée Mosaïque FM.

La loi régissant le service national en Tunisie n’exclut pas les femmes mais, dans la pratique, le service militaire obligatoire d’un an est réservé aux hommes. Les femmes peuvent toutefois s’engager professionnellement dans l’armée.

« Il y a de nouveaux défis (en Tunisie), le terrorisme, les moyens limités » du pays, a ajouté M. Horchani, un professeur en droit public devenu ministre de la Défense.

La Tunisie fait face depuis sa révolution en 2011 à une progression de la mouvance jihadiste et plusieurs dizaines de policiers, de militaires et de touristes étrangers ont été tués dans des attentats. L’économie du pays a aussi été durement affectée par l’instabilité qui a suivi le soulèvement et le chômage reste très élevé, surtout chez les jeunes diplômés.

Ouvrir le service militaire aux femmes ne sera « pas facile », a toutefois dit le ministre.

Il faut qu’il y ait une « infrastructure adaptée (…). Nous allons réfléchir avant de décider », a-t-il souligné, assurant que le débat serait lancé avec la société civile « pour trouver des solutions consensuelles qui soient raisonnables et adaptées à la réalité tunisienne ».

Le ministre de la Défense a par ailleurs indiqué réfléchir « à de nouvelles façons de faire le service militaire ».

« Nous avons remarqué que (…) les jeunes ne veulent pas faire leur service militaire (…). Nous essayons (de comprendre) pourquoi », a-t-il dit.

« Le rôle de l’armée (…) est de défendre les frontières et la souveraineté du pays, mais dans la Constitution tunisienne, l’armée a aussi un rôle de développement », a-t-il ajouté en mentionnant « des routes et des grands projets » qu’elle réalise.

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RD Congo : au moins un civil tué à Goma, manifestation anti-Kabila dispersée à Kinshasa

Jeune Afrique / Politique - Thu, 26/05/2016 - 18:40

Les autorités du Nord-Kivu ont indiqué jeudi qu'un civil avait été tué et "deux ou trois" policiers blessés lors des manifestations anti-Kabila organisées dans la ville de Goma, dans l'est de la RD Congo. À Kinshasa, les manifestants ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes.

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Biens mal acquis en France: le parquet demande un procès du fils du président équato-guinéen

Maliactu - Thu, 26/05/2016 - 18:36

Le parquet national financier a demandé le renvoi en procès de Teodorin Obiang, le fils du président équato-guinéen, soupçonné de s’être frauduleusement bâti en France avec des fonds publics de Guinée équatoriale un patrimoine immobilier et mobilier considérable, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.

Le 23 mai, le parquet a requis son renvoi devant le tribunal correctionnel pour blanchiment de corruption, détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et abus de confiance, selon une source judiciaire. Il appartient désormais aux juges d’instruction de décider de son renvoi ou non. S’ils suivent l’avis du parquet, « pour la première fois, un procès se tiendra en France et même en Europe d’un haut dignitaire d’un des pays au coeur de l’enquête dite des biens mal acquis », se sont félicitées les associations Sherpa et Transparency International France dans un communiqué.

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Faire appel au privé pour sauver l’école: le pari risqué de la réforme éducative au Liberia

Maliactu - Thu, 26/05/2016 - 18:33

Les syndicats d’enseignants et le rapporteur de l’ONU sur l’éducation n’ont pas de mots assez durs contre la réforme de l’école primaire au Liberia. Mais, pour ses promoteurs, un coûteux projet pilote de partenariat privé pourrait aider à sauver un système en faillite.

Le gouvernement veut lancer un partenariat public-privé dans 120 écoles primaires à la rentrée de septembre, pour un coût de 65 millions de dollars (environ 58 millions d’euros), ce qui représente environ trois quarts du budget de l’Education.

Si l’essai s’avère concluant, cette association avec une dizaine d’entreprises spécialisées dans l’éducation, dont la chaîne Bridge International Academies, présente notamment au Kenya, en Ouganda et au Nigeria, sera étendue à tout le primaire.

Le gouvernement récuse le terme de « privatisation », soulignant qu’il continuera à payer les salaires et à assurer l’entretien des établissements.

Les carences du système sont criantes: plus de deux tiers des enfants en âge scolaire ne vont pas en classe, selon l’ONU, et le pays ne comptait en 2013 que 15.000 instituteurs pour 675.000 élèves âgés de 6 à 11 ans, soit 1 pour 45, selon des statistiques officielles.

Inquiets pour leur emploi et leurs conditions de travail, les syndicats d’enseignants ont dénoncé une « privatisation » rampante et menacé de faire grève.

Car la méthode de Bridge International repose sur des cours magistraux dispensés avec l’aide d’une tablette numérique à des classes d’une cinquantaine ou d’une soixantaine d’élèves, avec beaucoup d’apprentissages par coeur.

La tablette permet de s’assurer que le programme est suivi, mais aussi de mieux contrôler l000’absentéisme et les résultats des élèves.

Un modèle peu adapté au Liberia, « où seulement 2% de la population a accès à l’électricité », selon Mary Mulbah, présidente en exercice du Syndicat national des enseignants (NTAL). « A quoi bon apporter un iPad à des enfants qui s’éclairent à la bougie? ».

Beaucoup d’écoles sont inaccessibles par la route, et des manuels promis n’arrivent jamais, selon le syndicat.

– Manque de moyens –

Une porte-parole de Bridge International a rejeté ces critiques dans un message électronique adressé à l’AFP, assurant que les tablettes permettaient aux instituteurs de se déplacer dans la classe pour aider les élèves et qu’elles disposaient d’une autonomie pouvant aller jusqu’à deux semaines sans alimentation électrique.

Shannon May, la cofondatrice américaine de Bridge International, se fait fort de donner tort aux détracteurs du projet, citant en exemple les communautés défavorisées qui ont adopté sa méthode dans d’autres pays africains.

« Donnez-nous un an. Il y a bien peu de gens qui relèveraient ce défi. Mais nous croyons au Liberia », affirme-t-elle à l’AFP. « Nous sommes prêts à prendre le risque de dire : +Nous allons rendre vos professeurs exceptionnels+ ».

Pour des spécialistes de l’éducation, comme Jonah Nyenpan, membre d’un groupe d’ONG libériennes actives dans ce secteur, le gouvernement préfère se défausser sur le secteur privé plutôt que de traiter en profondeur « le véritable problème, qui est le manque de volonté de financer correctement les écoles ».

En mars, le rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’éducation, Kishore Singh, avait reproché au gouvernement de « sous-traiter à une compagnie privée » son école primaire « à une échelle sans précédent, en violation des obligations légales et morales du Liberia ».

« Au lieu de soutenir des entreprises d’éducation, les gouvernements devraient augmenter leurs dépenses dans les services éducatifs publics pour les améliorer », avait-il estimé.

Mais d’autres experts jugent l’enseignement public à ce point déliquescent qu’une alternative privée efficace, même limitée, semble une option souhaitable.

L’économiste Justin Sandefur, du Center for Global Development, à Washington, qui a étudié le modèle de Bridge International et d’autres initiatives similaires dans des pays africains, se dit « prudemment optimiste sur la possibilité de parvenir à des progrès significatifs d’ici un an ».

« Cela ne peut que s’améliorer », estime ce fervent partisan du libéralisme, regrettant que la réforme ne comporte pas de modification du statut des enseignants, que les entreprises privées ne pourront ni embaucher ni licencier, ceux qui ne donnent pas satisfaction étant susceptibles d’être mutés.

M. Sandefur espère néanmoins que l’introduction d’une approche entrepreneuriale permettra de sanctionner les professeurs ou établissements défaillants.

Le représentant de l’Unicef pour le Liberia, Sheldon Yett, considère qu' »il n’y a rien d’intrinsèquement mauvais à travailler avec le secteur privé », mais juge « absolument essentiel que le gouvernement supervise le processus ».

Lui aussi reconnaît les manquements du corps enseignant, insuffisamment formé, et au fort taux d’absentéisme: « Les enfants n’apprennent pas comme ils le devraient et trop peu vont à l’école ».

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CAN 2017: les matches de préparation à la 5e journée

RFI /Afrique - Thu, 26/05/2016 - 18:26
La 5e et avant-dernière journée des éliminatoires pour la Coupe d’Afrique des nations 2017 a lieu du 3 au 5 juin 2016. Voici le programme des matches de préparation à cette échéance cruciale.
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Pétrole : nouvelle attaque contre un site de Chevron dans le delta du Niger

Jeune Afrique / Economie - Thu, 26/05/2016 - 18:26

Une nouvelle installation pétrolière du géant américain Chevron a été attaquée par un groupe rebelle dans le delta du Niger, où se concentre la production d'or noir du Nigeria, a indiqué le 26 mai un expert en sécurité maritime.

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Côte d’Ivoire: Michel Gbagbo inculpé pour « divulgation de fausses nouvelles »

Maliactu - Thu, 26/05/2016 - 18:24

Michel Gbagbo, le fils de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a été inculpé pour avoir annoncé la disparition de prisonniers politiques en Côte d’Ivoire, mais a été laissé en liberté, a annoncé jeudi le procureur d’Abidjan, Richard Adou.

Selon le communiqué de M. Adou, cette inculpation pour « divulgation de fausses nouvelles » fait suite à une interview accordée au site d’information en ligne Koaci.com, publiée le 2 mai. Dans cet entretien, Michel Gbagbo déclarait qu' »à la date du 30 mars 2016, 250 personnes étaient encore détenues dans les prisons » ivoiriennes et que « 300 personnes (…) inculpées et placées sous mandat de dépôt depuis 2011 sont portées disparues ».

« Le parquet informe qu’il n’a été saisi d’aucun cas de disparition d’inculpés de la crise postélectorale », assure le communiqué de M. Adou, critiquant les déclarations « sans fondement et mensongères » de Michel Gbagbo.

Le procureur ajoute que, dans le cadre de cette affaire, Laurent Despas, directeur général du site d’information Koaci.com, a lui aussi été inculpé pour « divulgation de fausses nouvelles ».

Dans un communiqué, Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé jeudi ces poursuites contre M. Despas qui a été interpellé puis relâché avec un de ses journalistes. L’ONG condamne une « interpellation abusive ».

Les deux journalistes « ont passé la nuit du 24 au 25 mai dans la caserne de gendarmerie d’Agban à Abidjan sans accès à un avocat, avant d’être relâchés », poursuit l’ONG, demandant à « la justice ivoirienne de juger l’affaire selon la loi sur la presse et non le Code pénal ».

Le 1er mai, le président ivoirien Alassane Ouattara avait déclaré que la plupart des détenus de la crise postélectorale avaient été libérés.

Dimanche, les catholiques ivoiriens ont appelé à Yamoussoukro (centre) à la libération des prisonniers détenus dans le cadre de la crise postélectorale de 2010-2011 en vue d’aboutir à une véritable réconciliation dans le pays après une décennie de troubles politico-militaires.

« La réconciliation naturellement exige la libération des prisonniers dans le cadre du conflit advenu dans le pays, surtout que de ce point de vue, personne ne peut se dire innocent », avait déclaré au nom des évêques ivoiriens Mgr Ignace Bessi Dogbo, l’évêque de Katiola (nord).

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Loi antidopage: le Kenya rectifie le tir pour aller aux JO de Rio

Maliactu - Thu, 26/05/2016 - 18:06

Les députés ont adopté jeudi une révision de la nouvelle loi antidopage du Kenya afin de se plier aux exigences de l’Agence mondiale antidopage (AMA) et corriger un faux-pas susceptible de remettre en cause la présence de ce géant de l’athlétisme aux JO de Rio (5-21 août).

« En tant que parlement, nous avons le devoir de nous assurer que cette loi passe, afin de donner à nos équipes assez de temps pour se préparer aux jeux Olympiques », a déclaré Kyengo Katatha, député de l’opposition, lors du débat précédant le vote.

L’AMA avait estimé le 12 mai que la nouvelle loi antidopage kényane, adoptée fin avril, ne correspondait pas à ses attentes et avait déclaré le pays non-conforme avec sa réglementation antidopage.

Les députés ont dès lors été rappelés pour approuver 13 amendements demandés par l’AMA. Le chef de file de la majorité, Aden Duale, les a d’ailleurs remerciés d’avoir interrompu leurs vacances pour s’assurer que les athlètes du pays « ne soient pas exclus » des compétitions internationales.

La loi doit encore être approuvée par le Sénat et signée par le président Uhuru Kenyatta avant d’entrer en vigueur, ce qui devrait être une simple formalité.

Le rejet du texte de loi par l’AMA a été une surprise: le Kenya avait rédigé la loi en concertation avec l’AMA elle-même. Mais l’agence antidopage y avait relevé des « inconsistances », un impair pour lequel les principaux acteurs kényans du dossier s’étaient rapidement rejetés mutuellement la faute.

« Nous appelons notre ministre des Sports à faire plus attention aux détails la prochaine fois », a tancé Chris Wamalwa, un député de l’opposition. Les athlètes kényans « ont été les ambassadeurs de ce pays, et il était temps de montrer à nos sportifs que leurs intérêts nous tiennent à coeur ».

– Une quarantaine d’athlètes suspendus –

La nouvelle loi antidopage occupe le Kenya au plus haut niveau depuis plusieurs semaines. Au lendemain de la décision de l’AMA, le président Kenyatta en personne avait convoqué dans l’urgence son ministre des Sports, Hassan Wario, et le directeur de l’Agence kényane antidopage (AMAK), Japhter Rugut.

Hassan Wario et la ministre des Affaires étrangères Amina Mohammed s’étaient ensuite rendus à Montréal, au siège de l’AMA, pour rencontrer des responsables de l’agence.

Car le Kenya est mondialement renommé pour ses coureurs de demi-fond, de fond et ses marathoniens, qui font la fierté du pays. Le Kenya a d’ailleurs terminé en tête du tableau des médailles des Mondiaux-2015 d’athlétisme à Pékin, pour la première fois de son histoire.

Le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), Sebastian Coe, avait menacé de suspendre les athlètes kényans si le pays était déclaré non conforme par l’AMA.

Le 13 mai, au lendemain de la décision de l’AMA, l’IAAF s’était montrée plus pragmatique et avait souligné que la décision finale sur une suspension était du ressort du Comité international olympique (CIO), puisqu’elle concerne tous les sports et pas seulement l’athlétisme.

Une quarantaine d’athlètes kényans ont été impliqués dans des affaires de dopage au cours des trois dernières années. Fin février, le directeur général de la Fédération kényane (AK), Isaac Mwangi, a été suspendu pour six mois, soupçonné de corruption dans la couverture de cas de dopage.

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La police disperse quelques milliers de manifestants anti-Kabila à Kinshasa

France24 / Afrique - Thu, 26/05/2016 - 17:50
La police congolaise a dispersé une manifestation de quelques milliers d'opposants au président Kabila. Selon un officiel de l'ONU, un manifestant et une policière ont été tués à Goma dans des échauffourées. La police dément.
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