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Afrique

Politique : Temps couvert sur mon pays…

Malijet - Fri, 03/06/2016 - 10:06
Les nouvelles sur mon pays dans les grins, dans les marchés, sur les chantiers, dans les bureaux sont extrêmement alarmantes et inquiétantes. Je vis pourtant dans ce pays depuis toujours, et j’y conserve mes racines et… ma famille et mes amis. Bref, tout sans compte bancaire à l’étranger.
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En Guinée Bissau, la nomination d’un nouveau gouvernement ne résout pas la crise politique

LeMonde / Afrique - Fri, 03/06/2016 - 09:56
Après avoir été limogés le 12 mai, les ministres du précédent gouvernement continuent d’occuper leurs bureaux.
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A Paris, les opposants de plusieurs pays africains conjuguent leurs forces

RFI /Afrique - Fri, 03/06/2016 - 09:55
Les leaders de l'opposition de plusieurs pays africains étaient réunis ce jeudi 2 juin à Paris. L'Initiative panafricaine pour la défense de la démocratie (IPDD), nom donné à leur plateforme commune, a notamment réuni Freddy Kita, figure de l’opposition en RDC, Mathias Dzon, du Congo-Brazzaville, le Djiboutien Daher Ahmed Farah ainsi que le Tchadien Saleh Kebzabo.
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Tunisie : BCE plaide pour un gouvernement d'union nationale

Jeune Afrique / Politique - Fri, 03/06/2016 - 09:55

Le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, a révélé jeudi un projet de gouvernement d'union nationale élargi au patronat et à la centrale syndicale UGTT. Une composition atypique dont l'objectif prioritaire serait d'aider le pays à sortir de sa crise économique et sociale.

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Washington interdit le commerce de l’ivoire pour sauver les éléphants d’Afrique

LeMonde / Afrique - Fri, 03/06/2016 - 09:34
Cette interdiction applique des restrictions énoncées dans le décret du président Obama en 2013 pour combattre le trafic des espèces sauvages.
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Bernard Cambier : " Avec Hyundai et Toyota, Renault est dans le top 3 en Afrique "

Jeune Afrique / Economie - Fri, 03/06/2016 - 09:32

Le français Renault, au coude-à-coude sur le continent avec ses principaux concurrents, veut se renforcer sur les marchés à fort potentiel : Nigeria, Angola, Kenya... Avec quelles stratégies commerciales et industrielles ?

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Mali : Quartier Bamako-coura en Commune III du District de Bamako : La visite surprise de l’Honorable Karim Kéïta objet de moult commentaires

Maliactu - Fri, 03/06/2016 - 09:25
le Président de la Commission Défense à l’Assemblée Nationale du Mali, Monsieur Karim Keïta Les habitants de Bamako-coura qui ont reçu la visite du fils du président de la République, l’Honorable Karim Kéïta, le jeudi 19 mai dernier, n’en reviennent toujours pas. Pourquoi cette visite de l’Honorable député dans cette circonscription qui n’est pas celle où il a été élu ? Ne cessent encore de s’interroger des hommes et des femmes que le fils du président de la République est venu saluer ce jour-là aux environs de 17 heures.

Ce sont, en effet, ses Tontons du grin situé en face du siège de l’ADEMA-PASJ, qu’il était venu saluer dans un cadre strictement privé. Il a ensuite fait le déplacement auprès des Tontons de deux autres grins situés dans les parages. Djibril Sy et votre fidèle serviteur lui ont servi de guides lors de ces « visites de courtoisie » rendues aux Tontons, mais aussi à tous ceux qui avaient accouru, des quatre coins du quartier, pour serrer la main de l’Honorable député.

En toute humilité et dans le respect

Voilà qu’une visite strictement privée s’est transformée en un mini-bain de foule. Tous semblaient être séduits par la grande humilité, la courtoisie et le respect dans les propos mais aussi par le dynamisme du jeune député que la plupart des Tontons, Tantis et autres n’avaient vu hormis à la télé.

Rappelons qu’à son arrivée, l’Honorable député avait été reçu dans le bureau de Youssouf Sidibé dit Youssoufa, où un bref échange d’amabilités a eu lieu. Cela en présence, outre du maître des lieux, Youssoufa, des deux personnes susmentionnées. Là, au nom de l’ensemble des Tontons, Tantis et autres, ceux-ci ont remercié l’Honorable Karim Kéïta pour « cette visite aux Tontons » et loué le courage et la détermination du président de la Commission Défense de l’Assemblée Nationale suite aux visites de terrain qu’il vient d’effectuer dans les régions du nord du pays et à Mopti. A cette occasion, des vœux ont été formulés pour un retour rapide de la paix dans le septentrion et de la sécurité sur l’ensemble du territoire national.

Cette visite surprise de l’Honorable Karim Kéïta, qui a été hautement appréciée, continue encore de faire l’objet de moult commentaires dans ce quartier populaire. 

MF

Source : L’Intelligent Mali

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Mali : Le chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif, denonce : « Les terroristes bénéficient de la complicité au sein des mouvements signataires des accords »

Maliactu - Fri, 03/06/2016 - 09:24
Face à l’escalade meurtrière au nord, le chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, ne mâche plus ses morts. Dans une interview accordée à nos confrères de Jeune Afrique, le diplomate tchadien  dénonce certains forfaits surtout le  fait que les terroristes « bénéficient de complicités au sein de la population et même des mouvements signataires des accords ».

En l’espace de dix jours fin mai, six Tchadiens et cinq Togolais ont péri dans des embuscades probablement menées par des groupes jihadistes. Le 31 mai, une attaque a tué un autre Casque bleu à Gao, ainsi que trois prestataires de services maliens. Soixante-dix casques bleus sont morts dans le bourbier malien depuis près de trois ans. Nommé au début de l’année en remplacement du Tunisien Mongi Hamdi, le patron de la Minusma, le Tchadien Mahamat Saleh Annadif, dresse un tableau sans concession de la situation. Il dénonce sans détour que les groupes terroristes «  bénéficient de complicités au sein de la population et même des mouvements signataires des accords… »

Quant aux conflits intercommunautaires,  M.Annadif trouve que « partout où ils s’entretuent, c’est parce que l’État est absent. On doit également faire face aux coupeurs de route, qui profitent eux aussi de l’absence de l’État. C’est très dangereux, car ce phénomène descend du Nord vers le Centre, et même vers le Sud ».

Il enfonce le clou en soutenant  qu’ «  il peut arriver aussi que des gens proches du gouvernement instrumentalisent eux aussi telle ou telle communauté. Il y a une brèche, et certains essayent de s’y engouffrer ».

Il finit par reconnaissance par les insufissances de la force onusienne au Mali. « Nous manquons de moyens adéquats pour faire face à la situation. Nous attendons un appui en équipements. Cet appui relève des pays contributeurs de troupes, mais 80% de ces contributeurs ne remplissent pas leurs engagements, par manque de moyens plus que par manque de volonté. Ces pays ont besoin d’aide bilatérale. Nous avons demandé à leurs partenaires de les aider, car cela ne pourra pas durer », assène-t-il.

“On est devant un constat : l’accord de paix n’avance pas, j’ai peur qu’on puisse arriver à un blocage”, a déclaré M. Annadif lors d’une conférence de presse, deux jours après une double attaque contre la Minusma à Gao.

“La meilleure façon de combattre les terroristes, de les isoler, c’est la mise en oeuvre effective de l’accord de paix. Et toute minute, tout temps perdu pour la mise en oeuvre de cet accord est autant de temps gagné par les ennemis de la paix”, a affirmé le diplomate tchadien, en allusion à l’absence de l’Etat et de l’administration dans une bonne partie du nord du Mali.
Pour faire face à la menace terroriste, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU estime que la MINUSMA doit changer d’attitude. « Nous-mêmes au niveau de la MINUSMA, nous devrions faire notre autocritique (…) pour qu’on soit plus proactif, plus dissuasif. Dans un tel environnement, il faut qu’on montre ce dont on est capable », a poursuivi M. Annadif.

AMC

 

Source: L’indicateur du Renouveau

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Gambie : l'opposition demande aux pays voisins de prendre des sanctions contre Yahya Jammeh

Jeune Afrique / Politique - Fri, 03/06/2016 - 09:23

Des opposants gambiens ont appelé jeudi à Dakar les pays voisins à prendre des sanctions contre la Gambie. Selon un rapport publié simultanément par Amnesty International, la répression s'est aggravée dans le pays.

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Mali : Face à la montée en puissance de l’opposition : Que font les 70 partis politiques de la majorité qui disent soutenir IBK ?

Maliactu - Fri, 03/06/2016 - 09:22
Amadou Koita , président (PS) Yeleen Kura C’est un simple meeting que la majorité avec son allié du jour, le PS Yeleen Kura (alors dans l’opposition), a animé pour répondre à la « marche pour le Mali » de l’opposition républicaine du samedi 21 mai dernier qui a mobilisé quelque 50 000 personnes, aux dires des organisateurs. Alors que du côté de la majorité, la salle de 3 000 places du palais de la Culture avait eu de la peine à être remplie lors de ce meeting, l’on se demande maintenant, au vu également de la pression de l’opposition exercée sur le pouvoir IBK, que font les 70 partis politiques qui disent soutenir le chef de l’Etat ? A part quelques leaders politiques qui mouillent réellement le maillon, la majorité fait preuve d’une simple figuration sur cette liste des partisans du chef de l’Etat alors même qu’elle est adossée aux délices du pouvoir.

Cela doit être la grande désolation du côté du pouvoir IBK qui, apparemment, manque de répondants au sein de la majorité pour faire face aux critiques acerbes de l’opposition sur la « mal gouvernance ». Alors même qu’au soir du premier tour de l’élection présidentielle de 2013, de très nombreux leaders de formations politiques se sont transportés à la résidence d’IBK à Sébénikoro pour signifier leur allégeance à celui qui était alors arrivé en tête du scrutin susmentionné.

Sur la photo de famille, qui a fait le tour du monde à la veille du second tour de la présidentielle, on voyait le candidat IBK entouré de grosses pontes du microcosme politique national. Les citer tous ici serait trop fastidieux. En tout cas, selon des membres du camp présidentiel, les soutiens d’IBK à l’époque étaient plus de 60 partis politiques. Avec sa brillante élection à la magistrature suprême du pays, ces soutiens allaient augmenter pour atteindre quelque 70 formations politiques. Certains leaders étant venus aux côtés d’IBK avec leur petite idée derrière la tête mais aussi avec de grosses ambitions pour eux même. Certains seront par la suite ministres, d’autres députés, responsables de service, etc. On a même parlé de « partage de gâteau » au moment où le régime procédait au placement de ces cadres politiques à des postes juteux de l’Etat.

Un soutien mièvre aux actions du Gouvernement

En retour, le président de la République, élu à plus de 77% des voix de l’électorat, était naturellement en droit de s’attendre à des soutiens fermes du côté de ces leaders ralliés tôt ou tard à sa cause. Mais, une fois assis dans des fauteuils douillets et dans les ors de la République, la plupart ne se sentent plus obligés de mouiller le maillot pour leur mentor. Plusieurs fois, en privé comme en public, le chef de l’Etat s’était offusqué de cette situation qui concerne aussi bien les responsables de son propre parti, le RPM, que d’autres formations qui composent la majorité présidentielle.

Sinon comment comprendre que les 70 formations politiques qui meublent cette majorité ne soient pas capables d’organiser une marche de soutien aux actions du chef de l’Etat. Comment comprendre également que l’opposition occupe totalement le terrain de la mobilisation populaire face à ce qu’on appelle la majorité présidentielle ? Voilà des interrogations que le pouvoir ne cesse de se poser au vu de la surchauffe du climat politique ces derniers temps.

Si le pouvoir est bien soutenu par cette kyrielle de formations politiques plus ou moins représentatives, c’est aujourd’hui l’occasion pour celles-ci de bander les muscles et de répondre aux accusations – fondées ou infondées – dont le régime IBK est la cible de la part d’une opposition républicaine qui a présentement le vent en poupe. Nous assistons, par contre et cela depuis longtemps, à un soutien mièvre aux actions du Gouvernement de la part de la plupart de ces formations politiques. Certainement par manque de combattants.

Le récent réveil de certains ministres, membres ou pas d’un parti politique, partis sillonner le pays réel est le signe le plus patent que l’immobilisme ne pouvait perdurer. Mais c’est d’une « marche de soutien aux actions du chef de l’Etat » que certains représentants de partis membres de la majorité présidentielle disent attendre. Afin de savoir si cette majorité forte de ses 70 formations politiques membres est aussi capable de mobiliser autant sinon plus que l’opposition avec seulement la dizaine de partis politiques qui la composent. Peut-être moins, avec le départ du PS Yeleen Kura rejoindre la majorité présidentielle.

Malicki Dembélé 

Source : L’Intelligent Mali

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Mali : Attentat : L’attaque de Gao confirme l’alerte des Américains

Maliactu - Fri, 03/06/2016 - 09:20
Un véhicule militaire de l’ONU, le 1er juin 2016 à Gao au Mali © STR AFP C’est avec une voiture piégée que les terroristes ont attaqué mardi soir peu avant 21 h le camp de la Minusma à Gao abritant le personnel administratif et sécurisé par les casques bleus chinois. Un changement de stratégie qu’avaient prédit les services de renseignements de nombreux pays.

D’après un témoin, la détonation du véhicule a blessé deux vigiles à l’entrée du camp. L’attaque a été suivie d’échanges de tirs, selon des riverains contactés par Sahelien.com. La ville était plongée dans le noir, après une coupure de courant qui a duré environ une heure de temps.

L’assaut a été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a précisé qu’il a été exécuté par des membres d’Al-Mourabitoune, groupe du chef jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, a rapporté mercredi SITE, organisation américaine qui surveille les sites Internet islamistes.

En avril, les services de renseignement de l’ambassade des Etats-Unis au Mali ont publié un message d’alerte sur le portail de l’ambassade d’une préparation d’attaque terroriste à Bamako. Cette alerte avait été vite prise au sérieux et donné lieu à une rencontre entre le Premier ministre et l’ambassadeur des Etats-Unis pour discuter des mesures de prévention et de lutte contre le terrorisme. Selon les proches du chef de gouvernement, la menace concernait une voiture piégée dans un lieu fréquenté par les expatriés.

MD

 

Source: L’indicateur du Renouveau

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Mali : Politique : Temps couvert sur mon pays…

Maliactu - Fri, 03/06/2016 - 09:19
L’honorable Yaya Sangaré Les nouvelles sur mon pays dans les grins, dans les marchés, sur les chantiers, dans les bureaux sont extrêmement alarmantes et inquiétantes. Je vis pourtant dans ce pays depuis toujours, et j’y conserve mes racines et… ma famille et mes amis. Bref, tout sans compte bancaire à l’étranger.

Le Mali serait dans un vilain état. Beaucoup de gens le murmurent, mais il n’est pas suffisant de le dire. Il faut que des gens agissent pour le démontrer, que les plus hautes autorités le ressentent. Le Mali va très mal dit-on, même si la situation est larvée. Le ciel est couvert. Les signes d’alerte s’accumulent, tels que la grande marche des “indignés de la République” du 21 mai 2016, la cherté du panier de la ménagère, l’insécurité généralisée, l’enlisement de la crise au nord avec ses nombreux morts de soldats maliens, la mauvaise distribution de la justice, la mauvaise gestion du foncier et de nos hôpitaux, l’incapacité du gouvernement à faire face à la demande sociale, la corruption et les scandales financiers à répétition, l’impunité, les difficultés d’approvisionnement des citoyens en eau et électricité propres et régulières à coût abordable, les difficultés de mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger, entre autres.

Le peuple en marche, le 21 mai 2016 a alerté et reproché au gouvernement d’avoir de la peine à se réformer, à faire des économies d’échelle sur son train de vie, surtout de compter en son sein des bras cassés. Il déplore le comportement agressif, insultant, ou menaçant de certains membres du gouvernement et de chefs d’institutions assurés qu’ils sont, d’être des intouchables. Je rappelle qu’un membre de l’équipe gouvernementale doit travailler, pas pour que sa présence dans l’équipe soit remarquée, mais pour que son absence se ressente.

On me rétorquera que le gouvernement est en train de fournir de gros efforts dans un pays qui avait été plombé par une crise multigrade. Qu’il faut de la patience, de la résilience car ce sont des réformes profondes qui sont en cours dont les résultats seront durables. Mais tout se passe comme si c’est une transpiration sous la pluie.

Difficile de voir les effets. Je n’accable pas le Président de la République, ni son gouvernement. Ils ne sont pas peut être responsables de tout. Ni du passé du pays, ni des contraintes réelles de mise en œuvre du programme présidentiel. Mais ils doivent s’acquitter du devoir d’amener les maliens au bonheur et à recouvrer leur honneur malmené.

L’histoire nous enseigne que l’enfer ne tombe pas d’un coup sur tout un pays. Il y a des étapes à franchir et notre pays est en train de les franchir à toute allure. Si on n’y prend garde.

Je ne voudrais pas paraître comme le prophète de malheur, encore moins comme un oiseau de mauvais augure qui prédirait le malheur pour son pays si éprouvé par le terrorisme, les violences de tous genres, car les maliens sont des amis, des frères, des parents, et je les aime tous et je voudrais les voir tous heureux à mon image à moi.

J’ai peur qu’au regard de tout ce qui se raconte que dans les jours ou mois à venir, les maliens aient à choisir entre rester et subir dans leur pays, préparer leurs effets ou ce qui en reste et fuir pour d’autres cieux plus cléments. Je présume que la majorité de la population choisira le premier cas de figure, sinon le second cas n’est en général envisagé que par des jeunes, sans famille, armés de courage et de quelques économies. Ou alors à des gens poussés à bout par la faim, la peur, ou la mort certaine.

À l’analyse de la situation ambiante, le Mali fait face à deux défis majeurs : une situation économique (microéconomie) catastrophique, et un tissu social et culturel en état de délabrement avancé. Si apparemment l’État ne manque de rien, le malien lambda commence à manquer de tout, les marmites ne bouillent plus, les jeunes manquent de travail, l’horizon s’assombrit. Ce sont, littéralement, des dizaines de milliers de gens qui se retrouvent avec une part non négligeable de leurs revenus amputée, parce que les “affaires” ne marchent plus. Des “sociétés écran” se sont multipliées dans le circuit de la fourniture de services à l’administration publique en contraignant les entreprises enregistrées au fisc à mettre les clés sous le paillasson.

Vous comprenez aisément avec moi que les maliens sont habitués aux initiatives privées mais accrochées aux bras de l’état-maman. De telle sorte qu’ils ont pour beaucoup perdu l’habitude de se battre et de prévoir.

Par ailleurs, ce qui a fait du Mali, une nation enviée de par le passé, est en train de disparaître peu à peu pour être remplacé par un mélange de cultures allogènes et d’inculture généralisée dans toutes les matières pourtant essentielles à la compréhension du monde moderne d’aujourd’hui.

Le patriotisme, une infamie…

La notion de patriotisme en est même devenue infamante. Il n’y a plus, comme ce fut le cas par le passé, de réelle cohésion nationale, car il n’y a plus vraiment de sentiment général de faire partie d’une même nation, avec une histoire et des intérêts communs. Et ce qui m’inquiète le plus, c’est l’éventualité d’un affrontement entre les populations du nord et celles du sud, entre ethnies, entre les syndicats, les associations réclamant leurs droits et les hordes de voyous manipulées qui peuplent nos banlieues, violentes et prêtes à descendre dans les rues, et à saccager tout ce qui symbolise l’Etat et les richesses bâties insolemment.

Pour faire face à ces défis, notre pays souffre malheureusement de deux tares qui limiteront grandement sa capacité d’action. D’une part, nos institutions et notre classe politique donnent l’image de n’être pas taillées pour gérer des problèmes de cette ampleur. Elles donnent l’air d’avoir créé les problèmes et de les entretenir depuis toujours. Et les populations lassées, ne peuvent plus compter sur elles pour les résoudre. Car, à l’épreuve, le processus de décision politique est trop long et fastidieux pour pouvoir réagir à l’urgence d’une situation se dégradant à grande vitesse.

D’autre part, nous constatons la démotivation et la démission des hauts cadres parmi les mieux formés, les plus inventifs, les plus imaginatifs, les plus dynamiques et les plus entreprenants dans l’administration publique. Les médiocres et les laudateurs ont remplacé les plus méritants. Les compétences sont au garage ou ailleurs, en dehors du pays. On fuit le fardeau du pays pour se positionner sur le lieu du partage du gâteau “Mali”. C’est peut-être comme cela la politique telle que pratiquée sous nos cieux. Pour autant, nous nous devons de sauver notre pays qui s’il n’est pas au fond de l’abîme, est au bord du précipice. Sachez bien que la plupart de ceux qui restent à leurs postes, le sont par manque d’autres options. Sinon, ils sont constamment humiliés par des moins que rien dont le seul mérite est de posséder la carte de membre d’un parti politique tentaculaire auquel ils ne croient même pas. Alors, ce sont des gens, pour la plupart peu scrupuleux qui se retrouvent aux commandes de l’Etat, à des postes stratégiques sans structures solides pour les soutenir, et incapables de créer de la richesse et des emplois ou d’entretenir l’espoir pour les jeunes patriotes et méritants.

Le pouvoir est en train de tomber progressivement dans une forme de disgrâce à cause des écarts insupportables dans la gestion du pouvoir, tant par les dérives du parti au pouvoir, que par le zèle de certains proches d’IBK, à la limite tombés dans la malveillance contre le peuple.

Les conséquences d’une telle situation sont imprévisibles et fâcheuses : de la pauvreté partout, un chômage qui explose ; des salaires qui ne suffisent plus ; la violence qui gagne du terrain ; l’inflation des prix des prix de première nécessité et la chute vertigineuse du pouvoir d’achat, la faim, la soif….

Rien n’est irréversible dans la marche d’un peuple, car les périodes d’euphorie sont toujours suivies de périodes de doute face à la persistance des problèmes hérités du passé et à l’apparition de nouveaux. Toutes choses qui peuvent inciter les populations “désabusées” et impatientes à ‘’radicaliser’’ leurs revendications sans tenir compte des disponibilités du pays.

L’histoire nous enseigne aussi que nos populations ne meurent pas de faim et soif à cause de simples perturbations météorologiques ou d’une incapacité quelconque de leur part à dompter la terre nourricière, mais que la faim et la soif dans nos pays sont le plus souvent organisées et planifiées de mains d’hommes, via la création des conditions socioéconomiques et politiques calamiteuses…

Certains me diront que je suis pessimiste, alarmiste ou extrémiste. Peut-être le suis-je. Peut être pas. Mais, si vous êtes optimistes, alors contaminez-moi. En attendant, je ne suis pas le seul à m’inquiéter… Alors, si nous nous couchons, nous sommes morts. La menace d’une explosion sociale est sourde. Car le silence d’un peuple meurtri est comparable à celui d’un fusil chargé ; le fusil chargé ne parle que pour tuer. Alors…

Hon. Yaya Sangaré

Député à l’Assemblée nationale

Bamako

Source: L’indicateur du Renouveau

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Mali : En un mot : Les morts obligent Ban Ki-moon

Maliactu - Fri, 03/06/2016 - 09:16
Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon Un mandat plus robuste et un effectif plus étoffé pour la Minusma sont les deux principales décisions que s’apprête à suggérer au Conseil de sécurité le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon. Mais que l’on ne s’y trompe pas : cette détermination de l’ONU à en découdre désormais avec les terroristes n’est pas pour les beaux yeux de notre pays, mais il s’agit d’endiguer les attaques meurtrières qui visent les casques bleus, nouvelle cible des ennemis de la paix. En trois ans, 70 soldats de la paix ont perdu la vie au Mali. Ce qui fait de la Minusma l’une des missions les plus meurtrières pour les casques bleus.

Comme la Monusco au Congo démocratique, dotée d’une brigade d’intervention, notre gouvernement avait toujours souhaité que le mandat de la Minusma soit renforcé par des interventions musclées contre les terroristes. Mais tant que les victimes étaient des Maliens, le Conseil de sécurité se montrait sourd et s’en tenait à la résolution créant la Minusma, qui a tout l’air d’une force sans âme. Aujourd’hui, la triste réalité du terrain rattrape les Nations unies. M. Ki-moon crie même haro sur le baudet. Il accuse les mouvements armés d’être les complices des terroristes.

Vivement donc la Minusma renforcée au service d’une plus grande sécurité pour tous au Mali.

DAK

Source: L’indicateur du Renouveau

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Bouteflika vs « Le Monde » : ouverture du procès en diffamation ce vendredi

Jeune Afrique / Politique - Fri, 03/06/2016 - 09:13

Le tribunal correctionnel de Paris abrite ce vendredi, à partir de 13h, un procès inédit intenté par Abdelaziz Bouteflika au journal Le Monde. Le président algérien accuse le quotidien français de diffamation suite à la publication de sa photo dans le cadre du scandale des Panama Papers.

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Mali : Quand des rumeurs d’un remaniement /réaménagement paralyse le travail gouvernemental : IBK attendu pour renouveler (ou pas) sa confiance au Premier ministre Modibo Kéïta – Mohamed Ag Erlaf, Hamadou Konaté et Soumeylou Boubèye Maïga aux aguets.

Maliactu - Fri, 03/06/2016 - 09:13

Annoncé partant depuis plusieurs mois déjà, le Premier ministre Modibo Kéïta demeure toujours en place et rien n’indique qu’il sera remercié dans les jours à venir. Au contraire. Selon les dernières nouvelles, son sort n’est plus scellé et son bail à la Primature est même en voie de renouvellement pour plusieurs mois encore. Vrai ou faux ? Seul le chef de l’Etat, le seul décideur en la matière, pourrait édifier sur le départ ou non de son Premier ministre. En tout cas, au moment où les rumeurs d’un remaniement/réaménagement de l’équipe Modibo Kéïta III se font de plus en plus persistantes, paralysant même l’action gouvernementale, IBK se doit de libérer ses ministres de l’anxiété d’une éventuelle sortie du Gouvernement et l’opinion publique du fardeau de ces rumeurs qui ralentissent de surcroit l’activité économique.

En cas d’un éventuel départ de Modibo Kéïta, ils sont, principalement, trois personnalités à être dans la course pour la Primature. A savoir, le ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlag, le ministre de la Solidarité, de l’Action Sociale et de la Reconstruction du Nord, Hamadou Konaté et, enfin, l’ancien ministre de la Défense d’IBK, Soumeylou Boubèye Maïga. Voici, en effet, trois sérieux prétendants à la succession du Premier ministre Modibo Kéïta, si celui-ci venait à être remercié par le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéïta.

Les trois personnalités dans le starting-block pour la Primature

S’agissant du ministre Mohamed Ag Erlaf, sa probable nomination à la Primature avait été évoquée, une première fois, au lendemain de la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, intervenue à Bamako le 15 mai et le 20 juin 2015. Après cet événement capital dans la vie de la nation, plusieurs observateurs avaient pensé à la nécessité pour le chef de l’Etat de « frapper un coup fort » dans le sens du retour de la confiance entre le Gouvernement et les ex-Mouvements rebelles, principalement, la CMA. En nommant à la Primature ce ressortissant de la région de Kidal.

Cela, compte tenu du rôle important et de la mission patriotique que le ministre Ag Erlaf n’a de cesse joué depuis la fin de la rébellion des années 90. Ce grand commis de l’Etat a été plusieurs fois ministre dans des Gouvernements successifs de l’ancien président de la République, Alpha Oumar Konaré. Avant de diriger, sous le régime ATT, la puissante Agence nationale d’investissement des collectivités territoriales (ANICT) dotée d’un fonds de plusieurs milliards FCFA. C’est une personnalité connue pour sa générosité et sa connaissance approfondie des réalités du Mali, nord comme sud. Il apparait dès lors comme une sorte de trait d’union entre le nord et le sud du pays.

Quand au ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Hamadou Konaté, il semble se plaire plutôt dans son rôle de numéro 2 du Gouvernement à la tête d’un super ministère dont l’action est déterminante dans ce Mali convalescent. En tête des sondages, il y a de cela quelques semaines, il a été récemment talonné par les deux autres prétendants précités. Toutefois, son éventuelle nomination à la Primature ne devrait point surprendre ; dès lors que cette personnalité intègre et exigeante bénéficie de la confiance totale du chef de l’Etat, IBK. C’est dire qu’il a encore toutes les chances de succéder à Modibo Kéïta au cas où ce dernier est appelé à faire ses valises.

Après le récent voyage express (aller-retour en 72 heures) à Paris de l’ancien ministre Soumeylou Boubèye Maïga, les rumeurs sont allées dans tous les sens. Si pour les uns, c’est la France qui exigerait sa nomination à la Primature, pour les autres, c’est bien le chef de l’Etat lui-même qui veut, désormais, la présence de ce grand stratège à ses côtés. Cela, compte tenu de la situation sécuritaire qui se dégrade au jour le jour et du front social et l’atmosphère politique qui s’échauffent. Favori des sondages il y a deux semaines seulement, il est récemment retombé au même niveau que ses présumés concurrents, à savoir les ministres Mohamed Ag Erlaf et Hamadou Konaté. Toutefois, il garde encore ses chances pour prendre les rênes de la Primature en cas de départ de l’actuel titulaire du portefeuille.

Mamadou FOFANA
Source : L’Intelligent Mali

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Mali : Transhumance politique à Koutiala : Des militants de l’Adéma-PASJ virent au RPM

Maliactu - Fri, 03/06/2016 - 09:11
La salle du palais de la culture La transhumance politique est toujours d’actualité : des militants de l’Adéma-PASJ avec armes et bagages débarquent au RPM, précisément la section de Koutiala. Pour accueillir ses nouveaux militants, le parti majoritaire organise ce samedi dans la capitale de l’or blanc une conférence de section. A l’occasion, il est attendu une forte délégation du BPN du RPM. L’accueil de ses militants de l’Adéma par le RPM n’arrangera certainement pas la collaboration entre les deux partis au sein de la Convergence des partis de la majorité.

O.D

 

KOULIKORO : le prix de la viande a enregistré une hausse

Le prix de la viande a enregistré une hausse hier matin à Koulikoro. La viande avec os est désormais vendue à 2200 francs au lieu de 2000 alors que le filet est passé lui de 2500 à 3000 FCFA. Cette augmentation fait suite à l’avertissement lancé par l’association des bouchers de Koulikoro qui a menacé de revoir à la hausse le prix de la viande si elle n’obtient pas de subvention de l’état durant le carême.

 

BOA-MALI

Une cotation en bourse hors pair

 

Le mardi 31 mai 2016 s’est tenue à l’hôtel Salam de Bamako, la cérémonie de première cotation en bourse des actions de la Bank of Africa-Mali à la cote de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM). En quatre heures, les offres ont atteint le plafond en bourse, soit 7 %.

 

Cette introduction en bourse fait suite à l’ouverture de son capital au public en décembre 2015 par une offre publique de vente de 400 000 nouvelles actions sur les 8 pays de la zone Uémoa. Les 400 000 actions ont été entièrement souscrites en une journée. La demande globale a été 7 fois supérieure à l’offre de départ.

La première cotation vient marquer la fin du processus d’introduction en bourse de BOA-Mali qui a démarré le 17 décembre 2015. Il nous a été rapporté qu’en quatre heures d’opérations la BRVM a été obligée de mettre fin à l’offre.

Selon un interlocuteur, le taux des offres avait atteint la limite fixée à 7 %. Ce qui témoigne la bonne marche de l’établissement bancaire et de l’économie malienne.

A noter que la BOA est la première entreprise malienne cotée en bourse et la quarantième à être listée à la BRVM. La BOA-Mali dispose d’un réseau de 54 points de vente.

O.D avec la BOA-Mali 
Source: L’indicateur du Renouveau

Categories: Afrique

Mali : Fraude pendant les examens : L’Association des Enseignants Musulmans met les bouchées doubles

Maliactu - Fri, 03/06/2016 - 09:09
En vue de partager les causes et conséquences de la fraude pendant les examens pour une proposition de solutions, l’Association Malienne des Enseignants Musulmans(AMEM) a organisé samedi dernier dans la salle de l’Indépendance du Lycée Technique, une conférence-débat. Le thème, «fraude pendant les examens, causes, conséquences et propositions de solutions », aussi important qu’évocateur a été animé par M. Issoufi Dicko, Directeur de l’Académie d’Enseignement de Kati.

La fraude pendant les examens est pire que le Sida. C’est du moins ce qu’on retient de cette conférence-débat qui a été enrichie par des propositions de solution par différents intervenants au cours des débats.

Placée sous le haut parrainage du ministre de l’Education Nationale, M. Kénékou dit  Barthélémy TOGO, la cérémonie d’ouverture était présidée par  Monsieur Abou DIARRA, Conseiller Technique au Ministère de l’Education qui a salué l’initiative de l’AMEM surtout en cette fin d’année scolaire, période des examens.

L’AMEM est consciente que les enseignants doivent être une barrière  contre toute pratique de fraude pendant les examens. C’est pourquoi, dit Mahamane Touré, Président de l’AMEM dans son allocution à l’ouverture de la conférence, «la présente conférence-débat a pour objectif de sensibiliser l’ensemble des acteurs et structures  de l’éducation à savoir, les enseignants, les élèves et étudiants, les parents d’élèves, le corps administratif des écoles, les promoteurs d’écoles, les Centres d’Animation Pédagogique (CAP), les Académies d’Enseignement (AE), pour accompagner le ministre de l’Education nationale à travers le Centre National des Examens et Concours afin de relever le défi d’un examen réussi sans fraude, gage de la formation des citoyens compétents pour un développement harmonieux du pays».

Le conférencier quant à lui a insisté sur la récompense du mérite quand bien même que l’école forme les cadres de demain. Autres faits, autres réalités, les tenues indécents pendant les examens. Chose qui a été donnée tant par le conférencier que par des intervenants lors de la séance questions/réponses et contribution.

L’AMEM est une association mise en place par les enseignants de tous les niveaux et de tous les secteurs (préscolaire-fondamental-secondaire-professionnel-supérieur, du secteur public et privé et dans les medersas) pour apporter leur contribution dans l’amélioration de la qualité de l’éducation dan notre pays, gage de tout développement.

Il est utile de préciser que l’AMEM  été mise en place suite à des constants négatifs qui sont entre autres : le niveau insuffisant des élèves et étudiants maliens, la dépravation des mœurs dans les milieux scolaires et universitaires, la fraude organisée pendant les examens, la problématique de la formation des enseignants, la démission des parents d’élèves dans l’éducation de leurs enfants.

En tous les cas, cadres de l’administration scolaire, enseignants, parents d’élèves sont tous appelé à une prise de conscience et à un mouvement d’ensemble afin de bannir la fraude pendant les examens. Chose qui, à n’en pas douter, permettra de former de cadres valables afin d’assurer la relève, la jeunesse étant l’avenir de toute nation.

Samakoro KONE

Source : Le Progrès

Categories: Afrique

Mali : IBK attendu pour sortir le pays d’une longue attente qui pèse lourd.

Maliactu - Fri, 03/06/2016 - 09:06
Le Président Ibrahim Boubacar KEITA Même si c’est vrai que ce n’est pas un nouveau Gouvernement qui viendra résoudre l’ensemble des difficultés qui se posent au pays, la nomination d’une nouvelle équipe est toujours considérée comme un signe d’espoir pour le commun des mortels. Principalement en ce moment où les difficultés s’amoncellent à un niveau jamais égalé.

Raison pour laquelle il est souhaitable voire nécessaire que le chef de l’Etat libère ses ministres du poids de l’anxiété qui les hante. Les uns n’arrivant même plus à travailler à cause de la hantise d’une éventuelle sortie du Gouvernement. Ce qui est aussi valable pour les membres de leurs cabinets, de même que pour les directeurs de services centraux et autres personnalités nommés en Conseil des Ministres.

Même une simple petite phrase du président IBK, prononcée au détour d’un discours comme ce fut le cas relativement au « retour d’Att », pourrait édifier désormais lasse sur la vie ou la fin de vie de l’équipe Modibo Kéïta.

MF

Source : L’Intelligent Mali

Categories: Afrique

Mali : “BOGOU” : L’application conçue par un jeune malien pour aider les médecins en zones isolées

Maliactu - Fri, 03/06/2016 - 09:05
Pour permettre aux populations des zones éloignées d’avoir accès aux consultations spécialisées sans se déplacer dans la capitale, Dr. Cheick Oumar Bagayoko a développé une application dénommée “Bogou” qui signifie “aider l’autre” en djerma et en sonrhaï, deux langues parlées au Niger et au Mali.

“Bogou est une plateforme de télé-expertise ou télédiagnostic qui permet aux professionnels de la santé (sage-femme, infirmier ou médecin généraliste) isolés, c’est-à-dire à l’intérieur de nos pays africains, devant des cas difficiles, de demander un avis d’expert à distance”, explique ce professeur d’informatique médicale.

Cette application qui existe depuis une dizaine d’années est utilisée dans les pays membres du Réseau en Afrique francophone pour la télémédecine (RAFT) ainsi qu’en Bolivie et au Népal.
Grâce à Bogou, la fréquentation des centres de santé dans les zones isolées a augmenté et les patients dépensent moins.

“Des publications scientifiques ont montré que dans les hôpitaux où l’application a été utilisée, la fréquentation a augmenté parce que les patients ont de plus en plus confiance, car on arrive à les prendre en charge”, a-t-il indiqué.

Dr. Bagayoko évoque également l’impact macro-économique de cet outil. “Sur un intervalle d’un an avec 215 patients qui ont été pris en charge grâce à l’application, il y avait une échelle d’économie de près de 65 millions F CFA”. Le patient qui devait se rendre dans la capitale, ne paye que le prix de la consultation.

Accessible via un ordinateur connecté à internet, l’application Bogou sera bientôt disponible sur téléphone portable. Les spécialistes seront donc alertés par SMS lorsqu’un cas arrive.
Selon Dr. Cheick Oumar Bagayoko, le prix “RFI Challenge App Afrique” qu’il vient de remporter permettra de finaliser cette version. Bogou est disponible en français, en anglais, en espagnol et en portugais.

Le Sahélien
Source: L’indicateur du Renouveau

Categories: Afrique

Mali : Suite aux propos d’IBK pour le retour au bercail de l’ex-chef d’Etat : ATT et son épouse attendus à Bamako à bord de l’avion présidentiel – Ils se rendront ensuite à Mopti pour présenter des condoléances

Maliactu - Fri, 03/06/2016 - 08:58
C’est à la faveur de la Journée du Paysan 2016, célébrée le 28 mai dernier dans la commune rurale de Baguinéda, que le président de la République a rendu hommage à l’ex-chef d’Etat pour avoir initié ladite journée. IBK a dit toute sa reconnaissance au président ATT pour cette initiative et s’est dit conscient que la construction de la nation est l’œuvre de tous les fils du pays. Les uns et les autres élevant sur les soubassements édifiés par leurs devanciers.

Pour coller à l’actualité, le chef de l’Etat a émis le vœu d’une éventuelle rencontre avec son prédécesseur en exil à Dakar, au Sénégal, depuis le coup d’Etat qui a chassé ce dernier du pouvoir le 22 mars 2012. L’ancien chef de l’Etat est pourtant toujours poursuivi « pour haute trahison » par le régime IBK qui le rend, en quelque sorte, responsable de la perte du nord du Mali qui a commencé en janvier 2012 par l’attaque d’Aguel hoc où une centaine de nos militaires ont été massacrés par des rebelles du MNLA.

Lors de cette grande rencontre des acteurs du monde rural, IBK a déclaré : « Je suis reconnaissant à mon jeune frère Amadou Toumani Touré pour avoir instauré la Journée du Paysan au Mali…Beaucoup de choses se disent sur nos relations, mais je sais qu’il n’y a ni intrigues ni méchancetés entre nous. ATT, à bientôt ».

L’ex-chef d’Etat dubitatif

Ces propos d’IBK interviennent après le meeting que le RPM et le PS Yeleen Kura (dans l’opposition à l’époque) ont tenu, le 21 mai dernier, pour la paix et la réconciliation et pour le « retour d’ATT ». L’opposition républicaine avait organisé, le même jour, une « marche pour le Mali » pour dénoncer la mauvaise gouvernance mais pour demander aussi le retour au bercail de l’ex-chef d’Etat, le Général Amadou Toumani Touré.

En tout cas, voilà un véritable fonds de commerce pour les uns, quand d’autres se servent de la popularité de l’ex-chef d’Etat pour essayer de redorer leurs blasons.

Selon des sources concordantes, sensible à toutes ces sollicitations en vue de son retour au bercail, le principal concerné ne serait pas du tout pressé de fouler la terre natale. Au motif qu’il pourrait être taxé d’opposant au régime IBK quand ses propres partisans et tous ceux qui sont déçus par la gouvernance IBK – sans pour autant être des thuriféraires d’ATT – vont aller vers lui avec des intentions plus ou moins avouées. Difficile sera également pour l’ancien chef d’Etat d’observer le même mutisme que celui afficher par l’ex-président Alpha Oumar Konaré depuis son départ du pouvoir en 2002.

IBK a maintenant besoin des fidèles d’ATT

En tout cas, malgré ATT lui-même, il pourrait se trouver, une fois de retour au bercail, au cœur de l’action de certaines formations politiques pour lesquels il constitue une référence voire un fonds de commerce. Pour ne donc pas gêner le pouvoir IBK, ATT n’envisagerait pas son retour au pays jusqu’à ce que la situation le permette.

C’est dire que le retour d’ATT est désormais renvoyé à une date que personne ne connait pour le moment. Même si la voie pour cela est désormais ouverte.

En tout cas, l’intervention d’IBK à cette édition 2016 de la Journée du Paysan atteste de la solidité des liens qui unissent ces deux personnalités. La balle est maintenant dans le camp d’ATT. Toute erreur d’appréciation étant également à exclure pour éviter que ce retour d’ATT dans la situation actuelle n’aille réveiller de vieux démons de la politique politicienne.

Serrer la main tendue d’IBK

Même s’il est conscient de cette réalité, ATT pourrait difficilement refuser la main tendue de son grand frère IBK qui a plus que besoin de lui et de ses partisans pour élargir la base de son régime et consolider son pouvoir confronté aux assauts de l’opposition mais également à d’énormes défis non encore transcendés.

D’autre part, ayant été confronté aux dures réalités de l’exercice du pouvoir, l’actuel chef d’Etat a dû certainement réviser certaines de ses certitudes, de ses croyances et son appréciation sur la gestion de la question du nord par le régime ATT. D’où ce revirement spectaculaire de sa position vis-à-vis de la gestion globale du pouvoir par son prédécesseur. Il se trouve maintenant que dans le cadre des futures élections communales et même présidentielle de 2018, IBK a besoin de renforcer son parti, le RPM, en piochant, pour cela, largement dans la masse des partisans d’ATT dont l’écrasante majorité est aujourd’hui plus que jamais esseulée.

Ainsi, selon notre source, ATT et son épouse sont incessamment attendus à Bamako. Ils effectueront le voyage à bord de l’avion d’IBK et se rendront ensuite à Mopti pour visiter la famille et présenter leurs condoléances suite au décès notamment de la tante de l’ancien président de la République.

Ensuite, ils retourneront à Dakar pour préparer leur retour définitif au bercail, selon des sources concordantes. Pourvu qu’il en soit ainsi.

Mamadou FOFANA

Source : L’Intelligent Mali

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