Durant la période de janvier à mai 2016, les éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) ont éliminé 73 terroristes, selon un bilan rendu public par la revue El-Djeich dans son numéro de juin.
« L’ANP poursuit sa mission en toute détermination et rigueur en réalisant des résultats sur le terrain, couronnés par l’élimination d’un nombre conséquent de terroristes et de criminels ainsi que la récupération d’importantes quantités d’armes de guerre, de munitions et différents autres effets, sans oublier les opérations de sécurisation des frontières et de lutte contre la contrebande », souligne la revue.
S’agissant du nombre d’arrestations parmi les terroristes et les éléments de soutien, la même source précise que celui-ci s’élève à 111.
Toujours selon la même période de référence, les éléments de l’ANP ont découvert et détruit 248 casemates et abris. Concernant les armes saisies, la même source a cité, entre autres, 485 fusils automatiques de type Kalachnikov, 42 fusils de type FMPK, 34 fusils de chasse, 25 fusils à pompe, 22 fusils semi-automatiques Simenov, 16 lance-roquettes RPG-7, 23 pistolets automatiques de différents type, 723 grenades défensives et offensives, 49 canons de fabrication artisanale et 79 bombes de confection artisanale.
La revue El Djeich, dans l’éditorial de son dernier numéro de Juin 2016, a mis en garde les tenants du séparatisme, en indiquant à leur attention qu’il y a « des lignes rouges, comme le sang des Chouhada, qu’il est interdit de franchir ».
Cet avertissement fait référence aux chouhada qui ont combattu pour l’indépendance du pays tout entier, refusant, en échange de l’indépendance, l’amputation du Sahara par la puissance occupante, affirmant que l’Algérie est Une et indivisible d’Alger à Tamanrasset et de Maghnia à El Kala.
Cette unité du territoire, précisément, la revue El Djeich la rappelle lorqu’on lit que « L’ANP accomplit son devoir (…) afin que l’Algérie, territoire et peuple, (…) demeure debout, digne et unie telle que l’ont souhaité ses glorieux Chouhada, fière de son histoire, de son combat et des composantes de sa personnalité, (…) surmontant tous les complots concoctés par ses ennemis qui se doivent de savoir que des lignes rouges, comme le sang des Chouhada, qu’il est interdit de franchir. »
Dans le même éditorial, son rédacteur écrit que « s’agissant de la lutte contre le terrorisme, l’ANP poursuit sa mission en toute détermination et rigueur en réalisant des résultats sur le terrain, couronnés par l’élimination d’un nombre conséquent de terroristes et de criminels ainsi que la récupération d’importantes quantités d’armes de guerre, de munitions et différents autres effets, sans oublier les opérations de lutte contre la contrebande et la protection des frontières. »
El Djeich, met ensuite en garde les ennemis de l’extérieur, rappelant la préparation permanente des éléments de l’ANP au combat par « L’exécution d’exercices pratique combinés à munitions réelles dans des conditions proches de la réalité à la 3e Région militaire avec la participation de nombre d’unités terrestres, aériennes et de défense aérienne du territoire ».
Devoir de réserve
Le rédacteur de l’éditorial reviendra plus loin sur le projet de loi portant sur le droit de réserve des officiers supérieurs de l’ANP en rappelant les propos tenus par le président de la république au dernier Conseil des ministres au cours du quel il avait affirmé que « concernant la révision des lois portant sur le renforcement des règlements relatifs au devoir de réserve des militaires » l’objectif « c’est pour préserver la brillante image de l’Armée nationale populaire au sein de notre société et pour maintenir également cette institution au service exclusif de la République et au-dessus des enjeux politiques ou politiciens que nous avons jugé utile d’élaborer les avant-projets de lois que nous venons d’adopter aujourd’hui ».
Il s’appelle Tahar Missoum, marchand de poulets de son état à Médéa, devenu par on ne sait quel miracle député à l’Assemblée populaire nationale (APN). A chacune de ses interventions, il fait le pitre à la manière des bouffons, ces personnages ridicules qui amusent les seigneurs.
Ce loustic, s’est donné pour mission de divertir et de faire rire ses collègues députés par ses saillies, ses quolibets, ses grimaces et ses gestes burlesques et tout ce beau monde s’amuse de ses bouffonneries.
Mais au fil de ses interventions, le bouffon se prend au sérieux et pour exciter la galerie et faire naître le rire ou le sourire sur les lèvres de ceux qui l’écoutent, n’épargnant rien pour atteindre son but, jouissant de ses propos, raillant toutes choses et toutes gens, il s’attaque aux ministres, au premier ministre et même au président de l’Assemblée nationale sans la moindre retenue, calomniant, déformant, faisant des raccourcis, tentant vainement de les discréditer.
Ce député qu’on voit toujours habillé d’une veste demi-manche à la manière d’un plouc, manipulé par certains qui lui remettent de faux documents et de fausses informations, débute toujours son « exposé » par s’adresser au président de l’APN par un « Ya rais » à l’instar des marins pécheurs qui s’adressent au patron de pêche à Bou Haroun ou ailleurs, au lieu d’un « Sidi Rais » (M. le président) comme c’est d’usage. Ensuite au bout d’une ou deux phrases, tel un bouledogue enragé il se met à aboyer de toutes ses forces, à rentrer dans une excitation extrême, se met debout, à force de gestes, vocifère, bave, expie toute sa colère, comme si sa vie en dépendait, beugle et s’égosille, puis braille de toutes ses forces et quitte hémicycle dans un état second (Vidéo).
Questions : Pourquoi le président de l’APN ne coupe t-il pas le micro de ce marchand de poulets lorsqu’il est hors sujet ? Pourquoi ne le passe t-on pas devant la commission de discipline pour ses écarts de langage ? Pourquoi laisse t-on un bouffon perturber les séances de l’Assemblée ?
Ce pitre qui fait son cinéma même en dehors de l’Assemblée, a fondu en larmes sur les plateaux d’une télévision privée, après les attaques qu’il a subies pour avoir voté en faveur les 100.000 DA d’augmentation pour les députés et surtout d’avoir voté en faveur de la Constitution amendée alors qu’il faisait croire qu’il n’en serait rien. Ses pourfendeurs lui reprochant son inconstance et ses retournements de veste.
Connu sous le sobriquet de « spécifique », du à l’utilisation récurrente qu’il en fait de ce mot, apparemment le seul qu’il connaisse de la langue française, il est en fait aigri et revanchard parce qu’il n’a pas reçu, selon ses propres aveux, un agrément pour ouvrir une station-service dans son patelin, ne se suffisant, manifestement pas, d’un salaire mirobolant de 40 millions/mois.
Si l’Algérie est catégorique sur la non-restitution des biens immobiliers des pieds-noirs, la France, par le biais de son ministre des Affaires étrangères, semble toujours convaincue de la possibilité de restituer les 250 000 biens à leurs propriétaires post-indépendance.
Jean-Marc Ayrault, répondant à une question du député républicain, Elie Aboud, a déclaré, jeudi à l’Assemblée nationale, que la France demeure attachée à préserver avec l’Algérie un dialogue dans «l’esprit d’amitié et d’apaisement». Les deux pays, affirme-t-il, ont engagé un dialogue «approfondi», et ce dialogue entamé depuis 2012, se déroule dans «l’esprit d’amitié et d’apaisement que le gouvernement français est attaché à préserver dans sa relation avec l’Algérie».
Pourtant, côté algérien, ces biens immobiliers ont été déclarés, en 2014, «biens vacants». En effet, le directeur général des Domaines, Mohamed Himour, avait affirmé que la législation algérienne régissant les biens vacants est «claire» et qu’en vertu de celle-ci, ces biens appartiennent à l’Etat pour intégrer le patrimoine national. Leur nombre est estimé à 250 000 biens vacants appartenant durant la colonisation à des pieds-noirs.
Le chef de la diplomatie française a indiqué que les personnes concernées sont «libres» de présenter aux autorités administratives et judiciaires algériennes leurs éventuelles demandes de réparation. Seulement, de 2013 à 2014, l’Etat algérien a recensé ces biens, en affirmant qu’ils ne peuvent faire l’objet de restitution à des étrangers. Une interdiction en conformité avec les lois de 1970, 1978 et 1986. Elles stipulent que les pieds-noirs, qui possédaient des biens en Algérie, ont été «indemnisés d’une façon forfaitaire et à titre d’avance sur les créances détenues à l’encontre des Etats étrangers ou des bénéficiaires de la dépossession».
Par le passé, les pieds-noirs, désireux de récupérer leurs terres agricoles, ont saisi la justice algérienne, considérant que ce sont des biens inaliénables. Encore une fois, le directeur des Domaines s’est montré ferme en se demandant : «Que veulent-ils (les pieds-noirs) ?», et d’y répondre aussitôt :
«Ils veulent qu’on expulse les Algériens qui vivent dans ces maisons et pour lesquelles ils payent des impôts depuis plus de 40 ans ?» Côté juridique, les lois sus-citées ont été appliquées, rappelant que la loi interdit toute forme de restitution de quelque bien que ce soit, notamment lorsque celui-ci est répertorié bien vacant, donc bien de l’Etat.
Un tribunal égyptien a condamné samedi à la prison à vie l'ex-président islamiste Mohamed Morsi, jugé dans une affaire d'espionnage au profit du Qatar, selon un journaliste de l'AFP présent au jugement.
C’est demain que débutera la deuxième session d’un baccalauréat qui aura été celui de tous les dépassements. Alors que l’enquête menée par les services de sécuri té se poursuit, mais dans une relative discrétion après le battage médiatique qui s’en est suivi, 557.000 candidats seront appelés, dès demain et jusqu’à jeudi prochain, à repasser des épreuves partielles du bac.
Les concernés avaient, rappelons- le, retiré leurs convocations, dès le 13 juin. Un plan sécuritaire a été élaboré et des mesures préventives prises, à cette occasion, par le ministère de l’Education nationale, en collaboration avec les différents services de sécurité pour éviter le scénario du premier bac.
Des équipes médicales et des psychologues seront présents, dans les 2.072 centres d’examen pour accompagner les candidats, alors que des appareils de brouillage seront mis en service pour réduire la triche et la fuite, à travers Internet. Parmi les mesures qui pourraient renforcer le dispositif mis en place, certaines sources parlent d’un possible verrouillage des réseaux sociaux.
Dans une précédente déclaration à la presse, Abdelhakim Belabed, SG du ministère de l’Education nationale, avait indiqué que des mesures «draconiennes » ont été prises pour assurer un «risque zéro» et éviter toute nouvelle fuite de sujets. Il évoquera, sans les citer, les mesures de prévention ainsi que les dispositifs relatifs à l’impression des sujets, de leur acheminement vers les centres d’examen et de leur distribution aux candidats.
Les épreuves partielles concernent sept matières pour les Sciences expérimentales, quatre pour les filières des Mathématiques, Maths-techniques et Gestion-économie, et une seule pour la filière Lettres et langues étrangères. Pour les Sciences expérimentales, les matières à refaire sont les Mathématiques, les Sciences de la nature et de la vie, la Physique, le Français, l’Anglais, l’Histoire- Géographie et la Philosophie.
Les candidats des filières Mathématiques, Maths-technique et Gestion-économie vont refaire les épreuves des Langues française et anglaise, d’Histoire-Géographie et de Philosophie. Les étudiants retardataires, à la précédente session, seront autorisés à prendre part à celle à venir, alors que sont exclus de cet examen les fraudeurs, pris la main dans le sac.
Les résultats, quant à eux, seront annoncés, le 15 juillet. Pour rappel, l’enquête sur la fuite des sujets du bac 2016 a permis l’interpellation de quatre personnes du centre d’impression de l’Office national des examens et concours (ONEC) de Kouba, soupçonnées d’être impliquées dans ce dossier. Elles ont été arrêtées et présentées devant le parquet du Tribunal de Sidi M’hamed «qui a demandé l’ouverture d’une information judiciaire contre eux pour abus de fonction, violation de secrets et complicité». Le procureur de la République avait affirmé que l’enquête judiciaire se poursuivra «pour faire, toute la lumière, sur cette affaire».
A propos de ces quatre interpellations, le magistrat indiquera que l’enquête qui a ciblé le centre d’impression de l’ONEC, à Kouba, a montré «que certains membres de la commission de lecture et de correction ont commis des infractions par rapport aux dispositions prévues pour sécuriser les sujets», signalant l’interdiction d’avoir un appareil électronique durant leur présence dans le centre. Se basant sur «les expertises techniques menées sur les équipements saisis dont un ordinateur portable, un appareil photo, deux disques durs externes dont un d’une capacité de 500 Go», il indiquera que les mis en cause ont enfreint «le règlement interne».
Des séquences vidéo enregistrées par les caméras de surveillance, à l’intérieur de l’atelier d’impression et à l’extérieur du centre seront aussi fatales aux employés de l’ONEC de Kouba montrant «des mouvements suspects, ce qui a été confirmé par des témoins, dans le cadre des investigations et expertises», dira, encore, le magistrat.
Les investigations préliminaires sur ces fuites ont été confiées à la section de Recherches de la Gendarmerie nationale d’Alger, en coordination avec le Centre de prévention et de lutte contre la criminalité informatique et la cybercriminalité, les spécialistes en cybercriminalité de la Gendarmerie nationale de Bir Mourad Raïs, et les experts de l’Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui et de l’Organe national de prévention et de lutte contre les infractions, liées aux TIC.
Au total 41 personnes, dont le directeur général de l’Office, ont été auditionnées auprès du Commandement de la Gendarmerie nationale et l’enquête diligentée, dans 30 wilayas dont Alger, a permis de saisir les outils utilisés pour la fuite, notamment, des ordinateurs, des disques compacts (CD), et d’identifier les personnes suspectes qui ont traité et publié les sujets sur les réseaux sociaux outre les intermédiaires impliqués dans cette opération.
Moncef Wafi
Les Algériens résidents à l’étranger n’ayant pas encore établi leurs passeports biométriques pourront entrer en Algérie sur présentation d’un passeport d’une nationalité étrangère et de la carte nationale d’identité jusqu’au 31 octobre, a affirmé ce samedi 18 juin la Radio Algérienne, citant une source consulaire à Paris.
« Dans le cadre des facilitations destinées à la communauté nationale établie l’étranger, la mesure permettant aux binationaux d’accéder au territoire nationale munis d’un passeport étranger et d’une pièce d’identité algérienne, a été prorogée jusqu’au 31 octobre 2016 », a précisé la même source.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, avait annoncé cette décision au mois de mai dernier, lors de l’inauguration du nouveau siège du consulat de Créteil, sans préciser les délais.
« Le gouvernement a été appelé à prendre, dans des conditions particulières, la décision de permettre à ceux des compatriotes, qui n’ont pas encore leur passeport biométrique, s’ils disposent d’un autre passeport d’une autre nationalité, de pouvoir entrer en Algérie sur la base du passeport étranger et de la carte d’identité nationale », avait déclaré le ministre,
Il avait toutefois affirmé que cette facilité, « exceptionnelle, n’a pas vocation d’être permanente ».
« Ainsi, tous les compatriotes qui souhaitent entrer en Algérie, notamment pour la période du Ramadhan (…) ont cette possibilité », avait-il ajouté. Il a fait savoir que le gouvernement algérien a « à cœur de servir ses compatriotes dans d’autres circonscriptions, d’autres villes et d’autres pays ».
Des dizaines d’arrestations, un fiasco scolaire et un scandale national. L’Algérie vient de connaître l’un des pires cas de triche au baccalauréat de son histoire. Début juin, plusieurs sujets des filières scientifiques, mathématiques et gestion ont fuité avant les épreuves et se sont retrouvés sur Facebook. Résultat : près de 300 000 élèves sur les quelque 800 000 candidats au bac vont devoir repasser l’examen à partir du 19 juin.
L’affaire est sérieuse : le premier ministre Abdelmalek Sellal l’a qualifiée d’« atteinte à la sécurité de l’Etat ». La brigade de cybercriminalité de la gendarmerie a saisi du matériel, des ordinateurs et interpellé plusieurs dizaines de personnes dont des enseignants et des membres de l’Office national des examens et concours. L’enquête se poursuit mais d’ores et déjà, une coupable a été pointée du doigt : Nouria Benghabrit-Remaoun, la ministre de l’éducation nationale. Plusieurs députés ont appelé à sa démission.
Francophone et sociologue reconnueMais la ministre tient bon. Comme elle le fait depuis deux ans face aux attaques régulières dont elle est la cible. A 64 ans, cette universitaire réputée est devenue la bête noire des conservateurs de tous poils en Algérie. Son CV, déjà, a de quoi déplaire à certains : femme, francophone et sociologue reconnue, elle a dirigé douze ans le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc).
Nommée à la tête de l’éducation nationale en 2014, après la réélection d’Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat, elle est, depuis, dans l’œil du cyclone pour avoir dénoncé les lacunes du système éducatif algérien. Une étude réalisée en 2013 par le ministère de l’éducation nationale montrait ainsi que seuls 4 % des enfants inscrits à l’école primaire finissent par décrocher le baccalauréat. Pour remédier à cette faillite, celle que les syndicats surnomment la « dame de fer » s’est opposée à la réforme des programmes, à la formationdes enseignants, aux rythmes scolaires. En mars, elle imposait l’obtention d’un concours comme préalable à la titularisation des enseignants contractuels dans la fonction publique. Dernièrement en visite dans le sud du pays, elle y a évoqué, entre autres, la possibilité demodifier le calendrier scolaire pour qu’il soit plus adapté aux chaleurs extrêmes certains mois de l’année.
Insultée sur les réseaux sociauxSes initiatives provoquent régulièrement des levées de boucliers. Islamistes et conservateurs ne lui pardonnent pas d’avoir lancé l’idée d’introduire à l’école primaire la darija – l’arabe dialectal utilisé en Algérie –, afin de lutter contre l’échec scolaire. Lors d’une conférence nationale sur l’éducation en août 2015, les participants, dont Nouria Benghabrit, avaient formulé une recommandation en ce sens, se fondant sur l’avis des experts. A l’heure actuelle, un enfant arrive à l’école à l’âge de 6 ans en parlant la darija, alors que l’enseignement des matières se fait en arabe classique. Selon de nombreux spécialistes, ce fossé crée de graves difficultés scolaires. Une partie des élèves finit par utiliser plusieurs langues (français, arabe, berbère), mais sans en maîtriser aucune parfaitement.
L’idée est donc de permettre aux enseignants d’utiliser la langue maternelle des élèves pour faciliter l’apprentissage et s’assurer qu’ils acquièrent les savoirs de base. La recommandation n’a pas été adoptée, mais les conservateurs sont quand même montés au créneau, dénonçant une atteinte à la langue du Coran, l’arabe classique, et accusant la ministre d’attenter aux valeurs du pays.
Entre appels à démissionner et insultes sur les réseaux sociaux, la campagne contre Mme Benghabrit avait été violente. Pour ses détracteurs, le scandale des fuites au baccalauréat qui vient de secouer le pays est une aubaine. Des députés ont à nouveau demandé à ce qu’elle soit démise de ses fonctions. Sans obtenir gain de cause. Le 12 juin, la présidence algérienne a annoncé un remaniement ministériel : de gros portefeuilles, dont l’énergie et les finances, ont changé de titulaires. La ministre de l’éducation est, elle, restée en place.