Les autorités tchadiennes ont interdit les rassemblements de l’opposition prévus samedi et dimanche avant l’investiture lundi du président Idriss Deby Itno pour un cinquième mandat, selon un décret du ministère de l’Intérieur rendu public jeudi soir.
« Le meeting et la marche de l’opposition prévus le (samedi) 6 et le (dimanche) 7 août sont interdits sur l’ensemble du territoire national », indique l’arrêté du ministère. L’opposition tchadienne conteste la réélection de M. Deby en avril et avait prévu de manifester contre un « hold-up électoral ».
Le Mali a pour la première fois fait état jeudi à Bamako de soldats maliens portés disparus depuis l’attaque, le 19 juillet, d’un camp dans le centre du pays, sans cependant commenter une vidéo diffusée par le groupe jihadiste Ansar Dine montrant des militaires maliens otages.
Les cinq soldats précisent qu’ils ont été enlevés lors de l’attaque du 19 juillet 2016 contre le camp de l’armée malienne de Nampala, près de la frontière avec la Mauritanie.
Selon le dernier bilan fourni par le gouvernement, 17 militaires ont été tués et 35 blessés dans l’attaque du camp de Nampala, dans la région de Ségou (centre). L’assaut a été revendiqué par deux groupes armés: un mouvement peul de création récente et Ansar Dine.
« A la suite des événements tragiques de Nampala, une mission d’enquête a été dépêchée sur place. La conclusion de cette mission est qu’il y a eu 17 militaires maliens tués, 37 militaires blessés et six autres disparus », a déclaré devant la presse le colonel Abdoulaye Sidibé, porte-parole du ministère malien de la Défense.
Aucune question des journalistes n’a été autorisée lors de ce point de presse, alors que depuis plusieurs heures circule une vidéo d’Ansar Dine montrant cinq hommes, en tenues militaires, se présentant comme des soldats capturés le 19 juillet lors de l’attaque du camp de Nampala.
La vidéo de moins de trois minutes a été diffusée par l’agence privée mauritanienne Al-Akhbar.
On y voit les cinq hommes assis devant une bannière avec des mots écrits en arabe sur fond noir tendue par deux ravisseurs dont on ne distingue pas les visages sur la vidéo. Les otages récitent ensuite tour à tour un texte manifestement imposé.
Une source au ministère de la Défense sous couvert d’anonymat a indiqué à l’AFP qu’il s’agissait bien de militaires maliens.
Devant la presse, le colonel Abdoulaye Sidibé a fait état d’effectifs militaires importants dépêchés à Nampala et de dispositions prises pour faire en sorte que ce camp – le deuxième plus important de la région après celui de la ville de Ségou – ne soit plus implanté à l’intérieur de la localité, afin que les habitants civils ne soient pas exposés.
Ce site a en effet été attaqué plusieurs fois depuis 2015.
« Nous avons désormais sur place 500 hommes et 100 véhicules militaires », a précisé le colonel.
La plupart des occupants des voies publiques ont des autorisations des mairies respectives et payent chaque mois la taxe municipale. Cette dame dite de fer est catégorique : ‘’ l’opération va continuer’’. Le Hic dans tout ça, est que le gouvernorat n’a pas de lieu de recasement pour les victimes. Connue et reconnue pour sa réputation nauséabonde, Ami Kane oublie que le pouvoir est très éphémère, surtout quand on fait des pauvres ses ennemis. Aujourd’hui, elle possède un atome de pouvoir pour faire ce qu’elle veut des pauvres qui cherchent à survivre quotidiennement. Rendre Bamako propre est une bonne initiative, mais elle doit se faire avec des mesures d’accompagnement. Malheureusement au Mali, le pouvoir roule sur les démunis qui n’ont où se plaindre, mais heureusement Dieu entend leurs prières et attend avec patience. Quand un chef de l’exécutif local se décharge sur les maires, il y a lieu de s’inquiéter pour le pays.
Les larmes des pauvres par la dame de fer et non de cœurPour Ami Kane son rôle est de détruire et non de construire. Cette tâche à ses yeux revient aux élus locaux. Cette opération qu’on peut qualifier d’abus de pouvoir dans la mesure où, le nouveau gouverneur de Bamako et ses complices les mairies du district de Bamako n’ont pas donné suffisamment de temps aux occupants de prendre des précautions nécessaires. Certes la mesure existait depuis longtemps et chaque citoyen a l’obligation de respecter la décision des autorités, mais c’est la manière qui n’est pas orthodoxe. Les occupants de l’avenue Cheick Zayed, c’est-à-dire la voie menant du rond point de l’éléphant au rond point Cabral n’ont reçu la notification de déguerpissement qu’ à moins d’une semaine avant la date buttoir. Oui donner une bonne image à Bamako, mais il faut tenir compte aussi de la situation du pays, un pays pauvre comme le notre où des nombreuses familles vivent dans l’informel, voire le débrouillage.
Combien de pères ou de mères de familles trouvent leurs pains quotidiens sur les voies publiques ? Des milliers et des milliers. En attendant de recaser les occupants qui détiennent des autorisations d’installation. Que vont-ils faire, ces déguerpis ? On devait d’abord penser à ça avant de procéder à une telle opération. Ce projet de déguerpissement a échoué plusieurs fois, faute d’avoir eu des endroits de recasement. Si c’est pour accueillir le sommet de la honte, pardon le sommet Afrique – France, elle n’en vaut pas la peine. Pour quelques jours seulement d’une rencontre, on ne doit pas « terroriser » ses populations. Surtout quand on sait que des chefs d’Etats ne dorment pas ici et leurs itinéraires sont connues : Aéroport- CICB- Hôtels. Cette opération confirme qu’Ami Kane a la pierre à la place du cœur. Le châtiment divin ne rate pas, même s’il peut tarder.
Ousmane Cissé
Source : Waati
On ne peut rien attendre des hommes politiques pour lesquels le monde est un miroir reflétant seulement leurs désirs, leurs rêves et leurs craintes. L’homme politique qui dépense son activité en paroles la dépense rarement en actions. Pour IBK, la politique est l’art de se servir du peuple. Sans faire ses devoirs, il réclame sans indulgence ses droits. S’il faut donner un exemple de fermeté et de rigueur dans la gestion de la chose publique, il faut commencer en haut. Que de places publiques occupées ! Que de décisions de justice en faveur des pauvres inexécutées ! Combien de cadres corrompus sont promus par le régime ? Pourquoi un avion pour le président à la place de nos forces armées ? Sans vouloir être exhaustive, tels sont les manquements auxquels IBK doit s’attaquer en priorité. Si son mentor Hollande a promis de ne pas se représenter si le chômage ne baisse pas, qu’en est-il pour IBK ? Dans ce registre, le Président est aux abois. Malgré les bouées du PMU, de l’ANPE et de l’APEJ, le constat est lamentable. Les 200 000 emplois promis lors de la campagne ne sont plus d’actualité. Il aurait pu nommer Ami Kane Gouverneur de Kidal, de Tessalit ou de Ménaka. Là-bas, il y a plus que le trottoir à libérer. En disant qu’elle se fiche éperdument du sort des pauvres qu’elle a jeté dans la rue, le contrôleur général de police a déçu plus d’une maman. Qui mieux qu’une femme pour briser l’espoir des enfants qui ne sont pas les siens. Peut être que eux sont à l’abri aujourd’hui, elle ne doit pas oublié que l’avenir appartient à Dieu.
PLUS DE 400 000 CHOMEURS EN UN MOIS
Pour confirmer la marche en reculons de notre pays, IBK ne cesse de décevoir son peuple. Les 200 000 emplois promis ne sont plus d’actualité. La précarité, la pauvreté et l’humiliation sont devenues le quotidien des maliens. Comme si cela ne suffisait pas, les maigres acquis arrachés sous Alpha et ATT sont réduits à néant en un clin d’œil avec la bénédiction des autorités religieuses, coutumières et politiques corrompues. Qui d’entre eux s’est permis de sensibiliser, voire d’informer sa base ? Cela s’appelle la trahison. Au rythme actuel, le Mali coulera si le peuple ne prend pas vite la mesure de la défaillance. En s’attaquant à l’économie souterraine de notre pays, IBK s’attaque à la stabilité et à la cohésion nationale. Plus de 400 000 personnes sont désormais au chômage sans alternative. Certains ont promis d’aller grossir le lot des laisser pour compte dans les sites d’orpaillage. L’immense majorité a promis de quitter le pays. Des proies potentielles pour les passeurs et les requins des mers. Sachant que leurs familles sont à l’abri, les fils des pauvres sont jetés en pâture. Le seul lot de consolation est Dieu.
Lamine Diallo
Source : Waati
Alors que le conducteur était entrain de chercher à arrêter l’engin qui avait, visiblement un système de freinage, défectueux, le policier a pensé qu’il tentait de s’enfuir. Sans chercher à comprendre l’agent court pour aller se mettre au travers de la route en écartant les deux jambes devant l’engin.
Malheureusement le chauffeur n’a pu maîtriser son engin, qui est venu monter directement droit sur le tibia du policier en brisant l’os en plusieurs morceaux. Le chauffeur, pris de panique, a profité du temps où le second agent présent au poste, tentait de joindre les équipes de la protection civile, pour fondre dans la nature, abandonnant l’engin et toute sa cargaison d’oignons.
La rédaction
Source : L’Officiel
Le parti du député Amadou Thiam, 2è vice président de l’Assemblée nationale, semblait justifier sa décision (frustration ?) par la situation qui prévaut au sein de la Convention de la majorité présidentielle où, selon les propos de l’honorable Thiam, l’ADP Maliba n’est non seulement jamais consultée, mais n’a jamais non plus été écoutée. Ne pouvant plus supporter un tel climat, le parti (qui fait partie des toutes premières formations politiques à avoir choisi IBK comme candidat en 2013) a décidé de se plaindre directement chez le chef de l’Etat. Là, le parti découvre une autre réalité : les portes de Koulouba sont fermées à ses cadres.
Depuis que le changement du gouvernement était au stade de rumeurs, jusqu’à la formation de l’équipe Modibo Keïta III (5è gouvernement de l’ère IBK) les députés de l’ ADP Maliba ont tout tenté pour avoir une audience avec le chef de l’Etat, sans suite. S’estimant bouder par le chef de l’Etat et par sa famille politique, la convention de la majorité présidentielle, l’ADP Maliba a, selon toute vraisemblance, décider de «rendre», en sa manière, la pièce de la monnaie. Le moyen trouvé : faire une action d’éclat en annonçant leur décision de suspendre leur participation à toutes les activités de la CMP et donner de bonnes raisons à l’autre bord politique de croire que le navire CMP est en difficulté.Une tempête dans un verre d’eau
En prenant cette décision, l’objectif visé était connu : secouer le cocotier et amener l’autre à mieux le respecter, en tant que partenaire. Malheureusement, l’effet attendu ne s’est pas produit. En effet, Boulkassoum Haïdara, président de la CMP, et ses camarades ont accueilli la décision de l’ADP comme un non évènement. En somme, une simple tempête dans un verre d’eau. Ayant compris leur échec, la direction du parti tente aujourd’hui de faire volte face en voulant à tout prix convaincre de ce que sa décision ne signifie nullement que le parti ne soutient plus le président Keïta. Ce qui est d’autant absurde de la part d’une formation politique qui ne s’est pas contentée de suspendre sa participation de la convention, elle est allée bien au-delà en dénonçant la gouvernance du chef de l’Etat, allant jusqu’à reprocher à la majorité d’avoir trahi l’espoir du peuple malien…
Après avoir tenu de telles allégations et rencontré quelques jours plus tard le chef de file de l’opposition, le parti du coq blanc tente aujourd’hui de nier la crise qui s’est désormais installée entre lui et la mouvance présidentielle. Qui a de bonnes raisons de ne plus le compter parmi ses membres. Il y a quelques jours, accompagné de la présidente des femmes et des représentants de certaines sections de l’intérieur, le président de l’ADP Maliba, a animé une émission sur une radio de la place. Une émission au cours de laquelle le président et ses compagnons se sont surtout illustrés par des déclarations décousues et pleines de contradictions. Alors que le président tentait de préciser le sens de la décision de suspension du parti de toutes les activités de la CMP, ce qui, selon lui, ne remet pas en cause leur affiliation à ce regroupement, la présidente des femmes, avait, elle, un autre discours et qui était axé sur les tares de la gestion du président IBK. Ce qui atteste de l’état de confusion qui règne au sein du parti en ce qui concerne les choix à opérer.
Saran Diabaté
Source : L’Officiel
Cette importante journée ayant mobilisé des représentants des Organisations Non Gouvernementale(ONG) et Associations partenaires, et des dizaines d’aides ménagères et domestiques avait pour objectifs de : interpeller des autorités maliennes pour faire appliquer les lois nationales concernant les aides ménagères ; interpeller les autorités maliennes à ratifier et à appliquer la convention de l’OIT C 189 de l’OIT ; sensibiliser l’opinion publique ; sensibiliser les femmes leaders engagées en général dans la défense des droits de la femme, à défendre les droits des aides ménagères en particulier. Elle avait pour thème : « Femme d’Afrique, quel est votre soutien au respect des droits des aides ménagères ? Vous êtes 80% à nous employer, tenez compte aussi de nos droits ! ». Et, on pouvait lire sur les tee-shirts des aides ménagères : « Etre aide-ménagère ne doit pas m’exclure des droits de la femme et de l’enfant ».
Les travailleurs et travailleuses domestiques sont envoyés par les parents du village, faute d’insuffisance alimentaire ou pour constituer elles-mêmes les trousseaux de mariage. Il concerne les enfants dont l’âge oseille entre 09 et 19 ans voire plus. « Aide-ménagères », « bonnes à tout faire », « petites bonnes », « 52 », les appellations ne manquent pas pour désigner leur travail. Selon les constats, ces jeunes filles subissent des préjudices physiques et psychologiques, accomplissant des travaux qui dépassent leur force physique sans compter le risque de violences sexuelles très élevé et leur exposition aux Maladie Sexuellement Transmissibles (MST) et aux grossesses précoces et non désirées.
Malgré les multiples efforts déployés, la situation des travailleurs et travailleuses domestiques reste gérée sans référence à la réglementation en vigueur au Mali. A Bamako, ces aides ménagères et domestiques sont estimées entre 100 000 et 150 000 personnes.Face à la recrudescence des victimes d’injustices au sein de cette communauté des aides ménagères, l’ADDAD a vu le jour en 2011 avec la contribution de l’Union des Associations et des Coordinations d’association pour le Développement et la Défense des Droits des Démunies (UACDDDD).
Il faut préciser que l’ADDAD a pour objectifs de : sensibiliser, former, et informer ses membres et l’opinion publique sur les conditions des aides ménagères. Elle organise ainsi des activités dans ce sens, d’où l’organisation de cette journée du 30 juillet 2016 en prélude de la Journée Panafricaine des Femmes. Les employeurs des aides ménagères sont cependant des femmes qui semblent se battre pour la défense des droits de l’ensemble des femmes (enfants, jeunes filles, femmes rurales et urbaines).
Depuis sa mise en place, l’ADDAD a organisé plusieurs rencontres sur les droits des aides ménagères. La journée du 30 juillet 2016 s’inscrit dans le cadre de ces différentes activités. Elle se veut un instrument d’échange, d’information et de revendication relatif aux droits des aides ménagères. C’est à travers ces types de rencontre que les aide-ménagères ont pu prendre confiance en elles-mêmes, se sentir égales aux autres citoyens et citoyennes à revendiquer leurs droits.
Selon la présidente de l’ADDAD, Mme Sitan Fofana, pour la promotion des droits des aides ménagères, d’autres efforts doivent être poursuivis afin de venir à bout du phénomène du travail des enfants et notamment celui des filles. Raison pour laquelle, cette journée a été un temps d’interpellation des pouvoirs publics sur leur rôle à jouer pour le respect des droits des aides ménagères par la diffusion et l’application réelle des textes législatifs aux droits du travail et aux droits des enfants, et pour les inciter à ratifier la convention C 189 de l’OIT.
Abdoulaye TRAORE
Source : L’Express de Bamako
Le 30 juin, le FMI a annoncé que l'Angola abandonnait sa demande de soutien financier, lancée en avril 2016. Cette décision surprenante s'explique tout d'abord par le rebond des prix du pétrole -– dont le cours moyen depuis le 1er avril a atteint 46 dollars le baril.
Cet article Angola : « Le renoncement à l’aide du FMI est mal perçu par le marché » est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.