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Afrique

JO 2016 : Le Nigeria s'attaque à l'Allemagne

Afrik.com - Wed, 17/08/2016 - 15:39
Categories: Afrique

Afrique du Sud: l’opposition échoue à former des coalitions contre l’ANC

Maliactu - Wed, 17/08/2016 - 14:56

Le principal parti d’opposition en Afrique du Sud, l’Alliance Démocratique (DA), a annoncé mercredi qu’il ne serait pas en mesure de former de coalition municipale dans la capitale Pretoria où il avait devancé le parti au pouvoir, l’ANC.

Les discussions de la DA, un parti libéral de centre-droit, avec la formation de gauche radicale des Combattants pour la liberté économique (EFF), arrivé en troisième position à Pretoria, ont échoué.

« Nous n’allons pas former de coalition ensemble », a annoncé à l’AFP James Selfe, député DA en charge des négociations pour les coalitions.

« Nous avons mutuellement convenu qu’il serait problématique de gouverner ensemble en raison des larges divergences sur l’essentiel des politiques à mener », a-t-il poursuivi.

La DA est arrivée en tête à Pretoria lors du vote du 3 août, avec 93 sièges (sur 214) contre 89 à l’ANC. Avec ses 25 sièges, l’EFF était en position de faiseur de roi.

La situation est similaire à Johannesburg, où l’ANC est arrivée à tête, mais sans majorité absolue, avec 121 sièges (sur 270) contre 104 pour la DA et 30 pour l’EFF.

Mercredi, Julius Malema, le leader populiste de l’EFF a confirmé lors d’une conférence de presse que son parti ne s’engagerait dans « aucune coalition ».

M. Malema a reconnu avoir discuté avec respectivement avec l’ANC et la DA sans trouver d’accord. Il avait par exemple posé comme préalable le départ du président sud-africain Jacob Zuma pour former une coalition avec l’ANC mais a essuyé « un non ferme » en retour.

Julius Malema a cependant expliqué que son parti voterait pour faire élire un maire DA à Pretoria et Johannesburg, expliquant que son parti était « coincé entre deux diables » mais que le parti libéral était « un meilleur diable comparé à l’ANC ».

« L’ANC n’aura pas un seul vote venant de l’EFF », a-t-il lancé qualifiant le parti au pouvoir d’organisation « soutenant la kleptocratie ».

Concrètement, si ces promesses s’appliquent ce week-end lors de l’élection des conseils municipaux, aucune majorité absolue ne devrait se dégager à Pretoria et à Johannesburg.

Des maires DA seraient ainsi élus dans ces deux villes mais ne disposeraient pas de majorité absolue pour faire voter leurs décisions et devraient trouver des points d’entente au cas par cas avec l’EFF.

« Nous avons une vision commune pour l’accomplissement de certains objectifs, je suis sûr que nous pouvons travailler ensemble », assure M. Selfe, de la DA.

Son parti pourra cependant gouverner avec une majorité absolue à Nelson Mandela Bay, la sixième métropole du pays qui engbloe la ville industrielle de Port Elizabeth, a-t-il annoncé.

« Nous avons un accord avec trois autres partis pour former un gouvernement de coalition », a-t-il indiqué.

Avec moins de 54% des voix au niveau national et la perte de sa majorité absolue dans 5 des 6 plus grandes municipalités du pays, le parti de Nelson Mandela a enregistré son pire revers électoral depuis son arrivée au pouvoir en 1994 à la fin de l’apartheid.

Plusieurs analystes estiment que les scandales de corruption qui entourent le deuxième mandat du président Jacob Zuma sont à l’origine de cette chute de popularité dans les urnes.

La semaine dernière l’ANC s’est réunie pendant plusieurs jours pour essayer de comprendre les raisons de cet échec mais a exclu toute démission de Jacob Zuma.

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Mali: saisie de deux tonnes de cannabis en provenance du Burkina Faso

Maliactu - Wed, 17/08/2016 - 14:52

Les douanes maliennes ont saisi cette semaine plus de deux tonnes de cannabis en provenance du Burkina Faso, destinées notamment au Sénégal et à la Guinée, a annoncé le chef de la brigade mobile d’intervention (BMI) des douanes Ibrahim Diakité.

M. Diakité a présenté mardi aux journalistes les résultats de cette saisie réalisée dans la nuit de lundi à mardi par des agents du poste de Zantiguila, à environ 50 km de la capitale malienne, Bamako, dans une cache aménagée à l’intérieur d’un camion.

Intrigués par le fait que « la longueur extérieure et intérieure du véhicule ne correspondaient pas », ils ont découvert dans la cache 1.254 briques de cannabis, d’un poids total de 2.106 kg, soit une valeur estimée à 3,5 milliards de FCFA (environ 5,3 millions d’euros), a-t-il expliqué.

« C’est la plus grande saisie au niveau de l’administration des douanes maliennes jusqu’à présent en matière de stupéfiants », a déclaré M. Diakité, précisant que quatre trafiquants présumés, tous maliens, avaient été arrêtés.

Ils ont avoué transporter cette quantité une à deux fois par mois en provenance du Burkina Faso – où ils ont chargé leur cargaison près de Bobo-Dioulasso (ouest) – et avoir constitué un stock dans un quartier de Bamako pour desservir la Guinée et le Sénégal, a souligné le responsable des douanes.

En mai, l’Office central des stupéfiants, une unité du ministère malien de la Sécurité intérieure, avait annoncé une saisie record de 2,7 tonnes de cannabis près de Bamako qui avait permis découvrir un réseau entre le Ghana, le Burkina Faso et le Mali.

« La drogue, saisie dans un camion, venait du Ghana, après avoir transité par le Burkina », avait indiqué Sadio Mady Kanouté, un responsable de l’Office central des stupéfiants.

Après les Amériques, l’Afrique est la région du monde « où l’on enregistre les plus fortes production et consommation d’herbe de cannabis », avec 14 % des saisies en 2014, selon le rapport mondial 2016 sur les drogues publié en juin par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

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Zimbabwe: une nouvelle manifestation anti-Mugabe réprimée par la police

Maliactu - Wed, 17/08/2016 - 14:50

La police zimbabwéenne a dispersé mercredi à coups de gaz lacrymogène une manifestation de plusieurs centaines de personnes qui appelaient à la démission du président Robert Mugabe, à Harare, nouveau signe de la contestation qui grandit depuis plusieurs mois au zimbabwe.

Selon un journaliste de l’AFP, des officiers de police ont frappé des manifestants à coups de bâton avec de lancer des gaz lacrymogène sur la foule.

Quelque 200 personnes s’étaient rassemblées mercredi matin dans le centre de la capitale zimbabwéenne portant des fleurs en signe de paix et brandissant des panneaux « Mugabe doit partir ».

Selon Promise Mkwananzi, un des organisateurs du rassemblement, cette manifestation n’était qu’un entraînement pour une « grève générale » prévue le 31 août.

« Les commerces seront fermés. Tout le monde doit participer », a-t-il déclaré à l’AFP.

Après avoir dispersé la manifestation, la police anti-émeute a été déployée dans le centre-ville.

La semaine dernière, Robert Mugabe avait prévenu que les manifestations contre lui étaient « inutiles » car elles s’achevaient « dans la violence ».

« Quel est l’intérêt d’aller dans les rues avec l’intention de montrer que vous savez lancer des pierres? De viser la police avec des pierres, nous ne voulons pas ça », avait-il lancé. .

Robert Mugabe dirige d’une main de fer le Zimbabwe depuis 36 ans mais fait face à une vague de contestation inédite depuis plusieurs semaines, notamment contre sa politique économique.

De nombreux Zimbabwéens l’accusent de détruire l’économie du pays et s’opposent particulièrement à l’introduction de « billets d’obligation », une devise locale lancée en mai, à parité avec le dollar américain.

Cette mesure fait craindre un retour de l’hyperinflation qui avait laissé l’économie en lambeaux en 2008-2009, poussant le Zimbabwe à abandonner sa devise nationale.

Le gouvernement zimbabwéen, à court de devises, a également de plus en plus de mal à payer les fonctionnaires en temps et en heure.

Le mouvement de contestation a débuté sur les réseaux sociaux avec le mouvement non-partisan #ThisFlag (« Ce drapeau »), l’étendard zimbabwéen étant devenu un symbole de la grogne.

Le chef de l’état zimbabwéen a également subi des défections au sein de son propre camp, les anciens combattants, longtemps loyaux envers le président ayant dénoncé son comportement « dictatorial ».

A 92 ans, Robert Mugabe est le plus vieux chef d’Etat au monde en exercice. Il compte se représenter à la présidentielle de 2018.

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Mali: saisie de plus de deux tonnes de cannabis en provenance du Burkina Faso

Maliactu - Wed, 17/08/2016 - 14:25

Les douanes maliennes ont saisi cette semaine plus de deux tonnes de cannabis en provenance du Burkina Faso, destinées notamment au Sénégal et à la Guinée, a annoncé le chef de la brigade mobile d’intervention (BMI) des douanes Ibrahim Diakité.

M. Diakité a présenté mardi aux journalistes les résultats de cette saisie réalisée dans la nuit de lundi à mardi par des agents du poste de Zantiguila, à environ 50 km de la capitale malienne, Bamako, dans une cache aménagée à l’intérieur d’un camion.

Intrigués par le fait que « la longueur extérieure et intérieure du véhicule ne correspondaient pas », ils ont découvert dans la cache 1.254 briques de cannabis, d’un poids total de 2.106 kg, soit une valeur estimée à 3,5 milliards de FCFA (environ 5,3 millions d’euros), a-t-il expliqué.

« C’est la plus grande saisie au niveau de l’administration des douanes maliennes jusqu’à présent en matière de stupéfiants », a déclaré M. Diakité, précisant que quatre trafiquants présumés, tous maliens, avaient été arrêtés.

Ils ont avoué transporter cette quantité une à deux fois par mois en provenance du Burkina Faso – où ils ont chargé leur cargaison près de Bobo-Dioulasso (ouest) – et avoir constitué un stock dans un quartier de Bamako pour desservir la Guinée et le Sénégal, a souligné le responsable des douanes.

En mai, l’Office central des stupéfiants, une unité du ministère malien de la Sécurité intérieure, avait annoncé une saisie record de 2,7 tonnes de cannabis près de Bamako qui avait permis découvrir un réseau entre le Ghana, le Burkina Faso et le Mali.

« La drogue, saisie dans un camion, venait du Ghana, après avoir transité par le Burkina », avait indiqué Sadio Mady Kanouté, un responsable de l’Office central des stupéfiants.

Après les Amériques, l’Afrique est la région du monde « où l’on enregistre les plus fortes production et consommation d’herbe de cannabis », avec 14 % des saisies en 2014, selon le rapport mondial 2016 sur les drogues publié en juin par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

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RD Congo: un mort par balle dans la répression d’une manifestation à Beni

Maliactu - Wed, 17/08/2016 - 14:21

Un manifestant a été tué par balle mercredi lors de heurts avec les forces de l’ordre lors d’une manifestation anti-gouvernementale à Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de source hospitalière.

« Cette personne a été tuée par une balle qui est entrée par le dos sans sortir de son corps », a déclaré à l’AFP le Dr Jérémie Muhindo de l’hôpital de Beni, où plusieurs centaines de personnes manifestaient contre l’inaction des autorités contre les violences qui touchent la région depuis deux ans.

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Mali-Logements sociaux : Sécuriser les fonctionnaires

Maliactu - Wed, 17/08/2016 - 12:51

Il n’est rien de plus difficile pour les travailleurs maliens que d’avoir un logement à soi. Les logements sociaux tels qu’initiés par ATT ont permis à des milliers de Maliens de tous bords de s’offrir un toit. C’est assurément l’une des politiques sociales les plus visibles de ces dernières décennies même si certaines irrégularités ont été signalées çà et là dans les attributions. Il faut maintenant aller plus loin en faveur des fonctionnaires.

C’est le premier président du Mali indépendant qui a eu l’initiative de sécuriser les fonctionnaires de l’État en leur permettant d’acquérir une maison en location-vente. La Société d’Équipement du Mali, plus connue sous le nom de SEMA, a été spécialement créée à cet effet. Depuis, il y a eu la Séma 1, 2 (Gexco) et Séma Faladié qui ont permis à des centaines de fonctionnaires d’acquérir un toit dans des conditions relativement acceptables. À chaque fois, les sites se sont trouvés non loin du centre-ville et dans des zones totalement décongestionnés.

L’idée a été reprise par ATT et a donné lieu aux fameux Attbougou dont l’ampleur est beaucoup plus grande du fait de la multiplication des agences immobilières impliquées dans le projet. Ainsi, de quelques dizaines de logements de la SEMA, on est passé à des milliers avec les logements sociaux Attbougou. Ce ne sont plus les seuls fonctionnaires-cadres du pays qui sont concernés mais les Maliens de tous bords et presque de toutes les conditions.

Si l’idée de permettre aux Maliens d’accéder à la propriété foncière est très louable, les conditions d’attribution ont parfois laissé à désirer. Très souvent, les administrateurs du projet ont privilégié les parents, amis et autres membres du parti politique dans l’attribution des logements. Pire, on même vu des étudiants et des enfants accéder à la propriété. Cela dénote un certain laxisme et un favoritisme qui ont privé de vrais nécessiteux pendant qu’ailleurs des personnes qui avaient déjà une ou des maisons étaient élus aux logements sociaux. Ce laxisme a eu pour conséquence de gros retards dans le paiement des mensualités pour certaines personnes auprès de la Banque de l’Habitat du Mali (aujourd’hui assimilée par la Banque Malienne de Solidarité).

La pratique a continué après le départ d’ATT car c’est dans la culture de notre pays de donner la priorité aux relations personnelles quand c’est l’État qui est le pourvoyeur. À défaut de corriger ce défaut, il est possible de catégoriser les attributions de logements en établissant des quotas pour chaque groupe social. Ainsi on pourrait avoir des quotas pour les agents de l’État, les travailleurs du privé, les Maliens de l’extérieur etc.

Pour la circonstance, et sans créer de discrimination entre les Maliens, il faudrait pourtant donner une certaine priorité aux fonctionnaires de toutes catégories. Ce serait la meilleure façon de sécuriser les agents de l’État dont la majorité n’a pas les moyens de se construire une maison. En effet, la maison personnelle est la hantise des travailleurs maliens dont beaucoup atteignent la retraite sans pouvoir s’offrir un toit. Cette situation pousse beaucoup d’entre eux à user de méthodes frauduleuses pour pouvoir acheter un terrain (toujours à prix d’or) et le construire avec les mêmes pratiques. La corruption au Mali est sans doute prioritairement liée à l’acquisition d’une maison. Car c’est une humiliation pour chaque travailleur de ne pouvoir offrir un toit aux siens avant d’aller à la retraite ce qui, malheureusement, est le cas de tous ces fonctionnaires qui se sont interdit de voler l’État.

Si ATT a été un tant soit peu populaire, c’est grâce en partie à la politique des logements sociaux auxquels son nom est définitivement lié. Il appartient maintenant aux politiques d’apporter leurs touches personnelles à cette initiative dont beaucoup de pays africains se sont inspirés. Donner la possibilité aux fonctionnaires maliens d’acquérir un logement est le plus grand bien qu’on puisse leur faire. S’ils ont le sentiment que l’État les soutient peut-être seront-ils un peu plus loyaux à son égard.

Diala THIÉNY Konaté

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RD Congo: gaz lacrymogènes et tirs de sommation contre une manifestation à Beni

Maliactu - Wed, 17/08/2016 - 11:54

Des policiers et des militaires congolais ont réprimé mercredi à coups de gaz lacrymogènes et des tirs de sommation une manifestation à Beni, au dernier jour du deuil national en mémoire de plusieurs dizaines de civils tués par des rebelles ougandais dans cette ville de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a constaté un journaliste de l’AFP.

Les forces de l’ordre ont chargé à 10H30 (08H30 GMT) des centaines de manifestants protestant sur la principale artère qui mène à la mairie de Beni contre l’inaction des autorités contre les violences touchant la région.

Au moins six manifestants ont été violemment interpelés, jetés sans ménagement dans une jeep militaire pour être conduits vers une destination inconnue, selon le correspondant de l’AFP.

Des drapeaux du parti présidentiel, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) ont été brûlés, tout comme, au grand marché de Beni, une effigie du président congolais Joseph Kabila.

Le territoire de Beni et ses environs sont en proie à une série de massacres principalement à l’arme blanche, ayant causé la mort de plus de 650 personnes depuis octobre 2014.

La dernière tuerie d’envergure a vu 51 civils tués dans la nuit de samedi à dimanche dans des quartiers nord de Beni, à la lisière du parc de Virunga, repaire des rebelles ougandais de Forces démocratiques alliées (ADF), selon un bilan de la société civile de Beni. Le gouvernement évalue de son côté le total des morts à 42.

La société civile de Beni avait décrété trois journées « ville morte » à partir de lundi. Les manifestants avaient noué autour de leurs têtes des étoffes tatouées « Amani » (paix, en swahili), pour clôturer le deuil.

En visite-éclair à Beni mardi, le Premier ministre congolais Augustin Matata a été hué par la foule qui l’a appelé à la démission, en accusant les autorités de n’avoir pas protégé la population contre ce danger « bien identifié ».

Le gouvernement congolais et la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) attribuent ces tueries aux rebelles des ADF. Une version partiellement remise en cause par des experts qui imputent également une part de responsabilité à des soldats de l’armée régulière.

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Arnaque au consulat du Mali en France : Des maliens soumis à l’obtention du visa pour rentrer dans leur pays

Maliactu - Wed, 17/08/2016 - 11:48
Photo archives Les maliens titulaires de la double nationalité sont toujours obligés de faire une demande de visa pour pouvoir rentrer au pays. Malgré l’exemption dont ils bénéficient, le consulat du Mali en France soumet illégalement ces franco-maliens à cette procédure.

C’est un secret de polichinelle. Les maliens de France souffrent le martyr et les représentations diplomatiques maliennes, loin de constituer des soutiens pour nos compatriotes, ne font que les soumettre à davantage de souffrances. Les binationaux ne sont pas en marge des injustices et arnaques que subissent les maliens de France. Malgré un décret qui les exempte de toute démarche d’obtention de visa lorsqu’ils sont en possession d’une carte nationale justifiant leur qualité de maliens, ceux-ci sont toujours traités comme des parfaits étrangers par le consulat du Mali en France qui continuent de les soumettre à cette procédure.

« Tout malien justifiant de sa qualité de citoyen malien par le biais d’une des pièces d’identification maliennes en cours de validité, comme la carte d’identité nationale, le passeport, la carte consulaire et la carte NINA, est systématiquement exempté de visa d’entrée sur le territoire malien. Toutefois, il doit être muni d’un document de voyage français ».

C’est en ces termes dénués de toute ambiguïté que la présidence de la république du Mali répondait, en début d’année, à l’une des préoccupations  majeures du président du haut conseil des maliens de France relative à la soumission des binationaux à l’obtention du visa pour rentrer dans leur propre patrie.

De nombreux témoignages démentent le respect de ces directives par le consulat du Mali en France. En effet, des binationaux sont toujours contraints de débourser les 90 euros (près de 60.000 F CFA) nécessaires pour obtenir un visa d’entrer au Mali. Et ce, même s’ils sont détenteurs de pièces d’identités maliennes et de documents de voyage français, comme l’exige la législation en vigueur.

Aliou H.

© maliactu.net

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Mali : Budget citoyen 2016 : Le GSB outille les citoyens dans leurs actions de suivi et de plaidoyer

Maliactu - Wed, 17/08/2016 - 11:46

La Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de Bamako (Fseg) de l’Université des Sciences Sociales et de Gestion de Bamako (USSGB), a abrité,  le 11 août 2016, l’espace d’information et d’échanges sur le Budget citoyen 2016 à l’intention des étudiants, universitaires, Organisations de la société civile (Osc), Partenaires Techniques et Financiers (Ptf), les médias, autorités politiques et administratives. Cela, pour mieux les outiller dans leurs actions de suivi et de plaidoyer. Organisé par le Groupe Suivi Budgétaire (GSB), l’espace entre dans le cadre de la mise en œuvre des activités de Tetratech Ard, SNGP (Subnational Governance Porgram: programme de gouvernance locale), initié par l’Usaid en partenariat avec le gouvernement malien. L’espace a été placé sous la présidence du Ministère de l’économie et des finances représenté par Soussourou Dembélé. Il avait à ses côtés le représentant du Doyen de la Fseg, Pr Ousmane Baba Cissé, et Mme Sadio Thiam, directrice de Tetratech.

Selon cette dernière,  Subnational Governance Porgram a pour finalité le renforcement des services de base de qualité pour les populations qui a leur tour feront confiance aux gouvernements central; régionaux et locaux. SNGP, ajoute-t-elle, est composé de trois composantes: le renforcement national et régional de la gestion des finances publiques; l’amélioration de la coordination et la communication entre le gouvernement national et régional et la société civile; le renforcement du Cgsp (Contrôle général des services publics).

Du point de vue du président du GSB, Tiémoko Souleymane Sangaré, l’objectif visé par cette rencontre d’information est de partager le budget citoyen 2016 avec les Osc, les Ptf, les autorités politiques et administratives, les universitaires et les médias afin de mieux outiller les participants dans leurs actions de suivi et de plaidoyer.

Dans son exposé liminaire sur le budget citoyen du Mali en 2016, Alassane Samaké, chef de division à la direction générale du Budget, a expliqué l’élaboration du budget 2016 au Mali. « Il commence par le processus budgétaire, le cadrage et les orientations de la politique budgétaire, les projections des recettes et des dépenses, le déficit et les moyens de son financement », déclare le conférencier. Il a rappelé que les dépenses du budget d’Etat 2016 s’élèvent à 2002,9 milliards de FCFA contre 1881,2 milliards de FCFA dans la loi de finance rectifié 2015, soit une augmentation de 6,5%.

Les différents axes de répartitions, souligne A. Samaké, sont: le renforcement des institutions et l’approfondissement de la démocratie; la restauration de l’intégrité du territoire et sécurisation des biens et des personnes; la réconciliation nationale; le redressement de l’école; la construction d’une économie émergente; mise ne œuvre d’une politique active de développement social; dotation non reparties. «A parti du contexte macroéconomique, la loi de finances 2016 chiffre les recettes à 1828,1 milliards de FCFA contre 1757,3 milliards de FCFA dans le budget rectifié 2015, soit une augmentation de 4,0%.

La loi de finance de 2016 présente un déficit prévisionnel de 174,8 milliards de FCFA contre 123,9 milliards de FCFA dans le budget rectifié 2015, soit une augmentation de 41,0%. Ce déficit sera financé grâce à la mobilisation de l’épargne à travers les titres d’emprunts émis par le Trésor ». Les interrogations faites par l’assistance ont été répondu par le conférencier.

Hadama B. Fofana

 Source : le Républicain
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Mali : L’honorable Mody N’Diaye à propos de l’élection législative partielle de Baraoueli : « Le candidat de l’ADEMA-Pasj est élu sur fonds public »

Maliactu - Wed, 17/08/2016 - 11:43
Dimanche  7 août dernier, s’est  tenu  le deuxième tour de l’élection législative partielle de Baraoueli. Le parti de la poignée de mains de l’honorable Soumaila Cissé a perdu la bataille livrée contre le candidat du parti des abeilles. 

Aux dires de l’honorable Mody  N’Diaye, le député de l’ADEMA-Pasj  fraichement   élu, l’a été sur fonds public.

Les responsables du parti, Union pour la République et la Démocratie, étaient face à la presse après la défaite de leur candidat à l’élection législative partielle de Baraoueli pour donner des informations relatives à la campagne battue et à l’enjeu qu’elle a suscité chez  la majorité présidentielle.

Il s’agit du 1er vice-président du parti, Pr Salikou Sanogo qui avait à ses côtés la 3ème vice-présidente  Mme Coulibaly Kadidiatou Samaké, le 8ème vice-président l’honorable Mody N’Diaye, de l’honorable Mahamadou H. Gassama et de maitre Demba Traoré  chargé à la communication du parti.

Pour ces responsables du parti,  cette élection législative partielle de Baraoueli atteste bien que l’URD est la première force politique au Mali. Car, après avoir participé à quatre joutes  électorales similaires,  à savoir : l’élection législative partielle de Yorosso, celle de la commune V du District de Bamako  et  celles enfin d’Ansongo et de Baraoueli.  A l’issue de tous ces scrutins, l’URD est arrivée deuxième et au deuxième tour avec une nette augmentation du pourcentage.

Baraoueli, une élection pas comme les autres

La majorité présidentielle, après l’élimination du candidat du RPM, s’est alignée derrière celui de l’ADEMA-Pasj, Boureima Dicko  faisant sortir ainsi l’artillerie lourde pour combattre le candidat de l’URD. Selon les responsables de l’URD, depuis la salle du conseil des ministres du 3 août 2016, des injonctions ont été faites par le Président de la République à l’ensemble des membres du Gouvernement pour que la victoire soit du côté du candidat de l’ADEMA-PASJ qui a été présenté comme le candidat de la majorité présidentielle. Aux dires du premier vice-président de l’URD, cette volonté de la première institution du pays  a été traduite par la ruée des membres du gouvernement sur le terrain. Pendant que les uns promettaient les emplois à tous les fils du cercle de Baraoueli, d’autres distribuaient gratuitement des sacs d’engrais et autres matériels agricoles. Certains n’ayant autre chose que de l’argent liquide, ont préféré le distribuer à volonté, 20.000F ou 25.000F dans des familles. Le spectacle était désolant, pathétique et honteux, a-t-il conclu.

Dix partis politiques en lice

Cette élection législative a mis en compétition dix formations politiques dont deux partis membres de l’opposition démocratique et républicaine et huit partis de la majorité présidentielle. A l’arrivée du premier tour, le candidat de l’URD s’est classé premier avec 11.139 voix soit 28,74% des voix suivi du candidat de l’ADEMA-PASJ avec 8.342 voix soit 21,52% des voix. Le deuxième tour a été organisé le 7 août dernier entre le candidat de l’URD et celui de l’ADEMA-PASJ qui a vu le candidat de l’ADEMA remporter la victoire avec  54,34% des voix contre 45,66% des voix pour l’URD.

Selon le locuteur du jour, s’il est vrai que le candidat de l’ADEMA-PASJ a été élu, il est tout de même évident que le résultat obtenu par le candidat de l’Urd traduit le dynamisme du parti d’une part et le malaise général qui caractérise la majorité présidentielle, d’autre part. Ce résultat prouve à suffisance que les populations de Baraoueli font confiance à l’URD, et au-delà, à toute l’opposition, estime le premier vice-président Salikou Sanogo.

La côte de popularité du président chute

Cette élection législative partielle de Baroueli a montré que la côte de popularité du Chef de l’Etat n’est plus la même qu’en 2013. La popularité du président de la République va decrescendo, selon les conférenciers, car, il a obtenu 74% en 2013 dans le cercle de Baraoueli et lors de cette élection législative partielle avec toute sa majorité il s’en est sorti avec 54% en mi-mandat soit un recul de 20%. Avant d’indiquer que cette tendance se poursuivra en fin de mandat par sa défaite sûrement.

Les problèmes du pays oubliés

Pour les animateurs de la conférence, au lieu de s’atteler au règlement des problèmes du Nord, les membres du gouvernement se sont mobilisés pour l’élection d’un député à l’hémicycle. « L’URD ne comprend pas leur comportement inqualifiable avec les difficultés d’ordre sécuritaire et la mauvaise gouvernance qui caractérisent le quotidien de notre pays depuis trois ans. La tenue des  sessions du conseil des ministres, au lieu de servir de créneau à proposer des solutions aux multiples problèmes de l’heure, sert de cadre à l’élaboration des  stratégies à mettre en place pour empêcher vaille que vaille l’élection d’un candidat de l’URD, donc de l’opposition.

Le satisfecit de l’URD

Selon les conférenciers, entre le 1er et le second tour, l’URD a fait un bond spectaculaire. Pour eux, même si le parti n’a pas obtenu le siège, sa ligne de progression de 28% à près de 46% traduit à la fois son dynamisme et le désaveu du peuple à l’endroit  d’un régime spécialisé dans l’art de mentir et de tromper.

Ousmane MORBA

Source : Le soft

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Mali : Fonction publique et armée : le ministre de la Justice aux trousses des agents indélicats

Maliactu - Wed, 17/08/2016 - 11:19
Me MAMADOU ISMAILA KONATE, ministre de la justice Les personnes mêlées à l’affaire relative aux agents fictifs dans la fonction publique et les détournements des primes globales d’alimentation dans l’armée s’expliqueront devant la justice.

C’est ce que laisse croire un communiqué du 15 août 2016 à travers lequel le garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Mamadou Ismaël Konaté, instruit au procureur général près la Cour d’appel de Bamako d’ouvrir immédiatement une enquête préliminaire.

Cette décision du garde des Sceaux intervient au moment où 13 000 agents fictifs viennent d’être débusqués dans la fonction publique grâce au contrôle physique. Ces agents fictifs coûtaient par an 30 milliards de F CFA au Trésor public. Les informations font cas aussi de détournements présumés de primes globales d’alimentation (PGA) au sein de l’armée.

Les jours à venir s’annoncent durs pour tous ceux qui seront mouillés dans ces affaires et le ministre promet de communiquer régulièrement à ce sujet.

Zou

Source : Le Républicain

Categories: Afrique

Mali : Liberté d’expression au Mali : Ras Bath devant le Procureur du tribunal de la commune IV ce matin

Maliactu - Wed, 17/08/2016 - 11:08
Depuis le lundi 15 août 2016, dans la soirée, Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath est arrêté par la gendarmerie nationale du Camp I du district de Bamako. Des sources proches au niveau de ce camp précisent que le célèbre animateur malien, Ras Bath est arrêté pour « outrage public et injure ». Ainsi, il passera ce mercredi 17 août 2016 devant le Procureur de la République près du tribunal de grande instance de la commune IV du district de Bamako. « Au moment où je publie ces notes, je devrais être en route pour la Radio MALIBA FM, mais malheureusement, je suis en route pour le CAMP 1.
Des militaires sont venus me chercher pour m´y conduire, en dehors des horaires administratifs. Il est plus de 20 heures à Bamako. Votre émission CARTES SUR TABLE, prévu pour 21 heures, n´aura pas lieu ce soir ou aura lieu avec du retard, ou encore n´aura plus jamais lieu.  Les heures qui vont suivre, nous édifierons.

Pour un Mali meilleur, aucun sacrifice ne peut être de trop ! Vive le Mali », c’est le message qu’on pouvait lire sur la page Facebook de Mohamed Youssouf  Bathily dit Ras Bath, interpellé par les forces de l’ordre le lundi 15 août 2016 dans la soirée aux environs de 19h 50mn. Et pour avoir plus  d’information sur cette arrestation, nous nous sommes rendus, le mardi 16 aout 2016, aux environs de 17 heures au Camp I de Bamako où Ras Bath est détenu. Arrivé devant la grande porte du camp, on s’est adressé aux gardes en faction.

Nous déclinons notre identité et les raisons de notre présence. Apparemment gentil, l’un des gardes nous indique le service d’investigation judiciaire (SIJ), situé à quelques mètres de la grande porte où nous pourrions avoir les informations concernant l’arrestation de notre confrère Ras Bath. Arrivé au niveau de ce service, on constate un petit attroupement. Il y avait des parents, des amis, des fans dont des « rasta » et le jeune avocat, Me Abdourahamane Touré de l’animateur Ras Bath. Il y a avait également quelques journalistes, des responsables de la Radio ‘’Maliba FM’’ où Ras Bath travaille. Au niveau du Service d’investigation judiciaire (SIJ), nous comprenions davantage que « l’armée est la grande muette » car les responsables nous ont gentiment dit qu’ils ne sont pas autorisés à parler à la presse. Et pourtant, nous voulions impérativement trouvé des réponses à nos interrogations.

Surtout le chef d’inculpation de l’arrestation de Mohamed Youssouf  Bathily dit Ras Bath et savoir s’il allait encore passer la nuit. Alors, nous prenons, donc,  notre mal en patience et restons à l’affût de l’information. Dans les coulisses et de sources sûres, nous apprenons que Mohamed Youssouf  Bathily dit Ras Bath est arrêté pour « outrage public et injure ». Il nous a été également dit qu’il allait passer la nuit. Et notre source d’ajouter qu’il sera présenté, le mercredi 17 août 2016, c’est-à-dire aujourd’hui, au Procureur de la République près du tribunal de grande instance de la commune IV du district de Bamako. Ainsi donc les fans du détenu présents et qui espéraient une éventuelle libération finirent par avoir la certitude que leur idole ne dormira pas encore, une fois de plus, chez lui.

La nouvelle mettra les inconditionnels du « rasta » dans tous leurs états. Automatiquement, dans la cour, des voix s’élevèrent pour un appel à la révolte. « Il faut qu’on organise la résistance afin qu’il soit tout de suite libérer.  Il faut faire sortir la population », déclare un inconditionnel, visiblement choqué par la nouvelle. Pour faire baisser la tension, les responsables de la radio « Maliba FM » où travaille Ras Bath vont appeler au calme.  Une émission sur « l’affaire »  était en cours de préparation au niveau de la radio.« Ras Bath va passer la nuit ici. Demain (ndlr, ce mercredi) il passera devant le Procureur de la République du tribunal de la commune IV du district de Bamako.

Les charges retenues contre lui sont légères. Du retard a été pris dans l’audition ce qui fait que la procédure a un peu duré. Certains disent qu’il a insulté à la radio, mais Ras Bath n’insulte pas. Il a toujours la preuve de ce qu’il dit. Il y a une volonté manifeste de la part des autorités de fermer la radio », indique Makan Konaté, journaliste-animateur à la radio Maliba FM.

Pour rappel, c’est vers 19h 50 du lundi 15 août 2016, que les éléments du Camp I se sont présentés au domicile de Ras Bath, sis au quartier Lafiabougou de Bamako en lui notifiant un mandat. Et l’animateur Ras Bath a demandé s’il peut amener son véhicule au Camp I. Chose que les éléments du Camp I acceptèrent. Il conduisit alors son véhicule de Marque Toyota Corala Immatriculé AS 4850 MD jusqu’au Camp I. Sa femme n’a pas été arrêtée comme laissait croire d’autres sources. Ce matin à 10 heures, Ras Bath sera devant le procureur de la république près du tribunal de grande instance de la commune IV du district de Bamako où il sera, certainement, situé sur son sort.

Aguibou Sogodogo

Source : Le Républicain

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Mali : Tieman Hubert Coulibaly, ministre de la Défense du Mali, à propos des otages de Nampala : « Nous avons des raisons de croire aujourd’hui que ces soldats maliens sont entre les mains de l’ennemi »

Maliactu - Wed, 17/08/2016 - 10:57
Tieman Hubert Coulibaly Le ministre de la Défense Tiéman Hubert Coulibaly est toujours dans l’incertitude.  Il a reconnu, en effet, lors de son passage sur l’émission Action gouvernementale de l’Ortm, la détention des cinq éléments de l’armée malienne par le groupe djihadiste Ansardine mais juge délicate cette situation à cause du secret de défense. Et rien ne filtrera aussi de la stratégie que l’Etat va mettre en place pour  que ces militaires soient libérés. On vous propose une partie de l’entretien que le ministre a accordé à nos confrères de l’ORTTM.

A Nampala il y a eu des morts, des blessés, des disparus et en plus une revendication. Un groupe terroriste qui dit détenir vos hommes. Vous avez dit que les images étaient en cours d’authentification, où est-ce que vous en êtes aujourd’hui ?

Nampala est une séquence difficile pour nous sur le plan tactique. Qui en effet, a provoqué un émoi à travers le pays. Ce que je comprends fort bien. Nous y avons perdu de jeunes soldats braves qui sont morts au combat. Et c’est un épisode qui évidemment est difficile. Mais, c’est une séquence. Vous l’avez dit nous sommes en guerre et une guerre sur plusieurs batailles. Nampala est une bataille que nous avons perdue, que nous estimons avoir perdu. Même si nous savons par ailleurs que l’ennemi a eu le temps de charger dans des voitures ses pertes en vies humaines.

Je veux parler concrètement, pour commencer, de ces militaires que Anssardine dit détenir aujourd’hui. Est-ce que vous avez pu vérifier ?

Nous avons vu la vidéo : les images qui ont été publiées par ce groupe terroriste qui dit détenir ces hommes. Et nous avons des raisons de croire aujourd’hui que ces soldats maliens sont entre les  mains de l’ennemi. Et bien entendu, ce sujet ayant la délicatesse que vous pouvez comprendre,  ce n’est pas sur les médias que nous allons dire ce que nous allons faire ou ce que nous sommes en train de faire, afin de progresser vers une issue favorable concernant ces soldats.

Sujet délicat, une situation embarrassante pour vous ?

Non pas embarrassante, une situation difficile à vivre. Quand vous savez que vos hommes sont entre les mains de celui qui est objectivement votre ennemi. C’est une situation difficile. Et encore une fois, nous sommes en guerre  et ce genre d’événement peut arriver dans une situation de guerre. Il ne vous aura pas échappé  que dans ce même secteur, en 2015, l’armée a arrêté 185 djihadistes, elle en a neutralisé 41 lors des épisodes de Nara, Guatilémou, de Léré et de Djoura. Nous avons aussi saisi des véhicules et des armes. Nous sommes une armée qui est engagée et qui à certains moments, pour des raisons tactiques qu’évidement je garde pour moi, peut tomber dans une situation de revers. D’ailleurs, quand je suis passé à la télévision, ce jour là, j’ai dis que Nampala est un revers.

Juste un dernier mot par rapport à cette situation. Je comprends que vous n’ayez pas envie d’en parler.

Ah non, il ya des détails dont nous ne pouvons pas parler. Sinon, nous devons expliquer aux maliens la situation.

Donc, vos soldats théoriquement, si les informations qui circulent, se confirment, sont aujourd’hui aux mains d’un ennemi avec lequel vous ne voulez pas parler. Vous êtes décidé à ne pas négocier  parce que c’est des terroristes. Alors comment, ça va se passer ?

Aujourd’hui Anssardine est notre ennemi. Il détient des soldats maliens et nous avons des raisons de croire que cela est vrai. Parce que ces soldats manquent à l’appel. Une vidéo a été diffusée, nous avons reconnu un certain nombre de soldats maliens. Alors, comment nous allons les récupérer parce qu’il faut les récupérer. Cela relève du secret  de défense, c’est ce que j’essaie de vous expliquer. Ce n’est pas à la télévision que je vais vous dire, ce que nous allons faire pour récupérer ces soldats là. Mais dans tout les cas, l’objectif est de les récupérer.

Source : ORTM

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Mali : La «charité» mal distribuée

Maliactu - Wed, 17/08/2016 - 10:51
Pour contribuer au renforcement de capacités des médias maliens, l’ambassade de la République populaire de Chine offre des équipements à certains organes. Ainsi, neuf médias maliens ont reçu des équipements offerts par l’ambassadrice, Mme Lu Huiying, le jeudi 11 août 2016.

Composé d’équipements de bureau, d’ordinateurs, de motos, d’imprimantes, d’appareils photos, ce don est destiné au quotidien national L’Essor, l’Office de radiodiffusion télévision du Mali (ORTM), Les Echos, L’Indépendant, L’Indicateur du Renouveau, Info Matin, Le Républicain, les sites Malijet et Maliweb. Quels sont les critères pour bénéficier de ce don ? C’est la question que les responsables de nombreux autres organes se posent. Selon nos investigations, l’ambassade passe par l’Assep et le Groupe pour faire cet appui. Et curieusement, ce sont les mêmes organes qui avaient bénéficié du même geste de l’ambassade de la République de Chine, l’année dernière. Et les autres ? Où est la solidarité professionnelle ? Il est vrai que la charité bien ordonnée commence par soi-même. Mais les responsables de ces organisations de presse doivent aussi se rappeler cette sagesse du regretté Ali Farka Touré, qui nous rappelait que «le miel n’est pas doux dans une seule bouche».

Source : Le Reporter

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Mali : La gestion des ordures, un vrai calvaire d’envergure national : ” Les mains qui se débarrassent les poubelles sont capables de les relever avant leur pourrissement”

Maliactu - Wed, 17/08/2016 - 10:44
ordure medina coura La gestion de l’ordure ménagère est un problème global, une vraie préoccupation nationale à laquelle peu importe les villes et agglomérations sont soumises à l’échelle mondiale. Mais celle ayant trait à  la cité des trois caïmans dépasse l’imagination. Les pays développés ayant vite compris les conséquences néfastes qui en découlent ont mis en place des politiques de gestion dignes de ce nom. Celles-ci passent par plusieurs phases dont la collecte, le traitement et une exploitation efficaces des déchets pour le bien-être de leurs populations. Ce n’est donc pas par hasard que le tri sélectif a vu le jour dans nombre de pays. L’objectif reste la protection de l’environnement de la santé publique tout en préservant le cadre de vie.

Pour le cas spécifique du Mali, notamment de la ville de Bamako le phénomène dépasse l’imagination. Il faut reconnaître qu’au temps du premier président malien feu Modibo Keita, nos compatriotes manifestaient de l’amour pour le pays. L’assainissement de la ville était bien assuré et tout le monde s’impliquait. Il n’était pas rare de voir des populations s’organiser pour nettoyer leur cadre de vie. Les quartiers rivalisaient entre eux. Mais, depuis plusieurs décennies l’esprit de civisme et de patriotisme a volé en éclat. Chacun agit comme bon lui semble au cœur de l’espace public qui pourtant est régi par des règles de conduite comme dans tout pays de droit.

Pourtant, on a assisté à l’augmentation exponentielle de la densité de la population dans la capitale. En conséquence, les déchets journaliers augmentent jour après jour. Malgré les efforts des gouvernements qui se sont relayés au Mali, le problème reste encore entier car nous n’arrivons pas à venir au bout des déchets.

L’Etat doit s’investir autrement pour trouver une solution à ce fléau qui pose à la fois un problème environnemental et de santé publique. L’implantation de l’hivernage accentue le bazar. De nos jours nous ne détenons aucune statistique fiable sur la quantité de déchets produits journellement dans la capitale malienne. Le plus honteux, nos compatriotes créent les déchets et l’Etat paye une société étrangère en l’occurrence l’OZONE pour débarrasser les rues de Bamako à coût de dizaines de milliards par an. Le proverbe dit ceci : ” les mains qui se débarrassent des poubelles sont capables de les relever avant pourrissement “. Il est grand temps que les pouvoirs publics, les élus locaux et les citoyens prennent autrement leurs responsabilités face à la situation chaotique des déchets pour éviter la dilapidation des ressources que les bailleurs mettent à la disposition du pays.

Nous savons tous que les quartiers quant à eux, relèvent des communes. Partout dans le monde, la responsabilité de la gestion des déchets revient aux villes ou aux collectivités locales. Celles-ci font généralement la sous-traitance avec des entreprises privées spécialisées dans le domaine en vue de parvenir à un résultat décent.

Il suffit de créer une passerelle entre différentes administrations afin de mettre en place une politique cohérente de collecte et de traitement efficace des déchets.  Le Ministère de l’environnement, le gouvernorat, les communes et quartiers doivent travailler en parfaite collaboration pour faire face à cet épineux problème qui n’honore point l’image du Mali encore moins nos compatriotes.

L’heure de la création des nouveaux emplois semble arriver. Dans chaque commune, il devrait y avoir des techniciens de l’Environnement chargés de veiller sur l’application de la mesure gouvernementale en matière d’assainissement. On est en droit de se demander si le pouvoir en place actuellement dispose d’une politique d’assainissement en réalité. Et quelle utilité et rôle jouent les services d’assainissements des mairies ?

Aboubacar Eros Sissoko

Source : Zénith Balé

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RDC : le Conseil de sécurité de l'ONU condamne le massacre de Beni

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Wed, 17/08/2016 - 07:00
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus forts le meurtre d'au moins 50 civils le 13 août dans la région du village de Rwangoma, sur le territoire de Beni en République démocratique du Congo (RDC), par des membres présumés des Forces démocratiques alliées (ADF).
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Soudan du Sud : Ban Ki-moon ordonne une enquête indépendante sur l'attaque contre l'Hôtel Terrain à Juba

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Wed, 17/08/2016 - 07:00
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a décidé de lancer une enquête spéciale indépendante pour les déterminer les circonstances entourant l'attaque contre l'Hôtel Terrain, à Juba, au Soudan du Sud, au cours de laquelle une personne a été tuée et plusieurs civils violés et sauvagement battus par des hommes en uniforme le 11 juillet.
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Côte d'Ivoire : des experts de l'ONU appellent à faire face aux conséquences de l'affaire du Probo Koala dix ans après

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Wed, 17/08/2016 - 07:00
Dix ans après le déversement illégal de déchets toxiques à Abidjan, en Côte d'Ivoire, un groupe d'experts de l'ONU a appelé mercredi le gouvernement ivoirien, l'ensemble des Etats responsables et la communauté internationale à aborder les conséquences que cet incident continue d'avoir sur les droits de l'homme.
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