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Afrique

Décès GUIGUEMDE Michel Bernard : Faire part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/08/2024 - 23:30

J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé ma course, j'ai gardé la foi, il reste la couronne de justice qui m'est réservée.
2 Timothée, chap 4, verset 7 à 8

Sa Majesté Naaba Sanem de Samba ;
Les grandes familles DJIGUEMDE à Samba et Ouagadougou ;
Le vieux DJIGUEMDE Kouiiga à Samba ;
Monsieur DJIGUEMDE Benoît à Somgandé/Ouagadougou ;
Le Dapoy Naaba Boulga à Ouagadougou ;
Le Kamsaog Naaba à Ouagadougou ;

Les grandes familles TASSEMBEDO à Kamsaoghin ;
Les familles alliées OUEDRAOGO, SOW, OUALI, NOMBRE et DABIRE à Ouagadougou ;
Madame OUEDRAOGO/GUIGUEMDE Henriette, Institutrice à la retraite à Ouagadougou et ses sœurs Evelyne, Florence, Micheline, Sophie et Brigitte ;
Madame GUIGUEMDE/TASSEMBEDO Anne Marie Ange à Ouagadougou et ses enfants Adrienne, Arlette, Alexandra et Albéric ;
Leur petit fils Ylaan Aris
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès brutal de leur époux, père,enfant, frère, grand-père et beau-père

GUIGUEMDE Michel Bernard

Précédemment PDG du Cabinet CIRTECH/Burkina ;
Décès survenu le mercredi 14 août 2024 à 12h15 mn à la Clinique Suka El Fateh.

Programme des obsèques :

Dimanche 18 août 2024 :
16h00 : Levée du corps à la morgue de la Clinque Suka El Fateh
et transfert à son domicile sise au quartier Boulmiougou

19h00 : Veillée de prière au domicile du défunt au quartier
Boulmiougou

Lundi 19 août 2024 :
8h00 : Levée du corps au domicile du défunt au quartier Boulmiougou
suivie de l'absoute à 9h00 à l'Eglise Saint Pierre de Gounghin

11h00 : Inhumation au cimetière municipale de Ouagadougou centre-
ville (quartier Saint Léon) communément appelé Nassaryado

Union de prière

Categories: Afrique

Journalisme : Malgré tout, de nombreux étudiants en rêvent encore et des professionnels en sont toujours passionnés

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/08/2024 - 23:30

Si pour certains la passion du journalisme s'essouffle, pour d'autres, elle reste encore vive. Dans ce dossier, des étudiants en journalisme s'expriment et réaffirment leur désir de faire carrière dans le métier malgré tout. Plusieurs professionnels assurent par ailleurs qu'ils referaient le même choix s'ils devaient repartir en arrière.

Grâce à son métier de journaliste, Alain Zongo dit Saint Robespierre, rédacteur en chef de L'Observateur Paalga, a fait le tour du monde. De l'Europe en passant par l'Amérique, l'Asie et l'Afrique, Robespierre est un globe-trotter qui a voyagé dans tous les continents pour son métier. Il n'était pourtant pas prédestiné pour ce boulot. Passionné par le métier de journalisme, il a dû abandonner sa profession d'enseignant d'histoire-géographie pour faire carrière dans le métier de l'information. Ancien pensionnaire de la fac de géographie à l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, il s'est donné les moyens d'exercer le métier de l'information en prenant un gros risque. Affecté à Ouahigouya, dans le nord du Burkina après son admission au concours de la Fonction publique, il décide de prendre langue avec le Directeur de publication (DP) de L'Observateur Paalga pour être le correspondant de son journal dans le Yatenga. La demande a été fructueuse. C'est le début d'une reconversion.

Avec un style plaisant et envoutant, il réussit à taper dans l'œil d'Edouard Ouédraogo, le DP de L'Obs. qui lui tendra la perche pour rejoindre son équipe à Ouagadougou comme grand reporter, compte tenu de son aisance rédactionnelle. Malgré les craintes et la réticence de son épouse, il décide d'abandonner la stabilité de la Fonction publique pour le privé en janvier 2006.

Alain Zongo dit Robespierre est l'un des éditorialistes chevronnés du Burkina

De fil en aiguille, Robespierre pousse des racines au sein du doyen des quotidiens privés et gagne en expérience avec un parcours enrichissant dans le domaine de la presse. Cette réussite pour lui atteste que le jeu en valait la chandelle sinon que le risque pris valait son pesant d'or. Il ne regrette rien. Même sa femme, qui était dubitative au début, se réjouit du statut de son époux devenu une icône de la presse burkinabè. « Au début, j'ai perdu un peu mais tout cela a été compensé en termes de voyages, de contacts, de réseau social. Je n'aurais pas fait tous les voyages que j'ai eus à effectuer si je n'étais pas journaliste », a déclaré l'ancien grand reporter de L'Obs. Grâce au journalisme, poursuit-il, « j'ai fait les États-Unis, plusieurs fois la France, d'autres pays européens, des pays africains, des pays asiatiques. Je ne pense pas que j'aurais pu visiter ces pays si j'étais resté enseignant », confie-t-il.

Des souvenirs, il en a à la pelle. « J'ai voyagé avec des chefs d'État, des ministres. Le journalisme m'a ouvert des horizons. Je me suis fait de nouveaux amis dans certains pays grâce aux contacts. Il y en a qui m'ont invité à venir passer des vacances et on tout pris en charge », se rappelle-t-il.

Premier burkinabè à avoir remporté le prix CNN Multichoice du meilleur journaliste africain, Robespierre est un journaliste qui a marché sur plusieurs tapis rouges pour des récompenses. C'est avec humilité qu'il revient sur ses débuts. « Je suis venu au journalisme sans la moindre formation. Je suis venu par passion. Cette passion, je crois que je l'avais depuis le secondaire. Je me plaisais à rédiger des papiers lorsque le bureau des élèves devait manifester son mécontentement vis-à-vis de l'administration. Généralement, c'est à moi qu'ils faisaient recours pour rédiger. Il faut dire aussi que j'ai été influencé par un de nos voisins qui lisait beaucoup L'Observateur quand j'étais petit. Je prenais les vieux journaux et je lisais, c'est lui qui m'a dit que je peux être journaliste », se souvient-il encore avec enthousiasme. A ceux qui prétextent la précarité pour quitter le journalisme, il estime que c'est une erreur d'appréciation.

A l'entendre, les perspectives d'embauche sont en berne dans tous les secteurs et non en journalisme seulement. Le journalisme n'attire plus comme avant, reconnaît-il. Mais cette crise de vocation n'est pas propre au journalisme seulement, a-t-il nuancé. La crise de vocation, cite-t-il, se constate dans l'enseignement, la santé et beaucoup de secteurs aussi. « Je me rappelle quand ma fille faisait le baccalauréat, elle a dit qu'il y a un seul élève dans leur classe qui voulait faire la médecine », étaye-t-il, ajoutant que les enfants sont plus portés sur les nouvelles technologies de l'information et de la communication. « Nous sommes dans une époque où la structure de la connaissance et le profil des métiers ont beaucoup évolué par rapport au besoin du marché », a-t-il déclaré. Mais pour lui, le journalisme est très loin d'être le métier le plus indigent du monde. Tous ceux qui rêvent du journalisme, conseille-t-il, peuvent venir parce que le métier offre des opportunités. Toutefois, il les encourage à s'armer de courage et d'abnégation car l'information va toujours être au centre de la vie. « L'information va toujours bien se vendre. Maintenant, il faut savoir comment la traiter avec toute la rigueur qu'il faut. Une information traitée avec beaucoup de rigueur va toujours trouver preneur », a-t-il conclu.

Note: ">Lire aussi : Burkina/Médias : « Pour mieux réussir dans le journalisme, il faut de l'humilité, de la modestie et l'envie d'apprendre », Alain Saint Robespierre, rédacteur en chef de L'Observateur Paalga

Un journaliste sportif dans un quotidien de la place qui a préféré garder l'anonymat dit être épanoui dans son métier. Pour lui, c'est une contrevérité de croire que le journalisme ne nourrit pas son homme. Cette conception chantée aux jeunes, depuis l'école parfois, favorise la réticence qui éloigne les jeunes du journalisme au profit de la communication. Le journalisme permet bel et bien de vivre décemment, a-t-il déclaré. « Je me suis offert un voyage en Asie grâce à mes relations », se réjouit-il. Cette possibilité n'aurait pas été réelle s'il n'était pas journaliste, commente-t-il. Tout n'est pas forcément gain financier, a-t-il lancé. Il y a aussi le plaisir, la satisfaction, les bénéfices immatériels, c'est une passion que l'on vit. La seule difficulté, analyse-t-il, c'est la volatilité du contexte actuel qui a engendré une certaine précarité au niveau des organes de presse. « C'est la vie au Burkina qui est devenue difficile et cela déteint logiquement sur le journalisme aussi », affirme-t-il. Sinon, le journaliste, à travers son carnet d'adresses, ne saurait se plaindre, selon lui.

On ne vient pas dans le journalisme pour être Bill Gates

Depuis l'université déjà, Sylvain Sakandé semble tout connaître de l'environnement des médias. « On ne vient pas dans le journalisme pour être Bill Gates », nous a déclaré l'étudiant à la sortie du studio de radio Campus, après la présentation du journal parlé (JP) de 12h30. Étudiant en 3e année de journalisme à l'IPERMIC, le jeune homme, la vingtaine, qui a une voix radiophonique bien appréciée par ses camarades et enseignants, a toujours rêvé de faire le journalisme après l'obtention de son baccalauréat en 2020. Et quand il a empoché son baccalauréat série D, sa vocation première était de faire la médecine pour devenir cardiologue plus tard. « C'était mon rêve quand j'étais toujours au premier cycle au lycée », se souvient-il. Comme un volcan en ébullition, la passion du journalisme inonde celle de la médecine à partir de sa classe de première. Le rêve du port de la blouse blanche n'est plus d'actualité. En 2021, il passe avec succès le test de recrutement d'entrée au département de journalisme et communication de l'université Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou. Depuis 2021, il entretient ce rêve de devenir un grand journaliste comme Christophe Boisbouvier de Radio France internationale (RFI), Jean Emmanuel Ouédraogo (actuel ministre en charge de la communication) qui sont des modèles inspirants pour lui.

Sylvain Sakandé rêve de devenir un grand journaliste

Le journaliste radio en herbe regrette l'attitude de ses camarades qui fuient le journalisme après des années d'études sous le prétexte qu'il est absorbant et précaire. Pour ce prodige de l'IPERMIC, le journalisme n'interdit pas la richesse mais il ne devrait pas être une obsession pour les journalistes de devenir riches comme Bill Gates, le richissime homme d'affaires américain et fondateur de Microsoft. « Quand on vient dans ce métier, l'argent ne doit pas être la première des motivations », a-t-il martelé. Visiblement à l'aise dans les échanges, il indique que le journalisme est un tremplin qui offre beaucoup de possibilités. « C'est un métier noble qui peut vous ouvrir beaucoup de portes à condition d'en sortir. Si vous êtes bons, vous ne pouvez pas regretter d'avoir fait le journalisme », prêche l'étudiant qui dit être résolument engagé à exercer ce métier de l'information malgré tout.

Même volonté affichée par son camarade de classe, Soumaïla Malo. Lui aussi est arrivé dans le département à travers un test de recrutement. De nos jours, constate-t-il, il y a une certaine pression ou des menaces contre les journalistes et la profession. Cette situation malheureuse, admet-il, peut semer le doute dans l'esprit des potentiels journalistes. Mais lui ne compte pas rebrousser chemin ; il tient à être journaliste de renommée comme le Burkinabè Yacouba Ouédraogo de la Voix de l'Amérique (VOA). « Je suis prêt à aller jusqu'au bout », réaffirme-t-il. Selon lui, la richesse du journaliste se mesure par rapport à son utilité sociale. « Je ne dirai pas que c'est un métier noble parce qu'il a toujours été noble. Le journaliste est quelqu'un qui possède l'information, il a ce que les autres n'ont pas. Il y a plein de perspectives dans le journalisme », a-t-il indiqué, ajoutant qu'il souhaite faire du web-journalisme.

Soumaïla Malo se dit prêt à embrasser le monde du journalisme

Le journalisme est le plus beau métier du monde, selon Latifatou Zougmoré d'ISCOM

Latifatou Zougmoré est étudiante en troisième année de journalisme à l'Institut supérieur de la communication et de multimédia (ISCOM), une école qui forme dans les métiers du numérique. Longtemps fascinée par le métier de l'information grâce à l'ancienne présentatrice télé de la RTB, Marguerite Yelli Doannio Sou, elle a pris l'engagement depuis le lycée d'exercer le même métier que son modèle. « Je me rappelle que quand j'ai eu mon bac, mon papa me disait de faire le droit alors que je voulais faire le journalisme. J'ai insisté et ma maman aussi est intervenue pour lui dire de me laisser vivre ma vocation », nous confie-t-elle avec des accents passionnés.

Pour l'étudiante de l'ISCOM, le journalisme est le plus beau métier du monde. Entre le journalisme et l'étudiante, c'est le parfait amour. « Ce qui me plaît dans ce métier, ce sont les découvertes, l'apprentissage que tu en tires, tu te cultives au jour le jour, tu te crées des relations. Vraiment le journalisme, quand tu le fais comme tu l'aimes, tu t'éclates ! », s'exclame-t-elle. « Malgré les dures réalités de la profession, je n'ai jamais rêvé même un seul instant de l'abandonner », affirme-t-elle. L'étudiante cherche à faire un métier où elle sera utile, où elle fera quelque chose pour la société. Le journalisme pour elle, est la meilleure destination. « Ce n'est pas un endroit où il faut se remplir les poches », a tranché l'étudiante, qui n'a que d'yeux pour le journalisme.

Latifatou Zougmoré de ISCOM n'a d'yeux que pour le journalisme

Nado Ariane Paré, diplômée d'une licence en journalisme numérique obtenue à l'ISCOM poursuit ses études en master de communication médiatique à l'université de Montréal, au Canada. Après quelques années d'études, sa passion pour le journalisme reste encore vive. Selon l'analyse de l'ancienne étudiante de l'ISCOM, la plupart de ceux qui fuient le journalisme après leurs études le font pour une mauvaise raison. « Il y a certaines aspirantes au journalisme, quand on leur demande pourquoi elles ont fait le choix de ce métier, elles diront simplement qu'elles veulent être une présentatrice télé. Quand elles se lancent et que cette occasion ne se présente pas, la désillusion tombe et elles commencent à se chercher ailleurs », regrette la pensionnaire de l'université de Montréal. « On ne devient pas journaliste pour se faire voir, le journaliste a une responsabilité sociale qui est de porter la voix des sans voix au bénéfice de la société », a-t-elle lâché, invitant les jeunes à aimer ce métier parce qu'il a « beaucoup de débouchés ».

Le journalisme a beaucoup de débouchés selon Nado Ariane Paré

« Dans la vie, il n'y a rien de tel que de pouvoir faire le métier que vous aimez », Dr Cyriaque Paré

Dr Cyriaque Paré est assurément l'un des monuments de la presse burkinabè. Fondateur du média en ligne Lefaso.net et de l'ISCOM, il a embrassé la carrière de journaliste par passion dans les années 1990. Plus de 30 ans après, même s'il ne se définit plus essentiellement comme journaliste au regard de son statut de chercheur en information et communication, il ne regrette pas d'avoir choisi ce métier qui lui a donné une ascension sociale. Pour lui, le journalisme est un sacerdoce comme une religion. « On entre dans le journalisme comme on entre en religion ; parce que c'est une passion qui vous porte toute la vie », a expliqué l'enseignant des médias et de la communication numérique. De ce fait, il est important d'encourager ceux qui veulent faire ce métier pour vivre leur passion. « Dans la vie, il n'y a rien de telle que de pouvoir faire le métier que vous aimez, qui vous passionne », ajoute-t-il. Contrairement à ceux qui tournent le dos au journalisme au prétexte qu'il ne permet pas de devenir riche, c'est une vue de l'esprit selon lui. « Riche dans quel sens ? » interroge-t-il, ajoutant qu'il n'y a pas que l'argent et le matériel qui rendent riche. « La première richesse à mon avis, c'est votre utilité sociale. Je pense qu'il n'y a rien de plus utile dans la société qu'un journaliste qui permet à ses concitoyens de savoir ce qui se passe dans leur communauté, qui leur vient au secours pour leur donner de bonnes informations pour les aider à prendre des décisions dans leur vie. « Sans informations, on ne peut pas être riche. Qui que vous soyez, si vous ne savez pas ce que demain vous réserve ou comment va votre société ou si vous ne savez pas quels sont les secteurs rentables, vous ne pouvez pas être riche. Et le journaliste est la personne qui vous permet d'avoir ces informations », a relevé le communicologue. De l'avis du chercheur, il est possible de réussir sa vie sans être riche comme un homme d'affaires. « La richesse n'est pas que matérielle », relativise-t-il. « Des journalistes voyagent dans des endroits où les autres payent des millions pour y aller, ils rencontrent des personnalités... », a-t-il fait savoir, arguant que c'est une forme de richesse que tout le monde ne peut pas se permettre. Comme l'adage le dit, « Bonne renommée vaut mieux qu'une ceinture dorée », a-t-il lancé. Ces nombreuses opportunités peuvent permettre au journaliste d'être riche dans le sens du matériel, a-t-il insisté, appuyant que le journalisme permet de se réaliser, d'être riche au sens où on arrive à satisfaire ses besoins et être utile à la société. « Si vous n'avez pas la passion du journalisme, il ne faut pas venir parce que vous voulez être riche », a-t-il prévenu.

« La première richesse du journalisme, c'est votre utilité sociale », Dr Cyriaque Paré

Après 35 ans d'exercice dans les médias d'État, Jean Philippe Tougouma, journaliste aux Editions Sidwaya, s'apprête à quitter le métier pour la retraite. Au crépuscule de sa carrière, il retient du journalisme que c'est un métier passionnant et exaltant. N'eut été son statut de journaliste, il n'aurait peut-être pas eu la chance de voyager dans le même avion avec le président de la République. Ce voyage effectué avec l'ancien président du Faso, Blaise Compaoré, est l'un des meilleurs souvenirs qu'il garde. En plus de cela, il dit avoir fait beaucoup de découvertes grâce à son métier. Le journalisme est un métier de relations publiques et humaines, explique-t-il. « Un journaliste est celui qui peut interpeler un président ; un journaliste peut marcher avec un président. Ce qui n'est pas possible souvent pour un ministre ou une autre autorité », cite-t-il comme avantage du métier.

Après 35 ans de service, le journaliste Jean Philippe Tougouma, s'apprête à aller à la retraite

C'est avec regret qu'il constate la crise de vocation dans le journalisme chez la jeune génération. Mais il dit ne pas être étonné parce que, dit-il, nous sommes dans un monde où on est dans la dynamique du "m'as-tu vu" ? Si vous n'avez pas les moyens, ça va être difficile, commente-t-il. Mais cela ne saurait être une raison fondamentale parce qu'on ne vient pas dans ce métier pour s'enrichir. « L'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo a dit qu'on ne fait pas la politique pour devenir riche et le journalisme pour l'être aussi », a-t-il repris. « Avant, les gens venaient dans les médias pas forcément pour de l'argent mais pour se faire connaître », se souvient l'ancien journaliste d'agence. Pour lui, il est exagéré de parler de crise de vocation dans le journalisme parce que la crise est dans tous les domaines. « Faites un tour devant le Commissariat central de police de Ouagadougou (CCPO), vous verrez une masse de personnes à la recherche de timbres pour faire des concours. Ils ne font pas forcément les concours qu'ils aiment mais juste pour avoir un emploi », a-t-il nuancé.

Note: ">Lire aussi : Burkina/Métier de journaliste : La vocation s'essouffle

Serge Ika Ki
Lefaso.net

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RDC : l’OMS déclare le Mpox « une urgence de santé publique internationale »

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 14/08/2024 - 23:12


Au regard de la propagation rapide de la souche « clade 1b » de Mpox en RDC et dans les pays voisins, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclenche son plus haut niveau d’alerte mondiale. « La situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale », a déclaré, mercredi 14 août, le chef de l’OMS, Adhanom Ghebreyesus.

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Goma : manifestation des jeunes de Karisimbi contre l'insécurité

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 14/08/2024 - 23:00


Les jeunes gens des quartiers Mabanga-Sud, Ndosho, et Kisaka, dans la commune de Karisimbi à Goma ont manifesté leur colère mercredi 14 août matin contre la multiplicité d’incidents sécuritaires entraînant régulièrement blessures et mort d’hommes. 


Dès les premières heures de la journée, la tension était perceptible à Mabanga-Sud, où des pierres et des pneus enflammés ont été placés sur quelques artères, notamment sur Deux lampes et 1 Kilomètre témoin. 

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Burkina/Infraction d'adultère : « On reçoit rarement des plaintes pour ces faits au pénal », Boureima Sawadogo, procureur TGI de Koudougou

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/08/2024 - 23:00

La fidélité que l'on se promet après le mariage n'est pas toujours respectée par les conjoints. En "allant voir ailleurs", ces derniers commettant une infraction qui les rend passibles de poursuites pour des faits d'adultère. Quelle peine encourt-on en cas de commission de cette infraction ? Comment se fait la preuve en la matière ? Pourquoi rencontre-t-on rarement de poursuites pénales pour des faits d'adultère au Burkina Faso ? Voilà autant de questions auxquelles Boureima Sawadogo, le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Koudougou a daigné apporter des éléments de réponse. Lisez plutôt !

Lefaso.net : Comment définit-on l'adultère ?

Boureima Sawadogo : L'adultère est une infraction à la loi pénale. En termes simples, c'est le fait pour une personne qui se trouve dans les liens du mariage, d'entretenir des relations extraconjugales avec une personne autre que son époux ou épouse. C'est en quelque sorte, l'incrimination de l'infidélité dans le couple.

Comment la preuve de l'adultère est-elle faite en justice ?

Plusieurs éléments de preuve permettent de caractériser l'infraction d'adultère. Elle peut tout d'abord se faire par un constat d'huissier. En tant qu'officier public, l'huissier de justice est habilité à faire des constations qui peuvent servir comme moyens de preuve qu'une partie peut invoquer devant un tribunal. Dans ce cas, la victime saisira un huissier de justice à l'effet de constater les faits ou actes d'infidélité commis par son conjoint. Ensuite, la preuve de l'adultère peut se faire par procès-verbal des officiers de police judiciaire, à la suite d'une plainte émanant de la victime. Elle peut aussi provenir de l'aveu de l'auteur de l'adultère. Enfin, les échanges de correspondances ou les communications intervenues entre l'époux ou l'épouse fautif-ve et son amant (complice) peuvent servir pour prouver l'adultère, mais dans le strict respect du principe de la loyauté des preuves en matière pénale.

Quelle est la peine encourue pour toute personne jugée coupable d'adultère ?

Dans l'ancien code pénal abrogé (celui de 1996), l'infraction d'adultère était passible de peines d'emprisonnement et d'amende. Mais avec le nouveau code pénal en vigueur (celui de 2018), il y a eu un assouplissement des peines par le législateur. Désormais, l'adultère est simplement puni d'une peine d'amende allant de 250 000 à 600 000 francs CFA.

Avez-vous déjà rencontré ce type de dossier en juridiction ?

Oui, il nous est arrivé de traiter de telles affaires au niveau des tribunaux, qui enregistrent souvent des plaintes pour des faits d'adultère contre un époux ou une épouse. Mais de mon expérience personnelle, les plaignants finissent par retirer leur plainte ; ce qui met automatiquement fin à l'affaire car l'adultère ne peut être poursuivie que sur plainte de la victime. Autrement, lorsque le plaignant retire sa plainte, l'affaire est close et on n'en parle plus. On ne va donc pas jusqu'en phase de jugement, parce que les parties arrivent à se réconcilier, sans doute, après des médiations émanant de toute part.

Ce n'est donc pas une infraction courante que l'on rencontre dans les tribunaux ?

Pour ma petite expérience dans le domaine, je dirai non. Non, parce qu'on rencontre rarement des plaintes pour des faits d'adultère. Néanmoins, ce sont des faits qui sont généralement invoqués dans les causes de divorce. Je ne suis pas juge de jugement et je n'interviens pas dans les dossiers de divorce, mais de ce que j'observe, c'est l'une des causes majeures invoquées dans les dossiers de divorce. C'est un fait de société qui existe et qui est réel. Cela est incontestable ! Mais en matière pénale, je puis vous dire qu'on reçoit rarement des plaintes ou des faits d'adultère.

Et pourquoi, selon vous ?

Comme je l'ai mentionné plus haut, le législateur a adouci les peines pour l'infraction d'adultère. Celle de 1996 et celle de 2018 ne sont pas pareilles. Je ne suis pas le législateur, donc j'ignore les raisons de cet adoucissement des sanctions réservées à ce fait. Peut-être qu'il estime que ce n'est pas un fait qui trouble gravement l'ordre public. Peut-être aussi que le phénomène est tellement répandu, qu'il s'est dit qu'il n'était plus vraiment opportun de durcir la peine. Ou enfin, qu'il s'est dit qu'après une condamnation, il sera difficile pour le conjoint condamné jusqu'à l'emprisonnement, de revivre encore avec la victime sous le même toit.

Sûrement eu égard aux pesanteurs socioculturelles...?

Effectivement ! Mais pas que ! Dans nos sociétés, les gens préfèrent souvent la médiation, ce qui fait qu'ils évitent la justice. Ils estiment que le linge sale se lave en famille, et qu'en allant devant le tribunal, cela expose la vie privée du couple. Il y en a qui peuvent donc dire que comme mon conjoint m'a convoqué en justice, il ou elle ne peut plus vivre avec moi. Ce sont des hypothèses formulées qui ont peut-être fondé la conviction du législateur, au moment de la rédaction de ce texte. Dans la pratique j'observe qu'il y a comme une tolérance sociale vis-à-vis du phénomène. Mais il ne sert à rien de banaliser cette pratique qui demeure une infraction pénale aux conséquences souvent irréversibles dans les couples.

Est-ce que l'adultère rejoint le cas où un conjoint étant toujours dans les liens du mariage, se marie à une autre personne à l'insu de son conjoint et entretient par la même occasion, des relations extraconjugales avec elle ?

Non. Cela n'a rien à voir. Ça n'a rien à voir parce que dans ce cas, on parle de bigamie. Et par bigamie, il faut comprendre le fait pour un homme ou une femme déjà marié-e de se remarier, alors qu'il ou elle était dans un mariage monogamique. La monogamie renvoie au mariage à une seule femme, sans possibilité de se remarier à une autre personne, sauf bien-sûr en cas de dissolution du mariage. Donc, tant que vous êtes toujours dans les liens du mariage monogamique et que vous contractez un deuxième mariage, vous tombez dans la bigamie. C'est une autre infraction qui est aussi réprimée, mais qui est totalement distincte de l'adultère.

Propos recueillis par Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Variole du singe : l'OMS classe l'épidémie "urgence de santé publique" mondiale

France24 / Afrique - Wed, 14/08/2024 - 21:25
L'Organisation mondiale de la santé a déclenché mercredi son plus haut niveau d'alerte sanitaire au niveau international face à la résurgence des cas de variole du singe (ou mpox pour Monkeypox) en Afrique.
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Mpox : l’OMS déclenche son plus haut niveau d’alerte mondiale

LeMonde / Afrique - Wed, 14/08/2024 - 19:46
« La situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale », a déclaré, mercredi, le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en raison de la propagation rapide de la souche « clade 1b » en RDC et dans les pays voisins.
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Magistrats réquisitionnés au Burkina Faso : la justice désavoue les autorités du pays

BBC Afrique - Wed, 14/08/2024 - 19:16
Un tribunal burkinabè qualifie d’illégal la décision des autorités de réquisitionner deux magistrats afin de les envoyer au front.
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Magistrats réquisitionnés au Burkina Faso : la justice désavoue les autorités du pays

BBC Afrique - Wed, 14/08/2024 - 19:16
Un tribunal burkinabè qualifie d’illégal la décision des autorités de réquisitionner deux magistrats afin de les envoyer au front.
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Burkina : Les avocats se familiarisent avec les innovations de l'acte uniforme révisé portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d'exécution

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/08/2024 - 18:55

L'Union des jeunes avocats du Burkina (UJAB) organise, ce 14 août 2024, une session de formation au profit des avocats et praticiens du droit. La session porte sur les innovations de l'acte uniforme révisé portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d'exécution. Elle devrait permettre aux praticiens du droit de mieux connaître les nouvelles dispositions de l'acte uniforme. La journée sera ponctuée par plusieurs présentations portant sur les innovations, les dispositions communes aux procédures simplifiées de recouvrement, les dispositions spécifiques aux saisies et les saisies-attributions de créances qui posent problème dans la mise en œuvre.

L'acte uniforme est un ensemble de règles qui permettent à un créancier de pouvoir saisir les biens de son débiteur afin de se faire payer lorsqu'après l'obtention d'une décision de justice, il n'arrive pas à recouvrer ses fonds. C'est un ensemble de dispositions légales qui permet d'exécuter des décisions de justice qui condamnent au paiement de sommes d'argent. L'ancien acte était en vigueur depuis 1998. C'est après 25 années d'application et au regard des insuffisances constatées, que l'OHADA a entamé le processus de sa révision qui a abouti le 17 octobre 2023.

Me Régis Bonkoungou, président de l'Union des jeunes avocats du Burkina

C'est dans l'objectif de permettre une meilleure appropriation de ces textes pris pour fluidifier les procédures d'injonction de payer, que l'Union des jeunes avocats du Burkina a initié le présent renforcement de capacités, a fait savoir Me Régis Bonkoungou, président de l'UJAB. « La session de formation vise à outiller les avocats et praticiens du droit, sur les nouvelles dispositions de l'acte uniforme révisé, pour leur permettre d'en tenir compte dans la pratique quotidienne de leur profession et pour une meilleure sécurité des justiciables », a-t-il laissé entendre.

Selon Valéry Jean Prosper Silga, secrétaire permanent de la commission nationale OHADA, plusieurs innovations ont été apportées à l'acte uniforme. Celles-ci portent sur les procédures simplifiées et à ce niveau, le législateur OHADA a entrepris des innovations pour encadrer l'action des huissiers de justice, afin de leur donner un accès plus large aux informations relatives aux débiteurs, explique Valéry Jean Prosper Silga. Il ajoute que des précisons ont aussi été faites sur le formalisme à adopter dans les procédures simplifiées et dans les voies d'application, notamment avec la prise en compte de l'électronique.

Valéry Jean Prosper Silga, secrétaire permanent de la commission nationale OHADA

« Au niveau des voies d'exécution, il y avait un certain nombre de questions qui appelaient une réponse du législateur. Que ce soit sur le principe de proportionnalité, le régime de l'immunité d'exécution », a-t-il poursuivi.

Photo de famille

Autres dispositions nouvelles apportées à l'acte uniforme, une réforme portant sur la désignation de la juridiction compétente, l'introduction de nouvelles saisies en droit OHADA à savoir la saisie du bétail, des biens placés dans un coffre-fort appartenant à un tiers et la saisie du fonds de commerce.
Les avocats et praticiens du droit devraient sortir de cette formation mieux informés sur les nouvelles dispositions de l'acte uniforme et plus aguerris pour leur pratique quotidienne du droit.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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Burkina / Solidarité : L'APRN offre des vivres aux personnes déplacées internes du village de Nangtenga

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 14/08/2024 - 18:31

L'Association pour la préservation et la restauration de la nature (APRN), avec le soutien de la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL), a fait un don de vivres aux personnes déplacées internes vivant dans le village de Nangtenga, dans la commune de Loumbila, région du Plateau-central. La remise du don a eu lieu ce mercredi 14 août 2024, dans ledit village.

Le don est composé de 12,5 tonnes de riz, 12,5 tonnes de maïs, 250 bidons de 5 litres d'huile, 2 000 boules de savon, 10 sacs de sel et 250 kits de dignité pour les femmes. Le kit de dignité est composé de serviettes hygiéniques et de pagnes. Le tout pour un montant de plus de 16 millions de francs CFA.

Une partie du don

« Ce don entre dans le cadre d'un projet en trois composantes. Qui sont l'agriculture, l'environnement et l'action humanitaire. Nous sommes ici sur le site du champ collectif des femmes déplacées internes. C'est la composante numéro 1 du projet. C'est un champ d'environ 7 hectares qu'elles ont semé. Le don, c'est pour les soutenir pour qu'elles puissent mener à bien les travaux champêtres durant cette campagne agricole. C'est un don qui va leur permettre de tenir pendant trois mois », a indiqué la présidente de l'association, Chantal Ouattara. Mme Ouattara a notifié que dans les semaines à venir, il y aura une journée de reboisement dans le village.

La présidente de l'association, Chantal Ouattara

Le directeur du pool sud de la SONABEL Noël Soumnere, par ailleurs représentant du directeur général de la société, a relevé que cette action de l'association s'inscrit dans la dynamique du gouvernement qui œuvre à accompagner les personnes déplacées internes. « Nous devons toujours être solidaires avec ces populations qui n'ont pas voulu être là mais qui ont été obligées de fuir leurs localités pour être des déplacées », a dit le représentant du directeur général de la SONABEL.

Noël Soumnere, le représentant du directeur général de la SONABEL

Bénéficiaire, Tenga Sawadogo a remercié l'APRN pour son soutien et son engagement à les aider. « Je ne peux que dire merci à l'association pour ce qu'elle fait pour nous. Que Dieu veille sur les membres de l'association et les bénisse », a dit le bénéficiaire.

L'une des bénéficiaires, Adjiratou Bande

« Nous sommes de la localité de Boulsa. Nous avons fui notre localité pour Kaya. À Kaya, c'était très difficile. Nous avons dû quitter Kaya pour arriver ici. Dieu merci, ici nous sommes bien installés. Grâce au soutien de l'association, nous avons eu un endroit où cultiver et tout se passe bien. Aujourd'hui, nous avons reçu des vivres. Nous disons un grand merci à l'ensemble des membres de l'association et à la SONABEL », a indiqué Adjiratou Bandé, une des bénéficiaires.

L'APRN est une association des agents de la SONABEL. Elle a été créée en mai 2021.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Affaire 10 millions USD de Perenco : sit-in des jeunes leaders de Moanda au ministère de la Justice

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 14/08/2024 - 18:30


Le Collectif des jeunes leaders de Moanda a organisé, mardi 13 août, un sit-in devant le ministère de la Justice à Kinshasa. Les manifestants demandent l'intervention du ministre de la Justice, Constant Mutamba, dans une affaire de détournement présumé de 10 millions de dollars américains alloués depuis 2021 pour le développement du territoire de Moanda, dans le Kongo-Central.

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En Ouganda, le bilan de l’effondrement d’une décharge à Kampala s’alourdit à 30 morts et 39 disparus

LeMonde / Afrique - Wed, 14/08/2024 - 18:05
La décharge de Kiteezi, située dans un quartier du nord de la capitale, s’est effondrée samedi à la suite de fortes pluies. Des habitants, des habitations et des animaux d’élevage ont été ensevelis sous des montagnes de déchets.
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Guerres mondiales ou d’Algérie, chez les Dieng de Kaolack, on a été tirailleur de père en fils

LeMonde / Afrique - Wed, 14/08/2024 - 18:00
N’Dongo Dieng, dont le père a fait le débarquement de Provence en août 1944, sera présent à Toulon jeudi, aux côtés de quatre autres Sénégalais, anciens combattants sous les couleurs du drapeau français.
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La Kényane Rukia Bulle remporte le prix BBC Komla Dumor 2024

BBC Afrique - Wed, 14/08/2024 - 17:31
Les juges ont été impressionnés par la résilience de Bulle et sa capacité à gérer des histoires difficiles.
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Au 80ᵉ anniversaire du débarquement de Provence, le casse-tête mémoriel africain d’Emmanuel Macron

LeMonde / Afrique - Wed, 14/08/2024 - 17:30
Le recul de l’influence de la France en Afrique se traduit dans la représentation des Etats du continent aux commémorations de l’opération « Dragoon », qui ouvrit le 15 août 1944 le front méridional avec le concours massif de soldats des colonies.
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RDC : le Gouvernement décide d’alléger la fiscalité sur les importations de 9 produits de consommation

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 14/08/2024 - 16:45


Le Gouvernement a décidé d’alléger la fiscalité sur les importations de neuf produits dont la viande, la volaille, le poisson, le poisson salé, le lait en poudre, le riz, le maïs, l’huile végétale et le sucre.


Le vice-Premier ministre et ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, l’a annoncé, mardi 13 aout, lors d’un point de presse animé avec le ministre de la Communication et Medias, Patrick Muyaya.  

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Kalehe : au moins 150 abris des déplacés partis en fumée à Kishinji

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 14/08/2024 - 16:28


Au moins 150 abris des déplacés de Masisi ont pris feu, dans la nuit du mardi 13 aout, au village Kishinji, territoire de Kalehe (Sud-Kivu).


Des sources sur place disent ignorer encore la cause de cet incendie ayant calciné tous les biens, laissant ces déplacés dans un dénuement total.


Le président de la société civile du groupement Buzi, James Musangaya sollicite une assistance d’urgence en faveur de ces personnes sinistrées :

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Mambasa : 2 morts et de nombreuses prises en otage dans une incursion des ADF à Madududu

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 14/08/2024 - 16:23


Deux personnes ont été tuées et de nombreuses autres prises en otage lors d’une incursion des rebelles ADF, mardi 13 aout, dans le village Madududu, territoire de Mambasa (Ituri).


Selon des sources sur place, ces assaillants ont également incendié une dizaine de maisons.

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Kongo-Central : le gouverneur ordonne la reprise des travaux d’électrification de Ngeba

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 14/08/2024 - 16:01


Le gouverneur du Kongo-Central, a ordonné, lundi 12 aout, la reprise des travaux d'électrification du secteur de Ngeba, territoire de Madimba, 8 ans après leur suspension.


Il a pris cette décision au cours de la réunion avec le ministre provincial de l'Energie, le Directeur provincial de la Société national d’électricité (SNEL), les élus provinciaux et notables de Madimba.

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