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Afrique

Burkina / Recherche scientifique : L'INSS-CNRST rend hommage à quatre chercheurs retraités

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 19/12/2024 - 23:50

Ce jeudi 19 décembre 2024, l'Institut national des sciences des sociétés (INSS), un des instituts du Centre national de la recherche scientifique et technologique du Burkina Faso (CNRST), a lancé à Ouagadougou des journées d'hommage aux chercheurs admis à la retraite qui se dérouleront du 19 au 20 décembre 2024, sous le thème « Savoirs croisés : Langage, territoire et éducation en dialogue ».

Des hommages ont été rendus à Dr Oger Kaboré, Dr Naraogo Dolerme Félix Compaoré ; Dr Ardjouma Ouattara, et Dr Betéo Dénis Nebié, tous ayant fait valoir leurs droits à la retraite. La cérémonie s'est tenue sous la présidence de Dr Emmanuel Nanéma, délégué général du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) ; du co-parrainage de Martin Zongo, administrateur général du CITO ; de Karim Demé, directeur général ECR/BTP ; de Dahouda Ouédraogo, directeur général du Bureau d'études urbaines ; et de Dr Ludovic O. Kibora, directeur de recherche en anthropologie à l'INSS/CNRST. Le moment était solennel pour chaque enseignant-chercheur admis à la retraite, qui a reçu un trophée à l'image d'un baobab.

Dr Naraogo Dolerme Félix Compaoré, représentant des retraités

Le parcours de ces enseignants-chercheurs admis à la retraite inspire un profond respect au sein de la communauté scientifique. Cet événement solennel a permis à l'INSS-CNRST de rendre hommage à ces chercheurs pour leur travail acharné. Le représentant des récipiendaires, Dr Naraogo Dolerme Félix Compaoré, a exprimé, au nom de ses collègues, sa gratitude envers tous ceux ayant contribué à l'organisation de cette cérémonie. « C'est un honneur d'avoir été honoré et reconnu par la communauté scientifique. Merci à tous », a-t-il déclaré.

Lydia Rouamba, présidente du comité d'organisation des journées d'hommage, a salué les parrains et tous ceux qui ont participé à la réussite de cet événement. Elle a expliqué que le thème de ces journées fait référence à l'esprit visionnaire et au travail multidimensionnel des quatre chercheurs. Elle a ajouté que ces journées ne se limitaient pas à des célébrations, mais constituaient également un moment d'échange intellectuel et scientifique, avec une trentaine de communications scientifiques prévues, auxquelles participeront des chercheurs du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire et du Niger. « Ces échanges enrichiront sans aucun doute nos réflexions », a-t-elle souligné.

Lydia Rouamba, présidente du comité d'organisation des journées d'hommage

Aouwa Carole Bambara/Congo, directrice de l'INSS-CNRST, a rappelé que ces moments d'hommage sont essentiels pour réfléchir sur les thématiques scientifiques traitées par les chercheurs à l'honneur. Selon elle, les recherches en géographie, sciences de l'éducation, ethnomusicologie et linguistique apportent un éclairage précieux pour construire une société de paix et de prospérité. Elle a précisé que ces journées d'hommage s'inscrivent dans la tradition de l'INSS en proposant aux décideurs des connaissances permettant de réussir la transformation positive de la société. « Grâce à vos écrits, vos actions et votre engagement, vous avez laissé une marque indélébile dans l'histoire de notre pays et dans le cœur de ceux qui ont eu la chance de vous connaître ou de vous lire. Votre héritage continuera à éclairer notre travail pour de nombreuses années à venir », a-t-elle conclu.

Aouwa Carole Bambara/Congo, Directrice de l'INSS-CNRST

Le représentant des parrains, M. Martin Zongo, a exprimé ses félicitations aux chercheurs honorés. « Honorer la personne méritante de son vivant est encore mieux. Alors, chers récipiendaires, honneur à vous ! Merci pour tout ce que vous avez fait pour notre pays. Que Dieu vous accorde une retraite longue et paisible, comme vous le méritez ! Vous avez vécu utilement, et les générations futures garderont un souvenir éternel de votre travail », a-t-il déclaré.

Le représentant des parrains, M. Martin Zongo

Dans son discours d'ouverture, Dr Didier Zida, délégué général adjoint de l'INSS-CNRST, a souligné l'importance de l'union au sein de la communauté scientifique. Il a rappelé que, bien que les chercheurs soient parfois mal compris par certains citoyens et décideurs, leur rôle est crucial pour fournir des données fiables et aider à des prises de décisions éclairées. « Être chercheur sous nos cieux est un véritable sacerdoce, car cela implique une responsabilité envers la nation burkinabè et le monde. Chers aînés, vos productions scientifiques et vos contributions à la promotion du CNRST témoignent de votre dévouement et des valeurs positives que vous avez transmises à vos cadets », a-t-il affirmé avant de déclarer officiellement ouvertes les journées d'hommage aux enseignants-chercheurs.

Dr Didier Zida, Délégué général adjoint de l'INSS-CNRST

Cette cérémonie marquait un moment important de reconnaissance pour les chercheurs à la retraite, mais aussi un temps de réflexion pour la communauté scientifique, qui continuera de puiser dans leur héritage pour bâtir un avenir meilleur.

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RDC: limogeage du général Christian Tshiwewe Songesha à la tête de l'état-major des Forces armées

RFI /Afrique - Thu, 19/12/2024 - 23:48
Des changements à la tête des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Félix Tshisekedi a procédé à une série de nominations dans un contexte de montée des violences dans l’est du pays et de progression du M23, particulièrement dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu. Parmi ces décisions, le remplacement du chef d’état-major général des FARDC.
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Burkina Faso : L'avant-projet de loi d'orientation du numérique en cours de validation

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 19/12/2024 - 23:45

Le ministère de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques a organisé ce jeudi 19 décembre 2024, un atelier national de validation de l'avant-projet de loi d'orientation du numérique au Burkina Faso. L'ouverture des travaux a été présidée par Abdoulaye Ouédraogo, directeur de cabinet, représentant la ministre en charge de la transition digitale.

Au regard de la multiplicité des textes juridiques, des acteurs et des référentiels en matière numérique, le gouvernement du Burkina Faso a décidé de créer un cadre national unifié de référence qui assurera les réformes juridiques, politiques et institutionnelles appropriées pour un meilleur développement du secteur numérique. En vue de mettre en place ce cadre unifié, il est envisagé l'élaboration d'un avant-projet de loi d'orientation du numérique au Burkina Faso.

C'est dans ce sens que se tient ce présent atelier national de validation de l'avant-projet de loi d'orientation du numérique au Burkina Faso. Cet atelier national de validation se tient grâce à l'appui financier du Projet d'accélération de la transformation digitale au Burkina Faso (PACTDIGITAL-BF), dont l'objectif de développement est d'améliorer la disponibilité, l'accessibilité et l'appropriation des services numériques au Burkina Faso.

Photo de famille des participants à cet atelier de validation

Au cours de cet atelier, Il sera question de présenter l'avant-projet de loi d'orientation du numérique au Burkina Faso aux participants, de recueillir leurs avis et amendements et de valider cet avant-projet de loi.
Pour Abdoulaye Ouédraogo, directeur de cabinet, représentant la ministre en charge de la transition digitale à l'ouverture des travaux, les technologies de l'information et de la communication présentent de nombreux avantages et le Burkina Faso entend également saisir ces opportunités à travers la prise de nombreux cadres juridiques et stratégiques.

« Les technologies de l'information et de la communication sont sans conteste au cœur des transformations majeures de notre époque. Elles façonnent les sociétés, dynamisent nos économies et redéfinissent nos manières de vivre et de travailler. Pour le Burkina Faso, cette technologie représente non seulement une opportunité, mais aussi une responsabilité, celle d'en faire un levier de développement inclusif et durable. C'est dans cette dynamique que notre pays s'est doté depuis plusieurs années de cadres juridiques, stratégiques et institutionnels ambitieux pour promouvoir le numérique. A titre d'illustration, on a la Stratégie nationale de développement de l'économie numérique (SN@DEN) 2018-2027 dont la vision est : « À l'horizon 2027, le Burkina Faso dispose d'une économie numérique compétitive qui impacte positivement, durablement et de façon inclusive son développement'', témoigne de la volonté du gouvernement de faire du numérique un pilier essentiel de transformation économique et sociale du Burkina Faso », a-t-il indiqué.

Abdoulaye Ouédraogo, directeur de cabinet, représentant la ministre en charge de la transition digitale

Selon Abdoulaye Ouédraogo, l'élaboration de l'avant-projet de loi d'orientation du numérique s'inscrit dans la volonté du gouvernement burkinabè, de doter le pays d'un cadre juridique reflétant les principes et les valeurs de la société de l'information et structurant la mobilisation du potentiel du numérique. « C'est dans cette optique que le gouvernement, avec l'appui du projet PACTDIGITAL a initié le présent processus législatif. Cette loi d'orientation du numérique doit répondre aux besoins pressants des acteurs, tout en jetant les bases d'un environnement juridique et institutionnel apte à soutenir durablement le sort du secteur. Cet atelier constitue une phase importante dans l'établissement de ce cadre juridique. Nous sommes donc invités à analyser, améliorer et approuver l'avant-projet de loi », a-t-il précisé.

Wilfrid Batako est le directeur de la valorisation de l'écosystème du numérique par intérim au ministère de la Transition digitale. Il a confié que l'avant-projet de loi d'orientation du numérique est un instrument voulu par le département en charge de la transition digitale afin de structurer, de canaliser, de faire en sorte que les interventions dans le domaine du numérique, puissent avoir un fondement cohérent dans l'architecture juridique actuelle, mais surtout que l'Etat puisse avoir un regard dans la mise en œuvre des projets dans le pays.

Wilfrid Batako, directeur de la valorisation de l'écosystème du numérique par intérim au ministère de la Transition digitale

Comme grandes lignes de cet avant-projet, Wilfrid Batako a laissé entendre qu'il consacre un certain nombre de principes comme l'érection du numérique comme priorité nationale, l'inclusion numérique, la souveraineté numérique, la sécurité numérique, etc. « Il y a un ensemble de principes énumérés pour soutenir la transformation digitale et le développement du numérique en général dans notre pays », a-t-il déclaré.

Mamadou ZONGO
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Le lieutenant général Jules Banza Mwilambwe prend les commandes des FARDC

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 19/12/2024 - 22:16


Le président de la République, Felix Tshisekedi, a procédé ce jeudi 19 décembre à plusieurs nominations et promotions en grade au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

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Burkina business club : Dix millions francs CFA pour les associations œuvrant dans le social et l'humanitaire

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 19/12/2024 - 21:30

Cinq associations ont bénéficié de la main tendue de Burkina business club (BBC) ce jeudi 19 décembre 2024, à Ouagadougou. Le don, composé de vivres et de chèques allant de 500 000 à 1 million de francs CFA, vise à soutenir et à encourager ces institutions qui ont fait du bien-être de leur prochain, leur cheval de bataille.

Confronté à une crise sécuritaire et humanitaire qui l'a rendu beaucoup plus vulnérable, l'une des valeurs sur lesquelles le Burkina Faso mise pour sortir la tête de l'eau est la solidarité. Cela, Burkina business club l'a bien compris. Pour contribuer à arracher un sourire aux personnes vulnérables, cette institution composée de 150 chefs d'entreprise n'a pas lésiné sur les moyens.

Les business men de BBC et des récipiendaires, ensemble sur la photo de famille

« Huit sacs de lait, 12 bidons d'huile, 20 sacs de riz, 20 sacs de maïs, 20 sacs de sucre, 40 sacs de macaroni et des chèques allant de 500 000 à 1 million de francs CFA », voilà l'essentiel des dons offerts par BBC à cinq associations œuvrant dans l'humanitaire et le social. Objectif : accroître la résilience des associations à pied d'œuvre sur le terrain.

Une vue des dons en nature, offerts aux associations

« Dans le cadre de la résilience sécuritaire et humanitaire, nous avons pensé à venir directement faire des dons à ces associations qui se battent pour les Personnes déplacées internes, les veuves, les orphelins. Nous sommes une association citoyenne et il est de bon ton que nous apportions notre concours au niveau national, que participions aux problèmes que rencontrent les associations, parce que ce sont elles qui sont directement en contact avec les populations », a justifié Dr Ernest Toé, président de BBC.

« Nous souhaitons que les associations fassent bon usage de ce qu'elles ont reçu, pour le bien des personnes vulnérables », Dr Ernest Toé

Bassitara Burkina est une association créée en 2002 avec pour objectif de venir en aide aux orphelins et aux enfants du village, à travers des projets. A ce jour, une centaine d'enfants sont passés par ce centre. En recevant ce chèque de 1 million de francs CFA au profit de l'orphelinat de Samendéni, le président de l'association, Oumar Sangaré, n'a pas manqué de signifier sa joie ; une joie immense car dit-il : « cela permettra d'aider à la prise en charge de la vingtaine d'orphelins et d'enfants démunis que nous avons avec nous ».

« Certains des enfants passés chez nous sont à l'université. L'un d'entre eux est en master cette année », Oumar Sangaré

La Fondation Go Paga qui œuvre à apporter un soutien aux veuves des PDI a, elle, bénéficié de la somme de 500 000 francs CFA. Pour Aïssatou Ouédraogo, chef de projet de l'institution, l'émotion est à son comble. « C'est un honneur ! Nous remercions BBC pour le choix fait sur notre fondation, surtout en ces temps de fin d'année où nous faisons des dons à nos veuves et organisons des arbres de Noël pour les enfants de soldats tombés pour la patrie », s'est-elle réjouie.

« Go Paga a vu le jour en 2021. Depuis avril 2024, nous sommes devenus une Fondation », Aïssatou Ouédraogo

Pour rappel, Burkina business club existe depuis 1990. Historiquement dénommé « Club des hommes d'affaires franco-burkinabè (CHAFB) », le club fait une plus grande ouverture au monde des affaires burkinabè en permettant une inclusion plus large. Son objectif est de promouvoir les affaires à travers des cadres de concertation et de réseautage.

Erwan Compaoré
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Burkina/ Festivités de fin d'année : Le ministre de la sécurité invite les populations à redoubler de vigilance

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 19/12/2024 - 21:30

Dans un communiqué en date du 19 décembre 2024, le ministre de la sécurité Mahamadou Sana à rappelé la nécessité de redoubler de vigilance en ces périodes de fêtes de fin d'année. Il a souligné que la baisse de vigilance occasionnée par les fêtes, constitue des moments propices d'actes terroristes. Il rassure les populations que les dispositifs de sécurité sont renforcés et les forces de défense et de sécurité préparées à faire face à toute éventualité.

Mahamadou Sana invite les populations à être sur leurs gardes, surtout au cours de la période allant du 20 décembre 2024 au 15 janvier 2025. Il a par ailleurs exhorté les citoyens à signaler toute activité, comportement, colis, chargement, ou véhicules suspects aux numéros verts suivants : 10 10 ; 16 ; 17 ; 199.

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Burkina : Le gouvernement lance les premières journées nationales de l'agroécologie, du 19 au 21 décembre 2024

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 19/12/2024 - 21:30

Dans sa politique de parvenir à l'auto-suffisance alimentaire et à la transformation structurelle de l'agriculture burkinabè par la valorisation des maillons de la chaîne, le gouvernement, à travers le ministère de l'Agriculture, des Ressources animales et Halieutiques, multiplie les initiatives. Désormais, il faut, à cet effet, compter avec les Journées nationales de l'agroécologie (JN-AE), dont la première édition se tient du 19 au 21 décembre 2024. La cérémonie officielle de lancement de cet événement s'est déroulée dans la matinée de ce jeudi 19 décembre 2024 à Ouagadougou.

Cette édition inaugurale, qui se tient sous le patronage du ministre d'État, ministre de l'Agriculture, des Ressources animales et Halieutiques, le commandant Ismaël Sombié, a pour thème : « Agroécologie et création d'emplois dans le contexte de l'Offensive agro-pastorale et halieutique, enjeux et perspectives ».
Les Journées nationales de l'agroécologie (JN-AE) se veulent une initiative de valorisation et de promotion de l'agroécologie, « une alternative crédible pour la durabilité des systèmes de production et un levier essentiel pour la création d'emplois et la sécurité alimentaire ».

Le poisson frais de Bagré...

Cadre d'échanges et de partage d'expériences entre acteurs, cette édition repose sur deux grands volets. Il s'agit des activités de communication (panels et conférences) avec des producteurs, des cadres de l'agriculture, des organisations et institutions de promotion de l'agroécologie, des chercheurs, des étudiants, des entrepreneurs dans l'agrosylvopastoral, etc.

... le poisson d'eau douce fumé de Koubri et des crevettes.

L'exposition-vente est sans doute l'activité-phare de cette première édition des JN-AE. Elle met en exergue, divers produits de l'agroécologie (poissons d'eau douce, frais et fumés ; différentes gammes de jus naturels ; des produits locaux transformés et leurs dérivés ; du charbon vert ; des intrants et pesticides bio ; des engrais organiques ; du matériel agricole, etc.). On trouve également dans cet espace spécialement aménagé pour la circonstance, des services, organisations et institutions de promotion et d'accompagnement de l'agroécologie, ainsi que des spécialistes de pépinières et d'équipements adaptés à ces systèmes de production.

Fatoumata Ouarmé, gérante de l'entreprise Les Saveurs du Faso SARL, basée à Dédougou (à gauche) et Biba Banananzaro de l'Établissement La Grâce, également à Dédougou, présentent une gamme variée de produits alimentaires.

Selon la conseillère technique du ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Ivonne Rouamba, qu'elle a représenté à cette cérémonie d'ouverture des JN-AE, l'agroécologie s'inscrit dans la dynamique engagée pour la souveraineté alimentaire du Burkina à l'horizon 2025, mission première de l'offensive agro-pastorale et halieutique.

Coupure du ruban de l'exposition-vente avec la Conseillère technique Ivonne Rouamba.

Situant les enjeux du sujet, la représentante du patron a relevé que le Burkina est désormais confronté à deux urgences, qui peuvent être perçues comme contradictoires : assurer sa souveraineté et sa sécurité alimentaires en produisant plus et lutter contre le dérèglement climatique en produisant différemment. C'est pour résoudre cette équation qu'est proposée l'agroécologie, qui permet d'engager l'agriculture vers de nouveaux modes de production plus vertueux et synonyme de croissance, motive Mme Rouamba.

Matériel agricole

Ces premières JN-AE visent donc à, présente la conseillère technique, développer des synergies entre les acteurs de l'agroécologie au Burkina ; partager les résultats des bonnes pratiques agro-écologiques en termes de savoir-faire, de pratiques, d'intrants et de produits agro-écologiques ; identifier les freins à l'adoption de l'agroécologie et déterminer les conditions et les besoins d'accompagnements favorables à une mise à l'échelle réussie de l'agroécologie dans toutes les zones agro-climatiques du Burkina.

Ici, les discours d'ouverture avec des premières JN-AE, avec la Conseillère technique, Ivonne Rouamba (au milieu), avec à sa droite, le représentant du Secrétariat permanent des organisations non-gouvernementales (SPONG), Hervé Koné.

« A travers ces journées, nous voulons montrer les impacts positifs, les effets de l'agroécologie sur notre environnement, et surtout sa contribution à la sécurité alimentaire, notamment par sa production agricole, halieutique et pastorale », soutient le correspondant national agroécologie du ministère de l'Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Adama Sawadogo, qui précise que l'agroécologie est une façon de produire, tout en préservant les ressources naturelles, l'environnement et la biodiversité.

Le représentant du Secrétariat permanent des Organisations non-gouvernementales (SPONG), Hervé Koné, partenaire à l'événement, salue les progrès notables enregistrés par le Burkina en matière d'agro-écologie.
Pour lui, l'adoption de la stratégie nationale de développement de l'agro-écologie 2023-2027, accompagnée de son plan triennal et l'offensive agro-pastorale 2023-2025, marquent une étape cruciale dans la quête d'une agriculture durable.

Le Burkina Faso, en adoptant l'agro-écologie prépare, au-delà des enjeux actuels, un avenir pour ses agriculteurs, tout en préservant les ressources naturelles pour les générations futures, convainc M. Koné.
C'est pourquoi rassure-t-il de la disponibilité de l'ensemble des organisations et associations de la société, à accompagner le ministère de l'Agriculture, des Ressources animales et Halieutiques et tous les acteurs engagés dans cette démarche.

Jusqu'au 21 décembre 2024, toutes ces activités s'ouvrent aux populations burkinabè, en particulier celles de la ville de Ouagadougou et environs. Pour les exposants, venus de l'ensemble du territoire national avec divers produits locaux de l'agroécologie, ces journées nationales sont une aubaine également en cette veille de fêtes de fin d'année. Pour cela, il suffit de se rendre au ministère de l'Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, sis Ouaga 2 000, avenue Ousmane Sembène.

O.L
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Protection des enfants : Le projet “Mobilité protégée en Afrique de l'Ouest” (MoProtAO) dresse son bilan

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 19/12/2024 - 21:00

Koubri, dans la région du Centre, abrite du 19 au 22 décembre 2024, l'atelier régional bilan et de capitalisation des résultats avec les partenaires et les parties prenantes du projet “Mobilité protégée en Afrique de l'Ouest” (MoProtAO). L'ouverture de la rencontre qui réunit des participants du Niger, du Sénégal, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée et du Burkina Faso, a eu lieu ce jeudi 19 décembre 2024.

Le projet “Mobilité protégée en Afrique de l'Ouest” (MoProtAO) est le premier cycle d'une convention-programme initiée par Ecpat France et Ecpat Luxembourg grâce au soutien financier de Luxembourg Aid & Development et de l'Agence française de développement. Conçu et mis en œuvre dans six pays que sont la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Niger, le Sénégal et le Burkina Faso et le Mali (le projet y a pris fin en 2023) sur une durée de trois ans (2021-2024), ce projet œuvre pour la protection des enfants en mobilité. Le projet ambitionne qu'à l'horizon 2030, les filles et les garçons concernés par la mobilité en Afrique de l'Ouest participent à leur protection et vivent dans des environnements sûrs et sécurisés à l'abri de traite et d'exploitation sexuelle.

Les participants viennent du Niger, du Sénégal, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée et du Burkina Faso.

Alors que le projet arrive à son terme, les parties prenantes et les partenaires sont réunis pour faire le bilan et capitaliser les résultats engrangés. Trois jours durant, les participants feront un bilan général de l'exécution du projet de 2021 à 2024 et analyseront les difficultés rencontrées, ainsi que les solutions utilisées pour en venir à bout. Ce sera aussi le lieu de capitaliser les leçons apprises, les bonnes pratiques et les résultats des principaux changements réalisés durant ces trois années et d'échanger sur les grandes orientations du deuxième cycle du projet en cours de validation et qui devrait débuter en 2025.

Des résultats encourageants

À en croire Sami Patrice Palm, directeur Afrique de l'Ouest d'Ecpat France et Ecpat Luxembourg, en trois années de mise en œuvre sur le terrain, le projet MoProtAO a engrangé des résultats satisfaisants, Il a rappelé que le premier cycle du projet a été expérimental, l'occasion pour les organisations de mise en œuvre dans les différents pays, d'apprendre à travailler ensemble pour la protection des enfants depuis les zones de départ jusqu'aux zones d'arrivée en passant par les zones de transit. « La traite des enfants est visible par ses manifestations, mais la question de l'exploitation sexuelle des enfants est plutôt sournoise. Donc à travers ce projet, nous mettons en place des dispositifs qui consistent à former les enfants eux-mêmes, pour qu'ils soient conscients de ces risques et qu'ils développent des réflexes pour pouvoir s'auto-protéger et protéger leurs pairs. Ensuite, nous renforçons les mécanismes communautaires, dans toutes les localités, tout le long des chemins de mobilité. Nous renforçons également les mécanismes institutionnels de prise en charge de telle sorte que lorsqu'un enfant est concerné par l'une de ces situations qu'ils puissent savoir aller vers ces structures et obtenir la prise en charge qui sied, qui est adaptée et qui est respectueuse de ses droits. C'est ce que nous avons essayé de tisser comme filets de protection sur tous les principaux chemins de mobilité que ce soit à l'intérieur des différents pays et de façon transfrontalière pour faire en sorte qu'un enfant qui quitte le pays et qui est dans une situation de mobilité, lorsqu'il est confronté à un risque, qu'on sente qu'il y a tout un réseau qui est en branle pour pouvoir le prendre en charge », explique M. Palm.

Sami Patrice Palm, directeur Afrique de l'Ouest d'Ecpat France et Ecpat Luxembourg se dit satisfait des résultats engrangés par le projet.

Ces résultats n'ont pas été atteints sans difficultés. La crise sécuritaire et humanitaire dans certains pays comme le Burkina Faso a favorisé la mobilité des enfants, alors qu'ils n'y étaient pas préparés. Ils se sont retrouvés sur les routes sans documents d'état civil et sans aucune connaissance des mécanismes de protection. Mais grâce aux enfants déjà formés par le projet, certains des enfants en mobilité ont été outillés sur les mécanismes d'autoprotection et les recours qui existent. « Certains de ces enfants ont eu la chance d'être en contact avec les ressources du projet. Les enfants champions qui ont été formés dans les localités ont mené des séances d'autoprotection qui ont pu aider ces enfants-là à être sensibilisés et à pouvoir avoir accès à des services de qualité de prise en charge. Mais il y a aussi d'autres enfants qui n'ont pas eu cette chance et qui sont toujours dans les parcours de mobilité, fortement exposés. Tout le défi, c'est de faire en sorte que notre expérience de ces trois années, puisse être portée à l'échelle pour que tous les enfants, où qu'ils soient, lorsqu'ils sont dans le contexte de la mobilité, qu'ils soient en contact avec des ressources qui peuvent les aider à se protéger », a indiqué M. Sami Patrice Palm.

Les participants ont posé pour la postérité.

Au Niger également, le projet a engrangé des résultats satisfaisants, comme l'a souligné Moustapha Kadoum, chef du projet “Mobilité protégée en Afrique de l'Ouest” (MoProtAO) au Niger. Il a rappelé que la rencontre de Koubri permettra d'échanger sur les grandes orientations du deuxième cycle du projet en cours de validation et qui devrait débuter en 2025, et dont il a hâte de démarrer la mise en œuvre dans son pays.

Justine Bonkoungou
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Burkina : 10 boulangeries fermées par l'ABNORM pour poids non conforme des miches de pain

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 19/12/2024 - 20:30

L'Agence Burkinabè de Normalisation, de la Métrologie et de la Qualité (ABNORM) a effectué du 12 au 19 décembre 2024, des sorties inopinées dans des boulangeries dans 6 régions du pays. L'information est rapportée par le service de communication de l'institution. Ce sont au total 37 boulangeries qui ont été contrôlées dans les villes de Fada N'Gourma, Tenkodogo, Pouytenga, Ouagadougou, Dano, Houndé, Boromo, Diébougou, Gaoua et Orodara.

Des pesées des baguettes de pains produites par les boulangeries contrôlées ont été effectuées par les techniciens de l'ABNORM. A l'issue des pesées, 10 des 37 boulangeries contrôlées ont été mises sous scellé, pour non respect du poids du pain.

L'ABNORM entend multiplier ses opérations de contrôles sur l'étendue du territoire national pour le bien du consommateur burkinabè. Elle invite par ailleurs les populations à prendre attache avec ses services techniques pour dénoncer tout cas de tromperie sur la qualité et la quantité des produits alimentaires et non alimentaires vendus sur la place du marché.

www.lefaso.net

Source : ABNORM-BF

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Burkina : Le gouvernement recadre les missions de la Chambre de commerce

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 19/12/2024 - 20:00

Pour le compte du ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, le conseil des ministres du 18 décembre 2024 a adopté deux rapports portant approbation des statuts particuliers de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso (CCI-BF) et dissolution de la Chambre consulaire de la CCI-BF. L'objectif est d'orienter la gestion des ressources de la Chambre de commerce et d'industrie vers le développement du commerce, de l'industrie et des services, a expliqué le ministre Serge Gnaniodem Poda.

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Burkina /Exploitation minière : Le gouvernement adopte un décret sur l'indemnisation des personnes victimes de préjudices

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 19/12/2024 - 20:00

Le gouvernement a adopté, le 18 décembre 2024, cinq décrets visant à parachever la structuration du secteur des mines au Burkina. Ces décrets portent, entre autres, sur les activités de coulée, de pesée et de contrôle de la quantité et de la qualité de l'or et des autres substances précieuses, la constitution des réserves d'or au Burkina ; l'indemnisation des personnes victimes de préjudices au niveau de l'exploitation minière. Le ministre des Mines, Yacouba Zabré Gouba, donne des explications.

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Samuel Eto'o: «C’était une année vraiment difficile, mais nous avons tenu bon»

RFI /Afrique - Thu, 19/12/2024 - 19:31
Fini le temps de la colère. Cette fin d’année, Samuel Eto’o se montre beaucoup plus diplomate et conciliant à l’égard de ses adversaires d’il y a six mois, le ministre camerounais des Sports et le sélectionneur belge qu’on lui a imposé à la tête des Lions indomptables. Mais en même temps, le président de la Fédération camerounaise de football ne s’avoue pas vaincu et n’exclut pas d’être candidat, dans un an, à un second mandat à la tête de la Fecafoot. Dès ce mois de mars, il sera candidat à un siège au comité exécutif de la CAF, l’instance faîtière du football africain. Et il compte bien sur le soutien du président de la CAF, le Sud-Africain Patrice Motsepe, pour arriver à ses fins. Les interviews de l’ancienne star du football mondial sont rares. Pour la première fois depuis son conflit ouvert avec le ministre camerounais des Sports, Samuel Eto’o s’exprime et c’est sur RFI.
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Lubumbashi : 275 jeunes kulunas et jeunes volontaires s’embarquent vers Kaniama Kasese

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 19/12/2024 - 18:58


Au total, 275 jeunes, parmi lesquels des criminels arrêtés lors des opérations ciblées de la police et des volontaires, sont confiés par le gouvernement provincial du Haut-Katanga Service national. Ils ont embarqué mercredi 18 décembre de Lubumbashi à destination de Kaniama Kasese, dans le Haut-Lomami.


Selon le commandant du Service national, général-major Jean-Pierre Kasongo, il s’agit de la troisième vague en une année pour la seule province du Haut-Katanga.

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RDC : la mortalité infantile réduite de 97 à 80 cas pour 1000 naissances en 5 ans

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 19/12/2024 - 18:26


La mortalité infantile est passée de 97 cas à un peu moins de 80 pour 1 000 naissances entre 2015 et 2020, en RDC.

Ces chiffres sont contenus dans le rapport sur les ODD et les enfants en RDC, présenté mardi 17 décembre, à Kinshasa par le ministère du Plan, avec l’appui de l’UNICEF.

Et parmi ces progrès, le secrétaire général au Plan, Daniel Epembe, a noté la réduction de la mortalité infantile :

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Nigeria: «Les statistiques peu utilisées pour développer des politiques publiques de développement»

RFI /Afrique - Thu, 19/12/2024 - 18:08
Au Nigeria, le Bureau national des statistiques vient de publier un long rapport sur « l’expérience du crime et la perception de la sécurité » par la population nigériane. Il s’agit d’un sondage réalisé auprès de milliers de foyers au niveau national entre mai 2023 et avril 2024. Une enquête qui révèle notamment que plus de 600 000 personnes auraient été assassinées au Nigeria durant cette période et que plus de 2 millions d’autres auraient été victimes de kidnapping à travers le pays.  Marc-Antoine Pérouse de Montclos, directeur de recherche à l’IRD, a chapeauté le projet Nigeria Watch. Il est l’invité d’Afrique Midi.
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L’administrateur de Fizi appelle les déplacés à regagner leurs villages

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 19/12/2024 - 17:58


La situation sécuritaire sur toute l’étendue territoire de Fizi reste relativement calme, a indiqué mercredi 18 décembre son administrateur, Samy Kalonji. Il appelle les habitants qui avaient fui les hostilités de pouvoir regagner leurs villages.

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Burkina/ Inclusion sociale : L'ONG Light for the world renforce les capacités de 30 personnes de petite taille en développement personnel

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 19/12/2024 - 17:26

Light for the world offre une formation en développement personnel aux personnes handicapées atteintes de nanisme. Cette session de formation, qui se tient ce jeudi 19 décembre 2024 à Ouagadougou, entre dans le cadre de la Journée internationale du nanisme, célébrée en différé par l'Association burkinabè des personnes de petite taille (ABPPT), sous le thème « Personne de petite taille : Grand potentiel ».

Elles n'auraient pas voulu avoir cette petite taille par rapport à leurs semblables. A cause de cette malformation congénitale compromettant leur croissance normale, ces personnes font souvent l'objet de stigmatisation. Les stéréotypes sociaux, le manque de scolarisation sont, entre autres, les facteurs qui entravent leur inclusion et favorisent le développement d'un complexe d'infériorité. En organisant cette formation en développement personnel, Light for the world entend redonner la confiance en soi et briser la barrière de l'inégalité sociale. Afin que ces personnes puissent s'affirmer. Cette formation vise, selon l'ONG, à renforcer leurs capacités à s'intégrer dans la société et à développer des compétences en leadership et en communication.

« Au Burkina Faso les personnes handicapées de façon générale ont des défis pour leur autonomisation, notamment, politique, sociale et autres. Mais la plupart manquent d'estime. Nous pensons que cette formation peut renforcer leurs capacités pour qu'elle puissent plaider pour leur prise en compte dans toutes les actions », a indiqué Annick Bambara, conseillère en inclusion du handicap à Light for the World.

La coordonnatrice de programme autonomisation économique et inclusive de Light for the World, Annick Bambara, a salué la participation des acteurs

C'est la première fois que Light for the World organise cette activité au profit de cette association mais ce n'est que le début d'une collaboration, a-t-elle assuré. « En tant qu'organisation œuvrant pour l'autonomisation des organisations des personnes handicapées, cette session est comme une petite évaluation pour nous, de voir leurs capacités organisationelles et institutionnelles. Nous voulons qu'elles prennent le lead elles-mêmes. Nous identifierons par la suite, leurs défis, faiblesses, capacités afin de mieux les appuyer pour leur autonomisation », a-t-elle laissé entendre.

« La taille ne fait pas la grandeur… »

Pour le formateur, Elie Bagbila, il s'agira d'amener cette catégorie de personnes à prendre conscience de leur situation. « La taille ne fait pas la grandeur de la personnalité », a-t-il déclaré, expliquant que la formation s'articule autour de cette philosophie.

Le formateur, Elie Bagbila

« Cette session de formation va leur permettre de quitter le complexe d'infériorité et de s'affirmer », a ajouté Lassimane Kounkorgo, secrétaire permanent du Conseil national multisectoriel pour la protection et la promotion des droits des personnes handicapées (COMUD/Handicap). A l'entendre, les personnes handicapées et notamment, celles de petite taille, sont confrontées à beaucoup de pesanteurs socio-culturelles telles que la discrimination et la stigmatisation. Ce sentiment de rejet, selon lui, favorise le manque de confiance en soi. Avec cette formation, il espère que la donne va changer et qu'elles prendront conscience pour leur épanouissement. Il dit être là pour représenter la ministre de l'action humanitaire et de la solidarité nationale qui a été sollicitée par l'ABPPT pour cette activité.

Le sécreatire général du COMUD/ Handicap, Lassimane Kounkorgo, a félicité tous les acteurs pour leurs contributions

La présidente de l'ABPPT, Sarah Maïga, a salué l'accompagnement de Light for the World. « Les personnes de petite taille sont recroquevillées sur elles-mêmes, elles ont peur d'aller vers les gens, elles ont peur de sortir. Je pense que cette formation va changer beaucoup de choses dans notre quotidien », a-t-elle confié, ajoutant que l'association a été créée en 2012.
C'est au Secrétariat permanent du Conseil national multisectoriel pour la protection et la promotion des droits des personnes handicapées (SP/COMUD/Handicap) que l'activité a eu lieu. Il s'est agit de renforcer les compétences personnelles et sociales de 30 personnes atteintes de nanisme pour leur permettre de s'épanouir personnellement et socialement.

La présidente de l'ABPPT, Sarah Maïga, a traduit sa reconnaissance à l'ONG pour la contribution

En plus de la session de formation, il est prévu, dans le cadre de cette semaine du nanisme, une sensibilisation à la sécurité routière et au port du casque au profit des acteurs de l'ABPPT.
Pour rappel, Light for the World est une organisation internationale de développement qui travaille à l'autonomisation des personnes handicapées et à l'établissement des services de santé oculaire dans les pays à faibles revenus. Elle s'est donnée pour mission d'améliorer les systèmes de santé et permettre l'éducation pour tous et amplifier la voix des personnes handicapées. Elle a ouvert son bureau pays au Burkina Faso en 2012 et contribue à faire tomber les barrières de l'inclusion du handicap dans le pays depuis 2004.

Serge Ika Ki
Lefaso.net

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Kinshasa : des jeunes des partis politiques lancent la campagne « Au-delà du conflit, soyons ce repère »

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 19/12/2024 - 17:23


Des jeunes des partis politiques ont lancé, mercredi 18 décembre, la campagne dénommée : « Au-delà du conflit, soyons ce repère (ADC-SR) », à Kinshasa.


Ils ont dévoilé leur initiative au cours d’une conférence de presse, tenue à Kinshasa. 


A travers cette campagne, ces jeunes se proposent de sensibiliser les jeunes congolais sur le changement de mentalité.

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Sciences/Recherche : L'ANSAL-BF planifie ses ambitions de 2025 au cours d'une session ordinaire

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 19/12/2024 - 17:07

La deuxième session ordinaire de l'assemblée générale de l'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina (ANSAL-BF) s'est tenue le mercredi 18 décembre 2024 à Ouagadougou. Cette rencontre a permis aux membres de cette institution de passer en revue plusieurs points stratégiques en vue de consolider leur rôle dans le développement scientifique, culturel et artistique du pays.

Au menu de la deuxième session ordinaire figuraient le projet de programme d'activités, le budget prévisionnel et le plan de passation des marchés pour l'exercice 2025. Ces éléments constituent des piliers essentiels pour assurer le bon fonctionnement et la réalisation des objectifs de l'académie. L'occasion a également été saisie pour dresser le bilan des réalisations de l'ANSAL-BF au titre de l'année écoulée.

Selon le président de l'ANSAL-BF, le Dr Paco Sérémé, cette session revêt une importance capitale dans la mise en œuvre du plan stratégique de l'académie. En termes de progrès pour la réalisation de la vision stratégique par laquelle l'ANSAL-BF aspire, à l'horizon 2026, à être une institution de référence en matière de conseil. « Le budget prévisionnel, comme les années précédentes, met en évidence un important gap financier. Pour combler ce déficit, il est indispensable que nous renforcions nos efforts dans la recherche de financements complémentaires. A cet égard, je tiens à saluer et à remercier chaleureusement les membres de la commission des relations avec les partenaires pour les démarches entreprises auprès du CILSS. Je me réjouis de la signature prochaine d'un protocole d'accord de coopération avec cette institution, qui représente un pas important vers la consolidation de nos partenariats stratégiques », a-t-il indiqué.

Le président de l'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso ANSAL-BF, Dr Paco Sérémé

Au cours de cette assemblée générale, l'académie a félicité trois récipiendaires de décorations. Il s'agit du professeur Tinga Robert Guiguemdé, premier président de l'ANSAL-BF, élevé à la dignité de Grand-croix de l'Ordre de l'étalon, du professeur Hamidou Touré, secrétaire perpétuel, promu au grade d'officier de l'Étalon et de Habibou Kaboré Belem, chargée de communication promue au grade de chevalier de l'Ordre du mérite. « Au-delà des mérites individuels, ces distinctions honorent l'ensemble de notre institution et témoignent de la reconnaissance par les plus hautes autorités du pays, du rôle fondamental que joue l'ANSAL-BF. Il nous revient à présent de mériter et de pérenniser cette marque de considération à travers un engagement sans faille », a exprimé le Dr Paco Sérémé.

Malgré les défis, l'académie a connu des avancées notables en 2024

L'ANSAL-BF, malgré les défis auxquels elle fait face, a su accomplir des avancées notables au cours de l'année 2024. Ces progrès témoignent de l'engagement des académiciens à promouvoir la recherche scientifique, les arts et les lettres comme moteurs de développement au Burkina Faso. L'institution a par ailleurs appelé l'ensemble de la population à soutenir et à faire confiance aux chercheurs qui travaillent pour l'intérêt du pays.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

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Projet de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+ : Un taux d'exécution physique de 50% du plan de travail annuel enregistré au 30 septembre 2024

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 19/12/2024 - 17:07

Le comité de pilotage du Projet de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+( PGPC/REDD+), tient ce 19 décembre 2024 sa deuxième session ordinaire de l'année. Celle-ci va permettre de présenter l'état de mise en œuvre des recommandations de la première session tenue en juillet 2024, d'examiner le bilan technique et financier du plan de travail et du budget annuel 2024 au 30 septembre, d'examiner et adopter le plan de travail et le budget annuel 2025 et enfin formuler des recommandations pour une mise en œuvre du projet.

Le comité de pilotage est une instance d'orientation et de pilotage du projet. Il se réunit deux fois l'an. Après une première session tenue le 31 juillet 2024, la deuxième session ordinaire se tient ce jour. Il a permis de passer en revue, le niveau d'exécution physique et financière des activités à mener au cours de l'année.

Au 30 septembre 2024, on note que la mise en œuvre du plan de travail 2024 révisé du PGPC/REDD+ affiche un taux d'exécution physique de 50% et un taux d'exécution financière de 34%, fait savoir Saidou Sawadogo, directeur général de l'économie verte et du changement climatique, président du comité de pilotage. Quant au plan de passation des marchés, il affiche un taux d'exécution estimé à 75% avec un taux d'engagement de 78% sur la même période. Sur 370 activités planifiées, ce sont 127 activités qui sont entamées.

Saidou Sawadogo, président du comité de pilotage

Selon le président du comité de pilotage, ce niveau d'exécution moyen s'explique par les difficultés qu'a connu le projet à son démarrage, ainsi que le déblocage tardif des ressources à allouer aux collectivités territoriales et devant servir à la mise en œuvre des activités. Qu'à cela ne tienne, Saidou Sawadogo rassuré que le déblocage récent des ressources au profit de porteurs de projets et des collectivités territoriales, devrait permettre de booster davantage la mise en œuvre du projet.

« Pour ce qui est déjà fait, c'est un projet qui donne des motifs de satisfaction. Il est même cité par le ministre de l'environnement comme l'un des meilleurs projets mis en œuvre dans la sous-région. Actuellement tout est mis en œuvre pour que les activités qui avaient connu des difficultés de réalisation puissent se faire », a-t-il ajouté.

Jean-Bosco So, coordonnateur du PGPC/REDD+

Le coordonnateur du PGPC/REDD+, Jean-Bosco So, a indiqué qu'au regard de la crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso, certaines communes de mise en œuvre sont difficilement accessibles. « Toutefois, avec la Banque mondiale, nous avons opté pour la flexibilité. Nous travaillons actuellement à mettre en place une approche endogène dans plusieurs communes dont l'accès est difficile. Nous travaillons maintenant avec des animateurs endogènes qui vont permettre de dérouler le même dispositif que dans les zones accessibles », explique-t-il.

photo de famille

En rappel le PGPC/REDD+ vise à renforcer la gestion durable des paysages et à améliorer la génération de revenus dans les zones forestières ciblées au Burkina. Il va couvrir la période 2022-2028 et sera mis en œuvre dans plusieurs phases dans 96 communes. Le projet a un coût global d'un peu plus de 75 milliards de FCFA, avec un apport d'environ 69 milliards de FCFA de la Banque mondiale.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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