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Updated: 3 hours 56 min ago

Gaïd Salah déclare ouvertes “toutes les perspectives” : Feu vert pour une transition hors système ?

Wed, 04/17/2019 - 12:31

La coïncidence n’a rien de fortuit : c’est au moment où le président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaïz, annonce sa démission, que le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, évoque l’éventualité d’autres perspectives de sortie de crise.

Dans son allocution prononcée hier à Ouargla, Ahmed Gaïd Salah, qui semble toujours s’attacher à la solution constitutionnelle, n’écarte pas d’autres pistes, l’essentiel étant de trouver une issue dans les “meilleurs délais”.
“J’insiste, une fois encore, sur la nécessité de suivre la voie de la sagesse et de la patience, étant donné que la situation prévalant au début de cette transition est exceptionnelle et complexe, nécessitant la conjugaison des efforts de tous les patriotes dévoués en vue de sortir indemne de cette épreuve. Pour notre part, nous réitérons l’engagement de l’ANP d’accompagner les institutions de l’État durant cette transition, tout en soulignant que toutes les perspectives possibles restent ouvertes, afin de surmonter les difficultés et trouver une solution à la crise dans les meilleurs délais, car la situation ne peut perdurer davantage, vu que le temps nous est compté”, a affirmé Ahmed Gaïd Salah.

Ainsi, poursuit-il, l’ANP se considère “toujours mobilisée aux côtés de tous les dévoués, au service de son peuple et de sa patrie, pour honorer l’engagement qu’elle a pris afin de réaliser les revendications et les aspirations légitimes du peuple, pour construire un État fort, sûr et stable ; un État où chaque citoyen trouve sa place naturelle et ses espoirs mérités”. Si les contours de la transition qu’il souhaite demeurent flous, il reste que, progressivement et à mesure que la mobilisation se poursuit, Ahmed Gaïd Salah semble se rendre à l’évidence de la réalité : cette transition est inévitable. “Nous sommes convaincus que le peuple algérien digne et civilisé est à même de relever tous les défis et surmonter toutes les crises, grâce à son génie puisé de ses valeurs et fondements historiques et sa longue expérience dans les épreuves, et nous affirmons que nous comprenons ses revendications légitimes pour lesquelles nous nous sommes engagés à œuvrer pour les concrétiser”, soutient Gaïd Salah. Il promet que d’autres aspirations seront satisfaites. “Bien entendu, la réalisation de ces objectifs requiert plusieurs étapes nécessitant patience, compréhension et rejet de toute forme de violence.

Ainsi, l’étape principale étant concrétisée, elle sera, certainement, suivie par d’autres jusqu’à la réalisation de tous les objectifs escomptés, et ce, sans perturber le fonctionnement des institutions de l’État qui devraient être préservées pour permettre la gestion des affaires de l’État et les intérêts de nos concitoyens.” Et comme pour rassurer sur ses intentions, Ahmed Gaïd Salah écarte la solution à la “Sissi”, du nom du président égyptien. “Nous, en tant que haut commandement de l’ANP et face à la responsabilité historique que nous assumons, respectons parfaitement les dispositions de la Constitution pour la conduite de la transition, et je voudrais réitérer que toutes les perspectives possibles restent ouvertes, afin de surmonter les difficultés et trouver une solution à la crise dans les meilleurs délais, de façon à servir l’intérêt suprême de la patrie, sans égard à l’intérêt des individus, et que nous n’avons aucune autre ambition que celle de protéger la patrie, faire régner la sécurité et la stabilité et préserver l’image de marque du pays, comme l’auraient voulu nos vaillants martyrs, et qu’Allah m’en soit témoin.”
Karim Kebir

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Elles ont été présentées devant le procureur de Sidi M’hamed : Les 108 personnes interpellées lors des marches entendues

Wed, 04/17/2019 - 12:31

Les personnes interpellées lors des marches populaires ont été entendues par le procureur de la République près la cour de Sidi M’hamed, apprend-on des avocats de la défense et de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme.

Il a été procédé à des interpellations et à des arrestations lors des marches et de certains incidents à Alger. Dans un communiqué, la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (Laddh) parle d’environ 200 jeunes qui sont poursuivis sous le chef d’inculpation de destruction de biens publics, vol et agression. “Ces jeunes, bien que dénoncés par el-hirak qui a choisi la voie pacifique, ont le droit à un procès équitable et un accès à toutes ses garanties.” En revanche, certaines familles témoignent qu’il y a eu des excès, car ces jeunes ont été interpellés lors de manifestations pacifiques.

Ces jeunes doivent être acquittés et libérés, indique la même source, qui poursuit que “la Laddh s’organise, en concertation avec les autres organisations et avocats, pour suivre de près ces interpellations et ces procès”.  Ainsi, des citoyens, relayés par des chaînes de télé, témoignent que des personnes ont été interpellées sans avoir tenté de casser ou de porter atteinte aux biens d’autrui. En effet, ce père de famille — qui a soulevé le cas de son fils qui a pris part à toutes les marches depuis le début du mouvement — soutient que lors de son interpellation, son fils n’a opposé aucune résistance vendredi. “Alors que nous nous interrogions sur le sort de notre fils, nous avons reçu un appel de la police à minuit nous informant du lieu de sa détention. Nous lui avons rendu visite samedi”, a-t-il affirmé.

Me Amine Sidhoum, constitué pour la défense de trois personnes, a, en effet, fait état de la présentation devant le tribunal de Sidi-M’hamed de plus de 100 personnes interpellées lors de la marche de vendredi dernier. “Hier, ces jeunes ont été présentés devant le procureur de la République qui doit prendre la décision de les juger, de les soumettre à enquête ou de les libérer”, a-t-il dit.
Et d’ajouter : “La défense attend de voir la décision qui sera prise.” Tout en confirmant que ses mandants sont poursuivis pour les chefs d’inculpation de destruction de biens publics et d’obstruction, Me Sidhoum a, néanmoins, estimé que “c’est un sujet à débattre”. Dans les dossiers où “il n’y a pas de preuves matérielles établissant que les jeunes n’ont ni cassé ni perturbé le bon déroulement de la manifestation, la défense plaidera non coupable. En revanche, lorsqu’il sera prouvé que certains d’entre eux ont perpétré ce genre d’actes, ils seront condamnés selon la loi”, a-t-il souligné.
D’après notre interlocuteur, le jugement des 108 personnes se fera au “cas par cas”. Ainsi, “si dans un dossier, il y a les éléments constitutifs de l’infraction et des preuves matérielles, palpables et irréfutables—vu que nous sommes en présence d’un tribunal correctionnel qui est un tribunal de preuve—il est clair que ces jeunes seront arrêtés. Mais s’il n’y a pas de preuves matérielles et que ce sont juste des déclarations faites par la police, normalement, ils seront relâchés”, a-t-il conclu.
A. R.

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Yémen : Accord pour un retrait militaire de Hodeida

Wed, 04/17/2019 - 12:20

L’ONU a obtenu un accord final des belligérants de la crise au Yémen pour un retrait des combattants de la ville portuaire de Hodeida, a affirmé lundi au Conseil de sécurité l’émissaire onusien Martin Griffiths, sans en préciser la date. Ce retrait est l’un des éléments clés de la trêve à Hodeida, obtenue début décembre en Suède par l’ONU, mais qui n’a jamais été appliqué. «Les deux parties ont maintenant accepté un plan de redéploiement détaillé», a déclaré Martin Griffiths. Le port de Hodeida, par lequel transite la majorité de l’aide humanitaire internationale envoyée au pays en crise menacé par la famine, est contrôlé par le mouvement Ansarallah (Houthis).

Le secrétaire général adjoint de l’ONU pour les Affaires humanitaires, Mark Lowcock, a indiqué que les Nations unies n’avaient toujours pas accès aux entrepôts à grains Red Sea Mills à Hodeida, dans une zone sous contrôle gouvernemental dans l’ouest du Yémen. Le contenu de ces silos pourrait nourrir 3,7 millions de personnes pendant un mois, selon l’ONU. Mark Lowcock a aussi indiqué que l’ONU constatait un nouveau «pic» de l’épidémie de choléra dans le pays. «Le choléra touche toutes les familles yéménites, directement ou indirectement», a-t-il dit, avant d’appeler les bailleurs de fonds «à traduire leurs paroles en actes et débloquer le plus rapidement possible» de l’argent pour poursuivre l’aide humanitaire au Yémen.

La représentante spéciale du secrétaire général pour les enfants dans les conflits armés, Virginia Gamba, a pour sa part affirmé que «les violences touchant les enfants atteignaient des niveaux inacceptables». Entre avril 2013 et fin 2018, «plus de 3.000 enfants ont été recrutés et utilisés» dans des combats et «les recrutements continuent sans relâche», a-t-elle précisé, indiquant que «deux tiers des enfants recrutés» l’étaient par les Houthis. «Plus de 7.500 enfants ont été tués» dans la guerre, a-t-elle encore indiqué, en annonçant la publication prochaine d’une étude de l’ONU sur les enfants et le Yémen.

Dans un rapport lundi, l’ONG Crisis Group appelle les Etats-Unis à continuer à réduire leur soutien à la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite, seul moyen selon l’organisation d’aller vers une fin de guerre. Cette coalition appuie le gouvernement yéménite depuis 2015 sans avoir réussi à mettre un terme à un conflit qui a fait au moins 10.000 morts et créé la pire crise humanitaire actuelle dans le monde.

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Crise au Soudan : le président déchu Omar El-Béchir transféré en prison

Wed, 04/17/2019 - 11:29

Le président soudanais déchu Omar el-Béchir a été transféré dans la nuit dans une prison de Khartoum, a indiqué mercredi à l’AFP un proche de l’ancien chef de l’Etat renversé par l’armée le 11 avril sous la pression de la rue.

M. « Béchir a été transféré la nuit dernière dans la prison de Kober à Khartoum », a indiqué ce membre de la famille, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat pour des raisons de sécurité.

afp

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Limitation de son offre pétrolière : L’Opep pourrait lâcher du lest au 2e trimestre de 2019

Wed, 04/17/2019 - 10:07

Hakim Ould Mohamed

Après avoir réussi à faire grimper les cours du brut grâce à des coupes dans sa production, l’Opep fait face désormais à d’autres défis : préserver sa cohésion et faire face à une offre américaine qui évolue vite.

A l’issue du premier trimestre de l’année en cours, les restrictions de production coordonnées par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés ont contribué à la plus forte hausse des cours de pétrole depuis presque dix ans, ramenant les prix à plus de 70 dollars le baril.

L’Arabie saoudite, le membre le plus puissant du groupe, a clairement affiché la couleur, indiquant à maintes reprises qu’elle était déterminée à restreindre ses approvisionnements. Depuis janvier dernier, l’Opep et ses alliés parmi les producteurs non-Opep ont lancé une nouvelle série de réductions de l’offre, alors que la production de pétrole de schiste aux États-Unis était en plein essor et que la croissance fragile de la demande mondiale risquait d’entraîner un excédent d’offre. Mais au fur et à mesure que le groupe met en œuvre les restrictions et que les crises au Venezuela et en Iran réduisent encore l’offre, les excédents qui minent le marché pourraient se rétrécir plus rapidement que prévu.

En effet, si l’Opep et ses partenaires poursuivent les réductions de l’offre au second semestre de l’année en cours, les stocks mondiaux de pétrole vont se contracter de près d’un million de barils par jour au troisième trimestre, soit la plus forte baisse en près de deux ans, selon les données de l’Organisation. Cependant, la prolongation des accords de réduction de l’offre au-delà de juin n’est pas totalement acquise, car les Russes affichent d’ores et déjà une opposition claire à cette éventualité. Les tensions au sein de l’Organisation pourraient s’accentuer davantage surtout si les troubles en Libye venaient à s’aggraver, à l’heure où la production plonge au Venezuela, à cause de la crise économique, et que les Etats-Unis vont bientôt décider d’amplifier les sanctions sur les exportations de pétrole iranien.

La conjugaison de tous ces éléments pourrait amener l’Opep et ses alliés à sursoir à l’idée de prolonger les accords de limitation de l’offre au-delà de juin 2019.
Dans le cas contraire, une éventuelle entente sur l’extension des délais d’application des accords pourrait facilement faire grimper les prix du brut à des niveaux qui susciteraient la colère de Donald Trump, principal allié politique des Saoudiens. Il ne fait aucun doute que, dans un scénario où le brut Brent atteindrait 80 dollars, le président Trump tentera à nouveau de mettre l’Opep sous pression, en l’invitant à surseoir à ses mesures de limitation de l’offre et de soutien aux prix. Poursuivre cette politique de soutien aux prix au moyen de la réduction de l’offre risque également de mettre à mal l’alliance des Saoudiens avec la Russie.

Le président Vladimir Poutine a déclaré la semaine dernière qu’il était à l’aise avec les niveaux de prix actuels et qu’il était trop tôt pour décider si la production devait être réduite au second semestre. Pour éviter un remake de ce qui s’était produit l’année dernière, l’Arabie saoudite pourrait augmenter légèrement sa production afin d’éviter une hausse des cours au-delà des niveaux actuels.
Car, outre cet objectif de soutenir les cours qui, pour rappel, avaient perdu près de 40% de leur valeur durant le dernier trimestre de 2018, l’Opep cherche à réparer l’équilibre rompu entre l’offre et la demande. Reste que l’Opep ne détient pas à elle seule toutes les solutions d’un retour à l’équilibre du marché pétrolier.

Car, s’il est vrai que ses réductions ont contribué à éponger certains excédents de la production, l’offre américaine évolue à pas de géant et compense une partie de l’effort consenti par l’Opep en vue d’un rééquilibrage du marché. La production américaine caracole désormais à plus de 12,2 millions de barils par jour, un record inégalé qui pourrait mettre à mal l’engagement de l’Opep en faveur du rééquilibrage du marché.

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Conseil constitutionnel : Tayeb Belaïz emporté par la foule !

Wed, 04/17/2019 - 10:07

Houria Moula

Rebondissement inattendu dans les événements qui secouent la scène politique sous la pression du mouvement populaire pour le changement du système. L’un des «trois B» que les Algériens rejettent a fini par démissionner. Il s’agit de Tayeb Belaiz, qui a remis, hier, sa démission au chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah.

«Le président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz a informé les membres du Conseil, lors d’une réunion tenue mardi 16 avril 2019, qu’il a présenté au chef de l’Etat sa démission du poste de président du Conseil constitutionnel qu’il occupe depuis la prestation de serment le 21 février dernier», a indiqué, hier, un communiqué de la même institution, repris par l’agence officielle APS. La même source a ajouté que dans sa lettre de démission au chef de l’Etat, «M. Belaiz a exprimé son souhait que Dieu préserve l’Algérie et le peuple algérien vaillant de tout danger».
Immédiatement, la Toile a explosé et les Algériens se sont félicités d’une autre victoire qu’ils viennent de réaliser dans leur marche pour le changement du système.

La rue a également réagi à cette annonce, à commencer par les étudiants qui occupaient déjà les rues des villes comme chaque mardi. A Alger, la nouvelle est célébrée dans la joie. Les manifestants ont scandé «Dégage ! Dégage» pour fêter l’évènement et appelé au départ des autres B, à savoir le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, le Premier ministre, Noureddine Bedoui et le président de l’APN, Moad Bouchareb. Fidèle de l’ex-président de la République démissionnaire, Abdelaziz Bouteflika, Belaiz a été nommé le 10 février à son poste en remplacement de Mourad Medelci, décédé quelques jours avant. Il avait cautionné le cinquième mandat et le prolongement du quatrième mandat, plans concoctés avant qu’ils ne soient tombés à l’eau par l’ampleur de la mobilisation populaire. Son départ est une autre victoire donc, qui s’inscrit au registre du mouvement du 22 février qui ne veut pas des symboles du régime pour la gestion de la période de transition.

Les partis politiques de l’opposition ont vu dans cette démission une étape de plus pour la solution. Le député d’El Adala Lakhdar Benkhallef a soutenu qu’«il s’agit d’un prélude pour la démission des 3B encore en poste». Benkhallef a appelé à «une période de transition qui sera gérée par une instance collégiale ou une personnalité consensuelle, et un gouvernement de compétences nationales pour une durée de six mois». De son côté, le FFS reste prudent. Saluant «une bataille remportée» par la mobilisation citoyenne, le premier secrétaire national du parti, Hakim Belahcel, «souhaite que cette démission ne soit pas un autre stratagème de cette caste politique, afin d’opérer des réaménagements internes au sérail dans l’espoir de gagner du temps et de se maintenir au pouvoir», a-t-on écrit dans un communiqué du parti. Pour le MSP de Abderrezak Makri, cette démission constitue «une étape qui concorde avec les revendications du peuple».

Effectivement, il faut dire que ce retrait peut ouvrir la voie au départ des figures que les manifestations populaires dénoncent (Bensalah, Bedoui et Bouchareb), car l’on se dirige droit vers une impasse. La démission de Belaiz met Bensalah dans une posture très difficile. Selon l’article 81 de son règlement intérieur, «en cas de décès ou de démission du Président du Conseil constitutionnel, le Conseil se réunit sous la présidence du vice-président et en prend acte. Le président de la République en est immédiatement informé». Suite à cela, le chef de l’Etat en exercice sera appelé à nommer un autre président. Mais comme il est contesté au sein du peuple, Bensalah verra son choix rejeté par la population, à moins qu’il démissionne lui aussi et procède à la nomination d’une personnalité indépendante et jouissant d’une crédibilité au sein du Hirak.

Ce qui peut ouvrir la voie à l’accession de cette dernière au poste de chef de l’Etat pour gérer la transition, voire pousser Bedoui à jeter l’éponge aussi. Un scénario à ne pas écarter surtout que le chef d’état-major de l’ANP a, depuis Ouargla, hier, soutenu que «toutes les perspectives possibles restent ouvertes afin de surpasser les difficultés et trouver une solution à la crise dans les meilleurs délais, car la situation ne peut perdurer davantage, vu que le temps nous est compté».

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Kamel Fenniche succède à Belaïz : Un remplacement, deux lectures

Wed, 04/17/2019 - 10:03

Selma Allane

Le poste de président du Conseil constitutionnel est désormais occupé par Kamel Fenniche. D’après des sources concordantes, hier, c’est lui qui remplace en tant que membre du Conseil le démissionnaire Tayeb Belaïz, resté à peine deux mois à la tête de cette institution après sa désignation à ce poste le 10 février en remplacement du défunt Mourad Medelci.
L’arrivée rapide de M. Fenniche à la tête du Conseil met un terme à la question qui a préoccupé durant la journée d’hier les esprits quant au choix de la personne devant assurer la présidence du Conseil constitutionnel, sachant le rôle crucial qui échoit à cette institution dans ce contexte de préparation de la prochaine élection présidentielle prévue le 4 juillet prochain. Une autre interrogation demeure cependant : le successeur de Belaïz est-il la personne acceptée par tous, et le mouvement populaire et la classe politique? Dans le cas contraire, ce sera encore une fois le «rejet» et le retour à la case de départ avec la grave conséquence qui en découlerait en termes de perte d’un temps précieux que l’Algérie ne peut plus se permettre, avec tout ce que cela suppose comme exacerbation de la crise, risques de récupération et de dérapage, etc.
Selon Ameur Rekhila, professeur de droit constitutionnel et ancien membre du Conseil constitutionnel, c’est la grande question qui se pose avec acuité maintenant.
Le docteur Bennacef Mouloud, maître de conférences et professeur en droit constitutionnel à l’Université Alger 1, rappelle que deux solutions étaient possibles pour la succession de Belaïz, à savoir que celui-ci peut être remplacé par le vice-président du Conseil constitutionnel selon la procédure existante dans le règlement intérieur du Conseil.
Il précise également que Abdelkader Bensalah a les prérogatives de «désigner une personne comme président du Conseil constitutionnel afin que ce poste ne reste pas vacant». C’est ce qui s’est produit. M. Bennacef appuie sa déclaration par le fait que la Loi fondamentale lui donne cette prérogative dans son article 104, ajoutant que la personne qui sera choisie devra obligatoirement être consensuelle.

Le Docteur Bennacef souhaite que le choix d’une personne qui fasse le consensus soit effectué après concertation avec la classe politique, les représentants de la société civile et des personnalités nationales crédibles, afin que rien ne vienne par la suite entraver le fonctionnement du Conseil constitutionnel en cette période délicate.
Si les juristes semblent optimistes quant à la succession de Belaïz dans un cadre légal, les politologues ne semblent pas vraiment faire cas de cet événement. Même sa démission ne semble pas, selon eux, ouvrir des perspectives allant dans le sens du dénouement de la crise.
Louisa Aït Hamadouche, maître de conférences et professeur de sciences politiques à l’Université Alger 3, doute que le seul départ de
Belaïz puisse être une réponse qui satisfasse le peuple. «Toutes les manifestations ont clairement désigné les personnalités les plus controversées. M. Belaiz en fait partie. Je doute que le peuple puisse se contenter de la seule démission du président du Conseil constitutionnel», affirme-t-elle, avant de relever que «ce que la population demande, c’est que soit amorcé un véritable processus de transition avec un gouvernement neutre et crédible. Cela signifie que le Premier ministre pourra difficilement tenir et qu’il finira par partir lui aussi, ainsi que tous les membres de son gouvernement». Elle estime, par ailleurs, que dans les conditions actuelles, «il est difficile, voire politiquement impossible, que l’élection présidentielle puisse se tenir à la date prévue». Pour elle, ce qui se passe est tout simplement la preuve que la démarche constitutionnelle amorcée par les tenants du pouvoir est impossible à mettre en œuvre. Un avis partagé par un autre politologue, Kacem Belkacem, enseignant universitaire, qui estime que la démission de Belaïz «n’est qu’une énième manœuvre pour calmer le mouvement populaire qui a exigé le départ, pas
seulement de Belaïz, mais des autres «B» également». L’une des conséquences, selon lui, également, c’est que l’échéance présidentielle ne pourra pas être tenue dans les délais prévus pour le début de juillet prochain.

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Farouk Bahamid, directeur général des Douanes algériennes : «Une commission pour lutter contre le transfert illicite de capitaux»

Wed, 04/17/2019 - 10:02

Fazil Asmar

Dans cet entretien, le directeur général des Douanes algériennes a assuré que le nouveau système informatique des Douanes qui va être mis en place garantira une transparence totale dans le dédouanement et permettra de lutter plus efficacement contre la fraude, la corruption et le transfert illicite de capitaux.

Reporters : Les Douanes algériennes viennent de lancer la mise en place d’un nouveau système informatique. Cela va-t-il contribuer à lutter plus efficacement contre la fraude, la corruption et, surtout, le transfert illicite de capitaux vers l’étranger qui fait, ces derniers temps, la une de l’actualité ?
Farouk Bahamid : Il faut savoir, tout d’abord, que si nous avons choisi la Corée du Sud pour la mise en place de ce nouveau système, c’est parce qu’elle est classée dans le top des meilleures administrations douanières dans le monde ces cinq dernières années. Elle est connue pour la transparence de son administration.
Ce qui atteste de l’efficacité de ce système dans la lutte contre la corruption, la fraude et les transferts illicites. Les Sud-Coréens, en outre, ont connu les mêmes problèmes que nous dans la lutte contre ces fléaux.

C’est l’autre raison pour laquelle nous avons choisi ce pays. D’autant plus que la Corée du Sud nous permet l’appropriation du code source du système, ce qui va nous permettre de rester indépendant dans sa gestion et sa maintenance. La mise en œuvre sera effective à partir du premier trimestre de l’année prochaine. Les premiers modules seront introduits progressivement sur une durée de trois ans, tandis, qu’en parallèle, ceux de l’ancien système seront mis en retrait au fur et à mesure. Une quinzaine d’équipes algéro-coréennes œuvrent actuellement pour la mise en place de ce système et veillent à l’adapter à notre environnement. Plus d’une centaine d’ingénieurs et utilisateurs de ce système seront formés en Corée du Sud. Ainsi nous irons plus facilement vers le guichet unique tant espéré par les opérateurs du commerce extérieur.

Que fait actuellement la direction des Douanes dans le cadre de la lutte contre le transfert illicite des capitaux ?
Nous avons procédé, il y a quelques mois, à la mise en place d’une commission pour lutter plus efficacement contre le transfert illicite de capitaux ainsi que contre la corruption et la fraude. Ce qu’il nous faut, en fait, ce ne sont pas des mesures conjoncturelles mais des solutions en profondeur.
Mais je tiens à rappeler, cela dit, que la lutte contre ces fléaux ne concerne pas uniquement les Douanes. Ces derniers sont tout au bout de la chaîne en matière de lutte.
Pour notre part, nous allons remettre un rapport détaillé sur ces questions aux institutions concernées, et étant une force de proposition, nous allons leur faire part de certaines recommandations douanières ainsi que des mesures à prendre en amont au processus de dédouanement, en rapport notamment avec la domiciliation bancaire et la création d’entreprise.

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USM Alger / Il répond aux rumeurs sur une éventuelle vente du club / Haddad : «Céder les actions du club ? Ce ne sont que des spéculations»

Wed, 04/17/2019 - 10:01

Le vice-président de l’USM Alger (Ligue 1 de football) Rebbouh Haddad a qualifié de «spéculations» les dernières informations faisant état de la vente des actions du capital du club, dont le frère Ali détient la majorité. «Ce ne sont que des spéculations colportées ça et là. Nous avons un service de communication à travers lequel nous rendons publiques des informations relatives à l’actualité du club. Au risque de me répéter, il ne s’agit que de rumeurs», a affirmé à l’APS le N.2 de l’USMA. L’actuel leader du championnat fait face actuellement à une crise financière qui a alimenté toutes les rumeurs.

Des informations ont même circulé dans les réseaux sociaux à propos d’une éventuelle reprise du club par des investisseurs qataris, vite démenties par la direction de l’USMA. «Je ne peux pas avancer dans mes déclarations puisque le président (Ali Haddad, ndlr) est actuellement absent. C’est lui seul qui pourra décider», a-t-il ajouté. Ali Haddad, patron du groupe ETRHB et ancien président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), a été mis en détention provisoire de 30 jours. Il a été appréhendé au poste frontalier d’Oum T’boul alors qu’il s’apprêtait à se rendre en Tunisie, en possession de deux passeports ainsi que de la somme de 5 000 euros et 100 dollars alors que la législation en matière de change stipule qu’au-delà de 1 000 euros, le voyageur est tenu de faire une déclaration à l’entrée et à la sortie des frontières du pays.

La difficulté financière de l’USMA risque de s’aggraver avec le retrait du principal sponsor du club, l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy, après 14 années de collaboration. Les responsables de Djezzy ont demandé, via un mail adressé à l’USMA, que leur logo ne soit plus floqué sur les maillots des joueurs, alors que les enseignes publicitaires du stade Omar- Hamadi doivent être retirées aussi.

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Tipasa : Panique à bord à la wilaya, visite éclair du ministre des Moudjahidine

Wed, 04/17/2019 - 09:59

de Tipasa, Seddiki Djamila

Le wali de Tipasa Mohamed Bouchemma semble pris de panique à chaque annonce de visite de ministres dans la wilaya, puisque les deux premières, à savoir celles des ministres des Ressources en eau et de la Culture, se sont déroulées à huis clos, tandis que celle du ministre des Moudjahidine s’est déroulée en un temps record, et cela semble les inquiéter au plus haut point.

La visite de Tayeb Zitouni, ministre des moudjahidine, s’est achevée à 9 h 30 mn après une brève halte au siège de la direction à Tipasa et à Koléa, alors que nous nous rendions sur les lieux de la manifestation. Hier matin, les journalistes invités la veille à la célébration à Koléa du 60e anniversaire du décès du chahid Souidani Boudjemaâ, par le cabinet du wali à un rendez-vous à 7 h du matin pour prendre le départ vers 7 h 30 mn, se sont retrouvés seuls dans le parking de la wilaya. Bouchemma Mohamed a, tout simplement, décidé de partir seul avec ses gardes du corps laissant en plan les journalistes dont certains, non véhiculés, se sont trouvés obligés de faire appel au service de responsables de la wilaya pour les transporter venus, eux aussi, à l’heure convenue pour constater que la délégation était déjà partie.

La peur de se voir bloqué en chemin par des citoyens, qui auraient été mis au parfum, a certainement été pour beaucoup dans le changement de l’horaire de départ de la délégation qui se fait de plus en plus discrète lors de ses déplacements en usant de nombreux subterfuges. Des citoyens de Tipasa avaient tenté, avant-hier, de se mettre en travers de la route de la délégation lors de la visite de la ministre de la Culture qui a usé de plusieurs stratagèmes pour dérouter les manifestants qui ont été dispersés par les forces de sécurité présentes en force sur les lieux. Une citoyenne de Tipasa n’a pas manqué de commenter la page Facebook de la wilaya qui relatait la visite de la ministre de la Culture en interpellant les responsables (ministre et wali) sur leur manque de courage en écrivant : « Madame la ministre et Monsieur le wali quand on est un responsable digne de ce nom, on doit assumer ses responsabilités, ne pas organiser des visites en cachette et avoir, surtout, le courage d’aller au-devant des citoyens même en colère » comme l’ont fait ses collègues des wilayas de Béchar et de Tébessa. Le wali de Tipasa Mohamed Bouchemma est d’autant plus inquiet que tout le monde dit qu’il est le protégé de Bedoui, l’actuel Premier ministre, qui, s’il risque de tomber sous la pression de la rue, l’entrainera forcément dans sa chute.

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Soudan : Nouvelle manifestation devant le QG de l’Armée

Wed, 04/17/2019 - 09:58

Les manifestants au Soudan ont durci leur position en réclamant lundi la dissolution du Conseil militaire de transition pour le remplacer immédiatement par un pouvoir civil, et affichent leur détermination à lutter pour leurs droits devant le QG de l’armée. «L’armée va tenter à nouveau de disperser les protestataires car elle est sous pression, mais nous ne comptons pas partir (…) Cela sera peut-être une longue bataille, mais nous devons nous battre pour nos droits», a déclaré à l’AFP Ahmed Najdi, un des manifestants rassemblés mardi devant le siège de l’armée à Khartoum.

La veille, l’Association des professionnels soudanais (SPA), fer de lance de la contestation qui secoue le pays depuis le 19 décembre, avait demandé pour la première fois que le Conseil militaire de transition soit dissout et remplacé par un conseil civil comprenant aussi des représentants de l’Armée. Elle en a fait une condition à une éventuelle participation à un futur gouvernement de transition. La SPA a durci le ton lundi après avoir dénoncé une tentative de dispersion du sit-in qui se tient depuis le 6 avril devant le siège de l’Armée à Khartoum, sans en identifier les auteurs. Mardi, des milliers de personnes ont afflué devant le QG militaire avec un message clair : la destitution jeudi par l’Armée du président Omar el-Béchir et les promesses du Conseil militaire d’instaurer un gouvernement civil, sans donner de calendrier, ne suffisent pas.

Le rassemblement est toutefois joyeux, des manifestants dansant sur des airs révolutionnaires et distribuant de la viande pour «célébrer la chute de Béchir», a indiqué l’un d’entre eux à l’AFP. Selon des témoins, des véhicules des troupes de la Force (paramilitaire) de soutien rapide -dirigée par Mohamad Hamdan Daglo, chef adjoint du Conseil militaire de transition-, déployée sur le pont reliant le QG de l’armée au nord de la capitale. «Notre principale demande, pas de violence, pas de tentative de disperser le sit-in par la force», a tweeté lundi l’ambassadeur britannique au Soudan, Irfan Siddiq, après avoir rencontré M. Daglo, figure controversée accusée de violations des droits humains au Darfour (ouest).

Certains manifestants affirment cependant qu’il est désormais «du côté du peuple». «Nous savons ce qui s’est passé en Egypte et nous ne voulons pas que cela nous arrive», a expliqué Ahmed Najdi. En Egypte voisine, Hosni Moubarak, au pouvoir depuis 30 ans comme l’a été Omar el-Béchir, avait été renversé par une révolte populaire en 2011. Mais en 2013, l’armée conduite par le général Abdel Fattah al-Sissi avait renversé le nouveau président élu Mohamed Morsi. M. Sissi est depuis au pouvoir et a été réélu président pour un nouveau mandat l’année dernière.

Relations tendues
L’Union africaine a de son côté menacé lundi de suspendre le Soudan de l’organisation continentale si l’armée ne quittait pas le pouvoir au profit d’une «autorité politique civile» d’ici 15 jours. Plusieurs pays occidentaux ont, aussi, appelé les autorités à ne pas faire usage de la violence pour disperser les manifestations. Au moins 65 personnes sont mortes depuis le début de la contestation, selon un bilan officiel. Après des images ces derniers jours de militaires saluant les manifestants, les relations entre l’Armée et les contestataires -qui avaient appelé les militaires à se ranger auprès d’eux pour faire partir Béchir- se sont tendues.

Sur une banderole déployée sur les murs de son siège, l’armée les a d’ailleurs appelé à ne «pas s’approcher». Si le général Abdel Fattah al-Burhane, à la tête du Conseil militaire de transition depuis vendredi, a promis «d’éliminer les racines» du régime de Béchir, de nombreux piliers de ce système figurent à ses côtés. Lundi, le Conseil militaire a fait sa première annonce de politique extérieure s’inscrivant dans la continuité de celle de Béchir: les troupes soudanaises de la coalition militaire conduite par l’Arabie saoudite engagée depuis 2015 dans la guerre au Yémen y «resteront jusqu’à ce que la coalition atteigne son but». L’Arabie saoudite avait affirmé samedi son soutien au conseil militaire de transition et promis l’envoi d’aide humanitaire au Soudan.

Décision d’un «gouvernement populaire»
Amnesty International a appelé l’armée à remettre le président déchu, 75 ans et actuellement détenu par les militaires dans un lieu inconnu, à la Cour pénale internationale (CPI), qui a émis contre lui des mandats d’arrêt pour «crimes de guerre», crimes «contre l’humanité» et génocide au Darfour. Après avoir affirmé vendredi qu’il refuserait d’extrader M. Béchir, le Conseil militaire a indiqué lundi soir par la voix du général Jalaluddine Cheikh que la décision «sera prise par un gouvernement populaire élu et non par le Conseil militaire». Depuis 2003, 300 000 personnes ont été tuées selon l’ONU dans le conflit au Darfour, où les violences ont toutefois baissé d’intensité ces dernières années. Quatorze personnes ont été tuées samedi lors d’affrontements dans un camp pour personnes déplacées dans cette région, selon l’agence de presse officielle soudanaise Suna, qui n’a pas donné de détails sur les circonstances des violences.

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Alger / Criminalité : Près de 2900 suspects interpellés en mars

Wed, 04/17/2019 - 09:55

Les services de Sûreté de la wilaya d’Alger ont interpellé, en mars dernier, près de 2900 suspects impliqués dans différentes affaires criminelles, a indiqué lundi un communiqué de la cellule de communication
de ce corps.

Les services de la police judiciaire, relevant de la Sûreté d’Alger, ont traité, mars dernier, 2053 affaires ayant permis l’arrestation de 2867 suspects qui ont été présentés, par la suite, aux juridictions compétentes, a précisé le communiqué. Dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, la Sûreté d’Alger a fait état, dans son communiqué, de l’arrestation de 824 individus impliqués dans 692 affaires et de la saisie de 96 kg de résine de cannabis, 9847 comprimés psychotropes, 46.97 g de cocaïne, 0.03 g d’héroïne et 39 bouteilles de solution hallucinogène. Les mêmes services ont enregistré 388 affaires d’atteinte aux biens, plus de 600 affaires d’atteinte aux personnes, en sus de 21 affaires de délits, de crimes contre la famille et attentatoires aux mœurs.

Pour ce qui est des délits contre la chose publique, les services de la Sûreté d’Alger ont traité 185 affaires, outre 52 affaires relatives aux crimes économiques et financiers. Les mêmes services ont traité 185 affaires de port d’armes prohibées ayant permis l’arrestation de 191 personnes qui ont été déférées devant les juridictions compétentes. Les forces de police ont procédé à 219 opérations de contrôle d’activités commerciales, ayant abouti à l’exécution de 09 décisions de fermeture ordonnées par les autorités compétentes.

Pour ce qui est de la prévention routière, le nombre de contraventions enregistrées a atteint 5068, relève la même source, faisant état du retrait de 1399 permis de conduire. Les mêmes services ont enregistré, durant la même période, 80 accidents de circulation ayant fait 89 blessés et 03 morts. Les services de la Sûreté d’Alger ont reçu 43.333 appels sur le numéro vert 15-48 et le numéro de secours 17, outre 1112 autres appels reçus sur le numéro 104.

(APS)

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Un B tombe, et puis après ?

Wed, 04/17/2019 - 09:42

Mohamed Salah

Il est le premier des 4 B à tomber. La démission de Belaïz de la tête du Conseil constitutionnel est pourtant vécue comme un juste retour des choses et son départ sonne somme toute comme un non-événement comparé au vaste chantier qui attend l’Algérie et les Algériens. Vigilante, la rue attend, dans l’expectative, ce que les prochaines heures vont apporter avec elles, faisant comprendre par là que tant que le système ne s’effondre pas dans sa totalité, elle restera mobilisée dans sa dynamique contestataire. Le départ des 4 B semble n’être qu’une étape dans le processus de libération et de réappropriation du pays et n’est nullement une fin en soi qui peut contenter le hirak, après neuf semaines de contestation.

La démission de Belaïz peut-elle pour autant signifier la fin du régime qui active de derrière les rideaux ? On ne peut pas dissocier les derniers faits qui se sont succédé avec comme point d’orgue la répression policière des manifestants pacifiques lors de la marche du vendredi 12 avril à Alger et qui témoignent d’une feuille de route bien établie avec des objectifs à atteindre pour discréditer le mouvement et l’affaiblir en l’attaquant sur l’une de ses armes essentielles : le pacifisme. L’entrée en action de forces spéciales, la répression brutale des policiers, l’irruption des fameux «baltaguias», l’implication de chaînes de télévision privées dans le détournement d’images et la manipulation d’informations ont été savamment orchestrées pour frapper au cœur le mouvement. Tout un arsenal d’intimidation des forces de l’ordre qui ont certainement reçu leurs ordres de quelques parties qui ont tout intérêt que la rue s’essouffle et finit par rentrer chez elle.

Plus que jamais, on assiste à une véritable guerre des tranchées entre l’état-major de l’armée et le reste du clan Bouteflika, avec au centre un peuple qui n’a que le courage de ses convictions et la détermination de voir les choses évoluer. Chaque partie utilise les armes à disposition et si le régime excelle dans la manipulation et la répression, Gaïd Salah exhibe les dossiers de corruption, appelant la justice à accélérer le processus des poursuites judiciaires.

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Victime d’une blessure au genou : Benrahma incertain pour la CAN

Wed, 04/17/2019 - 09:40

Par Mohamed BENHAMLA 

Auteur de 11 buts et 14 offrandes depuis l’entame de la saison, Benrahma risque même de voir cette blessure le priver d’une participation à la prochaine édition de la coupe d’Afrique des nations en Egypte.

Coup dur pour Saïd Benrahma. Le milieu offensif international algérien de Brentford, pensionnaire de deuxième division anglaise, a contracté une blessure au genou qui devrait mettre prématurément un terme à sa saison.
Le meilleur joueur de Brentford n’a pu aller au bout de la rencontre disputée samedi en déplacement face à Reading (défaite 2-1), dans le cadre de la 42e journée de Championship, en quittant le terrain à la 59e minute. Auteur de 11 buts et 14 offrandes depuis l’entame de la saison, Benrahma risque même de voir cette blessure le priver d’une participation à la prochaine édition de la coupe d’Afrique des nations en Egypte.

Cependant, la direction de son club employeur n’a pas communiqué assez d’informations concernant son cas, préférant le faire après les examens qu’il doit effectuer. Et ce n’est qu’à partir de là qu’il sera fixé avec exactitude sur la nature de sa blessure et la période de son indisponibilité.
Voilà, donc, ce qui vient préoccuper au plus haut point le sélectionneur de l’Equipe nationale algérienne, Djamel Belmadi, qui voit un autre élément se retrouver dans une situation d’incertitude. Oussama Chitta et Victor Lekhal sont déjà déclarés forfaits bien avant, alors que le doute plane toujours concernant la participation du gardien de but, Raïs M’bolhi, Mehdi Tahrat et Rami Bensebaïni, auxquels vient s’ajouter Benrahma.

Convoqué une seule fois chez les Verts du temps de Christian Gourcuff, l’ancien joueur de l’OGC Nice a retrouvé la sélection lors du dernier stage, où il avait pris part au match amical face à la Tunisie (victoire 1-0), au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Il a été auteur, cette soirée-là, d’une prestation prometteuse faisant de lui l’un des atouts à venir pour le staff technique national. Mais voilà qu’il vient d’être stoppé dans son élan par cette blessure. Chez son club, tout comme chez les Verts, l’on croise les doigts pour que cette blessure ne soit pas grave et que le retour de Benrahma se fasse plus tôt que prévu.
Le milieu offensif algérien se trouve dans le viseur de plusieurs grosses écuries, à l’image de Tottenham, Crystal Palace et West Ham.

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Si l’armée ne cède pas le pouvoir à «une autorité civile» : L’Union africaine menace de suspendre le Soudan

Wed, 04/17/2019 - 09:39

Les organisateurs de la contestation au Soudan ont réclamé hier la dissolution du Conseil militaire de transition, à la tête du pays depuis la destitution d’Omar el-Béchir, au 10e jour d’un sit-in rassemblant des milliers de manifestants.

L’Union africaine (UA) a menacé hier de suspendre le Soudan de l’organisation panafricaine si l’armée, à la tête du pays depuis la destitution du président Omar el-Béchir, ne cède pas le pouvoir à une «autorité politique civile» d’ici une période de 15 jours.
Le Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA «demande que l’armée soudanaise se retire et remette le pouvoir à une autorité politique civile (…) d’ici à 15 jours maximum», a indiqué le Conseil dans un communiqué.
Le Conseil appelle l’autorité civile qui sera au pouvoir à mener «un processus inclusif et consultatif impliquant tous les acteurs et intervenants politiques soudanais» afin de trouver un accord sur les modalités de la transition menée par cette autorité civile. Dans le cas contraire, certains protocoles de l’UA seront mis en place, dont «la suspension de la participation du Soudan à toutes les activités de l’UA jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel», ajoute le communiqué.
Les contestataires contre le nouveau pouvoir en place au Soudan ont réclamé hier la dissolution du Conseil militaire aux commandes du pays depuis jeudi et son remplacement par une instance civile. Le Conseil militaire qui veut diriger la période de transition après la destitution du président Omar el-Béchir trouve des difficultés à convaincre les Soudanais, qui réclament à ce que la période de transition soit gérée par un gouvernement civil en attendant l’organisation de l’élection présidentielle.
Les organisateurs de la contestation au Soudan ont réclamé hier la dissolution du Conseil militaire de transition, à la tête du pays depuis la destitution d’Omar el-Béchir, au 10e jour d’un sit-in rassemblant des milliers de manifestants.
L’Association des professionnels soudanais (SPA), fer de lance de la contestation qui secoue le pays depuis le 19 décembre, a par ailleurs dénoncé une tentative de dispersion du sit-in, qui se tient depuis le 6 avril devant le quartier général de l’armée dans la capitale Khartoum.
La destitution jeudi par l’armée du président Omar el-Béchir, après 30 ans à la tête du pays, et les promesses du Conseil militaire qui a pris le pouvoir n’ont pas dissuadé les manifestants de partir. Nommé vendredi à la tête du Conseil militaire et pressé par la rue, le général Abdel Fattah al-Buhrane avait promis d’instaurer un «gouvernement entièrement civil», sans toutefois donner de calendrier.
«Nous voulons la dissolution du Conseil militaire et son remplacement par un conseil civil qui comprenne des représentants de l’armée», a déclaré lundi à la presse Mohamed Naji, un responsable de la SPA.
Cette association a aussi réclamé le renvoi du chef du pouvoir judiciaire Abdelmajid Idris et du procureur général Omer Ahmed Mohamed.
Après des images ces derniers jours de chefs militaires saluant les manifestants, les relations entre l’armée et les contestataires -qui avaient appelé les militaires à se ranger auprès d’eux pour faire partir Béchir- semblent s’être tendues.
La SPA a appelé lundi les manifestants à se rassembler dans le secteur du sit-in «pour protéger» la «révolution». Dimanche, le Conseil militaire a rencontré différents partis politiques et les a appelés à se mettre «d’accord sur une personnalité indépendante qui deviendrait Premier ministre et sur un gouvernement civil». Beaucoup de manifestants arrêtés avant la chute de M. Béchir ont été libérés sur ordre du nouvel homme fort du Soudan qui s’était par ailleurs engagé à traduire en justice les personnes impliquées dans la mort de protestataires.
Lundi soir, le général Jalaluddin Sheikh, membre du Conseil militaire, a indiqué que «la décision d’extrader ou non Béchir vers la CPI sera prise par un gouvernement populaire élu et non par le Conseil militaire».

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Real Madrid: Benzema, la mise au point de Zidane

Wed, 04/17/2019 - 09:33

Buteur, lundi, à Leganes (1-1), Karim Benzema a eu droit à des mots doux de Zinédine Zidane, pas convaincu de la nécessité de recruter un nouvel avant-centre.

Nouvelle déception pour le Real Madrid. Moins de deux semaines après leur défaite à Valence (2-1), les Merengue ont en effet dû se contenter d’un match nul (1-1) à l’occasion de leur déplacement à Leganes. Une contre-performance qui n’a pas été du goût de Zinedine Zidane. «Je n’ai vraiment pas aimé la première période. La deuxième moitié a été bien meilleure, mais nous pouvons faire beaucoup mieux, a-t-il ainsi regretté à l’issue de la rencontre dans des propos relayés par AS.

Avec les joueurs que nous avons, nous devons mieux jouer.» Les motifs de satisfaction étaient donc peu nombreux pour Zizou et Karim Benzema a clairement été l’un d’eux. Si le Français n’a cette fois pas suffi pour permettre au Real Madrid de l’emporter chez le voisin madrilène, il n’en a pas moins confirmé sa grande forme avec un nouveau but. Son 18e de la saison, ce qui lui permet de s’inviter sur le podium des meilleurs buteurs de Liga, sur la même ligne que Cristhian Stuani, et à seulement deux réalisations de Luis Suarez, le dauphin de l’inaccessible Lionel Messi. L’ancien Lyonnais reste surtout sur sept réalisations et trois passes décisives en six matches et a même marqué les cinq derniers buts du Real Madrid. De quoi bien mériter les félicitations de son entraîneur. «Karim fait une très bonne saison. Ça se voit au niveau de ses statistiques.

C’est un joueur fantastique. Ce qui a changé, c’est qu’il met beaucoup plus de buts», a ainsi apprécié le technicien français. Et ce avant d’évoquer les rumeurs annonçant l’arrivée d’un avant-centre de poids à même de le suppléer. «Il est habitué aux rumeurs. Cela ne l’affecte en rien. Il a démontré sa personnalité depuis de nombreuses années et nous sommes heureux avec lui», a-t-il asséné alors que l’arrivée de Luka Jovic faisait les gros titres de la presse madrilène ce week-end.

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Départ du président du conseil constitutionnel : les étudiants commentent

Wed, 04/17/2019 - 09:25

Par Ilhem TERKI

Ces jeunes, qui ont choisi d’être les auxiliaires d’un changement inévitable, ont tourné le dos à leurs cours et occupent les rues.

Les étudiants reviennent en force. Armés de leurs sourires, ils se réapproprient la rue. L’écho de leurs cris résonne dans chaque coin de la République.. Hier, Alger a vu la plus grande manifestation des étudiants depuis le début du mouvement populaire. Beaux, jeunes, intelligents et déterminés, ils sont de plus en plus nombreux. Ils ont gagné et libéré les lieux qui ont été interdits à la population, bien évidemment, les jours de semaine; ils ont libéré plus exactement les escaliers de la Grande Poste»! Ces jeunes, qui ont choisi d’être les auxiliaires d’un changement inévitable, ont tourné le dos à leurs cours et occupent les rues. Ils écrivent leur propre histoire dont ils sont l’âme et le maillon le plus fort du Hirak.

Le départ de Taïb Belaïz, président du Conseil constitutionnel, a fait l’effet d’une bombe. L’information qui est tombée, hier en début de journée, n’est pas passée inaperçue. Son départ a encore boosté les jeunes étudiants, qui ont crié encore plus fort qu’ils tomberont l’un après l’autre. Leur discours est unanime, tous ont un seul mot d’ordre: les deux autres «B doivent partir immédiatement»! «C’est systématique. Aujourd’hui, c’est le premier B qui est tombé, les prochains seront Bedoui et Bensalah. Nous maintenons la pression et l’on finira par les chasser tous. Ils finiront par tomber», souligne Nadia Rabhi, jeune étudiante, rencontrée aux alentours de la Grande Poste. Pour elle et ses semblables, le départ de Belaïz était prévisible. «Ils doivent comprendre qu’ils sont illégitimes, le peuple les refuse et refuse de dialoguer avec eux.

Ce n’est pas à eux de décider de l’avenir de l’Algérie puisqu’ils sont le problème de cette crise», poursuivant ses propos par «le fait de les proposer est une insulte pour le peuple qui est sorti pour faire les dégager». Les avis des étudiants sont tous unanimes. Bien que l’humour caractérise les manifestations des jeunes, les messages politiques restent vigoureux et forts. De son côté, Amine Beloul, étudiant en médecine a estimé que le pouvoir agonise. «Belaïz a démissionné, mais ce n’est pas ça le plus important, puisque leur départ est systématique et ce n’est qu’une question de temps. La prochaine étape est la plus dure pour nous. On veut construire un Etat de droit où tous les Algériens seront égaux», indiquant que l’organisation d’une élection présidentielle est quasiment impossible dans cette conjoncture.

Dans le même sillage, on note qu’il suffisait juste de voir ce qui se passait à l’intérieur des périmètres des rassemblements pour sentir la détermination de ces étudiants. Ils sont le coeur de l’événement et la voix du peuple. «Nous sommes conscients que la solution passe par les urnes. On demande des assurances afin que nous puissions construire un Etat de droit. Notre seule arme est la «silmiya» de notre révolution. Notre priorité est de garder les acquis du Hirak, en particulier la liberté d’expression», fait savoir un autre étudiant précisent que l’étudiant a libéré la parole et récupéré les espaces publics… «Le départ de Belaïz est le fruit de la détermination d’une jeunesse engagées et tournée vers un avenir dont elle veut être l’architecte», dit une autre jeune étudiante, déterminée. Les étudiants ont encore donné une autre leçon de civisme et d’engagement.

Alger a vécu, hier, une journée assez spéciale où l’étudiant était la star. Une journée historique, dont la démission de Belaïz a donné un autre souffle aux jeunes… Par ailleurs, les alentours du siège du Conseil constitutionnel qui se trouve au milieu de deux facultés à Ben Aknoun, a été encerclé par des dizaines de policiers… Le Conseil demeure actuellement sous haute surveillance…

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Les combats à tripoli impactent la sécurité de la région : Qui arme les troupes de Khalifa Haftar?

Wed, 04/17/2019 - 09:21

Par Chaabane BENSACI 

Haftar caressait depuis longtemps le projet d’attaquer Tripoli. Ghassan Salamé l’a confirmé hier, estimant le moment choisi «étonnant», après l’accord d’Abou Dhabi. D’autant plus que son armée a parcouru, vers la capitale, 1500 km dans le désert sans que personne ne s’en alarme?…

Cela fera bientôt deux semaines que le maréchal Khalifa Haftar a lancé son Armée nationale libyenne autoproclamée à l’assaut de la capitale Tripoli, sans parvenir à accéder à la ville. Les combats souvent violents se déroulent en effet à une trentaine de km de là, du côté de l’aéroport international de Mitiga et quelques autres localités dans la région. Enhardi par le soutien affiché ou latent dont il dispose de la part de l’Egypte, des Emirats arabes unis, de l’Arabie saoudite, de la France et de la Russie, Haftar a cru le moment venu d’entreprendre l’offensive tant convoitée au moment où l’Algérie était empêtrée dans une crise inédite.

Ce «coup d’éclat» d’un homme qui n’a jamais caché son dédain et sa fin de non-recevoir à l’égard de la médiation algérienne qui, sous couvert de la diplomatie, tentait de conforter le travail du Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU un dialogue inclusif et une solution consensuelle de la crise prend tout son sens aujourd’hui qu’il se découvre enlisé dans les sables de la Tripolitaine où les milices de Misrata, Zintan et Zawiya, épaulées par la Brigade de défense de Tripoli s’opposent avec force à son agression caractérisée.

Dans un tel contexte, les exercices auxquels procède l’armée algérienne dans la région de Ouargla, c’est-à-dire à quelques encablures de la frontière libyenne, sont vite perçus comme un avertissement sans frais à l’adresse du maréchal Haftar dont on ne peut pas dire qu’il est prompt à tirer les leçons de ses multiples échecs, comme au Ténéré où il fut capturé et détenu pendant des années par les forces tchadiennes, après une cinglante défaite des troupes qu’il commandait sur instruction de Maammar el Gueddafi.

Rappelons juste qu’il s’agit d’exercices entrant dans le cadre traditionnel de la préparation des forces spéciales terrestres et aériennes du pays, sous le haut commandement du chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah et que si message il y a à l’adresse des forces hostiles à l’Algérie, il ne s’agirait alors que d’un message subliminal. Ce n’est en effet un secret pour personne que l’armée algérienne agit dans le cadre de ses missions constitutionnelles qui lui confèrent la mission de défendre le territoire national contre toute agression d’où qu’elle vienne, à l’exclusion de toute intervention extérieure. Fidèle en cela au dogme qui a constamment dicté la démarche de la politique étrangère de l’ Algérie, à savoir l’amitié et la coopération mutuellement bénéfique avec tous les partenaires ainsi que la voie du dialogue politique et de la solution consensuelle pour résoudre les conflits, l’Armée nationale populaire n’a que faire des rodomontades d’un maréchal dont les seules prouesses se limitent à quelques affrontements poussifs du côté de Derna et de quelques autres localités du sud de la Libye.

Cela étant, l’offensive déclenchée contre Tripoli a pour conséquence d’accroître l’insécurité qui prévaut dans la région frontalière où les multiples groupes terroristes ne peuvent que s’enhardir à tenter de profiter de la situation. Et ils ont déjà, prévient Fayez al Serraj, repris du poil de la bête. Si l’on ajoute à ce fait les multiples arrestations de centaines d’éléments venus de Syrie qui ont tenté de s’infiltrer, ces derniers mois, depuis le Niger et d’autres pays voisins, après avoir transité par le Soudan où ils ont été entraîné puis munis de faux passeports et d’importantes quantités d’argent pour une mission de déstabilisation en Algérie, on comprend aisément combien le pays doit désormais être en état d’alerte maximum.

L’attaque contre Tripoli aura qui plus est d’autres conséquences sur l’équilibre de la région méditerranéenne puisque la guerre en Libye va pousser vers les côtes européennes près d’un million de migrants. Fayez Serraj en a averti l’Union européenne, et les pays qui jouent aux apprentis-sorciers, sans avoir tiré les leçons d’une expérience analogue en 2011, risquent fort de s’en mordre les doigts. Sans doute, pensent-ils charger encore et toujours l’Italie ou la Grèce de ce fardeau mais, à trop miser sur le malheur des autres, on finit par recevoir, tôt ou tard, le boomerang en pleine figure.

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Belaïz démissionne du conseil constitutionnel : Au suivant…

Wed, 04/17/2019 - 09:18

Par Walid AÏT SAÏD

Kamel Fenniche, membre du conseil constitutionnel depuis 2016, élu par le conseil d’Etat dont il était vice-président, a été désigné à la tête de cette haute institution en remplacement de Tayeb Belaïz.

Et d’un! Tayeb Belaïz a démissionné, hier, de la tête du Conseil constitutionnel. Ce fidèle parmi les plus fidèles à l’ancien président, Abdelaziz Bouteflika, quitte cette institution, très sensible, qu’il dirige depuis le 21 février dernier, après un premier passage de 2013 à 2015. Au-delà du fait que ce soit un nouveau symbole de l’ère Bouteflika qui s’en va, ce départ ouvre la porte à celui du reste de la smala, à savoir le chef de l’État par intérim, Abdelkader Bensalah et le Premier ministre, Noureddine Bedoui. En effet, la solution de transition proposée avec ceux qu’on a appelés les 3 B a été catégoriquement refusée par la rue. Des millions d’Algériens sont sortis ces deux dernières semaines pour réclamer leur départ. Le légalisme et le respect des dispositions de la Constitution étaient l’excuse évoquée en haut lieu, pour justifier ce maintien jusqu’à l’élection présidentielle prévue pour le 4 juillet prochain.

Mais la rue a fait de la résistance et la désobéissance civile s’est organisée, afin de «boycotter» ce scrutin qui, dans les conditions actuelles, ne répond pas aux aspirations du peuple. Nos spécialistes du droit, ont alors mis sur la table une solution «consensuelle» et légale qui consiste en la démission du président du Conseil constitutionnel, son remplacement par une personnalité du consensus qui sera suivie par la démission du chef de l’État et son remplacement par cette personnalité. Cette solution se heurtait, selon les informations qui circulaient, au refus de Belaïz de céder sa place. Bensalah, qui a pris, contre son gré, l’intérim de la présidence de l’État, n’était absolument pas opposé à une démission.

Avec le départ de l’ex-ministre de l’Intérieur, cette solution se profile donc à l’horizon. Surtout que cette annonce a été suivie par le discours du chef d’état-major de l’ANP et vice- ministre de la Défense nationale qui laisse la porte ouverte à toute perspective pour sortir le pays de la crise. «Toutes les perspectives possibles restent ouvertes afin de surpasser les difficultés et trouver une solution à la crise dans les meilleurs délais», a soutenu, hier à Ouargla, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah. Un signe des plus forts du fait que lors de ses derniers discours, le général de corps d’armée insistait sur la transition actuelle et l’application de l’article 102 de la Constitution.

Une porte ouverte à la vraie transition dont rêvent les Algériens. On devrait assister à la démission des deux autres B durant les prochains jours, voire les prochaines heures. La grande inconnue reste toutefois cette personnalité qui prendra les rênes de l’État. Il est impératif qu’elle ne représente pas l’ancien système pour être acceptée par la société. Wait and see…

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