Les retraités invalides rappelés et radiés de l’ANP, ont organisé aujourd’hui un rassemblement de protestation à l’est d’Alger, bloquant la circulation sur plusieurs axes autoroutiers menant vers Alger, aux Eucalyptus, Dar El Beida et Reghaia.
Le trafic a était fortement perturbée et complètement à l’arrêt à certains endroits, les axes routiers concernés sont ceux qui mènent de et vers Rouiba, Bab Ezzouar, Dar El Beida, Reghaia, l’aéroport d’Alger et Bordj El Kifane.
Les manifestants revendiquent la réintégration des éléments encore en âge de servir et celle des éléments « arbitrairement radiés » des rangs de l’ANP la prise en charge médicale des anciens militaires qui ont contracté des maladies lors de leur service, l’augmentation de leurs retraites et une meilleure prise en charge sociale.
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Par O. HIND.
C’est en tant que cartophile-collectionneur de cartes postales et de photos anciennes, possédant une photothèque importante, que tout naturellement, l’artiste Nasreddine Brahami exploite ce matériau à des fins picturales.
Sous la thématique de Regard, autrement l’artiste peintre Nasreddine Brahami vous convie à une picturale le 26 juillet prochain au Bastion 23, une expérience plastique réalisée au cours de ces dernières années. Il s’agira comme nous pouvons lire dans le dossier de presse d’ «Appréhender dans la culture visuelle les différents éléments et matériaux pour exprimer la lutte face à la platitude du quotidien et tenter de représenter les diverses perceptions de nos émotions». Aussi, l’expo part du regard «cet acte et ce mouvement intime avec lequel l’homme, cet animal artiste, échange une puissance émotionnelle et une influente relation avec les autres. «Le regard est le caractère non verbal de nos émotions» et comme certains le définissent, «le miroir de l’âme». nous fait -savoir. Et de rajouter: «Les enfants ont besoin du regard de leurs parents.
Dans la rue, au marché, nous nous échangeons des regards sans même nous en rendre compte. Le regard peut être une offense, une animosité dans certains cas, un sentiment de sympathie, une opinion, un signe de confiance et d’assurance chez d’autres. Réciproque ou mutuel entre deux êtres, il révèle parfois une admiration ou de l’amour. L’iconographie et la propagande coloniale ont imposé un ensemble de codes imagés et colorés pour répondre à l’imaginaire métropolitain avide de ses stéréotypes raciaux. Le message ainsi diffusé n’est pas encore parvenu à effacer ou refouler le fonds culturel et civilisationnel de notre nation. Comme pour la langue française, nous considérons la masse du matériau-image en notre possession comme un butin de guerre et nous estimons qu’il est de notre devoir de le récupérer et de le décoloniser. Certes, ce sont leurs archives, mais c’est de notre mémoire, de notre histoire et de notre différence qu’il s’agit.» C’est donc en tant que cartophile-collectionneur de cartes postales et de photos anciennes, possédant une photothèque importante, que tout naturellement l’artiste Nasreddine Brahami exploite ce matériau à des fins picturales. Sa première tentative dans cet évènement est indique-t-on «de présenter avant tout «Un art de voir et de percevoir», une manière colorée de magnifier le souvenir par une pratique personnelle et par l’exercice d’une technique picturale moderne afin de consolider, par la magie et l’enchantement, une mémoire trop souvent escamotée. Le but est d’appréhender dans la culture visuelle les différents éléments et matériaux en sa possession pour exprimer notre lutte face à la platitude du quotidien et tenter de représenter les diverses perceptions de nos émotions, avec modestie.». Dans cette exposition, l’artiste Nasreddine Brahami propose des toiles qui s’articulent sous la thématique du Regard, composée ainsi de trois sujets, à savoir les personnages, connus et méconnus, les édifices religieux, mosquées et mausolées faisant partie de notre histoire architecturale et enfin les symboles visuels exprimant la dimension intellectuelle et notre héritage civilisationnel, culturel et social.
Une exposition ainsi riche en témoignages et connaissances sur notre culture nationale captée par l’oeil d’un professionnel sur un passé, mais aussi un présent qui se lit encore et se doit être revisité pour la postérité car cela relève éminemment de notre patrimoine à préserver.
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Par Mohamed BOUFATAH.
«La dernière décennie a vu se développer différentes routes de trafic de cocaïne (…) via l’Afrique de l’Ouest et plus récemment l’Afrique du Nord.»
L’Afrique du Nord devient une nouvelle route du trafic de la cocaïne en provenance de l’Amérique latine. Le contrôle renforcé des aéroports des grandes capitales européennes a incité les cartels à diversifier les transits. Après l’Afrique de l’Ouest, les côtes des Etats de l’Afrique du Nord (Oran, Casablanca) sont sur le parcours des narcotrafiquants. Les quantités énormes saisies ces derniers temps dans ces pays du sud de la Méditerranée, un espace où prospère le trafic de la cocaïne, illustrent cet état des lieux. Face à la lutte implacable, en amont et en aval pour remonter les filières de trafic de cocaïne, les narcotrafiquants rivalisent d’imagination et de méthodes. La dernière décennie a vu se développer différentes routes du trafic de cocaïne à destination de l’Europe, en provenance d’Amérique centrale, le plus souvent via des pays ouest-africains et plus récemment l’Afrique du Nord, selon un récent rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime organisé. Cependant, comme c’est déjà le cas en Afrique de l’Ouest, l’Algérie et le Maroc risquent d’être touchés davantage par la corruption liée à ce trafic, mais aussi par la consommation.
La consommation de la cocaïne devient de plus en plus importante en Afrique de l’Ouest, des pays de transit qui ont longtemps cru être à l’abri. L’augmentation du marché de la drogue dure en Europe, notamment la cocaïne très prisée par environ 5 millions de consommateurs réguliers, recensés dans le Vieux Continent, explique les saisies importantes opérées ces derniers temps. Depuis quelques années, des cargos rouillés livrent la cocaïne dans plusieurs Etats africains. Un marché de «troc» de cannabis contre la poudre blanche s’est même développé entre le Maroc et le Brésil. 35 personnes qui transportaient du cannabis entre le Maroc et le Brésil et revenaient avec de la cocaïne ont comparu, récemment, devant le tribunal correctionnel de Marseille. Les autorités marocaines ont multiplié ces dernières années les annonces de saisie de cocaïne provenant de l’Amérique latine. «541 kg de cocaïne dissimulés dans un conteneur de marchandises en provenance d’Amérique du Sud», ont été saisis au début de l’année en cours. Savone-Casablanca-Rio est un parcours de croisière transatlantique classique, qui a été utilisé pendant près de deux ans, comme route commerciale pour un trafic de drogue inédit. Il faut dire également que la cocaïne est suspectée de renflouer les caisses des groupes terroristes infestant le Sahel, d’où transite la drogue pour être acheminée vers l’Espagne via le détroit de Gibraltar. Des saisies record ont été opérées en 2017 et 2018 sur les côtes de la rive nord de la Méditerranée.
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Par Wahib AïT OUAKLI .
Une telle scabreuse affaire rappelle celle liée aux faux diplômes du baccalauréat ayant abouti à l’incarcération de trois responsables universitaires et la mise sous contrôle judiciaire de 48 étudiants et parents d’élèves.
Le collège d’enseignement moyen Bouteldja de Belgaïd a été ébranlé, ces jours-ci, par un scabreux scandale impliquant, en premier lieu, son directeur et sa secrétaire n’ayant rien trouvé de mieux à faire que de falsifier les notes des élèves en les revoyant à la hausse. En agissant de la sorte, ledit directeur a, dans son mode opératoire, été imperturbable, en falsifiant les documents des élèves n’ayant pas obtenu de bonnes notes, les gratifiant de sa «générosité», dépassant les seuils de l’éthique, il est allé jusqu’à leur accorder les meilleures mentions alors que leur moyenne ne dépassait pas les 5/20.
La gabegie a été mise à nu par une enseignante ayant constaté des notes gonflées sur des bulletins, n’ayant pas été avalisées par les professeurs se réunissant à la fin de chaque trimestre en conseils des classes. Tout a commencé lorsque l’enseignante s’est rendu compte que les notes mentionnées sur les bulletins ne sont pas compatibles avec celles des copies de compositions et devoirs, d’où l’alerte donnée en mettant au parfum les syndicalistes des services de l’éducation. Ayant passé au crible une telle affaire, les syndicalistes ont été ahuris en tombant nez à nez avec des dépassements ayant frôlé le seuil de l’entendement. Le directeur en question s’est arrogé le droit de regard sur les bulletins des élèves de la 1ère jusqu’à la 4e année moyenne, avant d’apporter sa touche personnelle en opérant son coup et remettre les copies falsifiées à sa secrétaire. Celle-ci, complice dans une telle affaire, ne se gênait aucunement en émargeant dans la case réservée au directeur dudit établissement. Une telle affaire a suscité le courroux des parents d’élèves et des syndicalistes qui n’ont rien trouvé de mieux à faire, pour riposter, que d’interpeller la direction de l’éducation de la wilaya d’Oran, l’invitant à sévir, conformément à la réglementation, quitte à traîner le directeur faussaire devant les tribunaux en le poursuivant pour faux et usage de faux. Il est vrai que, apprend-on de sources proches de la direction de l’éducation, cette institution est habilitée à prendre, en toute autonomie, des mesures conservatoires en gelant les fonctions du directeur faussaire en attendant l’aval de la hiérarchie centrale du secteur de l’éducation à laquelle revient le droit de se constituer partie civile dans le cadre d’une poursuite judiciaire à engager contre ledit directeur. En attendant, les services locaux de l’éducation se seraient affairés à prendre avec des pincettes une telle information avant de décider des suites à donner, car, a-t-on expliqué, «une telle affaire n’est pas un simple fait divers». Autrement dit, les responsables locaux de l’éducation appréhendent d’ores et déjà une quelconque machination qui serait montée de toutes pièces par des syndicalistes connus pour être la bête noire de l’administration, lui en en voulant suite à la petite lacune relevée. «De toutes les manières, une telle affaire ne passera pas inaperçue», a-t-on affirmé, expliquant que «la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, est d’ores et déjà informée». Cette dernière, connue pour son intransigeance, ne sera sans aucun doute pas indulgente dans les démarches à entreprendre. C’est d’ailleurs, l’ambition chère des syndicalistes qui restent sur leurs positions tout en criant au scandale. Une telle scabreuse affaire rappelle celle liée aux faux diplômes du baccalauréat ayant abouti à l’incarcération de trois responsables universitaires et la mise sous contrôle judiciaire de 48 étudiants et parents d’élèves. L’affaire des faux diplômes du bac et autres licences ont, pendant très longtemps, alimenté les sujets de conversations. L’enquête, diligentée par des services de sécurité, a révélé que les auteurs de ce trafic de faux diplômes seraient des personnalités (responsables, avocats, notables…) qui étaient intervenus pour leur progéniture afin de les doter de ce sésame indispensable pour pouvoir accéder à l’université et autres formations, et stages. Les différentes étapes d’investigations ont permis l’identification, avec des preuves flagrantes, de la tête pensante dudit réseau. Il s’agit d’un avocat connu dans la cité qui a inscrit sa fille à l’université de Mostaganem avec un faux diplôme du baccalauréat, pour la transférer ensuite à l’université d’Oran. La fille d’un ténor du barreau d’Oran est, elle aussi, impliquée dans cette affaire, ainsi que la fille du grand baron de la drogue, Ahmed Zendjabil dit Ech-chelfi.
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Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a déclaré, dans une interview diffusée dimanche soir par des médias locaux, que la situation actuelle de la Tunisie « est difficile » marquée par une crise politique et une conjoncture socio-économique fragile.
La situation générale du pays, ainsi que l’avenir du gouvernement de Youcef Chahed, ont été largement abordés par le président Essebsi dans l’interview dont des extraits ont été reproduits par l’agence TAP.
Répondant à une question sur la position du président de la république à l’égard du gouvernement Youssef Chahed et « ses propositions de sortie de crise politique », M. Essebsi a indiqué que « les Tunisiens ont plutôt besoin de voir des conditions favorables au rétablissement de la confiance entre gouvernants et gouvernés ».
« Si la situation persiste (…) le chef du gouvernement doit soit démissionner, soit solliciter, de nouveau, le vote de confiance du parlement », a-t-il indiqué. « On ne peut répondre aux aspirations des citoyens sans un gouvernement fort et d’institutions solides, loin de toute exclusion. Nous ne voulons exclure personne », a-t-il relevé, avant d’ajouter que « ni le mouvement Ennahdha qui soutient le gouvernement, ni une quelconque autre partie ».
Le chef de l’Etat s’est exprimé aussi sur la poursuite ou non du consensus avec le mouvement Ennahdha et a passé « des messages aux Nidaistes et aux autres forces politiques », en disant que « le consensus n’est pas impossible, mais peut être difficile si chaque partie campe sur sa position », ajoutant : « Tout le monde est aujourd’hui unanime à estimer que la situation actuelle s’est dégradée et ne peut plus durer. Il faudrait en sortir dans les plus brefs délais ».
Sur la crise de Nidaa Tounes, parti qu’il a créé en 2012, le président a déclaré : « Il faut que certaines parties cessent de vouloir diviser Nidaa Tounes ». « Il ne faut exclure personne que ce soit au sein ou en dehors des partis », a-t-il dit.
Béji Caid Essebsi a en outre souligné le besoin d’une ceinture politique pour soutenir le gouvernement, regrettant la suspension du Document de Carthage, regroupant cinq partis politiques (Nidaa Tounes, Ennahdha, l’Union patriotique libre, Al-Massar et Al-Moubadara) et quatre organisations nationales (l’UGTT, l’UTICA, l’Union tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche et l’Union nationale de la femme tunisienne).
Le 28 mai dernier, le président tunisien a décidé la suspension des négociations engagées dans le cadre du Document de Carthage 2, en raison d’un différend concernant le point 64 du Document relatif au remaniement ministériel, le maintien ou le départ de Chahed.
Dans son interview, Essebsi est revenu, d’autre part, sur le rôle de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) dans la gestion de la crise, commenté l’attentat terroriste de Ain Soltane dans le gouvernorat de Jendouba, et parlé de sa position sur le limogeage du ministre de l’Intérieur Lotfi Brahem et des changements de directions opérés dans le corps sécuritaire.
A la question sur sa position sur les éventuelles contestations sociales que compte mener l’UGTT, le président s’est dit « convaincu que la centrale syndicale ne peut mener des actions qui vont à l’encontre de l’intérêt » du pays.
A propos de l’attaque terroriste survenue à Ain Soltane (gouvernorat de Jendouba), dimanche dernier, Essebsi a indiqué que « cet acte tragique a montré des failles qu’il faut corriger ».
Sur la révocation de l’ancien ministre de l’Intérieur par le chef du gouvernement, Essebsi a indiqué que Youssef Chahed l’avait informé de son intention de démettre Lotfi Brahem de ses fonctions », soulignant néanmoins qu' »Il était possible compte tenu de l’intérêt public de reporter la question et de procéder au changement à la tête de ce département dans le cadre d’un remaniement ».
A propos de l’élection présidentielle de 2019, Caïd Essebsi a déclaré que la Constitution lui accorde le droit de se présenter à nouveau. « Les Tunisiens sauront si je compte me présenter ou pas au moment opportun, à l’ouverture du dépôt des candidatures ».
« Je suis persuadé que cette question n’est pas la principale préoccupation des Tunisiens. Par contre, ce qui les préoccupe vraiment sont l’augmentation du taux de chômage et celui de la pauvreté ».
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Par Wahida Bahri.
Station balnéaire par excellence, la commune de Séraïdi est cette destination où les atouts naturels cohabitent harmonieusement.
Séraïdi, ex-Bugeaud, c’est le coin le plus magnifique de l’Est algérien, à 13 km du chef-lieu de Annaba. Ce bout de terre idéalement placé pour respirer de l’air pur, est toujours cette destination touristique prisée des habitants de la wilaya de Annaba et d’ailleurs. Eté comme hiver, les vacanciers et touristes envahissent ce village situé à plus de 900 mètres du niveau de la mer. Tous en quête de fraîcheur et de calme, mais surtout pour écouter un hymne, que seule la nature et sa beauté, fredonnent au gré d’une mer bercée par une chaîne de montagnes. Chaque année, des milliers de visiteurs convergent vers ce coin qui, dès que le printemps pointe du nez, le couvert végétal verdoyant, devient un lieu de villégiature très apprécié, notamment des habitants de Annaba et ceux des wilayas alentours.
Séraïdi est le lieu favori pour y passer des moments de détente en famille ou entre copains. Doté d’inépuisables atouts naturels, Séraïdi demeure l’indétrônable destination de l’Est algérien. Pour Séraïdi le calendrier des quatre saisons est bien chargé. Chaque saison a ses amateurs. En période hivernale, Séraïdi devient le mont Blanc de Annaba. C’est toute la chaîne montagneuse qui se couvre de neige et de brouillard, permettant à l’Egyptienne d’entrer en hibernation. Un sommeil qui, au printemps venu, permettra à cette montagne à la forme d’une femme allongée, de réapparaître avec un nouveau couvert verdoyant, sublime, avec un corps élancé le long d’une série de montagnes, des cheveux emportés dans l’air des arbres et un nez pointu, traduisant l’air hautain d’une nature vierge, l’Egyptienne est cette montagne qui a depuis la nuit des temps, suscité l’émerveillement, quant au génie de Dame nature. À défaut de plage et de sable fin, en cette période de l’année, certains font des pique-niques et d’autres s’adonnent aux randonnées. L’on y vient de partout, comme en témoignent les plaques d’immatriculation indiquant Alger, Constantine, Guelma, Souk Ahras, Béjaïa et même Ouargla. Conséquence: la route reliant Annaba à Séraïdi connaît, le long de l’année, une circulation automobile intense. L’été installé, c’est le rush des vacanciers, habitués notamment de la fameuse plage de Oued Bagrattes, connue par les nantis sous le nom de «la Grande Plage». Blottie entre une chaîne de falaises, cette plage appelée aujourd’hui, «Jnenne El Bey» et jalousement surveillée par les deux jumeaux. Ces derniers, deux rochers se dressant, des millions d’années durant, en vigiles au large de la mer, procurant assurance à cette mer présente dans une baie sauvage. Sous un parasol, un couple partage des friandises avec ses deux enfants, les yeux rivés sur les montagnes, la forêt et l’étendue de la Grande Bleue.
Cette toile aux couleurs naturelles ne peut se trouver qu’à Séraidi. «Nous venons de Grenoble, en France. Je fais découvrir à mes enfants les sites paradisiaques dont regorge notre pays, surtout Séraïdi», confie Marouan qui raconte ses souvenirs d’enfance dans la région. Sa femme, Kamila, note l’amélioration des lieux. L’amélioration et la propreté et la protection de l’environnement sont très visibles. Le ramassage des détritus et l’entretien des plages, semble devenir une tradition dans toutes les plages de Annaba. Les efforts et l’engagement des autorités et des citoyens en faveur de la nature, renseignent sur l’intérêt accordé à cette station balnéaire, nous confie un jeune homme assis sur une chaise, contemplant l’écume des vagues qui s’écrasent sur les rocher. «Chaque week-end je viens à la Grande Plage pour faire un break au sein de cette nature envoutante», dit-il, s’exprimant longuement sur la beauté de la nature. «Le calme incite à la méditation. Un état d’âme emporté par la brume qui monte dans l’atmosphère, apportant adoucissement et fraîcheur aux adeptes de ce coin paradisiaque de la wilaya de Annaba. C’est dire qu’au fil des années, Séraïdi est restée, la destination prisée de centaines d’estivants et de touristes à la recherche de calme et de sérénité.
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Une campagne de sensibilisation aux accidents de la circulation et à l’importance de respecter le code de la route a été lancée, lundi à Alger, par le Centre national de prévention et de sécurité routière(CNPSR).
Cette initiative a pour objectif de sensibiliser les usagersde la route aux dangers des accidents de la route, particulièrement durant la saison estivale qui enregistre une forte hausse du trafic routier, notamment au niveau des villes côtières.
Au volet médiatique, plusieurs programmes de sensibilisation sur la conduite seront diffusés durant la saison estivale à travers les radios thématiques et locales, outre la programmation de spots à l’adresse des transporteurs, des conducteurs de motocycles et des voyageurs.
A cet effet, un programme s’appuyant sur deux volets médiatique et de proximité a été mis en place pour assurer le bon déroulement de cette campagne placé sous le patronage du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, M. Noureddine Bedoui.
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A l’occasion du Madela Day (18 Juillet), le centre s’informations des Nations Unies, l’association SIDRA et l’ambassade de l’Afrique du Sud se sont unis afin de célébrer le centième anniversaire de la naissance de Nelson Mandela, en collaboration avec SDG’S Advocates Community Algeria.
La célébration sous le thème » Be the legacy (être l’héritage) » débutera par une séance inaugurale au centre international de la jeunesse ( De 8H30 à 9H30), puis une action de bénévolat qui consistera à nettoyer la plage de Kario, et Sidi Fredj Est (De 9H30 à 11H30) , avec la participation des représentants du corps diplomatique.
Une journée en hommage à Nelson Mandela est une occasion pour le personnel de l’ONU au niveau international, de participer aux actions de bénévolats.
LDJ. Sarah
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PARIS- Des agents de la police internationale Interpol ont été dépêchés dans huit ports de Méditerranée occidentale, dont l’Algérie, pour aider les autorités locales à dépister les voyageurs et à détecter les terroristes potentiels pendant la période estivale, a indiqué lundi cette institution basée à Lyon.
Selon un communiqué de cette organisation internationale de police la plus importante au monde, avec 192 pays membres, l’opération, dont le nom de code « Opération Neptune », traite des menaces que représentent les voyages des combattants terroristes étrangers empruntant les routes maritimes méditerranéennes entre l’Afrique du Nord et l’Europe du Sud, ainsi que les personnes, les trafiquants de drogue ou d’armes à feu.
L’Algérie, la France, l’Italie, le Maroc, l’Espagne et la Tunisie dirigent l’opération Neptune avec le soutien d’Interpol, de l’Organisation mondiale des douanes et de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (FRONTEX), a-t-on indiqué.
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L’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt a réitéré l’appel de son pays à dépasser les différents du passé, et se projeter vers l’avenir pour la belle amitié de demain.
«Nous pouvons, je crois, nous réjouir que la génération à laquelle il appartient s’affirme pour donner un nouveau souffle aux relations entre nos deux pays »,a-t-il déclaré à l’occasion de la traditionnelle réception du 14 juillet au niveau de sa Résidence à Alger.
Le diplomate français avait notamment appelé à ne pas être otage du passé, notant que la génération du Président Macron et celles qui suivent, en France, sont légitimes pour s’estimer libérées. C’est même, peut-être, leur devoir historique.
«La génération et celles qui suivent, en France, sont légitimes pour s’estimer libérées. C’est même, peut-être, leur devoir historique. Car s’il n’est jamais question d’oublier notre passé commun, à la fois passionnel et tumultueux, l’heure est peut-être venue de faire de notre histoire partagée une force », a-t-il ajouté.
«Pas à pas, nous voulons «contribuer à ce que nos cultures et nos langues dialoguent toujours davantage, pour qu’Algériens et Français, en particulier les jeunes générations, apprennent ou réapprennent à parler ensemble, parce qu’il n’y a de richesses que celles des hommes, et qu’ils ont tant à partager.
Sofiane.A / version française: Rachel Hamdi
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NEW YORK – Les luttes autour du croissant pétrolier en Libye pèsent sur la stabilité du pays et risque de saper le processus politique onusien, a indiqué lundi l’émissaire Ghassan Salamé qui évoque « une accalmie relative » menacée par les rivalités autour de la gestion des revenus pétroliers.
S’exprimant lors d’un briefing au Conseil de sécurité, le chef de la mission d’appui des Nations Unies en Libye(Manul) a déclaré que les derniers événements survenus au Croissant pétrolier libyen « ont mis en évidence les questions sous-jacentes qui affectent le pays à savoir les frustrations concernant la distribution de la richesse ainsi que le pillage endémique des ressources ».
Il y a fort à craindre que « les accords conclus pour reprendre la production pétrolière s’arrêtent, et il sera difficile de faire progresser le processus politique », a averti Salamé, appelant à mettre fin en urgence
aux rivalités autour de la rente pétrolière.
Le chef de la Manul qui est revenu sur la nouvelle flambée de violences autour des infrastructures pétrolières à Ras Lanouf et As Sidra, Al-Hariga et Zouetina, a indiqué que ces événements ont « scindé le pays en intensifiant les divisions entre les institutions et les régions ».
Les pertes engendrées par l’arrêt des exportations pétrolières durant cette crise ont avoisiné les 900 millions de dollars, selon les estimations chiffrées fournies par l’émissaire onusien.
Si cette « crise a eu un côté positif », si le fait que « les différentes autorités libyennes reconnaissent à présent qu’elles doivent agir pour protéger les richesses du pays », a-t-il poursuivi.
Les exportations pétrolières libyennes ont repris mercredi dernier dans le croissant pétrolier, poumon économique de la Libye, après que le Maréchal Haftar a accepté de remettre les ports pétroliers à la compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), reconnue par la communauté internationale.
Salamé a ajouté que la Manul allait « redoubler d’efforts pour préconiser des réformes économiques car la stabilité et l’unité du pays sont en jeu ».
Mise en garde contre les partisans du statut quo
Au plan sécuritaire, la Libye a connu « un calme relatif », caractérisé par une baisse significative des actions militaires, selon le médiateur onusien qui a évoqué « des progrès politiques liés à l’absence de l’activité militaire sur le terrain ».
Le nombre de civils tués durant les échanges de feu est tombé à quatre en mars et à cinq en avril.
Cependant les deux derniers mois ont enregistré une recrudescence des actes de violence qui ont « affaibli la dynamique du processus mis en place par l’ONU », a-t-il relevé, citant en cela le conflit à Derna qui attise encore les divisions dans le pays et la dernière crise autour du croissant pétrolier.
Ghassan Salamé a fait savoir que le processus consultatif menée dans le cadre de la conférence nationale inclusive, sera suivi d’un rapport exhaustif contenant les recommandations pour sortir de la transition et faciliter la tenue des élections présidentielle et législatives.
A ce titre, l’envoyé de l’ONU a mis en garde « contre une poignée de libyens qui bénéficient du statut quo » et qui n’hésiteraient pas à entraver les prochaines élections.
Sans les nommer, Salamé a indiqué que « la marge d’action » de cette « poignée de personnes qui défient la volonté populaire » est « grande surtout ceux qui détiennent des positions officielles, souvent lucratives ».
« Si les conditions propices ne sont pas réunies il serait inopportun de procéder aux élections », a-t-il averti. Et d’ajouter « aux dirigeants de la Libye, je dis que le moment est venu de rendre la parole aux citoyens ».
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ALGER – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui s’est félicité, lundi à Alger, des « résultats positifs » de la 6ème session du Comité bilatéral frontalier algéro-nigérien (CBF) dont les travaux ont été couronnés par l’adoption de recommandations « opérationnelles ».
Dans son allocution de clôture des travaux de la 6è session du CBF au Centre international des conférences (CIC), Abdelatif Rahal, M. Bedoui a indiqué que les efforts des experts de deux délégations « ont permis la réalisation des résultats positifs escomptés, notamment dans les questions relatives aux régions frontalières », ajoutant que cette rencontre était une occasion pour « affirmer la volonté commune des deux pays de poursuivre leurs efforts visant à réaliser la stabilité et à renforcer la solidarité et la coopération bilatérales », et ce « en vue de consacrer les aspirations des populations de ces régions et garantir leur bien-être en application des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et son homologue nigérien, Issoufou Mahamadou ».
Ce Comité bilatéral se veut « le mécanisme le plus adéquat à la promotion des relations bilatérales, notamment la coopération frontalière », a ajouté le ministre, indiquant toutefois que « ce mécanisme doit faire l’objet de révisions périodiques pour l’adapter aux derniers développements régionaux et aux menaces transfrontalières communes ».
M. Bedoui a évoqué, en outre, nombre de recommandations adoptées lors de cette session, principalement l’intensification de la coordination et de la concertation entre les services de sécurité au niveau des régions frontalières et le renforcement des capacités opérationnelles de la police et de la protection civile du Niger, les deux parties étant appelées à poursuivre l’opération de rapatriement des migrants clandestins dans le but de lutter contre la migration clandestine.
Les recommandations de la session ont mis en exergue la nécessité d’intensifier l’échange d’informations en vue de démanteler les réseaux de traite d’humains et d’élaborer un programme visant à renforcer les capacités des cadres nigériens en charge de l’aménagement du territoire à travers l’organisation de sessions de formation, l’échange de visites entre experts des deux délégations et la poursuite de l’octroi des bourses de formation au profit des apprentis et étudiants nigériens ainsi que la formation des imams, outre la lutte contre le radicalisme avec la réactivation du comité chargé du suivi des recommandations émanant de cette session qui « se réunira, désormais, deux fois par an ».
Dans ce cadre, M. Bedoui a appelé à « la désignation de représentants des ministères de l’Intérieur des deux pays chargés du suivi, de la coordination et de l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations et des activités émanant de ce sessions du comité ». La foire régionale « Assihar » à Tamanrasset prévue pour le premier semestre de l’année prochaine, traduit la volonté des deux pays à la relance de la coopération commerciale », appelant, dans ce sens, les opérateurs économiques à y participer massivement.
Le ministre a également mis en avant l’importance des rencontres bilatérales entre les walis de Tamanrasset et d’Illizi et les gouverneurs de Aghadis et Tahoua, les exhortant à « intensifier les efforts nécessaires pour le renforcement de ce mécanisme local de coopération frontalière et à veiller au respect des échéances des sessions ».A cette occasion, le wali de Tamanrasset, Douma Djilali qui copréside avec le gouverneur de Aghadis, Sado Soloki la commission chargée de la sécurité, de la libre circulation des personnes et des affaires consulaires, a indiqué que « le rapport d’évaluation sur la situation de la bande frontalière affirme que les défis sécuritaires nécessitent des deux parties de déployer davantage d’efforts et de solidarité ».
S’agissant du renforcement de la coopération sécuritaire, M. Douma a fait savoir que les deux parties avaient convenu d’ajouter « un caractère opérationnel » à toutes les procédures issues de la cinquième et de la sixième session. Pour sa part, le gouverneur d’Aghadis s’est félicité des résultats de la 6ème session, mettant l’accent sur l’importance de la décision portant mise en œuvre de ces recommandations sur le terrain.
Au terme des travaux de la session, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui a procédé avec le ministre d’Etat nigérien, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses, Mohamed Bazoum à la signature du procès verbal de la 6e session du Comité bilatérale frontalier algéro-nigérien.
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La capitale algérienne possède une grande expérience dans l’organisation de compétitions d’envergure au niveau continental, notamment les Jeux africains disputés à deux reprises à Alger (1978 et 2007) et qui sont beaucoup plus médiatisés contrairement aux JAJ, réservés aux jeunes sportifs âgés entre 14 et 18 ans aux grandes potentialités au stade de l’apprentissage mais promis à un avenir radieux dans les prochaines années.
L’idée des Jeux africains de la jeunesse a germé dans l’esprit du président de l’Association des Comités nationaux Olympiques en Afrique (ACNOA) de l’époque, l’Ivoirien Lassana Palenfo qui a lancé cette initiative en 2006, avant d’avoir le 3 février 2010 l’accord définitif du Conseil supérieur du sport en Afrique (CSSA) de mettre sur pied cette compétition juvénile tous les quatre ans.
Il s’agissait alors pour l’ACNOA d’expérimenter ce concept par l’organisation de diverses rencontres sportives entre jeunes âgés de 14 à 18 ans. Ces Jeux régionaux ont connu une véritable adhésion de la part des sportifs, de leurs dirigeants et même des autorités étatiques des divers pays africains.
L’objectif principal des JAJ est d’enrayer le déclin de la pratique sportive chez les jeunes et de contribuer à offrir à cette génération une éducation reposant sur des valeurs comme l’Olympisme, la paix, le courage, la tolérance le respect et l’honnêteté.
C’est à la capitale du Maroc, Rabat qu’échoit l’honneur d’abriter la première édition de cette grande fête sportive et culturelle pour jeunes durant la période allant du 13 au 18 juillet 2010, durant laquelle 1.008 athlètes de 40 pays ont concouru dans 16 disciplines et qui verra la Tunisie décrocher la 1re place au tableau final avec 28 médailles dont 10 en vermeil.
Les JAJ-2010 de Rabat étaient qualificatifs aux jeux Olympiques de la jeunesse (JOJ) de Singapour disputés la même année.
Puis ce sera au tour de Gaborone (Botswana) d’abriter la 2e édition, du 22 au 31 mai 2014. Cette fois-ci, 2.500 athlètes de 54 pays (un record) se sont affrontés dans 20 disciplines qui ont vu la nette domination de l’Egypte, vainqueur de 92 médailles dont 45 en or, suivie de la Tunisie (96/41 or) et du Nigeria (42/19 or). Les meilleurs athlètes avaient décroché leur billet pour les JOJ-2014 de Nankin, en Chine.
A Gaborone, l’Algérie avait terminé au pied du podium (4e) avec un total de 48 médailles (15 or, 22 argent et 11 bronze).
C’est le 30 mai 2014 dans la capitale botswanaise que le mémorandum officiel d`attribution de l`organisation des JAJ-2018 à l`Algérie avait été signé par le président du Comité olympique et sportif algérien (COA), Mustapha Berraf et l’ancien président de l’ACNOA, Lassana Palenfo.
Pour cette 3e édition qui débutera mardi, elle sera qualificative aux JOJ-2018 prévus en automne prochain à Buenos Aires.
C’est dans cette perspective argentine que cette manifestation amènera les meilleurs athlètes et par voie de conséquence elle imprimera un meilleur cachet technique aux JAJ-2018.
Pour le rendez-vous d’Algérie, tous les records vont être pulvérisés en partant du nombre de participants (3.000), de pays (54 annoncés) et de disciplines (30).
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ALGER – Le montant des transactions commerciales non facturées mises au jour par le ministère du Commerce a atteint 51,32 milliards de dinars durant le premier semestre de l’année 2018, a appris lundi l’APS auprès de ce ministère.
Ce montant a été découvert grâce aux 528.995 interventions effectués par les services de contrôle, ayant permis la constatation de 79.067 infractions et l’élaboration de 75.609 procès-verbaux. Le plus grand taux d’infractions a trait au défaut de publicité des prix (44,16%), l’opposition au contrôle (6,18%) et défaut de registre de commerce (5,64%).
S’agissant des mesures administratives conservatrices, il a été procédé à la saisie de marchandises pour une valeur de 4,06 milliards DA et la fermeture administrative de 6.961 locaux de commerce pour diverses infractions aux règles commerciales, notamment le défaut de registre de commerce. En matière de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes, ces interventions ont donné lieu à la constatation de 46.931 infractions aux règles relatives à la protection du consommateur et à l’élaboration de 44.515 procès-verbaux d’infractions.
Les services de contrôle ont effectué 425.620 interventions sur le marché, ayant permis de relever 46.330 infractions donnant lieu à l’établissement de 44.275 procès-verbaux à l’encontre des contrevenants opérant aux différents stades de la mise à la consommation des produits. L’examen des résultats enregistrés fait ressortir que la majorité des interventions demeure orientée, de façon notable, vers l’objectif de la réduction du risque alimentaire qui représente à lui seul 251.522 interventions par rapport à l’activité globale.
La sécurité des produits et l’obligation de l’information du consommateur totalisent, quant à elles, 174.098 interventions de l’activité de contrôle de la qualité. Selon la même source, les contrôles opérés se sont traduits par la constatation de 46.330 infractions, dont 35.839 pour la réduction du risque alimentaire et 10.491 pour la maîtrise de la sécurité des produits ainsi que l’obligation de l’information du consommateur.
Refus d’admission de 505 cargaison sur le territoire national
A ce propos, les infractions principales relevées sur le marché ont concerné le défaut d’hygiène et de salubrité (47,41 %), la tromperie ou tentative de tromperie du consommateur (13,79%) et absence de l’autocontrôle (12,16%). Au titre des mesures conservatoires, il a été procédé à la saisie de marchandises non-conformes d’une valeur de 762,40 millions DA, le blocage aux frontières de cargaison pour une quantité de 21.376 tonnes de produits non-conformes d’une valeur de 7.396 millions DA et la fermeture de 1.884 locaux de commerce.
S’agissant du contrôle de la conformité des produits importés, il a été procédé à l’examen de 34.294 dossiers d’importation pour une quantité de 14,939 millions de tonnes. Cela a donné lieu au refus d’admission sur le territoire national de 505 cargaisons pour une quantité de 21.376 tonnes représentant une valeur globale de 7.396 millions DA. Un total de 240 dossiers de poursuites judiciaires ont été élaborés à l’encontre des importateurs défaillants.
Dans le domaine du contrôle analytique, il ressort de l’état des prélèvements d’échantillons, un nombre total de 8.140 prélèvements, dont 602 échantillons se sont avérés non-conformes, ce qui représente un taux de non conformité de 7,40%. Par type d’analyse et sur les 4.076 échantillons prélevés pour analyses physicochimiques, 489 échantillons se sont avérés non-conformes, soit un taux de 12,0%, alors que l’analyse de 3.929 échantillon au plan microbiologique a révélé la non-conformité de 471 échantillons, soit un taux moyen de 12,0%.
Aussi, il a été prélevé 177 prélèvement d’échantillons de produits industriels, notamment, les matériaux de construction, les appareils électroménagers, dont 31 se sont avérés non-conformes. Concernant le taux infractionnel, il a représenté 12 ,73% contre 13 ,09% pour le même semestre de 2017. En effet, le nombre d’autorisations d’admission a été de 33.789 pour le premier semestre 2018 contre 49.736 pour le même semestre de l’année écoulée, soit un taux de -32,1%.
Cette situation révèle qu’en termes d’importation, la donne a changé en ce qui concerne les produits soumis au contrôle des frontières. Ce qui témoigne d’une action favorable pour la production nationale résultant des mesures prises, récemment en matière de commerce extérieur, a fait valoir le ministère du Commerce. Pour rappel, le montant des transactions commerciales non facturées mises au jour par le ministère du Commerce s’etait chiffré à 116,45 milliards de dinars durant l’année 2017, contre 59,3 milliards de dinars en 2016.
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Des responsables et des chefs de sécurité algériens et tunisiens se sont rencontrés ,mercredi, à Tunis et ont débattu des voies et moyens en vue de la sécurisation de la frontières entre les deux pays, et ce au lendemain d’un attentat terroriste qui a visé une patrouille de la sûreté nationale tunisienne. Bilan six morts.
Selon le quotidien “Al Arabi Al Jadid”, de hauts responsables sécuritaires algériens ont rencontré leurs homologues tunisiens en charge de la lutte contre le terrorisme. Il a été question de présenter la carte de déploiement des groupes armés ainsi que les informations recueillis des deux côtés au sujet de l’identité et des images des terroristes qui activent toujours dans les régions frontalières.
D’après la même source, “les responsables des deux pays ont convenu de mettre en place un nouveau plan de coordination visant à déloger les groupes terroristes présents sur le tracé frontalier “.
Al Arabi Al Jadid a ajouté que “l’Algérie s’emploie à offrir du soutien logistique aux forces de sécurité tunisiennes déployées le long de la frontière, sachant que la Tunisie manque de moyens et d’équipements de lutte contre le terrorisme”. L’engagement de l’Algérie de soutenir le voisin de l’Est émane de sa certitude au fait que la présence des groupes terroristes dans la région constitue une menace contre le pays.
La même source a souligné qu’un lien est établi entre le groupe terroriste qui a pris pour cible une patrouille de police tunisienne à Jendouba dimanche dernier et les terroristes ayant fait exploser des bombes artisanales au passage d’un convoi de l’armée nationale populaire en février dernier. L’attentat a fait cinq morts par les éléments de l’armée.
Sofiane. A. / Traduit par: Moussa. K.
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