Douze personnes sont mortes et 39 autres blessées à la suite de pluies torrentielles et d’inondations dans la province chinoise du Gansu nord-ouest de la Chine, ont annoncé jeudi les autorités locales.
Les pluies torrentielles, qui ont commencé mercredi à 21h11 dans la préfecture autonome Hui de Linxia, où les précipitations maximales les heures suivantes ont dépassé 100 mm, ont causé d’importantes pertes humaines et économiques.
Toutes les victimes sont originaires du district autonome de Dongxiang, la zone la plus touchée à Linxia. Quatre autres personnes sont toujours portées disparues, selon les autorités locales.
Le gouvernement local a lancé une réponse d’urgence et la recherche des disparus se poursuit.
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Le nouveau procureur général prés la Cour de Tipasa, Nacef Hocine, a été installé, jeudi, en remplacement d’Ibrahim Kharabi, lors d’une audience publique présidée par la présidente de cette Cour, Fatiha Boukhers, en présence du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Tayeb Louh.
La Présidente de la Cour de Tipasa a présidé la cérémonie d’installation en application de l’article 5 de la loi organique portant Statut de la magistrature, et ce au titre du mouvement partiel dans le corps de la magistrature, décidé dernièrement par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en sa qualité de Premier magistrat du pays.
Dans son allocution à l’occasion, le ministre de la Justice a affirmé que « le président de la République a tenu à nommer des cadres de niveau dans lesquels il a pressenti une capacité de développement, de renouveau et de poursuivre le processus de reforme de la justice ».
« Le facteur humain est l’une des cinq bases fondant les axes principaux du processus de reforme de la justice », a-t-il ajouté, estimant que le développement de la ressource humaine vise à être au diapason des évolutions et des besoins exprimés dans le secteur de la justice, afin d’y consacrer davantage de reforme. APS
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Le groupe chinois d’équipements de télécommunications ZTE a annoncé vendredi dernier qu’il s’attendait à des pertes nettes au premier semestre en raison de la lourde amende qu’il a acceptée afin de lever l’interdiction américaine sur les composants. Selon Reuters, citant une déclaration du groupe à la Bourse de Hong Kong, ZTE a estimé ses pertes entre 1,05 et 1,34 milliard de dollars contre environ 350 000 dollars pour la même période de 2017. ZTE, qui fabrique des smartphones et des équipements de réseau, a signé jeudi dernier un accord avec les Etats-Unis qui lui a ouvert la voie à une reprise des opérations après une interdiction de faire des affaires avec des fournisseurs américains pendant près de trois mois. L’accord que ZTE conclu avec le Département du Commerce américain comprenait une pénalité de 1 milliard de dollars et un dépôt de garantie de 400 millions de dollars. «La baisse substantielle des résultats est principalement attribuable aux pertes d’exploitation et à la provision pour pertes résultant de la suspension des principales activités d’exploitation», a déclaré ZTE
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L’éditeur de logiciel anti-virus Doctor Web met en garde contre la dissémination d’un Trojan miner qui s’installe via un logiciel de gestion de cybercafés. «Notre support technique a reçu le message d’un utilisateur qui a remarqué que Dr. Web Antivirus installé sur son ordinateur détectait régulièrement et supprimait une application conçue pour l’extraction de crypto-monnaie. L’examen des journaux de son antivirus a montré que le miner était masqué dans un dossier temporaire sur son PC contaminé. (…) L’application tentait de se connecter à une adresse IP qui correspondait au site web de la société Astrum Soft, l’éditeur du logiciel «Internet Cafe» destiné à automatiser la facturation des services de clubs et cafés internet», indique Dr. Web sur son blog. «Cette application embarque officiellement une fonction d’extraction de crypto-monnaie qui peut être activée par l’utilisateur lorsque l’ordinateur n’est pas chargé par d’autres tâches», ajoute la même source qui précise que «ce n’était pas l’application qui était en cause, mais le miner caché», connu sous le nom «Trojan.BtcMine.2869». «Le mécanisme de mise à jour de l’application en question téléchargeait automatiquement ce Trojan sur les serveurs de la société Astrum Soft et l’installait dans l’OS». «Internet Cafe» envoie périodiquement une «requête vers le serveur de son éditeur» contenant des informations sur la version de l’application et sur l’OS utilisé. «En réponse, elle peut recevoir une commande de téléchargement ou de lancement d’un fichier exécutable» aux «fonctionnalités malveillantes».
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La position de SEAT sur le marché national se confirme un peu plus chaque jour, avec une augmentation considérable des volumes de production vec 20.000 unités assemblées depuis juin 2017.
Lancée en janvier 2018 en presence du president de SEAT, Luca de Meo, la nouvelle génération d’Ibiza a enregistré un franc succès auprès des clients algériens qui ont particulièrement été séduit par le nouveau design de Ibiza et ses équipements qui la positionne au premier rang de son segment sur le marché.
Le lancement du crédit automobile a également encourager les bourses moyennes à porter leur choix sur l’ Ibiza sous cette formule, pour tous les avantages qu’elle offre.
Wayne Griffiths, Vice Président en charge du Marketing et des Ventes de SEAT, a expliqué que « pour renforcer notre stratégie de mondialisation, il est essentiel que nous assemblions des modèles en dehors de l’Europe, comme le font d’autres constructeurs automobiles européens. L’Algérie est notre premier pas dans cette direction, car c’est l’un des principaux marchés de la région et une véritable opportunité de croissance pour SEAT. Et ce au même titre que le reste des pays d’Afrique du Nord où SEAT est responsable de l’expansion du Groupe Volkswagen. Avec l’Arona et la Leon, nous élargissons la gamme de produits que nous proposons en Algérie, ce qui nous permettra de consolider notre position dans ce pays. Nous sommes et nous voulons continuer à être l’une des marques qui bénéficie de la croissance la plus rapide en Europe, et dans le même temps, nous voulons croître au niveau mondial. »
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Renault dévoile la nouvelle Mégane RS Trophy forte d’une puissance de 300 chevaux, soit 20 de plus que la Mégane RS et un couple maximale de 420 Nm (avec boîte EDC).
Héritant du même moteur 1.8 que la Mégane RS, cette variante Trophy affiche ainsi une hausse de 20 canassons atteignant du coup les 300 chevaux comme annoncé lors du dernier salon de Frankfurt. Un moteur que les clients peuvent associer soit à une boîte de vitesses manuelle ou EDC.
La Mégane RS TRophy, qui également des attributs de la Mégane RS dont le système 4CONTROL à quatre roues directrices et les amortisseurs à butées hydrauliques de compression, dispose de série d’un châssis Cup, qui se distingue par des suspensions raffermies et un différentiel à glissement limité mécanique Torsen. Cette version est également enrichie par des freins à disques avant bi-matière, des jantes 19’’ spécifiques et une monte pneumatique Bridgestone très hautes performances, pouvant être associée à de nouvelles jantes allégées exclusives. Pour offrir les meilleures sensations, Nouvelle MÉGANE R.S. TROPHY peut être équipée d’une nouvelle génération de sièges avant Recaro revêtus d’Alcantara.
Côté performances, Renault Sport ne dévoile que celles en BVM avec une vitesse maximale de 260km/h et un 0à100km/h en 5,7 secondes.
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Chaque été ces fêtes et festivals organisés par des villageois composent une belle mosaïque haute en couleur, mettant en évidence la spécificité de chaque région, que ce soit dans le domaine culturel, agricole, artisanal, ou autre, révélant ainsi le terroir local dans toute sa splendeur et sa diversité.
Ces manifestations mettent chacune en valeur une des facettes du riche patrimoine de la wilaya à l’instar du tapis d’Ath Hicham, de la poterie traditionnelle d’Ath Kheir et de Maatkas, du Bijou d’Ath Yenni, des plantes médicinales de Mzeguene, de la spiritualité du site d’Azrou n’Thor, de la figue de barbarie de Sahel, de la figue fraîche de Lemssela, ou le miel d’abeille de Bouzguène, entre autre.
Si le but premier de ces fêtes est la promotion et la vente des produits du terroir, ces manifestations qui drainent un nombre important de visiteurs allant jusqu’à des dizaines de milliers pour certaines tel que le festival de la poterie de Maatkas et de la fête du bijou d’Ath Yenni, sont aussi « une aubaine pour faire découvrir les villages qui les abritent, leurs traditions et les paysages qui les entourent et de promouvoir ainsi le tourisme de montagne », a indiqué le directeur du tourisme Rachid Gheddouchi.
Ce même responsable, a ajouté que l’objectif de sa direction est que chaque village ait une fête locale ce qui permettra d’augmenter l’offre des sites et régions à visiter au niveau de la wilaya. « Cela permettra également aux artisans et paysans de vendre leurs produits et aux villages de dévoiler aux visiteurs leur potentiel touristique et artisanal, pour d’éventuels commandes, randonnées et bivouacs notamment ».
Le concours Rabah Aissat du village le plus propre, organisée par l’Assemblée populaire de wilaya (APW) est un autre point positif pour le tourisme local car les participants redoublent d’efforts pour rendre leurs hameaux propres par des actions de nettoyage et la mise en place de systèmes de tri, compostage, récupération et recyclage des déchets, et d’embellissent et d’aménagement de placettes publiques, fontaines, espaces vert entre autre.
Ces villages qui abritent aussi des fêtes ou manifestations culturelles, à l’instar de Tiferdoud lauréat du prix Rabah Aissat 2017 qui accueille à compter de ce jeudi le festival raconte-arts, attirent d’ailleurs de nombreux visiteurs curieux de découvrir cette solidarité villageoise pour la préservation de l’environnement tout en profitant de l’animation proposée lors des fêtes et festivals qu’ils organisent, a-t-il ajouté.
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Dans cette contribution, Riad Hartani estime que le projet Alger smart-city propose un moyen global et révolutionnaire d’améliorer l’innovation qui pourrait être appliquée dans d’autres parties du monde émergent. Synthèse.
Les économies dominantes se différencient par leur concentration sur la technologie de pointe, alors que les économies émergentes luttent pour construire des écosystèmes autour du développement technologique. Même si elles mènent un développement technologique important et investissent dans des start-up, des sociétés et des laboratoires de R&D, les économies émergentes ont peu de résultats. Trois raisons à cela : les écosystèmes technologiques locaux fonctionnent dans des environnements fermés qui limitent l’interaction avec les écosystèmes mondiaux, la dépendance vis-à-vis des fournisseurs de technologie et le manque de confiance des entreprises technologiques locales et les start-up en particulier dans leur capacité à construire des solutions commerciales avancées et évolutives. Pour aider les économies émergentes à améliorer leur compétitivité dans le développement de la technologie, il est essentiel de réduire l’isolement et la dépendance et d’accroître la confiance. A Alger, nous nous sommes concentrés sur deux aspects spécifiques : la mobilisation des talents et les modèles de start-up. Ceci, bien sûr, n’était qu’une partie du puzzle global du plan d’exécution d’Alger smart-city, qui comprend: les technologies spécifiques, à savoir les technologies «brûle-étapes» (leapfrog) qui présentent un potentiel de révolution maximal et un minimum de barrière à l’adoption et à l’exécution, le choix de modèles d’affaires pour optimiser les stratégies de marché et les modèles d’exécution qui mobilisent une jeune génération d’étudiants et d’entrepreneurs.
Mobilisation des talents
Le talent suit l’opportunité. Cela augmente le sort des régions où les talents affluent, tout en exacerbant les défis des régions d’où viennent les talents. Une approche à la formulation d’une solution à la mobilisation des talents s’inspire de la façon dont les géants d’internet naissent, grandissent et évoluent. Une poignée de fondateurs évoluent rapidement et dominent leur concurrence. Dans la plupart des cas, le gagnant prend tout, c’est le cas avec les GAFA (Google Apple, Facebook et Amazon) et les BAT (Baidu, Alibaba, Tencent). Au cœur de leur success story : une notion d’échelle extrêmement rapide, rendue possible par le modèle de connectivité, élaboré par une équipe de base possédant tous les prérequis pour un succès majeur. Le modèle de levier de la diaspora pourrait bien suivre un chemin similaire. Une équipe de base avec les bonnes conditions préalables et un modèle de connectivité permettant d’atteindre la charge à une échelle rapide et met le modèle de levier en place. Parmi les prérequis de ce modèle : la capacité à créer des entreprises capables d’ancrer un modèle de mise à l’échelle rapide, à la fois en termes de valeur et de personnes impliquées et l’exécution des projets fédérateurs qui servent de parapluie pour les projets dépendants au sein d’activités plus larges. Ainsi, les projets sont des catalyseurs pour d’autres entreprises ayant pour résultat un facteur de valeur économique multiplicatif.
Les start-up augmentent les modèles
La deuxième pierre angulaire se concentre sur les moyens de construire et de développer des start-up. Un certain nombre de conditions sont fondamentales, tout en mettant l’accent sur les aspects liés à l’incubation, accélérer et financer les nouvelles idées technologiques à haut risque, du concept à l’ingénierie en passant par la validation et la croissance des entreprises. Les technologies «brûle-étapes» sont des technologies relativement nouvelles, révolutionnaires et évolutives, largement accessibles en raison de leur nature collaborative ouverte et globale. Dans le projet d’Alger smart-city, nous avons fait un choix prudent pour tirer parti de ces aspects. Il a été lancé avec un objectif : la technologie se développe plus rapidement que la réglementation. Des initiatives spécifiques ont été mises en place pour relever ce défi. La meilleure illustration en est le lancement du grand laboratoire Smart-City à Alger pour expérimenter des technologies de pointe dans un cadre réglementaire décontracté. Les start-up concernent la prise de risque et la gestion des risques. Naturellement, le niveau de prise de risque augmentera si le risque est perçu comme un retour sur investissement. Récompenser le risque au fil du temps assurera plus de prise de risque par une nouvelle génération. Alors que cela prend du temps — mesuré dans les dizaines d’années — il n’y a pas moyen de contourner cela. A ce titre, les décideurs doivent concentrer leurs efforts sur la mise en relation des start-up avec les clients dans le but d’accélérer le financement. Avec une feuille de route pour créer un environnement favorable dans une perspective à long terme, le projet smart-city d’Alger définit une manière innovante de concevoir et de promouvoir des stratégies de développement et d’inclusion socio-économiques. Nous sommes en train de valider le modèle de levier de la diaspora et le modèle de mise à l’échelle de démarrage au fur et à mesure que nous progressons dans la phase d’exécution du projet.
R. H.
(*) PhD en intelligence artificielle et consultant technique sur le projet Alger smart-city.
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Après les industries du livre, de la presse et du divertissement, c’est au tour des télécommunications de subir l’impact grandissant des technologies du numérique. Aujourd’hui, dans la plupart des pays, les opérateurs des télécommunications ne génèrent plus de revenus sur certains services rentables, comme les OTT, fonctionnant sur leurs réseaux.
P our l’histoire, au début des années 1990, l’industrie des télécommunications a vu certains de ses marchés subir une libéralisation totale. Des opérateurs, qui étaient placés sous le contrôle de l’Etat depuis des années, sont devenus totalement privés. Cependant, les caractéristiques clés de cette industrie avaient peu changé depuis ces années, puisque les services des télécommunications étaient fournis par les opérateurs eux-mêmes, plutôt que par une tierce entreprise. Pour cela, les services et réseaux ont été rassemblés et il était donc nécessaire de contrôler la technologie de réseau pour assurer la fourniture des services aux usagers. L’accès aux différents services dépendait alors des coûts de déploiement des réseaux d’accès et non pas d’un marché hautement compétitif. L’innovation en matière de services dépendait de celle des technologies réseaux. Il a fallu attendre l’arrivée des technologies du digital et la dérégulation de l’usage des téléphones pour voir émerger de nouveaux services dans le monde des télécommunications. L’avènement de l’internet a enclenché la séparation fonctionnelle entre l’infrastructure réseaux et les services. La caractéristique principale de l’internet tient, en effet, à ce que les compagnies d’internet puissent opérer indépendamment des réseaux d’accès sur lesquels les services fonctionnent. Le meilleur exemple de cette «caractéristique digitale» ce sont les fameux services Over The Top (OTT), comme WhatsApp, Skype et Viber. L’OTT décrit parfaitement le service qui fonctionne sur le réseau mais qui demeure en dehors du champ d’action des opérateurs des télécommunications. Le modèle dans lequel le propriétaire de l’infrastructure réseau est distingué de son exploitant a fait ses preuves dans plusieurs pays. Il a en effet permis de dépasser tous les obstacles au développement de nouveaux services. Dorénavant, les plateformes internet seront donc au cœur d’un nouveau modèle d’affaires complètement différent de celui des télécommunications. Par exemple, contrairement aux opérateurs des télécommunications qui tirent leurs revenus des frais d’accès à la toile versés mensuellement par les utilisateurs, certains fournisseurs des services internet, faute de publicité et de frais de services, n’ont pas d’autres modèles d’affaires en dehors de celui de vendre leur entreprise à quelqu’un d’autre. Cependant, le pire des scénarios pour l’ensemble des acteurs impliqués dans la fourniture du support des télécommunications à internet serait l’évolution économique des services OTT qui sont devenus des concurrents directs des services facturés par les opérateurs et dont les revenus étaient un soutien indiscutable de l’industrie des télécommunications depuis des décennies.
Concurrence féroce mais différente
En effet, des applications comme WhatsApp, Skype ou Viber menacent les revenus voix et data des opérateurs mobiles et historiques. Autrement dit, depuis sa «démilitarisation», internet génère non seulement des revenus supplémentaires pour les opérateurs, mais il menace de détruire les revenus qu’ils détiennent depuis des années. La concurrence dans l’internet devient ainsi complètement différente de celle du monde économique réel. Le marché de la toile est en effet marqué par des entreprises qui dominent plusieurs catégories : Google dans la recherche en ligne, Amazon dans le commerce électronique et Facebook dans les réseaux sociaux. A aucun moment, on aurait imaginé une compagnie des télécommunications, d’envergure connue mondialement, dominer une catégorie de l’économie numérique diligentée par internet. Ce constat nous conduit à admettre que les entreprises d’internet semblent bénéficier d’un profil plus transitoire et d’actifs plus mobiles. Elles mettent en location des espaces numériques via des serveurs puissants et montrent alors que leur valeur réside essentiellement dans leur «capital humain». Ce qui diffère de l’apport des entreprises des télécommunications à la toile mondiale, basé principalement sur l’installation de milliers de kilomètres de câbles et d’équipements qui coûtent cher. La relation économique entre les services internet et les opérateurs de télécommunications est une sorte de mélange complexe de complémentarité et de substituabilité. La croissance des services et applications sur internet a entraîné l’adoption des connexions à large bande comme le LTE (4G) et très prochainement de la 5G, créant alors des opportunités de nouvelles sources de revenus pour les opérateurs à un moment où celles issues des services de la téléphonie traditionnelle sont en nette régression.
F. F.
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Après les industries du livre, de la presse et du divertissement, c’est au tour des télécommunications de subir l’impact grandissant des technologies du numérique. Aujourd’hui, dans la plupart des pays, les opérateurs des télécommunications ne génèrent plus de revenus sur certains services rentables, comme les OTT, fonctionnant sur leurs réseaux.
P our l’histoire, au début des années 1990, l’industrie des télécommunications a vu certains de ses marchés subir une libéralisation totale. Des opérateurs, qui étaient placés sous le contrôle de l’Etat depuis des années, sont devenus totalement privés. Cependant, les caractéristiques clés de cette industrie avaient peu changé depuis ces années, puisque les services des télécommunications étaient fournis par les opérateurs eux-mêmes, plutôt que par une tierce entreprise. Pour cela, les services et réseaux ont été rassemblés et il était donc nécessaire de contrôler la technologie de réseau pour assurer la fourniture des services aux usagers. L’accès aux différents services dépendait alors des coûts de déploiement des réseaux d’accès et non pas d’un marché hautement compétitif. L’innovation en matière de services dépendait de celle des technologies réseaux. Il a fallu attendre l’arrivée des technologies du digital et la dérégulation de l’usage des téléphones pour voir émerger de nouveaux services dans le monde des télécommunications. L’avènement de l’internet a enclenché la séparation fonctionnelle entre l’infrastructure réseaux et les services. La caractéristique principale de l’internet tient, en effet, à ce que les compagnies d’internet puissent opérer indépendamment des réseaux d’accès sur lesquels les services fonctionnent. Le meilleur exemple de cette «caractéristique digitale» ce sont les fameux services Over The Top (OTT), comme WhatsApp, Skype et Viber. L’OTT décrit parfaitement le service qui fonctionne sur le réseau mais qui demeure en dehors du champ d’action des opérateurs des télécommunications. Le modèle dans lequel le propriétaire de l’infrastructure réseau est distingué de son exploitant a fait ses preuves dans plusieurs pays. Il a en effet permis de dépasser tous les obstacles au développement de nouveaux services. Dorénavant, les plateformes internet seront donc au cœur d’un nouveau modèle d’affaires complètement différent de celui des télécommunications. Par exemple, contrairement aux opérateurs des télécommunications qui tirent leurs revenus des frais d’accès à la toile versés mensuellement par les utilisateurs, certains fournisseurs des services internet, faute de publicité et de frais de services, n’ont pas d’autres modèles d’affaires en dehors de celui de vendre leur entreprise à quelqu’un d’autre. Cependant, le pire des scénarios pour l’ensemble des acteurs impliqués dans la fourniture du support des télécommunications à internet serait l’évolution économique des services OTT qui sont devenus des concurrents directs des services facturés par les opérateurs et dont les revenus étaient un soutien indiscutable de l’industrie des télécommunications depuis des décennies.
Concurrence féroce mais différente
En effet, des applications comme WhatsApp, Skype ou Viber menacent les revenus voix et data des opérateurs mobiles et historiques. Autrement dit, depuis sa «démilitarisation», internet génère non seulement des revenus supplémentaires pour les opérateurs, mais il menace de détruire les revenus qu’ils détiennent depuis des années. La concurrence dans l’internet devient ainsi complètement différente de celle du monde économique réel. Le marché de la toile est en effet marqué par des entreprises qui dominent plusieurs catégories : Google dans la recherche en ligne, Amazon dans le commerce électronique et Facebook dans les réseaux sociaux. A aucun moment, on aurait imaginé une compagnie des télécommunications, d’envergure connue mondialement, dominer une catégorie de l’économie numérique diligentée par internet. Ce constat nous conduit à admettre que les entreprises d’internet semblent bénéficier d’un profil plus transitoire et d’actifs plus mobiles. Elles mettent en location des espaces numériques via des serveurs puissants et montrent alors que leur valeur réside essentiellement dans leur «capital humain». Ce qui diffère de l’apport des entreprises des télécommunications à la toile mondiale, basé principalement sur l’installation de milliers de kilomètres de câbles et d’équipements qui coûtent cher. La relation économique entre les services internet et les opérateurs de télécommunications est une sorte de mélange complexe de complémentarité et de substituabilité. La croissance des services et applications sur internet a entraîné l’adoption des connexions à large bande comme le LTE (4G) et très prochainement de la 5G, créant alors des opportunités de nouvelles sources de revenus pour les opérateurs à un moment où celles issues des services de la téléphonie traditionnelle sont en nette régression.
F. F.
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La plus grande économie d’Afrique, le «Nigeria rate l’innovation financière la plus excitante de la région : l’argent mobile», estime un article publié sur le blog de la Banque mondiale examinant les «cinq façons» dont le pays «peut réaliser le potentiel de la technologie mobile pour les personnes non bancarisées».
En Afrique subsaharienne, 21% des adultes ont un compte d’argent mobile en 2017, soit près du double par rapport à 2014, selon le dernier rapport Global Findex de la Banque mondiale. «En revanche, le Nigeria est à la traîne : seulement 6% des adultes ont un compte d’argent mobile, un nombre pratiquement inchangé par rapport à 2014», affirme l’institution financière internationale. L’article relève l’extraordinaire expansion de l’argent mobile en Afrique subsaharienne, mais également en Afrique de l’Ouest et de l’Est au cours des trois dernières années. Pendant cette période, «la part de l’argent mobile est passée de 6% à 32% au Sénégal, avec des gains similaires au Burkina Faso», indique la BM dans son étude. «Au Ghana, 39% des adultes ont maintenant un compte d’argent mobile, en hausse de 13%, à égalité avec la Tanzanie. Au Kenya, plus de 70% des adultes utilisent un compte d’argent mobile. En outre, plus de 30% des adultes utilisent des téléphones mobiles pour effectuer des paiements à partir d’un compte bancaire traditionnel», ajoute la même source. Dans un processus inverse, c’est «la montée de l’argent mobile (qui) a conduit à une augmentation des comptes bancaires», estime la Banque mondiale qui note que «la possession de comptes bancaires dépasse maintenant 50% dans sept pays d’Afrique subsaharienne et 80% dans trois économies régionales». Le document de la Banque mondiale explique que l’argent mobile est un facteur «d’inclusion financière» qui peut «contribuer à réduire la pauvreté», citant l’exemple de «194 000 ménages kényans» pour qui ce monde de bancarisation «a permis aux femmes de passer de l’agriculture au commerce et à la vente au détail et a aidé les familles à constituer leur épargne». La faible participation de l’argent mobile au Nigeria «signifie que les gens peuvent manquer des occasions de participer à l’économie et d’améliorer la prospérité». «Les taux d’inclusion financière du Nigeria ont également stagné depuis 2014 où seulement 40% des adultes ont un compte bancaire».
Les opportunités
Mais toujours selon l’article du blog de la Banque mondiale, la «bonne nouvelle» c’est que «l’argent mobile a beaucoup de potentiel pour décoller au Nigeria». Citant des données de Global Findex (où les pays d’Afrique du Nord sont totalement absents), le document note que «70% des adultes ont un téléphone mobile» et que «35 millions d’adultes ne sont pas bancarisés, dont 20 millions de femmes». «Cela offre une formidable opportunité d’accroître l’argent mobile si l’infrastructure nécessaire, y compris le nombre d’agents, est mise en place». Comment ? L’article évoque «cinq façons». Il s’agit d’abord de «réformer le cadre réglementaire pour permettre aux filiales d’opérateurs de réseaux mobiles (MNO) de demander une licence d’opérateur d’argent mobile». Selon l’étude, les pays ayant une forte croissance de l’argent mobile «ont bénéficié de MNO engagées». «En revanche, le marché de l’argent mobile au Nigeria est dominé par les banques et les sociétés technologiques. Bien qu’ils jouent un rôle important, ils ne suffisent pas à eux seuls à débloquer le potentiel massif du Nigeria. Permettre aux filiales de MNO d’exploiter des services d’argent mobile pourrait encourager l’investissement privé et aider le Nigeria à adapter et appliquer les modèles qui ont réussi ailleurs», affirme l’article de la BM qui cite le cas du Ghana. Autre élément dans cette stratégie proposée, c’est de «développer le réseau d’agents», ces «magasins qui offrent des services de base aux utilisateurs d’argent mobile, tels que les dépôts, les retraits et les transferts». Cependant, ajoute le document, les MNO «ont besoin d’incitations» sous forme de «cadre réglementaire clair». «Numériser les paiements en espèces de routine», pour inclure les travailleurs «non bancarisés». «Près d’un adulte sur dix non bancarisé au Nigeria travaille dans le secteur privé et reçoit des salaires en espèces» et «15 millions d’adultes non bancarisés sont payés en espèces pour la vente de produits agricoles». En revanche, au Kenya et en Ouganda, «près d’un adulte sur six est un agriculteur dont les ventes agricoles sont versées directement sur un compte».
Numériser les transferts sociaux
Selon la BM, la numérisation des paiements (transferts, salaires et pensions) peut «réduire les fuites et la corruption potentielle». «Par exemple, l’Agence sud-africaine de Sécurité sociale a réduit de 54% les bénéficiaires de subventions sociales après la migration vers les paiements électroniques». Le document suggère aussi dans cette stratégie de création d’un écosystème de paiement mobile de «renforcer la protection des consommateurs». «Les gens n’utiliseront pas l’argent mobile s’ils s’inquiètent de la fraude et de la tromperie. C’est pourquoi il est important d’appliquer des règles strictes en matière de protection des consommateurs» notamment en matière de «paiements erronés et non autorisés», de la transparence des frais, la «protection des données», et le «règlement des différends». Enfin, le document de la Banque mondiale insiste pour «cibler les femmes» dans ce processus. «L’inclusion financière aide à lutter contre l’inégalité entre les sexes». «L’expansion des services financiers à tous les Nigérians est essentielle pour assurer que la plus grande économie de l’Afrique profite à tous. Les pays d’Afrique subsaharienne qui ont réussi à tirer parti des MNO et des réseaux d’agents pour fournir des services financiers ont le mieux réussi à atteindre leurs objectifs en matière d’inclusion financière», note le document qui précise que ces recommandations «sont alignées sur l’objectif d’Accès Financier Universel (UFA) du Groupe de la Banque mondiale pour garantir que les adultes du monde entier aient accès à un compte d’ici 2020».
A. Z.
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Dans la lignée de la grande opération qui l’a vue mettre en place un réseau de paiement électronique, avec l’installation de près de 5 000 terminaux chez ses clients parmi les commerçants, et tel que cela avait été annoncé il y a plusieurs mois de cela, la Banque de développement local (BDL) adhère de façon effective au système de paiement international en lançant sa MasterCard.
En fait, pour le début de ce second semestre, la BDL lance deux produits puisque, outre la carte de paiement la plus utilisée de par le monde, elle met à la disposition du public un produit qu’elle a baptisé El Amane, c’est un compte constitué d’un pack à travers lequel le client de la banque disposera d’une carte interbancaire CIB et, au titre de l’exclusivité, une couverte d’assurance contre les accidents corporels pouvant aller jusqu’au million de dinars. C’est un tout nouveau produit mis sur le marché à destination des particuliers auxquels il sera loisible d’effectuer toutes les opérations bancaires, entre virement, paiement et versement.
Quant à la MasterCard-BDL, elle a, évidemment, l’ensemble des attributs qu’on lui connaît partout. Mise à la disposition de ses clients depuis le début de ce mois de juillet, elle offre la possibilité de disposer de son argent, pour des paiements et des retraits, en monnaie étrangère à toute heure et durant les sept jours de la semaine, procéder en toute sécurité à des achats via le net grâce au système 3D Secure, comme son nom l’indique, un système de sécurité ultra-sophistiqué mis au point, entre autres, pour la sécurisation des transactions sur internet. Un produit qui, selon le directeur marketing de la BDL, Abderaouf Chaouch, connaît déjà un grand succès tant les souscripteurs ont afflué dès sa mise sur le marché il y a deux semaines. La BDL a voulu ainsi «être en phase avec sa clientèle en cette période de vacances, propice pour l’accès du détenteur de compte devises en besoin d’argent à tout moment», explique M. Chaouch avant de louer les vertus de l’autre «produit innovant», le pack El Amane.
Pour les plafonds de paiement, il est de 5 000 euros par semaine pour la MasterCard-Titanium alors que pour les détenteurs de la MasterCard-Platinium, il peut aller jusqu’à 8 000 euros. A travers les distributeurs automatiques de billets de banque (DAB/GAB), le plafond de paiement est de 1 000 euros par semaine. Il faut souligner que les acquéreurs de ce moyen de paiement universel, d’une durée de validité de deux ans, se voit octroyer gratuitement une assurance voyage couvrant les voyages à l’étranger, et un abonnement tout aussi gratuit à l’e-banking de la BDL. On n’en est pas peu fier à la BDL tant ils ont de quoi répondre à une clientèle de plus en plus exigeante d’une part et de l’autre répondre à l’attente des autorités financières et bancaires du pays qui entendent booster l’épargne en monnaie étrangère des Algériens, résidents ou non, autant que des étrangers également établis ou non sur le territoire national, détenteurs de comptes en devise librement convertible, comme le recommandait tout récemment encore la Banque d’Algérie dans l’optique générale de développer beaucoup plus qu’elle ne l’est l’inclusion financière.
Az. Maktour
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Certains médicaments à base de Valsartan, utilisés en cas d’insuffisance cardiaque, d’hypertension artérielle et après un infarctus cardiaque, viennent de faire l’objet d’un rappel dans plusieurs pays européens, Moyen-Orient et Afrique. Ici, en Algérie,
les autorités sanitaires observent encore un silence.
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Fait rare qui vient de se produire dans le secteur du ciment. En effet, on vient d’apprendre que c’est une entreprise tunisienne qui va fournir des corps broyants pour la cimenterie de Sour-el-Ghozlane.
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L’Entente sportive de Sétif (Algérie) a battu mardi soir le Difaâ Hassani d’El Jadida (Maroc) (mi-temps : 1-1), en match disputé au stade du 8-Mai-1945 de Sétif pour le compte de la 3e journée (Groupe B) de la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique de football et préserve ainsi ses chances pour passer au second tour.
Les Sétifiens ont entamé la première mi-temps en force pour essayer de dominer le match, or l’équipe visiteuse avait surpris l’ES Sétif par une tentative sur le côté gauche repoussée par la défense qui a renvoyé le ballon hors de leur surface avant que le milieu de terrain marocain Mohamed Ali Bamaâmar ne se saisisse de la balle, enchaîne un contrôle et une frappe en feuille morte et ouvre de manière spectaculaire la marque pour le Difaâ à la 4’. Ce premier but n’a pas déstabilisé l’Entente sétifienne qui a multiplié ses tentatives pour revenir rapidement au score, à partir de la 9’ avec une frappe puissante de Djabou qui n’est pas passée très loin des buts. Par la suite, son coéquipier Islam Bakir qui a lancé une contre-attaque rapide a été pris au piège du hors jeu. La haute pression et les efforts des Aigles noirs ont été récompensés à la 20’ lorsque l’attaquant Habib Bouguelmouna a reçu la balle à la surface de réparation qu’il avait mise par une frappe puissante de son pied gauche dans les filets du gardien marocain. L’équipe marocaine avait immédiatement répondu par deux tentatives dangereuses signées Ayoub Nanah qui a raté l’égalisation pour son équipe après avoir échoué deux fois face au gardien sétifien Zeghba. Par la suite, le match a connu des tentatives timides au dernier quart d’heure, à l’exception d’une attaque sétifienne sur le flanc droit de la défense adverse lancée par Islam Bakir qui centre vers Akram Djahnit et ce dernier manque de peu sa frappe. Le début de la deuxième mi-temps n’a pas apporté du nouveau mis à part une frappe de la tête manquée par Bouguelmouna à la 50’ qui a ravivé la flamme du match pour les Sétifiens. Ces derniers ont obtenu entre la 55’ et 60’ trois corners dont un a failli être transformé en but en leur faveur si le poteau n’avait pas fait sortir la balle de Ferhani Houari. Les joueurs de l’équipe marocaine ont espéré faire la différence grâce aux contre-attaques, notamment à la 75’ avec une remontée collective réalisée par le duo dangereux Mohamed Ali Bamaâmar et Ayoub Nanah qui ont failli tromper le gardien sétifien Zeghba. Durant les dernières minutes du match, les joueurs du Difaâ se sont contentés de défendre afin de préserver le score, alors que les sétifiens qui ont déployé toutes leurs forces dans le camp adverse ont fini par réaliser une «remontada» à la 89’ grâce à une passe en profondeur de Samir Aïboud pour Houssem Ghacha qui a mis le ballon dans les buts du gardien marocain. Le deuxième but de l’ES Sétif avait libéré les milliers de supporteurs sétifiens qui ont soutenu tout au long du match leur équipe jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre gambien Bakary Baba Gassama. Il est à noter qu’à l’issue des rencontres du groupe B disputées au cours de cette troisième journée de la phase des poules de Ligue des champions d’Afrique, le TP Mazembe a conforté ses chances de qualification au prochain tour, alors que les équipes du MC Alger, l’ES Sétif et le Difaâ Hassani d’El Jadida s’affronteront pour le deuxième billet de qualification.
Déclarations-express
Rachid Taoussi (entraîneur de l’ESS) :
«La meilleure chose qui puisse m’arriver»
«Une victoire dans une compétition africaine pour mon baptême du feu avec l’ESS est la meilleure chose qui puisse m’arriver. L’intelligence avec laquelle l’équipe adverse a entamé le jeu, la puissance de son milieu de terrain et le but encaissé très tôt ont un peu compliqué les choses pour nous. On a demandé aux joueurs de ne pas se précipiter et nous avons réussi à égaliser. J’appréhendais l’équipe marocaine qui dispose d’attaquants de haut niveau et mon équipe a œuvré à créer un équilibre à travers les orientations données au meneur de jeu Abdelmoumen Djabou et les changements opérés et qui se sont avérés fructueux. L’ES Sétif est une équipe homogène qui a la rage de vaincre et dont les joueurs sont confiants de leurs capacités. Certains n’ont pas d’expérience dans les compétitions africaines, mais je suis satisfait de leur rendement pour un premier match de la saison.»
Abderrahim Taleb (entraîneur du DHJ) :
«L’expérience nous a manqué»
«Le match était difficile pour les deux équipes. L’expérience nous a manqué pour préserver le résultat. Mon équipe a opté pour l’attaque et nous avons raté quatre occasions nettes pour marquer ce qui a permis à l’équipe algérienne de rebondir. La seule alternative pour mon équipe est de gagner les prochains matchs. Hormis le club congolais T P Mazembe, toutes les équipes du groupe B dans cette compétition continentale sont à chances égales.»
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L’international algérien Mehdi Mostefa s’est engagé avec l’AS Béziers, a annoncé le nouveau promu en Ligue 2 française sur son site officiel sans communiquer la durée de son contrat. Le milieu de terrain de 34 ans qui évoluait en première division chypriote avec le Pafos FC, rejoint l’AS Béziers avec l’objectif d’aider son équipe à se maintenir en Ligue 2, selon la même source. Formé à Dijon et à l’AS Monaco, le milieu défensif, qui peut également jouer au poste d’arrière droit, compte près de 400 matchs en professionnel au Nîmes Olympique, à l’AC Ajaccio, au FC Lorient ou encore au SC Bastia. Entre 2010 et 2014, Mehdi a également été sélectionné à plusieurs reprises en sélection algérienne, avec qui il a notamment disputé la CAN en 2013 et la Coupe du monde en 2014. Une compétition que Mehdi aura vécu dans la peau d’un titulaire jusqu’à cette cruelle défaite (2-1) face à l’Allemagne en huitième de finale. Un an après sa signature à Pafos (Chypre), Mehdi est de retour en France et a choisi l’AS Béziers pour accompagner et participer au développement du club. Un retour aux sources pour celui qui a porté le maillot du voisin sétois entre 2006 et 2007.
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La wilaya d’Adrar a été éclaboussée par un scandale rare en son genre. II s’agit de la disparition mystérieuse d’un appareil de radiologie, dérobé, apprend-on, de l’enceinte de l’hôpital Ibn-Sina de la ville.
Alertés, les éléments de la police judiciaire relevant de la Sûreté de la wilaya d’Adrar, ont aussitôt ouvert une enquête qui suit son cours, où plusieurs fonctionnaires de l’hôpital sont interpellés par les enquêteurs, a-t-on appris. Evalué à 12 000 000 DA (plus d’un milliard de centimes), ce matériel médical neuf a été acquis il y a à peine 4 années. Notons que le secteur de la santé n’est pas à son premier scandale, puisque, selon notre source, les policiers ont déjà enquêté sur plusieurs affaires liées à la mauvaise gestion de ce secteur au niveau de la wilaya d’Adrar (malversations dans l’octroi des conventions et des marchés, surfacturations douteuses, et bien d’autres sujets touchant la santé dans la région du Touat), notamment la dernière affaire au niveau de l’EPSP de la localité d’Aoulef et qui a abouti au limogeage du directeur de cet établissement. Dans ce contexte, la population locale interpelle le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, à l’effet de dépêcher une commission d’enquête ministérielle, pour mettre toute la lumière sur la gestion du secteur de la santé dans la wilaya d’Adrar.
B. Henine
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ALGER – La wilaya de Ouargla a enregistré, début juillet, un record de températures avec 51,3 degrés, soit la température la plus élevée enregistrée sur le continent africain durant cette période, indique jeudi Mme Houaria Benrekta, prévisionniste à l’Office national de météorologie (ONM).
Ce pic de chaleur a été enregistré le 5 juillet à 15h04, a précisé Mme Benrekta, soulignant que cette température est la plus élevée enregistrée en Afrique durant la première quinzaine de juillet par l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Les autres régions du pays ne sont pas en reste, puisque des températures assez élevées ont été enregistrées suite à la vague de chaleur caniculaire qui frappe le territoire national depuis le début du mois en cours.
L’ONM a dressé, à cet effet, un tableau relatif aux températures maximales enregistrées au niveau de ses différentes stations météo. Ainsi, In-Salah et à El-Oued ont vu le mercure atteindre les 49.7 degrés, suivis de Hassi Messaoud (49.6 C), Touggourt, Adrar et Timimoune (49,5 C), Biskra (47.7 C), Tindouf (47,6 C), Ghardaïa (47.4 C), Bordj Badji Mokhtar (47.0 C), Illizi (46,8 C), In-Guezzam (44.9 C), Bechar (44,6 C), Djanet (42.4 C) et Tamanrasset (39.6 C).
La vague de chaleur a également touché le nord du pays, notamment à Constantine qui a enregistré 44,1 C, Batna (42,0 C), Oum El Bouaghi (41,5 C) et Souk-Ahras (40,6 C). Dans le même cadre, l’office relève que de nombreuses personnes se demandent pourquoi, lorsqu’elles relèvent la température sur leur balcon ou dans leur voiture, celle-ci ne correspond pas aux températures annoncées lors des bulletins météorologiques, en précisant, à ce propos, que la température « dépend beaucoup de l’environnement et du milieu dans lequel est effectuée sa mesure ».
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BRUXELLES – Trois parlementaires européens ont saisi mercredi, dans une lettre ayant le caractère « urgent », les plus hautes autorités de l’Union européenne sur « une grave violation de la législation de l’UE, de la jurisprudence de la Cour de justice européenne et du droit public international, s’agissant du commerce de produits et biens originaires du Sahara occidental.
Les trois eurodéputés, Barbara Lochbihler, Helga Trüpel et Bodil Valero, s’appuyant sur des sources d’informations crédibles et fiables, ont fait état dans cette lettre d’un navire du nom, Le Bente, battant pavillon néerlandais, transportant des produits provenant des territoires sahraouis occupés, qui est actuellement en route vers le port allemand de Brême et devrait arriver le 19 juillet ».
Dans cette lettre adressée aux principaux commissaires de l’UE, respectivement Federica Moghreni, haute représentante pour les Affaires étrangères, Cecilia Malstrom, commissaire au Commerce et Pierre Moscovici, commissaire aux affaires financières et économiques, se disent « préoccupés par cette évolution, car cela va impliquer une violation directe des récents arrêts de la Cour de la justice de l’Union européenne (CJUE) sur de l’accord commercial UE-Maroc du 21 décembre 2016 (C-104/16) et de l’accord de pêche du 27 février 2018 (C-266116), invalidés pour l’inclusion des territoires sahraouis occupés dans ces conventions.
« Nous souhaitons attirer immédiatement votre attention sur une question urgente qui pourrait impliquer une violation grave de la législation de l’UE, de la jurisprudence de la Cour européenne de justice et du droit international public, en relation avec le commerce européen de marchandises originaires du Sahara occidental. »
Ils ont également mentionné que la navire en question « aurait été chargé de farine de poisson au port de Laâyoune, ville qui se trouve dans la partie occupée du Sahara occidental et que les autorités marocaines auraient délivrés les documents de navigation et les certificats d’origine nécessaires pour le transfert de ces marchandises ».
Les députés du parlement européen ont souligné, dans cette lettre, qu’en vertu de ces arrêts de la Cour de justice européenne, l’accord d’association UE-Maroc, ainsi que l’accord de pêche ne s’appliquent pas aux territoires et aux eaux du Sahara occidental, car ils ne respectent pas le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui comme le stipulent les résolutions des Nations Unies. Affirmant que « le peuple sahraoui a le droit à l’autodétermination incluant le droit à la souveraineté permanente sur ses ressources naturelles », les eurodéputés ont ajouté que le peuple sahraoui doit donner son consentement aux autres parties d’exporter les produits de son territoire.
Dans ce contexte, les élus du parlement européen ont souligné « que toute importation dans l’UE à partir des territoires sahraouis occupés n’a actuellement aucune base légale dans le cadre des accords bilatéraux UE-Maroc ». A cet effet, ils demandent à la Commission européenne, « en tant que gardienne de la justice européenne », de saisir les autorités allemandes compétentes en vue de prendre les mesures appropriées, notamment en application de la note sur les implications douanières de l’arrêt de la justice européenne sur l’invalidation des accords commerciaux et de pêche UE-Maroc, avant l’arrivée du navire à Brême le 19 juillet.
Cette missive des députés européens intervient au moment où l’accord de pêche UE-Maroc a pris fin officiellement le 14 juillet 2018, avec l’ordre donné à la flotte européenne de cesser l’activité de pêche dans les eaux territoriales sahraouies, en vertu de l’arrêt de la Cour de justice européenne (CJUE). Dans cette optique, le président de l’autorité sahraouie du pétrole et des mines, Ghali Zubair, a affirmé mercredi soir que « l’accord de pêche UE-Maroc a pris fin officiellement le 14 juillet 2018, précisant que « la flotte européenne avait reçu l’ordre de quitter les eaux territoriales du Sahara occidental la nuit du dimanche 14 juillet 2018 ».
M. Zubair a expliqué, dans ce sillage, que « les Etats européens, notamment ceux de la rive Nord, ont refusé catégoriquement de renouveler cet accord de pêche après la décision de son invalidation par la Cour de justice européenne qui avait statué que le Sahara occidental ne faisait pas partie du Maroc et que les accords signés par le Maroc avec l’Union européenne ne pouvaient pas inclure d’aucune manière les territoires du Sahara occidental ».
Il est à rappeler que le Front Polisario avait annoncé lundi son intention de faire appel devant la Cour européenne de justice contre la décision du Conseil de l’Union qui a permis à la Commission d’entamer des négociations pour le renouvellement de l’accord de pêche avec le Maroc incluant les eaux territoriales du Sahara occidental. Le Front Polisario avait condamné fermement cette décision prise par le Conseil de l’Union européenne incluant les territoires sahraouis occupés, dénonçant « un passage en force qui méprise le droit international et les décisions de la Cour de la justice européenne qui avait invalidé ces accords.
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PARIS – Le président de l’autorité sahraouie du pétrole et des mines, Ghali Zubair a qualifié la décision du Conseil de l’Union européenne (UE) visant à inclure le Sahara Occidental dans l’accord commercial UE-Maroc d' »immorale », car s’opposant aux principes de l’UE basés sur la démocratie et le respect des droits des peuples.
Intervenant lors d’une émission sur la chaine France 24, M. Ghali a indiqué que « la décision prise par le conseil de l’UE intervient en réaction aux pratiques odieuses du régime marocain qui recourt au chantage envers l’Europe à chaque fois qu’il subit une pression ». Dans ce cadre, il a exprimé « la disposition du Front à retourner à la Cour de justice de l’Union Européenne (CJUE) pour défendre le droit du peuple sahraoui ».
Il avait déclaré auparavant à la presse que la commission de l’UE et le Maroc avaient échoué à renouveler l’accord de pêche qui a expiré le 14 juillet dernier en dépit des réunions et des négociations menées, plusieurs semaines durant, par les deux parties, l’accord n’étant pas adapté à la décision de la CJUE qui stipule clairement que le Sahara occidental est un territoire distinct et séparé du Maroc.
Le Maroc et l’UE ne sont pas parvenus à un accord en raison de l’inadéquation de l’accord qui a expiré avec la décision de la CJUE qui stipule que le Sahara Occidental n’est pas une partie du Maroc et que les accords que le Maroc signe avec l’UE ne peuvent inclure les eaux du Sahara Occidental. Le responsable sahraoui a révélé que le dossier de négociations entre le Maroc et la commission européenne incluant les ressources du Sahara Occidental a englobé deux volets différents pour lesquels une décision judiciaire précise a été rendue et dont des négociations distinctes sont en cours.
S’agissant du premier volet, il concerne « la convention par laquelle le gouvernement marocain permettait à la flotte européenne d’exercer la pêche dans les eaux territoriales sous le contrôle du Maroc, et qui a officiellement expiré dans la nuit du 14 juillet dernier, après quatre ans de son exploitation ayant permis à environ 120 bateaux de pêches européens, principalement venant d’Espagne, à pratiquer la pêche essentiellement dans les eaux territoriales sahraouies (91 %) ».
Le deuxième volet concerne l’accord commercial et de libre échange qui a fait l’objet d’une condamnation de la CJUE le 21 décembre 2016 et qui interdisait à l’UE d’inclure les produits du Sahara occidental dans tout accord signé avec le Maroc. Lors de leur dernière réunion dimanche à Helsinki, les ministres européens avaient appelé la commission européenne à parvenir au plus vite à un accord commercial de libre échange avec le Maroc.
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