ORAN – L’enquête enclenchée par la Direction générale de la santé et de la population suite à la diffusion d’une vidéo montrant des employés de la morgue de l’EHU « 1er Novembre » d’Oran remettre un bébé mort-né à son père dans une caisse en carton a été clôturée sans infliger une sanction contre l’établissement en question.
Le chargé de communication de la Direction locale de la santé et de la population, Youcef Boukhari, a indiqué dans une déclaration à l’APS que la commission d’enquête composée d’éléments de la Direction générale de la santé et de la population et de la Direction locale, a été clôturée sans inculper les employés de la morgue. « Il s’agit d’une affaire qui a été gonflée par les réseaux sociaux« , a-t-il estimé, ajoutant que l’enquête « a remis l’histoire dans son contexte, dont la vidéo la complètement sortie« .
À l’EHU d’Oran, les différents responsables sont unanimes à dire qu' »il n’y a pas eu d’erreur« , expliquant que « les bébés mort-nés sont transportés dans des boites en carton dans tous les établissements sanitaires d’Algérie et même d’ailleurs« .
Le Directeur général de l’EHU, Dr. Mohamed Mansouri, a fait savoir que deux éléments sont à retenir dans cette affaire : « En premier lieu, le transfert des bébés décédés de la maternité à la morgue dans des caisses en carton – des boites de médicaments en général – s’explique par un souci de discrétion, car porter un bébé mort, enveloppé dans un linceul ou mis dans un cercueil, peut choquer les mamans qui viennent accoucher« . « Deuxièmement, très peu de familles réclament les bébés mort-nés que l’hôpital se charge d’enterrer« , a-t-il souligné, ajoutant que le personnel de la morgue « ne s’attendait pas à voir le père venir chercher la petite dépouille« .
Le chargé de communication de la Direction locale de la santé et de la population a indiqué, pour sa part, que la vidéo publiée par le père du bébé « ne montre qu’une partie de la scène et que les vidéos de la caméra de surveillance (de l’hôpital) dévoilent que ce dernier a volontairement provoqué les employés de la morgue, proférant des insultes, ce qui explique, une certaine agressivité de leur part« .
À la morgue, la surveillante générale, qui a fait visiter les lieux à la journaliste de l’APS, a souligné : « les cercueils, ce n’est pas ça qui manque ici. Nous avons une cinquantaine en stock. Mais nous ne pouvons les utiliser pour le transfert entre la maternité et la morgue. Ça risque de choquer les femmes présentes dans le service« . « Les petits cercueils, des dons de bienfaiteurs pour la majorité, sont réservés aux parents qui résident hors wilaya. Ceux qui habitent la ville, ramènent eux-mêmes de quoi transporter les bébés, des couvertures en général« , a-t-elle déclaré.
Les employés de la morgue disent travailler dans « des conditions difficiles« , souvent exposés aux « foudres des familles endeuillées« .
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SKIKDA – La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima-Zohra Zerouati, a indiqué mardi à Skikda que son département déploie de « grands efforts » pour une stratégie de protection de l’environnement et de promotion des énergies renouvelables « forte » basée sur un équilibre entre les diverses dimensions écologique, économique et sociale afin d’améliorer le cadre de vie des citoyens.
Cette stratégie repose sur « la lutte contre les multiples formes de pollution en vue d’un développement durable », a expliqué la ministre qui a exhorté les responsables locaux de l’environnement à multiplier les conventions visant la modernisation des procédés d’élimination des déchets solides, liquides et gazeux conclues entre l’Observatoire national de l’environnement et du développement de la wilaya de Skikda et les usines et complexes industriels locaux.
Elle a également indiqué que la stratégie de son département encourage la création d’espaces verts qui font actuellement « grandement défaut » dans la wilaya de Skikda et a invité les associations vertes locales à participer aux concours organisés en ce domaine rappelant le prix du président de la République de la ville verte à organiser en octobre prochain pour encourager l’émulation dans la création d’espaces verts dans l’intérêt du citoyen.
Lors de son inspection du centre de liquéfaction du gaz dans la zone industrielle de Skikda, la ministre a salué « le niveau de maîtrise » des ingénieurs des degrés de pollution et des émanations de gaz générées par le méga-train et traitées par 12 appareils d’un incinérateur de gaz fonctionnant à 1.400 degrés Celsius.
Elle s’est enquise de respect par le complexe des normes internationales de protection de l’environnement par le recours à des installations amies de l’environnement.
Concernant la zone humide « Guerbès-Sanhadja », la ministre a attribué la récente mort de poissons sur certains plans d’eau de la région à « la baisse du niveau d’eau causée par l’irrigation anarchique ».
Mme Zerouati a également assuré que son département accorde « une grande importance » à ces réserves ajoutant qu’une commission nationale composée de représentants des divers secteurs a été créée pour faire le point sur l’exploitation de ces réserves, les protéger et envisager leur éventuelle exploitation touristique respectueuse de l’environnement.
La ministre a évoqué les actions de sensibilisation périodiquement organisées en direction des agriculteurs pour éviter l’exploitation anarchique des plans d’eau.
La ministre a assisté à une manœuvre simulant une lutte contre une pollution des eaux de mer par des hydrocarbures au niveau du port de Skikda et s’est enquise des techniques utilisées au port pour circonscrire toute pollution de ce type.
A Bouchetata dans la daïra d’El Hadaïk, la ministre a visité le projet d’une unité privée de traitement des déchets pharmacologiques et animaliers d’une capacité d’incinération de 8 tonnes par jour et a encouragé, sur site, les particuliers à investir dans le secteur de l’environnement.
La ministre de l’Environnement et des Energies Renouvelables a également visité certaines plages de la localité de Larbi Ben M’hidi et s’est entretenue avec des estivants insistant à l’occasion sur la préservation de l’hygiène dans les plages.
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ALGER – Les experts participant à une rencontre sur la mise en ouvre des objectifs du développement durable ODDs et de la planification familiale, ont mis en avant la nécessité de mettre en œuvre et suivre la Stratégie nationale de planification familiale tracée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH) pour les années 2017/2020.
Les participants ont appelé, mardi, lors de cette rencontre organisée par l’Association algérienne de planification familiale (AAPF), avec la participation du MSPRH, du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) , des experts en sociologie, du Conseil national économique et social (CNES) et de la société civile, à « la nécessité de revenir au programme de la planification familiale, appliqué par l’Algérie dans les années 1980, et qui a prouvé son efficacité, de l’aveu même des organisations internationales« .
Le nombre des naissances en Algérie en 2017, s’est élevé, selon le sous-directeur au MESPRH, M. Lotfi Hamchi, à 1.600.000 naissances. Ce chiffre bien que classant l’Algérie parmi les pays qui connaissent une croissance plus soutenue en population dans le monde, M. Hamchi a estimé que cette situation n’est « pas préoccupante« , d’autant qu’elle entre dans le cadre d’une croissance ordinaire et d’un renouvellement des générations.
Le même interlocuteur a abordé les principaux axes de cette stratégie qui repose essentiellement sur le libre choix de la femme et du couple à concevoir le nombre d’enfants et d’organiser les naissances, l’amélioration de la place de la femme au sein de la société, l’économie en matière de santé, outre la contribution au développement socio-économique qui se veut un facteur essentiel dans la réduction de la pauvreté dans la société.
À ce titre, le même responsable a révélé que le Ministère procédera, dans le cadre de cette stratégie, au relèvement du budget consacré à l’utilisation des moyens contraceptifs. M. Hamchi a, par ailleurs, rappelé le nombre de structures de santé qui supervisent la gestion de la planification familiale, lesquelles sont au nombre de 337 centres, 1528 polycliniques et 1342 salles de soins, relevant dans le même contexte, le recensement de centres de référence dans le cadre du partenariat avec l’AAPF dans 48 wilayas du pays, dont certains implantés dans les régions enclavées pour garantir une répartition équitable dans différentes régions du pays.
La représentante de l’UNFPA, Mme Sakani Ouahiba a, pour sa part, présenté les principaux axes relatifs à la santé sexuelle et reproductive de la population qui entre dans le cadre des ODDs fixés par l’ONU pour les années 2016-2030, lesquels vise particulièrement à « réduire radicalement le taux de mortalité chez les femmes enceintes« , saluant à ce propos, les efforts déployés par les autorités algérienne qui sont parvenu à « réduire ce taux de 70 décès pour 100.000 habitants au cours des années précédentes, à 57 décès en 2017« .
Le soutien fourni par le Fonds dans ce cadre s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement des programmes nationaux algériens consacrés à la santé mer et enfant, la planification familiale, la santé sexuelle et l’égalité entre les deux sexes en vue d’améliorer les conditions sociales de la population.
Pour sa part, le président de l’AAPF, M. Ali Chaib a abordé les principales activités de son organisme financé par la fédération internationale de la planification familiale, qualifiant le ministère de la Santé de « partenaire principal » dans l’application des programmes nationaux et l’amélioration de la vie des familles algériennes. À ce propos, M. Chaib a mis en avant l’importance de l’information et la formation, tout en tirant profit des expériences locales et internationales réussies, ainsi que la promotion du partenariat pour atteindre les objectifs du développement durable en matière de santé sexuelle, maternelle et infantile, de planification familiale et de l’autonomisation des femmes et des jeunes.
Intervenant à la même occasion, le représentant du CNES , Fawzi Amokrane a indiqué que le phénomène de la croissance démographique que connait l’Algérie ces dernières années (3,5 enfants/femme) n’était pas inquiétant, appelant à la nécessité de l’accompagner par des programmes de développement socio-économiques.
Dans ce sillage, la sociologue, Fatima Oussedik, a affirmé de son côté, qu' »il ne s’agit pas d’une explosion démographique, appelant à l’amélioration de la gestion du territoire« . Mme. Oussedik a mis l’accent, dans ce sens, sur l’impératif de mener une étude sur ce phénomène dans son contexte général, prenant en considération la situation géopolitique et anthropologique du pays et qu’elle soit fondée sur une politique nationale de la population.
Après avoir salué les programmes de planification familiale des années 80, les participant ont déploré la situation actuelle qui est dûe, selon certains d’entre eux, à la mise à la retraite des sages-femmes, soulignant la nécessité de retourner à ces programmes, de former les sages-femmes et d’élargir les campagnes de sensibilisation en faveur de la population.
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« Le projet de rénovation de la gare s’inscrit dans le cadre de la réhabilitation générale de la baie d’Alger et de développement du transport terrestre des voyageurs », a indiqué le ministre à l’issu de sa visite d’inspection au niveau de la gare routière du Caroubier et la gare maritime d’Alger.
Le ministre a cité 84 projets de réalisation des gares routières en Algérie dont 79 gares sont déjà mises en service.
« Ces infrastructures ont permis d’organiser le transport terrestre et d’atténuer l’anarchie qui régnait auparavant dans ce secteur », a-t-il noté.
Concernant le projet de rénovation de la gare routière du caroubier, M. Zaalane a rappelé qu’il s’agissait de la plus grande gare au niveau national avec une superficie de 8,3 hectares et une affluence de 22. 000 voyageurs par jour.
Il a souligné dans ce contexte la nécessité de moderniser et d’équiper cette gare afin de répondre aux attentes des voyageurs en matière de confort tout en harmonisant cette structure avec l’architecture urbaine de la baie d’Alger.
L’étude de réhabilitation de la gare du Caroubier a été réalisée par un bureau d’étude algéro-espagnol « Valtecnia » Group et le bureau d’étude BET de la société de gestion des gares routières d’Algérie (Sogral).
« L’opération porte sur la réhabilitation de la chaussée, l’étanchéité, le réaménagement des parkings, la réalisation d’abris bus et la rénovation des murs de clôture qui seront remplacés par des grilles », a expliqué Madkour Azouaaou Koceila, du bureau d’étude Valtecnia.
Il a précisé qu’un montant de 100 millions de dinars a été fixé pour l’habillage des quatre façades de la gare et la clôture de ses murs qui sera faite en fer forgé. « Pour le reste, le coût n’a pas encore été évalué », a-t-il ajouté.
D’autre part, le ministre qui s’est déplacé au port maritime d’Alger pour accueillir la communauté algérienne qui a accosté pour la première fois dans son nouveau quai a souligné que l’Etat a consacré cinq (5) milliards de dollars pour l’extension des ports maritimes- qui sont au nombre de 7-, le développement de leurs infrastructures portuaires et leurs équipements.
« Cela nous permettra de renforcer les capacités de réception des conteneurs de gros tonnage, de faciliter le flux voyageurs et de marchandises », a-t-il dit.
Le ministre a rappelé que la flotte maritime algérienne dispose de quatre (4) navires dont un (1) affrété. Par ailleurs, un contrat a été signé en mars dernier avec un groupe chinois spécialisé dans la construction navale pour l’acquisition d’un cinquième navire d’une capacité de 1800 passagers et 600 véhicules qui seront réceptionnés en 2021.
Le ministre a également mentionné la commande d’un sixième navire auprès du même groupe chinois. « Nous avons bien négocié avec la partie chinoise et nous avons pu réaliser un gain qui nous permettra de commander un autre bateau « , a-t-il dit.
Il a rappelé que la décision de construire de nouveaux navires s’inscrit dans le cadre du renouvellement de la flotte maritime nationale.
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S’attaquer aux événements culturels est devenue une nouvelle mode en Algérie, notamment après les soirées musicales empêchées à Ouargla. Selon une source locale, dans la région de Bir Mokkadem, une localité de la wilaya de Tébessa, un gala musical, organisé par la Maison de la culture de la région, a été saboté par un groupe salafiste.
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L’ex-patron de la Fifa Sepp Blatter a accusé les anciens présidents de l’UEFA Michel Platini et de la République française Nicolas Sarkozy d’être à l’origine de la nomination du Qatar pour l’organisation de la Coupe du Monde 2022.
Sepp Blatter continue de régler ses comptes. Suspendu de toute activité liée au football pour une durée de six ans, l’ancien président de la Fifa a directement mis en cause son vice-président de l’époque Michel Platini et Nicolas Sarkozy, l’ancien président de la République. Dans un tweet publié ce dimanche, le Suisse les accuse d’avoir effectué «une intervention politique» pour permettre au Qatar d’organiser la Coupe du Monde 2022.
Bad news: Qatar accused of denigration of other bidders! Fact is Qatar won after a political intervention by the former French President Sarkozy to FIFA Vice-President Platini. More information in my book ‚Ma verité‘ chapter 10. #Qatar #FIFAWorldCup2022 #FIFA #AFC
— Joseph S Blatter (@SeppBlatter) 29 juillet 2018
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Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Josep Borrell, estime que l’Europe risque de se transformer en un continent de vieillards si les migrants ne lui apportent pas du « sang neuf » , relatent des médias. L’opinion publique est « préoccupée » par le caractère « chaotique » de la migration, « mais le nombre de migrants se ruant vers l’Europe est incomparable avec les 1,3 million de réfugiés qui sont accueillis par la Jordanie », a-t-il souligné lors d’une conférence de presse commune avec son homologue jordanien Ayman Safadi.
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La grève des pilotes de la Royal Air Maroc (RAM), entamée le 18 juillet pour protester contre les mauvaises conditions de travail et exiger une revalorisation salariale, se poursuit mardi causant une perturbation du trafic aérien avec l’annulation de dizaines de vols, ont rapporté les médias. La crise opposant la RAM à son personnel navigant persiste, pas moins de 13 vols ont été annulés pour ce mardi, ce qui porte le nombre de vols annulés à plus d’une centaine, rapportent des médias. Lundi, ce sont aussi 13 vols qui ont été annulés « en raison de tensions sociales », comme l’indique la compagnie sur son compte Twitter et sur son site Internet.
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Une vague de chaleur est en train de sévir dans la plupart des zones en Chine, alors que plusieurs régions ont émis des alertes aux températures élevées, a indiqué mardi le Centre météorologique national (CMN) du pays. De vastes régions du pays, y compris le Liaoning, le Jilin, Chongqing, le Hubei, le Xinjiang et la Mongolie intérieure, ont connu des températures comprises entre 37 et 39 degrés, a précisé le centre. L’alerte jaune aux températures élevées a été émise mardi par le CMN pour le 18e jour consécutif.
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Des ONG et des politiques italiens ont accusé mardi un navire commercial italien d’avoir enfreint le droit international en reconduisant en Libye 108 migrants secourus dans les eaux internationales. Le ravitailleur Asso Ventotto a récupéré ces migrants sur un canot lundi soir à environ 60 milles nautiques au nord-ouest de Tripoli, selon son parcours sur les sites de suivi du trafic maritime. Ces dernières années, les gardes-côtes italiens coordonnaient ces opérations et les migrants étaient conduits en Italie. Mais depuis juin, Rome se défausse les gardes-côtes libyens, qui ont demandé au navire de ramener les migrants à Tripoli. « La Libye n’est pas un port sûr et cela peut conduire à une violation du droit international », a commenté le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), en précisant qu’il était encore en train de recueillir des informations sur cette affaire.
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La Grèce a renoué avec une croissance modeste qui va se poursuivre en 2019, mais les risques d’une détérioration restent importants, selon le FMI, qui doute toujours de la viabilité de la dette grecque à long terme. L’économie grecque, qui est sortie de la récession en 2017 avec une expansion de 1,7%, devrait croître de 2% cette année et 2,4% en 2019, selon l’examen annuel de l’économie du pays publié mardi par le FMI. Le fort taux de chômage devrait lentement régresser passant de 21,5% l’année dernière, à 19,9% en 2018 et 18,1% en 2019. Mais ces progrès font face à des risques importants, souligne le Fonds Monétaire international citant le resserrement des conditions financières, le calendrier politique intérieur et le risque d’une « fatigue des réformes ».
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Le technicien national Noureddine Zekri a avoué que la situation de la sélection nationale est tellement difficile que même le coach portugais, José Mourinho ne pourrait rien, imputant cette situation aux erreurs successives de “casting” des entraîneurs, absence de continuité et d’un projet technique.
En outre, il s’est dit étonné quant aux critères du choix de l’entraîneur, dont la FAF a fixé comme condition sine qua non qu’il maîtrise la langue française.
L’invité du forum de Echorouk a déclaré, lundi, que la situation de l’équipe nationale est très compliquée. “La situation des Verts est tellement compliquée que même Mourinho ne peut rien apporter dans de telles circonstances…tu sais pourquoi ?”, a dit Zekri avant d’ajouter: “Parce que l’équipe nationale n’a pas de projet. En 1982, nous sommes qualifiés pour le Mondial d’Espagne et puis nous avons connu des années de disettes. En 1990, nous avons remporté la Coupe d’Afrique des Nations et puis l’équipe a disparu, avant de se qualifier pour le Mondial 2010 et pour les demi-finales de la CAN (2010). En 2014, nous avons atteint le deuxième tour et puis il s’est passé des choses”.
Par ailleurs, le coach s’est attardé sur les critères du choix de l’entraîneur de l’équipe nationale. “Nous ignorons les critères que l’on prenne pour la sélection du nouvel entraîneur…A mon avis, l’entraîneur adéquat, c’est celui qui connaît la mentalité des joueurs, l’environnement de l’équipe à l’intérieur et à l’extérieur du groupe ainsi que celui qui gère au mieux son vestiaire, car c’est le vestiaire qui était derrière le limogeage de Rajevac”, a indiqué l’ancien entraîneur du Mouloudia Club d’Alger (MCA). Et Zekri d’enchaîner : “L’entraîneur qui réussira, c’est celui aura de l’autorité sur les joueurs”.
En outre, il a avoué ne pas aimer la façon dont Rabah Madjer a été remercié. “J’ai été le premier à critiquer le choix de Madjer comme entraîneur…Il n’est pas entraîneur, il n’a ni de l’expérience, ni des attestations et non plus un titre dans ce domaine…Sa désignation était une grave erreur”, a-t-il affirmé, avant d’ajouter en revanche :”Toutefois, il a été limogé de manière humiliante car son contrat devrait arriver à échéance après la CAN 2019″.
“Or, il était préférable de le laisser en poste jusqu’à cette date pour lui demander des comptes…Madjer est une légende et il a beaucoup donné pour l’Algérie. Il méritait des considérations en drivant les Verts. Ses détracteurs auraient dû éviter d’évoquer les questions relatives à sa vie privée et limiter leurs critiques au volet tactique et technique”, a-t-il insisté.
En effet, le coach n’a pas manqué de parler de la participation des clubs engagés en ligue des champions d’Afrique, en l’occurrence le MCA et l’ESS.
Zekri s’est montré très critique à l’égard du coach du MCA, Bernard Casoni. “J’ai suivi le match MCA – TP Mazembe. La prestation du Mouloudia était médiocre et il n’y avait plus de solutions…le problème réside dans le coach Casoni qui n’a donné aucune solution technique ou tactique. D’ailleurs, je me demande comment on lui a renouvelé son contrat lui qui n’a récolté aucun titre la saison écoulée. Même son CV est vierge et n’a pas réussi lors de ses précédentes aventures”, a-t-il souligné.
Quant à l’ES Sétif, il a salué son retour en force lors des deux journées précédentes, estimant que celle-ci rivalisera avec le MCA pour le deuxième ticket qualificatif pour les ¼ de finale de la plus prestigieuse compétition africaine.
Noureddine Zekri n’a pas non plus manqué de prendre la défense du directeur sportif de l’USMA engagée dans la coupe de la CAF, à savoir Abdelhakim Serrar. “Serrar travaille dans des conditions différentes à l’USM Alger, car lors des exploits qu’il a réalisés avec l’Entente, le marché des joueurs était alors plein de joueurs de talent ce qui n’est plus le cas aujourd’hui…Je le rejoins en disant que le marché algérien manque de joueurs talentueux”, a-t-il indiqué.
Toufik Amara / Traduit par: Moussa. K.
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Encore une affaire de pollution qui fait réagir, les riverains et l’ensemble des opérateurs économiques, qui activent dans la zone industrielle, dans la commune de Chetouane. De quoi s’agit-il en fait et qu’est-ce qui a fait réagir le président de l’Association de wilaya des industriels de Tlemcen ? Ce dernier lance un véritable appel de détresse aux autorités concernées et spécialement à ceux qui ont en charge la protection de l’environnement. Dans une correspondance, le président de l’Association des industriels de Tlemcen (AWIT) lance en effet un véritable S.O.S pour la préservation de l’environnement au niveau de la zone industrielle pour le respect tout simplement du cahier de charges, pour un environnement non polluant et ce, dans l’intérêt de tous. Au niveau des dessertes 7 et 8, l’air est à peine respirable et les axes routiers sont recouverts de poussière ,provenant des engins qui s’approvisionnent en béton auprès de deux unités de production de ce matériau de construction.
Il y a là un sérieux problème que les responsables doivent régler, comment peut-on permettre une activité aussi polluante à proximité d’une unité spécialisée dans l’agro-alimentaire et une autre près d’un laboratoire de produits pharmaceutiques ?
Selon certains chefs d’entreprises, il y a un risque sur le plan sanitaire, la poussière du ciment contient de la silice cristalline, qui peut être à l’origine de maladies pulmonaires et parfois de cancers. Cette situation nous rappelle si besoin est le danger, que faisait planer la fumée dégagée par le complexe de Ghazaouet sur la population, il y a quelques années, il a fallu l’intervention de l’Etat pour la pose d’un équipement (filtre) pour atténuer le danger.
Cette situation n’est pas sans conséquences, des unités de production ont fermé pour éviter de porter la responsabilité de leurs travailleurs en cas de graves maladies. Mais que peut-on faire dans ce cas précis, la responsabilité incombe en premier lieu aux pouvoirs publics, car ces unités polluantes ne travaillent pas dans la clandestinité, elles ont été autorisées, ne faut-il pas envisager leur transfert vers des lieux un peu isolés de la population du village de Aïn Defla. Toutes les activités sont utiles pour le développement local, certes, mais il faut faire la part des choses, la protection de l’environnement est l’affaire du 21e siècle à travers le monde et l’Algérie reste un partenaire avec lequel il faut compter. Dès son installation, le wali de Tlemcen s’est intéressé de près (de très près) à ces zones d’activités industrielles, il a même entamé une opération d’assainissement sur des assiettes de terrains et aussi sur la nature des activités dans la zone industrielle.
Face à cet épineux problème, une décision responsable et courageuse s’impose : M. Ali Benaïche est à même de prendre une telle… décision.
M. Zenasni
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La Sonelgaz va procéder à la coupure d’électricité à 11 communes sur un total de 28 qui n’ont pas payé leurs créances, a-t-on appris auprès de cette société. La même source a ajouté que cette opération s’inscrit dans le cadre des actions visant le recouvrement des créances de cette entreprise auprès des clients, soulignant par ailleurs que les communes concernées par cette procédure sont : Jijel, Taher, Chekfa, Settara, Gheballa, Sidi Abdelaziz, El Aouana, Selma, Ouled Rabah, Chahna pour un montant de 19 milliards de centimes. Il y a lieu de souligner que l’éclairage public constitue un vrai gouffre financier pour la trésorerie des communes, ce qui a incité les pouvoirs publics à chercher des alternatives en vue d’atténuer un tant soit peu cette charge sur les finances des communes dont de nombreux responsables ont du mal à se débarrasser de la logique beylik dans la gestion des affaires des citoyens en dépit des efforts consentis par le département de l’intérieur et des collectivités locales et de l’aménagement urbain relatif à la tenue des cycles de formation au profit des présidents des Assemblées populaires communales dont certains d’entre eux n’ont jamais vu une pièce comptable.
Bouhali Mohammed Cherif
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3 425 affaires criminelles et délictuelles attentatoires aux personnes et aux biens ont été enregistrées durant le 1er semestre de l’année 2018, à travers les Sûretés urbaines et de daïra de la wilaya de Mostaganem, a-t-on relevé dans le dernier communiqué dressé par la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. Des affaires solutionnées à hauteur de 88,29%, dans lesquelles 3 723 personnes étaient impliquées.
Parmi les inculpés, 447 présumés coupables ont été écroués à l’issue de leur présentation devant les procureurs de la République près des trois tribunaux tandis que 154 prévenus ont été cités à comparaître le jour de l’audience, 84 personnes ont bénéficié d’un non-lieu et 29 personnes demeurent en fuite. Au registre de la lutte contre la toxicomanie, en sus des arrestations de 1 199 individus, les services de Sûreté ont procédé à la saisie de 8,800 kilogrammes de kif traité, 303 cigarettes enroulées de cannabis et 6 234 comprimés psychotropes, détournés de leur destination médicamenteuse. Concernant le commerce illicite des boissons alcoolisées, les services de police ont saisi quelque 11 938 bouteilles de bière et de vin chez 48 revendeurs illégaux dont 15 ont été mis en détention préventive.
Abder Bensadok
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C’est le 5 septembre prochain que les élèves des trois paliers de l’éducation reprennent les cours. La rentrée scolaire se fait depuis quelques années dès les premiers jours de septembre avec comme objectif de faire respecter le nombre de semaines de scolarisation. Un défi difficile à relever. Les 32 semaines requises ne sont que très rarement respectées par des chefs d’établissements pressés d’écourter l’année scolaire.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Le ministère de l’Education rend public le calendrier de la rentrée des classes. La reprise pour les élèves a été fixée au 5 septembre et au 2 septembre pour les enseignants.
Les travailleurs de l’administration centrale rejoindront, quant à eux, leurs postes dès le 19 août prochain, alors que la reprise pour les enseignants et l’administration est prévue le 26 août. Le département de Nouria Benghabrit a donné des instructions afin que la vente des livres soit assurée dès la reprise des élèves et qu’elle soit clôturée avant le 10 octobre.
Le ministère de tutelle a également sommé les gestionnaires des ressources financières relevant du ministère d’exploiter les stocks disponibles de manuels scolaires afin d’assurer la distribution au niveau de l’ensemble des établissements scolaires.
Des directives ayant pour seul objectif d’assurer un début effectif de la rentrée dès les premiers jours et éviter la perte de temps qu’engendre la vente des livres et l’achat des fournitures scolaires. L’objectif du ministère de l’éducation est clair : assurer enfin une année scolaire aux normes.
Les 32 semaines requises ne sont jamais respectées. Et pour cause, l’année scolaire est écourtée en dépit des directives de la tutelle.
Depuis son arrivée à la tête du ministère de l’Education, Nouria Benghabrit n’a eu de cesse d’expliquer que ce n’est pas le programme national qui est surchargé mais que c’est le nombre de semaines requises pour son exécution qui n’est pas respecté. L’année scolaire en Algérie est en pratique l’une des plus courtes. Très souvent, dès le mois de mai, les chefs d’établissements prennent la décision d’écourter l’année scolaire en violation des instructions ministérielles.
Résultat : l’année scolaire est rétrécie et le programme est exécuté de manière accélérée en étant rarement achevé. Il n’est, assurent les pédagogues, pas plus dense que dans d’autres pays.
La moyenne du nombre d’heures de cours hebdomadaires au sein des pays de l’OCDE est de 23h30 pour l’école primaire et de 26h pour le secondaire, selon une étude de l’organisation internationale. Une moyenne inférieure à celle des établissements algériens, où, pour l’école primaire par exemple, le nombre d’heures d’enseignement est de 27 heures.
Dans plusieurs pays relevant de l’Union européenne, la durée de l’année scolaire varie de 38 à 40 semaines. Un délai suffisant pour mener à bien le programme tracé et auquel espère arriver un jour le ministère de l’Education une fois que l’ensemble de la famille de l’éducation en aura saisi les enjeux.
N. I.
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Cet été, et plus que jamais, Alger renvoie l’image d’une capitale croulant sous les ordures. Image insupportable, honteuse, qui renvoie à l’évidence à des problèmes bien plus profonds qu’on ne pourrait le supposer.
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Le fait est régulièrement signalé depuis l’ouverture de la saison, la situation visible, odorante, gênante à tout point de vue, et surtout inquiétante en ces temps de canicule où les germes trouvent matière à prolifération. Qui n’a pas remarqué l’amoncellement des ordures dans différents quartiers de la capitale ? Alger, Bir-Mourad-Raïs, Bab-el-Oued, Hussein-Dey… Les Bananiers, Bab-Ezzouar, Bordj-el-Kiffan sur la côte-est, les sachets d’ordures éventrés s’entassent à n’en plus finir, même les coins de rues, s’accumulent au pied des poteaux électriques. Même les zones où le ramassage s’effectuait tout au long de l’année de la manière la plus régulière qui soit sont en souffrance.
Des citoyens alertés ont pris l’initiative de se rendre auprès des services concernés lesquels promettent d’intervenir, mais sans grand succès. D’autres ont pris contact avec des rédactions pour se plaindre de la situation prévalent dans certains marchés, comme celui de Bab-el-Oued, «une infection, un scandale», décrie une dame habituée à y faire ses courses depuis de très longues années. «Il faut se boucher le nez pour entrer dans ce lieu, l’odeur des ordures, de la pourriture, du poisson faisandé est insupportable. Il faut bien s’accrocher pour ne pas glisser sur des fruits pourris ou des sachets gluants qui traînent par terre.»
Aux Bananiers, les habitants regrettent que des tas de gravats résultant de travaux effectués par des riverains n’aient pas été ramassés depuis plus d’une dizaine de jours. A qui incombe la faute ? Quelle explication donner au phénomène ? Citoyens et services chargés du ramassage se renvoient la balle. Dans plusieurs quartiers, les premiers affirment avoir effectué plusieurs déplacements auprès des APC mais en vain. Les démarches ne portent pas leurs fruits. Netcom et Extranet soutiennent le contraire et donnent leur version des faits.
Les deux entreprises déclarent ainsi que la «collecte n’a jamais cessé et qu’elle s’effectue le plus normalement du monde» mais reconnaissent toutefois «qu’il y a beaucoup plus d’ordures qu’auparavant».
Principale raison évoquée : «L’absence de civisme.» Ainsi, nous dit-on, les pratiques de nombreux citoyens ont fait naître «des décharges sauvages auxquelles les services de nettoyage sont dans l’obligation de faire face, et cela se fait le plus souvent au détriment des points officiels, c’est-à-dire les lieux où se situent les poubelles».
Les quartiers de Gué-de-Constantine et de Hussein-Dey sont cités en exemple. Netcom comme Extranet se disent carrément débordées «dans cette période d’été où la consommation en eau, en sodas (et donc les emballages) en fruits augmente (…) cela peut vous paraître comique, mais les écorces de pastèque sont un vrai fléau par exemple, on en trouve partout, y compris sur l’autoroute, vous ne pouvez pas vous imaginer ce que ce lieu comporte comme ordures et nous sommes obligés de nettoyer encore une fois au détriment des points officiels».
Interrogés au sujet du marché de Bab-el-Oued, les services concernés décrivent une situation dramatique : «Il nous est impossible de pénétrer ce marché durant la journée, aucun camion ne peut garer aux alentours, le nettoyage se fait la nuit, mais la situation est tellement délicate dans ces lieux qu’il en faudrait plus pour venir à bout de l’insalubrité des lieux.» Des sources bien informées rappellent qu’il s’agit d’un marché informel auprès duquel il est bien délicat d’agir.
Pour garder leurs tables, les vendeurs sont prêts à tout. Par crainte d’émeutes, les autorités préfèrent fermer les yeux…
A. C.
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Il y a quelques jours, des jeunes bénévoles ont mené une campagne de nettoyage sur la plage de Sidi Fredj, à l’Ouest d’Alger. Une initiative fort à saluer. Surtout, en ces temps où le manque de civisme chez des estivants n’aide pas à préserver la salubrité du rivage. Sinon, de tout l’environnement. Une telle opération nous fait penser à bien des amis de la nature en Algérie. Soit dit en passant, un nom est sur toutes les lèvres: Amar Adjili, dont les actions contre la pollution et les incivilités, font de lui un infatigable écologiste. Un militant connu et qui jouit du respect de tous. D’autres noms par contre sortent du lot. Oui, et ce sont trois… ambassadeurs accrédités en Algérie, représentants de la Croatie, de l’Afrique du Sud et de la Norvège, qui ont prêté main forte à l’opération de bénévolat de Sidi Fredj.
Ainsi, dans une photo qui fait le buzz sur les réseaux sociaux, on peut voir les trois hauts diplomates, munis de râteaux et de sacs à ordures, et qui posent sur la plage. Une contribution, aussi symbolique et humble fût-elle passée l’action à leurs yeux, les honore et honore les pays qu’ils représentent. Quant à nos yeux, le geste doit surtout interpeller les consciences et servir de leçon !
F. G.
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Par Walid AÏT SAÏD
Le ministre de l’Énergie, qui reconnaît le retard accumulé, estime toutefois que l’Algérie est sur la bonne voie pour atteindre l’objectif tracé par le chef de l’État, qui est de 22 000 MW d’énergie renouvelable à l’horizon 2030. Un voeu pieux ou une vraie stratégie?
«On commencera par 100 MW!». C’est avec cette phrase qui a laissé dubitatif plus d’un que le ministre de l’Énergie, Mustapha Guitouni, a lancé le Forum national de préparation du lancement d’un appel d’offres national de développement des énergies renouvelables par voie de mise aux enchères. Le scepticisme des présents à cet événement qui s’est tenu, hier à l’hôtel El Aurassi d’Alger, s’explique par le retard de plus de trois ans qu’a pris cet appel d’offres, mais surtout par la réduction significative de la taille des projets concernés. En l’espace d’une année, on est passé de 4025 MW à 1300 MW avant de finir par un petit projet de 100 mégawatts. Un aveu d’échec qui remet en cause l’ambitieux projet des 22.000 MW à l’horizon 2030? «L’essentiel est de commencer…», réplique le ministre de l’Énergie non sans assurer que l’Algérie sera au rendez-vous de 2030. «Il n’y a ni manque d’ambition ni remise en cause du plan de développement des énergies renouvelables que le chef de l’État, Abdelaziz Bouteflika, a érigé en priorité nationale», souligne-t-il avant de rappeler les raisons du retard. «On devait développer 4025 MW d’un seul coup. Leur coût est estimé entre 8 et 10 milliards de DA. La crise financière est passée par là, on a donc cherché la meilleure solution pour mener à bien le projet des 22.000 MW sans faire mal aux finances du pays», a-t-il expliqué. «On a alors décidé, en impliquant le secteur privé, de se lancer d’abord dans la fabrication des composants des centrales solaires. On ne voulait pas que les devises du pays partent à l’étranger», a-t-il poursuivi. «Grâce à certaines entreprises qui y ont cru, comme Condor et Enie, nous avons commencé à fabriquer des panneaux photovoltaïques «made in bladi». On peut maintenant se lancer dans le développement des ENR», a-t-il soutenu. Guitouni a donc décidé de commencer par le…commencement.
Cela, pour lui, passe par le développement d’une industrie des énergies renouvelables avec un réseau de sous-traitants et des PME locales. «Il faut mettre le pied à l’étrier. C’est un premier appel d’offres qui devra être lancé avant la fin de l’année en cours. Mais d’autres plus gros suivront», assura-t-il en insistant sur les enseignements qui seront tirés de cette première expérience. «Nous lançons un appel à tous les investisseurs privés qui voudront prendre le train en marche. Nous allons leur accorder de grandes facilités, à l’instar du terrain, de l’exonération de certains impôts, de prêts bancaires. Mais surtout l’énergie renouvelable produite, sera directement achetée par la Sonelgaz. Leur production est vendue d’avance», atteste le ministre. Mustapha Guitouni a assuré dans ce sens, que les terrains accordés seront proches des réseaux électriques afin que l’électricité produite soit directement versée dans le réseau national. «Le chef de l’État nous a dicté une stratégie claire que nous suivrons pour être au rendez-vous des 22.000 MW à l’horizon 2030», a-t-il garanti. «En adoptant, en 2011 son programme national de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, et en procédant à sa mise à jour en 2015, l’Algérie a confirmé son choix de valorisation optimale et de diversification de ses ressources énergétiques», met-il en avant.
Il faut rappeler que bon nombre d’ouvrages de production d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables, ont été réalisés, avant et après l’adoption du programme national, avec la mise en service de la centrale électrique hybride solaire-gaz de Hassi R’mel en mai 2011, suivie de deux autres projets pilotes, à savoir la centrale expérimentale de Ghardaïa de 1,1 MWc et le parc éolien d’Adrar de 10,2 MW. «Aujourd’hui, nous pouvons compter, grâce aux projets réalisés par la société Sktm, filiale de la Sonelgaz, plus de 343 MW de capacité installée en renouvelables, localisée dans les régions des Hauts-Plateaux et du grand sud du pays», précise le ministre de l’Énergie. «Sonatrach compte, pour sa part, lancer des projets pour l’installation d’une capacité solaire d’environ 1,3 GW pour couvrir 80%de ses besoins sur site», a-t-il annoncé. «Les sites connectés au réseau électrique et à un gazoduc ont les meilleures conditions pour accueillir des installations solaires à court terme, avec un gain net estimé d’environ 2 milliards de dollars d’ici 2040», a-t-il conclu avec beaucoup d’ambition. Guitouni et ses 100 MW tiendront-ils le pari de 2030? Wait and see…
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Les Maliens étaient appelés, dimanche, à voter pour le premier tour de la présidentielle. Si le scrutin s’est bien déroulé dans le sud du pays, des incidents ont éclaté dans le centre et le nord du pays.
Les quelque 23.000 bureaux de vote ont commencé le dépouillement des bulletins à partir de 18H00 GMT, les premiers résultats étant attendus dans les 24 heures, les résultats officiels provisoires d’ici au 3 août, avant un éventuel second tour le 12 août.
Plus de huit millions d’électeurs étaient convoqués pour reconduire le président Ibrahim Boubacar Keïta, 73 ans, ou choisir un de ses 23 concurrents, dont le chef de l’opposition, Soumaïla Cissé, 68 ans, et une seule femme, Djeneba N’Diaye
Le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga a qualifié la situation de « satisfaisante », dans un communiqué, « en dépit d’incidents sécuritaires mineurs ou de cas de force majeure liés à la météo ayant empêché la tenue du vote dans quelques endroits très localisés ».
Selon un bandeau déroulant diffusé dans la soirée par la télévision publique ORTM, citant le ministère de la Sécurité intérieure, « les incidents ont empêché le vote dans 105 bureaux » sur plus de 23.000.
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