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Ouyahia: « aucune pression n’est exercée sur le président Bouteflika pour briguer un nouveau mandat »

Tue, 08/07/2018 - 12:08

ALGER – Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a affirmé lundi que l’appel des partis membres de la majorité présidentielle lancé au Président de la République, Abdelaziz Bouteflika en vue de briguer un nouveau mandat « n’est en aucun cas une pression sur lui ».

« Le parti soutient, avec fierté et détermination, le président de la République Abdelaziz Bouteflika pour briguer un nouveau mandat » (Ouyahia)

« Le parti soutient, avec fierté et détermination, le président de la République Abdelaziz Bouteflika pour briguer un nouveau mandat », a précisé M. Ouyahia lors d’une conférence de presse à l’issue de sa rencontre avec le président du Tajamoue Amel el Jazaïr (TAJ), Amar Ghoul, soulignant qu' »il n’y a aucune pression exercée sur le président » à ce propos.

« Le nombre des partisans du 5ème mandat va s’accroitre durant les prochaines semaines », a indiqué M. Ouyahia, estimant que « la coordination existante entre le reste des partis membres de la majorité présidentielle, soit au parlement ou au gouvernement, a constitué une opportunité pour renouveler leur engagement commun à défendre l’appel à un 5ème mandat pour le président Abdelaziz Bouteflika et à échanger les vues sur la conjoncture socioéconomique du pays ».

S’agissant de la réaction des partis membres de la majorité présidentielle suite à l’initiative « du consensus national » lancée par le président du Mouvement de la société pour la Paix (MSP), M. Ouyahia a estimé que cette initiative « a créé une dynamique sur la scène politique », soulignant que « le soutien des partis membres de la majorité présidentielle au président de la République avait été dévoilé par le SG du  parti du Front de libération nationale (FLN) depuis près de 5 mois », rappelant que le RND et le FLN « soutiennent le président depuis 20 ans ».

A une question sur la hausse des prix des viandes durant cette période d’été, M. Ouyahia a expliqué que cette hausse est due à la demande croissante », indiquant « qu’en dépit du contrôle adopté par les autorités publiques, ces prix sont soumis à l’offre et à la demande ».

A ce propos, il a exprimé son regret quant à l’impact de cette augmentation sur le pouvoir d’achat des citoyens, notamment chez les personnes à faible revenu.

Concernant les évènements survenus récemment à Ouargla et Sidi Bel-Abbès en signe de protestation contre l’organisation de concerts musicaux, M. Ouyahia a exprimé son « étonnement » quant à ce genre de comportement.

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Salim Jay au « Le Quotidien d’Oran »: « La littérature algérienne est beaucoup plus riche, beaucoup plus vaste et beaucoup plus surprenante que les idées reçues à son sujet »

Tue, 08/07/2018 - 12:02

Par Amine Bouali

Salim Jay est un écrivain et un critique littéraire franco-marocain renommé. Il est né en 1951 à Paris et a vécu à Rabat de 1957 à 1973.

Installé dans la capitale française depuis, il a publié une trentaine d’ouvrages dont le « Dictionnaire des écrivains marocains » en 2005, un livre de référence pour qui veut connaître la littérature du pays voisin. Son ouvrage « L’oiseau vit de sa plume » est une plongée dans le milieu littéraire parisien et « Tu ne traverseras pas le détroit », un texte puissant sur le drame des harragas. Comme journaliste, Salim Jay est connu notamment pour avoir réalisé une série d’entretiens avec le regretté écrivain Mohammed Dib, sur la radio France-Culture.

Actuellement, il anime une rubrique littéraire dans le magazine Qantara et écrit, depuis Paris, une chronique quotidienne qui paraît dans le quotidien casablancais Le Soir Échos. À l’occasion de la publication de son dernier livre « Le Dictionnaire des romanciers algériens », Salim Jay a bien voulu répondre aux questions du Quotidien d’Oran.

Le Quotidien d’Oran.: Salim Jay, vous venez de publier ce mois de mars 2018, chez l’éditeur casablancais La croisée des chemins, un «Dictionnaire des romanciers algériens» qui va ressortir, en octobre prochain, également à Paris.

Pour quelles raisons avez-vous entrepris un tel travail d’analyse et de compilation ? Rappelons que vous avez publié, en 2005, un «Dictionnaire des écrivains marocains», un ouvrage qui fait toujours référence.

Salim Jay : S’il y a compilation dans mon ouvrage, c’est seulement la reproduction d’une partie de mes propres articles consacrés à des écrivains algériens depuis plus de 40 ans, mais la part inédite est largement plus importante. Comme je le disais à Mohammed Dib, lors des entretiens qu’il m’accorda pour l’émission radiophonique de France-Culture «A voix nue», j’avais d’abord découvert son œuvre dans un manuel, durant ma scolarité. J’ai eu ensuite, adolescent, la chance que le metteur en scène marocain Farid Ben M’barek me donne à lire en revue «Mohammed prends ta valise» de Kateb Yacine. La chance a fait que je me suis trouvé en 1969 ou 1970, je ne sais plus, au Théâtre de l’Ouest parisien, observant comment Mohamed Boudia dirigeait des comédiens sur ce texte. Suprême hasard, la dernière fois que je vis Kateb Yacine, j’habitais dans le XIVe arrondissement de Paris, dans ma même rue que son ami sculpteur Bouhadef, et Kateb portait tant bien que mal une énorme valise. Je la lui pris des mains. C’est vous dire que ma relation à la littérature algérienne n’est pas seulement constituée de centaines d’heures de lecture. J’ai même eu la chance d’interviewer Mouloud Mammeri pour la radio marocaine mais ce dont je me souviens avec le plus d’émotion, c’est de m’être trouvé à la terrasse du Balima, à Rabat, et d’avoir conversé avec le poète Moufdi Zakaria dont j’ignorais alors qu’il était l’auteur des paroles de l’hymne national algérien.

C’est vous dire combien la chance a joué son rôle dans ma constante attention à la littérature algérienne ! Pour rédiger ce Dictionnaire, j’ai profité de mes écrits anciens mais j’ai surtout choisi de découvrir des romans d’auteurs perdus de vue ou dont les livres, plus récents, n’ont pas bénéficié de la notoriété qu’ils méritent pourtant, selon moi. Et c’est par dizaines que j’ai ainsi lu et commenté des écrivains doués et demeurés dans l’angle mort.

Q.O.: Votre compagnonnage avec la littérature algérienne est ancien. Quels seraient, selon-vous, les grandes «lignes de démarcation» qui marqueraient son évolution, depuis, disons, les premiers textes de Feraoun, Dib, Kateb, jusqu’aux jeunes romanciers des années 2000 ? Peut-on décrire cette littérature algérienne comme un univers homogène ou, au contraire, donne-t-elle l’image d’une sorte de magma en ébullition ?

S. J.: Un Dictionnaire ne se découpe pas par périodes mais égrène des patronymes dans l’ordre alphabétique. Cependant, il m’arrive de revenir sur certains auteurs dans d’autres entrées que celle qui leur est spécifiquement consacrée. Cela me permet d’indiquer l’influence de tel ou tel ou de comparer la manière que des écrivains ont de traiter des événements ou des situations qui les ont marqués. Ce qui m’a frappé en plongeant si longtemps dans cet océan de mots, c’est, contrairement aux idées reçues, la variété des tempéraments et des univers. Au sein d’une même œuvre, et l’exemple le plus admirable est celui de Mohammed Dib, il peut y avoir un renouvellement constant de l’inspiration. C’est également manifeste, entre autres, chez le romancier de langue arabe Waciny Laredj mais on pourrait citer tout aussi bien Habib Tengour qui écrit en français. Il y a tant de monde dans mon «Dictionnaire des romanciers algériens» que j’éprouve quelque scrupule à citer tel ou tel. Je suis particulièrement heureux d’avoir eu l’occasion de saluer l’œuvre de Myriam Ben et notamment sa longue nouvelle «L’enfant à la flûte» où elle se raconte jeune institutrice mêlée au combat de ses camarades maquisards. Je suis aussi heureux d’avoir pu évoquer longuement Rabah Belamri, Mourad Bourboune et aussi les textes de prose du poète Malek Alloula.

Mais je n’en finirais pas de citer les romanciers que je me réjouis d’avoir évoqués dans mon livre, en plus des noms qui viendront naturellement à l’esprit de chaque lecteur.

Q.O.: Dites-nous quelques mots sur la littérature algérienne d’aujourd’hui et les grands noms qui font sa renommée, les Kamel Daoud, Boualem Sansal, Waciny Laredj, Amin Zaoui…, etc.?

S.J.: Ce que vous appelez les grands noms d’aujourd’hui, ce sont les auteurs bénéficiant de la plus importante couverture médiatique, ce qui n’enlève rien à leur talent, bien sûr, mais je me suis aussi préoccupé de faire connaître des écrivains moins bien défendus dans la presse.

Qui connaît le merveilleux roman de Zadig Hamroune «Le pain de l’exil» ? Lit-on Bachir Mefti autant qu’il le mérite ? Et publiera-t-on un jour en Algérie l’étonnant roman d’Abdel Hafed Benotman «Eboueur sur échafaud» qui date de 2003 ?

Q.O.: Au cours de votre immersion dans la littérature algérienne, vous avez voulu, selon les mots de votre éditeur, «rendre justice à tant de nouvelles voix très originales». L’écriture de votre «Dictionnaire des romanciers algériens» a-t-elle été l’occasion de découvertes littéraires, de belles surprises de lecture?

S. J.: J’ai été particulièrement heureux de lire et de chercher à faire lire Aziz Chouaki, Ali Magoudi, Adlene Meddi, dont le dernier roman «1994» est évoqué seulement dans la réédition de mon Dictionnaire à paraître en octobre à Paris, huit mois après sa publication à Casablanca. J’ai aussi été très heureux de lire Mohamed Sari et de saluer «La Maquisarde» de Nora Hamdi ou encore les romans de Samira Sedira mais il y a tant d’œuvres qui m’ont requis…

Q.O.: Si vous deviez trouver une place, une «enseigne», M. Salim Jay, pour la jeune littérature algérienne sur la scène littéraire mondiale actuelle, quelle serait-elle ?

S. J.: La seule chose dont je sois sûr à propos de la littérature algérienne, c’est qu’elle est beaucoup plus riche, beaucoup plus vaste et beaucoup plus surprenante que les idées reçues à son sujet.

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Comment protéger les travailleurs dans une économie ouverte

Tue, 08/07/2018 - 11:54

Par Robert J. Shiller*

NEW HAVEN – Seulement 39% des Américains approuvent la décision de Donald Trump de taxer bien plus lourdement les importations, et 56% s’y opposent. C’est ce que rapporte un sondage Washington Post/Schar School publié le 11 juillet. L’opposition de la majorité des Américains sur ce sujet sensible est un élément positif, mais cela n’empêche pas Trump d’aller de l’avant, pensant sans doute que l’opinion publique approuvera ces taxes lorsqu’elles seront appliquées. On peut néanmoins se demander pourquoi 39% des Américains approuvent cette mesure. Depuis la Grande dépression, la Deuxième Guerre mondiale et l’Accord général de 1947 sur les tarifs douaniers et le commerce, les USA (tant l’Etat que la population) sont de farouches partisans du libre-échange.

Dans son livre de 1976, La richesse des nations, Adam Smith faisait une plaidoirie convaincante en faveur du libre-échange, par opposition aux distorsions commerciales qu’introduisent les taxes douanières. Le libre-échange permet à l’économie de prospérer, car dans ce cadre les biens et les services proviennent des pays qui sont les mieux à même de les produire ou de les dispenser. Les faits confirment ce point de vue. Deux économistes, Jeffrey Frankel et David Romer, ont montré que c’est le libre-échange qui génère la croissance, et non le contraire.

Dans ces conditions, pourquoi une partie non négligeable de l’opinion publique américaine approuve-t-elle la guerre commerciale que lancent les USA ? Cela tient sans doute à la précarisation de l’emploi qui accompagne le libre-échange, et au sentiment d’injustice ressenti par les perdants. La plupart des gens ne veulent pas de charité. Les électeurs américains se sont montrés favorables à l’idée de «rendre sa grandeur à l’Amérique», mais ils étaient réticents quant à la proposition d’Obama de «diffuser la richesse un peu partout».

En 1982, un politologue, John Ruggie, a défendu l’idée que le multilatéralisme de l’après-guerre et le libre-échange résultaient d’un compromis entre interventionnisme et libéralisme, le «libéralisme intégré». Un système multilatéral et des taxes douanières faibles sont acceptables sur le plan politique dans la mesure où l’Etat intervient pour stabiliser l’économie au profit des citoyens.

En 1998, un autre économiste, Dani Rodrik, a fourni des éléments en faveur de la thèse de Ruggie. A partir de données portant sur 125 pays différents, il a mis en évidence une corrélation positive entre le degré d’ouverture économique d’un pays et la part des dépenses publiques dans son PIB. Autrement dit, plus une économie est ouverte, plus la part du service public dans le pays est importante. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, l’Etat intervient beaucoup dans les pays les plus ouverts aux échanges commerciaux.

Les dépenses publiques dépassent largement le budget consacré aux indemnités-chomage qui existent dans beaucoup de pays ou au programme américain Trade Adjustment Assistance. Ce dernier permet aux travailleurs qui ont perdu leur emploi en raison du libre-échange de recevoir des indemnités en attendant de retrouver un travail. Obama voulait étendre cette aide qui a commencé avec une loi de 1962 (le Trade Expansion Act) en créant une assurance-salaire. Mais même cette modeste proposition n’a pas été adoptée.

Dans mon livre publié en 2003, The New Financial Order [Le nouvel ordre financier], je propose la création d’une assurance privée contre les pertes de salaire. Son coût dépendrait du métier et de la formation du souscripteur. Elle garantirait un minimum vital à long terme si nécessaire. Cela faciliterait la prise de risque sur le marché de l’emploi et favoriserait la croissance. Mais cette idée n’est pas appliquée.

Il serait difficile à l’Etat d’offrir ce type de garantie, car si elle protège contre les pertes d’emploi liées au libre-échange, cela passerait pour de la redistribution. C’est notamment le cas dans le contexte du libre-échange, car il s’inscrit dans le long terme. Une perte d’emploi dans la métallurgie aux USA en raison d’une fermeture d’usine peut sembler sans espoir. Il est difficile d’imaginer que l’Etat indemnise pendant des décennies les travailleurs licenciés.

Aujourd’hui, avec la mondialisation qui semble installée pour longtemps et les inégalités qui se creusent un peu partout, les gens se sentent de plus en plus en situation d’insécurité économique à long terme. Il faut trouver le moyen de les protéger contre les risques inhérents au marché mondial sans les placer dans une position humiliante.

Heureusement, le plus souvent, une redistribution en nature ne passe pas pour de la charité envers les déshérités. Quand l’Etat investit l’argent des contribuables dans l’éducation publique ou dans la santé, on ne considère généralement pas qu’il s’agit de redistribution, car tout le monde peut bénéficier des services financés de cette manière. En général la population accepte ce type de financement, car il semble patriotique. Dans la mesure où tout le monde peut bénéficier des écoles et des hôpitaux publics, l’opinion publique ne considèr pas la redistribution comme de la charité.

Autre solution, l’Etat pourrait encourager la souscription d’assurances privées contre les pertes de revenus en cas de perte d’emploi liée au commerce extérieur. Les compagnies d’assurances privées en concurrence entre elles et soumises à une réglementation appropriée feraient sans doute preuve de la créativité voulue pour gérer les risques que le libre-échange fait peser sur les travailleurs.

La guerre commerciale lancée par Trump est une tragédie internationale. Mais son issue pourrait être positive si nous prenons conscience des risques que le libre-échange fait courir à la population et si nous améliorons les mécanismes destinés à la protéger.

Traduit de l’anglais par Patrice Horovitz
Prix Nobel d’économie 2013 – enseigne l’économie à l’université de Yale aux USA. Il a écrit avec George Akerlof un livre intitulé Phishing for Phools: The Economics of Manipulation and Deception

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Mostaganem: Le poulet à 450 DA le kilo

Tue, 08/07/2018 - 11:30

Par Djamel Ayache

La viande ovine à 1.200 DA le kg et la bovine à 1.000 DA kg, le poulet n’est, désormais, plus le refuge du consommateur à faible revenu, puisque le kilo de viande blanche a atteint, ces derniers jours, dans la wilaya de Mostaganem, 450 DA, dans plusieurs points de vente, alors qu’il était cédé il y a 3 semaines à 300 DA le kg.

Des consommateurs surpris par la cherté du produit ont souligné ne plus acheter de poulet à ce prix, alors qu’il était considéré, auparavant, comme la viande du pauvre par excellence.

D’aucuns expliquent cette envolée des prix de la volaille, durant cet été, par la forte demande exercée sur ce produit, principalement, sur le littoral mostaganémois, avec notamment le flux important de visiteurs et aussi la forte consommation dans les hôtels, dans les campings et aussi les mariages.

Un ex-aviculteur de la localité de Bouguirat explique, quant à lui, cette flambée, par l’arrêt des élevages de poulet de chair, depuis le mois de juin dernier par les éleveurs ne disposant pas pour la plupart des bâtiments d’élevage répondant aux normes requises (ventilation, aération et autres) afin d’éviter d’enregistrer des pertes sèches dues à la chaleur, à l’intérieur des espaces d’élevage.

Un ex-cadre à l’ORAVIO atteste, quant à lui, que la filière volaille traverse une période de turbulence. L’augmentation du prix du poussin de 30% par rapport à l’année dernière, puisqu’il est cédé à 130 DA l’unité et aussi la flambée du prix de l’aliment de volaille o,t contraint des dizaines de petits éleveurs à abandonner carrément la profession, à défaut de moyens financiers, puisque une bande d’élevage de 4.000 poussins nécessite un investissement d’au moins 60 millions de centimes.

A noter que le poulet rôti est proposé ces jours-ci, à Mostaganem, entre 750 et 800 DA l’unité, une augmentation de 30%, par rapport au mois de juin dernier. Par ailleurs, et à l’approche de l’Aid El-Adha, la demande sur la viande blanche devrait, sensiblement, diminuer et le citoyen se tournera vers la viande rouge, ce qui fera que les prix connaîtront un fléchissement sensible, pendant au moins 15 jours.

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Mascara: Le nouveau Plan de circulation approuvé

Tue, 08/07/2018 - 11:29

Par Mohamed Belkecir

  Le Plan de circulation qui doit soulager la ville de Mascara de ses nombreuses contraintes, vient d’être achevé et approuvé par la wilaya. Il a été réalisé par le ‘Betur’, une filiale de l’entreprise du «Metro d’Alger».

Actuellement, il est pris en charge par les services de l’APC qui se sont lancés dans les travaux pour l’aménagement des tronçons routiers urbains, conformément à la conception du nouveau schéma. Dans la ville, il est remarqué des chantiers qui s’érigent, ici et là, pour prolonger ou diminuer de la longueur des voies, boucher les issues parasites, placer des plaques de signalisation et réglementer le stationnement; en somme, c’est toute la circulation qui est en voie de réorganisation surtout au centre-ville qui suffoque par les encombrements automobiles. Dans ce volet, un second parking sous-terrain, attenant au siège de la wilaya, vient d’ouvrir ses portes pour abriter quelque 300 véhicules.

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Tlemcen: La Sogerhwit sur de bons rails

Tue, 08/07/2018 - 11:27

Par Khaled Boumediene

La Société générale de travaux hydrauliques de Tlemcen (Sogerhwit) a été, récemment, retenue parmi un consortium d’entreprises de grande renommée, tels que Cosider, Tahraoui (Biskra), Chiali (Sidi Bel-Abbès) et Haddad (Alger), pour la réalisation des travaux d’un important projet hydraulique de transfert des eaux albiennes du champ de captage de la région de Béni-Ounif vers le chef-lieu de wilaya de Bechar.

Outre, cette percée dans le sud du pays qui la positionne, incontestablement, sur un socle solide et la place, aujourd’hui, au premier rang des entreprises de travaux hydrauliques, dans le pays, la Sogerhwit (Plus de 1.200 employés et 80 ingénieurs), a décroché, coup sur coup, d’importants marchés de travaux hydrauliques, dans les localités de Sétif, Mila, Tarf, Annaba, Alger, Naâma, Laghouat, Relizane, Méchéria, Ain Sefra, Mascara, Mostaganem, Sidi Bel-Abbès, Boutelilis, Bou-Sfer et Tlemcen. Elle s’est vue confiée des travaux d’assainissement, des grands travaux d’adduction en eau potable (AEP), des projets de châteaux d’eau, des stations d’épuration et des stations de lagunage naturel, la rénovation des réseaux AEP, ainsi que d’autres travaux de génie civil, drainage, retenues collinaires et petits barrages.

L’entreprise réalise, aussi, des activités secondaires notamment, la production de divers agglomérés, la production du béton prêt à l’emploi, la fabrication des pièces de chaudronnerie et fabrication mécanique, les prestations de matériels de transport et engins de chantier. Les activités de production sont, essentiellement, développées pour les besoins propres de l’entreprise. Il faut dire, que la Sogerhwit, a échappé au spectre de la disparition et au vent de dissolution qui a soufflé sur de nombreuses entreprises de petite taille de la wilaya de Tlemcen (Socomet, Somewit, Sotrawit, Batiwit, Entrebatp, Siriwit, etc.). « Au début notre seul objectif était d’assurer la survie de l’entreprise, face aux secousses et bouleversements économiques qui nous menaçaient, à chaque stade et à tout moment. On avait de grandes difficultés et il fallait, donc, résister à la transformation radicale de notre environnement économique.

Ça n’a pas été facile, croyez-moi, car il fallait beaucoup de moyens humains, financiers, matériels et tout un ensemble de règles, règlements, méthodes efficaces et des structures pour le faire. Dieu merci, on a pu sauver l’entreprise grâce à la volonté et la mobilisation de tous les dirigeants, cadres, techniciens et employés, qui ont su relever ce défi, dans un contexte de mondialisation et de globalisation irréversible de l’économie et de la concurrence. Dès lors, un deuxième défi devait, nécessairement, être relevé, celui de : comment assurer la pérennité et rendre l’entreprise performante. Il fallait s’insérer, activement, dans le marché national et même concurrencer les entreprises publiques et privées. On oublie, souvent, qu’une bonne gestion, commence par une prise de conscience de tout le personnel, de l’importance de l’existence de l’entreprise, qui assure les salaires et promeut les employés et leurs familles.

Le problème essentiel qui devait être résolu est de trouver de nouvelles ressources, innover, embaucher du nouveau personnel compétent et créatif, entretenir ses réseaux et avant tout confier, voire déléguer, les ressources et les pouvoirs aux personnes les mieux placées, dans l’organisation de l’entreprise pour accomplir les missions attendues.

Il fallait également, entretenir des relations d’affaires avec la clientèle, la banque ou les fournisseurs, et mettre à niveau notre système d’information, de gestion, de production et de l’environnement des affaires.

De même, le développement de la ressource humaine et des valeurs éthiques, reste l’un des principaux moyens d’aller de l’avant, en vue d’assurer une économie productive, et améliorer notre performance et notre compétitivité sur le marché intérieur», a notamment affirmé, à notre journal, le président-directeur général de la Sogerhwit de Tlemcen, Ramdani Mohamed (Titulaire d’un master en management, mathématiques et en informatique, ingénieur d’Etat en informatique), et ce, en marge du 45ème anniversaire de la création de la Sogerhwit.

Par ailleurs, pour contrôler ses méthodes de travail et harmoniser ses pratiques et opérations, la Sogerhwit s’est lancée dans un vaste parcours de certification, en mettant en place un système de management de la qualité. Selon le responsable des ressources humaines, Abdelkader Debbal, et la responsable du management et qualité, Mme Touileb Houria, la Sogerhwit est certifiée à la norme ISO 9001, version 2008 et ISO 9001, version 2015. Selon eux, un audit est en cours par la Sarl ‘MOODY Algérie’ pour la mise en place d’une approche par risque, procédures claires et documents types.

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Sidi Bel-Abbès: Deux postes électriques en cours de réalisation

Tue, 08/07/2018 - 11:22

Par M. Delli

Par ces temps de grande canicule et une demande, sans cesse grandissante, en énergie électrique, Sonelgaz s’efforce de mettre tous les moyens humains et matériels pour lutter contre les coupures et les pannes imprévisibles sur son réseau électrique.

Dans un communiqué, rendu public par la SDC de Sidi Bel-Abbès, il est relaté que «des actions ont été entreprises, en matière d’investissement et d’entretien du réseau». On signale la mise en place «d’une organisation du personnel et une planification dans les interventions».

Ainsi a-t-on précisé « le programme d’investissement 2018, lancé par la direction de Sidi Bel-Abbès a permis de réaliser 29 projets, avec une consistance de réseau de 31 km et la création de 04 postes de distribution pour assurer et améliorer la qualité de service du réseau électrique, pour un montant financier de 100 millions de DA». Toujours dans le cadre de l’investissement et sur le long terme, la direction de Sonelgaz de Sidi Bel-Abbès a prévu, selon les termes du communiqué «la réalisation de nouvelles sources d’alimentation en énergie électrique dont 2 sont en cours de réalisation à savoir: le poste 60/30 kv Pack’ Belarbi et le poste 60/30 kv Pack ‘Benbadis’.

La SDC conclut son communiqué, en indiquant que « les usagers n’ont pas été privés d’électricité, en cette période de canicule », à l’exception de quelques coupures enregistrées en fin de semaine écoulée dans plusieurs quartiers de la ville.

Pour cela, dit-on le risque zéro n’existe pas puisqu’il s’agit de plusieurs facteurs techniques qui peuvent être à l’origine des pannes qu’il faudra réparer en un temps record.

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Cherté du mouton : Les prix dépassent d’au moins 15 000 DA ceux pratiqués dans les zones d’élevage d’ovins

Tue, 08/07/2018 - 11:22
Écrit par Bouzid Chalabi

En prévision de l’Aïd El Adha, le ministère du Commerce vient de finaliser les listes des commerçants qui assureront la permanence durant les jours fériés. Ils sont au total 500 800, dont 5 500, boulangers à être concernés par ce dispositif.

Ces listes, selon le président de l’Union nationale des commerçants et artisans algériens (UNCAA), Hadj Tahar Boulanouar, vont être transmises à toutes les grandes communes du pays pour les diffuser sur la voie publique. Le but étant, d’après Boulanouar, de renseigner les consommateurs qui des détaillants et des boulangers seront ouverts dans leur parage pendant les jours de l’Aïd. Ce dernier, lors d’un point de presse, animé hier en son siège à Alger, en compagnie du chargé de la communication auprès de la Fédération nationale des éleveurs d’ovins, Bouzid Salmi, a fait remarquer, toujours à propos des permanences de l’Aïd, que «la diffusion des listes des permanences des commerces sur la voie publique est en soi une initiative louable, puisqu’elle va permettre de savoir où se trouvent les points de vente, notamment les boulangeries, les plus proche. Contrairement aux Aïds précédents où le consommateur devait se déplacer sans pour autant être sûr de s’approvisionner». Concernant la disponibilité des fruits et légumes avant l’Aïd et les jours d’après, le président de l’UNCAA n’est pas allé par quatre chemins. «Il faut s’attendre à une hausse des prix pour la simple raison qu’au niveau des marchés de gros de fruits et légumes l’activité va baisser, comme il est devenu d’usage à la veille de chaque Aïd», dira-t-il, précisant que «les collecteurs qui approvisionnent les marchés cessent toute activité les jours qui précèdent l’Aïd et ne la reprennent que bien plus tard. Un arrêt qui dégarnit les carrés des mandataires et du coup les prix augmentent».

Silence radio sur la mise en place de points de vente

De son côté, le porte-parole de la Fédération nationale des éleveurs d’ovins n’a pas caché, dès l’entame de son intervention, son étonnement sur le fait « qu’à deux semaines de la célébration de l’Aïd, et contrairement aux trois années précédentes, c’est le silence radio sur la mise en place de points de vente de béliers aux alentours des grands centre urbains. Nous espérons que le ministère de tutelle réagisse au plus vite car ces espaces sont d’un double intérêt. Primo seuls les vrais éleveurs sont autorisés à y prendre place et, partant, les acheteurs n’ont pas affaire à des vendeurs occasionnels. Deuxièmement, tous les béliers proposés à la vente ont fait l’objet d’une inspection vétérinaire». Toujours au sujet de l’intérêt de la mise en place de ces points de vente, Salmi a tenu à faire savoir que «de nombreux éleveurs souhaiteraient savoir au plus vite si des espaces de vente seront mis à leur disposition, car sur ces lieux, ils sont sûrs d’écouler un maximum de moutons. C’est d’autant plus primordial dans la mesure où cette année l’offre est très importante. Je peux même avancer qu’elle dépasse d’au moins 600 000 têtes de bélier celle de l’année dernière. A partir de cette donne, j’estime qu’il est urgent que les parties autorisées à ouvrir des points de ventes le fassent au plus vite». Interrogé sur la cherté des mérinos, Salmi a été catégorique dans sa réponse : «Je peux vous affirmer, aujourd’hui, qu’après avoir pris connaissance de visu suite à mes visites dans de nombreux points de vente clairsemés ici et là au niveau de la wilaya d’Alger, que les prix pratiqués dépassent d’au moins 15 000 DA ceux pratiqués dans les zones d’élevages d’ovins. Un écart de prix que j’ai aussi découvert sur les étals des bouchers de la capitale. Le gigot de bélier est affiché dans les zones pastorales autour des 800 DA alors qu’ici, le même quartier de viande est proposé à partir des 1 400 DA, soit presque le double. C’est à n’y rien comprendre.» Et de poursuivre dans ce sens : «Pour ceux qui insistent à dire que même au niveau des zones pastorales le mouton reste cher, je les invite à partager le quotidien des vrais éleveurs pendant quelques jours pour qu’ils réalisent que le coût de revient de l’élevage d’un mouton reste élevé, sans compter la pénibilité et les souffrances que subissent chaque jour les bergers. Des contraintes et parfois des risques qui justifient le prix du mouton en âge d’être proposé à la vente.» Et pour clore ce chapitre de la cherté du mouton, le chargé de la communication de la fédération a indiqué aux médias que «chez nos voisins tunisiens et marocains, le prix du mérinos tourne autour des 200 euros. A vous de déduire si notre mouton est vraiment cher ou pas». Enchaînant sur le même sujet, le président de l’UNCAA considère que les prix pourraient baisser pour peu que notre cheptel ovin augmente en nombre suffisant. «C’est à la portée du pays, compte tenu de l’immensité des terres pastorales dont il dispose, sans compter les hectares à défricher et qui pourraient abriter des zones d’élevage intensif», estime-t-il.

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Au revoir les championnats d’Afrique d’athlétisme au Nigeria, bonjour Alger 2020 : Bouraâda et Lahoulou qualifient l’Afrique à la Coupe intercontinentale 2018

Tue, 08/07/2018 - 10:53
Écrit par Saïd B

L’Algérie a remporté trois médailles dont deux en or grâce à Larbi Bouraâda (décathlon) et Abdelmalik Lahoulou (400 m haies) et une en bronze, œuvre de Mohamed-Yasser Tahar Triki, 3e dans le concours du triple saut,

à l’issue des championnats d’Afrique d’athlétisme qui viennent de prendre fin à Asaba (Nigeria) avec la consécration de l’Afrique du Sud.

Cette moisson de trois médailles seulement dont deux en or est vraiment maigre pour une discipline qui, jadis, constituait, une des fiertés du sport algérien.

D’ailleurs faut-il faire remarquer au passage qu’avec 14 athlètes engagés dans ces joutes, l’Algérie était absente dans plusieurs spécialités dont celles du 1500 m, le sprint, les 5 000, le 10 000 m et la hauteur, qui étaient pourvoyeuses de médailles pour notre pays.

Si les trois athlètes algériens médaillés seront primés comme vient de l’annoncer le Comité d’organisation de cette édition 2018 des championnats d’Afrique seniors d’athlétisme d’Asaba, au Nigeria, deux seulement seront présents à la Coupe intercontinentale à Ostrava les 8 et 9 septembre prochain. En effet, selon les règlements, les deux meilleurs athlètes de chaque épreuve représenteront l’Afrique à la Coupe intercontinentale à Ostrava en République Tchèque.

Ce qui veut dire que Larbi Bouraâda (décathlon) et Abdelmalik Lahoulou (400 m haies) représenteront donc l’Afrique et bien évidemment l’Algérie dans ces joutes en République tchèque qui réuniront quatre équipes continentales, à savoir l’Afrique, l’Amérique, l’Europe et l’Asie-Océanie.

3 000 dollars de prime pour Lahoulou et Bouraâda et 1 000 dollars pour Triki

Le comité d’organisation de ces championnats d’Afrique a annoncé avoir décidé de primer les athlètes ayant remporté des médailles lors de cette compétition qui a pris fin dimanche à Asaba, au Nigeria.

Ainsi, une médaille d’or sera primée à 3 000 dollars, soit un peu plus de 1 500 000 francs CFA et une médaille d’argent à 2 000 dollars, environ un million CFA, contre 1 000 dollars, environ 500 000 francs CFA, pour une médaille de bronze.

En d’autres termes, les deux médaillés d’or algériens, Larbi Bouraâda (décathlon) et Abdelmalik Lahoulou (400 m haies) recevront 3 000 dollars de prime chacun. Quant à Mohamed-Yasser Tahar Triki, médaillé de bronze au triple saut, recevra une prime de 1 000 dollars. Le comité d’organisation a justifié cette décision d’octroyer des primes aux médaillés par la nécessité de «relever les standards» des compétitions africaines.

Par contre, la Confédération africaine d’athlétisme (CAA) n’a pas avalisé la décision des organisateurs de primer les athlètes médaillés, arguant d’éviter d’instituer une pratique qui peut devenir un boulet pour les pays candidats à l’organisation des futures éditions des championnats d’Afrique seniors d’athlétisme. Durant cinq jours, les meilleurs athlètes africains de la discipline se sont affrontés à Asaba, capitale de l’État du Delta au Nigeria. Toutes les épreuves prévues au programme ont finalement eu lieu, malgré des débuts difficiles au Nigeria, organisateur de l’événement pour la deuxième fois depuis 1989. A la veille de la compétition, de nombreux compétiteurs ont en effet dû attendre de longues heures, même plusieurs jours pour certains, à l’aéroport de Lagos, faute de vols vers le lieu des championnats. Une situation qui a eu pour conséquence le report du début des épreuves, prévues mercredi matin, alors que neuf délégations n’avaient toujours pas rejoint Asaba. Et c’est l’Afrique du Sud qui a finalement plané sur ces championnats d’Afrique en terminant à la première place du classement général devant, respectivement le Nigeria et le Kenya.

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Planche à billets : Créer de la monnaie sans inflation, le défi de la Banque d’Algérie

Tue, 08/07/2018 - 10:48
Écrit par Hakim Ould Mohamed

Comment continuer à vivre par l’apport de la planche à billets en cash sans provoquer de tensions inflationnistes susceptibles de remettre en cause les scénarios initialement conçus par l’Exécutif ? Telle est le défi auquel est confrontée la Banque centrale à l’heure où la quiétude observée depuis quelques mois sur le marché pétrolier risque d’être perturbée par les tensions géopolitiques et les conflits commerciaux auxquels s’adonnent les principales puissances de la planète.

Après les chiffres alarmants contenus dans les situations mensuelles de la Banque d’Algérie, levant le voile sur des tirages de monnaie culminant à 3 585 milliards de dinars d’octobre 2017 à fin mars 2018, des observateurs pensent que le rythme avec lequel évolue le volume de monnaie créée ne sera d’aucune conséquence sur l’inflation.

D’autant plus que les besoins de financement de l’actuel exercice, les niveaux des déficits et de la dette interne plaident pour une nette hausse du montant des tirages par le moyen de la planche à billets. La Banque centrale le sait très bien. Elle garde la main appuyée sur certains leviers avec lesquels elle compte stériliser les quantités de billets créés si celles-ci venaient à se transformer en facteur d’inflation. La reprise des liquidités et la hausse des réserves obligatoires des banques en sont parmi les leviers. Ils sont déjà actionnés aux fins de limiter le volume des liquidités en circulation dans le circuit bancaire.

Le défi de stabilisation du niveau de la masse monétaire n’est pas si facile à relever à moyen terme, d’autant plus que le gouvernement semble décidé à faire de la planche à billets un instrument de financement sur le court et le moyen termes, en attendant qu’une éclaircie pointe à l’horizon du marché pétrolier. Les économistes n’ont pas manqué de mettre en garde quant à un usage prolongé de la planche à billets. De l’avis des experts du Fonds monétaire international (FMI), le financement monétaire des déficits budgétaires pourrait certes offrir un répit à l’économie à court terme, mais également faire peser des risques considérables sur les perspectives économiques de l’Algérie. Dans le dernier rapport de l’institution de Bretton Woods sur l’Algérie, publié le 16 juillet dernier, les experts de Washington encouragent les autorités à se tenir prêtes à durcir la politique monétaire si des tensions inflationnistes se manifestent.

Ils déconseillent le financement monétaire du déficit, «mais si celui-ci se poursuit», ils soulignent «la nécessité de mettre en place des mesures de sauvegarde pour en atténuer l’impact négatif, dont des limites temporelles et quantitatives», lit-on dans le dernier rapport du FMI sur l’Algérie. Ses experts n’ont pas manqué de saluer l’engagement de la Banque centrale à stériliser, le cas échéant, les liquidités apportées par le financement monétaire. Ils savent que l’effort de stérilisation mené par la Banque d’Algérie est pour le moins vital, à même de contenir l’inflation à des niveaux soutenables. Tout l’enjeu est là.

Et l’institution de Mohamed Laksaci sait qu’elle doit impérativement réussir son exercice afin d’éviter au pays les conséquences néfastes de la planche à billets. Une chose est sûre, le financement non conventionnel n’a pas profité jusqu’ici à la croissance, qui est restée molle au premier trimestre de l’année en cours (1,3%) malgré les budgets qui lui ont été alloués cette année. Quoi qu’il en soit, la planche à billets ne doit pas être une fin en soi, mais doit s’accompagner de réformes budgétaires et économiques.

Le gouvernement est condamné à prendre des mesures d’assainissement des finances publiques, d’amélioration de l’efficience et de la gestion des dépenses publiques, de diversification des ressources de revenus, de réforme des subventions, d’amélioration du climat des affaires… La Banque centrale a fait savoir qu’il était de son devoir de lutter contre d’éventuelles tensions inflationnistes que pourrait provoquer la planche à billets, mais qu’il était néanmoins indispensable de mener des réformes budgétaires.

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Oum El Bouaghi : La ville croule sous les ordures !

Tue, 08/07/2018 - 10:44
Écrit par  Kader M. 

Le défaut d’hygiène et de la propreté régnant dans la ville en cette saison estivale marquée par la prolifération remarquable des moustiques constitue un souci majeur pour la population du chef-lieu de wilaya.

Pourtant, il n’y a pas longtemps une initiative de volontariat pour le nettoiement a été initiée par le chef de l’exécutif pour chaque week-end et à laquelle ont adhéré de nombreux citoyens. La ville croule sous les ordures actuellement et la situation persistera encore tant que l’absence de la société civile, du mouvement associatif et autres associations de quartier, censés créer une dynamique en matière d’initiatives (protection de l’environnement, valorisation du patrimoine culturel, participation à l’embellissement de la ville et autres), est remarquée. Lesquelles associations apparaissent par enchantement lors de certaines occasions à l’exemple du mois sacré, pour disparaître après. Dans ce sillage, exception faite pour certaines artères principales donnant pignon sur des infrastructures publiques, les autres quartiers et cités de la ville dont la population dépasse les 80 000 habitants demeurent jonchés d’ordures entassées depuis longtemps.

Ces dernières dégageant des odeurs nauséabondes sont fréquentées par toutes sortes d’insectes, chats et chiens errants, au demeurant vecteurs de pathologie diverses. Même les agents municipaux de la voirie se contentent uniquement de ramasser les sachets poubelles lors du passage du camion et laissent sur place toutes sortes d’immondices éparpillées. L’époque où des agents municipaux étaient affectés par la municipalité pour ne rien laisser après le passage du camion de poubelle et la propreté et l’hygiène de la ville d’Oum El Bouaghi qu’on citait comme exemple sont révolues malheureusement pour céder la place à une cité croulant sous les ordures, abandonnée la nuit aux chats et chiens errants. La situation du manque d’hygiène est telle que les citoyens sont victimes de piqures de moustiques de toutes sortes à l’intérieur même des domiciles. Cela se passe au moment où l’opération démoustication n’a pas eu lieu au chef-lieu de wilaya et la prolifération du moustique «Tigre» est d’actualité dans d’autres régions du pays.

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Bouira: Plus de 180 incendies en un mois

Tue, 08/07/2018 - 10:41

Par Farid Haddouche

Les unités de la Protection civile ont enregistré 183 incendies de différentes natures qui se sont produits tout le long du mois de juillet.

Nous trouvons parmi ses incendies déclarés 53 feux qui ont touché des superficies agricoles, provoquant la destruction de 320 arbres fruitiers, 2800 bottes de foin et 62.96 hectares de céréales. 7 incendies se sont déclarés dans les espaces forestiers et ont ravagé une superficie totale de 1500 hectares de territoire forestier.

On dénombre également 9 incendies de véhicules et 6 feux dans des groupes électriques, 7 incendies domestiques et 6 incendies dans des dépôts. 7 personnes ont été atteintes lors des interventions. Il s’agit de 3 personnes qui ont été brûlées, 3 autres asphyxiées et une personne légèrement blessée, d’après les indications de la Protection civile.

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Constantine – Les hôpitaux manquent de sang

Tue, 08/07/2018 - 10:40

Par A. E. A.

L’été, particulièrement au mois d’août, les donneurs de sang ne sont pas nombreux, fera savoir avec regret la directrice par intérim du secteur de la santé dans la wilaya, Linda Boubguira. Les gens sont moins mobilisés pour les questions de solidarité, dira-t-elle, ils se retrouvent, saison estivale oblige, plus préoccupés par leur départ en vacances et par les soucis liés aux mariages de proches etc. alors que les malades sont toujours là, ils n’ont ni la tête à festoyer ni la capacité de prendre des vacances ; ils ont un gros besoin de quelques gouttes de sang.

En tout cas, selon notre interlocutrice, sans que la situation soit dramatique, il y a lieu de souligner que les hôpitaux enregistrent un manque flagrant de poches de sang, surtout en cette période d’été.

Les groupes de sang rhésus négatif et même positif, sont les bienvenus, estime-t-elle. Sans oublier, ajoute-t-elle, les plaquettes de sang dont le cas est assez particulier dans le sens où en plus de la durée limitée de leur conservation, il y a lieu d’indiquer qu’il faut douze (12) donneurs pour satisfaire les besoins d’un seul malade et cela pour juste une prise.

Quoi dire, lorsqu’il s’agit de malades, ou d’accidentés de la circulation ou de femmes sur le point d’accoucher qui ont besoin de sang ? Notre interlocutrice invitera, ainsi, les donneurs, surtout les «réguliers», à faire montre de plus de solidarité et d’humanité, particulièrement lors des jours de l’Aïd El-Adha, qui coïncide avec un long week-end. Elle signalera à cet effet que les prélèvements de sang se font dans tous les hôpitaux, des bus et camions de transfusion sanguine, qui sont stationnés au centre-ville et à la nouvelle ville de Ali-Mendjeli, mais également devant les mosquées, surtout lors de la prière du vendredi.

La directrice par intérim de la DSP renouvelle son appel aux donneurs de sang, de le faire de façon régulière, car si «on ne peut pas acheter le sang qui demeure un don des bien portants», être un donneur régulier permet de constituer une sorte de banque de sang qui répond à l’appel et qui est très indiquée dans pareilles conditions.

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Bouira: 10 morts sur les routes

Tue, 08/07/2018 - 10:40

Par Farid Haddouche

190 accidents de la circulation se sont produits sur le réseau routier de la wilaya de Bouira. Selon un bilan mensuel de la Protection civile, ces accidents ont fait 10 morts et 299 blessés. Parmi les accidents déclarés 81 sont survenus sur les routes nationales, 49 sur l’autoroute Est-Ouest, et 60 sur les chemins de wilaya et les chemins communaux.

Le non-respect du code de la route dont les dépassements dangereux, le franchissement des lignes continues, l’état des véhicules et des routes, sont à l’origine de ces accidents, a-t-on constaté.

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Constantine – Ralentissement des travaux sur les chantiers du BTP: Risque de non-respect du délai de livraison des écoles

Tue, 08/07/2018 - 10:35

Par Abdelkrim Zerzouri

Le mois d’août est réputé synonyme de ralentissement de la cadence de travail pour un grand nombre de secteurs, mais sur les chantiers du BTP c’est parfois le frein sec.

Le taux de réalisation n’enregistre aucune avancée par rapport aux mois précédent. L’Aïd El-Adha viendra cette année prolonger encore l’arrêt des chantiers jusqu’après le 24 août, avouent des entrepreneurs et des maîtres d’ouvrages, qui s’inquiètent sérieusement de cet arrêt. Les chantiers du BTP sont à la veille d’importants rendez-vous fixés par les autorités pour réceptionner et distribuer des centaines de logements, ainsi que des établissements scolaires qui doivent impérativement être fonctionnels à la rentrée 2018/2019. Si pour les chantiers de logements il n’y a pas trop de soucis à se faire, puisqu’on peut procéder à une distribution solennelle de logements au profit de quelques bénéficiaires en attendant de finir les travaux qui restent encore en suspens, le chantier des établissements scolaires, lui, ne peut pas se permettre des délais supplémentaires. La rentrée n’attendra pas avec ces centaines d’élèves qui vont y affluer dès le 5 septembre. Normalement, selon les récentes déclarations du directeur de l’Education, de nombreuses écoles primaires sont inscrites sur le chapitre de la réception le 20 août prochain, à Ali-Mendjeli et Massinissa notamment, deux agglomérations qui ont connu une forte arrivée de nouveaux locataires.

Le directeur de l’Education n’a pas pu cacher son inquiétude au sujet de l’achèvement des travaux de ces nouvelles écoles. A cause, justement, des départs massifs des travailleurs en congé, et l’Aïd El-Adha, qui va certainement prolonger les vacances sur les chantiers. En plus de la fermeture de nombreux établissements qui approvisionnent les chantiers (les fournisseurs), du départ en congé des chefs d’équipes et des manœuvres, les employeurs, eux-mêmes, partent en vacances et laissent les chantiers presque à l’abandon, juste quelques travailleurs pour ne pas fermer les portes des entreprises. Histoire de donner l’impression d’un semblant d’animation sur le chantier, mais au fond rien ne marche convenablement, avoue un gardien qu’on a fraîchement recruté pour garder un œil sur le matériel.

Il y en a quelques entrepreneurs qui tentent de respecter le délai de réalisation des projets qu’ils ont sous la main, mais ils rencontrent des difficultés énormes pour garder le personnel en activité. Les travailleurs qui ont trimé tout au long de l’année tiennent absolument à profiter de leur mois de congé, et sur le marché de l’emploi, la main-d’œuvre qui est très rare tout au long de l’année est inexistante en ce mois d’août, relèvent des entrepreneurs. Le wali qui avait l’habitude de secouer la torpeur sur les chantiers en organisant des sorties hebdomadaires, n’est plus là pour le faire, car lui également se trouve en congé depuis le début du mois d’août. Pratiquement, tous les responsables sont en congé durant cette période, la première quinzaine du mois d’août, puisque la deuxième quinzaine de ce mois de vacances sera bloquée par la célébration de la fête de l’Aïd El-Adha.

Les travailleurs, y compris les responsables, préfèrent consommer leurs congés avant le 20 août, car l’Aïd El-Adha, annoncé le 22 août, se fête en famille, exigeant un retour au bercail de tous les vacanciers. Retour au bercail mais pas au travail, car la fête religieuse est synonyme également de congé, avant et après sa célébration.

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Constantine – Des policiers affectés aux frontières pour renforcer les contrôles

Tue, 08/07/2018 - 10:33

Par A.E A.

  En accompagnement des déplacements des estivants vers les régions côtières, 5.000 policiers des wilayas intérieures ont été affectés en renfort à la sécurité des villes balnéaires, de même 150 autres policiers ont été déployés dans huit centres frontaliers de l’Est du pays et ce, pour renforcer les contrôles des voyageurs, selon l’inspecteur de police de la région Est du pays (qui comprend 17 wilayas), Mustafa Benaini. Ces renforts font partie du plan de sécurité « spécial », mis en place à la faveur de la présente saison estivale, en plus de brigades supplémentaires concernées par des transferts conjoncturels, fera savoir encore le premier responsable de la police de l’Est. Le plan de sécurité en question, comprend bien évidemment le volet renfort en moyens humains, et donc en agents, mais aussi en moyens matériels et en systèmes électroniques liés aux opérations de contrôle. « De même que nous avons eu à effectuer des aménagements en coopération avec les walis de Tébessa, Souk Ahras et El Tarf, pour des extensions de salles, multiplication du nombre de guichets et aussi des parkings extérieurs. Et cela est valable, poursuit-il, pour les huit centres frontaliers », dira l’inspecteur régional.

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Constantine – Plus de 12 milliards pour le transport scolaire

Tue, 08/07/2018 - 10:33

Par A. El Abci

  La wilaya a affecté trois milliards de centimes comme budget spécial pour le trousseau scolaire au profit des élèves nécessiteux, au titre de la prochaine rentée des classes 2018 – 2019 et ce, en sus des contributions des différentes APC.

Selon le directeur de l’administration locale, Abd El Hakim Bouferoua, toutes les procédures afférentes à ce dossier doivent être lancées au cours de la présente semaine. Rappelant que lors de la dernière session de l’APW des instructions ont été données aux présidents des 12 APC, d’entamer rapidement les procédures relatives à l’opération de sélection des fournisseurs des cantines et des trousseaux scolaires. Il est à indiquer, en outre, que le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a attribué, pour sa part, une aide financière d’un montant de sept milliards 800 millions de centimes pour le transport scolaire, auxquels il y a lieu d’ajouter 4 milliards 500 millions de centimes de participation de la wilaya en soutien aux APC. Et le directeur de l’administration locale d’indiquer que ces aides du ministère de tutelle et de la wilaya d’un montant global de 12 milliards 300 millions de centimes, seront à même de couvrir 170 lignes de transport des élèves au moyen de 187 bus. La wilaya de Constantine, poursuit-il, a connu de grandes transformations grâce essentiellement aux programmes de réalisation de logements avec les fameux transferts de populations. Il en est, ainsi, d’un grand nombre d’habitants de Constantine qui ont été relogés à la nouvelle ville de Ali Mendjeli. Situation qui impose aux autorités locales, de mettre à disposition le transport scolaire pour tous les élèves qui ont été transférés avec leurs parents dans les nouvelles zones d’habitation. Et de faire savoir à ce propos, qu’il n’existe pas beaucoup de problèmes en considération que la direction des transports a fourni les listes nominatives des transporteurs, que les présidents des APC n’auront qu’à exploiter pour la signature de contrats, conclut-il.

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Tébessa: Campagne de vaccination contre la fièvre aphteuse

Tue, 08/07/2018 - 10:29

Par Ali Chabana

Les services vétérinaires de la wilaya de Tébessa viennent d’acquérir 10 mille doses de vaccin anti fièvre aphteuse. L’opération n’est pas plus qu’une mesure préventive, car aucun cas de cette maladie n’a été signalé jusque-là. La campagne de vaccination est lancée depuis quelque temps déjà, quelques semaines seulement avant l’Aïd El-Adha. Elle a été précédée d’une campagne de sensibilisation auprès des éleveurs et maquignons, afin qu’ils adhérent au programme de vaccination. Jusqu’ici près de huit mille bovins ont été vaccinés. Pour rappel, la fièvre aphteuse est une maladie virale grave du bétail, hautement contagieuse, transmissible à l’homme, mais dans des cas rares et bénignes.

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Azeffoun et Tigzirt: Le nombre d’estivants en forte baisse

Tue, 08/07/2018 - 10:24

Par Aomar MOHELLEBI

Ce bilan provisoire concerne la période qui s’étale du 1er juin dernier au 31 juillet, ont indiqué les responsables de la direction du tourisme à Tizi Ouzou.

Comme il fallait s’y attendre, la pénurie persistante d’eau potable à Tigzirt et Azeffoun s’est répercutée de manière négative sur le déroulement de la saison estivale 2018.
L’une des conséquences de cette crise d’eau qui frappe de plein fouet aussi bien la ville balnéaire d’Azeffoun que celle de Tigzirt est la baisse et de manière considérable du nombre d’estivants qui ont visité les deux villes en question durant les deux premiers mois de l’été, à savoir juin et juillet. Ainsi, selon les responsables de la direction du tourisme de la wilaya de Tizi Ouzou, qui ont rendu publics, hier, les chiffres du premier bilan de la saison estivale 2018, le nombre d’estivants a périclité de 200.000, comparativement au chiffre enregistré durant la même période de l’été 2017.
Ce premier bilan provisoire concerne la période qui s’étale du 1er juin dernier au 31 juillet, ont indiqué les mêmes responsables. Ces derniers ont précisé que jusqu’au 31 juillet dernier, le nombre de vacanciers qui se sont rendus aux plages des deux villes côtières de Tigzirt et Azeffoun a été d’un million, alors qu’il était de 1 million et 200.000 durant les deux mois de juin et juillet de l’année 2017.
La direction du tourisme de la wilaya de Tizi Ouzou a obtenu ces chiffres sur la base de statistiques réalisées par les services de la Protection civile qui sont sur le terrain sur l’ensemble des plages autorisées à la baignade dans les daïras de Tigzirt et Azeffoun.
Les responsables du secteur du tourisme de la wilaya de Tizi Ouzou ont regretté énormément que les deux daïras à vocation touristique de la wilaya ne disposent pas d’eau potable courante durant l’été. Pis encore, l’eau est même une denrée rare dans les localités de Tigzirt et Azeffoun. Ce qui a systématiquement fait fuir au moins les 200.000 estivants potentiels ayant opté sans doute pour d’autres localités balnéaires algériennes où la soif n’a pas droit de cité.
On imagine mal une famille dépenser au moins 20 millions de centimes (entre location d’apparentement et frais de restauration) pour se retrouver devant des robinets secs presque H24 et sept sur sept. Il y a toutefois lieu de noter que la pénurie d’eau n’en est pas la seule raison. Il faut rappeler que la première partie du mois de juin, nous étions encore en plein mois de Ramadhan. Période peu propice aux campings et aux virées en bord de mer. Ceci a aussi influé sur la baisse du nombre d’estivants. Ajoutez à cela une semaine entière consacrée à la célébration de la fête de l’Aïd el Fitr.
En effet, même le coup d’envoi officiel de la saison estivale pour cette année n’a eu lieu, pour rappel, que le 25 juin 2018. Donc, on peut dire que, pour cette année, le mois de juin a été amputé systématiquement de la saison estivale pour la multitude de raisons citées plus haut. Mais le problème de l’alimentation en eau potable des daïras côtières de Tigzirt et Azeffoun est un écueil qui devrait sérieusement être pris en charge par toutes les parties concernées, à commencer par l’Algérienne des eaux.
Deux stations de dessalement d’eau pourraient, si elles venaient à être mises en service, venir à bout de cette situation. Il s’agit de la station de dessalement d’eau de Tigzirt, en cours de réparation. Il est donc à espérer que d’ici juin 2019, la station de dessalement d’eau de Tigzirt soit enfin mise en service. Ce qui permettra à l’eau de couler enfin à flots dans toute la région. De ce fait, un véritable coup de fouet sera donné à la saison estivale. Idem pour la localité de Azeffoun où un projet d’alimentation en eau de la région à partir de la station de dessalement d’eau de Cap-Djinet (dans la wilaya de Boumerdès) est en cours.
En outre, il y a lieu de noter que le fait que le nombre d’estivants ait baissé cette année ne veut absolument pas dire que la saison estivale a été un échec à Tigzirt et Azeffoun où les autorités locales continuent de fournir tous les efforts possibles pour que les estivants puissent profiter de leurs séjours de vacances dans un meilleur cadre.
Ainsi, pour cette année, les estivants ayant jeté leur dévolu sur les deux localités balnéaires de la wilaya de Tizi Ouzou, ont été agréablement surpris de découvrir que des étoiles de la chanson kabyle, tous styles confondus, sont au programme aussi bien à Tigzirt qu’à Azeffoun, pour y animer des soirées à partir de 22 heures presque chaque jour.
Les estivants ayant choisi cette année Azeffoun ou Tigzirt ont ainsi la chance d’assister à des concerts qui seront animés en plein air par le maître Akli Yahiatène mais aussi par les stars Mohamed Allaoua, Rabah Asma, Ali Amran, Ali Ferhati, Abdelkader Chaou, Ahcène Aït Zaïm. Ces spectacles pourront ainsi étancher une soif d’un autre genre.

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Même si on ne se bouscule pas aux portes de Carthage: La Tunisie séduit toujours les Algériens

Tue, 08/07/2018 - 10:21

Par Wahida BAHRI

En dépit des taxes, hausse des prix et «le couvre-feu» imposé par certains hôtels en Tunisie, aux touristes algériens, ces derniers ne semblent pas détourner la tête de cette destination pour passer leurs vacances.

Embouteillage aux portes est de l’Algérie. Les postes frontaliers avec la Tunisie, d’Oum T’boul et El-Ayoun, Lahdada et Bouchebka sont submergés de touristes algériens en partance vers les stations balnéaires de Hammamet El Yasmine, Sousse et Djerba entre autres. Sur place l’affluence est bien visible, en témoignent les longues chaînes de voitures attendant d’accomplir les formalités de passage en Tunisie. Une attente qui peut durer plusieurs heures des deux côtés. Les plaques d’immatriculation de toutes les wilayas du pays, en disent long sur l’affluence des Algériens sur ce pays voisin. Ce rush s’explique par la volonté de rattraper des vacances perturbées par les examens de fin d’année. Poste frontalier d’Oum T’boul, 4 août 2018. Il est 10h30 et déjà une file importante de voitures immatriculées de plusieurs wilayas du pays et de l’étranger sont en attente devant les locaux de la police des frontières et des douanes algériennes. La procédure est la même dans tous les postes de contrôle algériens.

Les douanes algériennes à pied d’oeuvre
Pour mieux gérer le flux vers la Tunisie, durant la période estivale, la direction générale des douanes algériennes a renforcé les équipes dans tous les postes frontaliers, avec la Tunisie. Tous les postes travaillent 24h/24h. Il faut signaler que les 70% des touristes algériens empruntent le poste d’Oum T’boul «Cela représente souvent une grande pression sur les agents des douanes et de la PAF», nous a indiqué un douanier. «Par moments, on oriente certains passagers vers d’autres postes comme celui d’El Ayoun, à El-Kala, pour équilibrer un peu le flux», a cexpliqué le même douanier. En dépit des grands moyens humains et matériels dont sont dotés les postes de contrôle dans ces zones frontalières, il demeure, néanmoins que, la pression du flux reste insoutenable, notamment durant les fortes chaleurs. Il faut dire que la haute saison draine près de 5000 à 8000 passagers/J et 2500 à 3000 véhicules par poste. Bien que la tâche ne soit pas des moindres, pour les éléments des douanes et ceux de la PAF, le travail se fait, comme il se doit. Contrôle assisté, vérification de papiers, passage à la douane et c’est fait. Bien qu’il y ait une grande file, la vérification de papiers est rapide. Notons que Oum T’boul est le poste frontalier algérien le plus fréquenté de la zone est du pays. Ce père de famille nous dit qu’il est là, depuis trois heures du matin, et il est 11 heures, il vient tout juste d’accomplir les formalités de passage. «Il va falloir attendre encore plus de l’autre côté de la frontière, avant d’arriver à Tunis-ville», a déploré notre interlocuteur. Les sempiternelles attentes semblent être le désagrément dans tous les postes de contrôle des deux côtés des frontières. Puisque les Tunisiens entrant en Algérie, doivent passer par ces mêmes points de contrôle et accomplir les mêmes procédures douanières, dispensées par les services de douanes et de la PAF algérienne. Dans ce sens, il y a lieu de noter qu’ils sont entre 1100 et 1300 voitures à passer les frontières algériennes, et 10.000 à 12.000 Tunisiens à franchir chaque semaine les postes frontaliers est du pays. La plupart font leurs emplettes en vaisselle, vêtements, alimentation générale et autres produits de large consommation, dans les espaces commerciaux des différentes villes de l’Est du pays, El-Eulma, Tadjenanet, Annaba et El-Tarf, notamment. Et bien entendu, ils repartent avec le plein de carburant. Mais si certains Tunisiens font du tourisme commercial, d’autres font du vrai tourisme, pour découvrir le pays de El Amir Abdelkader, de Zabana, de Yemma Gouraya, entre autres. Contrairement aux Algériens qui, depuis des années déjà, ont fait de la Tunisie, leur première destination, aux fins de jouir des prestations qu’ils ne trouvent pas chez eux. Ce qui explique le flux grandissant d’année en année. Les chiffres enregistrés en cette période seraient de l’ordre de 5000 jusqu’à 8000 touristes / j. La journée du 1er août a enregistré 11.700 passagers. Contrairement à l’année dernière, où il a été enregistré à la même période entre 7000 et 10.000 touristes algérien/j, avec quelque 13.000 passagers.

Les raisons du recul du flux
Pour le Tunisien Chérif Samadhi, expert en tourisme, le nombre de touristes algériens à quelque peu diminué, d’une part, après, la prétendue mésaventure vécue par certaines familles algériennes en Tunisie. L’incident a été, rappelons-le, démenti par la Fédération tunisienne de l’hôtellerie. Et d’autre part, selon notre expert, le recul du flux des Algériens est dû entre autres, à l’augmentation de 30% des tarifs des prestations hôtelières tunisiennes, la cherté de la vie, la dévaluation du dinar tunisien. Au-delà de ces propos, c’est la place des touristes algériens, par rapport au tourisme haut de gamme. Comme expliqué par Naoufel Jdidi, responsable d’une agence de voyage à Sousse.

Le retour des tour-opérateurs
La stabilité de la situation sécuritaire semble favoriser le retour en force des touristes étrangers en Tunisie. C’est pourquoi les Algériens n’ont pas leur place dans les hôtels haut de gamme. Ces tour-opérateurs (TO) européens:français, allemands, anglais et américains, en plus avec l’émergence de deux marchés qui sont la Russie et la Chine, cela représente un potentiel touristique pour la Tunisie dont, l’économie nationale se base à 80% de la rente de se secteur, le tourisme en l’occurrence. Une équation à l’origine de l’augmentation considérable des prix dans les structures hôtelières. Pour 45% de flux de touristes français et 42% de touristes allemands, auxquels s’ajoutent les Russes avec 53% et les Chinois avec 46%, les Algériens ne font pas le poids, même dans les hôtels à trois et quatre étoiles.

Forte concurrence des agences de voyages
Cette concurrence, du moins du côté des tour-opérateurs est le résultat de traditions liant ces dernières à la Tunisie. Ces traditions encrées dans le temps et dans l’espace entre les deux parties ont fait en sorte que les Tunisiens préfèrent récupérer leurs clients, les TO en leur vendant en priorité leurs produits. Car, faut-il le noter, et comparativement à ces traditionnels clients, les TO en l’occurrence, les agences de voyages algériennes ne commercialisent que 1000 à 3000 touristes. Un nombre qui ne peut en aucun cas rivaliser devant ceux des TO. Ces derniers qui, selon plusieurs responsables d’hôtels tunisiens, achètent des packs en inclusive, pour toute l’année. «Le pack compte des milliers de lits de 100.000 à 450.000 /ans, tout le long de l’année», nous dira, un responsable de l’Orient palace à Sousse. Et c’est là, la notion du tourisme pour les Tunisiens dont la vision a une portée à long terme. Car, faut-il noter, les Algériens sont des touristes de la haute saison et non des quatre saisons, comme c’est le cas de ceux générés par les TO. Par ailleurs, si un grand nombre de touristes algériens ont boudé le pays voisin, ce n’est pas uniquement, du fait de la politique de commercialisation du produit, soumise au principe de l’offre et la demande, mais c’est aussi à cause de certaines mesures imposées dans certains hôtels. Comme l’augmentation de 30% des tarifs du séjour et la limitation des heures de retour à l’hôtel. «On est obligé de rentrer à l’hôtel avant 23 heures», nous confie ce père de famille. «C’est un vrai ‘ couvre feu » qu’on nous impose dans cet hôtel à Tunis ville», nous confie ce touriste algérien originaire de Bouira.

Les Algériens ne sont pas boudés
Bien au contraire, les Algériens ont leur place dans le tourisme tunisien, comme c’est le constat dans plusieurs villes de ce pays voisin. Ils sont les biensvenus là où ils vont. De Hammamet jusqu’à Sousse en passant par Monastir et Djerba, les touristes algériens sont bel et bien présents. Certes, la baisse du nombre de touristes algériens à se rendre en Tunisie en cet été 2018 est de l’ordre de 20 à 25%. Comparativement à l’année dernière, où, plus le nombre d’Algériens ayant passé leurs vacances en Tunisie a franchi la barre des 70%. Cette baisse de flux des Algériens sur la Tunisie, a, tout de même occasionné des pertes à hauteur de 300 à 350 millions d’euros. Néanmoins, et selon les estimations de l’Office tunisien du tourisme (OTT) quelque 2,5 millions de touristes algériens devraient séjourner en Tunisie cette année. La baisse du flux d’Algériens sur le pays voisin, s’explique selon plusieurs acteurs du tourisme, du côté des deux frontières par, d’une part, les résultats des examens de fin d’année, le bac et les inscriptions à l’université, et d’autre part, l’approche de l’Aïd El Adha, prévu cette année le 22 du mois en cours. Deux événements qui ont quelque peu retardé le départ des Algériens vers la Tunisie, et aussi écourté, les séjours de certains. S’agissant du soi-disant incident du refoulement des familles algériennes par les hôteliers tunisiens, la question a été démentie à l’unanimité, tant par les responsables du pays voisin, que par les touristes algériens rencontrés. «Il s’agissait d’un malentendu qui a aussitôt été réglé et pris en charge. Il n’était pas question d’hostilité encore moins de discrimination», nous dit-on. Si Hasnaoui, est un habitué de la ville de Sousse, à bord de son véhicule immatriculé à Ain M’lila, rencontré à la sortie de la PAF, semble bien satisfait de ses vacances: «Pas mal, oui, j’ai passé un mois sur l’île de Djerba, on a été bien traité, juste qu’ils considèrent les touristes comme des pigeons, ils tentent par tous les moyens de vous soustraire de l’argent», a lancé avec un grand sourire le sexagénaire.

Qu’en pensent les Tunisiens?
Quant au bon nombre de Tunisiens et d’Algériens apostrophés sur les touristes algériens, la majorité a d’emblée, évoqué les liens de voisinage, de fraternité et de solidarité. «Nous sommes liés par les rapports de rapprochement sociaux, religieux, du voisinage avec l’Algérie», nous ont dit les uns. D’autres se sont rappelés l’élan de solidarité et de soutien surtout, lors des attaques terroristes perpétrées en Tunisie. «Le peuple algérien a toujours été au côté du peuple tunisien, après les attentats terroristes qui ont ciblé Sousse et Bardo. Des attentats qui rappelons-le, ont fait plusieurs morts et blessés parmi des touristes étrangers, se trouvant sur les lieux. Ces drames ont été le coup de grâce porté au tourisme en Tunisie», ont fait savoir plusieurs Tunisiens. Ces derniers ont vivement salué le courage des Algériens. «Les touristes algériens ont défié les ordres et menaces des terroristes et sont venus par milliers faire du tourisme en Tunisie, cet élan de solidarité, restera à jamais gravé dans la mémoire des Tunisiens», a estimé Mounder, dont les propos s’alignent avec tant d’autres Tunisiens. Ces derniers estimant à leur juste valeur, les potentiels touristiques de l’Algérie, le touriste algérien choisit de passer ses vacances en Tunisie et fait beaucoup de dépenses pour, aider le tourisme tunisien à remonter la pente. Ces Tunisiens et d’autres rencontrés à Annaba, voient en les touristes algériens, non pas des hôtes bienvenus, mais des amis et frères proches. «Les Algériens en Tunisie ont la même place que nous en Algérie. Nous faisons des allers et retours en Algérie, notamment dans cette belle ville de Annaba, où l’on se sent chez nous», a ajouté Mounder. Alors qui a dit que les Algériens boudent la Tunisie? La réponse à cette question se trouve au bout des files d’attente des véhicules, venus des quatre coins du pays à destination du pays de Carthage. Car, cette destination fait toujours rêver les Algériens.

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Categories: Afrique

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