Le président iranien Hassan Rohani a accusé dimanche, sans les nommer, des séparatistes arabes d’être derrière l’attentat ayant coûté la vie à au moins 29 personnes à Ahvaz, dans le sud-ouest de l’Iran.
«Nous n’avons aucun doute sur l’identité de ceux qui ont fait ça, sur leur groupe et leur affiliation», a déclaré M. Rohani à la télévision d’Etat avant de décoller pour New York, où il doit participer à l’Assemblée générale annuelle des Nations-Unies. Pendant la guerre entre l’Irak et l’Iran (1980-1988), «ceux qui ont causé cette catastrophe (de samedi, ndlr) (…) ont soutenu les agresseurs et commis des crimes», a ajouté M. Rohani. «Tant que (le dictateur irakien) Saddam (Hussein) était en vie, ils étaient ses mercenaires. Ensuite, ils ont changé de maître et un des pays de la rive sud du golfe Persique s’est chargé de les soutenir, «a encore déclaré le président iranien, sans nommer le moindre pays. «Tous ces petits pays mercenaires que nous voyons dans la région sont soutenus par les Etats-Unis. Ils sont encouragés par les Américains», a ajouté M. Rohani.
Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué l’attentat d’Ahvaz, mais les autorités iraniennes ne semblent pas prendre cette revendication au sérieux. Le ministère des Affaires étrangères iranien a annoncé dans la nuit avoir convoqué samedi les diplomates représentant le Danemark, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas à Téhéran pour leur faire part des «fortes protestations de l’Iran contre le fait que leurs pays respectifs abritent certains membres du groupe terroriste ayant perpétré l’attaque» d’Ahvaz. Faisant référence à une revendication de l’attentat sur la chaîne satellitaire, Iran International, par le Front populaire et démocratique des Arabes d’Ahvaz, les Affaires étrangères iraniennes disent avoir insisté auprès du chargé d’affaires britannique sur le fait qu’il était «inacceptable que le porte-parole (de ce groupe séparatiste) soit autorisé à revendiquer cet acte terroriste à l’antenne d’une télévision basée à Londres». Téhéran a aussi reproché à Copenhague et La Haye de faire preuve de complaisance vis-à-vis de ce groupe, accusant les deux capitales européennes d’accueillir certains de ses membres sur leur sol. «Ces terroristes se conduisent exactement comme Daesh» (acronyme arabe de l’EI), ont affirmé les Affaires étrangères iraniennes, reprochant à l’Europe de manquer d’empathie vis-à-vis de l’Iran lorsque celui-ci est touché par des attentats. Selon un bilan officiel, 29 personnes ont été tuées à Ahvaz samedi par un commando de quatre hommes ayant ouvert le feu sur la foule qui assistait à un défilé militaire.
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Le Real Madrid, qui a dégagé des revenus 2017-2018 en forte hausse à 750,9 M EUR, a adopté hier un emprunt de long terme d’au moins 525 M EUR pour financer la refonte du stade Santiago-Bernabeu, dont les travaux doivent s’achever d’ici 2022.
Réunis en assemblée générale, les «socios» (supporters-actionnaires) du club ont approuvé le financement de ce chantier immobilier qui doit débuter début 2019 et s’achever trois ans et demi plus tard, sans perturber le calendrier sportif de l’équipe. Le président merengue Florentino Pérez a précisé que le projet, initialement chiffré à 400 M EUR mais modifié en profondeur après des recours judiciaires, coûtera désormais au moins 525 M EUR, étalés sur une trentaine d’années. Si le nouveau stade doit toujours disposer d’un toit rétractable et d’une nouvelle enveloppe métallique toute en courbes, Pérez n’a pas mentionné hier le projet d’hôtel initialement évoqué, se bornant à parler d’un musée agrandi et de nouveaux espaces de restauration et de boutiques. Le nombre de sièges du stade ne devrait pas changer, autour de 81 000 places. «Nous demandons l’autorisation (à l’assemblée) pour nous endetter afin de financer le réaménagement du stade Santiago-Bernabeu à hauteur d’un maximum de 575 M EUR et pour un délai maximal de 35 années», a dit le dirigeant devant l’assemblée générale, qui a ensuite adopté le projet.
«Dépasser le milliard de revenus»
Le réaménagement du stade Bernabeu devait initialement être financé par un accord de «naming» avec le fonds d’investissement IPIC, détenu par l’émirat d’Abou Dhabi, qui devait donner son nom au stade mais s’est finalement retiré unilatéralement. En conséquence, le Real a expliqué avoir engagé une procédure contre IPIC. Selon Pérez, l’emprunt coûtera environ 25 M EUR par an au club, sans «aucun impact sur l’activité sportive», et le stade achevé permettra de dégager 150 M EUR de revenus supplémentaires par an. «Nous voulons être le premier club du monde à dépasser la barre du milliard d’euros de revenus», a lancé Pérez, un objectif également affiché par son homologue du FC Barcelone Josep Maria Bartomeu qui a lui aussi engagé une refonte de son stade, le Camp Nou. Longtemps en tête du classement des clubs de football présentant le plus de revenus au monde, le Real, triple champion d’Europe en titre, a été dépassé ces deux dernières années par Manchester United, selon le cabinet Deloitte. Les «socios», propriétaires du club merengue, ont aussi validé hier les comptes annuels avec un chiffre d’affaires 2017-2018 de 750,9 millions d’euros, soit 11,3% ou 76,3 M EUR de revenus de plus que l’exercice précédent, et un bénéfice avant impôts de 43 millions d’euros. Selon le Real, il s’agit de la plus forte hausse annuelle du chiffre d’affaires depuis 2000. Les trophées remportés en 2017-2018 (Ligue des champions, Mondial des clubs, Supercoupes d’Europe et d’Espagne, Euroligue de basket…) «se sont traduits par des revenus accrus mais aussi des coûts accrus, en particulier en terme de primes versées aux joueurs», a précisé le club. Pour la saison qui vient de débuter, la «Maison blanche» table sur un budget «de continuité» avec un chiffre d’affaires prévisionnel de 752 millions d’euros et un bénéfice avant impôts attendu à 43,2 millions d’euros.
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Loin des regards de la société, des milliers de détenus croupissent dans des prisons dont l’opinion sait très peu de choses en réalité. Les échos de la vie carcérale filtrent par bribes, diffusés par d’anciens détenus courageux, certains avocats ou défenseurs des droits de l’Homme. L’enquête qui suit tente d’ouvrir une fenêtre sur un monde encore méconnu du grand public…
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – 31 juillet 2018. Un ancien officier de l’armée algérienne lance un cri de détresse dans la presse algérienne. Son fils âgé de 24 ans vient de décéder d’une crise d’asthme à la prison d’El- Harrach. Le colonel Hamlet dénonce, accuse et impute le drame aux conditions de détention dans lesquelles se trouvait le défunt. Dans les colonnes de notre confrère Liberté, il confie avoir pourtant suivi toutes les étapes nécessaires pour faire parvenir à son fils souffrant le traitement nécessaire pour le soulager. Les démarches ont échoué, dit-il, «mon fils est mort en prison ». Quarante huit heures ont passé. L’administration pénitentiaire reste silencieuse sur le sujet. Pas de réaction non plus du ministère de la Justice.
Les spécialistes du monde judiciaire incombent ce silence à l’enquête qui doit probablement et nécessairement être déclenchée suite à cette dénonciation. D’autres, plus sceptiques, rappellent que la loi du silence a toujours prédominé dans ce genre de situation. En décembre 2016, l’administration pénitencière a été pourtant forcée de sortir de son mutisme pour se défendre des violentes attaques dont elle a fait l’objet suite à la mort du journaliste Mohamed Tamalt. La famille et les avocats du défunt ont fait savoir que le défunt était mort des suites de coups inexpliqués. L’affaire tourne au scandale. Elle ouvre la porte à d’autres dénonciations. En septembre 2017, Ghadbane Hamdi, un ancien détenu de 28 ans libéré de la prison de Khenchela affirme avoir fait l’objet de mauvais traitements et de ne pas avoir eu droit aux soins réclamés. Son cas s’apparente à celui de Mejdoub Chani. Homme d’affaires algéroluxembourgeois accusé de blanchiment d’argent dans le dossier de l’autoroute Est-Ouest. Il s’était plaint de sévices divers et du manque de soins. De nombreuses autres affaires du genre ont valu à l’Algérie des critiques importantes de la part de la commission des droits de l’Homme de l’ONU ainsi que d’autres organismes internationaux.
Avocats : des avis divergents
Pour être fréquemment en contact avec des détenus, les avocats algériens figurent normalement parmi les personnes les plus indiquées pour évaluer la situation. Sur trois avocats interrogés, deux soutiennent qu’en dépit des apparences, des «efforts spéciaux ont été fournis pour améliorer les conditions de la vie carcérale». «Mon avis n’est pas forcément celui de tous mes autres confrères, mais j’estime sincèrement que le milieu carcéral est encore celui qui fonctionne le moins mal dans le monde de la justice» fait savoir Me Miloud Brahimi. «Depuis un certain nombre d’années, poursuit-il, tout a été fait pour humaniser les prisons. A mon niveau, je n’ai, par exemple, jamais rencontré un détenu qui se plaint d’avoir faim ou avoir subi de mauvais traitements. Sauf exception, tout semble avoir été mis en place pour renforcer le respect du détenu». A peu de mots près, Me Mecheri semble lui aussi partager l’idée d’une «amélioration ». «A El-Harrach, dit-il, la vie carcérale est un peu meilleure que celle qui prévalait auparavant. Ils ont installé des climatiseurs, des télévisions branchées sur une seule chaîne. Oui, de ce point de vue, cela semble un progrès compte tenu de la chaleur étouffante qui règne en été».
Comparé à la situation qui régnait au cours des années 1980 et 90, c’est «mieux, c’est sans comparaison» poursuit-il. «A cette époque, les détenus vivaient un réel enfer. Ils étaient plus d’une cinquantaine (parfois 70) dans une salle, les odeurs étaient insoutenables, les toilettes dans un état de saleté quasi permanent, l’hygiène absente, c’était terrible». A cette époque, apprend-on, plusieurs détenus n’ayant pas supporté les conditions carcérales, les malades en particulier, sont décédés. On en sait pas plus, le sujet est tabou. «Certains sont morts étouffés. On ne pouvait rien faire à cette époque» poursuit notre interlocuteur. «Aujourd’hui, nous avons l’affaire du journaliste Tamalt, il est mort en prison cela veut dire qu’il y a encore des efforts à faire». Il déplore aussi le fait que les prisons algériennes regorgent de «détenus dans l’attente de jugements, d’absence de dossiers dans certain cas». Les informations demeurent cependant partielles, difficiles à obtenir. Ce que déplore Me Saddat qui estime que «le temps est venu d’obtenir des accès libres au monde carcéral afin de se faire une idée réelle de la situation». Elle fait part de son expérience basée essentiellement sur les témoignages des détenus qu’elle défend. «C’est un autre monde, dit-elle, un monde terrible qui se débat dans des problème de proximité, de difficultés d’accès aux soins de manque d’hygiène. Tout cela génère des maux. Cela va des attouchements sexuels, parfois plus aux maladies. Pour voir un médecin en prison, c’est le parcours du combattant. Il faut le signaler au prévôt, lequel doit à son tour le signaler à qui de droit et attendre la réponse, en attendant, le malade souffre et cela peut entraîner de graves conséquences (…). A Ghardaïa, les conditions de détention sont inhumaines.
Dans cette région, beaucoup de personnes souffrent de problèmes ophtalmologiques en raison du climat. Ils ont du mal à se faire soigner, certains risquent même de perdre la vue. Le journaliste Tamalt n’a pas été soigné à temps, il en est mort. Des personnes décèdent en prison, mais nous n’avons pas de chiffres. Pas de données sur les maladies qui prolifèrent en prison, pas d’enquêtes sur les abus (…) Ce qui s’est passé avec le fils du colonel Hamlet est une honte, dit-elle, encore que le père a pu dénoncer, imaginez ce qu’il en est pour les autres. Malheureusement, nous n’avons pas de chiffres, pas d’éléments, pas de rapports basés sur des données fiables. Il n’y a pas possibilité de faire un travail de terrain, mais ce n’est pas en cachant la vérité qu’on pourra améliorer la situation ou avancer ». Selon Me Saddat, les «prisons sont aujourd’hui des lieux où les détenus ne sont pas en sécurité. Les autorités refusent le terme de prison lui préférant celui de centres de réinsertion, mais pour réinsérer un détenu, il faut d’abord le traiter correctement, respecter sa dignité, ses droits les plus élémentaires». Avocate des détenus de Ghardaïa, elle évoque la surpopulation des prisons de la région. «La situation est très particulière là-bas, même les droits des avocats ne sont pas respectés. J’ai eu des altercations avec des gardiens à plusieurs reprises car ils ne respectaient pas l’espace où je me trouvais avec mes clients, ils voulaient à tout prix écouter les conversations».
Des chiffres effrayants
Fin 2009. La Commission nationale de protection des droits de l’Homme présidée par Me Ksentini publie un rapport qui révèle une réalité effarante. Il y dénonce en premier lieu la surpopulation carcérale. Des chiffres sont rendus publics. Conçue pour abriter 1800 personnes, la prison d’El-Harrach contenait à cette époque 3 822 détenus dispatchés dans 26 salles. Le rapport dénonce le manque d’hygiène, le manque d’électrification, le manque d’eau et la présence de… 29 malades mentaux. 157 femmes, 32 mineurs et 60 étrangers sont également détenus ici. Comme les autres détenus, ils souffrent «d’insuffisance de lits, du manque d’aération et de lumière ainsi que d’une insuffisance des repas». La prison de Blida n’est guère mieux lotie. Bien que sa capacité d’accueil soit limitée à 90 personnes, elle abrite 1 043 détenus. Selon le même rapport, l’infirmerie, exigüe et mal aérée, entraîne des conséquences sur les détenus malades. A Boufarik, 11 détenus se partagent six lits. A Médéa, révèle la même source, les détenus souffrent de malaises psychologiques en raison du manque d’aération et de lumière. A Constantine (1097 détenus pour une capacité de 700 personnes), à Skikda, on signale l’impossibilité de faire la séparation entre malades et détenus. Le rapport a été remis aux plus hautes autorités.
«Il faut humaniser les prisons»
Plus de neuf ans ont passé depuis la publication du rapport. Au lieu de s’améliorer, la situation s’est encore dégradée dans le monde carcéral dénonce Me Ksentini. «Elles se sont aggravées sur plusieurs plans. Placer des climatiseurs ou mettre des télévisions ne veut pas dire qu’on a fait des progrès. La détention est excessive, la préventive a augmenté de manière exponentielle, les mécanismes mis en place ne fonctionnent pas». Selon lui, le nombre de détenus s’explique en partie par le fait que la liberté conditionnelle «qui est un droit, s’accorde au compte goutte». «Un détenu peut bénéficier d’une liberté conditionnelle lorsqu’il arrive à la moitié de sa peine, malheureusement chez nous, elle est accordée à un mois de l’expiration de la peine. Ce n’est pas normal, pas plus que la détention préventive».
Selon lui, le projet visant à remplacer cette détention par un bracelet électronique n’a pas encore réellement vu le jour. «Les textes d’application n’existent pas encore. Le ministre a libéré quatre personnes, c’est très bien, mais qu’en est-il pour les autres ? Les seuls moments où les prisons sont un peu déchargées c’est lorsque le président de la République procède à des grâces partielles». Me Ksentini s’étonne des changements intervenus depuis un moment. «Auparavant, les détenus avaient droit à une visite familiale par semaine, à présent, le droit n’est accordé que tous les quinze jours. Le couffin ne peux donc entrer qu’une fois par quinzaine. Il ne doit pas dépasser dix kilos ce qui est une aberration et ne doit contenir ni gâteaux ni fruits ces derniers temps. Comment expliquer cela. Une dame m’a appelé à onze heures du soir pour me demander pourquoi son fils n’a pas le droit de recevoir une pastèque». L’avocat s’insurge également contre le fait que les détenus sont envoyés dans des prisons lointaines. «Je ne comprends pas que l’on continue à envoyer des détenus de Tlemcen à Tazoult ou d’Alger au Sahara, c’est inconcevable. Les familles sont pénalisées.
Les mères et les sœurs, car c’est elles qui assurent la solidarité autour du détenu, souffrent de manière atroce pour se déplacer. Si l’on veut réinsérer un détenu, il faut commencer par se conduire de manière humaine avec lui, lui offrir une quantité de repas suffisants, de l’aération, de la lumière, des soins. Que font des malades mentaux, des personnes totalement inconscientes de leurs actes en prison ? Pourquoi aggraver les conditions de détention des prisonniers ? Ils ont commis une faute, ils la payent mais cela reste des citoyens. Nous ne devons pas nous montrer inhumains, c’est peu glorieux». L’avocat tient cependant à rendre hommage aux gardiens de prison qui, dans leur majorité, font tout ce qu’ils peuvent pour «soulager la souffrance des détenus». Avant de conclure, il livre l’un des plus terribles souvenirs de sa carrière. Celui d’un homme de plus de 70 ans, condamné à la prison et souffrant d’une tumeur au cerveau. Toutes les démarches entreprises pour éviter l’incarcération ont été vaines. «Il est mort trois jours après sa détention»…
A. C.
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Comme leurs aînés juniors, les cadets de la sélection nationale handball n’ont pas réussi à se qualifier pour la phase finale de la Coupe du monde de la catégorie 2019 à l’issue du championnat d’Afrique des nations cadet, qui a pris fin à Marrakech samedi 22 septembre. Terminant au pied du podium, derrière le Nigeria, la Tunisie et l’Egypte — championne d’Afrique —, notre sélection nationale a réussi trois victoires et autant de défaites, soit un total de 6 points, à un point du Nigeria 7 points.
Rencontre FAHB-présidents des ligues régionales mercredi
Poursuivant ses rencontres avec les acteurs du handball national, le président de la Fédération algérienne de handball (FAHB), Habib Labane, se réunira mercredi avec les présidents des ligues régionales au siège de la Fédération. Les présidents des ligues régionales mettront sur la table les différents problèmes que rencontre la petite balle au niveau régional que national.
Ahmed A.
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L’université algérienne risque d’être secouée par une crise. Les deux ailes du Conseil national des enseignants du supérieur risquent de mettre leurs différends de côté pour se regrouper et entamer un mouvement de protestation. En effet, l’aile dissidente appelle à un congrès unificateur pour le mois de décembre prochain. Les deux ailes réclament, entre autres, une revalorisation salariale et l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des enseignants notamment chercheurs.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Le ton n’a jamais été aussi ferme. Les deux ailes du Cnes montent au créneau et menacent, chacune de son côté pour le moment, de paralyser l’université pour faire aboutir leurs revendications. D’autant plus que l’aile dissidente conduite par Milat Abdelhafid appelle à l’unification de l’organisation du Cnes. M. Milat est optimiste et estime que l’appel du jeudi du Bureau national pour l’organisation d’un congrès exceptionnel pour regrouper les deux ailes, a toutes les chances d’être accepté par l’aile conduite par Abdelmalek Azzi, laquelle a, d’ailleurs, tenu son conseil national samedi dernier. M. Azzi affirme que rien n’est encore décidé. Le Conseil national, qui a soulevé outre la revalorisation salariale, le problème des logements et du recrutement des jeunes diplômés, dit-il, rendra publique sa décision au cours de la semaine.
L’appel à un congrès unificateur n’est pas fortuit. L’aile dissidente qui n’arrive pas à faire aboutir ses doléances menace de paralyser le secteur par un mouvement de grève nationale. Pour réussir son mouvement et faire pression sur la tutelle, elle demande au préalable l’union de tous les enseignants du supérieur autour d’une seule organisation. «Nous avons appelé nos adhérents pour tenir des conseils régionaux avant d’appeler à un conseil national qui décidera de la date de la protestation », a indiqué M. Milat. La démarche prendra un peu de temps, dit-il, et peut aller jusqu’au mois de décembre voire jusqu’à janvier prochain. «Nous comptons 100 universités sur le territoire national et près de 67 000 enseignants du supérieur, c’est pourquoi nous avons besoin de temps pour mobiliser tout le monde», explique-t-il. Selon M. Milat le centre de recherche de Chicago qui a fait un classement des salaires des enseignants du supérieur dans le monde a classé l’enseignant algérien dans la dernière place avec un salaire de près de 300 euros. Selon le syndicaliste, les salaires dans l’enseignement supérieur n’ont pas connu une revalorisation depuis 2008. Pourtant, rappelle-t-il, l’ensemble des secteurs de la Fonction publique ont bénéficié d’une revalorisation salariale.
Le Cnes, aile Milat, reproche aussi au ministère d’avoir réduit le nombre de revues scientifiques à 37 au lieu des cent existantes auparavant. «Actuellement avec cette décision, l’enseignant va attendre une dizaine d’années sans pouvoir publier une thèse de doctorat» souligne le syndicaliste qui dénonce des décisions abusives de la tutelle. Jusque-là, et depuis la division du Cnes, Tahar Hadjar a réussi à contenir les appels à la grève dans son secteur. Ceux qui aboutissaient n’arrivaient, en général, plus à mobiliser comme dans le temps où le Cnes était une seule organisation. Les deux ailes laisseront-elles leurs différends de côté pour faire face au ministre de l’Enseignement supérieur ensemble ? Si c’est le cas, Tahar Hadjar a du souci à se faire, lui qui affirme que les portes de dialogue sont toujours ouvertes devant le partenaire social.
S. A.
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La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables s’est contentée d’imputer la faute à «l’Homme» dans l’apparition du choléra en août dernier, et lors de toutes ces inondations qui ont touché plusieurs régions du pays.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Fatma-Zohra Zerouati est plus que convaincue que l’apparition du choléra en août dernier, est de «la faute de l’Homme».
Toutefois, elle n’a pas daigné donner plus d’explications. Elle s’est juste contentée d’appeler les citoyens à s’impliquer pour la préservation et la sauvegarde de l’environnement. S’agissant des inondations, la ministre de l’Environnement et des Énergies renouvelables a pointé d’un doigt accusateur la mauvaise planification de l’urbanisme. «Plusieurs lits d’oueds ont été urbanisés», déplore-t-elle, hier au forum du quotidien El Moudjahid à Alger. Elle a estimé ainsi qu’il est important d’identifier les lieux et les endroits d’où passaient des oueds et autres cours d’eau pour éviter les dangers des inondations. Outre la résilience face aux dangers des changements climatiques, la responsabilité des collectivités locales notamment le curage des regards et avaloirs, est citée en seconde position. «Certes, il y a beaucoup d’insuffisances et il est temps que les élus locaux s’y attellent davantage», ajoute-telle. Autre sujet évoqué : la gestion des déchets. Zerouati parle à cet effet, de la gestion intégrée des déchets dont la stratégie sera présentée au gouvernement fin décembre prochain. Impliquant tous les secteurs, cette stratégie explique-t-elle, vise à atteindre zéro déchet dans la nature en 2035. Elle précise que 13 millions de tonnes de déchets sont générés annuellement en Algérie.
En plus de détails, ces amas de déchets sont constitués de 30% de déchets de nature organique assimilée, de 30% de déchets solides, et de 30% de déchets inertes (gravats et débris de démolition et de construction). Selon elle, la valorisation de ces déchets est aujourd’hui, à uniquement 7%. «Nous aspirons à atteindre une valorisation de 30% des déchets de nature organique assimilée, de 30% de déchets solides et de 50% de déchets inertes», dit-elle. Elle estime qu’aujourd’hui, il faut agir sur le mode de consommation des Algériens. «Les déchets générés doivent être triés», dit-elle. La ministre évoque par ailleurs, la campagne nationale pour le nettoyage de l’environnement lancée l’été dernier, à travers tout le territoire national notamment pour l’éradication des points noirs environnementaux. «Soixante-quinze mille tonnes de déchets ont été collectés à travers le territoire national et 500 points noirs de rejets éradiqués», conclut-elle.
Ry. N.
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Toute vente d’un logement social sera suivie d’une plainte auprès de la justice. En effet, le ministère de l’Habitat vient de saisir les OPGI pour les informer que toute vente d’un logement attribué dans le cadre du social, le vendeur sera poursuivi en justice immédiatement.
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Même s’il n’a plus l’envergure du Ahly SC de Mahmoud Al-Khatib, Magdi Abdelghani et Mohamed Abou Trika, le club égyptien demeure une valeur sûre du football africain et planétaire. L’Entente qui croisera le fer en demi-finale de la LFDC à la mythique formation Cairote sait bien que la mission d’aller en finale ne sera pas aisée.
C’est d’abord des retrouvailles. Le dernier duel algéroégyptien remonte au 21 février 2015 quand ces deux formations, sacrées dans leur challenge respectif (LDC et coupe de la CAF), s’affrontaient à Blida en match de Supercoupe d’Afrique. La rencontre s’achèvera sur une parité (1-1) mais ce sont les Sétifiens qui décrocheront le trophée grâce à leur réussite dans l’épreuve des tirs au but (6-5). Avant, les deux équipes s’étaient croisées à plusieurs reprises. Une, restera dans les annales en l’occurrence cette fameuse demi-finale en 1988 qui verra Adjissa, Zorgane, Serrar, Osmani et autre Bendjaballah terrasser l’ogre égyptien au Cairo-Stadium grâce aux tirs au but (4-2), les deux matchs (aller et retour) s’étant soldés sur un même score (2-0 à Sétif et 2-0 en Égypte). Le Ahly qui était le tenant du titre ne faisait alors que passer le témoin au futur champion, l’ESS, qui a vaincu dans une mémorable finale les Nigérians d’Iwuanyanwu (défaite 1-0 à Ibadan et victoire 4-0 à Constantine). Une consécration paradoxale pour une équipe de l’Entente qui évoluait cette année en seconde division. Autre époque, autre demi-finale et autres sensations, la double confrontation du mois prochain (aller le mardi 2 octobre au Caire, retour le mardi 23 octobre à Sétif) ne manquera pas d’attrait.
Comme on se retrouve !
Nonobstant la rivalité sportive qui a souvent tourné au vinaigre, les deux prochains rendez-vous algéro-égyptiens s’annoncent captivants. Sur nombre de questions, Sétifiens de Rachid Taoussi et Ahlaouis de Patrice Carteron disposent de similitudes qui feront de leur confrontation en octobre un choc inédit. Aussi bien le technicien marocain de l’Aigle noir que le français du National SC ont pris en mains leur nouvelle équipe durant l’intersaison, soit à l’issue des deux premières journées de la phase des poules. Avant l’arrivée de Taoussi, l’ESS avait 0 point dans son escarcelle (deux défaites, à Lubumbashi face au TPM et à Sétif contre le MCA) alors que Carteron a rejoint l’équipe Cairote en juin laquelle ne comptabilisait qu’un petit point (nul à domicile face à l’ES Tunis et défaite en Ouganda face à Kampala City). Au bout du compte, l’ESS surmontera son handicap en alignant deux nuls et deux succès alors que le Ahly enchaînait une belle série de quatre victoires consécutives dont deux en déplacement (à Tunis face à l’EST et à Gaborone face à Township Rollers du Botswana).
En quart de finale, l’ESS a mis KO le tenant du WAC grâce à un petit mais précieux succès au 8-Mai-45 et une belle résistance au temple Mohamed V de Casablanca. De son côté, le Ahly a découragé les Guinéens de Horoya à Conakry avant de les asphyxier samedi soir chez lui, à Al-Salam Stadium du Caire (4-0). Des performances qui n’ont été possibles que grâce à la maîtrise tactique des deux entraîneurs et l’application de leurs joueurs. Pour dire que la demi-finale d’octobre prochain se présente comme une bataille tactique où chaque élément, chaque détail, comptera. Taoussi, comme Carteron, se feront un devoir de préparer leurs poulains à nombre de stratagèmes pour pouvoir atteindre l’ultime stade de cette prestigieuse épreuve.
M. B.
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ALGER – Une convention-cadre de coopération a été signée, dimanche à Alger, entre le Haut conseil islamique (HCI) et la Ligue islamique mondiale (LIM), portant échange d’expériences et organisation de manifestations scientifiques, ainsi que sur la recherche des voies et moyens de lutte contre l’extrémisme et la violence.
Signé par le président du HCI, Bouabdallah Ghlamallah, et le Secrétaire général (SG) de la LIM, Mohamed Bin Abdulkarim al-Issa qui effectue une visite de travail en Algérie sur invitation du Conseil, cette convention vise » l’échange de publications, expériences, informations et de recherches scientifiques, notamment dans les domaines de la religion et de la pensée », la coopération en termes d’organisation des différentes manifestations scientifiques, ainsi que la contribution dans la traduction d’ouvrages scientifiques et culturels.
La convention stipule également, l’encouragement des Oulémas et penseurs au » renouvellement du discours religieux, prône la diffusion de la modération et des valeurs de tolérance et du dialogue », » la recherche des voies et moyens de lutter contre la pensée extrémiste et de terroriste, ainsi que le bannissement du discours de la haine et de la violence ».
Dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie de signature, M. Bouabdallah Ghlamallah, a précisé que la LIM a » un prolongement, une activité et une influence » à travers le monde entier. « L’Algérie aspire à coopérer avec la LIM pour dissiper les ambiguïtés et démasquer les prétextes fallacieux qui sont ourdis contre l’Islam et les musulmans ».
Après avoir estimé que le monde aujourd’hui » faite face à un colonialisme culturel » qui vise à » vider la Oumma islamique de sa force et de sa foi spirituelle », le même responsable a indiqué que ce colonialisme » aborde les principes de liberté, les droits de l’Homme et de la femme, mais les viole et les instrumentalise à son intérêt ».
Cette convention a pour objet, la coopération entre le HCI et la LIM en vue de mettre en exergue les vraies valeurs de l’Islam qui honorent l’homme et défend même sa liberté, a-t-il affirmé.
A son tour, le SG de la LIM a souligné que la convention conclue » encadre la coopération » qui sera réalisée par les deux instances, » en vue de mettre en avant la vraie religion musulmane et lutter contre les idées d’extrémisme et de terrorisme », relevant que » l’idéologie de l’extrémisme a tiré profit de ce vide qui régnait et l’instrumentalise même ».
Cette convention £uvre également à » faire face aux campagnes d’islamophobie ».
Reçu en audience par M. Ghlamallah, le SG de la LIM s’est félicité du rôle religieux, scientifique, intellectuel et civilisationnel joué par le HCI et des tâches dont il s’acquitte dans la diffusion des idées de l’islam de modération et des valeurs du dialogue et de tolérance.
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ALGER – La Russie n’a pris aucune décision concernant la mise sur le marché de ses capacités supplémentaires « très importantes », a affirmé dimanche à Alger le ministre russe de l’Energie, Alexander Novak.
A une question d’une journaliste lors d’une conférence de presse conjointe animée au terme de la 10eme réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord de réduction de la production pétrolière des pays de l’Opep et non-Opep (JMMC) tenue à Alger, M. Novak a expliqué que « le gouvernement russe se penchait sur la question des capacités supplémentaires très importantes, mais qu’aucune décision n’a été prise pour l’instant « .
S’agissant de la réunion d’Alger, le ministre russe a estimé que le dialogue « riche et constructif » qui a marqué la réunion des pays de l’Opep et des non Opep, prouve leur volonté à parvenir un marché davantage plus stable.
« Nous avons réussi et prouvé que nous maîtrisons la conformité (de l’engagement pour le respect du niveau de production). Les débats de la réunion d’Alger prouvent que nous partageons un intérêt commun et l’envie d’avoir un marché beaucoup plus stable et beaucoup plus visible »,a-t-il soutenu.
Selon lui, les pays Opep et non Opep sont en contact permanent et maintiennent une concertation continue.
A une autre question sur la compensation du quota de production de l’Iran, soumise à des sanctions américaines, il a répondu que l’intérêt de l’économie mondiale exige qu’il ait un équilibre du marché pétrolier, rappelant que la demande en matière d’énergies primaires sera appelée à augmenter au cours des 20 prochaines années.
« Les pays qui ont œuvré à augmenter la production du brut se sont accordés la responsabilité de veiller à la stabilité du marché mondial. Nous l’avons fait dans l’intérêt des producteurs mais aussi des consommateurs » a-t-il-ajouté.
Novak a, par ailleurs, affirmé que « la porte est ouverte pour les pays qui souhaitent se joindre aux efforts des pays Opep et non Opep « œuvrant pour le bien de toute la planète ».
Les participants à la conférence de presse ont annoncé que la 11ème réunion des pays de l’Opep et non Opep se tiendra le 11 novembre prochain à Abu-Dhabi aux Emirats Arabes Unis.
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ALGER- Le Comité ministériel mixte de suivi Opep non- Opep (JMMC) a noté dimanche à Alger que, malgré les incertitudes croissantes concernant les fondamentaux du marché pétrolier , les 25 pays producteurs continuent de chercher un marché pétrolier mondial « équilibré » et durablement « stable ».
« Malgré les incertitudes croissantes concernant les fondamentaux du marché, y compris l’économie, la demande et l’offre, les pays producteurs participants continuent de chercher un marché pétrolier mondial équilibré et durablement stable, servant les intérêts des consommateurs, des producteurs, de l’économie mondiale en général. », lit –on dans le communiqué final du JMMC, présenté lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de sa 10eme réunion.
Le Comité, qui s’est réuni ce dimanche à Alger, s’est également déclaré « satisfait » des perspectives actuelles du marché pétrolier, avec un équilibre sain entre l’offre et la demande.
Le JMMC a ainsi examiné le rapport mensuel préparé par son Comité technique mixte (JTC) et les développements à court le marché mondial du pétrole, y compris les perspectives pour 2019.
Il a été également rappelé dans ce communiqué que la réunion avait coïncidé avec la commémoration du 2e anniversaire de la 170ème conférence extraordinaire de l’OPEP, qui avait abouti à la réunion en décembre 2016.
«Vingt pays participants à la Déclaration de coopération (DoC) ont participé à la réunion, démontrant ainsi leur engagement en faveur d’une stabilité durable du marché pétrolier.», est t-il mentionné.
En outre, le JMMC a noté que les pays participant à la DoC avaient atteint un niveau de conformité de 129% en août 2018 et de 109% en juillet 2018, « ce qui montre des progrès raisonnables vers les décisions de la 174ème réunion de l’OPEP organisée le 22 juin 2018 et la 4ème réunion ministérielle de l’OPEP et de l’OPEP qui s’est tenue le 23 juin 2018 pour ajuster la conformité globale à 100%.»
Le Comité s’est déclaré globalement « satisfait » des résultats obtenus par les pays participants depuis les réunions ministérielles du JMMC à Vienne et a pris note des efforts déployés pour parvenir à une conformité globale ajustée à 100%.
Le Comité a, dans le même sillage, exhorté les pays disposant de capacités suffisantes à travailler avec leurs clients pour satisfaire leur demande au cours du mois de 2018 restant.
Le JMMC a également ordonné au JTC de continuer à surveiller les conditions du marché pétrolier et les niveaux de conformité dans ses efforts pour atteindre une conformité à 100% en 2018.
En outre, le JTC a été chargé d’étudier les perspectives de 2019 et présenter les options pour 2019 concernant les niveaux de production afin d’éviter le déséquilibre du marché.
Le JMMC a, au titre de sa réunion, rendu un hommage particulier au, Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en reconnaissance du soutien « indéfectible » de l’Algérie et de son « importante » contribution au DoC historique.
Enfin, il a annoncé que la prochaine réunion du JMMC est prévue pour le 11 novembre 2018 à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis.
== Résultats satisfaisants et maintien des efforts==
Lors de la conférence de presse, les membres du JMMC ont exprimé unanimement leur satisfaction quant aux résultats des efforts fournis par les 25 pays signataires de la DoC et souhaitent maintenir leur coopération pour un équilibre du marché.
A ce titre, le ministre saoudien de l’Energie Khalid El Falih a rassuré dimanche à Alger que le marché pétrolier était «bien équilibré» et l’offre et la demande vont de pair, grâce à l’effort des 25 pays membres signataires de la Déclaration de coopération.
«Le Comité a exprimé sa satisfaction raisonnable du marché pétrolier, raisonnable, parce que la situation macro économique est fragile et nous devons faire attention à ce qui va advenir en 2019», a déclaré M. El Falih à l’issue de la 10 réunion du JMMC.
Selon lui, des frictions et des tensions existent entre différents pays et les fluctuations des devises engendrent un stresse pour les pays émergents.
Ainsi, a-t-il dit, le JMMC s’est engagé à continuer à assurer la stabilité du marché pétrolier, tout en prêtant attention aux pays consommateurs.
El Falih a prédit une augmentation de la demande de 1,5 million de barils par jour en 2019.
Evoquant la prochaine réunion de l’Opep qui se tiendra en décembre 2018 à Vienne (Autriche), M. El Falih a indiqué que le JMMC devait donner des « options » et convenir du « type de la future stratégie » à appliquer.
«Nous allons adopter un cadre de coopération pour l’année à venir pour qu’elle soit sans risque», a-t-il ajouté.
Pour sa part, le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novac a affirmé que son pays soutenait les décisions prises lors de la réunion du JMMC tenue ce dimanche à Alger.
« La décision de juin dernier portant sur le retour au taux de conformité de 100 % est le fondement de notre réussite. Le marché est en bonne situation par rapport aux précédentes années, notre démarche a été correcte et les objectifs assignés ont été atteints », a-t-il déclaré.
Pour le ministre russe, il y a beaucoup «d’incertitudes» dans l’économie mondiale et des défis qui attendent les membres de l OPEP et ses alliés. «Beaucoup d’efforts sont nécessaires pour réaliser les objectifs communs et satisfaire le consommateur », a -t-il dit.
De son côté, le ministre Emirati de l’Energie, Souhil El Mazroui qui est également président de l’Opep a recommandé le maintien du JMMC pour 2019.
« S’il y a une recommandation à faire c’est de garder le JMMC pour 2019. Il y a des défis devant nous. Je souhaite la continuité de travail de ce Comité», a-t-il soutenu.
Pour sa part, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a affirmé que l’Algérie avait toujours œuvré pour un rapprochement entre l’Opep et non-Opep.
Il a en outre indiqué qu’en décembre 2018, l’accord tirera sa fin et pour 2019, il v a y avoir une charte de coopération qui est en cours d’examen par les 25 pays signataires de la Déclaration de coopération. Et une fois cette charte examinée, il va y avoir un consensus dessus.
«Nous allons examiner durant la réunion de l’Opep le 7 décembre prochain à Vienne pour voir comment se comporte le marché pétrolier mondial», a –t-il avancé.
Guitouni a, par ailleurs souligné que le représentant iranien à la 10 réunion avait adopté les décisions prises lors de cette rencontre.
Il a en outre souligné que les pays membres de l’Opep et non Opep œuvrent pour qu’il y ait un équilibre du marché pétrolier. « Les prix ne nous intéressent pas.», a-t-il mentionné.
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ALGER- La 10ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’Accord de réduction de la production pétrolière des pays de l’Opep et non-Opep (JMMC), clôturée dimanche, a constitué une occasion pour réitérer la volonté des deux groupes à stabiliser le marché du brut dans l’intérêt de l’économie mondiale.
A cette occasion, un vibrant hommage a été rendu au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour ses efforts pour stabiliser le marché pétrolier et la conclusion de l’accord de 2016 ayant permis une remontée des prix de 20 dollars à cette époque à environ 80 dollars actuellement.
Le Comité ministériel mixte de suivi Opep non- Opep (JMMC) a noté au cours de cette réunion d’une journée, que malgré les incertitudes croissantes concernant les fondamentaux du marché pétrolier, les 25 pays producteurs continuent de chercher un marché pétrolier mondial « équilibré » et durablement « stable ».
Ainsi, les ministres des pays Opep et non Opep ont été unanimes quant à la nécessité de maintenir le dialogue entre eux et avec les pays consommateurs. Cela permettra de parvenir à des prix du brut favorables aux économies des deux parties, ont-ils fait valoir.
Dans son allocution d’ouverture des travaux de la réunion, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a appelé les pays producteurs, l’industrie pétrolière et les consommateurs à « capitaliser leurs efforts positifs » et à assurer une transition « souple » afin de ne pas déstabiliser le retour en cours à l’équilibre du marché pétrolier.
Selon lui, le Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord de réduction de la production pétrolière des pays de l’Opep et non-Opep (JMMC) et son organe technique (JTC) sont l’expression d’une « bonne gouvernance qui donne au marché pétrolier une visibilité nécessaire et plus de transparence notamment sur le niveau mensuel d’offre des 25 pays signataires ».
Pour sa part, le ministre émirati de l’Energie et de l’industrie et néanmoins président de l’Opep, Souhail Mohamed Al Mazraoui, a affirmé que l’Opep « n’est pas une organisation politique » et que son rôle consiste plutôt à stabiliser le marché pétrolier.
Dans une déclaration à la presse en marge des travaux du JMMC, M. Al Mazraoui a souligné que « l’Opep n’est pas une organisation politique et n’est pas concernée par les pressions politiques », faisant allusion au récent tweet du président américain Donald Trump dans lequel il a demandé aux pays de l’Opep à augmenter leur production accusant l’Organisation de « pousser pour des prix du pétrole toujours plus haut ».
A ce propos, le ministre émirati a tenu à préciser que l’Opep « n’est pas chargée de faire hausser ou baisser les prix du brut mais plutôt de stabiliser le marché ».
De son côté, le ministre saoudien de l’Energie, Khaled El Falih, a affirmé qu’il demeurait confiant qu’il y ait suffisamment d’offre de pétrole, et ce, en prenant des « mesures appropriées » pour le long terme.
Par ailleurs, M. El Falih a affirmé, dans une déclaration à la presse en marge de la réunion, que son pays « n’influence pas les prix » et qu' » »il n’existe pas d’accord pour augmenter la production » de pétrole actuellement.
Selon lui, la stabilité marquant actuellement le marché pétrolier, avec un baril de l’ordre de 80 dollars, est « favorable aux producteurs et consommateurs ».
Le ministre de l’Energie russe, Alexandre Novak, a appelé, quant à lui, à l’élargissement de la coopération entre les pays producteurs de pétrole au sein et hors Opep pour réaliser une stabilité à long terme sur le marché mondial.
« A l’approche de la fin 2018 (date d’expiration de l’accord de réduction de la production pétrolière), il est nécessaire de réfléchir sérieusement à l’élargissement de notre partenariat pour faire face aux nouveaux défis actuels et futurs », a précisé M. Novak dans une allocution à l’ouverture des travaux.
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Belkecir Mohamed
Un drame a endeuillé une famille dans la région de Oued Taria dans la soirée de samedi. Un enfant âgé de plus de 2 ans qui jouait devant la maison familiale a fait une chute dans un puits. Il était 20h30 quand les éléments de la protection civile de la caserne de Oued-Taria, accompagnés des plongeurs de l’unité de Mascara, appelés en urgence, ont découvert le corps sans vie. Le drame s’est produit au douar Helaouna Ouled Adda. La dépouille de la victime a été déposée à la morgue de l’hôpital de Ghriss.The post Mascara: Un enfant de 2 ans se noie dans un puits appeared first on .
Hadj Mostefaoui
Agissant à la suite d’une série de plaintes déposées, les éléments de la police ont pu mettre hors d’état de nuire une bande de malfaiteurs composée de quatre personnes qui portaient leur dévolu sur les motos de grosses cylindrées. Ces individus piégeaient les propriétaires des motos en leur faisant miroiter des sommes alléchantes pour achat et sous prétexte qu’ils devaient d’abord essayer l’engin sur un circuit hors de la ville, ils prenaient la poudre d’escampette laissant sur le pavé l’infortuné propriétaire. Pas moins de cinq personnes ont été victimes de ces voleurs. A la suite d’intenses recherches, les policiers ont pu identifier les voleurs, originaires d’une wilaya voisine et récupérer cinq motos de grosse cylindrée.The post El-Bayadh: Des voleurs de motos arrêtés appeared first on .
Bencherki Otsmane
Quelque 11.459 postes de formation, couvrant 23 branches professionnelles, sont proposés dans près de 30 établissements publics répartis à travers tout le territoire de la wilaya de Chlef, à l’occasion de la rentrée, hier de la formation et de l’enseignement professionnels, un secteur dont le rôle intégrateur, tant économique que social, s’affirme d’année en année. C’est le directeur de la Formation et de l’Enseignement professionnels, et en présence de M. Abdallah Benmansour, wali de Chlef, qu’a été donné à partir d’Oued Fodda le coup d’envoi officiel de la rentrée 2018/2019 du secteur de la formation professionnelle. Selon le responsable de ce secteur, cette rentrée a été précédée par plusieurs campagnes d’information et de sensibilisation à l’intention des jeunes exclus du cycle classique de l’enseignement. Une caravane mise sur pied à cet effet a sillonné la wilaya pendant tout le mois d’août pour aller à la rencontre des jeunes afin de les inciter à intégrer les centres de formation et par conséquent choisir un métier. Concernant les opportunités à décrocher un travail à l’issue de la formation, le directeur de la formation a indiqué que « grâce au concours de l’Ansej, la Cnac, l’Angem ou l’Anem, de nombreux stagiaires ayant obtenu leurs diplômes ont pu accéder à la vie active. Il faut souligner que l’engouement pour le secteur agricole est devenu une réalité au point qu’en 2017, plus de 2 400 ont opté pour une formation agricole. Il faut dire que les débouchés dans ce secteur sont assez importants du fait que la wilaya de Chlef a une vocation agricole. Toutefois, précise notre source, le secteur de l’habitat est également sollicité au point qu’il a été décidé l’ouverture d’une filière dans ce domaine.The post Chlef: L’agriculture fait sa formation appeared first on .
B.M.
La police de Sig a neutralisé, durant le week-end, un dealer âgé de 35 ans et saisi des stupéfiants, des armes blanches et une somme d’argent. L’opération fait suite à une descente après exploitation de renseignements sur l’activité du suspect qui a été surpris en possession de psychotropes. Son domicile familial a été perquisitionné, ce qui a permis de découvrir 371 comprimés psychotropes, 25 flacons de solutions hallucinogènes, 3 morceaux de kif, des liasses de billets de banque et des poignards. Le suspect a été présenté à la justice qui l’a placé en détention.The post Saisie de psychotropes à Sig appeared first on .
B.M.
Dans le cadre du développement des localités de la wilaya, le réseau routier fait actuellement l’objet d’une opération de réhabilitation pour sortir les populations de leur isolement. Ainsi, dans les environs de Tighennif, il a été donné le coup d’envoi des travaux d’aménagement du chemin rural n°4 reliant les routes de wilaya n° 4 et 12 sur une longueur de 6,5 km. Cette voie de communication servira à désenclaver les localités de Alloula, O.Hadj, O.Bendjillali, O.Daoud dont les habitants éprouvent les pires difficultés à se déplacer.The post Des routes en chantier appeared first on .
Les ministres algérien et qatari ont visité la plus grande usine de production de fer africaine, qui se situe à Jijel.
Le ministre algérien de l’industrie Youcef Yousfi précise que la réalisation de cette usine de production de fer est en bonne voie, cette dernière représente le fruit de la collaboration économique entre les deux pays à savoir l’Algérie et le Qatar.
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A. E. A.
Les habitants du lotissement des Eucalyptus à Aïn El Bey se plaignent du problème d’enlèvement des ordures ménagères, faisant que les lieux ont été transformés en grande décharge sauvage à ciel ouvert. Une situation qui dure depuis près d’une quinzaine de jours maintenant, disent-ils.Selon les habitants rencontrés hier, près d’une cinquantaine de chiens errants sont signalés surtout la nuit, mais aussi le jour, au niveau du lotissement et qui à la recherche sans doute de quelques pitances visitent les sacs poubelles et renversent leur contenu, chose qui semble déranger les équipes chargées des enlèvements d’ordures qui rechignent à ramasser les sacs éventrés.
Et de poursuivre « nous avons beau expliquer aux agents que c’est la faute aux hordes de chiens errants qui infestent le lotissement, mais sans trouver d’écho favorable auprès d’eux. Ils se limitent, affirment-ils, à nous déclarer que même si cela est le cas, le ramassage des sacs éventrés ne relève pas de nos obligations mais de ceux des balayeurs ».
Mais, le hic dans cette histoire, précisent-ils avec regret, c’est qu’il n’y a pas d’agents de balayage affectés au lotissement Eucalyptus de Aïn El Bey. Le résultat est que ce lotissement se retrouve dans un état des plus lamentables, où les trottoirs sont jonchés de pots de yaourt, de restes d’épluchures de légumes, de fruits pourris et autres ordures, avec des mauvaises odeurs à chaque coin de rue. « N’en pouvant plus de supporter cette situation, nous sommes allés voir des responsables de l’antenne communale du secteur urbain de Zouaghi, dont nous dépendons administrativement. Là et après les avoir mis au courant de ce qui se passe, ils nous ont promis de prendre en charge le problème et même de venir sur place pour voir de quoi il s’agit exactement. Cependant non seulement personne n’est venu et en plus les choses sont toujours en l’état », concluent-ils.
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A. Mallem
Interrogé, hier, par des journalistes sur la question des harkis qui provoque actuellement un débat au sein de la classe politique française, notamment au sujet des dernières mesures décidées par le président français en leur faveur, M. Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine, a considéré qu’il s’agit d’une affaire franco-française et il n’a pas voulu faire de commentaire là-dessus.A une autre question sur la reconnaissance par le président français de la responsabilité de l’Etat français dans l’assassinat de Maurice Audin, M. Zitouni a évité carrément d’y répondre. Le ministre des Moudjahidine qui était hier à Constantine pour présider aux célébrations du 62e anniversaire de la mort de chahid Zighoud Youcef, s’est rendu à Oued Boukarkar, dans la daïra de Zighoud Youcef, pour visiter le premier siège de la Wilaya 2′ historique. Et là, il a révélé que son ministère vient de lancer une opération d’envergure pour recenser tous les massacres commis sur les populations algériennes par le colonialisme français de 1830 à 1962.
Et c’est une commission composée de scientifiques, historiens, universitaires qui prend en charge cette mission délicate, a-t-il souligné. Il annoncera aussi qu’une autre commission de haut niveau a été mise sur pied pour recenser et établir toutes les séquelles du colonialisme français, plus particulièrement la question meurtrière des mines antipersonnel qui ont été semées par l’armée française à travers le territoire national et qui, jusqu’à fin 2016, ont continué à faire des victimes algériennes. Dans la foulée, M.Zitouni a annoncé également que son ministère a donné son aval pour la réalisation d’un film sur le parcours militant et le combat héroïque de Zighoud Youcef. Sur cette question, le ministre s’est contenté de dire qu’il ne reste qu’à régler la question du financement du long métrage et l’écriture du scénario avant de lancer le tournage.
Evoquant l’écriture de l’histoire, le ministre des Moudjahidine a nié complètement que son département se soit opposé à la diffusion de mémoires écrits par des universitaires, par des historiens ou à des textes et des documentaires sur la guerre de libération. Il précisera seulement qu’il y a des lois de la République qui réglementent ce domaine de la mémoire. Notons qu’à son arrivée hier dans la capitale de l’Est, le ministre s’est rendu, accompagné du wali et de moudjahidine, dans la ville de Zighoud Youcef pour la cérémonie de recueillement au cimetière des chouhada avant de visiter l’ancien siège de la Wilaya 2′ historique.
Par la suite, M. Zitouni devait se rendre à l’université des sciences islamiques Emir Abdelkader de Constantine pour assister à une conférence historique sur le parcours du chahid Zighoud Youcef.
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