«Les élections présidentielles de 2019 peuvent être une opportunité pour un changement de régime sans violence et sans déstabilisation pour le pays», estime le mouvement Mouwatana dans une déclaration rendue publique, aujourd’hui samedi, à l’occasion d’une conférence de presse animée au siège du parti Jil Jadid, à Alger. En effet, le mouvement considère que «le 5ème mandat pour l’actuel Président, illégal du point de vue constitutionnel et immoral au vu de l’état de santé de l’intéressé, ne peut que prolonger et complexifier la crise et n’être en aucun cas sa résolution. Le bilan pathétique des quatre mandats et le désastre général de l’état des lieux sont loin de plaider en faveur d’une quelconque continuité». La porte-parole du mouvement, Zoubida Assoul, précise d’ailleurs qu’«il n’y a aucune autre solution viable et raisonnable en dehors du départ de l’actuel Président et des hommes dont il s’est entouré avec lesquels il a édifié son régime». Elle ajoute d’ailleurs que «le Président Bouteflika a déjà presque réussi son pari : celui de rester jusqu’à la fin de ses jours sur le trône même si en contrepartie l’Algérie devait être sacrifiée». Et de s’interroger : «Y a-t-il plus grande trahison pour son pays ?». En tout cas, poursuit-elle, «du point de vue de la Nation, l’interminable règne de cet homme aura été extrêmement couteux tant au plan de la gouvernance – erratique, médiocre et inefficace- mais plus encore au plan moral, la vertu ayant été remplacée par le vice comme principe de fonctionnement de l’Etat !». Mouwatana pense donc que «le changement est non seulement nécessaire mais aussi inéluctable. Nous le souhaitons et nous le voulons au moindre coût possible».
R.N.
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Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud a fait état samedi à Alger, de « 1500 projets touristiques au profit des wilayas frontalières ».
S’exprimant lors des travaux de la première journée de la rencontre nationale sur le développement des zones frontalières, M. Benmessaoud a indiqué que « le nombre global des projets touristiques consacrés aux wilayas frontalières s’élève à 1.500 projets dont 200 en cours de réalisation, avec une capacité de 45.000 lits et un investissement estimé à 14 milliards Da ».
Ces projets « devront créer des pôles touristiques », a-t-il affirmé, soulignant que les différents programmes de développement tracés par le secteur « s’inscrivent dans le cadre de la relance et l’appui de l’activité touristique dans les wilayas frontalières en vue de créer des milliers de postes d’emploi ».
S’agissant du domaine de l’artisanat, M. Benmessaoud a annoncé l’élaboration de programmes annuels destinés à ces wilayas, ajoutant que « les importantes réalisations concrétisées témoignent de l’intérêt particulier accordé par les hautes autorités à ces régions frontalières ».
Le ministre a dit que son secteur œuvrait à « asseoir une base solide pour permettre au tourisme et à l’artisanat de devenir une véritable clé de voute pour le développement socioéconomique du pays », et ce dans le cadre du « développement durable et décentralisé ».
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Une enveloppe de plus de 390 milliards Da a été allouée, depuis 2000, aux wilayas frontalières pour la réalisation de projets d’alimentation en eau potable, a indiqué, samedi à Alger, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib.
Cette enveloppe a été affectée à la réalisation de « 254 opérations centralisées et locales ayant permis d’améliorer l’alimentation en eau potable et de résoudre des problèmes chroniques dans ces régions, notamment la qualité des eaux », a précisé M. Necib, lors d’une allocution prononcée en son nom par le SG du ministère, Elhadj Belkateb à l’occasion de la rencontre nationale sur l’aménagement et le développement des zones frontalières.
Détaillant les réalisations du secteur des Ressources en eau, depuis 2000, dans les wilayas frontalières, M. Necib a fait état de la réalisation de (16) barrages implantés sur la bande frontalière avec une capacité de 1,5 milliard M3, (71) retenues collinaires, (23) stations de déminéralisation, (46) stations d’épuration, outre 320.000 hectares de terres irriguées.
Il a également cité les grands transferts notamment celui d’Ain Salah – Tamanrasset sur une distance de 750 km, assurant, à ce titre, que son secteur s’employait à la modernisation des équipements de pompage afin d’en garantir la durabilité.
Le ministre a également fait état de l’entrée en exploitation du transfert du Chott ouest permettant l’alimentation des wilayas de Nâama, Tlemcen et Sidi Bélabès grâce à un réseau de 650 km.
A Béchar, les travaux ont été lancés pour alimenter la wilaya en eau potable à travers le forage de puits à Béni Ouenif. S’agissant du volume des eaux partagées avec les pays voisins, M. Necib a affirmé qu’elles ne dépassaient pas les 3% des capacités hydriques, ajoutant que cela se faisait par l’exploitation des oueds et des nappes phréatiques du Sahara de l’est (1 millions M²), et ce en application du mécanisme conjoint signé par l’Algérie, la Tunisie et la Lybie en 2005.
A ce propos, le ministre a souligné la disposition de son secteur à adhérer une démarche collective et solidaire pour le développement des régions frontalières à laquelle prendront part les départements ministériels, les élus locaux, les opérateurs économiques, les représentant de la société civile ainsi que les instances techniques et académique.
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Le gouvernement palestinien de réconciliation nationale a réitéré samedi son appel à l’application immédiate du droit international et à la protection internationale du peuple palestinien après les crimes et les massacres commis vendredi par les forces d’occupation israéliennes et des colons contre les manifestants palestiniens à Ghaza.
Le porte-parole du gouvernement palestinien, Youssouf al-Mahmoud, a dénoncé l’attaque menée par des colons contre un véhicule palestinien près du checkpoint Za’tara au sud de Naplouse, qui avait entraîné la mort d’Aicha Mohammed Talal al-Rabi, âgée de 47 ans, dans la ville de Bidya, et ce, au lendemain des crimes perpétrés par les forces d’occupation israéliennes contre des manifestants pacifiques dans la bande de Ghaza, faisant 6 morts et 250 blessés, a rapporté l’agence palestinienne Wafa.
Le porte-parole du gouvernement palestinien a accusé également l’occupation israélienne de vouloir mener une politique d’escalade et d’agression en Cisjordanie, en particulier à El Qods occupée, et dans la bande de Ghaza assiégée.
Tout en réitérant l’appel du gouvernement palestinien à parvenir à la réconciliation nationale afin de dépasser les plaies devant les exigences de l’intérêt national, Youssouf al-Mahmoud a réclamé une intervention internationale immédiate pour arrêter l’agression israélienne contre les Palestiniens.
Vendredi, l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) avait condamné l’attaque agressive de l’occupation israélienne menée, avec le soutien américaine contre le peuple palestinien, et qui avait entraîné la mort de 6 Palestiniens et la blessure de plus de 250 citoyens dans la bande de Ghaza suite aux tirs à balles réelles par des soldats israéliens sur des manifestants pacifiques.
L’OLP, par la voix d’un membre du Comité exécutif, Ahmed al-Tamimi, chef du Département des droits de l’Homme et de la société civile, a demandé à la communauté internationale d’intervenir de toute urgence afin de mettre fin à l’agression israélienne contre le peuple palestinien, notamment après les massacres commis vendredi contre des manifestants pacifiques dans la bande de Ghaza.
M. Al-Tamimi a demandé également aux gouvernements arabes, islamiques et internationaux d’intervenir immédiatement et de prendre les mesures politiques, diplomatiques et juridiques qui garantiront la protection au peuple palestinien et qui condamneront Israël pour ces crimes, exigeant la poursuite des responsables israéliens devant la justice internationale.
Le dirigeant de l’OLP a souligné, dans ce contexte, que l’occupation israélienne et son gouvernement profitent du soutien américain à leurs politiques coloniales et agressives en violation flagrante des résolutions de l’ONU et de la légalité internationale ainsi que des droits de l’Homme.
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Le directeur national des frontières au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation au Mali, Sogoba Ladji s’est « félicité », samedi à Alger, de la « disponibilité » du Gouvernement algérien à aider le Mali et coopérer avec ce pays dans le cadre du développement des zones frontalières.
« Je félicite le Gouvernement algérien pour sa disponibilité à aider le Mali et coopérer avec lui pour le développement des zones frontalières », a affirmé M. Ladji dans son intervention lors de la rencontre nationale sur l’aménagement et le développement des zones frontalières, exhortant en même temps les deux pays à « aller dans le sens de l’approfondissement de leur coopération ».
En ce sens, le responsable malien s’est attardé, à l’occasion de cette rencontre organisée par le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, sur « l’importance » du Comité bilatéral frontalier algéro-malien qui est un « cadre de coopération entre les deux pays ».
« Ce Comité permet de traiter un nombre de questions, notamment celles liées à la libre circulation des personnes ainsi que les questions d’ordre sécuritaire, d’échanges transfrontalier, commercial et culturel », a-t-il indiqué, soulignant « la forte disponibilité de l’Algérie à appuyer la partie Nord du Mali en ce qui concerne un certain nombre d’infrastructures ».
« Nous enregistrons la disponibilité du Gouvernement algérien d’aller dans ce sens d’autant plus que le dernier Comité bilatéral avait réitéré la volonté de l’Algérie d’aller vers plus de coopération avec le Mali dans le cadre du renforcement des relations de bon voisinage entre les deux pays », a-t-il ajouté.
M. Ladji a en outre rappelé les efforts consentis par l’Algérie pour le rétablissement de la paix au Mali ainsi que la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
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Le Maroc a dépensé d’importantes sommes d’argent pour corrompre des fonctionnaires de l’ONU afin qu’ils bloquent la tenue du référendum d’autodétermination, a accusé l’ONG américaine, Defense Forum Foundation, décriant l’échec de l’organisation onusienne à organiser ce vote promis depuis 27 ans.
« L’échec répété de l’ONU à tenir sa promesse de référendum, à cause de la corruption, a conduit à de nombreux événements tragiques » , a accusé la présidente de cette ONG, Suzanne Scholte, lors de son audition à la quatrième commission de l’ONU chargée de la décolonisation.
La lauréate du prix de la paix de Séoul a jugé » inacceptable que le vote promis depuis longtemps n’ait pas lieu parce que le Maroc a versé des millions de dollars dans des activités de lobbying pour empêcher le bon déroulement du référendum, en soudoyant des responsables et des législateurs de l’ONU « .
Ces actes de corruption ont été révélés au grand jour par « les nombreux rapports ayant fait l’objet d’une fuite, dont l’un établi par le département des opérations de maintien de la paix de l’ONU », a indiqué Mme Scholte également présidente de l’ONG US-Western Sahara Foundation.
Dans une tribune publiée en août dernier par le quotidien américain « The Daily Caller », Suzanne Sholte, avait évoqué les témoignages de plusieurs responsables américains ayant dénoncé la corruption au quelle s’adonne le Maroc pour saborder le processus onusien.
Parmi ces responsables, figurent l’ancien ambassadeur sous l’administration Reagan, Frank Ruddy, des observateurs militaires à l’instar du commandant Doug Dryden de la marine américaine et Scott Tate de l’armée de l’air ainsi que l’avocate américaine des droits de l’homme Katlyn Thomas, basée à New York et qui était en charge des questions juridiques à la Minurso.
« L’ONU envoie un message épouvantable en récompensant le royaume du Maroc pour son invasion, son agression et sa violence, alors qu’elle punit les Sahraouis qui ont placé leur confiance en vous « , a-t-elle déclaré dans ce vibrant plaidoyer en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui.
« En toute bonne foi, les Sahraouis ont déposé les armes et ont accepté un cessez-le-feu lorsque vous, les Nations Unies, leur avez promis la seule chose qu’ils demandaient: le droit de voter pour l’autodétermination « , a-t-elle tenu à rappeler.
Pour les sahraouis, « la confiance placée en l’ONU les a obligés à voir leurs enfants grandir dans des camps de réfugiés et leurs proches battus, torturés et disparus dans des prisons marocaines « .
La militante des droits de l’homme a soutenu que le règlement de la question sahraouie aura » des avantages considérables : Il en résulterait l’établissement d’une démocratie musulmane africaine au Sahara Occidental qui respecte les libertés et les droits consacrés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme ».
La résolution de ce conflit contribuera à apporter la stabilité nécessaire dans la région du Maghreb et à envoyer un signal fort au monde musulman et africain sur l’engagement de l’ONU en faveur du combat pacifique et de l’Etat de droit, a-t-elle estimé.
« Si l’ONU ne tient pas ce référendum, libre, équitable et transparent, elle doit demander au roi du Maroc de mettre fin à l’occupation illégale du Sahara occidental « , a-t-elle affirmé, précisant qu’il était temps pour le souverain marocain d’investir dans le peuple marocain et cesser de persécuter le peuple sahraoui et de piller ses richesses naturelles.
Selon Mme Scholte, l’ancien secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, « est celui qui a le mieux résumé la situation des territoires occupés », décrivant » une tragédie humanitaire oubliée » et « une occupation inacceptable ».
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Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a consacré « un programme spécial de développement » en faveur des wilayas frontalières, a annoncé samedi le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire, Noureddine Bedoui.
Intervenant à l’ouverture des travaux de la rencontre nationale sur le développement des zones frontalières au Centre international des conférences (CIC), Abdelatif Rahal (Alger), M. Bedoui a affirmé que « le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, fidèle à ses engagements et à ses positions de principe, a décidé de consacrer aux wilayas frontalières un programme spécial de développement et a chargé le gouvernement de l’élaborer dans les plus brefs délais ».
Ce programme sera financé par le « Fonds de Développement des régions du Sud et la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales », a indiqué M. Bedoui.
Cette décision « nous démontre qu’il ne s’agit pas d’une question de ressources financières, car elle consacre l’intensification des efforts pour le développement de ces wilayas », a-t-il précisé, appelant « toutes les administrations centrales et locales, les élus et les opérateurs économiques à se mobiliser pour la concrétisation et la valorisation des résultats de ce programme sur le terrain au sein de la stratégie que nous débattons aujourd’hui ».
« La décision du Président Bouteflika de créer dix (10) wilayas déléguées au sud émane de sa conviction que ces wilayas sont capables de se prendre en charge et de se développer », a-t-il ajouté.
« Le choix de ces wilayas qui n’est pas fortuit, s’inscrit dans le cadre de la stratégie d’aménagement du territoire et du développement des régions frontalières », a fait remarquer le ministre.
Evoquant la rencontre, le ministre a dit qu’elle avait pour objectif « d’examiner les moyens susceptibles d’accélérer le développement dans les régions frontalières à l’instar des régions des Hauts Plateaux et du grand Sud, soulignant que le développement doit toucher chaque parcelle de ce pays, un objectif que le président de la République s’est engagé à réaliser, et nous ne sommes pas loin de sa concrétisation ».
Après avoir souligné que le développement des régions frontalières nécessitait la « conjugaison des efforts », M. Bedoui a rappelé que l’Algérie a connu « depuis l’an 2000 de vastes réformes sans précédent qui ont permis d’en finir avec les scènes de destruction et d’anarchie, outre le lancement d’un processus de développement consistant en des plans quinquennaux visant à combler le déficit et à accomplir des réalisations ».
Le ministre a mis en garde contre les « conflits armés qui désormais se déplacent d’un territoire à un autre », soutenant que « notre pays n’est pas à l’abri de ces mutations, d’autant plus qu’il est limitrophe aux régions les plus touchées, une situation qui impose de grands défis pour le développement des zones frontalières ».
M. Bedoui a souligné, dans ce sens, que « notre stratégie sécuritaire consiste désormais à immuniser les citoyens et leur faire prendre conscience des risques et menaces qui nous guettent au niveau des frontières qu’à l’intérieur du pays, tout en leur expliquant que l’avenir de notre économie dépend à présent des capacités créatives et novatrices de nos enfants ».
Il a évoqué également la loi approuvée par le président de la République en 2010 relative au Schéma national d’aménagement et de développement durable qui a « abordé en détails toutes les orientations futures du pays à l’horizon 2030 », ajoutant que cette stratégie « ne mettra aucune région du pays à l’écart », et que la question qui se pose est « comment concrétiser ce Schéma de façon globale ».
Le ministre a estimé que les zones frontalières constituaient « un second souffle économique pour l’Algérie dans la perspective des échanges économiques avec les pays africains », précisant que le poste frontalier avec la Mauritanie « a ouvert aux deux pays de nouveaux horizons pour une coopération fructueuse, stratégique et sérieuse ».
Il a indiqué que les frontières algériennes qui « posent aujourd’hui des défis liés à la contrebande et aux conflits armés, doivent être érigées en parcs urbains développés et en centres de rayonnement économique pour notre voisinage ».
Cette conférence nationale est « l’opportunité de placer ce débat dans ce contexte stratégique pour sortir avec des propositions pratiques et exhaustives devant actualiser les orientations du Schéma national d’aménagement du territoire et des plans directeurs sectoriels afin d’atteindre les objectifs fixés », a indiqué M. Bedoui.
Le ministre a affirmé que les recommandations qui sanctionneront cette rencontre « seront traduites à l’avenir en politiques de développement ciblées en faveur de ces wilayas stratégiques ».
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Le ministre de l’Agriculture ,du développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi a présidé samedi à Alger une réunion des cadres consacrée à l’évaluation des programmes de développement du secteur à travers l’ensemble des wilayas du pays, a indique un communiqué du ministère.
Cette rencontre de deux jours ( 13 et 14 octobre) a regroupé l’ensemble des acteurs et les intervenants dans l’encadrement (directeurs centraux, directeurs des services agricoles de wilaya, conservateurs des forêts, directeurs de la pêche et de l’aquaculture), les institutions et les centres techniques ainsi que les groupes et les offices sous tutelle, ajoute la même source.
Les évaluations porteront essentiellement sur les programmes de développement des filières agricoles, économie de l’eau , foncier agricole, développement des activités forestière , de la pèche et de l’aquaculture, veille sanitaire et phytosanitaire ainsi que le contrôle des produits ,financement , appui et assistance technique ainsi que les questions liées aux assurances agricoles et l’organisation professionnelle et interprofessionnelle.
Par ailleurs, cette rencontre permettra d’apprécier les niveaux de réalisation de chaque wilaya par rapport aux objectifs fixés ainsi que les efforts déployés pour assurer un développement durable et d’apporter les recentrages et les réajustements nécessaires pour impulser davantage la dynamique de croissance.
Pour rappel , cette réunion est une occasion pour évaluer les dispositions prises pour accompagner le lancement de la campagne agricole 2018-2019 et assurer son bon déroulement notamment les labours semailles, les plantations des cultures maraichères et l’encadrement des récoltes de la datte, conclut le communiqué.
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Et c’est bien connu, la légende du football argentin n’a jamais eu sa langue dans sa poche. Et c’est sur Lionel Messi qu’il a craché son venin, estimant que La Pulga est loin d’avoir les qualités requises pour être le leader de la sélection nationale, s’exprimant avec sa verve habituelle et son style si particulier :
« C’est difficile pour moi d’en parler. Mais on ne peut pas faire un leader de quelqu’un qui va aux toilettes 20 fois avant le début d’un match. Cela ne sert à rien », a tancé Maradona, qui a coaché Messi au Mondial 2010 notamment, avec la sélection argentine. « Il veut être leader sur le terrain, mais avant de parler aux joueurs, il joue à la Playstation ».
« Il y a un Messi avec le Barça et il y a un Messi avec l’Argentine » a ajouté l’ancien joueur au micro de l’émsision mexicaine La Ultima Palabra.
« Moi je ne sélectionnerais pas Messi, mais il ne faut jamais dire jamais », a ajouté Maradona. « Il faut lui enlever de la pression des épaules. Il y a un besoin de lui enlever le leadership. Car nous voulons que Messi soit Messi, mais il ne l’est pas », a ajouté El Pibe de Oro dans des propos relayés par Goal.
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Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbas, a appelé de nouveau samedi depuis Bouira le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Said Bouhedja, à la « clairvoyance » et à « se retirer avec honneur pour éviter toute éventuelle crise ».
« Le FLN n’a jamais connu de crise de ce genre depuis 1962 et nous n’acceptons jamais, en tant que parti au pouvoir et majoritaire, que cela se produise. » (Djamel Ould Abbas)
« Je peux même vous donner des exemples, celui de 1988 quand Abdelhamid Mahri a succédé à Chérif Messaâdia à la tête du FLN, ainsi qu’en 2004 lorsque l’ancien président de l’APN, Karim Younes, avait déposé sa démission pour préserver sa dignité, sans se soumettre à des signatures de retrait de confiance », a souligné M. Ould Abbas lors d’une rencontre au théâtre régional de la ville de Bouira.
Le problème auquel est confronté l’APN est « une affaire interne aux membres de cette institution de l’Etat.
Cela a débuté lorsque Bouhadja a décidé d’exclure le secrétaire général administratif de l’APN sur une décision unilatérale et sans consulter le bureau du conseil composé de neuf membres issus des différents partis politiques », a expliqué à la presse M. Ould Abbas.
« Les adjoints du président de l’APN ont expliqué à Bouhadja que l’article 9 du règlement intérieur de l’APN l’oblige à consulter les membres du bureau avant toute prise de décision, et lui ont demandé de renoncer à sa décision d’exclure le secrétaire général administratif de l’APN, mais il a refusé, ce qui a compliqué davantage les choses », a encore expliqué l’orateur.
Il a ajouté que « des groupes parlementaires ont décidé par la suite de lui retirer leur confiance sur la base d’une collecte de 351 signatures », affirmant qu’il n y avait « aucune intervention ou immixtion du gouvernement, ni de partis ni de la présidence dans cette affaire ». M. Oul Abbas a affirmé que la solution doit être « immédiate » et qu’il demandait à M. Bouhadja de se retirer au nom du FLN.
« Nous, dirigeants du FLN, appelons Said Bouhadja à la clairvoyance et à s’inspirer un petit peu des exemples que j’ai cités afin de préserver l’image du pays ainsi que les acquis de paix et de stabilité dont jouit l’Algérie grâce à la sagesse et aux sacrifices du président de la République, Abdelaziz Bouteflika », a conclu M.Ould Abbas.
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Les travaux de la rencontre nationale sur l’aménagement et le développement des zones frontalières, ont débuté samedi à Alger en présence de plusieurs ministres, des experts algériens et étrangers ainsi que les walis et walis délégués et des responsables centraux des différents ministères.
Dans son allocution d’ouverture, le ministre de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a affirmé que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a instruit son département « d’accélérer le processus de développement des zones frontalières, d’où la présence de plusieurs ministres du gouvernement à cette rencontre ».
Organisée par le ministère de l’Intérieur sous le haut patronage du président de la République, cette rencontre de deux jours a pour objectif de mettre en œuvre et de vulgariser la stratégie nationale de l’aménagement et de développement des zones frontalières et des espaces géostratégiques, a-t-on expliqué, précisant que cette stratégie est déclinée sous forme de plans-programmes à travers les études d’aménagement et de développement des zones frontalières de manière concertée, dans une vision multisectorielle et transfrontalière.
Cette stratégie permettra aussi de dégager un « Programme spécial de développement des zones frontalières », tout en veillant à la mise en cohérence des actions de développement des zones frontalières déjà initiées au niveau local.
La rencontre, à laquelle participent quelque 400 délégués de différents secteurs et qui sera couronnée par des recommandations, se déroulera en deux ateliers techniques ayant pour thèmes « l’organisation spatiale et la mise à niveau socio-économique durable des territoires frontaliers » et « la gouvernance et les perspectives de développement transfrontalier ».
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– Plusieurs associations françaises, syndicats et partis politiques ont demandé samedi, à quelques jours de la commémoration du massacre des Algériens du 17 octobre 1961 à Paris, au président Emmanuel Macron de reconnaître la responsabilité de l’État français dans ce massacre et sa condamnation.
« Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui leur avait été imposé par le gouvernement de l’époque dont le Premier ministre, Michel Debré, était hostile à l’indépendance de l’Algérie, et le préfet de police Maurice Papon sous ses ordres.
« Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes« , ont-ils rappelé dans une pétition rendue publique samedi, ajoutant que ce jour-là, et les jours qui suivirent, « des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la force de police auxiliaire – ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrêmes des forces de police« .
Pour ces associations, dont l’Association Maurice-Audin, et partis politiques, dont le Parti communiste français (PCF) et Europe Ecologie les Verts (EELV), « 57 ans après, la vérité est partiellement en marche« , déplorant que la France n’ait toujours pas reconnu « sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, – en particulier la Guerre d’Algérie – non plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’État que constitue le 17 octobre 1961« .
« Nous demandons une parole claire aux autorités de la République, au moment où certains osent encore aujourd’hui continuer à parler des bienfaits de la colonisation, à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République, à +honorer+ les criminels de l’OAS« , ont-ils déclaré, exigeant également la reconnaissance par l’État français de sa responsabilité dans l’internement « arbitraire« , pendant la guerre d’Algérie, d’Algériens dans des camps, la liberté d’accès aux archives pour tous, historiens et citoyens, et l’encouragement de la recherche historique sur ces questions dans un cadre franco-algérien, international et indépendant.
À cet effet, ils demandent la création d’un lieu de mémoire « voué à cet événement« , demandée dans la résolution votée par le Sénat en octobre 2012, soit rapidement mise en œuvre par les autorités de l’État, de la Ville de Paris et la Région Ile-de-France et la vérité sur l’organisation criminelle de l’OAS que « certains, comme au sein de la droite et extrême droite politique veulent réhabiliter« .
« Que le président de la République, au nom de la France, confirme, par un geste symbolique, la reconnaissance et la condamnation de ce crime d’État. Comme il vient de le faire pour l’assassinat de Maurice Audin par l’armée française et pour l’existence d’un système de torture généralisé« , ont-ils écrit, soulignant que « ce n’est qu’à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la guerre d’Algérie, à savoir le racisme, l’islamophobie dont sont victimes aujourd’hui nombre de citoyennes et citoyens, ressortissants d’origine maghrébine ou des anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières« .
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Le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a annoncé samedi à Alger, une série de nouvelles mesures visant à promouvoir les exportations dans les zones frontalières.
Dans une allocution prononcée lors d’une rencontre nationale sur l’aménagement et le développement des zones frontalières, M. Djellab a indiqué que ces nouvelles mesures « auront un impact important sur le développement dans les zones frontalières, la création de postes d’emploi, l’intensification de l’activité commerciale dans ces espaces et le renforcement de l’intégration économique avec les pays voisins ».
Ces mesures prévoient la relance des manifestations économiques et des expositions dans les wilayas frontalières du Mouggar (Tindouf) et d’Assihar (Tamanrasset), le salon des produits agricoles (El Oued) et le salon des dattes (Béchar et Adrar).
Ces manifestations bénéficieront d’un soutien financier de l’Etat pour couvrir tous leurs frais, tout en leur conférant un caractère international à travers l’élargissement de la participation aux pays voisins, notamment les pays africains, a expliqué le ministre.
Le premier responsable du secteur a annoncé également la révision des mécanismes de soutien financier du Fonds spécial pour la promotion des exportations (FSPE) pour introduire le transport dans la liste des activités qui bénéficieront de l’aide du FSPE.
Cela permettra de rembourser les frais du transport terrestre des marchandises exportées via les wilayas frontalières, selon le ministre qui a ajouté que les opérations y afférentes ont été confiées au Groupe transport de marchandises et de logistique (Logitrans).
Le système législatif régissant les opérations de commerce par troc sera en outre révisé. La liste des marchandises concernées sera élargie et actualisée en prenant en compte les besoins et les spécificités de chaque wilaya, sous la supervision des walis concernés.
Il sera procédé également au soutien de la réalisation de bases logistiques dans les zones frontalières, ce qui permettra de créer une nouvelle dynamique dans ces régions, a fait savoir le ministre.
M. Djellab a mis l’accent par ailleurs sur le rôle des postes frontaliers dans la promotion du commerce extérieur et la création de nouvelles activités autour de l’activité d’exportation telles que les industries manufacturières.
Le ministre a fait savoir qu’une stratégie nationale de promotion des exportations hors hydrocarbures aux moyen et long termes était en cours d’élaboration.
Cette stratégie qui prévoit tous les aspects financier, législatif et règlementaire, vise la suppression des obstacles qui entravent l’activité des exportateurs.
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Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a exhorté les cadres de son secteur à faire plus d’efforts pour réparer les fuites d’eaux dans les plus brefs délais et lutter contre les raccordements illicites.
Lors d’une réunion qu’il présidée jeudi dernier à Alger, consacrée à l’évaluation de la qualité des services publics de l’eau et de l’assainissement durant la saison estivale, le ministre a également souligné le rôle de la communication en direction des citoyens pour endiguer le gaspillage de l’eau, indique un communiqué du ministère.
Cette réunion a permis d’examiner les performances et les faiblesses qui ont caractérisé les services publics de l’eau et de l’assainissement, assurés durant la saison estivale par les différents opérateurs relevant du secteur des Ressources en eau, en l’occurrence l’Algérienne des eaux (ADE), l’Office national de l’Assainissement (ONA), la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL) pour les wilayas d’Alger et de Tipaza, la Société de l’eau et de l’assainissement d’Oran (SEOR) et la Société de l’eau de l’assainissement de Constantine (SEACO).
Tout en relevant que la marge de progression reste importante en matière d’alimentation de la population en eau potable, M. Necib a incité les cadres de son secteur à maintenir le même niveau d’engagement et de mobilisation pour assurer les services publics de l’eau et de l’assainissement à la hauteur des attentes de la population partout à travers le territoire national et en tout temps: « Aucun recul ne sera admis », a-t-il averti.
Pour leur part, les participants à cette réunion se sont félicités du bon déroulement de la saison estivale.
Les indicateurs présentés par les différents intervenants ont révélé que la disponibilité de la ressource en eau ainsi que les mesures mises en œuvre dès la fin de l’été 2017, notamment sur le plan organisationnel, ont permis à la population de passer un été dans des conditions « convenables » et « sans incidents majeurs », selon le communiqué.
Une nette amélioration a été enregistrée concernant l’alimentation en eau potable, comparativement à la saison estivale précédente tant en matière de fréquence de distribution que de la qualité de l’eau distribuée, a indiqué la même source.
Ainsi, la fréquence de distribution au quotidien a atteint 78% de la population dont 40% en H24 alors qu’elle n’était que de 65% de la population dont 35% en H24 durant la même période de l’année 2017, affirme le ministère.
Les mesures mises en œuvre pour l’amélioration du service public de l’eau à travers 592 communes ayant enregistré des perturbations plus au moins importantes durant la saison estivale 2017 ont donné leurs fruits.
Parmi ces communes, 330 bénéficient désormais d’une alimentation quotidienne touchant ainsi plus de huit (8) millions d’habitants, indique le communiqué. Quant aux 225 communes restantes, leur alimentation s’améliore en eau potable progressivement jusqu’à la fin de l’année en cours.
Ce résultat est atteint grâce non seulement à la disponibilité des ressources en eau mais aussi à la mise en service de nombreux projets structurants qui ont fortement contribué à l’amélioration de l’alimentation en eau potable de plus de deux (2) millions habitants.
Il en est de même pour les projets locaux mis en service et portant sur la réalisation et la réhabilitation de forages, la réalisation de réservoirs, la réhabilitation des stations de pompage et la mise en service de plusieurs stations de déminéralisation d’eau dans le sud.
En outre, le dispositif organisationnel mis en place et la mobilisation des équipes à tous les niveaux de responsabilité a également été profitable.
Conformité de l’eau distribuée, aucune anomalie enregistrée
Sur un autre volet non moins important, l’application des instructions du ministre portant sur le nettoyage des ouvrages de stockage, l’approvisionnement en quantité suffisante en produits de traitement, l’accroissement de nombre de prélèvements et des analyses « ont permis de distribuer une eau de qualité irréprochable et conforme aux standards internationaux », note le communiqué.
« Les opérateurs relevant du secteur des ressources en eau se sont ainsi félicités de n’avoir enregistré aucune anomalie dans ce domaine ».
Concernant l’assainissement, l’amélioration de la qualité des eaux de baignade ainsi que l’ouverture de nouvelles plages ont également caractérisé la qualité du service public de l’assainissement durant la saison estivale.
Ainsi, 370 plages réparties sur les 14 wilayas côtières ont été autorisées à la baignade, et ce, grâce aux 29 stations d’épuration situées au niveau des villes côtières et au dispositif de protection des plages mis en place par l’ONA, la SEAAL et la SEOR en collaboration avec les directions de wilayas concernées.
Ce dispositif a mis l’accent sur la sécurisation du fonctionnement des stations de pompage, des groupes électrogènes et des ouvrages annexes ainsi que le curage et la surveillance des points noirs sur les réseaux.
Par ailleurs, et dans l’objectif d’une amélioration continue, les intervenants ont passé en revue les actions engagées dans le cadre de la préparation de la saison estivale 2019 et ont évalué leur état de mise en œuvre.
M. Necib a insisté sur le lancement, dans les meilleurs délais, des programmes de déve
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Quatre (4) personnes ont trouvé la mort samedi dans un accident de la circulation survenu sur la RN-8 entre les deux communes d’Ain Lahdjel et Benzouh dans la wilaya de M’sila, a indiqué la cellule communication du groupement territorial de la gendarmerie nationale (GN).
L’accident s’est produit à la suite de la collision d’une voiture et d’un camion roulant en sens inverse causant la mort sur place de quatre personnes de la même famille, a-t-on précisé.
Les victimes ont été évacuées vers la polyclinique d’Ain Lahdjel par la protection civile et une enquête a été ouverte par la gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances de cet accident, selon la même source.
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Le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi a annoncé samedi à Alger, que près de 10 milliards Da avaient été alloués au financement d’opérations pour la découverte de ynouvelles mines exploitables.
Intervenant lors de la rencontre nationale sur l’aménagement et le développement des zones frontalières, M. Yousfi a fait état de « l’élaboration de programmes importants pour la période 2018-2028, relatifs à des travaux de structures géologiques, de cartographies géologiques et d’opérations de recherches géologiques minières, pour lesquels près de 10 milliards Da ont été alloués afin de découvrir et de préparer prochainement des sites miniers exploitables sur les plans technique et économique ».
Ces opérations visent à assurer les meilleures conditions pour « bien préparer l’avenir de ce secteur et lui permettre de s’adjuger une place importante au sein de l’économie nationale et de jouer ainsi un rôle primordial dans le développement socioéconomique du pays », a-t-il ajouté.
Outre son rôle dans la création de richesses et de recettes en devises ainsi que dans la revitalisation des autres secteurs économiques, le secteur des mines peut devenir, grâce à ces programmes, une source de création d’emploi notamment au niveau des zones frontalières, a indiqué M. Yousfi, soulignant que la majorité des sites miniers se trouvaient dans des zones isolées et éloignées notamment au niveau des frontières.
Il a affirmé que le secteur des mines pourrait être « un pôle efficace d’excellence » pour le développement des zones frontalières.
Le ministre a évoqué, dans ce sens, le projet relatif à la valorisation du phosphate de Bir El Atter (Tébessa) qui accompagnera la réalisation de plusieurs pôles industriels et d’autres projets dont les structures de transport ferroviaire, les bases de vie et les projets de prétraitement du phosphate et de sa transformation chimique et industrielle pour la production de plusieurs types d’engrais.
Ce projet dont les investissements s’élèvent à 1.500 milliards DA, contribuera à octupler la production nationale en phosphate pour atteindre 10 millions tonnes/an, outre la création de grands groupes industriels capables de produire 4 millions tonnes d’engrais.
Il s’agit également de la construction de plusieurs barrages, du renforcement de l’approvisionnement de la région en électricité, en eau et en gaz naturel, de la modernisation des chemins de fer et de la multiplication du nombre des centres de formation professionnelle en vue de former la main d’œuvre nécessaire, ce qui est à même de générer des dizaines de milliers d’emplois directs et indirects.
Il a été décidé également de la modernisation et du développement des moyens d’exploitation des mines de fer de Ouenza et de Boukhadra (Tébessa) en vue de tripler leur production de manière à répondre à la demande croissante des unités de sidérurgie, a ajouté le ministre.
Quant à l’ouest du pays, M. Yousfi a mis en avant les efforts déployés en matière d’opérations de valorisation du gisement de fer de Ghar Djebilet (Tindouf), qui permettra d’assurer son exploitation d’une manière économique, nécessitant ainsi « de grands investissements qui seront profitables à toute la région ».
Quant à l’extrême sud du pays, des discussions ont été engagées avec des partenaires étrangers en vue de relancer l’exploitation de l’or et d’autres gisements dans la région, a fait savoir le ministre.
Organisée par le ministère de l’Intérieur, cette rencontre a pour objectif de mettre en œuvre la stratégie nationale de développement de ces espaces, et ce dans un cadre concerté, ainsi qu’une vision multisectorielle et transfrontalière susceptible d’aboutir à « un programme spécial de développement des zones frontalières ».
Prennent part à cette rencontre près de 400 participants de différents départements ministériels et organismes nationaux (des universités, de grandes sociétés et des organisations patronales) ainsi que les walis des zones frontalières et présidents des Assemblées populaires communales (APC) de ces zones.
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