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Baklawa à la pâte filo

Sun, 10/21/2018 - 16:23

1 paquet de pâte filo de 500 g, 500 g d’amandes mondées, 1 c. à s. de sucre, 1 c. à s. de margarine, 1 c. à c. de cannelle, fleur d’oranger, miel.
Dans une poêle beurrée, faire griller les amandes sans les brûler, réserver quelques-unes et concasser grossièrement le reste au mixer. Ajouter le sucre, la margarine, la cannelle, la fleur d’oranger jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Séparer les feuilles de filo. Badigeonner un plat rectangulaire avec de la margarine puis poser une feuille de filo, badigeonnez-la aussi de margarine fondue à l’aide d’un pinceau et faire de même avec la moitié du paquet. Etaler le mélange aux amandes, recouvrir de reste de filo en badigeonnant à chaque fois, tracer légèrement sans appuyer des losanges au couteau et placer des demi-amandes au milieu de ces losanges, enfourner et laisser cuire au four à 180°C pendant 30 min environ. Arroser de miel dès la sortie du four et laisser reposer une nuit pour que le miel se fige. Découper la baklawa en losanges et servir avec du thé ou du café.

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Tout en éludant la crise de l’APN et les questions internes : Le FFS plaide pour « un changement de système »

Sun, 10/21/2018 - 16:20

Écrit par Rachid Bouarroudj

Le conseil national ordinaire du Front des forces socialistes (FFS), réuni vendredi dernier, a dit avoir procédé à l’examen de la situation politique et organique du parti, en décidant  d’« enjamber » des questions essentielles, du moins celles qui auraient mérité quelques éclairages de sa part. Sur le plan politique, écrit le FFS dans un communiqué qui a sanctionné les travaux de son conseil national,  « l’analyse et les débats ont porté sur le système actuel de gouvernance politique et la nécessité urgente de son changement ».

Pourtant, la situation politique nationale a été marquée par le «feuilleton» dont a été le théâtre l’Assemblée populaire nationale plus de trois semaines durant, mais le FFS élude le sujet et se concentre sur ce qu’il vise, « un changement de système et non un changement dans le système ». En fait, le conseil national considère que « la priorité des priorités est la sensibilisation des citoyens et des forces vives de la nation sur l’urgente nécessité d’un changement démocratique du système pour préserver la stabilité, l’unité et la souveraineté nationales, comme le préconise notre projet de reconstruction d’un consensus national populaire ».
Pour rester dans l’actualité politique, le FFS insiste particulièrement sur son objectif de « restituer le pouvoir aux Algériens par l’élection d’une Assemblée nationale constituante visant à instaurer un Etat de droit démocratique et social ». Qu’est-ce qui pourrait expliquer que le FFS ait « royalement » ignoré l’enlisement et le blocage qu’a subi l’Assemblée alors que le parti y compte 14 députés, qui ont été, au final, les témoins passifs d’un événement médiatico-politique inédit ? Sur ce point, le FFS écrit que « pour ceux qui ne sont pas dans le système, le FFS et les forces d’opposition les plus représentatives, la société civile autonome et la population qui dans sa majorité n’attend plus rien de ce régime, ils considèrent que le système est usé ». « Ils ne croient plus que les institutions et les hommes de ce système, qui ne sont pas élus démocratiquement et qui ne peuvent donc pas s’exprimer en leur nom, soient en mesure de faire évoluer le système pour améliorer leurs conditions de vie et de travail », écrit le FFS, qui n’a pas l’air de craindre la contradiction ! Sur le plan organique, donc l’actualité du parti lui-même, là aussi, le conseil national du parti dit avoir pris « connaissance de l’état d’avancement des opérations de renouvellement et d’élargissement des structures du parti au niveau des fédérations et des sections et se félicite du respect de la feuille de route et des délais fixés ». Tant mieux, mais il ne dit rien sur les remous que connaît depuis quelque temps le parti comme le cas de l’éviction de la députée Salima Ghezali, radiée du parti pour ne pas avoir demandé l’autorisation de publier une tribune dans la presse !
Par ailleurs et à propos de prochaine élection présidentielle d’avril 2019, le FFS estime qu’elle n’aura pour objectif que de « pérenniser le système actuel, quel que soit le candidat parrainé par le régime ». « Cette élection qui s’annonce non démocratique, comme les précédents scrutins, si tenue dans les conditions actuelles, ne changera rien à la situation actuelle » fait remarquer le conseil national qui parie sur «une importante abstention» lors du rendez-vous de 2019 : « Tout laisse prévoir que la grande majorité s’abstiendra de voter ou votera contre le candidat du système » soutient le parti selon lequel « les chiffres officiels des résultats ne parviendront pas à masquer cette réalité ».
Pour le FFS, « le changement est inévitable à court ou à moyen terme » et plaide pour un changement « pacifique et consensuel, dans le cadre d’un Etat de droit ».
«Si le statu quo actuel perdure, le système et les hommes qui en sont responsables ne seront pas en mesure de faire face aux forces déstabilisantes que représentent les pressions sociales grandissantes et les agressions multiformes véhiculées par la mondialisation », avertit le parti.

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Alors que l’opposition parlementaire refuse d’assister à la plénière / APN : un nouveau président avant jeudi

Sun, 10/21/2018 - 16:11

Écrit par Hichem Laloui

C’est mardi ou mercredi que les députés de la majorité éliront leur nouveau président. Selon des élus du FLN, le bureau de l’Assemblée rendra, aujourd’hui, son rapport sur la vacance du poste du président de l’APN qu’il soumettra avant jeudi en plénière. Selon notre source, le choix de la journée sera dicté par la nécessité de donner du temps aux élus pour rejoindre l’hémicycle.

Une réunion aura lieu aujourd’hui présidé par le doyen des députés Laib El-Hadj dont l’ordre du jour sera de fixer la date de la plénière, étudier les projets de loi et les transferts de commissions. Plusieurs commissions gelées jusque-là devraient reprendre leurs travaux à l’instar de la commission des affaires étrangères.
« Il est difficile de réunir des dizaines de députés aussi rapidement, de ce fait, nous allons leur donner 24 h pour rejoindre leur poste et assister à la plénière », précise notre source qui ne craint surtout pas la défection des élus malgré l’annonce par l’opposition de son boycott. « Ils sont minoritaires pour peser sur le cours des choses », estiment les députés de la majorité. En effet, les partis de l’opposition représentés à l’APN ont décidé à l’unanimité de bouder la plénière qui verra le poste de Saïd Bouhadja transférer vers un autre député.
Le FFS, le RCD, le PT, l’alliance El Adala-El Bina-Ennahdha et le MSP ont tous affirmé que le vote du nouveau président du Parlement ne concerne que la majorité composée du FLN, RND, TAJ, MPA et des indépendants.
« C’est un coup de force et un coup d’état », considère le RCD. Même réaction chez le FFS qui estime, quant à lui, qu’une « Assemblée dont la légitimité est entachée par la fraude ne peut s’accommoder du respect des lois et des règlements ». Pour l’alliance islamiste qui plaide pour la dissolution de l’Assemblée, le vote du nouveau président «est un coup de force». Pour le MSP dont la position ne semble pas faire l’unanimité entre la direction du parti et les députés, il est « illégal » de désigner un nouveau président alors que l’actuel « n’a pas encore déposé sa démission ». Le MSP propose « une médiation » pour rapprocher « les positions ».
La Commission des Affaires juridiques, administratives et des libertés à l’Assemblée populaire nationale avait pour rappel confirmé, jeudi, « la vacance » du poste de président de l’APN lors d’une réunion consacrée à l’examen de la saisine qui lui a été adressée par le bureau de l’Assemblée. La commission avait indiqué que « tous les éléments juridiques de l’état de vacance sont réunies pour incapacité du président de l’APN (Said Bouhadja) à assurer ses fonctions, du fait de son désaccord avec les députés et son refus de démissionner ». Ce cas de figure s’inscrit dans le cadre des dispositions légales prévues par l’article 10 du règlement intérieur de l’APN, lequel prévoit « qu’en cas de vacance de la présidence de l’APN par suite de démission, d’incapacité ou d’incompatibilité ou de décès, il est procédé à l’élection du président de l’APN suivant les mêmes modalités prévues par le présent règlement intérieur dans un délai maximum de quinze jours à compter de la déclaration de la vacance ».
Le vote, selon le règlement, sera dirigé par le doyen des vice-présidents non candidat assisté des deux plus jeunes membres de l’Assemblée populaire nationale.

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Djezzy lance le paiement électronique en partenariat avec Algérie Poste

Sun, 10/21/2018 - 15:33

Algérie Poste et Djezzy ont le plaisir d’annoncer le lancement du service de rechargement électronique de crédit Flexy via les canaux digitaux, à savoir les guichets automatiques de billets (GAB), les sites web d’Algérie Poste et de Djezzy ainsi que dans les bureaux de poste en se servant de la carte monétique Edahabia.

A cette occasion, une cérémonie de signature de l’accord de partenariat s’est tenue aujourd’hui à l’hôtel El Aurassi, en présence de Abdelkarim Dahmani, Directeur Général d’Algérie Poste, de Vincenzo Nesci Président Exécutif et de Matthieu Galvani,  Directeur Général de Djezzy. Ont également assisté à cette cérémonie, des représentants du Fonds National d’investissement, des cadres des deux entreprises ainsi que de la presse nationale

Ces services sont la conséquence naturelle d’un partenariat préliminaire signé entre Algérie Poste et Djezzy en septembre 2015 dont l’objectif est de diversifier les prestations d’Algérie Poste et commercialiser les produits et les services de Djezzy au sein du réseau de l’établissement postal public.

A la faveur de ce partenariat, les clients de Djezzy ont désormais accès à divers services de leur opérateur au sein des bureaux de poste repartis dans les 48 wilayas du pays. Il s’agit notamment du paiement en ligne des services de Djezzy avec la carte monétique Edahabia via le site web (www.poste.dz) dans l’espace «Baridi Net», le paiement électronique des services de Djezzy à travers son web marchand et la commercialisation de la recharge électronique Flexy ainsi que le paiement de factures Djezzy au niveau des établissements Postaux. Tous les clients d’Algérie Poste sont également bénéficiaires de ces services.

A cette occasion, Abdelkarim Dahmani a réitéré son engagement et sa détermination, avec le soutien du Ministère de Tutelle, pour la modernisation des modes de paiement, la généralisation du e-paiement et la numérisation des services pour faciliter le quotidien des citoyens et offrir un service de qualité.

De son coté, Vincenzo Nesci a indiqué : « Nous sommes fier de la concrétisation de cette importante étape en partenariat avec Algérie Poste. La mise en place du paiement électronique est un jalon supplémentaire dans la construction d’un écosystème numérique. En tant qu’Entreprise Publique Economique, Djezzy réaffirme son engagement à poursuivre sa contribution à l’édification de l’économie de l’Algérie de demain »

Pour sa part, Matthieu Galvani a déclaré : « ce partenariat reflète l’engagement de Djezzy à innover pour mieux servir ses clients à travers des services et des prestations dont l’objectif est de faciliter la vie des algériens et de les initier dans le monde digital ».

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Voile: stage au profit de 41 initiateurs à Boumerdès

Sun, 10/21/2018 - 15:30

Quarante-et-un (41) candidats (messieurs et dames) ont pris part à un stage d’initiateur à la voile, organisé ce week-end à la base nautique de Cap Djinet, dans la wilaya de Boumerdès, a indiqué dimanche la Fédération algérienne de la discipline (FAV).

« Ces candidats représentaient des clubs relevant de trois Ligues de wilaya, à savoir  Boumerdès, Alger et Tipasa », a précisé la FAV, coorganisatrice de cette formation avec la Ligue de Boumerdès.

En parallèle, et toujours dans le cadre de la vulgarisation de la discipline, l’instance fédérale a organisé une autre formation, à la salle Rachid Zelmat de Cap Djinet, au profit des moniteurs.

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La production industrielle du secteur public en baisse au 1er semestre 2018

Sun, 10/21/2018 - 15:29

La production industrielle du secteur public a baissé de 2,6%, au 1er semestre de 2018, par rapport à la même période de 2017, signale, dimanche, l’Office national des statistiques (ONS).

Celui-ci indique que dans le secteur des Hydrocarbures, la production a reculé de 3,6% durant cette période par rapport à celle de l’année dernière, tirée à la baisse par le secteur des hydrocarbures.

La production de pétrole brut et de gaz naturel a, ainsi, diminué de 3,7%, l’activité de liquéfaction de gaz naturel se réduisant de 9,8%.

Globalement, le secteur de l’énergie d’une manière général (électricité et  hydrocarbures en particulier) a marqué un recul de 0,6%, entre janvier et fin juin 2018 par rapport à la même période de 2017.

L’ONS note par ailleurs qu’une tendance baissière a aussi été constatée dans le secteur des industries manufacturières (-2%) durant la même période.

Plusieurs secteurs ont été influencés par cette contre-performance, notamment les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques, tout comme les mines, carrières, les textiles et celles du bois, du siège et du papier.

Les activités à l’origine de ce recul sont celles de la construction des véhicules industriels (-51,4%), la transformation de la fonte et de l’acier (-49,4%), la fabrication de mobilier métallique (-32,6%), celle des biens de consommation électriques (-23,2%) et d’équipements mécaniques (-10,9%).

Les activités ayant, par contre, enregistrés une hausse, sont celles  de la  fabrication de biens de consommations mécaniques (+970,7%), de  production et de transformation des métaux non ferreux (+109%), de la fabrication des biens d’équipement métalliques (+39,8%), de ceux des biens de consommation métalliques (+24,8%), de la mécanique de précision pour les équipements (+24,3%) et des biens d’équipements électriques (+19,2%).

Pour ce qui a trait à la production industrielle du secteur des mines et des carrières, l’OMS relève qu’elle a chutée de 12% sur les six premiers mois de  2018.

Les trois filières responsables de la baisse la production de ce secteur sont celles de l’extraction de pierre, d’argile et de sable (-16,7%), l’extraction de sel (-5,8%) et de l’extraction de minerai de phosphate (-4,1%).

L’office des statistiques signale que des branches du même secteur, à l’exemple de l’extraction du minerai de fer ont, pour leur part, connu des hausses « remarquables ».

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Arrestation de 17 éléments de soutien aux groupes terroristes

Sun, 10/21/2018 - 15:27

Dix-sept (17) éléments de soutien aux groupes terroristes ont été arrêtés samedi à Tissemsilt par un détachement combiné de l’Armée nationale populaire (ANP), indique dimanche un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).  

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l’exploitation de renseignements, un détachement combiné de l’Armée nationale populaire, en coordination avec les éléments de la Sûreté nationale, a arrêté, le 20 octobre 2018 à Tissemsilt (2ème Région militaire), dix-sept (17) éléments  de soutien aux groupes terroristes », précise-t-on de même source.

Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, un détachement de l’ANP « a appréhendé, à In Guezzam (6ème RM), quatre (04) orpailleurs et saisi des outils de détonation, 9 motocycles, 26 groupes électrogènes, 13 marteaux piqueurs et 5 détecteurs de métaux », alors qu’un autre détachement « a intercepté, à Biskra (4ème RM), un contrebandier en possession de 3,87 quintaux de feuilles de tabac ».

Par ailleurs, des Gardes-frontières « ont saisi, à Tlemcen (2ème RM), une quantité de kif traité s’élevant à 64 kilogrammes », tandis que des éléments  de la Gendarmerie nationale « ont appréhendé, à Tamanrasset (6ème RM), un narcotrafiquant en possession de 20.000 comprimés psychotropes ».

D’autre part, « sept (07) immigrants clandestins de différentes nationalités ont été arrêtés à Tlemcen », ajoute le communiqué.

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Angola: expulsion de 380.000 migrants de la RD du Congo

Sun, 10/21/2018 - 15:22

Environ 380.000 migrants clandestins, pour la plupart originaires de la République démocratique du Congo voisine, ont quitté l’Angola en moins d’un mois au terme de l’opération « Transparence » de lutte contre le trafic de diamants, a annoncé samedi un ministre Angolais.

Au cours d’une visite à Dundo, dans le nord de l’Angola, à la frontière avec la RDCongo, le ministre d’État et chef de la sécurité présidentielle et responsable de cette opération, Pedro Sebastiao, a expliqué aux journalistes que des diamants d’une valeur de plus d’un million de dollars avaient été saisis.

Selon lui, les migrants ont tous quitté volontairement le pays, ajoutant que 231 locaux destinés au commerce illégal de diamants avaient été fermés et 59 armes saisies.

« Il doit être clair que l’opération « Transparence » n’est pas fondée sur des sentiments xénophobes à l’encontre des citoyens des pays voisins ou de toute autre nationalité. », a-t-il tenu à préciser.

Après avoir traversé la frontière ces dernières semaines, de nombreux Congolais ont déclaré avoir été brutalement expulsés d’Angola après y avoir parfois vécu pendant plus de 10 années.

Réagissant à ces expulsions, Kinshasa a fait part, mardi, de « toute son indignation et de ses vives protestations » à l’encontre de l’Angola qui a expulsé ses ressortissants, dont 30.000 « brutalement », faisant également état de « pertes en vies humaines ».

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Marseille : les chiffres inquiétants du trafic de cigarettes

Sun, 10/21/2018 - 15:22

Alors que le volume des tabacs livrés par les cigarettiers aux buralistes français accuse une baisse d’environ 10 %, cette année, avec un total de 44 millions de cigarettes, la consommation de tabac provenant du marché parallèle ne cesse de croître. Ce marché non officiel représente désormais 13,4 milliards de cigarettes qui se répartissent de manière égale entre les achats transfrontaliers (dans les pays voisins ou la marchandise est moins taxée) et les achats illégaux (contrebande ou contrefaçon). Une situation dont les conséquences financières sont loin d’être négligeables puisque le manque à gagner pour l’État est estimé à 2,2 milliards d’euros, chaque année. Quant aux buralistes, ils perdraient dans le même temps l’équivalent de 250 millions d’euros de recettes.

La France est aujourd’hui le pays européen qui consomme le plus de tabac d’origine non domestique, reléguant le Royaume-Uni à la seconde place. Et le phénomène connaît une ampleur particulière dans le sud de la France, plus encore à Marseille. Au 2e trimestre 2018, plus de la moitié (55,1 %) du tabac consommé dans la cité phocéenne n’était pas issu du réseau des buralistes, soit une hausse impressionnante de 20,7 points par rapport au dernier trimestre de 2017. La récente hausse de 1 € du prix de paquet n’y est sans doute pas étrangère.

« Beaucoup vont tenter de trouver du tabac moins cher »

« Plus on se rapproche du paquet à 10  et plus les gens vontêtre incités à prendre leurs dispositions« , fait remarquer Hervé Natali, responsable des relations territoriales du groupe Imperial Brands, en charge de la lutte contre le tabac illégal pour le compte de la Seita, filiale depuis 2009 du géant britannique. Et de préciser son propos : « Certaines personnes vont arrêter de fumer, d’autres vont s’orienter vers le vapotage. Mais beaucoup vont tenter de trouver du tabac moins cher en s’approvisionnant sur le marché parallèle. » Un phénomène qui devrait d’ailleurs s’accentuer, l’an prochain, avec les deux hausses de 0,50 € prévues en mars et en novembre, puis à nouveau en 2020, aux mêmes dates, avec deux hausses supplémentaires de 0,50 € et 0,40 €.

Trop éloignée de l’Italie, d’Andorre et de l’Espagne pour que les fumeurs puissent s’approvisionner dans les pays où les taxes sur le tabac leur sont plus favorables, Marseille est en revanche la porte d’entrée principale du Maghreb en Europe pour les marchandises et les passagers. 81 % du tabac illégal consommé dans la ville arrive ainsi d’Algérie, essentiellement par voie maritime et dans une moindre mesure aérienne. Le produit alimente ensuite un immense réseau de vendeurs à la sauvette dont le maillage visible couvre essentiellement l’hyper centre (Noailles) et les quartiers Nord (Arnavaux). Pour les commanditaires, le jeu en vaut la chandelle puisque la Seita estime que pour 1 € investi, le gain est de 20 €…

Une situation qui a conduit les cigarettiers à organiser la riposte, notamment le group Imperial Brands. Ce dernier a tout d’abord mis en place un site internet où les buralistes peuvent signaler les trafics illicites. Outre des sessions de formation et d’information au profit de buralistes, des élus locaux et des autorités, le groupe mène également la traque sur les réseaux sociaux où 111 groupes d’au moins 1 000 membres chacun, sont dans son collimateur. Selon la Seita, plusieurs dossiers ont pu être ainsi transmis à la police, aux douanes et à la justice. L’un de ces enquêtes a conduit à l’interpellation de huit personnes, au terme de dix-huit mois d’investigation, pour un trafic estimé à 220 000 cartouches.

Et aussi Marseille : coup de pression sur le trafic de cigarettes

Mais comme le souligne Hervé Natali, des mesures efficaces pourraient être mises en oeuvre dans des délais beaucoup plus court. « Il faudrait tout d’abord créer un observatoire national, piloté par l’État, qui puissent fournir des données incontestables. Un autre axe de travail est de rendre plus fluides les échanges d’informations entre les institutions et les opérateurs privés. Nous demandons également une législation mieux adaptée, avec non seulement des sanctions plus dissuasives mais aussi une prise en compte du fait que les vendeurs à la sauvette sont souvent des mineurs ou des étrangers ensituation irrégulière. »

Concernant le cas spécifique de Marseille, le groupe Imperial Brands préconise le recours à deux techniques qui, selon lui, ont fait leurs preuves, l’une dans le XVIIIe arrondissement de Paris, l’autre en Grande-Bretagne. Il s’agit d’une part « du harcèlement des vendeurs afin de perturber leur activité » et de l’autre, la constitution d’une brigade cynophile spécialisée dans la recherche de caches de tabac.

« L’annonce de l’installation d’un scanner, l’an prochain, sur les quais de La Joliette, constitue une avancée notable, reconnaît Hervé Natali, tout comme la mise en place, au mois de mai 2019, d’un système de traçabilité et d’authentification des produits, piloté par l‘OMS et l’Europe et que les fabricants devront avoir adopté au plus tard en mai 2020. »

Un indicateur qui, selon ce spécialiste, « évitera aux acheteurs de produits frelatés, de s’approvisionner en cigarettes dont la dissection a révélé qu’elles pouvaient contenir de la sciure, des fragments de pneus, voire des déjections animales…« 

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Le jeune milieu du PAC convoité par Leicester: Boudaoui tape dans l’œil de Belmadi

Sun, 10/21/2018 - 15:16

Tout le monde est unanime à dire qu’outre le secteur défensif, qui commence à retrouver une certaine solidité, le milieu de terrain des Verts est devenu un véritable casse-tête chinois pour le sélectionneur national, Djamel Belmadi. Ni Bentaleb, ni Taider, ni encore Guedioura, qui a été préféré au deuxième nommé face au Bénin, n’ont réussi à régler ce problème de milieu de terrain. C’est dire que l’entre-jeu devient désormais le chantier prioritaire sur lequel Belmadi va s’atteler à reconstruire, maintenant qu’il commence à réussir à remédier aux multiples carences qui marquaient le secteur défensif. Seulement, beaucoup s’interrogent d’où Belmadi va chercher de nouveaux joueurs capables de régler les problèmes qui deviennent récurrents dans ce secteur ô combien sensible. A ce propos, les spécialistes pensent déjà à une jeune pépite du PAC.
Ont fait allusion à Boudaoui. En effet, s’il est encore tôt pour intégrer de jeunes joueurs de 18 ou 19 ans qui découvrent à peine la compétition chez les seniors, on peut faire le parallèle avec la sélection U21/U23 menée par Boualem Charef, dont le point fort est justement le milieu avec le duo Boudaoui – Zorgane qui fait la différence à chaque fois que ce soit en sélection U20 la saison passée, aux Jeux Méditerranéennes cet été où contre le Maroc en amical ces derniers jours.
Le milieu de terrain de Paradou AC a montré cette saison qu’il est un joueur qui a d’énormes qualités physiques et techniques et qui est déjà sollicité par des formations anglaises notamment. Selon la direction de cette formation de la banlieue de la capitale, c’est Leicester City qui est le plus tombé sous le charme de Boudaoui.
Si ses qualités sont bien exploitées avec les U21 sous les ordres de Boualem Charef qui compte énormément sur ses services, Boudaoui a même été supervisé par Djamel Belmadi qui d’après certaines échos s’est montré satisfait de ce qu’il montre depuis le début de saison. L’ancien international algérien, Ali Bencheikh, qui a, à maintes reprises, vanté l’enfant de Béchar, conseille Belmadi de retenir immédiatement Boudaoui sur sa liste.
«Il peut ne pas l’aligner d’entrée, mais le fait qu’il l’intègre parmi le groupe, lui permettra d’acquérir une certaine expérience, notamment quand il s’agit d’accompagner les Verts au fin fond de l’Afrique», estime ‘’Alilou’’.
A. B.

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Tlemcen: Une production attendue de 750.000 qx d’olives

Sun, 10/21/2018 - 15:03

Une production de 750 000 quintaux d’olives est attendue pour cette campagne de cueillette de la saison agricole en cours dans la wilaya de Tlemcen, a-t-on appris auprès de la direction des services agricoles. Cette campagne de cueillette devant être lancée à la fin du mois courant, portera sur une surface de plus de 15.000 has avec un total de 305.648 oliviers, a précisé le chef du service d’organisation de la production et soutien technique, Abderrahim Benzemra, qui prévoit un rendement moyen de 50 quintaux à l’hectare. Sur cette production, 300.000 quintaux seront destinés à la consommation et 450.000 quintaux destinés à la transformation en huile d’olive. La wilaya de Tlemcen compte 26 huileries dont 9 traditionnelles, rappelle-t-on.

Le même responsable a expliqué que la filière oléicole de la wilaya enregistre une évolution constante eu égard à l’engouement des agriculteurs, en raison de l’utilisation des équipements modernes d’irrigation économisant l’eau et des engrais, ainsi que du perfectionnement des techniques de taille des oliviers et du respect des dates et des méthodes de récolte. Ces résultats ont été obtenus grâce aux actions et campagnes de vulgarisation agricole et de sensibilisation des fellahs organisées par la DSA en collaboration avec la chambre agricole et le conseil interprofessionnel de la filière oléicole de Tlemcen. Par ailleurs, un programme de plantation de 20.000 oliviers sera lancé bientôt à Remchi, Ouled-Mimoune, Mansourah, Béni-Senouss, Sidi-Djillali, Ghazaouet, Nedroma et Bab-El-Assa dans le cadre du programme de plantation d’oliviers en zones montagneuses, soutenu par le Fonds national de développement agricole (FNDA).

Cette opération touchera 200 agriculteurs et des producteurs d’olives dont la surface de leurs exploitations ne dépassant pas un hectare. Une subvention de 200 DA leur sera accordée pour chaque arbre planté. Il est à rappeler que la commune de Béni-Senouss (40 km à l’ouest de Tlemcen), a été choisie, en janvier dernier, commune-pilote pour le développement de la production oléicole à l’aide de moyens traditionnels. Cette commune fait partie d’autres collectivités de plusieurs wilayas du pays réputées pour leur production oléicole et retenues au titre d’un programme élaboré par des experts de l’organisation ounusienne FAO pour développer la production oléicole en s’appuyant sur le compost naturel. Ce programme permettra de donner un label de qualité aux normes internationales à l’huile d’olive produite dans ces régions ultérieurement, a précisé Benzemra Abderrahim.

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Site archéologique d’Hippone (Annaba): Engouement croissant des touristes étrangers

Sun, 10/21/2018 - 15:01

Le site archéologique de la ville romaine Hippone, de la wilaya d’Annaba, connaît un engouement croissant des touristes étrangers avec 1 058 visiteurs étrangers enregistrés depuis début 2018, contre 600 durant la même période de l’année 2017, a révélé mardi le directeur du musée d’Hippone, Amara Nouara.

Mettant en avant l’importance des sites et des monuments archéologiques dans l’épanouissement du tourisme national, le même responsable a précisé à l’APS que le nombre de visiteurs étrangers qui se sont rendus sur ce site en 2016 ne dépassait pas les 200 touristes, ajoutant que la majorité des touristes sont issus d’Europe, notamment de France et d’Italie. Cet engouement reflète un «bond qualitatif» en matière de tourisme culturel et cultuel sur ce site, a estimé le même responsable, qui a mis l’accent sur l’impact de l’activation du processus de partenariat avec les opérateurs touristiques internationaux et le rôle des agences touristiques nationales dans la promotion de la destination du site archéologique de l’ancienne Hippone.

Plus de 13 agences de voyages étrangères et 20 agences de tourisme et de voyages nationales œuvrent à promouvoir cette destination touristique qui enregistre des visites régulières et cycliques de délégations étrangères, et ce dans le cadre du parcours «Sur les pas de Saint Augustin», Carthage (Tunisie)-Hippone et autres circuits culturels et écologiques créés, à l’instar du parcours «Sur les pas d’Albert Camus», a-t-il détaillé. Ces circuits offrent des visites touristiques guidées aux férus d’histoire, d’archéologie et de nature, a ajouté le même responsable, faisant état de l’organisation, dans le cadre des circuits écologiques, de visites guidées au profit des touristes vers les sites classés de Seraïdi (Annaba), Guelma et El-Kala (wilaya d’El-Tarf). Parallèlement aux programmes culturels destinés à la promotion de la destination du site archéologique d’Hippone, des opérations d’aménagement et de mise à niveau sont en cours (installation de caméras de surveillance, aménagement de nouvelles entrées au site et réalisation de structures de services), pour davantage de confort et de sécurité pour les visiteurs. Le site archéologique de la ville romaine d’Hippone s’étend sur 28 ha et compte l’église Saint Augustin et plusieurs autres monuments classés, à l’instar du théâtre romain, des Hammams (bains maures) et autres pièces archéologiques témoins de la grandeur de cette région.

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Culture de la lentille d’eau: Intérêt croissant des agriculteurs à Ouargla

Sun, 10/21/2018 - 14:58

Un intérêt croissant pour la culture de la lentille d’eau et de l’Azolla est manifesté par les agriculteurs de la wilaya d’Ouargla, au regard de ses bienfaits comme aliment pour les poissons d’eau douce et comme engrais vert, selon les responsables de la Chambre inter-wilayas de la pêche et de l’aquaculture (CIWPA, basée à Ouargla).

La réussite de l’expérience, menée en mars dernier par la Ferme de démonstration et de production de semences (FDPS) de Hassi-Benabdallah (Est d’Ouargla), après avoir obtenu une souche de ce type de fougères aquatiques d’égypte, a encouragé les agriculteurs de la wilaya d’Ouargla et d’autres wilayas à se lancer dans l’activité, a indiqué à l’APS le président de la CIPWA, Faouzi Habita. L’expérience a été adoptée jusqu’ici par une centaine d’agriculteurs au Sud, ayant bénéficié d’une formation sur les avantages du développement de cette filière et sur les techniques de culture de cette plante aquatique (lentilles de mer et Azolla) dans les bassins aquacoles, a-t-il précisé. Cette plante riche en protéines (près de 40%) a été cultivée dans une large superficie, à travers l’ensemencement de 200 grammes pour chaque mètre carré de bassin aquacole, donnant lieu, en l’espace d’une semaine seulement, à la réalisation d’une production ‘’intéressante’’ de lentilles d’eau, une plante aquacole flottante qui constitue à la fois un complément dans l’aliment de poissons d’eau douce et un engrais végétal, a expliqué la responsable de la station, Wafa Mouffi.

Cette quantité ensemencée dans les bassins d’élevage de poissons d’eau douce est destinée à doter les aquaculteurs d’Ouargla et d’autres wilayas du Sud, de cette plante à la croissance rapide et au rendement élevé, pouvant aussi figurer comme source d’aliment de volailles, a-t-elle fait savoir. L’expérience de la culture de la lentille d’eau menée à Ouargla mérite d’être généralisée, sachant qu’un simple agriculteur peut développer cette activité comme substitut à bas coût des aliments de poissons, facile à entreprendre et ne nécessitant pas de gros moyens, poursuit Mme Mouffi. Une de ces expériences a été menée avec succès par un agriculteur de la région de N’goussa (Nord-ouest d’Ouargla), qui a obtenu, en un laps de temps relativement court, une bonne production de cette plante aquatique ensemencée dans troi bassins. «Après une période de doute, voici que la lentille d’eau que j’ai expérimenté dans mes bassins s’est mise à se développer rapidement dès que les conditions climatiques se sont améliorées, et aussi, grâce aux précieux conseils des instances spécialisées qui m’ont permis d’approfondir mes connaissances et de réajuster mes méthodes d’intervention’’, a affirmé l’agriculteur, Abderrazak Bouguettaya.

La FDPS de Hassi-Benabdallah mène actuellement plusieurs autres expériences sur les bienfaits de la lentille d’eau comme aliment de volailles, et devra en lancer une autre en décembre prochain, selon sa responsable. Cette ferme a pour principale mission la prise en charge des différents programmes de développement agricole initiés par l’état ciblant les zones sahariennes, notamment ceux liés aux cultures stratégiques, telles que la phúniciculture, la céréaliculture, le maraîchage, l’arboriculture et l’apiculture, a-t-elle fait savoir.
La Chambre inter-wilayas de la pêche et de l’aquaculture (CIWPA) œuvre pour l’introduction de l’activité d’ensemencement de cette souche de plante aquatique dans la nomenclature agricole de la wilaya d’Ouargla, à l’effet de permettre aux jeunes agriculteurs de l’adopter à l’avenir comme complément d’aliment, a affirmé son président, M. Habita.

Démarches pour introduire l’activité dans la nomenclature agricole de la wilaya d’Ouargla
La démarche s’inscrit dans le sillage des efforts déployés pour l’encouragement de la pisciculture dans les wilayas du Sud, et le renforcement de la ressource en poissons afin de satisfaire les besoins de consommation de leur population, en plus d’exploiter les eaux des bassins aquacoles, riches en matières organiques, à des fins d’irrigation agricole, a-t-il expliqué.
L’aquaculture dans la région connaît ces dernières années une dynamique telle qu’elle pourrait la transformer en ‘’pôle prometteur’’ dans la production de poissons d’eau douce et contribuer à l’autosuffisance, au développement national et à la sécurité alimentaire, à travers la diversification des sources de production aquacole, sans compter les emplois qu’elle génère, selon le même responsable. De plus, «est-il attendu des efforts des agriculteurs de la région qu’ils contribuent à une diversification de l’action de développement et une professionnalisation» de la filière, notamment à travers la création de coopératives s’intéressant aux volets de production, de promotion et de commercialisation des produits aquacoles et halieutiques dans les wilayas du Sud, ainsi qu’à un accroissement de la consommation de poissons d’eau douce», a-t-il soutenu.

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Céréaliculture à Aïn Defla : La production multipliée par 8 en l’espace de 18 ans

Sun, 10/21/2018 - 14:53

La production céréalière a été multipliée par 8 en l’espace de 18 ans dans la wilaya de Aïn-Defla, passant de 240 089 qx en 2000 à 1 960 000 qx en 2018, a indiqué un responsable de la direction locale des services agricoles (DSA). Ce chiffre représente une hausse de la production de 714 %, a précisé le chargé des statistiques à la même direction, Amar Saâdi, qui s’exprimait en marge d’une rencontre organisée à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’alimentation, signalant que la production en question a été engrangée sur une superficie avoisinant les 76 000 ha. Le développement de la production céréalière dans la wilaya s’explique notamment par la stratégie d’intensification adoptée, consistant en le recours aux semences améliorées, l’ensemencement, le traitement ainsi que l’irrigation complémentaire, a-t-il précisé. C’est le même constat s’agissant de la quantité de céréales récoltée durant la période considérée, laquelle est passée de 111 140 qx en 2000 à 945 450 qx en 2018, soit 8 fois plus également, a-t-il observé.

Le DSA de Aïn-Defla, Mokhtar Bouabdelli, a pour sa part mis l’accent sur l’impératif de célébrer la Journée internationale de l’alimentation avec comme point de mire l’augmentation de la production agricole en vue de faire face aux besoins sans cesse grandissants de la population et, par ricochet, assurer la sécurité du pays dans ce domaine et dont la sensibilité n’est plus à démontrer. Il a, dans ce cadre, estimé vitale le recours à grande échelle des techniques moderne d’irrigation en vue d’accroître le rendement des cultures, relevant l’importance d’associer l’université dans les recherches se rapportant à ce domaine. Présentant une communication portant sur la sécurité alimentaire, Dr Bensehaïla Sarah de l’université Djillali Bounaâma de Khémis-Miliana a noté que la lutte contre la sous-alimentation exige d’avantage d’intérêt porté à l’aspect qualitatif des aliments, lesquels, a-t-il dit, ne doivent en aucun cas comporter des éléments toxiques fussent-ils infimes. Dans une communication intitulée «Alimentation et santé humaine», Dr Cheurfa Mohamed du même établissement universitaire a, de son côté, noté que le changement des habitudes alimentaires induit par la consommation d’aliments dont la préparation est facile a conduit à la suralimentation, observant que cette dernière se caractérise par la mauvaise répartition des apports énergétiques durant la journée.

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L’Afghanistan vote dans le chaos : Au moins 3 morts dans des explosions

Sun, 10/21/2018 - 14:52

Les élections législatives en Afghanistan se tenaient dans le chaos, samedi, avec plusieurs explosions dans le pays, qui ont fait au moins 3 morts à Kaboul, et d’importants problèmes logistiques dans les bureaux de vote.

Le ministère de l’Intérieur a indiqué avoir recensé «15 attaques ennemies» sur l’ensemble du pays, la plupart étant des explosions d’engins artisanaux et des tirs de roquettes. Selon le Dr. Mohibullah Zeer, porte-parole adjoint du ministère de la Santé, au moins 3 personnes ont été tuées et 30 autres blessées dans la seule capitale Kaboul «suite à une quinzaine d’incidents» à proximité de bureaux de vote. A l’un d’entre eux, une école, un journaliste de l’AFP a aperçu une foule terrifiée quitter les lieux en courant après une explosion. Dans un autre bureau, «une bombe a explosé à l’intérieur d’une mosquée qui servait de centre électoral. Un policier a été blessé. Tout a été suspendu», a indiqué à l’AFP Haroon Majidi, témoin de la scène. Le président afghan Ashraf Ghani avait auparavant souhaité montrer l’exemple en votant dès l’ouverture du scrutin dans une école de la capitale Kaboul et appelé ses compatriotes à «sortir et voter». Semblant répondre à son appel, les électeurs ont formé de longues files d’attente dans la capitale et ailleurs. Mais leur attente s’expliquait aussi par de nombreux dysfonctionnements. Certains centres de vote n’ont pu ouvrir faute d’assesseurs, d’absence des listes électorales ou de mauvais fonctionnement des terminaux de reconnaissance biométrique mis en place à la dernière minute et utilisés pour la première fois. Des candidats et des électeurs ont fait part de leur exaspération. «Nos noms ne figurent pas sur les listes alors que nos cartes électorales prouvent bien que nous nous sommes inscrits», a pesté Payeza Mohammadi, 22 ans, devant un centre électoral dans la province d’Herat (ouest). «C’est un vrai bazar, je suis très déçu». «On était près de 500 devant la porte à attendre depuis presque deux heures pour voter. Le centre a ouvert en retard, ensuite ils ne trouvaient pas nos noms, puis voter avec ces machines prend 15 à 20 minutes par personne», explique à l’AFP Haroon Majidi, un électeur de Kaboul. «J’ai voté dans la plupart des autres élections mais aucune n’a été aussi chaotique que celle-là», a tweeté Tabish Forugh, électeur à Kaboul. «Des gens rentrent chez eux car ils n’ont pas pu voter», dit un autre électeur à Kaboul, Jumakhan Rahyab?.

Ouverture prolongée
La Commission électorale indépendante (CEI), qui organise le vote, a présenté ses excuses et a promis que l’ouverture des centres de vote serait prolongée, y compris jusque dans la journée de dimanche dans certains cas. Les électeurs se plaignaient surtout du danger à patienter dans la rue face au risque d’attentats. Les talibans ont averti à plusieurs reprises ces dernières semaines qu’ils allaient recourir à la violence pour faire échouer le processus démocratique, à leurs yeux illégitime. Samedi matin, un tweet de leur porte-parole, Zabihullah Mujahid, conseillait une nouvelle fois aux citoyens de rester chez eux. «Le public devrait s’abstenir de participer à ce processus théâtral afin de protéger leurs propres vies». «Je suis venu voter en risquant ma vie. Je suis inquiet pour ma sécurité», dit Asadullah, 22 ans, faisant la queue devant un centre de vote de Mazar-i-Sharif (nord). «Mais nous devons défier les talibans et sortir en grand nombre et voter, car c’est un jour historique pour nous», estime-t-il. «Malgré les risques, je me devais d’être ici. Nous devons voter pour voir de nouveaux visages dans ce parlement et chasser les anciens députés qui sont corrompus», renchérit Mustafa, un électeur de 42 ans, à Kaboul.
Dans la capitale partiellement bouclée par des barrages lourdement armés, la plupart des axes routiers avaient été interdits aux véhicules et aux motos.

Barrages armés
Des centaines de personnes ont déjà été tuées ou blessées lors d’attentats en lien avec le scrutin ces derniers mois. Et au moins 10 candidats ont été abattus, la plupart dans des attaques ciblées. Plus de 5.000 bureaux de votes ont ouvert dans les zones du pays sous contrôle du gouvernement. Pour des raisons de sécurité, sur d’autres parties du territoire contrôlées par les talibans, 2.000 centres de vote sont restés fermés. Quelque 54.000 membres des forces de sécurité ont été déployés pour assurer la protection aux 8,9 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales. Une spectaculaire attaque talibane a coûté jeudi la vie au puissant chef de la police de Kandahar (sud), le général Abdul Raziq dans un complexe ultra-sécurisé. Le vote dans la province a été reporté à samedi prochain. Plus de 2.500 candidats sont en lice pour les 249 sièges à la chambre basse du parlement. Il s’agit pour la plupart d’élus déjà établis, de descendants de seigneurs de la guerre, d’hommes d’affaires ou de membres de la société civile. Ce scrutin législatif est considéré comme un test crucial en vue de l’élection présidentielle de l’année prochaine et une étape importante avant une réunion de l’ONU en novembre à Genève où l’Afghanistan devra démontrer les progrès effectués en matière de «processus démocratique».

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Affaire Jamal Khashoggi: Ryad confirme que le journaliste a été tué au consulat d’Istanbul

Sun, 10/21/2018 - 13:21

L’Arabie saoudite a admis samedi, 17 jours après la disparition de Jamal Khashoggi, que le journaliste saoudien avait été tué à l’intérieur du consulat du royaume à Istanbul, une affaire qui a suscité une onde de choc mondiale et terni l’image de Ryad.

La confirmation de la mort de Khashoggi a été relayée peu avant l’aube par l’agence de presse officielle saoudienne SPA qui a fait état du limogeage de deux hauts responsables saoudiens et de l’arrestation de 18 suspects, tous Saoudiens. Après l’annonce de Ryad, saluée comme un «pas très important» par le président américain Donald Trump, grand allié de l’Arabie saoudite, la Turquie a dit qu’elle allait «tout» révéler sur le sort du journaliste saoudien. «Les discussions entre Jamal Khashoggi et ceux qu’il a rencontrés au consulat du royaume à Istanbul (…) ont débouché sur une rixe, ce qui a conduit à sa mort», a déclaré SPA en citant le parquet. Le procureur général Saoud al-Mojeb a publié un communiqué sur le déroulement des faits: «Les discussions qui ont eu lieu entre lui et les personnes qui l’ont reçu au consulat saoudien à Istanbul ont débouché sur une bagarre et sur une rixe à coups de poing avec le citoyen Jamal Khashoggi, ce qui a conduit à sa mort, que son âme repose en paix». Il n’a pas précisé où se trouvait le corps de Khashoggi, alors que les enquêteurs turcs ont poursuivi leurs investigations, fouillant notamment une vaste forêt proche d’Istanbul. Ali Shihabi, directeur d’un centre de réflexion considéré comme proche du pouvoir à Ryad, a donné une autre version: «Khashoggi est mort d’un étranglement lors d’une altercation physique, pas d’une rixe à coups de poings». Plus tard, le ministère de l’Information a affirmé dans une déclaration en anglais que les discussions au consulat avaient pris «une tournure négative» entraînant une bagarre qui a conduit à la mort de Khashoggi et à une «tentative» par les personnes qui l’avaient interrogé de «dissimuler ce qui est arrivé».

Limogeages et arrestations
Jusqu’ici, Ryad affirmait que Khashoggi, qui était entré le 2 octobre au consulat d’Istanbul pour des démarches administratives, en était ressorti et il avait qualifié de «sans fondement» des accusations de responsables turcs selon lesquelles le journaliste avait été tué au consulat. En confirmant la mort de Khashoggi, l’Arabie saoudite, dont l’image a terriblement souffert, a annoncé la destitution d’un haut responsable du renseignement, le général Ahmed al-Assiri, et celle d’un important conseiller à la cour royale, Saoud al-Qahtani, deux proches collaborateurs du jeune et puissant prince héritier Mohammed ben Salmane, surnommé MBS. «Renvoyer Saoud al-Qahtani et Ahmed al-Assiri, c’est aller aussi près de MBS qu’il est possible d’aller», a relevé l’expert Kristian Ulrichsen, du Baker Institute de l’université de Rice, aux Etats-Unis. «Si le goutte à goutte de détails supplémentaires (sur la mort de Khashoggi) continue, il n’y a plus de tampon pour protéger MBS». Critique envers MBS, Khashoggi vivait en exil depuis 2017 aux Etats-Unis où il collaborait notamment avec le Washington Post. La confirmation de sa mort après une nouvelle conversation téléphonique entre le président turc Recep Tayyip Erdogan et le roi Salmane. Ils «ont souligné l’importance de continuer à travailler ensemble en complète coopération», selon une source à la présidence turque.

Trump : «crédible»
Donald Trump avait admis jeudi que Khashoggi était très probablement mort, menaçant l’Arabie saoudite de «très graves» conséquences. Vendredi, l’administration Trump avait adressé une nouvelle mise en garde à Ryad, évoquant de possibles sanctions tout en s’inquiétant des retombées sur la relation stratégique et commerciale entre Washington et Ryad. A un journaliste qui lui demandait s’il jugeait «crédible» la version annoncée par Ryad samedi, M. Trump a répondu: «Oui, oui». «Encore une fois, il est tôt, nous n’avons pas fini notre évaluation, ou enquête, mais je pense qu’il s’agit d’un pas très important». «Nous sommes attristés d’apprendre que la mort de M. Khashoggi a été confirmée», a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders. Les Etats-Unis notent «que l’enquête sur le sort de Jamal Khashoggi progresse et que (le royaume saoudien) a entrepris des actions à l’encontre des suspects qui ont été pour l’instant identifiés», a ajouté la porte-parole. Les Etats-Unis vont «appeler à ce que justice soit rendue dans les meilleurs délais et de manière transparente, et en accord avec l’état de droit». Des élus américains, y compris dans le camp républicain, se sont montrés plus durs que la Maison Blanche et ont exprimé leur circonspection par rapport à la version de Ryad. «La Turquie va révéler tout ce qui a pu se passer. Personne ne devrait avoir le moindre doute sur ce point», a déclaré Omer Celik cité par l’agence de presse d’Etat turque Anadolu. Sur Twitter, Hatice Cengiz, la fiancée turque de Jamal Khashoggi, a dit samedi que son coeur était «rempli de chagrin» et ses «yeux de larmes». «Nous sommes peinés par notre séparation, Jamal mon amour». Dans une interview posthume diffusée par le magazine Newsweek, Khashoggi affirmait ne pas appeler au renversement du pouvoir saoudien, «parce que ce n’est pas possible», mais simplement souhaiter «une réforme du régime». Il dénonçait style «autoritaire» du prince héritier, affirmant qu’en dépit de ses réformes, il dirige le royaume comme son grand-père. «C’est un leader tribal démodé».

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Livraison d’un grand nombre de logements de différentes formules le premier Novembre prochain

Sun, 10/21/2018 - 13:10

« Un grand nombre » de logements de différentes formules sera livré le premier Novembre prochain,  coïncidant  avec le 64ème anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, a affirmé, samedi, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville.

Intervenant en marge d’une réunion de travail avec les directeurs de l’habitat des 48 wilayas, dans le cadre des rencontres périodiques pour l’évaluation de la performance du secteur, Temmar a précisé que les efforts se poursuivaient pour accélérer la cadence de réalisation, afin de livrer les logements dans les délais fixés.

Soulignant qu' »un grand nombre » de logements sera livré le 1er novembre prochain, à l’occasion du 64ème anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, M. Temmar a mis l’accent sur la nécessaire coordination entre les directeurs du secteur dans toutes les wilayas du pays, à l’effet d’assurer un suivi périodique et faire face aux différents obstacles susceptibles de retarder la livraison des projets de logements, toutes formules confondues.

Lors de cette rencontre, M. Temmar a évoqué plusieurs formules de logement, notamment le logement rural, exprimant à cet effet l’intérêt qu’accorde son secteur au suivi de cette formule et à la coordination entre tous les intervenants, outre le logement public aidé (LPA), dont la relance nécessite un suivi régulier de la part des directeurs de l’habitat des wilayas, du fait que ses projets sont confiés à des promoteurs immobiliers publics et privés.

Le ministre a abordé, également, les préparatifs du lancement du programme AADL au titre de l’année 2019 pour la réalisation de 90.000 unités, mettant en avant la nécessité d’accélérer le rythme de réalisation au niveau des chantiers du logement locatif.

Lors de ladite rencontre, une « feuille de route » a été élaborée pour garantir le suivi mensuel des projets du secteur, et ce en associant tous les intervenants aux projets de réalisation pour réaliser des résultats concrets sur le terrain.

Pour rappel, M. Temmar avait affirmé récemment, lors de ses visites de terrain, que tous les souscripteurs de l’AADL bénéficieront de logements, insistant sur la mobilisation à cet effet de tous les moyens financiers et humains.

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Dix mois après le lancement du plan national de prise en charge des femmes enceintes : Les services de gynécologie-obstétrique sous haute pression

Sun, 10/21/2018 - 13:04

Dans les structures hospitalières que nous avons visitées, les pavillons dédiés à l’enfantement ne désemplissent pas. Le volume de travail des professionnels des urgences gynéco est dominé essentiellement par l’activité obstétrique et les sages-femmes sont contraintes de faire un travail de série face à la forte affluence.

Qu’en est-il du niveau de prise en charge des accouchements dans les hôpitaux, dix mois après le lancement du nouveau schéma national au profit des parturientes ? Est-on parvenu à mettre fin au “nomadisme” médical imposé aux parturientes en cas de complications ? Qu’en est-il de la qualité des soins ? Ce sont autant de questions que nous avons abordées lors de notre tournée la semaine passée, à travers les urgences gynéco-obstétriques de la capitale, notamment des EPH de Aïn Taya et de Kouba, du CHU Mustapha-Pacha, ou encore de la clinique Brahim-Gharafa (ex-Durondo) de Bab El-Oued. Pour saisir la réalité du terrain, il importe de reprendre la teneur du nouveau circuit de la parturiente qui promet de baliser le parcours médical de la future mère, dès la captation de la gestation jusqu’à “la délivrance”, tout en identifiant le lieu d’accouchement. Ce réseau est basé sur la hiérarchisation des soins, en classant les structures d’accueil en quatre paliers de soins à prodiguer, en fonction de la grossesse normale, à bas risque ou à haut risque. Le premier palier concerne des structures dont le rôle est lié à la captation et l’inscription de la grossesse. Le deuxième palier (structures sans bloc opératoire) assure des accouchements considérés normaux. Le troisième niveau qui concerne les EPH et les EHS (de salle d’accouchement standard, d’un bloc opératoire et d’une unité de néonatologie) prend en charge les grossesses à risque et les césariennes. Le quatrième palier englobe les maternités des services hospitalo-universitaires de gynéco-obstétrique, les CHU (accouchement à haut risque). Les gardes obstétricales ont-elles été renforcées dans les hôpitaux depuis des drames qui ont coûté la vie à des parturientes l’année dernière. Selon le ministère de la Santé, le taux de mortalité maternelle a nettement baissé par rapport aux années 1990 ou 2000, qui étaient autour de 160 et 117 pour 100 000 parturientes. Selon les dernières statistiques, le taux de mortalité maternelle enregistré en 2017, est de 57 pour 100 000 naissances. Les structures hospitalières visitées fonctionnent encore sous haute pression. Les pavillons dédiés à l’enfantement ne désemplissent pas. Ils affichent complet. Le volume de travail des professionnels des urgences gynéco est dominé essentiellement par l’activité obstétrique (accouchements et césariennes). Les sages-femmes sont contraintes de faire un travail de série face à l’affluence. Plus de 100 000 accouchements ont été enregistrés en 2017 dans la capitale, et ce, malgré l’insuffisance de lits obstétriques. Au niveau national, plus de 1 million et soixante mille naissances ont été enregistrées l’année dernière à travers les 48 wilayas. Le poids de la forte demande en accouchements se fait fortement sentir dans l’EPH de Aïn Taya, classé palier 3. Le “surbooking” est impressionnant. Le moindre espace de libre, même un passage ou un couloir d’accès est réquisitionné pour placer un lit obstétrical. Des chambres conçues pour deux lits abritent jusqu’à quatre femmes. Des pièces ont été réaménagées. La salle de colloque où les gynécologues se concertent sur les pathologies lourdes a été réorganisée pour accueillir jusqu’à 8 parturientes. “Notre capacité d’accueil qui est de 66 est passée à 93 lits après les réaménagements. Avec l’ouverture du nouveau pavillon des urgences jeudi dernier, la prise en charge sera mieux organisée”, nous expliquera le professeur Guerroumi Smaïl, chef du service Gynéco-obstétrique, avant de poursuivre : “Des parturientes qui viennent de partout, de Tizi Ouzou, Boumerdès, Bouira, Médéa, Ksar Boukhari, outre les quartiers de la périphérie de l’est d’Alger. Notre service reçoit jusqu’à 38% de femmes enceintes hors du secteur. Plus de 80% de nos activités se limitent à l’obstétrique. Notre hôpital assure à présent entre 8000 et 9000 accouchements par an. La raison est toute simple : on ne renvoie jamais une patiente.” Le nouveau schéma d’accouchement est-il mis en application ? “Le nouveau dispositif y est mis en application progressivement. C’est comme toute nouvelle organisation, cela exige une période d’adaptation. On est sur le terrain, on a commencé à travailler avec ce schéma, mais les gens ne suivent pas, faute d’informations”, ajoutera encore le professeur Guerroumi. Les conditions d’enfantement à l’EPH de Kouba, classé palier 3, ne diffèrent pas beaucoup de celles relevées à l’hôpital de Aïn Taya. L’on a assisté à des scènes symptomatiques qui renseignent sur la galère des parturientes et sur la pression que subisse, au quotidien, le personnel médical.
De l’aveu même du Pr Bendaoud Hafidha, chef de service gynéco-obstétrique, ses équipes de gardes obstétricales sont en rodage quant à la mise en application de la nouvelle organisation : “La mise en application du nouveau schéma exige un peu plus de temps. D’abord, les citoyens ne sont pas informés. Les femmes continuent à venir accoucher sans dossier médical. On prend toutes les malades de n’importe quelle région. Rien que pour l’année dernière, sur les 8000 accouchements enregistrés, plus 1000 de parturientes sont venues d’autres wilayas. Ce qui explique la surcharge du service. Alors que le nouveau guide organise l’accouchement depuis le premier jour de la grossesse en déterminant le lieu de l’enfantement.” Des accompagnateurs des patientes rencontrées dans le hall des urgences gynéco reconnaissent que leurs épouses sont venues accoucher sans aucun dossier médical. “Pour moi, la malade elle-même est le dossier, c’est au médecin de l’ausculter, de lui faire le bilan, avant de la faire monter sur la table d’accouchement”, ironise un époux. Pr Bendaoud expliquera plus loin : “Le dossier médical qui renseigne et sur la parturiente et sur la grossesse constitue une protection de base pour réussir l’accouchement. Malheureusement, le médecin et la sage-femme se retrouvent sans protection face à de nombreux cas sans aucun statut médical.” Le service gynéco de Kouba fonctionne en “surbooking”. Le moindre espace est “squatté” pour aliter une parturiente. “Malgré toutes les critiques, les gens continuent à venir accoucher à Kouba. L’hôpital de Kouba enregistre entre 8000 et 9000 accouchements par an. Ce nombre confirme que les femmes se bousculent au portillon de notre service. À Kouba, nous ne distribuons pas de draps roses, mais on vous garantit d’accoucher en toute sécurité”, soutiendra Pr Bendaoud. Et d’ajouter : “Le point noir à l’hôpital de Kouba demeure l’accueil conjugué à l’incivisme des accompagnateurs des malades. Les agents également se mêlent de tout, à tel point qu’ils déroutent les malades. Il faudra investir dans la formation des agents d’accueil.” Les même scènes de surcharge sont valables pour le service de gynéco du CHU Mustapha classé palier 4. Le service placé sous l’autorité du Pr Addad est censé assurer les accouchements à haut risque, l’hospitalisation GHR (grossesse à haut risque), réanimation médicale du nouveau-né et de l’adulte. Cependant, la réalité bat en brèche les missions conférées au service du Pr Addad. Les femmes continuent à venir nombreuses pour consultation au niveau de ce service universitaire de référence et multidisciplinaire qui enregistre une moyenne de 4000 accouchements par an. “Nous sommes classés au palier 4, donc nous sommes censés recevoir des cas d’extrême urgence, évacués depuis d’autres structures de palier 2 ou de palier 3. Nous sommes en train de mettre en place le nouveau dispositif de nature à sécuriser plus l’enfantement. Mais il faudra être patient. Nous sommes convaincus que cela va venir avec le temps”, précisera Pr Addad. Le classement “aléatoire” des établissements d’accouchement est visible à la clinique Brahim-Gharafa, ex-Durondo, qui est classée au palier 3, alors que les missions qu’on lui a conférées la placent largement en palier 4. Cette clinique relevant du CHU de Bab El-Oued est organisée en sept unités : une unité de néonatalogie, de GHR (grossesse à haut risque), de gynéco, de l’unité des naissances, de bloc opératoire, unité de réanimation pour nouveau-né et adulte, et une autre unité post-partum.
Autrement dit, cette structure située au cœur du quartier populaire de Bab El-Oued dispose d’un plateau technique qui répond à la prise en charge de n’importe quelle situation grave ou de n’importe quelle pathologie. Le chef de service, Pr Madaci Fadhila, avoue pour sa part que “la clinique Durondo reçoit des patientes qui viennent de partout. Le capital relationnel y est pour beaucoup. Il suffit d’avoir une connaissance directe ou indirecte avec la clinique, on y vient. Mais il va falloir lutter contre ça”. Enfin, les jeunes gynécologues et sages-femmes rencontrés lors de notre tournée soutiennent, sous le couvert de l’anonymat, que “l’application de la nouvelle organisation d’accouchement relève pour le moment de l’utopie. Il faudra attendre au minimum 10 années pour combler le déficit organisationnel chronique des hôpitaux”.

Par : Hanafi .H

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Syrie: L’EI libère six otages de Soueida, une vingtaine toujours retenus

Sun, 10/21/2018 - 12:54

Le groupe Etat islamique (EI) a libéré six des otages druzes de la province de Soueida (sud) kidnappés fin juillet, en échange d’une rançon et de prisonnières de l’EI détenues par le régime syrien, mais une vingtaine de femmes et d’enfants restent aux mains des jihadistes.

«Deux femmes et quatre enfants de la province de Soueida ont été libérés cette nuit», a indiqué samedi à l’AFP le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, précisant qu’il s’agissait de «la première vague» d’un accord négocié par le régime et son allié russe. Ces libérations interviennent après l’exécution par les jihadistes de deux otages et plusieurs semaines de négociations infructueuses qui ont provoqué la colère de la communauté druze, majoritaire dans la province méridionale de Soueida. Le 25 juillet, les jihadistes avaient enlevé une trentaine de personnes à la faveur d’une série d’attentats suicide et d’assaut coordonnés visant les druzes. Ces attaques avaient fait plus de 250 morts, un des bilans les plus lourds depuis le début de la guerre en Syrie en 2011. La télévision d’Etat syrienne a diffusé des images des otages libérés à leur arrivée dans la ville de Soueida: une femme le visage encadré par un voile blanc, ainsi qu’une mère et ses quatre enfants, les vêtements tâchés et certains garçons ayant les cheveux rasés. «Ma joie est indescriptible, mais elle est incomplète», a lancé à la télévision la femme au voile blanc, Rasmia Abou Amar, les traits tirés. «Mon fils n’a pas encore été libéré», lâche-t-elle après avoir retrouvé son époux.

Un million de dollars
Une vingtaine de femmes et d’enfants sont toujours détenus par l’EI, selon l’OSDH, qui estime qu’ils devraient «être libérés dans les prochaines heures ou les prochains jours». L’accord négocié par le pouvoir de Bachar al-Assad prévoit notamment le paiement d’une rançon d’un million de dollars par otage, mais aussi la libération d’une soixantaine de prisonnières de l’EI détenues par le régime, selon l’OSDH. «Neuf prisonnières de l’EI détenues par le régime ont déjà été remises à l’organisation, avec sept enfants», selon M. Abdel Rahmane. L’initiative prévoit aussi la libération d’autres prisonnières de l’EI, détenues par les Forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition arabo-kurde soutenue par Washington et engagée dans la lutte contre les jihadistes, selon la même source. Evoquant «une opération des services de sécurité», l’agence officielle Sana a confirmé la libération des six otages. Citant le gouverneur de Soueida, elle assure que «le reste des otages seront libérés très prochainement». Depuis plusieurs mois, les tentatives de médiation étaient menées par la Russie et le régime syrien, avec l’implication de représentants des familles ou de hauts dignitaires druzes — une branche hétérodoxe de l’islam chiite. Deux otages ont été exécutés par les jihadistes: une jeune femme de 25 ans, dont la mort a été annoncée début octobre, et un étudiant, décapité en août. Une femme de 65 ans est aussi morte en détention.

L’EI acculé
Après avoir conquis de vastes territoires en Syrie et en Irak à partir de 2014, l’EI est est désormais acculé dans d’ultimes réduits en Syrie, dans le centre du pays ou encore dans l’est. Pour prouver sa capacité de nuisance, il continue de mener des attentats sporadiques. Dans la province orientale de Deir Ezzor, frontalière de l’Irak, les FDS poursuivent leur offensive pour reprendre un ultime bastion de l’EI dans ce secteur. Pour reprendre cette poche formée des localités de Hajine, Soussa et Al-Chaafa, ils sont soutenues par les frappes aériennes de la coalition internationale anti-EI emmenée par Washington. Dans ce secteur, au moins 41 civils, dont 10 enfants, ont été tués dans des frappes aériennes de la coalition menées jeudi et vendredi, selon un nouveau bilan de l’OSDH après la découverte de corps et le décès de blessés. La lutte contre l’EI en Syrie vient illustrer la complexité du conflit syrien, qui a fait plus de 360.000 morts depuis 2011. Déclenché par la répression sanglante de manifestations pro-démocratie par le pouvoir d’Assad, il s’est progressivement mué en conflit armé, impliquant factions rebelles, groupes jihadistes, mais aussi puissances étrangères. Appuyé par ses alliés russes et iraniens, le pouvoir d’Assad a multiplié les victoires face aux rebelles et aux jihadistes et il contrôle désormais près des deux-tiers du pays.

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Tahkout s’empare de BMW ?

Sun, 10/21/2018 - 12:45

La marque BMW en Algérie vient de tomber finalement dans l’escarcelle du groupe Tahkout. Ce dernier et après, semble-t-il, d’âpres négociations, a réussi à racheter la société Luxury Motor Work (LMW) qui assurait jusque-là la représentation du label allemand dans le cadre d’une joint-venture entre le géant émirati Abu Dahbi Motors et le groupe Mehri. Le conglomérat Tahkout a relevé ce pari face à de sérieux prétendants, à l’image des groupes Haddad et Ival. Mais saura-t-il convaincre les Allemands sur la pertinence d’un investissement en Algérie et surtout de leur participation au montage juridique et financier tel que exigé par la réglementation ? Saura-t-il réussir là où un partenaire historique de BMW, avec toute son expérience et son expertise dans le domaine du véhicule premium, a échoué ?

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