Ayant boycotté le démarrage des deux championnats nationaux (Superdivision hommes et Nationale 1 dames) de volley-ball, les présidents des clubs, hormis le GS Pétroliers (H/D), réitèrent leur menace de boycotter la compétition tant que leurs doléances ne sont pas satisfaites par le ministère de la Jeunesse et des sports.
Lors de leur dernière réunion, à Béjaïa jeudi, les 22 présidents (9 sur 10 de la D1 dames, et 13 sur 14 Superdivision) donnent, cette fois-ci, un ultimatum à la tutelle jusqu’au 31 décembre prochain «pour trouver des solutions concrètes», faute de quoi, ils déclarent forfaits pour toute la saison. C’est ce qui a été décidé à l’unanimité jeudi. «Au cours de notre réunion de jeudi à laquelle ont pris part les 22 présidents, nous avons d’abord désigné une commission des représentants des clubs qui a décidé de maintenir la décision de ne pas entamer les championnats jusqu’à satisfaction de nos revendications», a souligné Farès Kabla, porte-parole de la commission et président du NC Béjaïa sur les colonnes de Planète Sport.
«Nos revendications sont toujours les mêmes, à savoir un budget équitable pour tous les clubs et un sponsor qui prendra en charge les championnats. Cette fois-ci, nous avons évoqué un 3e point qui est le délai accordé à la tutelle jusqu’au 31 décembre pour trouver des solutions concrètes à nos problèmes. Passé ce délai, si nous n’avons aucune solution claire et concrète, nous sommes prêts à déclarer forfait pour toute la saison». La commission compte également demander une nouvelle audience au ministère de la Jeunesse et des sports cette semaine pour tenter de trouver une issue à cette impasse.
Pour sa part, le président de la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB), Mustapha Lemouchi, appelle les présidents des clubs à assumer leurs responsabilités. «Les clubs nous ont certes envoyé des correspondances expliquant que la décision de ne pas jouer a été prise à cause d’un problème financier et que les subventions qu’ils reçoivent n’étaient pas suffisantes. Nous avons fait de notre mieux pour les sensibiliser, mais ils refusent toujours. Maintenant, que chacun assume ses responsabilités et ses actes», a-t-il déclaré. Programmée les 23 et 24 novembre, la première journée a été boudée par les clubs, hommes et dames. La Fédération algérienne de volley-ball devrait probablement reprogrammer la 1re journée pour ce week-end en dépit du refus des présidents d’entamer la compétition.
Ahmed Ammour
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Après une fin de la phase aller en queue de poisson, en glanant 3 points sur 12, soit trois défaites sur quatre matchs dont la dernière vendredi dernier devant le CA Bordj Bou-Arréridj, en match comptant pour la 15e journée, le staff technique de la JS Kabylie a libéré les joueurs pour une semaine de repos avant de reprendre dimanche 2 décembre. Une petite halte de huit jours bien méritée qui permettra aux joueurs de se ressourcer auprès de leurs familles et de revenir en force en prévision de la phase retour du championnat.
Franck Dumas, qui est rentré chez lui, en France, pour une petite semaine, sera de retour également dimanche avant de s’envoler avec ses joueurs pour le Maroc pour un stage de huit jours. Au retour du Maroc, les Canaris entameront la compétition avec les 32es de finale de la Coupe d’Algérie programmés les 18 et 19 décembre prochain et les 16es de finale les 25 et 26 du même mois. La JSK, finaliste malheureux de la dernière édition, espère terminer la saison en beauté en passant les deux premiers tours de Dame Coupe.
Ahmed A.
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L’ailier international algérien de Manchester City Riyad Mahrez «doit bien jouer» pour pouvoir concurrencer les autres joueurs à l’image de Raheem Sterling, a affirmé l’entraîneur espagnol des «Citizens», Pep Guardiola. «Mahrez doit bien jouer parce que Sterling est là et vice versa. La même chose avec Otamendi, il doit rivaliser avec Laporte et John. J’ai la chance d’être le manager. L’équipe doit rivaliser si elle veut jouer», a affirmé Guardiola samedi à l’issue de la victoire sur le terrain de West Ham (4-0). Titularisé lors des derniers matchs de Man City, dont le derby face à United (3-1), Mahrez a été relégué sur le banc des remplaçants face aux «Hammers». Il a fait son apparition en seconde période (75e) en remplacement de Sterling, auteur d’un but à la 19e minute de jeu.
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Le nouveau président de la fédération algérienne de cyclisme (FAC) sera élu le 15 décembre pour succéder à M. Mabrouk Kerboua qui a démissionné de son poste début novembre pour des raisons «personnelles et de santé». Une date fixée samedi à l’issue des travaux de l’assemblée générale extraordinaire qui s’est déroulée au Complexe Ghermoul.
Au cours de cette AGEx, les 29 membres de l’assemblée générale présents sur les 36, ont désigné les membres des commissions de candidatures et de recours en présence du représentant du ministère de la Jeunesse et des sports. Il a été également décidé lors de cette AGE que le dernier délai de dépôt de candidatures est fixé au 3 décembre à 16h, alors que le dernier délai des recours est le 5 du même mois à 16h. La commission des candidatures est composée de Rachid Fezouine, Dine Bouyakor et Toufik Aïssaoui, tandis que celle des recours est formée de Yassine Boumezreg, Abdelali Chabou et Tahar Dahou, a indiqué la FAC.
Pour rappel, deux noms potentiels sont d’ores et déjà annoncés comme candidats à la succession du président démissionnaire. Il s’agit de Barbari Kheïreddine, membre du bureau fédéral de ladite fédération, et Douzi Smaïl, directeur technique sportif du GS Pétroliers.
Ah. A.
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Des chants de victoire ont, une nouvelle fois, retenti hier aux portes du tribunal d’Alger : les derniers détenus dans l’affaire dite de «cybercriminalité», ayant entraîné l’arrestation de journalistes, comédien, footballeur et présentateur TV, ont été libérés. Le dossier peut-il, cependant, être considéré comme étant clos ?
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Tenue en haleine de longues semaines durant, l’opinion publique suit avec grand intérêt les déclarations des mis en cause. Face aux caméras des télévisions venues couvrir l’évènement, ils n’éprouvent aucune crainte à informer les Algériens que leur incarcération fait suite à des décisions entrant le cadre de desseins qui les dépassent. Des avocats de renom et d’autres venus de diverses régions du pays se sont mobilisés de manière incroyable pour obtenir leur libération et démontrer à leur tour l’inconsistance des dossiers de leurs clients. Des faits graves ont été ainsi révélés au grand jour.
Durant le procès du responsable du site électronique Algérie Part et d’un journaliste de ce média, la défense a informé le juge que les mis en cause ont été convoqués par téléphone par la brigade de gendarmerie de Bab Ejdid et que ces derniers ont été placés en garde à vue sur la base d’une plainte déposée… trois heures plus tard. «L’action publique a été déclenchée avant le dépôt de plainte», insistent les avocats. Ces derniers relèvent également que ces plaintes, émanant officiellement du directeur de la chaîne Ennahar et du wali d’Alger, ont été déposées par des tierces personnes et qu’elles étaient, de ce fait, irrecevables. Les deux journalistes ont été, quant à eux, présentés à l’opinion comme étant auteurs d’opérations de «chantage et atteinte à la vie privée» via leur site électronique. Durant leur procès, la lecture des charges retenues à leur encontre démontrait tout autre chose : l’incrimination se basait sur des articles mettant en cause les plaignants.
Il y a quatre jours, un autre journaliste libéré, responsable du site Dzaïr Press, annonçait à sa sortie de prison avoir été «torturé dans la brigade de gendarmerie de Bab Ejdid». Son avocate a pris le relais quelques heures après. S’exprimant sur la chaîne de télévision Echourouk, elle soutient que son client a été «maltraité et torturé» au sein de cette «brigade où s’est déroulée l’instruction». Elle tient également à rectifier publiquement les informations faisant état de «chantage, pressions et atteinte à la vie privée d’autrui» et affirme que Adlène Mellah avait été, en fait, poursuivi pour délit de presse et que cette charge n’était pas privative de liberté.
Comme les trois journalistes, d’autres noms connus ont été placés en détention provisoire : le comédien Kamel Bouakkez, le footballeur Fodil Dob, un présentateur TV, un rappeur et le frère d’un facebookeur (Amir DZ) ont tous été arrêtés après un passage à la brigade de gendarmerie de Bab Ejdid. Hier, ils ont été mis en liberté provisoire avant même que leur procès ne se déroule. Le tribunal de Sidi M’hamed a décidé qu’il se tiendra le 24 février prochain. La réputation de la gendarmerie en prend en coup sévère. Les éléments relevés par la cinquantaine d’avocats mobilisés dans cette affaire ont, dans chaque cas, dénoncé des enquêtes bâclées, des défauts de procédure importants et d’autant plus incompréhensibles qu’ils sont le fait d’un organisme connu pour être fin procédurier.
Que s’est-il donc passé cette fois pour que des erreurs aussi graves et aussi facilement démontables puissent se produire ? Telle qu’elle se présente, cette situation a été inévitablement liée aux évènements en cours sur la scène politique nationale et donné lieu à de lourdes interrogations. La gendarmerie a-t-elle agi de manière autonome ? Se peut-il qu’elle ait subi des pressions qui l’ont poussée à commettre de telles erreurs ? Et de qui en même temps pourraient provenir de telles pressions ? Quoi qu’il en soit, l’image de cette institution organiquement rattachée au ministère de la Défense et donc sous le commandement du chef d’état-major et vice-ministre de la Défense est aujourd’hui ternie. Sa mise en cause dans une affaire de liberté d’expression et qui ne nécessitait nullement l’emprisonnement nous rappelle la triste réputation qui a été la sienne durant les évènements de Kabylie. Confrontée à des mouvements de masse qui refusaient sa présence, la gendarmerie s’est d’ailleurs réimplantée dans cette région il y a seulement quelques années. C’est dire à quel point son image s’est détériorée. Des sources bien au fait du dossier laissent entendre que cette situation inquiète grandement les plus hautes autorités du pays. Des mesures pourraient être prises et des sanctions tomber.
Les informations en cours accentuent, d’autre part, les rumeurs en cours sur un probable départ du chef de la gendarmerie pourtant récemment mis en place. Son prédécesseur, Menad Nouba, avait été arrêté et emprisonné durant un moment avant d’être remis en liberté pour «corruption», entre autres.
Cette affaire a mis également l’institution dans un état de fragilité. A travers le territoire national, les éléments de la gendarmerie se livrent à des tâches de haute importance pour résorber la criminalité dans le pays.
Le nouveau maillage ne limite plus ces actions au seul monde rural comme auparavant. Elles s’imbriquent inévitablement avec celles de la police. Dans certains domaines, tels que la cybercriminalité, elles se confondent ou se complètent sans pourtant obéir à la même hiérarchie. Faut-il donc réformer la gendarmerie ?
A. C.
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Coup de théâtre : Abdelaziz Bouteflika a procédé, hier, à la surprise générale, non pas à la désignation d’un remplaçant ou d’un intérimaire au poste de secrétaire général du Front de libération nationale qu’occupait Djamel Ould-Abbès, mais à la dissolution de l’ensemble des structures et instances dirigeantes du parti, issues du 10e congrès de juin 2015. Depuis hier, le FLN est confié à une «instance dirigeante» présidée par le président de l’Assemblée, Moad Bouchareb.
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – Une instance officiellement installée hier, au siège du parti à Hydra par le concerné lui-même, à savoir Moad Bouchareb. Sans détour, ce dernier annonce la couleur : «Conformément aux instructions de Son Excellence le président de la République, président du Front de libération nationale, monsieur Abdelaziz Bouteflika (…), il a été décidé la création d’une instance dirigeante du parti du Front de libération nationale sous la présidence de monsieur Moad Bouchareb.»
C’est donc à visage découvert que Bouteflika a choisi d’intervenir, directement, dans la gestion du FLN cette fois-ci. Certes, l’homme dirige le parti depuis 2004. Mais la seule fois où il a pris publiquement une décision au nom du parti, c’était à l’occasion du surprenant «bannissement» qu’il prononçait à l’encontre de l’ancien chef de gouvernement Abdelaziz Belkhadem, le 26 août 2014.
Dans ce même communiqué annonçant la création de l’instance dirigeante et signé par son«coordinateur» est également annoncée la composante de cette structure. «Le secrétariat de cette instance dirigeante est composé de mesdames et messieurs Leïla Tayeb, Mahmoud Guemama, Saïda Bounab, Mustapha Karim Rahiel, Samira Kerkouche et Saïd Lakhadari.»
Une composante qui tient compte de la parité hommes-femmes, de l’équilibre régional ainsi que du sacré quota réservé, inévitablement, aux anciens moudjahidine représentés, ici, par Leïla Tayeb et Mahmoud Guemama.
Dans ce même communiqué, qui équivaut décret présidentiel, sont annoncées deux autres grandes décisions pour le parti. On y lit, ainsi, que, d’abord, «il sera également mis en place une structure exécutive constituée de cadres du parti dont le nombre et la composition seront définis ultérieurement».
Ensuite, que «l’instance dirigeante du parti du Front de libération nationale a pour mission la préparation de la tenue d’un congrès extraordinaire à même de lui garantir un nouveau départ dans le cadre de l’unité, la cohésion et la solidarité à l’effet de promouvoir l’action militante et politique (…)»
Moad Bouchareb fera une révélation de taille, lors d’un point de presse en marge de la cérémonie d’installation : «L’instance exécutive remplacera toutes les autres structures et instances du parti.» A savoir, le bureau politique mais, surtout, le comité central qui est ainsi dissous de fait, ce qui est une véritable première dans l’histoire du parti.
Mis à part l’épisode de 2003, lorsque, pour contrer Ali Benflis, Bouteflika lançait l’opération d’invalidation du 8e congrès de mars de la même année, le comité central du FLN a toujours constitué l’instance clé du parti. Tous les changements, y compris des secrétaires généraux du parti, passaient obligatoirement par le comité central, même s’il ne s’agit, souvent, que de simples formalités, le CC ne faisant que valider et légitimer des décisions prises ailleurs qu’à Hydra.
D’où l’interrogation sur cette énigmatique dissolution du comité central, issu du 10e congrès de juin 2015, pourtant entièrement organisé à partir de la présidence et couronné par les lettres de félicitations respectives de Abdelaziz Bouteflika lui-même et, pour la première fois aussi, du vice-ministre de la Défense et chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah.
Le désormais défunt comité central étant composé de 505 membres, il est à prévoir quelques remous dans les jours à venir. Surtout après l’annonce de la composante de la nouvelle «structure exécutive». Cette dernière serait, affirme une source sûre, composée seulement d’une trentaine de membres.
Une lutte féroce sera engagée dans les coulisses par les membres de l’ex-comité central mais aussi les ténors du parti pour y figurer et se placer en prévision du prochain congrès mais, surtout, de la présidentielle. Evidemment, le congrès extraordinaire en question n’interviendra pas avant la présidentielle d’avril prochain.
Et c’est finalement cette échéance cruciale de la présidentielle qui aura motivé ce grand séisme opéré par Bouteflika au sein du parti majoritaire. «Il ne s’agit pas d’une sanction à l’égard des anciens secrétaires généraux du parti, notamment le docteur Djamel Ould-Abbès qui avait hérité d’une situation très difficile et qui a déployé d’énormes efforts en deux ans pour redresser la situation.
Vous connaissez également tous sa fidélité au Président Bouteflika (…)», dira Moad Bouchareb qui affirmera avoir été félicité par son prédécesseur à la direction du parti. Il ne s’agit pas, en effet, d’un changement classique d’un secrétaire général par un autre, comme c’était souvent le cas au FLN, mais d’une dissolution, d’une refonte totale de toute la direction, des structures et des instances du parti et d’une invalidation de fait du 10e congrès de juin 2015, organisé sous Ammar Saâdani.
K. A.
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La nouvelle approche voulue par les pouvoirs publics pour la gestion des affaires locales est apparemment bien en marche si l’on se réfère aux toutes récentes déclarations du ministre de l’Intérieur, d’abord, et d’autres hauts commis de l’Etat, ensuite, dont Abderrahmane Sidini, l’inspecteur général du ministère de l’Intérieur, qui était d’ailleurs de passage à la rédaction de la Chaîne 3, hier, pour donner un peu plus de détails sur la projetée politique de «déconcentration de prérogatives au niveau régional».
La déconcentration, un objectif qui devrait conférer aux assemblées locales un peu plus de responsabilités. Si, comme l’a expliqué le haut cadre du ministère de l’Intérieur, la décentralisation sous-entend le renforcement des prérogatives des assemblées élues, un objectif auquel œuvrent les pouvoirs publics à travers un nouveau code des collectivités locales, la déconcentration est, en revanche, un tout autre objectif qui fera l’objet tout prochainement d’une rencontre gouvernement-walis.
M. Abderrahmane Sidini a, en effet, annoncé qu’à l’occasion de cette rencontre dédiée à la déconcentration, il s’agira de discuter du transfert au niveau local de certaines décisions qui étaient exclusivement l’apanage des ministères. Tout un travail a été fait préalablement et est en train de se faire pour parvenir à ce qu’il soit possible de déléguer plusieurs décisions au niveau local. Il ne s’agit pas d’une cession de prérogatives de la part des ministères, a tenu à préciser l’invité de la Chaîne 3, parce qu’il y a, d’un côté, des missions propres qui relèvent des attributs des ministres et il y a, d’un autre côté, des services extérieurs qui représentent ces ministères au niveau local, dont le wali qui représente chaque ministre et membre du gouvernement, a expliqué de façon succincte M. Sidini.
Donc, des décisions habituellement prises au niveau central seront transférées au niveau local pour faciliter le traitement de certains dossiers et demandes présentés par le citoyen, et cela entre dans le cadre de ce qu’appelle l’inspecteur général du ministère «le dispositif d’allégement et harmonisation des procédures pour permettre au citoyen d’accéder à la prestation de service public de manière aisée». Ceci, tout en rappelant que cette manière de faire, donc la déconcentration, avait déjà cours puisque plusieurs mesures de déconcentration aveint été prises, notamment celles relatives aux programmes locaux de développement confiés aux wilayas.
Donc, en réalité, a assuré
M. Sidini, la déconcentration n’est pas une nouvelle mesure que les pouvoirs publics sont en train d’introduire pour les besoins d’un quelconque agenda, sous-entendre une mesure décidée sur fond électoraliste. La déconcentration a évidemment un coût, et pour parer à cette exigence, les collectivités locales disposent de l’appui du budget de l’Etat, le budget d’équipement de l’Etat étant pratiquement géré par les collectivités locales, ainsi que d’autres ressources telles que les moyens propres de ces collectivités qu’elles dégagent à travers leur budget, et puis il y a l’effet de la péréquation à travers la Caisse de garantie des collectivités locales, a encore expliqué l’inspecteur général du ministère de l’Intérieur qui n’a pas manqué l’occasion pour faire état de l’élaboration et de la finalisation du nouveau code des collectivités locales, et actuellement faisant l’objet de discussions avec les différents départements ministériels avant sa présentation devant l’Assemblée nationale.
Quant à l’épineuse question de la fiscalité locale, celle-ci fera l’objet d’un code particulier dont la première mouture a été élaborée et finalisée avant d’être présentée au ministère des Finances, a confié l’inspecteur général du ministère de l’Intérieur.
Azedine Maktour
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En somme, le rapport de la Commission des affaires économiques et des finances du Conseil de la Nation a appuyé le discours du ministre des Finances qui a présenté le projet de loi, soutenant que le budget de l’Etat cadre avec la politique de «rationalisation» des dépenses publiques.
Hier, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a présenté le projet de loi de finances pour 2019 devant le Conseil de la Nation. Le texte, voté par l’Assemblée populaire nationale (APN) le 15 novembre dernier, a déjà été vidé de sa substance par la Chambre basse du Parlement. Et les membres du Conseil de la Nation auront à valider la version ainsi corrigée par les députés.
En effet, le texte qui se voulait un instrument de lutte contre l’évitement fiscal a vu les députés supprimer sa mesure phare qui limite le volume non-imposable des investissements publicitaires à 2,5% du chiffre d’affaires. Sous pression des laboratoires pharmaceutiques et autres grandes entreprises de l’agroalimentaire, la Commission des finances et des affaires économiques de l’APN a supprimé la mesure avant de soumettre le texte au débat en plénière.
Dans ce contexte, il convient de noter que pour déterminer le volume non-imposable des investissements publicitaires proposé dans le projet de cette loi de finances pour 2019, le gouvernement s’est basé sur le volume des investissements publicitaires effectués réellement et qui ne dépasserait pas le 1% du chiffre d’affaires cumulé des gros annonceurs dans le marché.
D’autant que certaines entreprises, dont la promotion des produits est soumise à des restrictions réglementaires voire interdite à l’image des laboratoires pharmaceutiques, utilisent ce chapitre comptable pour réduire leur assiette fiscale. Certains laboratoires déclarent jusqu’à 15% de leurs chiffres d’affaires en publicité. D’autres entreprises qui sont en situation de monopole en dépensent autant. Ce qui dépasse, par exemple, le volume investi par les opérateurs de téléphonie mobile dont les ventes dépendent en grande partie de la publicité.
Bref, Abderrahmane Raouya a donné quelques indicateurs sur l’évolution de la situation économique en 2018. Au 30 septembre 2018, c’est-à-dire sur les neuf premiers mois de 2018, le prix moyen du baril du pétrole a atteint 72,48 dollars, soit une hausse de 30% comparativement à 2017 où il a enregistré une moyenne de 51,3 dollars.
Cela avait permis de réduire le déficit commercial à 3,7 milliards de dollars et de maintenir l’inflation à 4,45%. Et le rapport préliminaire de la Commission des affaires économiques et des finances du Conseil de la Nation a appuyé le discours du ministre des Finances, soutenant que le budget de l’Etat cadre avec la politique de «rationalisation» des dépenses publiques.
L. H.
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Une double première pour le FFS à l’occasion du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation prévu le 29 décembre prochain.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Le doyen des partis de l’opposition a doublement innové à l’occasion du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation. D’abord en instaurant des primaires pour arrêter les candidats du parti parmi les grands électeurs (élus APC-APW).
Une nouveauté qui s’inscrit, selon le chargé à la communication du FFS, en droite ligne de la feuille de route de la direction nationale issue du dernier congrès extraordinaire consistant à «restituer le parti à ses militants», affirme Jugurtha Abbou. Ensuite en décidant de s’engager dans cette bataille dans sept wilayas du pays, tordant ainsi le cou à une tradition qui a fait que le parti a toujours concouru au niveau des seules wilayas de Kabylie (Tizi-Ouzou, Béjaïa, Bouira et Boumerdès) en plus de la capitale.
Cette fois-ci, en sus donc de ce quintette de wilayas qui constitue, en fait, son bastion, le FFS sera partant au niveau de deux autres wilayas, les deux de l’est du pays. Il s’agit de Oum-el-Bouaghi et de Sétif. Pour revenir aux primaires qui ont eu lieu samedi, elles ont souri, à Tizi-Ouzou, à Rabah Menaoum, vice-président d’APW, et à son homologue de l’APW de Béjaïa, Abdenour Derguini, pour la capitale des Hammadites.
Deux wilayas importantes où le FFS compte, selon son chargé de la communication, son rang de première force politique en dépit d’une forte concurrence de l’éternel frère rival, le RCD, qui le talonne en matière de collège électoral, notamment au niveau de la capitale du Djurdjura où il devra compter, cette fois-ci, avec la candidature du maire de la ville des Genêts, épaulé par le RND qui a consenti à s’effacer à son profit.
Pour la capitale, c’est l’élue à l’APW, Aïcha Boudiaf, qui a été choisie par ses pairs pour cette course des sénatoriales. Concernant la capitale des Hauts-Plateaux, Sétif, c’est Belkacem Allouache qui est le candidat du FFS aux prochaines sénatoriales alors que dans la wilaya d’Oum-el-Bouaghi, il sera représenté par Samira Nouadri, élue à l’APC de Ksar Sbihi.
Il faut rappeler que le FFS compte près de 950 élus locaux (APC et APW) répartis sur 25 wilayas. Il gère 63 communes au niveau de dix wilayas (Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira, Boumerdès, Alger, Sétif, Tébessa, Jijel, Tipasa et Oum-el Bouaghi) et est à la tête de deux APW, celles de Tizi-Ouzou et de Béjaïa.
M. K.
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Les tentatives d’émigration clandestine se suivent et se ressemblent sur le littoral témouchentois ces derniers jours, au point où il ne se passe pas un jour sans qu’on entende parler du départ d’un groupe vers la rive nord de la Méditerranée ou de l’interception d’un groupe sur les plages de la wilaya de Aïn-Témouchent.
Ce week-end, précisément vendredi, les éléments du Groupement des gardes-côtes de Béni-Saf ont déjoué une tentative d’émigration clandestine de 30 personnes âgées de 19 à 35 ans, originaires de des wilayas de Aïn-Témouchent et d’Oran.
Les harragas arrêtés à bord de deux embarcations pneumatiques ont pris le départ de la plage de Rachgoune, dans la commune de Béni-Saf. Les gardes-côtes ont remis les candidats à l’émigration clandestine à la Gendarmerie nationale.
S. B.
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On affirme que le ministre de la Santé a convié les professeurs chefs de service à une réunion qui n’a duré que… 10 minutes.
Il leur a juste annoncé la fin de mandat des commissions des experts.
Certains professeurs, notamment ceux venus des wilayas éloignées, se demandent pourquoi le ministre ne s’est pas contenté d’un simple courrier pour leur communiquer cette information.
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Selon des sources, les boutiques du nouvel aéroport international d’Alger seront cédées moyennant un loyer mensuel qui dépassera les 1 500 000,00 DA.
Les réseaux sociaux s’agitent déjà par rapport à cette information et certains se posent la question : combien coûtera le café ?
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Par Hasna YACOUB
D’un coût de près de 6 milliards de dollars, le projet intégré est l’un des plus grands de la décennie, voire des 20 dernières années, dont l’impact socio-économique sur le pays sera énorme.
Le Premier ministre Ahmed Ouyahia sera aujourd’hui à Tébessa pour présider la cérémonie de signature d’un accord de partenariat entre les groupes algériens Sonatrach et Asmidal-Manal, et les groupes chinois dirigés par la Société Citic, pour le lancement du projet intégré pour l’exploitation de phosphate. Lors de ce déplacement, le Premier ministre sera accompagné des ministres de l’Intérieur, Nouredine Bedoui, de l’Energie Mustapha Guitouni et de l’Industrie et des Mines Youcef Yousfi. La forte présence des membres du gouvernement dénote de l’importance du projet qui va être lancé.
D’un coût de près de 6 milliards de dollars, le projet intégré d’exploitation et de transformation du phosphate est l’un des plus grands de la décennie, voire des 20 dernières années, dont l’impact socio-économique sur le pays sera énorme. Avec ce mégaprojet, l’Algérie réussira à se désengluer de la rente pétrolière et à engendrer une synergie de développement dans tout le pays. Le pôle industriel détenu à hauteur de 51% pour la partie algérienne contre 49% pour la partie chinoise, devra voir le jour dans les quatre prochaines années. Il est composé de plusieurs parties. A Tébessa où le coup d’envoi sera donné aujourd’hui par le Premier ministre, il s’agit de l’exploitation de la mine de Bled El-Hadba dont l’aménagement coûtera 1,2 milliard de dollars.
Dans une seconde étape, deux plates-formes seront créées. Celle de Hadjer Kebrit à Souk Ahras (2,2 milliards de dollars) et la plate-forme de Hadjar Essoud à Skikda (2,5 milliards de dollars). Enfin, une extension du port de Annaba d’un coût de 0,2 milliard de dollars sera également réalisée. Pour Ferhat Ounnoughi, le conseiller du P-DG de Sonatrach, ce pôle imposant «constitue un pas vers la création de l’industrie minière». «Un intérêt particulier est accordé par l’Etat à ce projet de portée nationale qui devra contribuer à créer des richesses et consolider la stratégie de valorisation des richesses minières», a-t-il précisé ajoutant que pas moins de 500 milliards de DA seront mobilisés pour la réalisation des infrastructures nécessaires dans les quatre wilayas concernées par ce mégaprojet.
En ce qui concerne les retombées socio-économiques, elles sont énormes, selon les responsables mêmes du projet. Pas moins de 3000 postes de travail directs seront créés, à la mise en exploitation du pôle en 2022, alors que les chantiers de réalisation à travers les quatre wilayas assureront 14.000 postes d’emploi. Le complexe de phosphate garantira des revenus en devises à hauteur de 1,9 milliard de dollars par an. Il permettra également l’exploitation du phosphate du gisement de Bled El-Hedba, d’une capacité de 500 millions de tonnes et assurera la production des dérivés du phosphate, engrais phosphoriques, acide d’ammoniaque et autres matériaux utilisés dans diverses activités économiques.
L’investissement augmentera, par ailleurs, la capacité de production du phosphate, à l’échelle nationale, estimée actuellement à 2 millions de tonnes/an, pour atteindre 10 millions de tonnes/ an avec l’entrée en service de ce mégaprojet. Des retombées positives sur d’autres secteurs sont également attendues. A commencer par les chemins de fer. Avec un flux de production à acheminer par voie ferroviaire qui atteindra 17 millions de tonnes/an, il faudrait penser au dédoublement de la voie minière reliant Bled El-Hadba à Annaba avant 2022. Le port de Annaba prévoit également une extension de 42 ha, destinée à l’exportation des produits finis et à l’importation du soufre. Côté industrie, l’Algérie aura l’opportunité de créer une industrie manufacturière structurante et peut, en y mettant de la volonté, devenir l’un des plus grands pays exportateurs d’engrais.
Autre secteur stratégique qui sera considérablement développé avec un surcroît d’engrais, est celui de l’agriculture. Ce qui va permettre d’assurer la sécurité alimentaire et de créer une véritable toile de PME pour l’industrie agroalimentaire. Pour le wali de Tébessa, Attallah Moulati, le projet intégré «métamorphosera la région de Tébessa et contribuera à créer des richesses et des centaines d’emplois pour les jeunes». Il n’a pas tort, mais l’Etat a une vision beaucoup plus globale et vise, avec un projet d’une telle importance, à propulser le pays vers le développement.
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Par Abdelkrim AMARNI
Le ministre des Finances a tenu à mettre en avant le fait que le besoin au financement non conventionnel «baissera».
Le grand argentier du pays, Abderrahmane Raouya, était, hier, devant les sénateurs pour présenter le projet de loi de finances. Le ministre a tout d’abord tenu à rappeler qu’en 2019, le président Bouteflika ne veut pas entendre parler de nouvelles taxes. «Il n’y aura pas de nouvelles taxes et impôts dans le texte de cette loi qui a préservé également le caractère social du budget, et ce malgré la crise financière», a t-il rappelé.
Un texte qui traduit, dans sa globalité, la continuité des efforts consentis par l’Etat visant à alléger des effets de la récession des ressources financières sur l’économie nationale dans un contexte caractérisé par des tensions pesant sur les équilibres internes et externes du pays sous l’influence du recul des cours du pétrole. Les dispositions législatives prévues dans le projet de loi, a-t-il expliqué, ont pour objectifs l’amélioration des revenus de l’Etat, la coordination et la simplification des procédures, la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale, outre l’encouragement et la promotion de l’investissement productif et la bonification des taux d’intérêts bancaires au profit des citoyens.
Le texte consacre, à cet effet, la poursuite du contrôle de la dépense publique dans le but de limiter l’impact de ces tensions sur le Trésor public. Surtout que, selon Raouya, les réserves de changes sont appelées à fondre encore plus durant les prochaines années. Le PLF 2019 prévoit un recul des réserves de changes à 62 mds USD en 2019, puis à 47,8 mds USD en 2020, ensuite à 33,8 mds USD en 2021. Rappelant les principaux chiffres du texte de loi, le ministre a fait savoir que le PLF 2019 prévoit une croissance de 2,9% pour l’exercice 2019, contre une croissance hors hydrocarbures de 3,2%.
Il a été élaboré sur la base d’un prix référentiel de 50 dollars (USD)/baril de pétrole algérien «Sahara Blend» et sur la base du prix du marché à 60 USD. Pour ce qui est du taux de change du dinar algérien, le même texte de loi indique qu’il devrait se situer autour de 118 dinars/dollar, prix moyen annuel pour la période 2019-2021 avec une inflation de 4,5% en 2019 et 3,9% en 2020 et 3,5% en 2021. Devant des prévisions faisant état d’un recul des exportations des hydrocarbures de 1% en termes de volume, pour s’établir à 33,2 mds USD en 2019, il est prévu une croissance hors hydrocarbures en termes de volume, grâce à la contribution des secteurs du bâtiment et des travaux publics à hauteur de 4,7%, l’industrie (5%), l’agriculture (3,7%) et les services marchands (4%) et les services non marchands (1,8%)…
Le PLF 2019 prévoit aussi une baisse de 10,9% des dépenses d’équipement et une hausse de 8,1% des dépenses de fonctionnement, induisant un déficit du Trésor de -10,4% par rapport au produit intérieur brut (PIB) (contre -11% en 2018).
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Par Hocine NEFFAH
Le torchon brûle entre le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa et les imams et leurs syndicats.
Le syndicat des imams algériens représenté par son secrétaire général, Djelloul Hadjimi, en l’occurrence, a décidé d’entreprendre des mesures plus spectaculaires pour faire entendre la voix des imams qui sont selon lui «victimes d’une situation socioprofessionnelle désastreuse». Cette situation qui se manifeste par l’absence d’un statut particulier «digne» de la fonction de l’imam, donne comme résultat, la dégradation et la détérioration des conditions socioprofessionnelles de l’imam.
Il faut rappeler que les imams disposent d’un statut qui encadre et organise leur fonction, leurs droits et leurs attributions. Mais ce statut qui remonte à 2008, les imams ne voient pas en lui un mécanisme susceptible de répondre à leur situation «désastreuse» compte tenu de la dégradation du pouvoir d’achat et la dépréciation historique et de la dévalorisation du dinar depuis 2008, c’est-à-dire depuis la mise en oeuvre et en branle de ce statut objet de «guéguerre» entre le ministre Mohamed Aïssa et ses imams qui ne décolèrent pas et persistent dans leurs doléances qui consistent à réviser illico presto ce statut qui est devenu dépassé par la force des choses.
Le syndicat des imams ne veut pas entendre parler ou avaler l’argument de la crise économique que traverse le pays. Pour le secrétaire général de ce syndicat, Djelloul Hadjimi, la question a été traitée par les responsables de la tutelle, y compris le ministre, mais rien de concret n’a été entrepris pour mettre un terme à ce ballottage dans lequel se trouve l’imam et sa situation qui se dégrade davantage.
Le dernier sit-in des imams était celui de la dénonciation de la tutelle à cause de la question de l’augmentation des salaires. Ce volet sensible de la plate-forme revendicative, a été traité avec un sens qui a échappé à la tutelle dans la mesure où ce dossier délicat est tributaire de l’intervention du secteur auprès des services de la fonction publique pour en débattre et trouver des solutions idoines à ce problème.
L’imbroglio se fait sentir à ce niveau de la situation, c’est-à-dire que le syndicat tient à sa plate-forme de revendications de 47 points et le ministre Aïssa sait que les conditions ne s’y prêtent pas pour la satisfaire, surtout en l’absence d’un nouveau statut particulier exigé par les dépositaires de la fonction de l’imam. Toute la plate-forme se heurte à ce sempiternel problème qui réside dans la mise en oeuvre d’un nouveau statut particulier qui encadre et qui régit la fonction de l’imam avec ce que cela implique comme nouvelle grille des salaires et de régime indemnitaire inhérent à la fonction.
La colère des imams semble être légitime, mais le ministre se défend d’avoir tourné le dos à leurs préoccupations et leurs doléances. Dans ce sens, le ministre Mohamed Aïssa vient de déclarer que «vaut mieux une vérité choquante qu’un espoir mensonger», une manière d’assumer ses responsabilités et rappeler aux imams que leurs revendications sont légitimes, mais qu’elles nécessitent du temps et que ces derniers doivent patienter. Mais de l’autre côté, le ministre Aïssa rappelle que la question des salaires ne relève pas de ses prérogatives à lui seul, elle dépend du gouvernement. C’est cet aveu qui a suscité le courroux des imams, dans la mesure où ce dossier a été traité par la tutelle il y a de cela quelques années, en promettant aux imams que les salaires seront révisés, mais en vain.
La situation vient de sortir du giron de la tutelle, les représentants des imams viennent de lancer un appel à la Présidence pour intervenir et exigent à ce qu’ils soient protégés.
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Par Walid AÏT SAÏD
Ce fruit de luxe n’est pas le seul produit qui va être rouvert à l’importation sans limites de quotas. L’importation, sans limites, de la viande fraîche est également de retour…
La banane de nouveau une… affaire d’État! En effet, ce fruit exotique occupe encore une fois le devant de la scène. Comme il y a presque deux ans lors de l’interdiction de son importation avant de le soumettre au régime des licences d’importation, ce fruit frôle la barre fatidique des 1000 dinars le kilogramme. Un véritable scandale pour les Algériens montés au créneau pour dénoncer cette situation. Une campagne de boycott de ce produit, qui, faut-il le souligner, n’est pas vital, a même été lancée sur les réseaux sociaux.
Le gouvernement a décidé de réagir pour sauver ce fruit des plus politiques. Le monopole sur son importation va prochainement être levé. Les six entreprises (cinq privées et une publique, Ndlr) qui ont continué a se sucrer avec la banane, même après l’abandon des tant décriées licence d’importation devront partager le gâteau. Elles ne seront pas seules à avoir l’autorisation d’importer ce fruit. La concurrence sera relancée comme avant mars 2017, date à laquelle elles ont obtenu le fameux sésame, et ce, dans l’espoir de rééquilibrer le marché. C’est-à-dire l’inonder par des bananes afin que le kilogramme revienne aux alentours de 200 DA pour le client final. Les 36 opérateurs qui avaient été exclus lors de l’attribution des licences se frottent déjà les mains afin de revenir en force dans ce marché des plus juteux. Un ouf de soulagement pour beaucoup d’Algériens! Mais il faut avouer que cette affaire de la banane prend des proportions des plus ridicules. Elle mobilise l’opinion publique alors que cela n’est pas indispensable, notamment dans le pays des dattes et des agrumes.
Néanmoins, il faut comprendre que la banane a une forte symbolique pour la population. Dans les esprits, elle est le témoin de l’élévation de leur niveau de vie. Frustrés durant des années où elle était un luxe que l’on ramenait dans ses bagages, de retour de voyage que l’on partageait en petits morceaux à toute la famille, pour de nombreux Algériens, elle est devenue un produit que l’on consomme à outrance. Au grand bonheur des importateurs… Qu’importe, tant que cela redonne la… banane aux Algériens! Surtout que ce fruit de luxe n’est pas le seul produit qui va être rouvert à l’importation sans limites de quotas. La viande fraîche est elle aussi concernée par cette nouvelle mesure. Cette activité qui est également limitée à quelques opérateurs, plus précisément 17 (16 privés et un public) va elle aussi se re-libéraliser. Car, comme la banane, cette limitation a provoqué un déséquilibre du marché poussant les prix vers les sommets. Ce qui n’est pas du tout bon pour une année électorale.
Le monopole va donc être levé puisque les éleveurs locaux, dont cette restriction des importations était censée les protéger, n’ont pas réussi à couvrir les besoins du marché. Surtout que l’on ne dispose pas d’un office ou d’un instrument d’anticipation des besoins du marché. Ce qui éviterait tout déséquilibre et maintiendrait les prix à des niveaux appréciables. À défaut, l’importation va donc revenir de plus belle puisque les locaux ne suivent pas le rythme. Malheureux!
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Par Madjid BERKANE
La loi régissant la création des centres de formation promulguée en 2016 est incomplète et souffre de plusieurs vices de forme, dénonce-t-on.
Réunis hier au siège de l’Union générale des commerçants et des artisans algériens(Ugcaa) à Alger, les gérants des centres de formation des chauffeurs de transport de personnes et de marchandises ont dénoncé l’anarchie et les conditions difficiles dans lesquelles ils évoluent. Selon Boulaid Taloumène, membre du bureau national de la Fédération nationale de gérants des centres en question, qui a présidé la rencontre, la goutte qui a fait déborder le vase est la décision qu’a prise récemment le ministère de l’Intérieur concernant l’envoi de façon obligatoire des chauffeurs des APC pour se former au niveau du centre de formation des chauffeurs relevant de la société Cosider à Alger. «Cette décision est totalement abusive et insensée», a déploré le conférencier.
«Les chauffeurs des APC constituent l’essentiel de la clientèle des centres», a fait savoir Boulaïd Taloumène. Et d’ajouter: «La loi régissant l’ouverture de ces centres publiée au Journal officiel en 2016 ne fait aucune distinction entre les chauffeurs de transport de personnes et de marchandises relevant du secteur public et du secteur privé», dira-t-il. La deuxième anomalie qui s’est greffée dernièrement, dénonce le membre national, est celle relative à l’interdiction de transporter des marchandises dangereuses pour les transporteurs de marchandises privés. «Cette décision introduite par le ministère des Transports est aussi abusive et incompréhensible», dira-t-il. Poursuivant la lecture de la plateforme des revendications, Taloumène a indiqué que la loi régissant la création des centres en question est incomplète et souffre de plusieurs vices.
«La clause prévoyant le passage d’un examen pratique pour le gérant d’une auto-école ayant 30 ans d’exercice dans le dossier d’ obtention d’un agrément pour l’ouverture d’un centre est insensée. Elle est même humiliante», précise-t-il. L’autre revendication qui pénalise les gérants de ces centres est l’indétermination de la rémunération des formateurs. «La loi de 2016 détermine les frais de la formation, mais elle ne détermine pas le prix d’une heure de formation. Ce vide fait qu’aujourd’hui les formateurs imposent leur diktat», a souligné le conférencier. Taloumène a dénoncé aussi la clause obligeant les gérants d’auto-écoles à choisir entre la gestion d’ une auto-école ou l’ouverture d’un centre de formation. «Toutes les auto-écoles peuvent devenir des centres de formation», indique-t-il.
«La durée de la délivrance de l’agrément pour l’ouverture d’un centre de formation est aussi longue», a signifié le représentant de la Fédération nationale.
Le ministère des Transports n’a pas fait aussi un travail de sensibilisation à l’endroit des chauffeurs de transport de personnes et de marchandises. «Cet état de fait prive les centres de la clientèle», a-t-il dénoncé. Il est à rappeler que la loi portant obligation de formation des chauffeurs de transport de personnes et de marchandises va entrer en vigueur à partir du 19 août 2019. Au-delà de cette date, aucun chauffeur ne peut conduire sans une attestation de formation.
La durée de formation est de 72 heures pour les transporteurs de marchandises et de 71 h pour les transporteurs de personnes.
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Par Wahib AïT OUAKLI
Le représentant de l’ONU-sida affirme que l’Algérie procure un traitement de qualité qui contribue amplement à la baisse de la mortalité des personnes atteintes du VIH.
«En 2017, nous avons enregistré 1700 nouveaux cas alors que notre stratégie globale vise la baisse de nouvelles infections en les ramenant à 500 nouveaux cas d’ici l’année 2020», a déclaré hier, le représentant de l’ONU-Sida Algérie, Adel Zedam. Raison pour laquelle, ce dernier a estimé nécessaire la révision de la stratégie de prévention, de sensibilisation. Le financement ou encore la budgétisation des campagnes de lutte et la prévention contre la propagation du sida ne dépasse par le seuil des 3% du budget global, consacré par les instances en charge de cette problématique. Ce qui reste insuffisant comparé aux sommes dépensées pour le traitement des malades porteurs du virus et qui dépassent les 160 millions de dollars. Aujourd’hui, le monde entier, dont l’Algérie, se trouve avec une escalade vertigineuse du nombre des porteurs du VIH.
Cette montée en flèche est arrêtée au taux de 39% depuis 2010 à ce jour. Au 31 décembre de l’année passée, l’ONU-sida Algérie, se basant sur les chiffres transmis par le ministère de la Santé, a recensé 14.000 sidéens composés de 6200 femmes, 7400 hommes et 400 enfants. Dans l’Oranie, 4000 porteurs du VIH bénéficient de traitement de qualité au niveau du CHU d’Oran. D’ailleurs, Adel Zedam a affirmé que «ce traitement de qualité en Algérie contribue amplement à la baisse de la mortalité». Sur sa lancée, il a plaidé, encore une fois, pour le renforcement de la prévention et du dépistage. «J’ai fait mon test. Et toi?» Tel est le slogan de la vaste campagne de sensibilisation à mener, cette année, par ONU-sida Algérie en collaboration avec ses partenaires habituels, la radio algérienne Chaîne 3, OMS, Unic, Unicef, Onda, Onci et l’Oref. Autrement dit, le ton sera donné autour du renforcement du dépistage et la prévention. La célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le sida représente un important événement permettant de regrouper les différents acteurs de résistance de la maladie, à travers des actions novatrices de promotion, de l’accès universel à la prévention, le traitement et les soins, afin d’atteindre l’objectif voulu, à savoir mettre fin au sida d’ici à 2030.
Cette année marque le 30e anniversaire de la première Journée mondiale de lutte contre le sida. Trente ans d’activisme et de solidarité sous la bannière de la Journée mondiale de lutte contre le sida. Trente ans de campagne pour l’accès universel aux services permettant de traiter et de prévenir le VIH.
Mais après 30 ans, le sida n’est toujours pas éradiqué. «Nous avons encore du chemin à parcourir», relève-t-on dans le communiqué diffusé par ONU-Sida Algérie. La présente édition «Yed Fel Yed Aids» (main dans la main) est exceptionnelle, elle se déroulera sans son architecte feu Yazid Ait Hamadouche. Un grand hommage sera rendu au défunt journaliste de la Chaîne 3, à travers cette campagne, pour tout le travail qu’il a accompli durant ces dix dernières années en faveur de la lutte contre le sida en Algérie. La campagne de sensibilisation s’inscrit en harmonie avec le thème de la campagne mondiale de ONU-sida de cette année visant essentiellement la sensibilisation des personnes à connaître leur statut VIH et leur charge virale. «Vivez la vie positivement. Informez-vous de votre statut VIH». Elle regroupera les jeunes artistes de différents univers, les activistes de la société civile, les différents acteurs institutionnels, le personnel des Nations unies et autres organisations internationales, ainsi que l’ensemble des citoyens.
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Par Chaabane BENSACI
Mouvement apolitique, les «Gilets jaunes» bénéficient ainsi d’un fort soutien populaire, qui ne devrait pas fléchir malgré l’érosion de la mobilisation qu’ils justifient par les difficultés d’un autofinancement et d’un usage pragmatique des jours de repos des personnes engagées.
Les images des affrontements qui ont duré, depuis la matinée jusque tard dans la nuit, sur l’avenue des Champs Elysées, ont particulièrement impressionné les observateurs. La manifestation des «gilets jaunes», ces dizaines de milliers de citoyens qui contestent les nouvelles taxes sur les carburants, entre autres griefs, a donné lieu à des batailles rangées entre les forces de l’ordre et des groupes encagoulés qui leur répliquaient à coups de projectiles divers tout en enflammant des barricades, sous une pluie de grenades lacrymogènes et de canons à eau. La journée d’hier aura beau être relativisée par le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, qui a indiqué que «seulement» 106 000 manifestants dont 8000 à Paris étaient recensés contre 283 000, le samedi précédent, le fait est que les échauffourées de l’artère la plus prestigieuse du pays ont illustré l’importance du bras de fer qui se déroule depuis deux semaines.
Réagissant à ces incidents violents, le président Emmanuel Macron a exprimé samedi soir sa «honte», persuadé que l’impact négatif de ces faits va ternir la mobilisation des «gilets jaunes», certes moins forte que la semaine dernière, au niveau national. Les contestataires porteurs de ces chasubles phosphorescents bénéficient néanmoins, à en croire les sondages qui se succèdent, d’une large sympathie auprès de la population qui soutient leurs dénonciations des taxes, de la baisse du pouvoir d’achat et du refus du gouvernement de prendre en compte leurs doléances. Mouvement apolitique, les «Gilets jaunes» bénéficient ainsi d’un fort soutien populaire, qui ne devrait pas fléchir malgré l’érosion de la mobilisation qu’ils justifient par les difficultés d’un auto financement et d’un usage pragmatique des jours de repos des personnes engagées. A Paris, les autorités ont déploré 24 personnes qui ont été blessées, dont cinq membres des forces de l’ordre alors que 130 manifestants ont été placés en garde à vue pour tout le pays.
Le président français a condamné dans un tweet ceux qui ont «agressé» les forces de l’ordre et «violenté d’autres citoyens et journalistes «, passant sous silence les réponses attendues par le mouvement. Il devrait cependant s’exprimer mardi prochain sur la manière dont il entend répondre aux revendications, même si depuis plusieurs jours le gouvernement affirme que «le cap sera maintenu». On aura relevé la passe d’armes politique entre le ministre de l’Intérieur et la dirigeante du Rassemblement national, Matignon ayant désigné du doigt les «casseurs de l’ultradroite» comme responsables des violences commises sur les Champs Elysées. Attitude promptement dénoncée par les partis de droite comme de gauche qui y voient une stratégie de diabolisation des «gilets jaunes» au moment où le pays attend un geste en faveur de leurs revendications.
Partout en France, il y a eu des rassemblements, des manifestations et des sit-in pacifiques qui ont conféré une autre dimension à cette seconde journée de mobilisation, sept jours après l’amorce de la contestation. Avec les faits et les réactions de samedi dernier, le mouvement qui se veut hors des partis et des syndicats aura sans nul doute du mal à prendre ses distances vis-à-vis des critiques gouvernementales à un moment où les participations aux blocages s’essoufflent partout en France.
Aussi bien le président Emmanuel Macron que le Premier ministre Edouard Philippe parient sur cette disqualification pour cause de brutalité des «gilets jaunes» et c’est pourquoi ils comptent camper sur leur position, droits dans leurs bottes, tout en jouant la montre contre une mobilisation clairement populaire et dont les partis, de quelque bord qu’ils soient, ne sont pas parvenus à s’emparer. Un pari hasardeux si l’on en croit le dernier sondage de l’institut BVA qui donne 72% de Français favorables aux revendications des «gilets jaunes», excédés par la hausse d’une taxe pour le financement de la transition énergétique qui a impacté les prix des carburants. A en juger par les slogans des manifestants de samedi dernier, «Macron démission», «Macron, rends le pognon», rien n’est encore joué et il faudra attendre la déclaration du chef de l’Etat mardi pour savoir où va le vent.
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Par Saïd MEKKI
La très mauvaise programmation a participé pour beaucoup à des réactions négatives des responsables des clubs ainsi que du premier responsable de la Ligue de football professionnel, Abdelkrim Medouar.
La rétrospective du championnat d’Algérie 2018-2019 qui est à un match de la fin de sa phase-aller a été beaucoup plus caractérisée par la très mauvaise programmation, le très mauvais arbitrage, la violence et surtout les très mauvaises réactions des responsables qui ont participé à cette violence d’une certaine manière. La preuve de la très mauvaise programmation est le fait qu’il reste encore un match en retard entre l’USM Alger et l’ES Sétif. De plus, on a bien remarqué que la Ligue de football professionnel a, à plusieurs reprises, programmé des matchs en retard en combinaison avec des matchs avancés, ce qui est du jamais-vu dans des championnats dignes de nom.
Et dire, que les actuels responsables, y compris au niveau de la Fédération algérienne de football (FAF), ne cessent de critiquer leurs prédécesseurs. On n’a pas vu une aussi mauvaise programmation des matchs de championnat qu’en cette première partie, non encore achevée de la phase-aller. On se demande donc bien qu’en serait-il pour la suite de la programmation pour une phase-retour «décisive» et où les enjeux sont très importants. D’autant qu’il faut ajouter l’entrée en lice des clubs de la Ligue 1 dès le mois de décembre dans une nouvelle compétition, à savoir la coupe d’Algérie.
Travailler au jour le jour
Gérer le championnat, la coupe d’Algérie, les coupes africaines et la Coupe arabe, pour ne rester que dans le contexte des clubs de la Ligue 1, n’est, certes pas chose aisée. Mais, il est d’importance que les responsables actuels cessent de faire dans le travail «au jour le jour». Il est important d’avoir une certaine planification. Encore faut-il ne pas oublier que l’élection présidentielle est pour le début de l’année prochaine et elle coïncide avec la fin de la phase-retour. Ironie du sort, cette très mauvaise programmation a participé, pour beaucoup, à des réactions négatives des responsables des clubs ainsi que du premier responsable de la Ligue de football professionnel, Abdelkrim Medouar.
La fuite en avant
Chacun évoque «un complot contre lui». Quand ce sont les responsables eux-mêmes qui transgressent le fair-play, que doit-on attendre alors des jeunes supporters, souvent inconscients de leurs responsabilités? La LFP insiste pour faire respecter l’«obligation de réserve». Ce qui est bien réglementaire lorsqu’il y a dépassement dans des déclarations intempestives des responsables.
Cependant, il faudra aussi éviter de tomber, entre-temps, dans son propre piège! La preuve, le président de la Ligue répondait récemment au président de la JSK (les deux sont fautifs bien qu’ils défendent leur «organisme») que «s’il était président d’un club, il ferait entendre des choses au président de la JSK». Et le président de la JSK. qui rétorque: «que le président de la ligue devienne président d’un club et qu’il me réponde»… Une explication bien enfantine, faut-il le faire remarquer.
Interminable polémique autour de l’arbitrage
D’autre part, l’arbitrage a fait couler beaucoup d’encre avec des suspicions et des accusations de corruption. Les déclarations des uns et des autres incitent beaucoup plus à l’excitation qu’au calme. Et là, inutile de citer des exemples, car il y en a beaucoup et ils sont bien connus puisque les médias ont bien disserté là-dessus. Cette forme de violence verbale incite donc les jeunes supporters à s’y familiariser et prolonger ce fléau nuisible dans les gradins, voire en dehors des stades.
Des responsables de clubs ne parlent que des problèmes et des critiques alors que les responsables du football tombent dans le piège en répondant au lieu d’essayer de trouver des solutions aux problèmes décriés. Là, on n’est qu’à un match de la fin de la phase-aller, et tout le monde espère plus de «responsabilité» des responsables concernés pour, enfin, parler football et uniquement football avec un véritable cachet de fair-play. A bon entendeur…
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