ALGER- Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a réitéré, mardi à Alger, l’attachement de l’Etat « à promouvoir la liberté de la presse et à soutenir les médias dans l’accomplissement de leurs missions ».
Dans son allocution à l’occasion de la célébration du 56e anniversaire de création du quotidien Ec-Chaab (11 décembre 1962), M. Kaouane a mis en avant « l’attachement de l’Etat à promouvoir la liberté de la presse et à soutenir les médias dans l’accomplissement de leurs missions », rappelant, à ce titre, le message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l’occasion de la Journée nationale de la presse, dans lequel il avait mis en avant « le souci de l’Algérie de développer une presse nationale professionnelle et indépendante ».
Soulignant « la grande responsabilité des médias nationaux dans la transmission de l’histoire des luttes de notre vaillant peuple et ses sacrifices aux générations montantes », le ministre a indiqué que le 11 décembre, qui coïncide avec l’anniversaire de création du quotidien Ech-Chaab, demeurera l’une des honorables stations de la glorieuse Histoire de l’Algérie, une histoire écrite en lettres d’or par ses valeureux chouhada et ses vaillants moudjahidine ».
Un évènement comme les manifestations du 11 décembre 1960 « est un symbole phare de la résistance de tout un peuple et un message à l’humanité entière quant à sa résignation à recouvrer ses droits à l’autodétermination à l’indépendance ».
Rappelant le rôle important de la presse nationale dans cette histoire et dans son écriture », le ministre a affirmé qu’elle poursuit aujourd’hui son oeuvre de concert avec la politique de l’Etat et les attentes du peuple en vue d’atteindre le progrès et le développement escompté », saluant, à ce propos, le rôle du quotidien « Ech-Chaab » dans l’accompagnement des efforts de construction et d’édification après l’indépendance et pour l’adaptation au exigences du pluralisme médiatique et aux développements technologiques modernes.
Dans une déclaration à la presse, en marge de cette cérémonie, M. Kaouane a affirmé que le journalisme a « ses principes, ses règles et son éthique » et que « seul le professionnalisme fera la différence ».
Il a fait savoir qu' »il n’existe, à ce jour, aucun dossier d’accréditation de nouvelles chaines de télévision privée », ajoutant que les procédures y afférentes « sont connues et que celui qui veut l’accréditation d’une nouvelle chaine n’a qu’à se rapprocher des services compétents ».
Pour sa part, la directrice générale du quotidien « Ec-Chhaab », Amina Debèche a indiqué, à cette occasion, que « le travail journalistique requiert le sens du patriotisme et le respect de l’éthique professionnelle ».
Cette cérémonie a été marquée par la remise des distinctions à nombre de journalistes, techniciens et fonctionnaires administratifs du quotidien « Ec-Chaab » et la projection d’un film documentaire retraçant son histoire depuis sa création.
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ALGER- Le potentiel photovoltaïque de l’Algérie est estimé à près de 2,6 millions de térawatts/heure (TW/h) par an, soit 105 fois la consommation mondiale d’électricité, a indiqué mardi à Alger le consultant et chercheur dans le secteur des énergies renouvelables, M’hamed Hammoudi.
Intervenant lors de la conférence-débat « Le potentiel, les opportunités et les défis de la mise en place des énergies renouvelables en Algérie » organisée par le collectif de réflexion CARE, ce consultant a fait savoir que « logiquement », les wilayas du sud sont celles pouvant contribuer le plus dans la production des énergies renouvelables au vu de la surface disponible et du taux d’ensoleillement.
Ces wilayas étant Tamanrasset avec un potentiel de contribution à la production photovoltaïque nationale de 28%, Adrar avec 21%, Illizi avec 14% puis Tindouf, Bechar et Ouargla avec 7,5% chacune.
Le consultant a également indiqué que l’Algérie bénéficie d’un potentiel important d’énergie éolienne alors que cela n’est pas assez pris en considération.
Il a ainsi cité les wilayas d’Oran, Médéa et Alger dans le top 3 en terme de potentiel éolien.
Dans le cadre de la mise en place du programme national de développement des énergies renouvelables (PNDER), l’Algérie ambitionne l’installation de 22.000 MW, soit un investissement de 34 milliards de dollars.
« Il y a 5 ans, le même projet aurait coûté 60 milliards de dollars », a fait savoir M. Hammoudi se félicitant de l’actualisation du PNDER en 2015.
Cette actualisation a permis d’offrir la plus grande part de ce programme à l’énergie photovoltaïque (61,7%) et à l’éolien (22,77%) et à différer l’investissement dans certaines technologies plus onéreuses sur du plus long terme, notamment concernant la technologie solaire thermique.
De plus, d’ici 2030, ce programme permettra d’atteindre 27% de renouvelable dans le mix national énergétique, ce qui induirait pour le pays une économie annuelle de 38 milliards de m3 de gaz naturel.
Actuellement, la part de consommation locale de gaz par rapport à la production nationale ne cesse d’augmenter passant de 31% à 46% entre 1991 à 2017.
Par ailleurs, M. Hammoudi a salué la volonté d’adhésion de l’Algérie au marché spot européen afin de fournir l’Europe en énergie, soulignant que l’Italie et la Finlande sont les plus importants importateurs européens d’énergie électrique.
Il a également mis en lumière le potentiel du marché africain que l’Algérie pourra intégrer par l’établissement d’une liaison avec la Mauritanie.
En Afrique, 640 millions de personnes n’ont pas accès de manière régulière à l’électricité.
L’Europe et l’Afrique pourraient ainsi constituer des marchés porteurs pour le renouvelable algérien, surtout si l’Algérie installe des capacités de stockage de cette énergie pour la commercialiser à des moments où la demande extérieure est plus forte au cours de l’année, a-t-il souligné.
En effet, les prix spot moyens du marché européen atteignent 120 euros/MWh, en Italie le MWh se commercialise à 276 dollars et en Espagne à 228 dollars.
En Afrique, le prix moyen est de 140 dollars/MWh, tandis qu’en Algérie, celui-ci coûte 42 dollars.
Concernant les moyens de stockage, des technologies existent permettant de stocker les surplus de production et ainsi remédier à l’instabilité de la disponibilité des ENR.
Pour ce faire, le chercheur a évoqué plusieurs moyens de stockage telles que des batteries spécifique (stockage de l’énergie de quelques heures à quelques jours), un autre stockage sous forme d’air comprimé ou bien à travers la transformation de l’énergie en gaz (hydrogène puis méthane) dont le stockage peut durer entre plusieurs mois à quelques années.
A noter qu’en 2017, la consommation électrique mondiale était de 24.800 TWh/an. L’Algérie consomme annuellement 78 TW/an.
Selon M. Hammoudi, les prévisions scientifiques affirment que d’ici 2025, l’Algérie consommera entre 123 à 160 TWh/an.
De plus, l’électricité à travers le monde provient de sources non renouvelables carbonées à hauteur de 73,5%. En Algérie, la production électrique provient pour sa part à 97% du gaz naturel.
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ALGER- Les travaux de la conférence nationale sur l’exception d’inconstitutionnalité ont pris fin mardi, avec comme toile de fond le renforcement de l’Etat de droit, des libertés et des droits de l’homme en Algérie.
Le principe de l’exception d’inconstitutionnalité, consacré par la Constitution révisée en 2016 et qui sera effectif à partir de mars 2019, est une procédure permettant à l’une des parties au procès de contester une disposition législative si elle estime qu’elle porte atteinte à ses droits et libertés garantis par la Constitution.
Le citoyen peut, ainsi, par le biais de son avocat, soulever cette exception d’inconstitutionnalité devant le juge de fond qui a entre les mains ce contentieux, c’est à dire devant un tribunal, une Cour d’appel, la Cour suprême, un tribunal administratif ou le Conseil d’Etat.
Pour soulever cette exception d’inconstitutionnalité, la requête présentée doit être « écrite, motivée, distincte et indépendante » du dossier judiciaire, avait expliqué le procureur général près de la Cour de Guelma, Djadi Abdelkrim, précisant que cette question « doit être liée à une disposition législative dont l’issue du contentieux en dépend ou bien la poursuite pénale est fondée sur cette disposition ».
« Pour que cette exception d’inconstitutionnalité soit valable, il faut qu’il n’y ait pas auparavant une décision du Conseil constitutionnel à travers laquelle ce dernier avait déjà déclaré que cette disposition est conforme avec la Constitution », avait relevé ce juriste.
Les éléments soulevés « doivent reposer sur des arguments sérieux pour les présenter au juge qui aura à se prononcer sur la recevabilité ou l’irrecevabilité de cette demande », avait-il souligné, ajoutant que « si les conditions sont réunies, la requête, avec les différents documents relatifs au dossier, est transmise à la Cour suprême (si c’est le tribunal administratif, elle est transmise au Conseil d’Etat) ».
Les parties, représentées par leurs avocats, ainsi que le représentant du gouvernement, ont la possibilité de présenter leur observation au sein même du Conseil constitutionnel qui se prononcera par décision. Si ce dernier juge non conforme la disposition législative, cette dernière sera corrigée par l’instance législative.
Pour le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, le mécanisme de l’exception d’inconstitutionnalité qui entrera en vigueur en mars prochain « permettra d’épurer le cadre juridique pour être en conformité avec la Constitution ».
De son côté, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, avait indiqué que l’introduction de l’exception d’inconstitutionnalité était destinée notamment à l’élimination de tous les facteurs qui pourraient constituer « une faiblesse ou un fléchissement du pays ».
Il avait ajouté que grâce à l’usage de cette disposition, le citoyen « contribuera au renforcement de l’Etat de droit et veillera à la préservation de ses droits garantis par la Constitution », précisant qu’il deviendra « un partenaire dans la consécration, la sauvegarde et le respect de ses droits ».
Le ministre avait estimé que ceci constitue « une avancée significative dans le renforcement de l’Etat de droit pour lequel nous continuerons à oeuvrer, sans relâche, à l’approfondissement de ses fondements, à la promotion de ses composantes et à l’ancrage de ses règles dans les faits ».
Pour sa part, le représentant résident adjoint de du Programme des Nations Unis pour le développement (PNUD), Edwine Carrié, avait soutenu que l’introduction du principe de l’exception d’inconstitutionnalité s’inscrit « en droite ligne du renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit en Algérie ».
Il avait souligné que les reformes engagées par l’Algérie, notamment le principe de l’exception d’inconstitutionnalité, représentent « une étape cruciale dans la dynamique des réformes pour la concrétisation de la primauté du droit et du renforcement de la démocratie participative ».
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Cristiano Ronaldo n’aura pas mis longtemps à conquérir l’Italie. Auteur d’un début de saison exceptionnel avec la Juventus (11 buts, 7 passes décisives), l’international portugais carbure déjà.
Heureux dans sa nouvelle vie, CR7 n’en oublie pas pour autant Lionel Messi, son meilleur ennemi. «J’aimerais qu’il vienne ici et qu’il relève le défi comme moi», a-t-il lâché aux médias italiens. En cinq mois chrono, Cristiano Ronaldo a (déjà) fait de la Serie A son nouveau jardin. Avec dix buts au compteur, l’attaquant de la Juventus est le deuxième meilleur buteur du championnat italien, juste derrière Krzysztof Piatek (Genoa) et ses onze réalisations. Épanoui dans son nouveau club, heureux de sa nouvelle vie, l’ancien joueur du Real Madrid ne regrette en rien son transfert cet été. «Je suis très content ici, Turin est une superbe ville.
La Juve est un club fantastique avec une organisation incroyable. Mon impression jusqu’à maintenant est fantastique», a-t-il confié à La Gazzetta dello Sport ce lundi. Son passé au Real Madrid ? «Je veux gagner ici, le passé c’est le passé. Le reste ne compte pas. Si je venais à jouer contre le Real en Ligue des champions, je donnerais tout», explique CR7. «Les différences entre Manchester, le Real et la Juve ? La mentalité, en Italie, est différente. Ici, les équipes se préoccupent plus de bien défendre que d’attaquer, confie Ronaldo. Même l’organisation est différente, comme la mentalité. En Espagne, c’est plus relax. ici, tu dois être plus concentré, sérieux, travailler plus dur…»
«Messi ne me manque pas»
Dans son tour des médias italiens (Gazzetta dello Sport, Tuttosport, Corriere dello Sport), Cristiano Ronaldo a bien évidemment été interrogé sur son meilleur ennemi : Lionel Messi. Et le Portugais l’assure, l’attaquant du Barça ne lui «manque pas». «Je n’aime pas quand on me compare aux autres, ce n’est pas juste. Je fais mon travail, j’ai gagné partout où je suis allé. Si vous regardez les statistiques vous verrez. Je ne dois rien prouver, j’ai gagné avec mes équipes et ma sélection», assure l’attaquant de la Juventus, qui explique être «sorti de sa zone de confort» pour «relever un nouveau défi».
«Je crois en moi et j’ai prouvé aux gens que je suis toujours un joueur incroyable», ajoute Ronaldo. Avant de lancer directement un défi à Lionel Messi. «Peut-être que moi je lui manque… J’ai joué en Angleterre, en Espagne, en Italie, au Portugal, pendant que lui a toujours joué en Espagne. Peut-être qu’il a plus besoin de moi… Pour moi la vie est un défi, j’aimerais qu’il vienne en Italie, un jour. Qu’il fasse comme moi et qu’il accepte le défi», lâche CR7. Mais s’il est heureux au Barça, je le respecte : c’est un joueur fantastique, un bon gars mais il ne me manque pas. C’est ma nouvelle vie et j’en suis heureux».
«Le Ballon d’or ? Je pense le mériter tous les ans»
Pour conclure son interview à la Gazzetta, Cristiano Ronaldo a également été interrogé sur le Ballon d’or, remporté cette année par Luka Modric, son ancien coéquipier au Real Madrid. Alors, déçu ? «Je pense le mériter tous les ans, je travaille pour ça. Mais si je ne le gagne pas, ce n’est pas la fin du monde», répond le quintuple vainqueur du trophée. «Je respecte la décision. J’ai tout fait pour le remporter, les statistiques ne mentent pas (…) Mais ne pensez pas que je suis malheureux, vous pensez que je vais rentrer chez moi et que je vais me mettre à pleurer ?», s’interroge le joueur de la Juventus. Après avoir «félicité» Modric, qui «mérite» cette récompense, Ronaldo a lancé un ultime message à son ancien coéquipier. «L’an prochain, on s’affrontera de nouveau et je vais tout faire pour être encore là. Compris ?» Message reçu.
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“Faire croire que ce sont tous les Algériens qui vont bénéficier de la prise en charge en France est un leurre”, assène le chef du service oncologie du CPMC.
Le protocole annexe à la convention générale datant de 2016 sur la Sécurité sociale, relatif aux soins de santé programmés et dispensés en France aux ressortissants algériens, ratifié par décret du président Abdelaziz Bouteflika, le 17 novembre dernier, suscite une vive colère chez les praticiens nationaux. Le professeur Kamel Bouzid, chef du service oncologie du CPMC, qui s’engage à parler au nom de ses confrères, y voit plutôt une manière de “financer le système sanitaire français” à travers la prise en charge par la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas), pour une infime partie d’Algériens, en l’occurrence les responsables au “bras long”, et jamais, dit-il, l’ensemble des Algériens, comme tentent de le faire croire les autorités.
Pour lui, c’est aussi et surtout une “injure”, voire une “insulte”, aux praticiens algériens, en particulier, et une manière de jeter le “discrédit” sur le système national de santé, en général. Le professeur se dit davantage “scandalisé” par le fait les dispositions de cette convention soient adoptées par le Parlement français. “56 ans après l’indépendance, l’Assemblée nationale française parle du sort des Algériens malades. C’est juste scandaleux!”, regrette le Pr Bouzid, qui qualifie cette convention de “mascarade”. D’où, il appelle à son “abolition”. Cette convention est, en réalité, promulguée par les gouvernements français et algériens juste pour parer à une situation ancienne qui avait généré un contentieux financier estimé à quelque 25 millions d’euros de dettes impayées par l’Algérie aux hôpitaux français.
De l’avis du Pr Bouzid, ce contentieux serait une chance donnée aux autorités algériennes pour mettre fin à tout accord dans le domaine sanitaire avec la France. Il dénonce ainsi une “manière d’exporter les malades algériens au détriment des soignants nationaux et du système de santé national”. Pour lui, cet accord ne profiterait guère aux Algériens, mais bel et bien au système sanitaire français et à “la mafia nationale”, faisant allusion aux hauts responsables du pays. Le professeur est catégorique à ce titre : “Faire croire que ce sont tous les Algériens qui vont bénéficier de la prise en charge en France est un leurre.” Regrettant que l’argent des cotisants ne profite, en réalité, qu’aux hauts responsables et à leurs ayants droit, le professeur suggère à ces derniers de créer, s’il le faut vraiment, un “fonds spécial” et “d’arrêter de se faire soigner dans l’ex-France coloniale avec notre argent”.
Cela d’autant plus que la commission de la Cnas en charge d’étudier les dossiers de la prise en charge n’est plus représentative et que les dossiers sont “expédiés” de manière “subjective”. Il rappelle qu’une commission représentative des quatre régions du pays a été mise en place en 1994, à l’ère du ministre Yahia Guidoum, et avait pour objectif de limiter, voire d’arrêter, les transferts pour soins à l’étranger. Des accords, ajoute-t-il, avaient été, alors, conclus avec la Jordanie et l’Écosse pour la prise en charge des patients dont les soins n’étaient pas encore dispensés en Algérie. Mais cette commission, regrette-t-il, sera dissoute en 1999. Elle a été depuis réduite à une commission composée de 5 membres, tous du Centre.
À croire, ironise, chagriné, le professeur, qu’à l’Est et à l’Ouest, on ne tombe pas malade. L’objectif en 1994, raconte-t-il, était non seulement de réduire, voire d’arrêter, le transfert des malades à l’étranger, mais aussi de promouvoir la technicité et les pôles d’excellence en Algérie. “À aucun moment, il n’a été question d’exporter des malades. Mais voilà que 25 ans après, on est en plein dedans !” regrette le professeur, qui reproche à la Cnas de n’avoir jamais eu à rendre de comptes sur les dépenses et les résultats des transferts de malades à l’étranger. “Quel est le bilan des transferts pour les soins à l’étranger ? Autrement dit, qui part ? Où vont-ils et comment y vont-ils”, s’interroge-t-il, en relevant que les prises en charge à l’étranger sont bannies dans son service depuis 10 ans.
Le professeur dénonce, par ailleurs, la perversion de certains citoyens qui trouveraient plutôt normal de mourir dans un hôpital parisien qu’en Algérie. Il convient de signaler que l’ambassade de France a confirmé l’entrée en vigueur de ce protocole annexe dans un communiqué rendu public avant-hier, dont l’objectif est de préciser que “les soins ne sont pas gratuits en France pour les ressortissants algériens”.
Farid Abdeladim
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Le secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe, le Tunisien Taïeb Baccouche, révèle qu’il a déjà lancé les préparatifs d’un sommet de cette instance régionale, suite à l’accord du Maroc pour l’accueillir en 2019.
“Une correspondance a été déjà adressée aux ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Union du Maghreb arabe (UMA) pour les convier à une réunion restreinte à Tunis, en préparation du 7e sommet des chefs d’État de l’UMA prévu au Maroc en 2019”, a déclaré le secrétaire général de l’UMA, Taïeb Baccouche, au média tunisien en ligne “lapresse.tn”. Il a fait cette déclaration à l’occasion d’une table ronde organisée samedi par l’Union syndicale des travailleurs du Maghreb arabe, sous le thème “Capables de construire un grand Maghreb arabe”.
Taïeb Baccouche a indiqué que “le ministre des Affaires étrangères marocain a affirmé la disposition de son pays à accueillir les travaux du 7e sommet de l’Union du Maghreb arabe à l’occasion du 30e anniversaire de sa création”.
Le SG de l’UMA a assuré que le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie ont accepté l’invitation à tenir une session du conseil exécutif de l’Union à Tunis, tout en exprimant le souhait de l’accueillir. Rappelons que l’Algérie avait saisi officiellement le SG de l’UMA pour l’appeler à organiser dans les délais les plus rapprochés une réunion du conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UMA, en soulignant qu’il s’agit d’une initiative qui s’inscrit en droite ligne de la conviction intime et maintes fois exprimée par l’Algérie de la nécessité de la relance de l’édification de l’ensemble maghrébin et de la réactivation de ses instances.
Par ailleurs, Taïeb Baccouche a souligné que “les efforts du SG de l’UMA pour la tenue du 7e sommet des chefs d’État des pays du Maghreb, reporté depuis 2007 et qui était prévu en Libye, vont dans le sens de l’appel lancé récemment par le roi Mohammed VI à l’Algérie pour la création d’une commission mixte dédiée à l’examen des questions litigieuses en suspens, dont notamment celles relatives aux frontières fermées entre les deux pays”. Faut-il croire que l’Union du Maghreb arabe va connaître un regain de dynamisme, alors qu’on la croyait définitivement enterrée après que le Maroc a présenté sa candidature à intégrer la communauté économique des pays de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), et que la Tunisie en a fait de même avec le marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa) ? Attendons de voir d’abord sur quoi débouchera la réunion ministérielle de l’UMA pour voir si cette proposition de Rabat d’accueillir le sommet le 17 février 2019, soit à l’occasion du trentième anniversaire de la création de cette entité régionale, sera confirmée. Si c’est le cas, le septième sommet de l’Union du Maghreb arabe aura finalement bien lieu une douzaine d’années plus tard.
Merzak Tigrine
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Riyad refuse d’extrader en Turquie des personnes suspectées d’être impliquées dans l’assassinat à Istanbul du journaliste saoudien Khashoggi, a affirmé, dimanche soir à Riyad, le ministre des Affaires étrangères Adel al-Jubeir, après une demande en ce sens d’Ankara.
La Turquie avait demandé mercredi l’arrestation de deux proches du prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohammed ben Salmane, en lien avec le meurtre de Jamal Khashoggi le 2 octobre dans le consulat de son pays. “Nous n’extradons pas nos citoyens”, a annoncé M. Jubeir lors d’une conférence de presse à Riyad. D’après l’agence de presse étatique Anadolu, la justice turque a émis des mandats d’arrêt visant Ahmed al-Assiri et Saoud al-Qahtani, accédant à la requête du procureur général d’Istanbul, qui les soupçonne de faire partie des planificateurs du meurtre.
Les deux hommes ont été démis de leurs fonctions le 20 octobre alors qu’une tempête diplomatique s’abattait sur Riyad après le meurtre de Khashoggi, qui a considérablement terni l’image de la pétromonarchie, notamment celle de Mohammed ben Salmane. Après avoir affirmé dans un premier temps que le journaliste avait quitté vivant le consulat, Riyad a fini par reconnaître, sous la pression internationale, qu’il avait été tué et démembré à l’intérieur de la représentation diplomatique. Le mois dernier, le procureur général saoudien avait annoncé que 11 suspects détenus en lien avec l’enquête sur le meurtre avaient été inculpés, sans communiquer leur identité. M. Jubeir avait souligné pour sa part que Mohammed ben Salmane n’avait rien à voir avec cet assassinat, alors que tous les éléments de l’enquête turque et celle de l’agence de renseignement américaine (CIA) plaident pour son implication directe dans ce crime.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a plusieurs fois réclamé l’extradition des suspects arrêtés par Riyad, mais le pouvoir saoudien insiste pour que tout procès se déroule en Arabie Saoudite.
R. I./Agences
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“Les textes de loi prévoient uniquement la prorogation du mandat du président de la République en cas de guerre”, explique l’avocat Mokrane Aït Larbi.
Depuis peu, l’idée d’un report du scrutin présidentiel fait son chemin. Son promoteur, le président du MSP, Abderrezak Makri, ne dit pas sur quel artifice juridique compte-t-il l’asseoir. Une base légale ? Un fait accompli politique ? S’agissant des motifs légaux d’un ajournement de l’élection présidentielle, la Constitution prévoit une seule situation : un état de guerre. Selon Me Mokrane Aït Larbi, “il n’y a aucune base légale pour justifier le report de l’élection présidentielle”. Plus explicite, l’avocat indique que les textes de loi prévoient uniquement “la prorogation du mandat du président de la République en cas de guerre”, précisant que ce mandat présidentiel est prolongé jusqu’à la fin du conflit armé.
La loi fondamentale ne prévoit pas d’autres situations. Aussi, pour rendre le report légal, il faudra créer la situation qui devra le justifier. Or, il est impensable de provoquer une guerre, sinon une révolte généralisée, uniquement pour satisfaire un tel fantasme politique. Il reste donc le coup de force. En effet, si le régime choisit le report du scrutin présidentiel pour, par exemple, se donner le temps de réunir un consensus autour d’un candidat, il se heurtera à la loi qu’il a lui-même confectionnée et adoptée. Dans ce cas de figure, le régime recourra, une fois de plus, à un coup de force et à une énième violation de la loi. C’est vraisemblablement à cela que travaillent les courtisans. Surtout si la reconduction de Bouteflika n’est pas actée. Pour le moment, elle n’est pas évidente, mais elle n’est pas définitivement exclue aussi.
Le désarroi du régime se voit dans les initiatives — ballons-sondes — que les alliés, TAJ notamment, ont mises en évidence. L’alliance présidentielle a exprimé sa détermination à examiner toute proposition et initiative qui “s’inscrit en droite ligne avec les réformes politiques engagées par le Président”. Ce qui semble être un partage des rôles pas du tout innocent, puisque la même idée de report est partagée à la fois par un parti de l’opposition, le MSP, et un autre proche du pouvoir, TAJ. Tout ce remue-ménage a lieu à moins de cinq mois du scrutin présidentiel. Ce qui ajoute de la brume sur une scène politique déjà confuse et floue. L’opposition reste toujours suspendue à la décision du pouvoir de présenter ou pas Abdelaziz Bouteflika pour un 5e mandat. Le régime est préoccupé par les scénarios qu’il mijote sans pouvoir trancher.
Les questionnements sont nombreux et ne trouvent pas de réponse. Toutes les conjectures sont autorisées, y compris celle qui privilégie l’idée d’une mise en scène visant à distraire l’opinion via des initiatives tous azimuts.
Mohamed Mouloudj
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Le constat est désormais presque unanimement partagé : le pays est dans une “impasse politique”, eu égard au flou artistique et à l’opacité qui entourent l’élection présidentielle. Mais, également, compte tenu de la situation générale, dont les marqueurs sont loin de prêter à l’optimisme. Lors d’une conférence de presse animée, hier à Alger, à l’occasion de la célébration du 70e anniversaire de la Déclaration des droits de l’Homme, les membres du directoire de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (Laddh, aile de Me Benissad) ont, à l’unisson, dépeint une situation désastreuse de l’état des droits dans le pays, à telle enseigne qu’ils prédisent de “sombres perspectives”, si le choix d’ouverture et du respect des libertés n’était pas opéré par le régime en place. “Les élections n’ont aucun sens.
Les Algériens les boudent, car elles n’ont jamais été libres. Et il n’y a aucune garantie que les prochaines seront propres et honnêtes. Quand les droits sont bafoués, les manifestations sont interdites, l’expression libre est muselée, les activistes traqués et les médias lourds mis au service du régime, nous disons que les conditions ne sont pas réunies pour une élection libre”, a estimé le président de la Laddh, Me Noureddine Benissad. “Un pays qui ne respecte pas les droits n’ira pas loin”, prophétise-t-il. “On a régressé. S’il n’y a pas une volonté politique pour le respect des libertés, la société est alors morte”, ajoute-t-il encore, lui dont l’association n’est toujours pas agréée, en dépit du respect de toutes les procédures exigées par la nouvelle loi sur les associations.
“Les acquis de plusieurs années de lutte de militants ne sont pas seulement menacés, mais remis en cause. On est dans une impasse politique. Personne ne ressent l’ambiance électorale et rien n’est garanti. Personne ne peut prédire ce qui va se passer dans un mois”, observe, pour sa part, l’avocat Aïssa Rahmoune. Selon lui, “le régime est devenu une SPA où nul n’est assuré d’y demeurer”. De son côté, Moumene Khellil, le SG de l’association, soutient que le “pouvoir ne s’occupe pas de la société, ni des droits, mais s’occupe plutôt de ses affaires”. En témoigne, à ses yeux, l’ampleur prise par le phénomène des harragas, signe de “l’opacité et de la perte d’espoir en l’avenir” et de “l’impasse”.
Plaidoyer pour des “états généraux” des droits de l’Homme
Pendant plus d’une heure, les conférenciers ont égréné un chapelet de violations de droits et d’atteintes aux libertés de la part d’un régime qui ne respecte pas les “conventions” ratifiées ni ses engagements internationaux. “La situation est troublée dans tous les domaines”, résume Me Benissad. “Faillite dans la construction d’un État qui respecte les droits depuis 1962”, “marches interdites”, “une loi sur les associations contraignante”, “poursuite de la même situation qu’avant malgré la levée de l’état d’urgence”, “restrictions ciblant la société civile”, “développement du phénomène des harragas, un drame national”, “un discours populiste autour des migrants”, “recours abusif à la détention préventive et le non-respect de la présomption d’innocence”, comme on l’a vu avec les journalistes et blogueurs récemment incarcérés, “des prisons surpeuplées et déshumanisées”, “la question des disparus, en quête de vérité et justice”, “harcèlement des Ahmadis”, “des handicapés (envion 4 millions) laissés pour compte”, “remise en cause des droits socioéconomiques” et l’explosion de la corruption érigée en “prédation” sont autant de marqueurs de l’état des droits de l’Homme dans le pays, selon Me Benissad. Membre actif à Béjaïa, Mahrez Bouiche évoque “la montée horrible de la répression depuis un mois et demi”.
“La répression s’est généralisée. Depuis deux ans, quatre marches seulement ont été autorisées”, relève-t-il. Il évoque également les interdictions qui ciblent les cafés littéraires. À cela s’ajoutent la “situation des hôpitaux” et l’oppression que subissent les femmes. Face à cette situation, la Laddh ne préconise rien moins que l’organisation des états généraux des droits de l’Homme. “Une sorte de Grenelle à discuter. On est prêts à affronter toutes les expressions, même officielles. Il faut mettre le holà”, propose Me Benissad. “Toutes les organisations, les avocats, les juristes, les associations, la société civile en général devons nous retrouver, sans exclure personne, pour discuter et faire un audit sur le plan juridique et en finir avec la loi de 2012 (sur les associations) pour faire de la société civile un contre-pouvoir capable de formuler des propositions pour l’avenir”, détaille-t-il. “Il y a trop d’arbitraire”, déplore-t-il. Par ailleurs, Me Guenane a évoqué la difficulté de la ligue à accéder aux statistiques sur toutes les questions inhérentes aux violations des droits.
Karim Kebir
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Pas moins de 40 108 interventions ont été effectuées depuis janvier jusqu’au 30 novembre de l’année en cours par les brigades de contrôle de la qualité des produits et de répression de la fraude, affiliées à la Direction du commerce de Relizane.
Les brigades de contrôle ont fait état de 2 292 procès-verbaux relatifs à 3 067 infractions. En guise de sanction contre 432 contrevenants, les mêmes services ont proposé la fermeture temporaire de leurs établissements. «Comme action urgente contre la vente parasitaire et anarchique», soulignera M. Reguad, premier responsable départemental du secteur de tutelle, qui réitèrera la nécessité impérative de multiplier le contrôle de la qualité des produits de large consommation.
Dans le détail, ce nouveau bilan fait état de 21 960 interventions ayant permis la vérification de produits alimentaires et industriels. Actions ponctuées par l’établissement de 1 983 procès-verbaux aux contrevenants, à la suite de 2 037 infractions. Parmi celles-ci, qui sont liées à l’absence d’hygiène, à la non-garantie du produit mis en vente et pour différents autres motifs.
En matière de maîtrise de la sécurité du produit, lesdites brigades ont effectué pas moins de 18 148 interventions, avec établissement de procès-verbaux pour 1 009 contrevenants, pour 1 030 infractions.
Les services concernés ont également saisi une quantité de produits alimentaires d’une valeur de 1 224 748 047,89 DA. S’agissant de l’obligation de l’information du consommateur, toujours en novembre dernier, les mêmes services ont mené plusieurs actions de contrôle.
Pour le motif de non-respect des règles d’étiquetage du produit, des procès-verbaux ont été établis à l’encontre de 115 contrevenants.
Selon le même bilan, la direction étatique sus-mentionnée a également organisé, comme à l’accoutumée, des journées de sensibilisation sur l’hygiène et la prévention contre les intoxications alimentaires, et ce, parallèlement aux inspections de certaines cantines scolaires.
A. Rahmane
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La Chambre de commerce et d’industrie a organisé, récemment, sous l’égide du ministère du Commerce, une journée d’étude sur les contrats de partenariat entre le secteur public et le secteur privé, au niveau du centre touristique la Corne d’Or de Tipasa.
Ont pris part à cet événement le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Tipasa, M. Djelal Serandi Maâmar, ainsi que M. Maroc, le SG de la chambre CCI de Tipasa.
Il convient de signaler que le représentant du ministère de l’Energie et des Mines a prononcé une allocution qui a précédé la communication du Dr Kaoubi Mahfoud, expert économique, qui se trouve à la tête d’un cabinet conseil spécialisé en ingénierie, finances, conseil, audit, ainsi qu’en diagnostic et conseil d’assistance d’entreprises.
D’emblée, le Dr Kaoubi a fustigé le manque de visibilité de certaines entreprises en précisant qu’«en économie, tout se paie». Selon ce conférencier, «les opportunités qui existent aujourd’hui n’existeront pas forcément demain et l’argent qui existe aujourd’hui n’existera pas forcément demain» en avertissant que «l’instabilité est là, c’est-à-dire que l’on a créé des problèmes monstres pour ces entreprises, dès lors que l’on évalue leur chiffre d’affaires, leur manque de visibilité et le changement de réglementation».
Evoquant «les moyens réduits de certains pays africains qui arrivent à réussir, comparativement aux moyens, infrastructures, capacités et au potentiel humain et financier de l’Algérie, on reste sur un sentiment d’insatisfaction». Face à cette réalité, le Dr Kaoubi s’élève contre les pratiques bureaucratiques existantes dans notre pays, en citant plusieurs exemples. «On peut réaliser un hôpital et cela coûtera moins cher à la société, en utilisant moins d’appels d’offres, moins de contrôleurs financiers, moins d’efforts et de moyens dans le traitement des dossiers et cela avec moins de ressources, de temps et d’argent. Ainsi, on aura moins de 10 agents dans un bureau et les gens seront plus heureux et la collectivité se comportera mieux et notre chiffre d’affaires se développera à deux chiffres, avec un meilleur taux de croissance, que cela soit dans les hydrocarbures que dans les BTP. Tout cela est une question de bon sens», dira le Dr Kaoubi, en espérant que «notre pays ira dans la stabilité des textes et la correction d’éléments qui impacteront notre taux de change».
Evoquant l’investissement étranger, l’orateur dira : «Bien qu’on ait du retard dans la maîtrise des possibilités de production, c’est en se frottant et en s’associant à des gens qui savent mieux faire, qui peuvent mieux faire qu’on peut apprendre rapidement, qu’on peut se développer ; c’est ça la solution, c’est d’avoir affaire à des gens qui savent mieux que nous et de s’enrichir, tout en enrichissant.» Et au conférencier de conclure : «Nous, malheureusement, on se referme sur nous-mêmes avec le risque de nous écrouler.» Par ailleurs, le directeur des impôts de Tipasa évoquera la notion de partenariat en disant que «l’administration des impôts en Algérie dispose d’un système déclaratif, c’est-à-dire l’une des meilleures organisations des impôts au monde, car ce système repose sur la déclaration, où l’administration dispose du droit de contrôle».
Intervenant à ce titre, le Dr Kaoubi évoquera le concept de la privatisation en révélant qu’il y a plus de 1 370 entreprises qui sont probablement dans l’attente de pouvoir être revendues, mais il y a le problème de la privatisation que le gouvernement est en charge de régler sans démagogie. En d’autres termes, «nous avons vu, l’année passée, une levée de boucliers lors de l’opération d’achat et de revente, cela avant la baisse des prix du pétrole ; la loi sur les privatisations existe, mais reste en attente d’adoption définitive ; il faut dire la vérité aux travailleurs quelles qu’en soient les conséquences. En effet, si aujourd’hui, on a un arsenal juridique, cela permet d’avoir une légitimité, à la lumière d’un budget à 3 500 milliards de dinars ; demain peut-on continuer dans les mêmes conditions ?» L’expert dira à ce propos : «Réaliser aujourd’hui des routes qui coûtent deux fois moins cher, c’est heureux ! Mais la réalité est tout autre dès lors que l’on réalise des autoroutes, sans paramétrages, c’est-à-dire sans l’étude préalable de leur exploitation ; pourquoi 10 années après, le péage n’existe pas ?»
Quant à Mme Hechad, une architecte et ancienne présidente d’association professionnelle du BTP, elle évoque les expériences des formations doctorantes à la carte, proposées par les entreprises professionnelles au profit des étudiants des universités algériennes, c’est-à-dire former des cursus de doctorants selon les besoins économiques du pays.
Houari Larbi
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C’est devenu, pratiquement, un secret de polichinelle et une lapalissade que de dire que les 5 fontaines publiques qui se trouvent au niveau du centre-ville d’El Tarf sont délaissées par les services techniques de la commune.
Une situation des plus révoltantes quand on sait que des sommes faramineuses ont été déboursées il y a deux années, pour la réalisation de telles structures qui font partie du mobilier urbain de la commune d’El Tarf.
Pire, les 5 fontaines qui sont une coquetterie architecturale de plus pour El Tarf, se dégradent chaque jour, inexorablement, devant l’apathie et la passivité des édiles de la commune qui n’ont de yeux que pour le programme PCD (programme de développement communal) et ce qu’il charrie comme avantages personnels et au diable le «beylek».
De ce fait, il est devenu urgent de mettre en place un organisme totalement indépendant de la commune, ayant pour fonction et dessein principaux, l’entretien du mobilier urbain et des placettes publiques qui, elles aussi, sont malheureusement livrées au vandalisme de toutes sortes et au laisser-aller.
Quoi qu’il en soit, les habitants d’El Tarf sont amplement conscients et à la fois résignés qu’avec l’actuelle ossature de l’assemblée communale, rien ne présage de bon pour la commune d’El Tarf, c’est plutôt la descente aux enfers devant les yeux médusés et parfois complices des responsables locaux. Une situation à méditer.
Daoud Allam
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Le wali de Mila, M. Amieur Mohamed, a procédé ce dimanche 9 décembre à la mise en service de 3 projets destinés à l’alimentation en gaz naturel, de trois importants hameaux situés dans 3 communes rurales, en l’occurrence, Lemaâoune (Ouled Khelouf, Ayadh (Layadhi Barbès) et Laghfara (Rouached).
Une opération qui a touché près de 400 foyers, mettant du baume au cœur des centaines de citoyens habitués à vivre des hivers rigoureux, dans ces régions montagneuses déshéritées du nord de la wilaya.
Dans une déclaration à la presse, lors de ce périple, le wali de Mila a tenu à informer que plusieurs autres projets du genre sont en cours de réalisation et seront mis en service incessamment et, particulièrement, celui qui va démarrer à partir de la commune de Hamala et passera par plusieurs agglomérations secondaires, dans 6 communes du nord de la wilaya, et qui bénéficiera à près de 11 000 foyers, un programme financé sur budget de wilaya et PCD. Pour information, la wilaya de Mila a atteint un taux de couverture en gaz naturel, de l’ordre de 84,25%, taux appelé à grimper davantage, dès la réception du programme en cours de réalisation ou en voie d’être lancé (26 communes touchées sur les 32 qu’englobe la wilaya).
A. M’haïmoud
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Une opération de nettoyage citoyen a été initiée depuis plus d’un mois par les autorités locales. Elle a été organisée dans le cadre d’une opération lancée par le chef de l’exécutif, après avoir pris possession des lieux.
«Ce projet a pour but de lutter contre les ordures et les déchets sauvages omniprésents dans l’environnement des riverains, mais aussi pour motiver l’implication citoyenne aux côtés des divers services concernés, et aboutir à des actions durables», déclare ce dimanche, le wali de Guelma, devant les élus locaux, lors de la 4e session ordinaire de de l’APW.
«Les pouvoirs publics sont résolument engagés dans le maintien de la propreté de la cité», a-t-il indiqué, en appelant les Guelmis à prendre part à cette initiative. En effet, rendez-vous était donné à des bénévoles des cités Rahabi, Bourouayeh, Guehdour… pour ramasser les déchets et participer à cette démarche citoyenne.
Mégots, ordures ménagères, canettes, sachets en plastique… et déchets en tout genre ont rempli des dizaines de sacs, depuis le lancement de cette opération. Toutefois, le chef de l’exécutif reconnaît le manque de moyens des services communaux d’hygiène. «Dans ces conditions, il est bien plus difficile dans une ville comme Guelma d’imposer des gestes civiques», déclare-t-il devant l’Assemblée de wilaya. Et d’enchaîner «nous avons dégagé pas moins de 130 milliards de centimes pour doter les communes de moyens de nettoyage, dont une quarantaine de camions-bennes tasseuses, une vingtaine de camions-bennes à ordures ménagères, une quinzaine de rétrochargeurs».
Et, sans surprise, les élus de l’APW ont largement défendu cette politique.
Noureddine Guergour
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C’est à la fin des années 1970, à Paris, que le narrateur entra pour la première fois au service d’une grande famille saoudienne. Aussitôt il découvrit un monde extravagant, peuplé de riches prodigues et de sybarites masqués d’hypocrisie.
Akli Bellabiod venait de pénétrer dans un drôle de musée réunissant excès, aberrations, horreurs parfois. Depuis, il a travaillé pour d’autres importants personnages et dans l’entourage de la famille royale, y compris en Arabie Saoudite où il lui arrivait de séjourner. De ce fait, son livre présente un réel intérêt documentaire. C’est un témoignage de première main sur un underground obscur, souvent voilé par le faux éclat du clinquant et par les discours fallacieux. Dans cette histoire basée sur des faits vécus personnellement par l’auteur, il n’y a rien de plus que des choses vues, entendues, ressenties… Un vivier d’informations factuelles sur la vie des gens au quotidien, sur leur environnement, leur face cachée et leur part secrète.
Mais, dans cette peinture d’une société, le narrateur ne cède pas à la facilité. Il ne se limite pas à énumérer les frasques, les iniquités, les injustices, les leurres et les impostures : il fait en sorte que sa trajectoire participe à une expérience d’un milieu et des gens, que son témoignage soit une pénétration d’un monde caché qui doit être dénoncé. Tout en démasquant la perversité et la cruauté des hommes malfaisants, l’auteur élargit ses observations, tire les leçons de ses expériences, interroge le réel et l’apparent. Par exemple, il pousse la réflexion et l’analyse jusqu’à explorer les recoins les plus obscurs de la condition de la femme saoudienne, voire des autres formes d’exploitation et d’esclavage. En contrepoint, il évoque dans les premiers chapitres son enfance et son adolescence à Alger, ses premiers séjours en France… La juxtaposition des deux vécus donne un éclat surprenant au récit.
Pour l’auteur, en effet, le lien est important : «L’avenir n’appartient pas aux hommes mais à leur histoire. Le passé pour moi est comme un réservoir qui permet à chacun de nous d’avancer dans la vie.
Comme le dit le proverbe, ‘‘le silence est l’apprentissage de l’exil’’.» Et de citer William Shakespeare : «Si nous vivons, nous vivons pour marcher sur la tête des puissants… car les puissants ne travaillent qu’à marcher sur nos vies.» Akli Bellabiod a pratiqué divers métiers après ses études. L’école de la vie lui a notamment fait tirer beaucoup d’enseignements de son expérience «saoudienne». Il en a été marqué à un point où il voit dans l’écriture de ce témoignage comme une délivrance : «Je ne veux pas que ce fardeau que je porte depuis des années me soit éternel. (…) Aujourd’hui, j’ai été rattrapé par ma conscience. Je veux écrire en toute connaissance de cause, sans vouloir viser d’autres considérations et en n’attaquant aucune personne en particulier. Je souhaite me limiter à énoncer les évènements dont j’ai été témoin, ni plus ni moins.» Autre précision : ce livre «est le fruit du travail d’un fervent croyant, musulman, sunnite de surcroît.
Ici, je tiens en effet à souligner que je ne suis pas un mécréant au sens des islamistes radicaux, ceux-là mêmes qui veulent transformer notre islam philosophique et scientifique en un islam politique radical, sans conviction profonde, dévastateur. Un islam de haine et de mépris. Quand il n’est pas miné par des rapts, nourri de rançons et d’argent facile, qui sont devenus le fonds de commerce avec lequel on alimente la haine, la méchanceté envers les non-musulmans et le reste du monde. Cela m’est insupportable, à la fois sur le plan humain mais aussi spirituel…» Révolté par le takfirisme wahhabite, l’auteur rappelle que ce sont les pétrodollars de l’Arabie Saoudite qui ont favorisé l’expansion de cette idéologie obscurantiste et mortifère aux quatre coins du monde, avec comme carburant «la violence et la haine de l’autre sans crainte du mensonge et de la falsification de l’histoire».
Il évoque aussi ce qui a précipité l’écriture du livre : «J’ai décidé de sortir de mon silence le jour où j’ai appris par la presse qu’une jeune Franco-Algérienne nommée Sarah K., âgée d’à peine 14 ans, avait été violée et tuée alors qu’elle se trouvait à la Mecque, accompagnée de ses parents. Elle accomplissait un petit pèlerinage (omra). C’est donc en Terre sainte qu’une bande d’hommes sans scrupule ont abusé de cette jeune fille, avant de la faire disparaître en la balançant par le balcon de l’hôtel où elle séjournait avec ses parents. Ses sadiques agresseurs courent impunément, toujours en liberté. D’après les autorités saoudiennes, Sarah se serait volontairement jetée par le balcon de l’hôtel. (…) Par cette triste bavure, les autorités saoudiennes ont tenté, une fois de plus, de déguiser un viol et un meurtre en suicide.»
Dans la longue et «honteuse liste des crimes» figure également «le cas d’une hôtesse de l’air de la compagnie nationale Air Algérie, qui fut violée et violentée par plusieurs individus avec un acharnement qui dépasse l’entendement, alors qu’elle se trouvait dans sa chambre d’hôtel à Djedda où elle séjournait avec ses collègues de travail. Elle a reçu des premiers soins avant de rentrer en Algérie sur un brancard et, suite à cet incident, cette malheureuse hôtesse de l’air a été licenciée de son poste. Ses agresseurs n’ont jamais été inquiétés…» Akli Bellabiod revient à son expérience personnelle, pour souligner que ses séjours en Arabie Saoudite l’ont «conforté dans la nécessité de dire la vérité, quelle qu’elle soit». Quitte à livrer un témoignage dur, fort, dérangeant pour certains. Pour lui, «ce monde-là est dangereux, non seulement à cause du mal que les hommes font, mais aussi à cause de l’inertie de ceux qui les observent de loin et qui lâchement ne font rien».
Parce que le plus bigot et oppressif régime du monde s’est taillé un statut d’impunité qui interdit de le critiquer, en plus d’être hyper-protégé par les démocraties «droit-de-l’hommistes», Etats-Unis en tête. En retour, les intérêts du soi-disant «monde libre» sont bien gardés. «Avec une bourse au cou, nul ne peut être pendu», enseigne le proverbe russe. Il est vrai que le royaume des ténèbres recèle un coffre-fort qui regorge de trésors. La docile vache à lait peut également jouer un rôle-clé dans les parties d’échecs de la stratégie occidentale et atlantiste (le rôle d’idiot utile, diront certains !). Autant donc fermer les yeux sur des situations révoltantes et sur un état de schizoïdie pourtant flagrant. Résultat, «aucun média n’ose braquer ses projecteurs sur ces drames qui se jouent quotidiennement dans cette partie du monde».
En plus du viol des femmes, il y a d’autres sujets «tabous» que personne ne cherche à lever. «Ce fut une expérience terrible pour moi d’avoir découvert l’Arabie Saoudite, ce pays plein de paradoxes», confie l’auteur. Il écrit à propos de certaines choses dont on fait silence : «Je crois utile de dénoncer ici l’existence en Arabie Saoudite des réseaux de prostitution de mineurs, spécialisés dans le kidnapping de jeunes étrangères pour les proposer ensuite à des maisons closes. Sans aucun contrôle, ces dernières poussent comme des champignons à travers le territoire national, en particulier dans les grandes villes comme Djedda et Riyad. Une association d’entremetteurs propose également des jeunes garçons mineurs yéménites…» Que dire aussi «des maisons et des bunkers qui sont de véritables palais des Mille et Une Nuits, aménagés et décorés à l’occidentale par des sociétés étrangères», que l’auteur a visités ? Des «discothèques de luxe (…) généralement fréquentées par des membres de la haute société, en particulier par certains jeunes princes assoiffés qui se permettent tout».
Pour sa part, la police religieuse «ne rôde jamais dans ces quartiers obscurs, assurant la protection de ces nababs». Le réquisitoire contre cette «jeunesse intouchable» et contre la police religieuse est foudroyant : «Quand le soleil se couche dans cette partie du monde austère sous l’emblème du conservatisme ‘’wahhabite’’, tous les interdits volent en éclats dans les petits palais. Tout se passe sous silence à l’intérieur de ces extravagantes maisons de luxe où se complaît cette jeunesse dorée, imbue d’argent et de pouvoir.» Quant à la fameuse commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice (la police religieuse), eh bien «les donneurs de leçons qui la composent (…), avec une liberté qui leur est réservée, participent très souvent incognito à ces soirées d’orgies».
Dans l’un des «pays les plus fermés de la planète, et surtout totalement insensibles aux droits de l’homme», les femmes sont évidemment le souffre-douleur de la police religieuse. Elles «sont victimes d’une discrimination flagrante en contradiction avec les préceptes de l’islam. Les conditions de vie des femmes saoudiennes sont désastreuses, et cette atteinte à la liberté individuelle m’a toujours interpellé, attristé, scandalisé, révolté. Tout est préparé pour que les femmes servent de défouloir à ceux qui veulent satisfaire un instinct basique. Que ce soit pour des raisons économiques, sociales, politiques ou religieuses, on est dans le déni de la femme en tant que personne et citoyenne à part entière». Que dire de plus, sinon que «tout le mal réside dans le statut civil de la femme qui est traitée comme une enfant mineure, considérée comme irresponsable et mise sous tutelle le long de sa vie». Dans cet Etat policier obsédé par sa sécurité intérieure, il est également utile de rappeler que «lors d’une procédure judiciaire pénale, la présomption d’innocence n’existe pas. Les prévenus sont donc d’office considérés comme coupables. (…) Ils sont privés de la possibilité de se faire accompagner d’un avocat». Avec des conditions de détention particulièrement déplorables, «l’Arabie Saoudite demeure toujours en tête des pays les plus répressifs et les plus fermés du monde. Aucune personne n’est épargnée, même pas les enfants qui sont torturés dans les prisons avec autant de violence que les adultes».
Le bref inventaire des pièces d’un musée des horreurs à nul autre pareil est suivi d’autres digressions sur les «bellâtres» irrespectueux des lois coraniques (dont la tragique prise d’otages du 20 novembre 1979 à la Mecque). Akli Bellabiod s’accorde alors un instant de répit. Comme pour s’oxygéner, se relever et mieux dire les faits par la suite. Belles pages consacrées à un ressourcement mémoriel profond et nécessaire : les peurs et les souffrances durant la guerre d’Algérie, les petits bonheurs vécus à Alger, la mère au grand cœur, les petits boulots, l’exil en France (à 15 ans) et la participation à l’action clandestine du FLN, le retour à Alger juste à temps pour la célébration de l’indépendance… «Adolescent, je n’ai pas fait la guerre, mais c’est la guerre qui m’a fait», dit-il. Cette indépendance-là, ce n’était pourtant pas celle qu’il avait rêvée pour son pays : «Je n’ai jamais aimé l’injustice. C’est d’ailleurs cette sentence despotique qui m’a propulsé vers la porte de l’exil.»
à 27 ans, en 1973, l’auteur redécouvrait Paris. Il en tomba amoureux. Il y revient en 1975 avec sa petite famille. Premier emploi dans une société de gardiennage. Le hasard d’une rencontre va changer son destin. Il entre au service d’un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur de l’Arabie Saoudite pour lui servir de chauffeur, de guide, lui faciliter différentes réservations, veiller à sa sécurité… Au programme : hôtels luxueux, grands restaurants, cabarets. «à l’issue de cette première journée, je compris qu’il aimait la vie facile. (…) La vie continua ainsi de coucherie en beuverie.»
Le deuxième employeur saoudien, un certain Mahmoud, «était le beau-frère du roi. Il a en effet épousé la sœur de la troisième épouse du roi Fahd. Il n’appartient pas à la famille des Saoud ni son épouse non plus, mais il occupait un haut poste comme cadre supérieur au ministère de de l’Intérieur.» Il y eut ensuite «un général de l’armée de terre qui, dès son arrivée à l’aéroport, me demande de lui remettre le carnet de contact de plusieurs filles». Détails croustillants sur le défilé ininterrompu des noceurs noctambules… «Un constat m’est venu à l’esprit rétrospectivement.
Parmi les responsables saoudiens que j’ai accueillis à Paris, je n’en ai vu aucun consacrer son temps à la prière. L’hypocrisie de ces hommes de pouvoir, qui se sentaient au-dessus des lois et ne se souciaient ni de Dieu ni du Coran, m’a toujours frappé», fait remarquer l’auteur. La consommation de drogue et les casinos pouvaient être aussi au menu, notamment dans le sud de la France (Nice, Cannes, Monte Carlo).
Totalement à contresens de ses mœurs dissolues, «toute l’Arabie Saoudite est soumise à une réglementation tellement stricte qu’elle empoisonne littéralement la vie des citoyens. La liste des interdits est longue». Le rire même est interdit ! «Imposer de telles restrictions sur les bons moments de la vie, punir les comportements normaux, amènent les gens à braver l’interdit. C’est dans la nature des choses. De telles frustrations génèrent toutes les obsessions et finalement amènent les hommes aux pires excès. De fait, j’ai constaté que tous les Saoudiens que j’ai connus étaient infidèles et enclins à tous les abus.» à l’invitation de Mahmoud son employeur, le narrateur s’est envolé pour Riyad. Attachez vos ceintures ! Le royaume des paradoxes réserve bien des surprises. à la sortie de l’aéroport, l’auteur a vite compris qu’il mettait les pieds dans un état policier.
En ce mois sacré de Ramadan, il retrouve Abdelkrim, son premier employeur à Paris. Il est sidéré par le comportement de son hôte, car celui-ci «flottait déjà dans une intense et hallucinante odeur d’alcool» et il «n’arrivait pas à se tenir debout pour faire sa prière». Et lui qui croyait «que de tels excès n’arrivaient qu’à Paris et qu’au moins, dans leur pays, les Saoudiens appliquaient avec rigueur et ferveur les principes de l’Islam». Après seulement quelques jours à Riyad, le narrateur découvre la nuit qui abolit tout.
«La nuit saoudienne est souvent celle des excès», il suffit de franchir la porte de maisons luxueuses pour voir s’étaler l’ostentation et la fatuité du vice. Autre bizarrerie saoudienne constatée, cette fois, dans les magasins de luxe, avec «le trafic illicite qui se déroulait à l’abri des inspections de la police religieuse qui, pourtant, n’avait de cesse de tout vouloir contrôler… en principe.» Dans les arrière- boutiques se passent en effet «des choses étranges et choquantes» : «Outre le whisky servi en cachette, une majorité des gérants organisaient des lupanars.» Le commerce de la chair y est fructueux, «des hommes pouvaient trouver une maîtresse à toute heure de la journée», sans compter les mariages mut’aâ «conclus aux dépens de filles souvent très jeunes».
Une jeune étudiante rencontrée à Dammam confiait à l’auteur : «En Arabie, les femmes ne possèdent que deux choses : leur voile et leur tombe.» Il arrive même que leur mort soit programmée. Comme le jour où, à Djedda, le narrateur a été témoin de la décapitation publique d’une femme accusée d’adultère ! Une scène surréaliste, horrible.
Etant entendu que «chaque Saoudien formé dans une université coranique ne reconnaîtra que la charia et rien d’autre», tout cela semble procéder d’un enchaînement logique des faits. La tolérance zéro envers les autres cultures, la corruption à tous les niveaux, un taux de chômage élevé, une jeunesse désemparée et en manque d’espaces de liberté… tout cela laisse présager un avenir sombre. «Mon père chevauchait un chameau, je conduis une Rolls
Royce ; mon fils vole en jet, son fils chevauchera un chameau», avait prédit le proverbe saoudien. L’auteur continue à sonder les plaies de l’Arabie Saoudite : la pédophilie «qui fait des ravages», la répression de la contestation et des activités partisanes, le règne de la peur, la torture des femmes saoudiennes, le financement des réseaux islamistes, la censure des médias, l’esclavage des femmes, la politique discriminatoire envers les travailleurs étrangers, une segmentation sociale très prononcée, etc. Loin, très loin du storytelling saoudien et de la fable que les wahhabites aiment raconter, le texte «est une plongée en apnée, courageuse, dans un monde secret et d’ordinaire inaccessible» (quatrième de couverture). Akli Belladiod a réussi à décrypter une société fermée simplement en racontant une histoire vraie — la sienne —, et en saisissant parmi une matière vivante de quoi écrire un ouvrage qui frappe par sa netteté.
Hocine Tamou
Akli Bellabiod, Dans le secret des grandes familles saoudiennes, éditions Celigne, Alger 2018, 240 pages, 1000 DA.
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Istanbul la perle du Bosphore est le titre du nouveau beau livre en langue française de plus de 500 pages, paru chez les éditions algéroises al Bayazin. Ce voyage vers la métropole turque commence à Alger. En effet, tout un chapitre est intitulé «Cezayer- Türkiye» (Algérie-Turquie). Le lecteur y trouve beaucoup d’informations notamment sur la longue histoire commune datant de la période ottomane.
Le lecteur trouvera même une liste de locutions ou termes «osmanlis» (ottoman) encore usités jusqu’à nos jours en Algérie, comme «Tebsi» (assiette), «zawali» (pauvre), «chadi» (singe) ou «torchi» (poivron). L’écrivain, journaliste et artiste-peintre algérien Jaoudet Gassouma a signé un long article sous le titre éloquent de
«Algérie-Turquie : une présence qui transcende le temps».
Pour ceux qui veulent partir en voyage d’affaires, de tourisme ou autre, en Turquie, l’ouvrage comporte «tout (ou presque) ce qu’il est bon de savoir avant de fouler le sol turc». Mais le meilleur est à l’escale d’Istanbul ! Avec ce guide, vous ne risquez pas de vous perdre. «Afiyet olsun» (Bon appétit), la cuisine turque est réputée pour ses merveilles. Istanbul est «une symphonie de magnificence».
L’écrivain algérien Kaddour M’hamsadji qui l’a visitée, livre ses impressions étalées sur plusieurs pages. Il écrit notamment qu’en Turquie, un pays étalé sur deux continents, «l’Asie et l’Europe se donnent la main».
On ne peut pas visiter la Turquie sans aller voir de plus près des merveilles architecturales comme le palais de Topkapi, la mosquée Sultanahmet, le musée des arts islamiques ou le musée Ayasofia. Dans son journal de voyage, un chrétien orthodoxe a écrit : «Sans doute, le plus grand défi architectural pour l’islam était d’égaler, voire de surpasser le plus grand temple de la chrétienté, Sainte-Sophie. Une fois que la ville fut conquise par les Turcs en 1453, c’est exactement ce que firent leurs architectes et ils atteignirent, en effet, la quasi- perfection avec la Mosquée Bleue, la Mosquée Süleymanye et d’autres.»
Pas à pas, le guide renseigne le visiteur algérien en Turquie de sa descente de l’avion jusqu’au retour à l’aéroport après un séjour sans la moindre mauvaise surprise en Turquie et dans la perle du Bosphore. Le livre comporte à la fin un chapitre intégré consacré à la ville de Bursa, située à environ 150 km d’Istanbul et qui fut la première capitale de l’Empire ottoman.
L’émir Abdelkader y avait séjourné de 1852 à 1855, après sa libération des geôles françaises. Bursa, une ville d’environ trois millions d’habitants, est, en outre, jumelée avec les villes algériennes Mascara et Tlemcen.
Les éditions al bayazin travaillent sur une version en langue arabe du livre Istanbul, la perle du Bosphore.
Kader B.
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1 poulet, 30g de beurre, 1 c. à soupe de farine, 3 tomates, 1 bouquet de basilic, 3 verres d’eau, 150g de champignons, 15 olives noires, 1 bouquet garni (persil, thym, laurier), sel, poivre, persil
Coupez le poulet en morceaux, les mettre dans une sauteuse et les faire dorer de toutes parts dans le beurre. Lorsque les morceaux sont bien dorés, les saupoudrer de farine, bien mélanger.
Pelez les tomates, épépinez-les puis coupez-les en dés. Les ajouter au poulet avec 3 feuilles de basilic frais, l’eau, le bouquet garni, saler et poivrer. Faites mijoter 30 min. Ajoutez les champignons au poulet ainsi que les olives noires.
Laissez mijoter encore 30 min. Dressez le poulet dans un plat de service creux, avec la sauce ; parsemez de persil ciselé. Serviz avec des tagliatelles fraîches.
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A priori, pas vraiment ; le rhume est une maladie virale. Nous l’attrapons si nous entrons en contact avec un virus et une température qui descend n’est pas suffisante pour nous faire tomber malade.
Cependant, le froid est tout de même un facteur de risque. En effet, notre nez et nos voies respiratoires sont faits pour se débarrasser des microbes avant qu’ils ne nous fassent tomber malade. En hiver et en automne, quand l’air est sec et froid, les muqueuses sont irritées et remplissent donc moins bien ce rôle de défense.
Traîner sous la pluie, ça donne le rhume ?
La pluie, désagréable et refroidissante, est moins mauvaise pour les voies respiratoires. En revanche, la pluie nous incite (tout comme le froid) à rester à l’intérieur de nos maisons et à emprunter les transports en commun. Conséquence : nous sommes plus souvent réunis dans des espaces intérieurs. Une aubaine pour les virus du rhume qui trouvent là l’occasion rêvée pour contaminer de nouvelles personnes !
Le chocolat light est-il moins calorique ?
Non. Le chocolat light n’a de léger que le nom. Le sucre est remplacé par des polyols et quelquefois par des graisses. Le chocolat est alors aussi calorique qu’un chocolat normal, voire plus.
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