L’auteur présumé de l’attentat à Strasbourg est parvenu à se cacher durant un peu plus de 48 heures avant d’être abattu par la police, jeudi. Les forces de l’ordre ont retrouvé sur lui un revolver datant de la fin du XIXe siècle.
« Les enquêteurs ont saisi un revolver ancien chargé de six munitions. » Après 48 heures de traque, la police a abattu le tireur du marché de Noël de Strasbourg, Cherif Chekatt. Les policiers ont retrouvé sur lui un revolver datant de la fin du XIXe siècle, un couteau et huit autres munitions de calibre 8 mm. Ce détail a interpellé les enquêteurs dès la première heure, puisque c’est avec cette même arme que Cherif Chekatt a tué quatre personnes et blessé douze autres sur le marché de Noël, mardi 11 décembre. Comment l’assaillant a-t-il pu se procurer une telle arme ? D’où vient-elle ? Eléments de réponse.
L’arme des soldats français durant la Première Guerre mondialeSelon Jean-Louis Courtois, expert judiciaire en balistique cité par L’Essor, l’arme utilisée par Cherif Chekatt est un revolver d’ordonnance – un modèle original –, fabriqué en 1892 à 350 000 exemplaires par la Manufacture d’armes de Saint-Etienne (Loire). Ce revolver en acier était l’arme officielle des officiers français pendant la première moitié du XXe siècle, c’était notamment l’arme de dotation réglementaire des soldats pendant la Première Guerre mondiale. « Il y a eu des tas de copies effectuées par la suite, notamment pendant la guerre d’Espagne. Mais les modèles originaux sont produits à Saint-Etienne », précise à franceinfo Philippe Crochard, président de la Fédération française de tir.
Toutefois, « il ne faut pas faire de confusion et penser que puisque l’arme est ancienne, elle n’est pas dangereuse, nuance toutefois Jean-Michel Fauvergue, ancien chef du Raid sur France inter. La preuve, il a tué des gens avec. (…) L’armement au siècle dernier était fait pour tuer, et ça tuait déjà beaucoup de monde. » Au cinéma, c’est ce revolver que porte le colonel Dax, interprété par l’acteur Kirk Douglas, dans Les Sentiers de la gloire (1957), reprend L’Essor.
Un revolver d’une faible puissance de tirCe revolver est doté d’une faible puissance de tir et est peu facile à manier. « Je suis très étonné qu’elle ait été utilisée dans cet attentat. C’est une arme à barillet qui ne se recharge pas très vite », explique Philippe Crochard. Entre le moment où la première balle est tirée et la dernière, « il y a au moins 30 secondes ». Et pour recharger le revolver, « il faut éjecter les douilles vides, remettre des balles une par une dans le barillet, le refermer et tirer de nouveau… Les gens autour de lui auraient eu le temps de le voir recharger et l’arrêter », suggère-t-il.
« Faire un attentat avec ce genre de matériel est très aberrant ! C’est limite prendre un risque pour soi-même plutôt que pour les autres », ajoute un armurier parisien auprès de franceinfo. « Ces armes ne sont généralement plus en état d’être utilisées, hormis celles qui ont été bien conservées. Et si on met n’importe quoi dedans, ça peut sauter à la figure ! », renchérit le président de la Fédération française de tir.
Une arme rare et interdite à la vente libreComme toutes les armes de catégorie B, ce revolver 1892 est interdit à la vente libre et nécessite « une autorisation préfectorale et la possession d’une licence de tir », explique un armurier parisien. Son coût est aussi élevé : selon Philippe Crochard, il se vend sur le marché d’occasion des professionnels autour de 1 000 euros. Aujourd’hui, il est même très difficile de se la procurer, même sur le marché des professionnels. « A mon avis, c’est une arme récupérée ou volée, car ça ne court pas les rues », reprend Philippe Crochard. « C’est une arme courante qui a été oubliée et conservée dans certaines familles où on la trouvait dans un tiroir de table de nuit », rajoute un armurier à LCI.
Les munitions sont aussi très difficiles à trouver, et si elles sont d’époque, il y a peu de chance qu’elles puissent encore fonctionner. « Des fabrications sont encore faites une fois par an dans une usine italienne pour les gens qui possèdent des armes de collection, précise Philippe Crochard. Mais comme l’arme, elles sont aussi soumises à autorisation. »
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WASHINGTON- John Bolton, le Conseiller à la sécurité du président Trump, a exprimé jeudi à Washington sa « frustration » devant le blocage que connait la question du Sahara Occidental, affirmant qu’il était temps à la Minurso d’accomplir son mandat.
« Frustration, frustration », a répété le chef du National security Council (NSC) en évoquant la question du Sahara Occidental lors d’un point de presse à Heritage Foudation, tenu à l’issue d’un débat sur la nouvelle stratégie de l’administration américaine en Afrique.
« Vous devriez penser au peuple sahraoui, aux sahraouis qui sont encore dans les camps des réfugiés », a ajouté John Bolton, soulignant que les sahraouis et leurs enfants ont « besoin de retourner chez eux et avoir une vie normale ».
Durant ce débat consacré à la nouvelle stratégie des Etats-Unis en Afrique, le conseiller du président Trump est revenu sur les missions de maintien de la paix dans le continent, en expliquant que l’administration américaine souhaitait mettre fin à celles qui n’ont pas rempli leurs mandats après des années de déploiement.
Bolton qui connait très bien le dossier du Sahara Occidental, pour avoir participé en 1991 à l’établissement du mandat de la Minurso, a regretté que les mandats de ces missions soient renouvelés systématiquement chaque année sans qu’elles obtiennent les résultats escomptés, à savoir mettre fin aux conflits, a-t-il dit.
Pour mieux illustrer la situation, l’ancien ambassadeur américain à l’ONU a cité le Sahara Occidental, son « exemple préféré », en indiquant qu’un référendum d’autodétermination devait se tenir dans ce territoire mais 27 ans après aucun progrès n’a été enregistré dans ce sens.
Bolton a estimé qu’il était nécessaire de « focaliser » sur les moyens permettant à ces missions d’accomplir leurs mandats avec succès. Mais « le succès n’est pas de maintenir ces missions indéfiniment », a-t-il déclaré.
» 27 ans de déploiement et la mission est toujours là comment pouvez-vous justifier cela ? « , s’est-il interrogé en s’adressant au parterre d’ambassadeurs africains, d’ONG et de personnalités américaines qui ont assisté à ce débat.
Bolton a affirmé que « les ressources, l’attention et l’effort » déployés dans le cadre de cette mission « seraient plus productifs », s’ils ont été consacrés au développement des peuples de la région.
Le règlement du conflit au Sahara Occidental permettra de réorienter les financements alloués à la mission au développement économique, a-t-il soutenu.
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Les chips, on adore ! À l’apéro, pour un pique-nique, devant un match de foot… on ne s’en lasse pas ! Mais quoi de mieux des chips faites maison ? Et ce qui est bien c’est qu’on peut les décliner avec pleins de légumes ! De la classique chips de pommes de terre, à celles de carottes, panais, en passant les chips de betteraves, de courgettes ou de patates douces. Des pommes de terre, une friteuse, une pointe de sel et il se reste plus qu’à se régaler ! Vous pouvez également les assaisonner avec des épices de type paprika, curry, ou encore du sel de céleri par exemple ! Faites de magnifiques chips maison grâce à notre recette facile et rapide à réaliser et épatez tout le monde.
ÉTAPE 1 :Choisissez des pommes de terre de la même taille autant que possible afin d’avoir des chips bien régulières.
ÉTAPE 2 : Épluchez les pommes de terre, rincez-les sous l’eau froide et essuyez-les avec un linge propre.
ÉTAPE 3 :Découpez les pommes de terres en fines lamelles à l’aide d’une mandoline ou une rape.
ÉTAPE 4 : Mettez les tranches de pommes de terre à tremper dans un récipient rempli d’eau froide afin de bien extraire l’amidon. Retirez-les et faites-les sécher sur un linge propre.
ÉTAPE 5 : Faites chauffer l’huile à 180°.
ÉTAPE 6 : Une fois l’huile à température, placez vos tranches dans la friteuse. Remuez à l’aide d’un écumoire pour éviter qu’elles ne se collent entre elles. Lorsque vos chips sont bien dorées, sortez-les du bain de friture, égouttez-les et disposez vos chips maison sur un papier absorbant.
ÉTAPE 7 : Salez immédiatement afin que le gras de l’huile soit absorbé. Assaisonnez vos chips maisons avec les épices de votre choix.
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Fini les petits four salé achetés en grande surface et surgelés ! Place au petits fours faits maisons, c’est bien meilleurs et les possibilités sont infinies ! Nous vous proposons une recette de petits salés très facile et rapide à réaliser, et qui ne nécessite pas beaucoup d’éléments. Une baguette, un œuf, de la crème fraîche, des lardons et du gruyère râpé, et hop le tour est joué ! En plus vous pouvez décliner cette recette de petits salés selon vos envies ! Ajouter des tomates, utiliser de la mozzarella à la place du gruyère, et mettre des herbes aromatiques (basilic, herbe des Provence, etc.)), mais aussi des épices (curry, cumin, piment d’Espelette, etc.) ! Vous pouvez bien sûr utiliser d’autre sortes de pain, du pain de campagne, ou même utiliser de la pâte feuilletée ! Avec cette recette de petits fours salés, l’apéro n’aura plus de secrets pour vous, et vos convives seront épatés !
ÉTAPE 1 : Coupez la baguette en tranches, 2 ou 3 jours à l’avance (conservez les tranches dans un sac plastique).
ÉTAPE 2 : Le jour J, préchauffez votre four th.7 (210°C).
ÉTAPE 3 : Mélangez le jaune d’oeuf avec la crème fraîche. Salez et poivrez.
ÉTAPE 4 : Ajoutez le gruyère râpé à votre préparation et mélangez bien le tout. Ensuite, tartinez chaque tranche de baguette avec cette préparation.
ÉTAPE 5 : Faites dégraisser les lardons dans une poêle à feu vif pendant quelques minutes. Une fois cuits, disposez-les sur les tartines.
ÉTAPE 6 : Enfournez les petits fours salé et laissez-les gratiner pendant quelques minutes, ils doivent être bien dorés
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Changez des habituels biscuits industriels pour l’apéritif. Confectionnez ces délicieux toasts au beurre de sardine qui plairont à tous les gourmands. Préparés en seulement quelques minutes, ils seront parfaits lorsque des invités débarquent à l’improviste ! Préparez une baguette, du beurre demi-sel, des sardines et du persil et en cuisine.
ÉTAPE 1 : Coupez la baguette en petites tranches. Egouttez les sardines à l’huile et ôtez les éventuelles arêtes restantes. Dans un petit bol, écrasez-les à la fourchette. Incorporez le beurre bien ramolli et coupé en dés. Lavez le persil, hachez-le et ajoutez-le au mélange de sardines et de beurre. Ecrasez encore à la fourchette jusqu’à obtenir une pâte homogène.
ÉTAPE 2 : Ajoutez un peu de jus de citron, selon votre goût et poivrez. Mélangez. Dressez les toasts au beurre de sardine en tartinant les tranches de pain. Vous pouvez réserver les toasts au beurre de sardine au réfrigérateur jusqu’au moment de servir. Servez-les sur un plat de service et dégustez.
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Les crackers sont des biscuits secs anglais. La marque française Belin se l’est appropriée. Choisissez des crackers aux goûts variés pour apporter des saveurs différentes à vos toasts crackers au saumon fumé. Il existe, par exemple, des crackers tomate-mozzarella, ou au bacon, aux aromates. Dans le même genre de biscuit, vous pouvez également acheter des Tucs, certains sont fourrés au saumon, mais vous pouvez prendre des Tucs natures si vous préférez
ÉTAPE 1 : Préparation de la crème : pour une crème onctueuse, mélangez le fromage frais type « St Moret » à la crème légère. Salez et poivrez à votre goût. Réservez la crème au frais pendant 1 h minimum. Placez ensuite cette crème dans une poche à douille.
ÉTAPE 2 : Sur une planche en bois, découpez le saumon fumé en petites tranches (de la taille de vos crackers).
ÉTAPE 3 : Le montage : disposez le mélange avec la poche à douille sur vos crackers. « Coiffez » vos toasts avec la tranche de saumon et terminez par un brin d’aneth.
ÉTAPE 4 : Réservez au frais avant de servir. Complétez d’une rondelle de citron vert pour la décoration.
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ÉTAPE 1 : Préchauffez le four th.6 (180°C).
ÉTAPE 2 : Battez les oeufs, le lait et l’huile.
ÉTAPE 3 : Ajoutez la farine et la levure puis le gruyère, les tomates égouttées et coupées en dés, les olives, le basilic. Salez et poivrez.
ÉTAPE 4 : Versez dans un moule à cake beurré et enfournez pendant 40 min.
ÉTAPE 5 :Piquez à l’aiguille pour surveiller la cuisson, elle doit ressortir sèche.
ÉTAPE 6 : Démoulez froid.
ÉTAPE 7 : On peut faire des cakes individuels. Réduisez alors la cuisson (20 à 25 min) à surveiller suivant les fours.
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Voici une recette de cake au thon et à la tomate qui sera idéale pour un apéritif coupée en morceau ou alors pour une entrée servie en tranche avec de la salade et une vinaigrette maison. Réalisé ainsi avec du gruyère râpé, du thon au naturel, du concentré de tomate et de l’huile d’olive, essayez sans plus attendre ce cake salé facile et rapide à réaliser.
ÉTAPE 1 : Préchauffez le four à 180°C.
ÉTAPE 2 : Mélangez la farine blanche et la levure chimique dans un saladier. Creusez un puit au centre et ajoutez les oeufs entiers, le lait tiède et l’huile d’olive. Mélangez bien jusqu’à obtenir une pâte bien lisse et homogène.
ÉTAPE 3 : Egouttez et émiettez le thon au naturel dans un récipient à l’aide d’une fourchette. Ajoutez-le avec le concentré de tomate et le gruyère râpé à la préparation. Salez et poivrez à votre goût puis mélangez de nouveau.
ÉTAPE 4 : Beurrez et farinez un moule à cake et versez-y la pâte. Enfournez le cake au thon et à la tomate et faites-le cuire pendant 40 minutes en vérifiant la cuisson avec la pointe d’un couteau. Elle doit ressortir propre et sèche à la fin de la cuisson.
ÉTAPE 5 : Quand le cake au thon et à la tomate est bien cuit, sortez-le du four et laissez-le tiédir sur une grille. Démoulez-le ensuite dans un plat de service. Ensuite présentez-le sur un plat de service et dégustez-le pour votre entrée ou pour l’apéritif.
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ÉTAPE 1 : Nettoyez et épongez les feuilles de menthe fraîche.
ÉTAPE 2 : Nettoyez et épongez l’orange. Coupez-la en fine rondelles.
ÉTAPE 3 : Remplissez le shaker de glace pilée et versez-y le jus d’orange, le jus de citron, le jus de pamplemousse rose, le sirop de grenadine, le jaune d’oeuf et le sucre en poudre.
ÉTAPE 4 : Secouez le shaker pendant 30 secondes et versez le punch sans alcool aux jus de fruits dans deux grands verres.
ÉTAPE 5 : Allongez les punchs d’eau gazeuse très fraîche et mélangez bien.
ÉTAPE 6 : Ajoutez pour finir les feuilles de menthe fraîche dans les punchs sans alcool aux jus de fruits et remuez.
ÉTAPE 7 : Servez et dégustez aussitôt pendant que les punchs sans alcool aux jus de fruits sont encore bien frais.
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PARIS- L’islamologue franco-algérien Ghaleb Bencheikh El Hocine a été nommé à la tête de la Fondation de l’Islam de France (FIF) en remplacement de Jean-Pierre Chevènement, a-t-on appris vendredi auprès de la fondation.
Administrateur, membre du bureau de la FIF depuis décembre 2016, Ghaleb Bencheikh a été élu président jeudi lors de son huitième conseil d’administration à l’unanimité moins une voix, a-t-on ajouté, précisant que son prédécesseur n’a pas voulu renouveler son mandat à la présidence de cette fondation, créée il y a deux ans.
Selon un communiqué, Jean-Pierre Chevènement, qui a été nommé à l’unanimité président d’honneur, a indiqué qu’après la phase de lancement, il lui paraît « normal » qu’un renouvellement s’opère à la tête de la fondation et qu’elle soit présidée par un citoyen français de confession musulmane « sensible aux enjeux culturels ».
La nomination en 2016 de Jean-Pierre Chevènement à la tête de la FIF a suscité de vives critiques auprès de la communauté musulmane en France qui n’avait accepté que cette fondation de l’islam soit présidée par un Français de confession chrétienne, rappelle-t-on.
Pour sa part, le nouveau président, fils du cheikh Abbas Bencheikh El Hocine, recteur de la Grande Mosquée de Paris de 1982 à 1989, a affirmé que la Fondation « aura à coeur la prise en charge, sur les plans éducatif, culturel et social, de la jeunesse qui pourrait céder aux sirènes salafistes ».
« C’est une institution laïque qui se veut un espace d’ouverture et de rayonnement du savoir : c’est le lieu du débat intellectuel, de l’échange culturel et de l’élaboration du projet civilisationnel à opposer notamment aux islamistes », a-t-il dit, soulignant par ailleurs que l’un des objectifs de la FOF est de « favoriser la connaissance du fait islamique ».
Dans ce contexte, il a fait part de quelques grandes lignes directrices pour les deux ans à venir, dont notamment le financement de la fondation, la formation « profane » des cadres religieux musulmans, la recherche en islamologie par l’octroi de bourses et d’allocations doctorales et la création d’une université populaire pour arrimer le grand public à la connaissance du fait islamique.
Ghaleb Bencheikh El Hocine est docteur des ès sciences diplômé de l’Université Paris 6. Il a suivi parallèlement une formation philosophique à l’Université Paris 1. Islamologue de renom, il est l’auteur de nombreux ouvrages dont principalement un « Petit manuel pour un islam à la mesure des hommes » (JC Lattès, 2018), « Le Coran expliqué » (Eyrolles, rééd. déc. 2018), « Juifs, Chrétiens et Musulmans : « Ne nous faites pas dire n’importe quoi !» » (avec Philippe Haddad et Jacques Arnould, Bayard 2008), « Lettre ouverte aux islamistes » (avec Antoine Sfeir, Bayard, 2008) et « La laïcité au regard du Coran » (Presses de la Renaissance, 2005).
Il présente depuis 2000 l’émission Islam sur France Télévisions le dimanche matin.
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ALGER- La vaccination est le meilleur moyen de prévenir les maladies infectieuses telles que la rage et la brucellose et les maladies réémergentes dont le choléra et la diphtérie, a indiqué Pr. Nassima Achour, spécialiste en maladies infectieuses.
S’exprimant en marge de la 2e édition des journées des maladies virales, la responsable du service des maladies infectieuses à l’établissement hospitalier spécialisé (EHS), El Hadi Flici, a affirmé que « tout adulte non vacciné est tenu de se rendre à un centre spécialisé pour se prémunir contre les maladies infectieuses ».
A ce propos, Mme Achour a dit que l’état de santé de plusieurs personnes atteintes de maladies chroniques ou immunodéficients n’ayant pas été vaccinés contre des maladies infectieuses, s’est détérioré davantage, après avoir contracté une maladie virale, entrainant ainsi la mort de certains.
Déplorant le fait qu’au 21 siècle, des citoyens sont exposés à des maladies virales transmissibles par des animaux à l’image de la rage, la brucellose et le kyste hydatique, la Pr. Achour a relevé que cela était dû « à l’absence de campagnes de sensibilisation et à la négligence du citoyen ».
Elle a affirmé, par ailleurs, que la lutte contre les maladies virales ne concernait pas uniquement le ministère de la Santé mais plutôt l’ensemble des secteurs dont le ministère de l’Environnement notamment en ce qui concerne l’hygiène, celui de l’Agriculture, s’agissant de vaccination du bétail contre les maladies virales transmissibles à l’Homme, outre le secteur de l’Intérieur et des Collectivités locales qui se charge de la lutte contre les insectes et l’assainissement des canalisations polluées.
Mme. Achour a mis en garde contre l’utilisation abusive des antibiotiques qui « rendent plus résistants les virus de ces maladies qui apparaissent de temps à autres », fustigeant « les médecins qui ne respectent pas l’éthique de prescription des médicaments antiviraux ».
S’agissant du VIH, la membre de la Société algérienne d’infectiologie a regretté l’organisation occasionnelle de campagnes de sensibilisation uniquement lors de la journée mondiale de lutte contre cette maladie », soulignant l’importance de la sensibilisation au niveau des établissements éducatifs aux dangers de cette épidémie.
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SOUK AHRAS- Le défunt moudjahid Redjem Bouchrika a été inhumé, jeudi au cimetière de Souk Ahras, en présence des autorités locales et de plusieurs moudjahidine et compagnons d’armes.
Dans une oraison funèbre prononcée à l’occasion, le secrétaire de wilaya de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Larbi Oudainia, a rappelé le courage du moudjahid, décédé mercredi soir à l’âge de 86 ans suite à une longue maladie.
Le défunt, né le 10 décembre 1932 à Beni Barbar dans la wilaya de Souk Ahras, a participé avec plusieurs autres moudjahidine dans plusieurs batailles violentes durant la révolution de libération et fut grièvement blessé, nécessitant son transfert à deux reprises en Tunisie en 1958 pour recevoir les soins nécessaires.
Le moudjahid est par la suite resté en Tunisie avec des moudjahidine en contribuant à la révolution par l’envoi d’armes, poursuivant ainsi sa lutte pour la libération de l’Algérie jusqu’à l’Indépendance.
Le défunt a laissé une veuve et 12 enfants.
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ALGER- Des vents forts parfois en rafales, dépassant les 60 km/h, continueront à souffler jusqu’à vendredi soir, sur plusieurs wilayas du pays, selon un bulletin météorologique spécial (BMS) émis par les services de l’Office national de météorologie.
Les wilayas concernées sont Naama, El Bayadh, Laghouat, Tiaret, Djelfa, M’Sila et Biskra, précise la même source.
La validité de ce BMS cours jusqu’à 21h00 et sera marquée par des vents nord-ouest de 60 à 70 km/h avec de fortes rafales.
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CONSTANTINE- Segment patrimonial et identitaire de la ville du Vieux Rocher avec un cachet architectural arabo-mauresque particulier, le plus que centenaire hôtel « Cirta » de Constantine achève laborieusement son long « bain de jouvence ».
Fermé depuis le mois de juillet 2014 pour les besoins d’une modernisation en profondeur visant à le hisser aux standards internationaux, l’emblématique hôtel « Cirta » est en phase avancée d’opérationnalité, mais sa réception prévue au printemps prochain reste tributaire de la fermeture de l’avenue Rahmani Achour (ex-Bardo).
Avec un taux d’avancement des travaux estimé à plus de 90%, cet établissement hôtelier, édifié en 1912, sera mis en service au cours du premier trimestre 2019, voir en avril au plus tard, a affirmé à l’APS Bachir Belouahem, assistant auprès de la société d’investissement hôtelier (SIH), maitre d’ouvrage délégué, ajoutant que d’ici la fin du mois de décembre 2018, cet établissement hôtelier sera d’ores et déjà finalisé à hauteur de 95%.
Il ne restera plus que l’acheminement de certains matériaux très spécifiques qui devrait avoir lieu au cours des trois premiers mois de l’année 2019, révèle ce même responsable qui a exprimé, toutefois, des « craintes » quant au respect du timing prévu pour son ouverture officielle suite à un « différend » avec les responsables de la commune de Constantine.« L’ouverture de l’hôtel Cirta, dont la modernisation a nécessité un montant de 4,6 milliards de dinars, risque d’être retardée voire compromise à cause du refus des services de la commune de Constantine de procéder à la fermeture de la rue Rahmani Achour, plus précisément un tronçon routier de 110 mètres attenant à l’entrée principale de l’hôtel », a-t-il souligné.
Selon cette même source, « l’APC de Constantine refuse de fermer cette voie qui fait actuellement office de stations de taxis à destination de la commune d’El Khroub et du nouveau pôle urbain de Massinissa notamment ».
Les responsables du projet ont proposé « une voie alternative » pour régler ce problème.
Assurant que la fermeture de cette route est « une condition sine qua non » pour l’ouverture officielle du « Cirta », M. Belouahem relève que les travaux ont pris 52 mois depuis la fermeture de l’hôtel en juillet 2014 jusqu’à présent, à cause, dit-il, des coups d’arrêts que le projet a enregistré.
Indiquant, à ce propos, que l’entreprise chinoise chargée des travaux devait procéder à l’opération de modernisation dans un délai n’excédant pas 18 mois, il a rappelé, entre autres, « l’écueil de la laborieuse délocalisation des marchands de laine en janvier 2017, qui occupaient près de la moitié de l’assiette destinée à l’extension de l’hôtel ».
Dans ce contexte, M. Belouahem a assuré que le wali de Constantine ainsi que les autorités centrales (Premier ministre et le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales) ont été saisis au sujet du problème lié à l’annexion de la voie adjacente à l’entrée principale de l’hôtel, tel qu’il est stipulé, soutient-il, par le permis de construire délivré en 2014, avant le début de la manifestation « Constantine capitale de la culture arabe 2015 ».
Contacté, Dr Nadjib Arab, président de l’Assemblée populaire communale de Constantine, a opposé une « fin de non-recevoir » à la requête des responsables du projet de modernisation du Cirta, dans une déclaration faite à l’APS, affirmant que « la commune ne donnera pas son accord pour la fermeture d’une route qui représente une partie du patrimoine de la ville ».
« Il est absolument impossible pour l’APC de Constantine d’accorder son approbation pour la fermeture de cette rue », a-t-il indiqué, affirmant qu’avec l’aménagement et la réhabilitation de la place Kerkeri (située à l’arrière de l’hôtel), « le problème des taxis sera réglé puisqu’ils ne stationneront plus devant l’entrée du Cirta ».
Pour rappel, l’hôtel « Cirta » devrait rouvrir ses portes sous l’enseigne de la prestigieuse marque Autograph Collection du Groupe hôtelier Marriott, accordée à des hôtels d’exception de par leur architecture, histoire, authenticité et originalité, pour devenir ainsi le premier hôtel du genre en Algérie et dans la région du Maghreb.
Au terme des travaux de modernisation dont il fait l’objet, cet établissement hôtelier sera requalifié en Palace et comptera 46 suites, une piscine couverte, un parking souterrain, ainsi qu’une salle de spectacles-restaurant de 400 places, née de la transformation de son ancienne salle de cinéma dont la réhabilitation a eu lieu en étroite collaboration avec l’agence nationale des secteurs sauvegardés (ANSS) relevant du ministère de la Culture.
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BATNA- Une ambiance enthousiaste a marqué, jeudi, la soirée d’ouverture de la 10ème édition du festival culturel national de théâtre d’expression amazighe au théâtre régional de Batna.
La cérémonie a été particulièrement rythmée par la musique folklorique, moderne et traditionnelle de la troupe « Newzik » de la ville de Merouana qui a régalé le public avec différentes variations de la langue amazigh.
Le festival, ouvert à tous les créateurs en théâtre, a pour finalité de « contribuer à l’ancrage de la culture de la fraternité et de la réconciliation et la revalorisation de la culture amazighe », a indiqué à l’occasion le commissaire de la manifestation, Salim Souhali.
Tenue en présence des autorités locales et figures artistique, la cérémonie d’ouverture a été marquée par la distinction à titre posthume du comédien Mahieddine Bouzid dit Mehiou, décédé le 11 octobre dernier des suites d’une maladie.
Pas moins de 10 spectacles de 6 associations et de coopératives culturelles de Tizi-Ouzou, Ouargla, Ghardaïa, Bejaia et des théâtres régionaux d’El Eulma, Oum El Bouaghi, Bejaia et Tizi-Ouzou sont programmés durant ce festival auquel Batna ne participera par aucune oeuvre, pour la première fois.
Une journée d’étude sur l’écriture théâtrale en langue amazighe et une exposition de livres amazighs sont également prévus en marge de la manifestation.
Au cours d’une conférence de presse, le commissaire du festival a souligné que la 10ème édition du festival ne verra pas l’organisation de sessions de formation aux techniques du théâtre au profit des jeunes talents, à cause du budget limité du festival et de l’absence également d’une culture du sponsoring.
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ALGER- Un don de 91 manuscrits anciens, écrits par des auteurs algériens, a été remis jeudi par l’ancien ministre de l’Education nationale, Mustapha Benamar, à la Bibliothèque nationale d’El Hamma.
Remis lors d’une cérémonie officielle présidée par le ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi, les 91 manuscrits sont dans leur majorité des oeuvres originales ou des apographies d’auteurs algériens restituant six siècles d’histoire de l’Algérie.
Ibn Rachik El M’Sili (IVe siècle de l’hégire), auteur de plusieurs ouvrages de littérature et de poésie sur sa ville natale, d’Abou Abdellah Mohamed Benyoucef Essenouci, doyen des savants de Tlemcen durant le IXe siècle, d’Abderrahmane Etaâlibi, célèbre savant durant les VIIIe et IXe siècles de l’hégire, d’Abi Rass El Moaskri, auteur de carnets de voyages notamment, et d’Ahmed Benyahia El Ouencharissi, comptent parmi les auteurs de ces manuscrits.
Mustapha Benamar qui avait fait don en 2015 d’un premier lot de 68 manuscrits d’auteurs orientalistes, a indiqué que par cet acte il souhaitait « encourager » les étudiants et les chercheurs à faire connaitre le passé culturel et scientifique de l’Algérie.
Qualifiant ce don d’ « inestimable », le ministre de la Culture a pour sa part appelé les détenteurs de ce patrimoine à le mettre à la disposition du public à travers des « dons ou ventes aux institutions culturelles », soulignant au passage, la « nécessité de répertorier » tous les manuscrits existants.
A l’issue de la cérémonie, Mihoubi remis à l’ancien ministre une distinction honorifique pour l’ensemble de sa carrière et en « reconnaissance » de l’intérêt qu’il accorde à la recherche et à ‘histoire de l’Algérie.
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ALGER- Une exposition rassemblant les oeuvres d’une quarantaine de créatrices dans les domaines de la photographie d’art, de la peinture et de l’artisanat, a été inaugurée jeudi à Alger à la faveur du 8e Festival national de la création féminine.
Cette édition qui se tient au Palais de la culture Moufdi-Zakaria, et inaugurée par le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, est placée sous le thème « Jeunes regards sur les arts » exposant ainsi les travaux d’élèves et apprenties chapeautées par d’anciennes participantes à ce festival.
Pour la première fois cette année le Festival de la création féminine ouvre ses portes à des plasticiennes comme Djazia Berber, qui propose un travail abstrait explorant les nuances, le mouvement et une forme particulière de symétrie et d’effet miroir, l’illustratrice Brahami Madina exposant une série de portraits au crayon ou encore Samah Ould Arab qui a dévoilé des toiles réalisés en digital painting.
De jeunes plasticiennes ayant participé en avril dernier à la manifestation « Le printemps des arts « ont exposé de nouveau leurs oeuvres à l’instar de Hadjer Boughanem qui apporte une conception contemporaine en diversifiant les supports et en s’essayant, en plus de la peinture, à la sculpture, et de Ismahane Mezouar.
Avec les paysages urbain comme principal source d’inspiration, les photographes et graphistes Khadidja Zouaoui, Yasmine Lababou, Celia Ameur, Imène Nesrine Kerdel et Meryam Meghfour exposent leurs oeuvres.
Pour le volet artisanal, la commissaire du festival, Hamida M’hamsadji Agsous, a indiqué avoir « contacté les exposantes des précédentes éditions pour exposer les úuvres de leurs élèves et apprenties » dans les domaine du tissage, de la mosaïque, de la céramique ou encore de la poterie.
Le tissage traditionnel a vu la participation de six exposantes qui ont reproduit les techniques ancestrales de cet art au même titre que la broderie. Des métiers où les artisanes ont reproduit et revisité les costumes traditionnels pour créer des objets actuels et utiles au quotidien.
Pour leur part, Nawal Madani, Lynda Lalaoui et Hafsa Zoubida Ghalem proposent au visiteur des úuvres en céramique, des décoration et des meubles ornés de mosaïque ou encore des tableaux ou la mosaïque remplace la toile et le peinture.
Le 8e Festival national de la création féminine se poursuit jusqu’au 17 décembre et prévoit des conférences sur la photographie et les métiers de l’image et sur l’art de la broderie.
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ALGER- 13 personnes ont trouvé la mort et 288 autres ont été blessées dans 241 accidents de la circulation survenus au niveau des zones urbaines, a indiqué jeudi un bilan des services de la Sûreté nationale.
Par rapport aux statistiques de la même période de l’année dernière, le bilan fait état d’une baisse des accidents de la circulation (-3), des blessés (-11) et de décès (-4), a précisé le communiqué.
Le facteur humain demeure la principale cause des accidents avec un taux dépassant les 95% en raison du non-respect de la distance de sécurité, de l’excès de vitesse, de la fatigue en sus d’autres facteurs liés au véhicule et à l’environnement, indique-t-on de même source.
La DGSN rappelle également le numéro vert 15-48 et de secours 17 mis à la disposition des citoyens 24h/24h.
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ALGER – La sélection algérienne d’haltérophilie a réalisé une moisson de 69 médailles (12 or, 30 argent et 27 bronze), lors du Championnat arabe (cadets, juniors et seniors), garçons et filles, qui a pris fin jeudi en Egypte, a-t-on appris de la direction technique de la Fédération algérienne (FAH).
La palme d’or est revenue à Farid Saad (102 kg), auteur de huit breloques dans les trois catégories d’âge dont trois en or en cadets et à Bouchra Hireche (87 kg) qui a remporté 3 médailles d’or en juniors et autant en argent chez les seniors. Vient en 3e position chez les plus performants Djalal Benfriha (juniors) avec trois or dans la catégorie des 96 kg, suivi de son compatriote Mohsan Bediar (cadets) qui s’est adjugé trois vermeil.
Sur les 22 athlètes ayant représenté l’Algérie, trois sont rentrés bredouilles.
« Cette moisson était dans nos prévisions et cette compétition, une des six inscrites au calendrier de la Fédération internationale, est qualificative aux Jeux Olympiques-2020 de Tokyo. Elles permettent aux athlètes de comptabiliser des points », a indiqué Djamel Aggoun, directeur technique national de la FAH à l’APS.
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LE CAIRE- Les ministre du Commerce des pays de l’Union africaine (UA) ont appelé jeudi au Caire à intensifier la formation pour l’émergence d’une main d’oeuvre qualifiée capable de lancer une « industrie afro-africaine ».
Au terme des travaux de la 7ème réunion des ministres africains du Commerce, tenue mercredi et jeudi au Caire, en présence du ministre du Commerce, Said Djellab, les participants ont préconisé l’assouplissement des procédures relatives à l’activité commerciale entre les pays africains pour parvenir à la création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et de mettre à profit leur potentiel en ressources humaines.
Ils ont affirmé que la ZLECAF contribuera significativement à une réelle transformation locale des ressources naturelles africaines et la création de chaînes de valeur favorables à la promotion de l’emploi et de richesses.
Ils ont, en outre, souligné l’impératif pour la concrétisation du projet de cette zone réside dans le développement des chaînes de logistique, en priorisant le transport aérien et ferroviaire, appelant les Etats africains n’ayant pas encore signé l’accord de mise en oeuvre de la ZLECAF à le faire dans les plus brefs délais.
Les hauts fonctionnaires du commerce africain se sont dit pour la levée des mesures protectionnistes susceptibles de freiner la mise en oeuvre de cette zone ou de la rendre impossible, précisant que le démantèlement tarifaire permettrait le renforcement des échanges commerciaux intra-africains.
Dans une déclaration à la presse algérienne, au terme de la réunion, le ministre du Commerce, Said Djellab a expliqué que les négociations autour de ZLECAF avaient « bien avancé » et abouti à de « bons résultats ».
Le ministre a avancé que l’étape suivante dans le processus de création de cette zone, consistait à préparer le terrain au niveau national, afin de réunir les conditions nécessaires au lancement de ce projet continental.
Il a, par ailleurs, fait savoir que les pays africains s’accordaient une période de grâce de cinq ans avant le libérer le commerce des produits qu’ils jugent « sensibles », en raison de leur importance pour leur économie.
Ces produits peuvent être industriels, agricoles ou les deux à la fois, a-t-il indiqué, ajoutant, cependant, que la libéralisation du commerce des produits classés non sensibles, se fera dès l’ouverture de la ZLECAF.
M.Djellab a, en outre, indiqué que toutes les zones de libre-échange créées jusqu’à maintenant dans certaines sous-régions d’Afrique, seront absorbées progressivement par la ZLECAF sur une période de dix ans.
La 7ème réunion des ministres du Commerce de l’UA s’est tenue en marge de la 1ère édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF-2018), ouverte mardi dernier au Caire, en présence notamment d’une quarantaine d’entreprises algériennes activant dans divers secteurs hors hydrocarbures.
Cette foire a pour but de stimuler le commerce intra-africain et soutenir la mise en oeuvre de la ZLECAF dont l’accord avait été signé en mars 2018 par 44 chefs d’Etat et de gouvernement africains lors du sommet extraordinaire de l’UA à Kigali (Rwanda).
La décision d’établir la ZLECAF avait été adoptée en 2012 lors de la 18ème session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’Etats et de gouvernement de l’UA, tandis que les négociations sur la ZLECAF au sein de l’UA avaient débuté en 2015.
Cette zone a pour but de constituer un marché unique pour les biens et services au niveau du continent en assurant la libre-circulation des activités et des investissements. Ce qui devrait permettre, selon l’UA, d’accélérer la mise en place de l’Union douanière africaine.
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