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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Ferdjioua: Une caravane chirurgicale au secours des malades

Sun, 12/23/2018 - 08:43

B. Bousselah

Pas moins d’une cinquantaine de malades de différentes communes de la wilaya vont bénéficier d’opérations chirurgicales délicates, dans le cadre de la convention de jumelage avec le CHU de Douira (Alger), a indiqué le directeur de l’EPH de Ferdjioua. Le même responsable a précisé que cette caravane effectuera les opérations chirurgicales au début de cette semaine et pendant quatre jours. Celles-ci concernent des problèmes de tyroïde, vésicule biliaire, kyste hydatique ainsi que d’autres cas urgent. On signale, par ailleurs que le bloc opératoire de la Maternité à l’arrêt, sera fonctionnel durant le séjour de la caravane chirurgicale. Cette 8ème caravane, conduite par le Pr Ahmed Azouaou, chef de service de l’hôpital de Douira, aura l’avantage de transférer les malades dont leurs cas seront jugés compliqués.

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El Tarf: Dernier virage avant les élections sénatoriales

Sun, 12/23/2018 - 08:40

A. Ouélaa

  Moins d’une semaine pour connaître le futur sénateur de la wilaya d’El Tarf, lors du scrutin qui aura lieu le 29 décembre prochain.

Difficile aussi de pronostiquer sur la personne qui remportera ce siège, tant les chances des uns et des autres sont intactes, même si dans les deux camps FLN et RND l’on est serein et confiant sur une victoire de leur candidat. Mais ce genre de joutes a toujours réservé des surprises dans la mesure ou des élus, de quelque bord qu’il soit, restent imprévisibles, donnant des assurances aux uns et aux autres, sans pour autant qu’ils ne soient sincères, préférant garder un secret total sur leurs intentions.

Certains élus, contrairement à ceux qui observent et respectent les consignes de leur parti, préfèrent monnayer leurs voix qu’ils vendent parfois aux élus des deux camps, FLN et RND. Il est attendu aussi de nombreuses abstentions chez ceux qui estiment avoir été lésés lors des primaires, avec leurs partis respectifs. Enfin, ils sont au total 3 candidats à se présenter pour ces élections sénatoriales, Tamraoui Hakim du FLN, Adjémi du RND et Bahroun du Hamas.

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Bouhadjar: Un jeune retrouvé pendu à une corde

Sun, 12/23/2018 - 08:39

A.Ouélaa

  C’est vers 17h30 de l’après-midi de jeudi dernier, que le jeune collégien, en 3ème année moyenne, B.A, âgé de 14 ans, a été retrouvé sans vie, pendu à une corde, au domicile de sa grand-mère, dans une mechta, située à 3 km de la ville frontalière de Bouhadjar, wilaya d’El Tarf.

La terrible nouvelle a ébranlé les habitants de cette ville et plongé dans un effroyable et profond émoi les enseignants et surtout les camarades de B.A qui l’ont pleuré à chaudes larmes. Selon le directeur de l’Education, le Dr Djillani, que nous avons contacté pour de plus amples informations, le jeune collégien venait d’obtenir un peu plus de 9 de moyenne.

Ses parents étant divorcés et qui ont refait leurs vies, n’ont pas accepté l’enfant qui s’est retrouvé un peu ballotté entre son père et sa mère. Seule issue pour lui, sa grand-mère.

La victime a été transportée à l’EPH de Bouhadjar et une enquête a été ouverte pour déterminer les causes et les circonstances exactes de ce drame qui a ébranlé la population de Bouhadjar.

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Grève annoncée à l’éducation

Sun, 12/23/2018 - 08:35

M. Aziza

L’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (Unpef) a décidé d’organiser une série d’actions de protestation et une grève nationale de tous les corps confondus du secteur dont la date et la durée seront fixées lors de la réunion de l’intersyndicale du secteur de l’Eduction prévue le 07 janvier 2019. Cette décision a été prise hier à l’issue d’une réunion extraordinaire du conseil national du syndicat qui a débattu les pressions et les entraves à l’exercice syndical avant de décider et voter les actions à entreprendre prochainement.

Sadek Dziri, président du bureau national de l’Unpef, a dénoncé lors de son intervention le recours à la répression des pratiques syndicales. Une politique de répression syndicale qui vise à étouffer la voix des syndicalistes du secteur. Il cite comme preuve les difficultés pour la préparation de cette réunion extraordinaire.

En marquant ainsi leur étonnement quant au refus du ministère de l’Education de leur accorder une autorisation pour la tenue de cette réunion extraordinaire dans un établissement scolaire. Le responsable de la communication de l’Unpef, Abdelwahab Lamri Zegar, précise : «On devait organiser cette réunion à Blida, au lycée Benteftifa pour accueillir nos adhérents qui viennent des autres wilayas du pays, puisque ce lycée dispose d’un résidanat, mais Mme la ministre a refusé de nous donner l’autorisation, c’est une première». Et d’ajouter que «ce refus est une sorte de répression exercée sur les syndicats». Et c’est peut-être une réplique, selon certains, suite au retrait collectif des syndicats de l’éducation de la charte d’éthique et de déontologie signée avec le ministère de l’Education.

Les syndicats de l’éducation veulent ainsi se révolter contre les entraves aux activités syndicales, ainsi que «l’acharnement» contre des syndicalistes. Ils ont ainsi exigé l’association des syndicalistes dans toutes les décisions concernant l’école, en précisant que toute forme d’échec enregistré dans le secteur incombe au ministère de l’Education, du moment que le département de Nouria Benghabrit fait toujours cavalier seul dans la prise de décision, notamment du point de vue pédagogique. En ce qui concerne les revendications socioprofessionnelles, l’Unpef, à l’instar de l’ensemble des syndicats du secteur, revendique l’amélioration du pouvoir d’achat, la révision du statut particulier du personnel de l’éducation, l’adoption d’un régime indemnitaire incitatif et la révision de la grille salariale en fonction de l’inflation.

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Aïn Témouchent: 19 harraga interceptés

Sun, 12/23/2018 - 08:33

R. N.

Rien ne semble dissuader les harraga. De nouvelles tentatives d’émigration clandestine ont été mises en échec au lendemain du drame au large d’Oran où 20 personnes sont portées disparues suite à un incendie qui s’est déclaré dans leur embarcation. Ainsi les unités des gardes-côtes du groupement territorial de Béni Saf ont avorté de deux tentatives d’émigration clandestine et intercepté 19 personnes, a appris hier l’APS.

Dans la nuit de vendredi à samedi, les gardes-côtes de Béni Saf ont intercepté une embarcation, à 20 miles marins au nord du port de Béni Saf, avec à son bord sept harraga. Ces derniers avaient pris le départ à partir des plages de Honaine, dans la wilaya de Tlemcen. Une deuxième tentative a été mise en échec hier par les gardes-côtes du port de Bouzedjar. Douze harraga, dont deux mineurs, ont été interceptés à 10 miles marins au nord du port de Bouzedjar. Ils avaient embarqué de la côte de Cap Blanc, dans la wilaya d’Oran.

Les 19 harraga ont été remis à la gendarmerie nationale. Ils devront être présentés devant la justice.

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Le constat de Talaie El Hourriyet: «Crise politique aiguë et indicateurs au rouge»

Sun, 12/23/2018 - 08:33

R. N.

Dans un communiqué rendu public à l’issue de sa réunion mensuelle ordinaire hier, le bureau politique de Talaie El Hourriyet constate que « l’année 2018 se termine sur une crise politique aiguë, une situation économique critique avec des indicateurs au rouge et des prévisions inquiétantes pour les prochaines années, et un profond malaise social, sur fond d’une dégradation accélérée du pouvoir d’achat qui frappe de plein fouet les citoyens, notamment les couches les plus vulnérables de la population ».

Pour Talaie El Hourriyet, « cette situation est davantage aggravée par la confusion qui règne sur la scène politique à l’approche de l’échéance des élections présidentielles ». « Dans cette confusion, des scénarios s’élaborent pour tenter de sauver le régime politique en place et lui permettre de sortir de l’impasse politique actuelle, à son unique avantage », affirme le communiqué.

Le parti de Ali Benflis rappelle qu’il a « déjà proposé, dans son programme électoral pour les élections présidentielles de 2014, l’ouverture d’un dialogue inclusif pour une sortie de crise, consensuelle, pacifique, durable, graduelle ». « Le dialogue n’a de sens que s’il est engagé dans l’intérêt exclusif du peuple, au-dessus de toute autre considération, qu’il emporte l’adhésion de toutes les forces vives de la Nation et qu’il s’inscrive dans le cadre du strict respect de la Constitution et des lois de la République », lit-on dans le document. Précisant que le dialogue préconisé par Talaie El Hourriyet « est un dialogue dont les modalités, l’ordre du jour, le format, le calendrier et la liste des participants sont définis par voie consensuelle » et que « la finalité du dialogue est l’instauration progressive d’un Etat de droit qui, seul, peut assurer la pleine citoyenneté, la légitimité et le fonctionnement harmonieux des institutions de la République ».

« Talaie El Hourriyet est, par ailleurs, convaincu que la tenue d’élections libres, régulières, loyales, transparentes, aux échéances électorales prévues par la Constitution, est de nature à éviter à notre pays le risque d’instabilité et à permettre au peuple algérien d’exprimer souverainement ses choix ».

Par ailleurs, le communiqué rend compte de son souci exprimé par « le développement du phénomène de la ‘harga’ », phénomène dont « il craint qu’il prenne la dimension d’un exode qui exprime l’état d’esprit d’une frange de notre jeunesse qui a perdu espoir et confiance en l’avenir ». Tout en s’inclinant « devant la mémoire de tous ces jeunes qui ont perdu leur vie dans ces actions désespérées » et présentant ses « condoléances les plus attristées à leurs familles et proches », le parti de Benflis « exprime sa perplexité devant l’inaction des autorités politiques face à cette situation dramatique si ce n’est le recours à la répression assimilant ces jeunes de manière irresponsable à des délinquants ».

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Plan de ré-urbanisation des Planteurs «post-relogement»: Des petits ensembles de type LPA et LPP pour commencer

Sun, 12/23/2018 - 08:32

H. S.

L’agenda de la wilaya, fraîchement mis à jour, prévoyant l’exécution au 1er trimestre de l’année qui pointe son nez de la deuxième tranche de 3.000 logements relevant du programme de 11.000 unités des Planteurs, le début du processus de ré-urbanisation de ce site est, si tout passe comme prévu, un acte à court terme.

Cet important pan de la carte d’Oran, notamment en termes de position géographique, était l’un des dossiers principaux de l’ordre du jour d’une récente réunion de coordination consacrée au secteur de l’habitat et présidée par le wali d’Oran. Avec comme double thème corrélé dans ce cas d’espèce: la résorption de l’habitat précaire et la récupération de réserves foncières en vue de leur ré-urbanisation. Procéder par étape. Aménager par partie. C’est la démarche arrêtée donc pour ré-urbaniser, restructurer et revitaliser le site des Planteurs. Passer à l’action, doucement et modérément, et ne pas attendre l’hypothétique éradication intégrale du bidonville. Les éléments se juxtaposeront, les pièces s’emboîteront les unes dans les autres, donnant corps au POS au fur et à mesure. Peu à peu, on y voit donc un peu plus clair.

La ré-urbanisation de l’espace bidonvillisé perché à flanc de montagne, surplombant le quartier de Sidi El-Houari à hauteur des Planteurs et dont les tentacules s’étendent à Ras El-Aïn, Couchet El-Djir et El-Hassi, n’étant plus une «option» dans les projections des pouvoirs publics, mais une décision prise, un projet approuvé, le processus se fera par phasage. La décision d’injecter au niveau des Planteurs le gros d’un programme de logements déjà notifié à la wilaya, celui du LPA sous sa nouvelle version, portant sur une consistance de 1.800 unités dont l’Agence foncière et l’OPGI se taillent une part de 300 chacun, actera la naissance d’un nouvel ensemble urbain peu consommateur d’espace, qui émergera de dessous les décombres. Ce quota de logements publics, ajouté à un autre quota de logements LPP, pour lequel on avait choisi les Planteurs comme lieu d’implantation sur instruction du chef de l’exécutif Mouloud Cherifi, se veut a priori être la première pierre dans le dispositif de ré-urbanisation du site après sa débidonvillisation partielle par îlots consécutifs. Les études géotechniques ont été même déjà accomplies et un cahier des charges a été approuvé par la commission technique DL-DUAC (direction du Logement et direction de l’Urbanisme, de l’Architecture et de la Construction). Un avis d’appel d’offres pour le choix des entreprises de réalisation de ce programme LPA a été déjà lancé. Quatre sur les cinq sites composant le programme à l’indicatif de l’Agence foncière sont déjà projetés à ce POS, celle-ci a proposé le même emplacement pour le 5ème site. Pour satisfaire cette demande, il va falloir dénicher une poche foncière libre et sans contrainte.

Des logements LPA aux planteurs pour passer du vœu à l’acte

Plus facile à dire qu’à faire quand on sait qu’une grande partie de ce territoire relève du domaine forestier. Néanmoins, l’Agence foncière connaît si bien ce dossier pour avoir été l’un des organismes, aux côtés de l’OPGI notamment, ayant diligenté une enquête minutieuse sur la nature juridique et les différentes contraintes éventuelles de chaque parcelle de ce site, et ce sur ordre du wali, et de ce fait on peut supposer que ce promoteur public a une idée précise sur l’endroit où il suggère de planter son 5ème paquet LPA. Ce petit détail étant dit, il est intéressant de revenir à l’interview accordée par le wali au Quotidien d’Oran (voir notre édition du 2 janvier 2018) pour mieux comprendre le contexte et la problématique liés à ce dossier. «Dès mon arrivée à Oran, j’ai chargé l’Agence foncière et l’OPGI de mener une étude au sujet des terrains pouvant être récupérés après les démolitions. J’ai en effet requis cette étude car la meilleure façon d’occuper ces assiettes, c’est de les restructurer et les aménager. Je suis très sceptique à l’idée d’un reboisement du site après sa débidonvillisation.

Ça fait dix ans qu’on parle d’opération de plantation. Mais où est cette opération de reforestation ? Je suis un amoureux de la verdure et un fervent défenseur de la nature. Je voudrais bien qu’au lieu et à la place de ces horreurs architecturales il y ait une forêt urbaine. J’ai à cœur de voir celle-ci régénérer, renaître de ses cendres. Mais je crois au concret, à l’action. Où est cette opération ? Inama taatou bil maarouf : l’obéissance doit être par la raison. A l’impossible nul n’est tenu. Après déménagement, j’ai demandé à l’Agence foncière de mener une étude pour projeter des petits ensembles immobiliers, du semi-collectif et du collectif pour ré-urbaniser le site. J’étais confronté malheureusement au problème du domaine forestier. Il faut passer par un conseil ministériel. J’ai fait une démarche en ce sens. Les petites poches foncières ne présentant aucune contrainte juridique, elles sont insignifiantes. Il est impossible de convaincre un promoteur immobilier en lui disant : allez venez, je vous donne 500m². Si c’est à meubler, il faut meubler le tout. Pas des petites cases ça et là. On va voir comment donner une suite à ce dossier, surtout avec les promoteurs publics», avait déclaré Moloud Cherifi.

Faire ce qu’on peut faire

«L’option des trois P, le partenariat public-privé, est une sérieuse option. Je suis en train de prospecter une solution de PPP dans le cadre du vieux bâti. La clé du voûte est la suivante : vous avez un vieil immeuble. Vous ramenez un promoteur et vous lui dites : tenez, je mets à votre disposition cette bâtisse. Vous prenez en charge les 4 ou 5 ménages qui y habitent et au lieu de 4 étages, je vous autorise à aller sur 12. Il y a un calcul à faire évidement par le promoteur. Mais je crois que c’est une transaction gagnant-gagnant. Tout le monde y trouve son compte. Voilà une manière de reconquérir le terrain. Il y a deux actions qui peuvent restructurer le vieux bâti : l’action du temps ou l’action de l’homme. On est entre les deux. Mais de là à dire qu’on va s’y attaquer de façon énergique, ce seraient des propos vaniteux», avait encore indiqué le wali.

200 ha dont 3/4 à urbaniser et un 1/4 à sauvegarder

«Reboiser tout le terrain récupéré, ce serait un sinistre retour à la case départ, puisque ce faisant, nous mettrons en place de nos propres mains les conditions favorables à une résurgence du phénomène baraquement. L’idée c’est de restructurer ce secteur, de le ré-urbaniser spécifiquement, tout en respectant ses caractéristiques, ses singularités, dont en prime son entourage immédiat par Sidi El-Houari», avait affirmé par ailleurs le wali, en marge d’une «énième» opération de relogement ciblant un pan de ce site d’habitats précaires. Le wali se voulait pragmatique, loin de l’idéalisme des adeptes de l’écologisme et de la ville verte ainsi que du passéisme des nostalgiques qui se souviennent encore et toujours des jardins et des sources d’eau douce du ravin de Ras El-Aïn, lequel élément structurait jadis une logique d’aménagement basée sur l’activité majeure d’exploitation terrienne, assortie d’activités liées aux moulins, lavoirs et fontaines qui ponctuaient le rythme des pratiques sociales dans le temps et l’espace. Réalisée par le BET Buvor, l’étude du POS qui a été approuvée en 2001, prévoit surtout de meubler les trois quarts de ce périmètre s’étendant sur 203 ha en habitats collectifs et équipements publics, d’aménager un terrain à boiser ainsi que quelques espaces verts et aires de détente et de loisirs, tout en sauvegardant une parcelle de 51 ha, entre patrimoine historique et site naturel.

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En parallèle à l’éradication des grands bidonvilles: La wilaya d’Oran table sur l’attribution de 20.000 logements en 2019

Sun, 12/23/2018 - 08:30

K. Assia

Avec plus de 7.500 logements sociaux attribués, en 2018, au profit des familles détentrices de décisions de pré-affectation, l’année 2019 annonce du nouveau en matière de programmes d’habitat. La wilaya s’apprête à distribuer au courant de l’année prochaine, quelque 20.000 logements, toutes formules confondues, dont 10.000 unités pour la formule AADL, 8.000 logements sociaux et 800 logements LPA, de quoi répondre aux attentes des Oranais. Le reste du programme sera réservé à l’habitat rural et également à la formule dite ‘à points’.

Dans ce registre, des sources de la wilaya ont indiqué que 300 logements seront distribués à Hassi Bounif, 300 autres à Benfreha, 300 unités à Marsat El Hadjadj et 120 logements à Sidi Benyebka. Par ailleurs, les autorités locales prévoient également, l’éradication de plusieurs bidonvilles notamment à la cité CUMO, Haï El Asnami, à Sidi Chahmi et ‘Sardina’ à Mers El Kébir. Ceci permettra de récupérer plusieurs assiettes foncières de quoi réaliser des projets d’utilité publique et surtout mettre un terme au phénomène des constructions illicites. Dans ce registre, on saura que 75 % des bidonvilles implantés, à Cheklaoua, Le Virage, Hayat Regency et Bab El Hamra ont été rasés. D’autre part, en ce qui concerne le relogement des bénéficiaires de décisions de pré-affectations, l’opération va se poursuivre, en 2019, avec la distribution de 1.500 logements sociaux, au profit des familles du vieux bâti. Tout en axant sur l’importance des actions initiées par les pouvoirs publics, afin de répondre aux besoins des habitants, les mêmes sources ont indiqué que les autorités locales prévoient, également, le relogement des 1.050 familles de ‘Batimat Taliane’, au titre de la nouvelle année.

Lors d’une rencontre avec la presse, le wali d’Oran M. Mouloud Chérifi a souligné que sa wilaya a bénéficié, durant les 4 derniers quinquennats, de plus de 170.000 unités, toutes formules confondues. 60% de ce programme soit 99.295 logements ont été réceptionnés et distribués à leurs bénéficiaires. Le reste soit les 60.000 unités, en cours de réalisation, seront distribués au fur et à mesure de leur achèvement. Il a, également, rassuré les citoyens que ces services ne ménageront aucun effort pour satisfaire leurs besoins en logements. Il a aussi affirmé qu’il ne permettra aucun dépassement ou tentative de bénéficier de logements de manière frauduleuse et ce quelle que soit son origine.

Il a aussi lancé un appel aux citoyens pour contribuer au bon déroulement des opérations de relogement pour barrer la route aux opportunistes. Pour ce qui est du reste des projets répartis à travers les communes et les daïras de la wilaya, ils seront distribués de manière progressive et selon le calendrier établi à cet effet, a fait savoir le wali d’Oran. Les responsables locaux sont tenus, donc, de respecter les consignes et suivre de près l’ensemble des projets, en cours de réalisation.

A noter que la wilaya d’Oran a bénéficié d’un nouveau quota de 6.200 logements de type public locatif. Cette tranche sera destinée aux postulants à cette formule à travers toutes les daïras y compris les bénéficiaires des décisions de pré-affectation.

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Ils proposent de transférer leurs tables vers les ruelles adjacentes: Les marchands de la rue de La Bastille refusent de rejoindre le marché Michelet

Sun, 12/23/2018 - 08:24

D. B.

  En perspective du lancement des travaux d’aménagement de la rue des Aurés (ex La Bastille), les marchands qui y sont installés, ont rejeté la proposition de leur transfert vers le marché ‘Michelet’ durant la période des travaux et ont proposé l’installation de leurs étals dans les rues adjacentes, notamment, les rue Lamoricière, la Fonderie, Clichy…

Il s’agit de ruelles donnant directement sur le marché de La Bastille. Selon des marchands qui se sont déplacés, hier, au siège de notre rédaction, le wali d’Oran leur a affirmé que les travaux ne seront pas lancés, sans l’approbation des marchands. Nos interlocuteurs indiquent que le chef de l’Exécutif a instruit les responsables de la commune de tenir une réunion pour trouver un consensus. La semaine dernière, le wali d’Oran a effectué hier une visite sur les lieux, accompagné des responsables de l’APC d’Oran et des directeurs de l’Exécutif concernés. Sur place, le wali d’Oran a eu un large aperçu sur le projet à travers l’exposé présenté par le bureau d’études. Le chef de l’Exécutif s’est ensuite longuement entretenu avec les marchands qui lui ont exprimé leurs doléances.

Selon des sources proches de la commune d’Oran, le chantier d’aménagement de la 1re tranche seront lancés, après l’approbation des marchands. Suite aux instructions du maire d’Oran M. Boukhatem Noureddine, il a été décidé de transférer par tranches, les 140 marchands, détenteurs de tables dans ce marché, vers le marché ‘Michelet’. Dans une 1re phase, le transfert concernera 43 marchands qui devront rejoindre le marché ‘Michelet’. Ce transfert permettra de lancer les travaux sur un linéaire de quelque 300 m, allant de l’entrée du marché à la Place Maghreb jusqu’à la rue Pélissier.

La 2ème phase des travaux, sera lancée, ultérieurement, après le transfert des 100 autres marchands et concernera l’aménagement de quelque 400 m jusqu’au Consulat d’Espagne. En parallèle à l’aménagement de cette artère, des travaux de réhabilitation des immeubles seront lancés. Une opération qui sera prise en charge par l’OPGI et la direction de l’Urbanisme. Pour les travaux d’aménagement, nos sources indiquent qu’une première enveloppe de 3 milliards de centimes a été débloquée par l’APC. Il y a lieu de signaler que le président de l’Assemblée populaire communale d’Oran a insisté, lors du dernier exécutif communal, sur l’impératif de reconquérir les espaces publics de la ville, à travers un aménagement qualitatif, pour rehausser son standing de métropole. « La promotion de l’image de la cité doit passer par la valorisation de son patrimoine et l’amélioration du cadre de vie des citoyens, à travers un aménagement qualitatif pour rehausser son standing de métropole », a souligné Noureddine Boukhatem, lors du Conseil exécutif communal, organisé au siège provisoire de l’APC d’Oran.

Le président de l’APC avait annoncé à l’occasion, le lancement prochain de travaux d’aménagement de la rue des Aurès (ex La Bastille), où se tient quotidiennement le célèbre marché des fruits et légumes. L’opération d’aménagement de la rue des Aurès se fera par tranches, avec le concours des concessionnaires des réseaux, à savoir : les services de la Société des eaux (SEOR), Sonelgaz et de la Poste et des Télécommunications, a-t-il expliqué, instruisant le vice-président d’APC chargé des Activités économiques à installer, provisoirement, les vendeurs d’étalage dans des locaux qui sont disponibles dans les marchés de fruits et légumes limitrophes, tels que celui situé à Haï El Moudjahid (ex Miramar) et Haï El Hamri. Il s’agit d’une « solution provisoire » pour ces vendeurs, détenteurs de tables de fruits et légumes et qui sont locataires de la commune, en vue de mener à bien les travaux d’aménagement et en finir avec l’incurie qui a longtemps prévalu dans cette rue commerçante, a-t-il fait observer. « Pour rendre cet espace plus convivial, une opération complémentaire a été retenue pour la réhabilitation des façades des immeubles de cette rue commerçante », a-t-il ajouté.

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Trouville, Cap Falcon, Les Andalouses: Des riverains revendiquent l’installation de passerelles

Sun, 12/23/2018 - 08:21

Rachid Boutlelis

  Après plusieurs appels lancés en direction des responsables concernés de la commune, les habitants de la localité de Trouville à Ain El Turck, viennent d’adresser une correspondance au wali d’Oran, lui demandant d’intervenir pour inciter les responsables à construire une passerelle sur la RN2. En effet, suite à la recrudescence des accidents de la route sur cet axe très fréquenté qui longe, partiellement, la localité de Trouville, des habitants de cette localité se sont mobilisés pour recueillir un maximum de signatures pour l’envoi d’une pétition au wali.

Les riverains ont fait état au ‘Quotidien d’Oran’ de leur vive inquiétude au sujet des excès de vitesse sur la RN2, tout en suggérant l’installation d’une passerelle synonyme de la fin de leur angoisse.

« J’ai surtout peur pour mes enfants qui sont obligés de traverser cet axe routier tous les jours pour se rendre à l’école. Des chauffards n’hésitent pas à appuyer sur le champignon sans se soucier du danger qu’ils créent ainsi les piétons », a fait remarquer un riverain de ladite localité. Le même son de cloche s’est fait entendre auprès d’autres interlocuteurs domiciliés dans les localités mitoyennes de St Roch et Bouisseville. D’autres habitants du village côtier de Cap Falcon et des petites localités limitrophes, abordés à ce sujet par ‘Le Quotidien d’Oran’, ont abondé dans le même sens. « La route reliant Cap Falcon au Complexe Les Andalouses est extrêmement dangereuse pour les piétons qui tentent de la traverser sans prendre un maximum de précaution.

Les véhicules roulent à une très grande vitesse sur cet axe et gare à celui qui ne traverse pas en courant et encore cela n’est pas évident. L’installation d’une passerelle demeure la seule solution sur cet axe qui a déjà fait des victimes parmi les piétons », ont confié des habitants de la localité La Madrague. Il importe de noter dans ce contexte que 2 années auparavant une proposition a été formulée pour la réalisation de 2 passerelles métalliques sur la route, reliant le village côtier de Cap Falcon aux Andalouses, par la daïra d’Aïn El Turck et soumise à l’approbation de la wilaya d’Oran, ont indiqué des sources proches de ce dossier. Il s’agissait du projet de réalisation d’une passerelle à hauteur de Bomo Plage et d’une autre à Bousfer Plage. La réalisation de ce deux ouvrages a été décidé dans le souci d’assurer un maximum de sécurité d’une part à la population, demeurant dans cette zone située sur le territoire de la municipalité de Bousfer et d’autre part aux millions de vacanciers qui fréquentent ces plages.

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Santé Tout savoir sur les vergetures

Sun, 12/23/2018 - 00:05

Pourquoi ai-je des vergetures? 
Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas que les femmes enceintes qui ont des vergetures. Modification hormonale ou distension soudaine de la peau, l’apparition de ces lésions cutanées a une double origine : le corps qui change à la puberté, il arrive en effet que le corps produise du cortisol en excès.
La surproduction de cette hormone a pour conséquence une diminution de la production de collagène et d’élastine et, par voie de conséquence, une fragilisation du réseau fibreux. Si la croissance se fait ensuite de manière brutale ou que le corps subit une prise ou une perte de poids conséquente, la traction exercée sur la peau s’accroît alors, tirant sur les fibres de collagène. Les fibroblastes n’ont alors pas le temps de produire suffisamment d’élastine pour faire face à ces tensions importantes, le réseau de fibres élastiques ne résiste pas et se rompt par endroits.

Les bons réflexes anti-vergetures 
S’il est impossible de réguler sa production de cortisol, il est cependant possible de surveiller sa courbe de poids… Évitez donc de perdre ou de prendre du poids trop soudainement. Veillez également à nourrir régulièrement votre peau avec une crème hydratante afin de l’assouplir et la rendre plus résistante aux étirements.
Comment atténuer ses vergetures ? Si les vergetures ne disparaissent jamais complètement, il est toutefois possible de les atténuer. Il existe tout d’abord des crèmes spécifiques, dites «antivergetures», à base de silicium, de vitamine F, de lierre ou d’extraits de soja. À appliquer en massage à raison de deux fois par jour sur les zones à traiter.

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QUESTION Le fait de se réveiller toujours fatigué, malgré de longues nuits de sommeil, est-il un signe d’insomnie ?

Sun, 12/23/2018 - 00:04

A priori, il est difficile de souffrir d’insomnies sans s’en rendre compte ! Par contre, il peut s’agir d’un problème d’apnées du sommeil. Il s’agit d’arrêts de la respiration pendant plusieurs dizaines de secondes, se reproduisant plusieurs fois par nuit.
Ce trouble survient essentiellement vers la quarantaine. Il peut être lié à un excès de poids. Ces apnées du sommeil réveillent parfois le dormeur plusieurs fois par nuit et seraient ainsi responsables d’un cas sur dix d’insomnie. Consultez votre médecin.

Pourquoi a-t-on la voix enrouée le matin 
Le matin, les cordes vocales sont détendues. Elles sont aussi plus ou moins enflées en raison d’éventuels ronflements, d’une respiration nocturne par la bouche si le nez est un peu congestionné, voire d’une toux. Elles peuvent enfin être recouvertes de mucus accumulé par l’écoulement nasal. Résultat, au réveil, la voix est plus grave, le temps que les cordes vocales se nettoient avec les premières vibrations et qu’elles reprennent leur forme normale.

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Recette Gratin de chou-fleur sur lit de viande hachée

Sun, 12/23/2018 - 00:02

00 g de viande hachée, 1 carotte, 1 courgette, 1 oignon, 1 tomate, persil, herbes de Provence, 3 gousses d’ail, 1 kilo de chou-fleur, 100-150 g de fromage râpé, 50 cl de crème liquide, 1 à 2 c. à s. de farine, sel, poivre

Faire cuire le chou-fleur (il doit rester un peu croquant). Pendant ce temps, faire revenir dans une poêle l’oignon émincé. Ajouter la viande hachée, la carotte hachée ou découpée en lanières, la courgette détaillée (lanières ou hachée). Découper la tomate en cubes et la mettre avec le reste. Ecraser l’ail. Laisser un peu revenir le tout avec du sel, du poivre, herbes de Provence,  persil. Garnir un plat à gratin de cette préparation. Ajouter un peu de fromage râpé. Déposer sur la viande le chou-fleur égoutté. Réaliser une sauce avec la crème et un peu de farine, en faisant chauffer jusqu’à obtention d’une consistance de béchamel. Assaisonner. Verser la sauce sur les légumes. Ajouter le reste du fromage râpé. Enfourner 30 minutes environ.

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Trois questions à Damien Ounouri, réalisateur «Nous devons participer aux décisions importantes sur le cinéma»

Sun, 12/23/2018 - 00:00

Le Soir d’Algérie : La cinémathèque vit un état de léthargie depuis plusieurs années. Pourquoi avoir attendu la désignation du nouveau directeur pour réagir ? 
Damien Ounouri : La Cinémathèque est aux abois depuis des années et il est clair qu’il y avait besoin de la restructurer et de la moderniser. Cette nouvelle nomination a constitué un déclic pour fédérer le maximum de personnes, ce qui était assez compliqué par le passé. Ce nouveau directeur a insulté, calomnié et diffusé de la haine contre beaucoup de cinéastes et des gens du métier,  ainsi que des festivals comme «les Rencontres cinématographiques de Béjaïa». Et le voilà aujourd’hui parachuté à la tête du symbole le plus sacré du cinéma. C’est cette étincelle qui a provoqué et permis l’adhésion de 500 personnes qui ont clairement exprimé leur refus de voir la Cinémathèque livrée à un individu aussi hostile au cinéma et à la liberté de création.

Vous demandez au ministère de la Culture l’annulation de cette décision et le remplacement du nouveau directeur mais vous n’êtes pas sans savoir que la tutelle ne peut que nommer un responsable en phase avec sa politique actuelle. 
Il est évident qu’il faut réfléchir à une autre action à mener concernant les modalités de nomination d’un directeur de la Cinémathèque. Les signataires sont disposés à proposer un nom qui fait l’unanimité de par ses compétences, son engagement et son respect du cinéma. Nous pouvons également faire des propositions sur la manière de restructurer et moderniser la Cinémathèque. C’est notre manière de participer à la gestion d’un espace qui appartient à tous les Algériens.

Il s’agit donc d’une prise de conscience globale sur l’état actuel du cinéma ? 
Cette prise de conscience existe depuis longtemps. Le problème est que les gens sont souvent atterrés par les mauvaises nouvelles, ce qui engendre une certaine léthargie. Au final, on se rend compte qu’il n’y a jamais eu de rassemblement pour le cinéma.  Nous considérons qu’il était temps d’exprimer clairement notre engagement à ne pas laisser la situation se détériorer car nous sommes la force vive du cinéma algérien.
S. H.

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Vers une plateforme de revendications et de propositions

Sat, 12/22/2018 - 23:58

Faisant suite à une pétition signée par 500 personnes, un rassemblement s’est tenu jeudi devant la Cinémathèque algérienne en protestation contre la nomination du nouveau directeur et pour la reconquête de ce précieux espace culturel.
Plus d’une vingtaine de personnes ont participé jeudi à un rassemblement devant la Cinémathèque algérienne pour exprimer leur rejet de la désignation controversée par le ministère de la Culture du nouveau directeur Salim Aggar. Journaliste et réalisateur, ce dernier est considéré par les 500 signataires d’une pétition rendue publique lundi dernier, comme une menace claire au temple de la liberté et du débat qu’est la cinémathèque. « Il n’y a aucun préjugé de notre part, il y a des faits : cet homme est en conflit ouvert avec une partie importante de la profession. Profitant pendant 20 ans ou plus d’une tribune médiatique et se cachant derrière quelques pseudonymes frileux, il a fait de son métier de ‘’critique’’ une couverture pour mener des campagnes de lynchage violentes et réactionnaires contre des cinéastes.», lit-on dans le texte signé entre autres par Sofia Djama, Adila Bendimerad, Damien Ounouri, Karim Moussaoui, Khaled Benaïssa, Malek Bensmaïl, Habiba Djahnine, etc.
Considérant cette nomination comme un énième affront au cinéma algérien, les signataires y ont vu également un déclic fédérateur pour dénoncer plus globalement les travers d’une gestion inadaptée du secteur, basée sur la censure, l’exclusion et la propagande. Le rassemblement qui a débuté à 15h a vu la participation d’une vingtaine de réalisateurs, comédiens et activistes culturels dont Adila Bendimerad (comédienne et scénariste), Damien Ounouri (cinéaste), Mustapha Benfodil (écrivain), Amina Menia (plasticienne), Sofia Djama (cinéaste), Karim Moussaoui (cinéaste), Kader Affak (militant associatif), Meryem Medjkane (comédienne), Kader Sadji (animateur du café littéraire de Béjaïa), etc.
Brandissant des pancartes où on peut lire entre autres «La Cinémathèque en danger», «Pas de censure à la tête de la Cinémathèque», «Libérez le cinéma algérien», les participants ont très vite attiré l’attention des passants à qui ils ont expliqué les motivations de leur sit-in. Des éléments de la police sont ensuite venus s’enquérir de la situation et, après de longues tractations, ont fini par enjoindre aux personnes présentes de quitter les lieux. Présent au rassemblement, l’écrivain et journaliste Mustapha Benfodil précise qu’il ne vise pas «la personne de Salim Aggar mais exprime un ras-le-bol général concernant l’état actuel de la culture en Algérie. Ces derniers temps, les scandales de censure, d’exclusion et de blocage se suivent à un rythme inédit. Il fallait réagir et occuper l’espace public afin de prendre l’opinion à témoin. Il fallait poser les bonnes questions : quel est exactement le rôle de l’Etat dans la gestion du cinéma ? En tant que citoyens, que pouvons-nous faire pour participer à cette gestion et empêcher les dérives autoritaires ? La nomination du nouveau directeur, au-delà de son aspect anecdotique, en dit long sur la vision de l’Etat et la persistance d’un système de copinage et d’allégeance à la tête de la culture. Il s’agit de fermer le cinéma algérien et le vider de toutes ses forces vives et ses voix libres. Je suis venu aujourd’hui avec mes deux filles car j’espère qu’elles pourront un jour retrouver dans cet espace un cinéma libre, vivant et affranchi du chapeautage étatique».
Une réunion s’est tenue après le rassemblement où il a été convenu de se retrouver prochainement avec le plus grand nombre de signataires afin d’élaborer une plateforme de revendications concernant notamment la gestion de la Cinémathèque et la révision de la loi Khalida Toumi sur le cinéma, entrée en vigueur en 2010. Il est également prévu de rédiger une série de propositions et d’alternatives afin d’entériner le principe d’une participation effective des professionnels à la gestion du secteur cinématographique.
Sarah Haidar

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L’HISTOIRE DE L’ALGÉRIE DE CHEMS-EDDINE CHITOUR Repères spatio-temporels, marqueurs identitaires et vision prospective

Sat, 12/22/2018 - 23:56

Dans cet ouvrage abondamment rédigé, mais remarquable de rigueur intellectuelle et de générosité, Chems-Eddine Chitour propose une écriture de l’histoire dans toute sa polysémie. C’est une manière originale de faire de l’histoire en la relisant et la réinventant suivant une démarche plus réflexive et plus juste, d’une parfaite clarté.
Pareille interprétation de l’histoire permet, à bien des égards, de mieux comprendre le passé, de l’interpréter, de le transmettre, d’en prolonger la traçabilité avec effet de projection sur le futur. L’auteur déconstruit et reconstruit, relit et réinvente l’histoire de l’Algérie pour une compréhension la plus large possible, tout en contribuant à enrichir l’étude et le débat d’idées sur des sujets sensibles. Chems-Eddine Chitour n’est pas historien (professeur à l’Ecole polytechnique d’Alger, il est docteur-ingénieur, titulaire d’un doctorat ès-sciences), mais il sait que «seule l’histoire dit à l’homme ce qu’il est» (Wilhelm Dilthey), et que c’est à travers l’interprétation de l’histoire que l’homme devient libre (et donc capable d’agir). Et comme l’auteur est un passionné d’histoire, il sait rendre celle-ci passionnante, loin des textes académiques généralement insipides et pasteurisés. Il écrit d’ailleurs à ce propos : «Ce récit-plaidoyer n’est pas celui d’un historien, encore moins de quelqu’un qui est là pour imposer une vision personnelle ou partisane. Ma seule ambition est de nous convaincre que l’Algérie a un passé, qu’il nous faut revisiter de façon généreuse. La Révolution de Novembre plus proche de nous, aussi prestigieuse soit-elle, n’a porté que sur un segment d’une épopée de trois mille ans d’histoire, cette histoire que nous devons connaître avec ses riches heurs et ses malheurs. Naturellement, comme l’écrit Montesquieu, «on doit mourir pour son pays, mais nous ne sommes pas tenus de mentir pour lui». «C’est donc, en honnête courtier, que j’ai tenté de rapporter les faits, tous les faits mais rien que les faits. Il est important que la jeunesse s’empare de son passé, l’assume et le glorifie. C’est, de mon point de vue, le plus sûr moyen de lutter contre l’anomie identitaire.»
Connaître et comprendre l’histoire de l’Algérie depuis trois mille ans, c’est aussi opérer un prolongement vers le présent. C’est surtout se projeter dans l’avenir : «Il vient que la nation algérienne est un graal que nous devons chaque fois tenter d’atteindre. Pour cela et pour reprendre Ernest Renan, elle doit être un ‘’plébiscite de tous les jours’’, doit se mériter au quotidien, car il est important d’avoir des racines, mais il est encore lus important, voire décisif d’avoir des ailes, c’est-à-dire de se tourner vers la conquête du futur en épousant les savoirs de son temps.» Explorer le passé pour entrevoir d’où nous venons et où nous allons, faire fructifier l’héritage des générations précédentes et le léguer aux générations futures… En cela, le savoir et la connaissance historiques nécessitent un travail de déconstruction, d’émancipation, de libération de toute forme de complexe d’inhibition.
Chems-Eddine Chitour prône la seule écriture de l’histoire digne d’attention, celle d’un peuple libre. Dans l’avant-propos, il cite l’écrivain bengalais Chatterjee qui disait : «Qui louera nos nobles qualités si nous ne les louons pas nous-mêmes ? C’est une loi de la vie qu’un homme qui ne se préoccupe pas de faire savoir qu’il est grand  est considéré par ses contemporains comme quantité négligeable. La gloire d’une nation a-t-elle jamais été chantée par une autre nation ?» D’où ce «plaidoyer sur la nécessité d’un récit national qui sert de viatique aux générations algériennes et qui leur permettra de lutter contre l’errance identitaire, fruit d’une histoire écrite par les autres». D’autre part, l’auteur a écrit cet essai pour répondre à un sentiment qu’il éprouve, celui du vide mortel d’une Histoire sans projets. «Notre indépendance a plus de cinquante ans, l’âge de raison. Devant le vide sidéral actuel qui fait que les Algériennes et les Algériens se désintéressent de leur histoire partant du constat réaliste qu’il n’y a rien à attendre de la puissance coloniale qui garde par-devers elle, les documents et nos fragments de mémoire. De plus, cinquante ans après, il faut bien en convenir, l’histoire de l’Algérie avec un grand H reste à écrire.»
Le constat ainsi dressé, les enjeux et les défis clairement identifiés, l’auteur donne à lire un ouvrage très construit, très riche d’informations, qui se révèle être bien plus un livre d’histoire (même si Chems-Eddine Chitour écrit l’histoire à sa façon), qu’un simple plaidoyer. De plus, il s’agit d’une somme historique considérable de 450 pages harmonieusement réparties entre le factuel, l’événementiel, le didactique, l’utile, le critique et le prospectif. Après la préface (signée Ali Benflis) et l’avant-propos, l’ouvrage est découpé en quatorze chapitres chrono-thématiques ou thématiques, dans lesquels l’auteur revisite le vaste sujet, qu’est l’histoire de l’Algérie. Parmi les époques traversées et les thèmes abordés : «Une brève histoire de l’Algérie jusqu’à la veille de l’invasion coloniale» ; «L’invasion : la fin d’un monde» ; «L’éducation et la culture en Algérie depuis les origines» ; «Histoire religieuse de l’Algérie» ; «Les chants de résistance : le témoignage oral» ; «Les luttes culturelles et politiques au XXe siècle» ; «Ces Algériennes qui ont fait l’Algérie à travers l’Histoire» ; «Les ‘‘Justes’’ qui se sont engagés pour l’indépendance de l’Algérie» ; «L’Algérie du futur : pour une deuxième Révolution de Novembre avec les savoirs du XXIe siècle»… Le sous-titre du livre («De la résilience à la quête de la modernité») préfigurait déjà la problématique, le cœur du propos. L’accent mis sur les mots souligne combien l’essai se veut une contribution à un renouvellement historiographique, à une construction nouvelle du savoir historique sur l’Algérie, notamment par le biais de l’histoire sociale, culturelle et cultuelle, de l’histoire de l’art, de l’anthropologie historique, de la mémoire et de la recherche pluridisciplinaire. «Aussi loin que nous plongeons notre regard dans l’histoire de l’Algérie, nous nous apercevons que bien avant les nations européennes actuelles, l’Algérie était une nation au sens de l’époque comme nous allons le montrer en présentant l’Algérie avant l’invasion française. Sept périodes correspondant chacune à la venue en Algérie d’un envahisseur qui a apporté avec lui sa «civilisation» et qui a tenté quelle que soit la durée de sa présence, d’imposer aux habitants de ce pays un impérialisme basé sur des considérations ethniques de supériorité de la race et de religion», écrit l’auteur à l’entame du chapitre premier. Et comme l’histoire est une démarche intellectuelle qui inclut la «préhistoire», Chems-Eddine Chitour commence par remonter très loin dans le temps, traversant rapidement les âges et mettant en lumière l’évolution humaine depuis au moins 20 000 ans. Après la révolution du néolithique, «la protohistoire est marquée au Maghreb occidental surtout, par l’apparition du cheval domestique, vers le milieu du IIe millénaire avant J.-C. et l’émergence des peuples et royaumes berbères». Premier repère spatio-temporel : «Lorsque les Berbères (les Amazighs) émergent de l’histoire, ils sont déjà un peuple, une langue, des royaumes.» A l’époque, «une culture existait déjà en Algérie», étant prouvé que «plusieurs jalons ont marqué le savoir et la connaissance dans notre pays, depuis plus de trois mille ans». Plus précisément, «l’avènement de la dynastie des royaumes berbères aurait débuté au Xe siècle avant Jésus-Christ».
Mais pourquoi la succession des envahisseurs depuis la plus haute antiquité ? Parce que l’Afrique du Nord a toujours été convoitée pour ses richesses naturelles, dont l’abondance des productions agricoles. Vinrent d’abord  les Phéniciens, à partir du XIIe siècle avant J.-C. : «Ce peuple de la mer, constitué d’habiles commerçants avait un but premier : le profit.» Les Phéniciens vont fonder une vingtaine de ports «dont le plus célèbre d’entre eux est Icosium qui devait devenir près de trente siècles plus tard la ville d’Alger».
Un autre jalon est planté : «Avec eux, les populations locales font leur entrée dans l’histoire économique et politique de la Méditerranée.» Plus qu’une puissance commerciale de premier ordre, la ville de Carthage reste dès lors «pour les Berbères  un repère civilisationnel» pendant des siècles. Suite aux guerres puniques et à la chute de Carthage en 146 avant J.-C., il y eut l’extension romaine en Afrique du Nord (de 146 avant J.-C., à 434 après J.-C.). «Cette période peut être considérée, valablement, comme le début de l’impérialisme (…). La domination romaine s’est réalisée en Algérie sur près de six siècles», rappelle l’auteur. Il est utile de dire aussi que «l’Empire romain a laissé en Algérie plus d’une centaine de villes», pillées pour l’essentiel par le colonialisme français. Du point de vue archéologique, il est clair, en effet, que «le pouvoir colonial eut là un véritable trésor dont les meilleures pièces se trouveraient dans les musées de France et les collections privées de militaires de l’armée d’Afrique notamment».
Dans cette brève, mais riche histoire de l’Algérie avant l’invasion coloniale en 1830, Chems-Eddine Chitour revisite les illustres rois numides, notamment les grandes figures que sont Massinissa et Jugurtha. Deux importants repères, deux symboles. Sous le long règne de Massinissa (202-148 avant J.-C.), «l’Algérie constituait déjà un Etat puissant où fleurissaient les sciences et les arts». Quant à Jugurtha, il est «le dirigeant politique avisé et chef militaire intrépide, éternel symbole de la résistance à l’occupation étrangère, qui porta la menace de destruction du pouvoir romain jusqu’aux portes de sa capitale». Chems-Eddine Chitour donne à lire une histoire vivante, passionnante et toujours aussi rigoureuse et solide épistémologiquement. L’auteur multiplie les détails significatifs, cite différents auteurs et références, authentifie ou confronte les sources bibliographiques à chaque page de son ouvrage. La pioche (la plume) minutieuse de l’historien découvre, couche par couche, la trace des civilisations qui ont succédé à l’Empire romain : la période vandale (432-534), l’occupation byzantine (534-647), les conquérants arabes au VIIe siècle, la résistance de Koceïla et de la Kahina… Et cet autre repère : «La résistance berbère cédera à la puissance du message de renouveau de l’Islam apporté par les conquérants arabes. Quarante ans suffirent pour voir l’armée musulmane, dans sa grande majorité berbère et conduite par leur chef Tarik Ibn Ziyad, traverser la Méditerranée à la conquête de l’Espagne. (…) Après la victoire et les premiers tâtonnements, le califat ‘’occidental’’ s’installe en Andalousie, indépendant de Damas puis de Baghdad. Alors, sept à huit siècles durant, l’histoire de l’Algérie actuelle se confondra avec celle du Maghreb tout entier, cette partie occidentale et autonome de l’empire musulman.» C’était aussi la période (près de 700 ans, entre le huitième et le quinzième siècle) où l’Islam, le christianisme et le judaïsme vécurent en paix. Une période connue comme la «convivencia» (la cœxistence) dans l’histoire espagnole et qui a notamment apporté à l’Europe le savoir, la connaissance, la sagesse de la philosophie grâce aux échanges culturels, au commerce… Aux épopées antiques succèdent les épopées des royaumes musulmans au Maghreb (Kharédjites, Rostomides, Fatimides, Hamadites) et des dynasties hafcide (1229-1526), Zianide (1235-1554) et mérinide (1244-1465) nées après la disparition des deux grandes dynasties almoravide (1056-1145) et Almohade  qui ont «réalisé, pour la première fois dans l’histoire, l’unité politique du Maghreb».
Dans cette brève rétrospective aux multiples facettes, le flâneur raffiné des jardins du savoir historique revisite les importants bouleversements qui s’opèrent aux XIVe et XVe siècles :  alors que le Maghreb vit une période de profonde décadence économique et politique, la Méditerranée occidentale connaît l’émergence et la montée de nouvelles puissances, tandis qu’à l’Est l’Empire ottoman étend son influence.
Puis vient cet autre marqueur historique : «S’il est vrai que l’Algérie a été occupée sous la période ottomane, il faut, cependant, rendre justice à Kheireddine Barberousse qui a sauvé l’Algérie d’une christianisation forcée comme ce fut le cas des incas et des Aztèques (…) De plus, Kheireddine fut le premier à délimiter les frontières de l’Algérie actuelle (…). Kheireddine repousse les attaques espagnoles sur les différentes villes. C’est l’acte de naissance de la Régence d’Alger.»
Une histoire de la Régence qui, à son tour, sera racontée avec toute la verve du chroniqueur, mais une fantaisie créatrice combinée à une démarche intellectuelle rigoureuse. Car le scientifique et homme de culture sait mettre ses talents de chroniqueur au service d’une écriture de l’histoire qui brille de toute sa polysémie, que ce soit par son volet témoignage utile et critique ou dans son découpage  en plans (chronologiques, thématiques, chrono-thématiques, mixtes). L’ouvrage est d’une belle composition et c’est ce qui relance, ravive l’intérêt du lecteur alors que celui-ci n’a pas encore fini de savourer le chapitre premier. Dans l’histoire épique et tumultueuse de la Régence d’Alger, le lecteur apprend, par exemple, que la Régence fut la première à reconnaître l’indépendance des états-Unis en 1776 ! «Alger a vécu du XVIe au XIXe siècle par la mer et pour la mer. En très peu de temps, elle s’imposa dans le concert des nations et se tailla une place de choix en Méditerranée.
Elle se dota d’une flotte redoutable et s’attacha les services de corsaires intrépides. Mais du point de vue scientifique et technologique, elle prit un retard qu’elle paya cher», souligne Chems Eddine Chitour, tout en expliquant les causes d’une telle décadence. «Au vu de l’histoire des cinq derniers siècles, mariant à la fois le fait religieux et le fait économique, l’Occident sortant d’un Moyen âge entame sa «Renaissance». Il part à la conquête et à la destruction du monde non chrétien, joint à l’appât du gain. Trois siècles d’invasions, de meurtres, de rapines, d’évangélisation forcée peuvent caractériser l’Occident. De ce fait, l’invasion de l’Algérie était inéluctable en 1830 du fait du retard scientifique et technologique de la Régence et plus encore de l’Empire ottoman», fait remarquer l’auteur à la fin du chapitre d’ouverture.
Les treize chapitres et la conclusion qui vont suivre sont, par-delà leur variété thématique et leur richesse documentaire, la démonstration des vérités énoncées dans l’avant-propos. Des principes de la démonstration mathématique (ou déduction constructive) basés uniquement sur les faits, et que la voix persuasive de Chems Eddine Chitour sait défendre admirablement. En plus de montrer dans cette étude bien détaillée le vrai visage de la colonisation, d’analyser et d’expliquer la résilience des Algériens durant 132 ans, de donner à lire deux excellentes études sur «L’éducation et la culture en Algérie depuis les origines» (chapitre III) et sur «L’histoire religieuse de l’Algérie» (chapitre IV), l’intellectuel généreux n’oublie pas de rendre hommage à tous les Européens qui ont défendu l’Algérie. Mention spéciale également à ces «Algériennes qui ont fait l’Algérie à travers l’histoire» (chapitre X). Ou encore «Les chants de résistance : le témoignage oral» (chapitre VII), car «nous devons, en définitive, ne pas oublier de nous souvenir de notre passé comme un puissant facteur de ressourcement ! En effet, toutes les souffrances subies sont des marqueurs identitaires».
Dans le jeu passé-présent, déconstruction-construction, l’essayiste ne se contente pas de dire à l’Algérien ce qu’il est (un être historial), il lui indique «L’Algérie du futur : pour une deuxième Révolution de Novembre avec les savoirs du XXIe siècle» (chapitre XIV).
Ce chapitre — magistral dans sa vision stratégique et de prospective — confirme, si besoin est, que l’Algérie possède des penseurs et des hommes de culture éclairés.
Les décideurs politiques ont le devoir de les écouter. Il est plus que temps : «A côté des légitimités historiques, le moment est venu de faire émerger d’autres légitimités, de déclencher une autre révolution, celle du savoir, à même de permettre aux jeunes Algériens qui, tout en tenant à leurs repères, iront à la conquête du monde avec une mentalité de vainqueurs.»
Hocine Tamou

Chems Eddine Chitour, L’Histoire de l’Algérie. De la résilience à la quête de la modernité, Chihab Editions, Alger 2018, 450 pages,1 400 DA.

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SÉTIF Saisie de stupéfiants et de drogue dure

Sat, 12/22/2018 - 20:32

Les services de la Sûreté de wilaya de Sétif et lors de deux opérations distinctes sont parvenus à saisir une importante quantité de stupéfiants s’élevant à plus d’un demi-kilogramme de kif traité et 20 comprimés d’ecstasy, ainsi que 6 grammes de cocaïne, a-t-on appris, hier, auprès de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya de Sétif. Ces interventions ont également permis l’arrestation de trois individus âgés entre 24 et 30 ans.
Ces deux opérations ont, selon le communiqué de la Sûreté, été effectuées par les éléments de la police judiciaire de la 3ème Sûreté urbaine de Sétif et dont la première a été menée suite à l’exploitation de renseignements faisant état de l’implication d’un individu dans des affaires de trafic de drogue. Une enquête a été diligentée et a abouti à l’identification du principal suspect originaire d’une wilaya de l’ouest du pays. A cet effet, les éléments dudit service, après avoir mis en place une souricière, ont pu intercepter le suspect en flagrant délit et en possession d’une quantité d’un demi-kilogramme de stupéfiants et 20 comprimés d’ecstasy.
En poursuivant leurs investigations, les enquêteurs ont été amenés à identifier et interpeller un autre individu impliqué dans cette affaire. La deuxième opération, qui est une première du genre dans la wilaya de Sétif, concerne une saisie de cocaïne. Celle-ci  a été menée par le même service, à savoir la 3ème Sûreté urbaine, lors d’une patrouille de contrôle nocturne effectuée à une heure tardive de la nuit dans l’un des quartiers du centre-ville. Les policiers ont été attirés par l’allure suspecte d’un individu qui était à bord d’un véhicule de tourisme. Aussitôt immobilisé, son conducteur a opposé une vive résistance aux policiers qui tentaient de fouiller le véhicule. Après avoir maîtrisé l’individu, les policiers découvrent sur lui une quantité de cocaïne estimée à 6 grammes.
Il sera vite interpellé et conduit au siège du service où une enquête approfondie a été aussitôt déclenchée pour connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire. Des procédures judiciaires ont été établies pour détention et trafic de drogue et de psychotropes à l’encontre des deux premiers mis en cause et pour possession de cocaïne pour le troisième. Présentés devant les juridictions compétentes les trois individus ont été placés sous mandat de dépôt.
Imed Sellami

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Saisie de plus de trois millions de faux euros

Sat, 12/22/2018 - 20:31

Un réseau de trafic de faux billets de banque (devises) composé de six individus âgés entre 23 et 42 ans a été neutralisé par la brigade économique et financière relevant du service de la police judiciaire de Sétif.
Des sommes importantes de faux billets en devises, trois millions et dix mille euros, équivalent à 67 milliards de centimes en monnaie nationale, ont été saisies lors de cette opération. Tout a commencé suite à des informations parvenues à la brigade économique et financière faisant état d’une tentative de mise en circulation de faux billets en devises par un individu à bord d’un véhicule. C’est ainsi que des recherches intenses sur le terrain ont été lancées et qui ont abouti à la localisation du véhicule incriminé et l’arrestation du suspect en possession d’une somme d’argent en faux billets en devises et qui s’apprêtait à l’écouler sur le marché noir de devises. En poursuivant les investigations, les enquêteurs ont été amenés à identifier cinq autres individus impliqués dans cette affaire et qui furent arrêtés à leur tour. Après obtention d’un mandat de perquisition des domiciles des six suspects délivré par M. le procureur de la République auprès du parquet de Sétif, les éléments de la dite brigade ont pu trouver une autre somme de faux billets en devises, soit une somme globale saisie de 3 millions et 10 mille euros de fausses coupures de 200 et  500 euros ainsi que la saisie  de tous les outils informatiques et de deux véhicules utilisés dans ce trafic.
Les six prévenus, qui ont été présentés devant le parquet territorialement compétent, sont poursuivis pour les délits de constitution d’une bande de malfaiteurs, vente, recel et propagation de faux billets de banque à valeur marchande dans le territoire national et à l’étranger.
I. S.

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AÏN-TÉMOUCHENT 2 ans pour un dealer de kif et de psychotropes…

Sat, 12/22/2018 - 20:23

Dans le cadre de la lutte contre la drogue et les stupéfiants, les éléments de la police judiciaire de Béni-Saf ont réussi à arrêter un individu qui vendait de la drogue et des psychotropes au sein de la catégorie de jeunes.
L’opération s’est déroulée après que la police eut des informations faisant état d’un individu qui vendait du kif et des psychotropes dans la ville de Béni-Saf. Après les premières investigations, la police a pu identifier le mis en cause.
Un plan bien détaillé a été mis en place par les agents de la police judiciaire qui sont arrivés à l’intercepter à la sortie de la ville près d’un bois. Après la fouille, on a découvert 13 morceaux de kif d’une quantité de 9,9 grammes et 28 comprimés psychotropes et des armes blanches qui étaient cachées dans les buissons.
Munis d’un mandat de perquisition délivré par le procureur de la République du tribunal de Béni-Saf, les policiers procèdent à la fouille du domicile du mis en cause où ils ont découvert 5 comprimés psychotropes, un morceau de kif et des armes blanches. L’individu qui porte les initiales S. M. est âgé de 27 ans. Présenté devant le procureur de la République de Béni-Saf d’après la citation directe, il a écopé de deux années fermes.

… Et 2 ans pour deux autres à Hammam-Bou-Hadjar
Les éléments de recherche et d’investigation (BRI) de Aïn-Témouchent ont réussi, au cours de cette semaine, à arrêter deux personnes qui vendaient de la drogue aux jeunes dans la ville de Hammam Bou-Hadjar.
L’opération a eu lieu après l’exploitation d’une information faisant état de la présence d’un individu qui s’adonnait à la vente de la drogue dans la ville des thermes.
Après une surveillance minutieuse de ses mouvements, un plan a été établi pour le mettre hors d’état de nuire.
Une fois arrêté, la police a découvert en sa possession une quantité de 460 grammes de kif sous forme de 5 plaquettes.
Après l’interrogatoire, la police a réussi à arriver jusqu’à son fournisseur qui a été arrêté en possession de 231 grammes de kif sous forme de 2 plaquettes et une autre quantité sous forme de morceaux de kif destinés à la vente. Les deux mis en cause portent les initiales de B. J. et B. H.
Présentés devant le procureur de la République de Hammam-Bou-Hadjar et après citation directe, ils ont été condamnés à deux années de prison ferme et à une amende de 100 000 dinars.
S. B.

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RELIZANE Un ouvrier fait une chute mortelle à Hmadna

Sat, 12/22/2018 - 20:20

Selon des sources hospitalières, une dépouille mortelle d’un ouvrier a été déposée ce jeudi par les élements de la Protection  civile de Hmadna pour les besoins d’une autopsie.L’ouvrier en question, répondant aux initiales de A. A. et âgé de 44 ans, qui entamait des travaux sur un échafaudage au niveau du cinquième étage, a perdu l’équilibre et s’est retrouvé en bas. L’alerte a été donnée tout de suite. Les élements de la Protection civile et ceux des services de sécurité se sont rendus sur l’endroit du drame. Une enquête a été tout de suite ouverte par les services de sécurité pour élucider ce drame ayant endeuillé toute une famille.
A. Rahmane

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