Les ensembles El-Djazira de musique andalouse, Tarab d’Iran et Levenon du Liban, ont enchanté, jeudi soir à Alger, le public du 13e FestivAlgérie, qui a pu apprécier, dans des atmosphères solennelles, un florilège de pièces des trois terroirs culturels.
Le nombreux public de l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaïh, qui accueille depuis mardi le 13e Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes (FestivAlgérie), a d’abord apprécié l’ensemble de l’association El- Djazira de Kouba et ses 31 instrumentistes, dont une dizaine de femmes, sous la direction de Nesma Mohammedi à la kouitra.
Au programme de l’association nouba maya, rendue dans ses différentes déclinaisons rythmiques et mélodiques par l’ensemble des instrumentistes, conduits par les voix présentes et étoffées d’Imène Aïtouche, Hichem Zeroual, Yasmine El Askouri, Abdelghani Bouache, Nesma Mohammedi, Ahlem Babouche, Hiba Zahri et Chanez Haminoumna Kouass, Nehwa ghoziel (inqilab moual), Idha neftakar el ahd el kadim (m’seddar), Touiyari mesrar (b’taïhi), Istikhbar Moual, Achiq Rakia (derdj), Ya nadim ellaylou wella (n’çraf1), Tab Essoubouh (n’çraf 2), Kam wa kam (khlass), Kadiriya Moual et Chems el aâchiya.
Dans des accoutrements traditionnels du Vieil Alger, l’ensemble des instrumentistes, sous le regard bienveillant de Nesma Mohammedi, a brillé de maîtrise et de virtuosité, à l’instar de Mohamed Bachir Mazouni, interprétant un istikhbar moual avec son oûd (luth) «mythique», a-t-on estimé unanimement au sein de l’association.
Dirigé par Hassan Tabar au Sentour (sorte de qanun, frappé avec deux baguettes), l’ensemble Tarab d’Iran était également représenté par la cantatrice Sara Hamidi, Arman Sigarchi au oûd et Ershad Tahrani au zarb et au daf (percussions apparentées au bendir et au tar).
La troupe folklorique iranienne a présenté un programme en deux parties, d’abord «improvisations» dans le mode mahour (équivalant au mode majeur), puis une partie plus maîtrisée qui a concerné une «ouverture» en hommage à tous les compositeurs iraniens du XIXe siècle, à l’exemple du grand Zarin Panjeh, dont les œuvres ont été rendues dans la cadence bahar. «Très heureux de revenir à Alger et jouer pour un public qui me reconnaît», a déclaré Hassan Tabar, présent au FestivAlgérie pour la 9e fois.
«Levenon», ancienne appellation du Liban en araméen (groupe de langues afro-asiatiques), est le nom de la formation libanaise représentée par Elie Nehme à la contrebasse, Mustapha Nmer à la clarinette, Tarek Charbel au bouzouk (sorte de mandoline à la caisse arrondie et au manche long et fin) et Souhaïl Elias au Riq (tar). Pour sa première prestation en Algérie, l’ensemble libanais a choisi de présenter un florilège de musiques orientales de «l’Archive libanaise», adéquat au thème du festival, ont précisé Souhaïl Elias et Elie Nehme.
Des pièces de grandes figures de la chason libanaise, à l’instar de la diva Faïrouz, Sabah, Salwa El Katrib, Zaki Nassif, Ziad Rahbani et Wadie Essafi, ainsi que l’Egyptien Ibrahim El Aryane et l’Algérienne Warda, ont été interprétées au plaisir d’un public qui a savouré tous les instants de la soirée, ceux de la partie libanaise notamment.
Parmi les grands succès qui ont marqué leur temps et que le public a repris en chœur avec les artistes, Chou hal ayyam de Ziad Rahbani, Samaï Bayet de Ibrahim El Aryane, Rajâïn ya hawa et Kaddach kane fih ness de Faïrouz, ainsi que Bat’wenness bik de la regrettée Warda El Djazaïria.
Près de deux heures et demie de temps ont permis aux spectateurs de découvrir et constater le rapprochement entre les instruments anciens des trois formations, les variations modales contenues dans différents styles de musique et les coupes et ornements des accoutrements traditionnels, ce qui dénote, ont-ils relevé, de l’existence d’une «fusion et d’une interaction entre les cultures à travers les siècles».
Le 13e FestivAlgérie se poursuit à Alger jusqu’au 25 décembre prochain.
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Des chercheurs américains ont découvert que le lycopène, le pigment contenu dans la tomate et bien connu pour ses effets protecteurs contre certains cancers, permettrait d’améliorer considérablement la quantité et la qualité du sperme. Elles sont connues pour donner bonne mine et pour être une source importante de vitamine C, mais les tomates intéressent certains chercheurs pour une tout autre raison, sa capacité à combattre l’infertilité masculine.
Le secret provient du pigment qui donne à ce fruit-légume sa couleur rouge vif, le lycopène. Cette substance antioxydante est bien connue puisque ses bénéfices sur la santé sont déjà largement démontrés. Elle s’attaque aux radicaux libres, prévenant ainsi l’apparition de maladies cardiovasculaires. Une étude a été publiée par la clinique de Cleveland dans l’Ohio et les chercheurs qui y ont participé ont passé en revue douze différentes études effectuées à travers le monde.
Tous les résultats convergent vers la même conclusion, à savoir que le lycopène stimule la fertilité chez les hommes. Plus précisément, le pigment pourrait augmenter le nombre de spermatozoïdes jusqu’à 70%, améliorer leur mobilité et réduire le taux de spermatozoïdes endommagés. Il est conseillé de consommer des tomates bien cuites.
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La polémique enfle en Algérie après la désignation de l’architecte français Jean Nouvel pour la rénovation de la mythique Casbah d’Alger. L’administration de la capitale a rendu public un communiqué dans lequel elle précise que «tous les frais liés aux prestations de M. Jean Nouvel seront pris en charge totalement par le Conseil régional d’Ile-de-France».
La wilaya d’Alger répond à ses détracteurs l’accusant à la fois de «favoriser un architecte étranger» et «lui allouer un budget faramineux» au «détriment des compétences nationales». Elle précise que les prestations des ateliers Jean Nouvel seront payées par la Région de l’île-de-France, sans manquer de rappeler la renommée mondiale de l’architecte.
«Les travaux de restauration de la Casbah d’Alger, lancés par la wilaya d’Alger fin 2016, sont menés par des compétences algérienne à travers 14 bureaux d’études et 17 entreprises mobilisant plus de 200 universitaires entre architectes, techniciens supérieurs et main d’œuvre 100% algérienne de plus de 1200 ouvriers qualifiés», a tenu encore à rappeler la wilaya.
«Le rôle de cet architecte de renommée internationale (Jean Nouvel), sera d’accompagner la wilaya d’Alger et de lui fournir des idées et des conseils en matière de la revitalisation de la Casbah d’Alger, classée patrimoine mondial par l’UNESCO en mois de décembre 1992» lit-on dans le communiqué.
«M. Jean Nouvel sera également l’architecte conseiller de la wilaya d’Alger auquel sera confié l’harmonisation des travaux d’aménagement de la Baie d’Alger qui s’étale de la grande mosquée jusqu’à la Basse Casbah», a ajouté le même communiqué.
La wilaya d’Alger précise également que le coût de l’opération de la mise en œuvre du plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé de la Casbah est de 26 milliards de dinars (24 milliards de da sur le budget de l’Etat et 2 milliards de da sur le budget de wilaya).
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Le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps s’est exprimé pour la première fois sur l’éventuelle convocation du milieu de l’Olympique Lyonnais, Houssem Aouar qui est convoité par l’Algérie.
Dans un entretien accordé à RMC Sport, le champion du Monde 2018 n’a pas tari d’éloges à l’égard du franco-algérien, évoquant notamment sa polyvalence et son style de jeu. «Aouar est actuellement chez l’équipe de France espoirs. C’est un très bon joueur qui peut jouer à n’importe quel poste, notamment en milieu de terrain, ce qui le distingue des autres joueurs », a déclaré le sélectionneur français.
Un choix difficile pour Houssem Aouar ?Houssem Aouar fait parler de lui pour son aisance technique, sa touche de balle et sa vision du jeu. Mais ce qui nous intéresse le plus, c’est quelle nationalité sportive va-t-il choisir. Interrogé sur la possibilité de le voir sous le maillot des fennecs à l’issue du match de son équipe face à Amiens en coupe de la Ligue, Aouar n’a pas voulu répondre. «Je reste concentré sur le match. Et je ne pense pas que ça a à voir avec le match ça», a-t-il répondu, avant de partir.
La CAN 2019 avec l’Algérie ou l’EURO 2020 avec la France ?Véritable révélation de l’Olympique Lyonnais cette saison (6 buts et 5 passes décisives toutes compétitions confondues), le franco-algérien de 20 ans, dont les parents sont d’origine algérienne, sera appelé à disputer l’été prochain le championnat d’Europe Espoir en Italie et Saint Marin du 16 au 30 juin 2019. On notera ainsi que l’Euro 2019 des U21 se jouera en même temps que la prochaine Coupe d’Afrique des nations CAN-2019 (15 juin – 13 juillet), ce qui devrait ainsi compliquer le choix de jeune Lyonnais.
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En marge de l’inauguration de la Foire de la production nationale à la Safex aux Pins Maritimes à Alger, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a épinglé le pays voisin en s’adressant aux producteurs algériens « Notre couscous peut concurrencer le couscous marocain ».
En effet, L’Algérie peut rivaliser avec son voisin marocain, mais pas seulement en production de couscous, grâce à Kamel El Boucher, le Pablo Escobar algérien, notre pays peut concurrencer le Maroc même en matière de substance illégale.
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Le grand SUV de SEAT, le Tarraco, dont le nom a été choisi par vote ouvert à tous sur Internet #SEATseekingName, et auquel plus de 140 000 passionnés ont participé durant la phase finale, tire son identité de la ville méditerranéenne de Tarragone, un centre historique et culturel qui bénéficie d’une architecture impressionnante tout en gardant un esprit jeune et aventureux. Ce nouveau modèle phare de la marque ibérique est le dernier fruit de la plus grande offensive produit trés prometteuse de SEAT. Notre équipe a eu l’opportunité de tester ce véhicule sur les routes de Barcelone, des essais effectués sur une version 4Drive, animé par un bloc TDI 2.0 de 190ch.
Conçu et développé dans les installations de SEAT à Martorell (Barcelone) et produit à Wolfsburg (Allemagne), le Tarraco chapeaute la gamme de SUV de SEAT en sa qualité de grand frére de l’Ateca et de l’Arona. Dans sa stratégie, à travers le design de ce nouveau modèle, SEAT donne un aperçu de ses nouveaux codes stylistiques, et préfigures l’esthétique de ses futurs modèles, dont la 4e génération de la SEAT Leon, attendue en 2019.
Design imposant
À l’avant, la nouvelle identité est exprimé par une imposante calandre héxagonale, plus proéminente, qui affiche une présence accrue et un style plus caractéristique. La signature lumineuse en triangle a été conservé, sur des optiques full LED qui ont été placé plus loin dans la carrosserie pour un effet plus marquant. Le design arrière est tout aussi révolutionnaire que l’avant, avec des lignes qui inspirent l’aspect pratique, mais surtout un nouveau concept d’éclairage inédit, qui exprime la largeur et la praticité du SUV, avec un bandeau lumineux qui relit les deux feux arrière.
À l’intérieur, on n’est pas totalement dépaysé, mais on a été agréablement surpris par quelques nouveaux éléments, notamment la ligne horizontale qui surmonte le tableau de bord et qui souligne aussi la largeur du SUV, ainsi que la nouvelle position de l’écran central de 8″ désormais flottant, offrant ainsi une meilleure érgonomie.
Proposé en 5 et 7 places, le Tarracro affiche une longueur de 4735 mm pour une largeur de 1840 mm et une hauteur de 1658 mm, l’empattement de 2788 mm offre de généreuses proportions intérieures qui s’accompagnent d’un espace conséquent pour les jambes et une garde au toit élevée. Et même la troisième rangée à l’arrière du véhicule bénéficie de suffisamment d’espace pour les passagers.Le volume de chargement du coffre est tout aussi impressionnant, avec 760 à 1 920 l sur le 5 places, et 230/700 à 1 775 l sur le 7 places.
Prise en main
Le Seat Tarraco a été lancé avec deux motorisations essence, un 4 cylindres TSI de 1.5l qui délivre 150 ch et qui est associé à une boîte de vitesses manuelle à six rapports et une transmission avant, et un 2,0l de 190 ch avec une boîte de vitesses DSG à sept rapports et d’un système de traction intégrale 4Drive. Deux versions diesel sont également proposées avec des TDI de 2,0 litres d’une puissance de 150 ch et 190 ch respectivement. La version d’essai du SUV Tarraco est animée par le TDi 2.0l de 190 ch / 400 NM à 1750 et 3250 tr/min avec une boîte de vitesses DSG à sept rapports et d’un système de traction intégrale 4Drive, équipé d’amortissement piloté optionnel, ce qui offre un bon compromis en comportement/confort.Avec ce bloc, le Tarraco boucle le 0 à 100 km/h en 8 secondes, pour unne vitesse maximale (non testée personnellement) annoncée à 233 km/h. Malgré son gabarit et son poids ( de 1599 à 1 816 kg) ce Tarraco se veut assez dynamique, un peu lourd en mode Sport, assez confortable mais un peu ferme en mode confort. Le systéme d’amortissement piloté, suspension pilotée ou adaptative, qui permet de faire varier, en temps réel, le contrôle des débattements de roue en fonction de la vitesse du véhicule, du profil de la route ou du mode de conduite, offre au Tarraco un confort impressionnant hors bitume. Une sécurité optimale Le plus captivant sur le Tarraco, entre autres, ce sont les équipements de sécurité, à commencé par un assortiment de capteurs qui permet au véhicule de voir la route de plusieurs angles, et s’adapter ainsi à tout incident pouvant survenir sur son chemin. Front assist avec détection des vélos, l’assistance au maintien de voie Lane assist, le Blind Spot Detection(détection des éventuels dangers dans les angles morts), mais aussi Exit Assist (assistance de sortie de stationnement), Traffic Sign Recognition (reconnaissance des panneaux de signalisation), Traffic Jam Assist(assistant dans les embouteillages) et Light Assist (assistant feux de route), font du Tarraco une référence en matière de sécurité. Le Grand SUV de Seat inaugure aussi deux nouveaux systèmes de sécurité inédits : Pre-Crash Assist, un systéme qui peut réagir en 0,2 seconde s’il détecte qu’un accident est sur le point de se produire. Il va automatiquement resserrer les ceintures de sécurité, allumer les feux de détresse, remonter les vitres et fermer le toit ouvrant, contribuant ainsi à protéger l’habitacle, et le Rollover Assist, un système de détection de retournement. Une fois activé, il lancera un appel d’urgence, éteindra le moteur, déverrouillera les portes, allumera les feux de détresse, et modifiera le système de ventilation. Ces fonctionnalités s’ajoutent à l’assistance au stationnement Park Assist, le hayon électrique qui s’ouvre d’un mouvement du pied (Electric Tailgate avec Virtual Pedal), et le système de caméra à 360° Top View. Conclusion Le SEAT Tarraco trône au sommet de la gamme des SUV SEAT, il coche pratiquement toutes les cases, son style extérieur, son design dynamique et moderne, ainsi que sa technologie embarquée font du Tarraco l’un des meilleurs sur son segment.The post Essai du SEAT TARRACO à Barcelone: le Big Player ! appeared first on .
Lors de la cérémonie organisée par Coyote le 12 décembre 2018 à Paris, la nouvelle berline Peugeot 508 a reçu le prix « Coyote Car 2019 » et le concept car Peugeot e-Legend Concept a remporté le premier prix Play Station du concept car de l’année 2019.
La nouvelle Peugeot 508 a reçu le prix « Coyote Car 2019 ». Ce prix est décerné par la communauté Coyote qui a plébiscité la nouvelle berline radicale de la marque au lion. Révélée au public en mars dernier à Genève et commercialisée le 7 octobre 2018 en France, la nouvelle PEUGEOT 508 totalise déjà plus de 7 000 commandes en Europe dont près de 4 000 en France.
Le Peugeot e-LEGEND Concept a remporté le prix Play Station qui récompense les concepts car de l’année. Le jury, composé d’experts en majorité des journalistes automobiles, a été séduit par ce concept qui porte la vision excitante de l’avenir d’un véhicule autonome, électrique, connecté et personnalisable selon PEUGEOT.
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La nouvelle berline S60 et le nouveau break V60 se sont vu décernées la note maximale de 5 étoiles aux tests EuroNCAP 2018 d’évaluation de la sécurité.
Le protocole de tests Euro NCAP 2018 n’a jamais été aussi exigeant, soumettant les technologies, notamment la détection des cyclistes avec freinage automatique et l’assistance au maintien sur la voie, à de nouveaux scénarios. Le V60 et la S60 comptent parmi les véhicules les plus sûrs selon le nouveau protocole.
City Safety, l’écosystème de sécurité active avec freinage automatique de Volvo Cars, est de série sur toutes les Volvo. En première mondiale sur la S60 et le V60, City Safety déclenche désormais le freinage automatique pour atténuer les collisions frontales. C’est le seul système de sécurité sur le marché à reconnaître les piétons, les cyclistes et les grands animaux.
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Algérie- Une mère âgée d’une quarantaine d’années a trouvé la mort, mercredi dernier, aux mains de son propre mari à la nouvelle ville d’Ali Mendjeli à Constantine (400 kilomètres à l’est d’Alger).
Selon des sources locales, la victime aurait été assassinée devant ses trois enfants par son mari au domicile familial. Le mis en cause se serait servi d’une arme blanche avec laquelle il a asséné plusieurs coups de couteau à sa victime à différents endroits du corps suite à un différend familial.
Évacuée à l’hôpital Abdelkader Bencherif de Constantine, la victime y est décédée des suites de ses blessures, tandis que le mis en cause a été appréhendé par les éléments des services de sécurité quelques heures après avoir commis son crime, ont indiqué les mêmes sources.
Une enquête a été diligentée par les éléments de la sûreté de la wilaya de la même ville pour faire la lumière sur ce crime. Le suspect sera présenté dans les plus brefs délais devant le procureur de la République près le tribunal criminel de la cour de Constantine pour répondre des chefs d’accusation de meurtre avec préméditation et utilisation d’armes blanches, ont ajouté les mêmes sources.
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Un élève agressé à coups de poings et coups de pieds par son institutrice, a été transporté en urgence à l’Hôpital Youcef Damardji dans la ville de Tiaret située à 400 km au sud-ouest de la capitale Alger. Il aurait, selon ses parents, reçu plusieurs coups au niveau de l’abdomen et le dos.
L’écolier devrait subir une intervention chirurgicale suite à une hémorragie au niveau de l’intestin. Ses parents dénoncent à la fois l’agression de leur fils par sa professeur et la non-assistance à une personne en danger par la direction de l’école primaire Larbi Ben M’hidi sise dans ladite ville. L’enfant aurait été expulsé de l’établissement scolaire après avoir fait signe de ses maux. C’est un voisin du quartier qui l’a transporté à l’hôpital après avoir perdu conscience.
L’institutrice mise en cause, se serait interposée entre la victime et un autre élève lors d’une bagarre dans la cour de l’école. Elle lui aurait asséné des coups très violents au niveau du dos et de l’abdomen. La victime n’aurait pas pu se relever et l’administration de l’école a décidé de l’expulser sans prévenir ses parents.
Le père de la victime appelle la ministre de l’éducation Nouria Benghabrit, le wali de Tiaret et les autorités compétentes à réagir pour faire cesser ces agissements dans les écoles. Il aurait décidé également de porter plainte pour agression physique et non assistance à une personne en danger, pour rendre justice à son fils qui se trouve dans un état critique à l’hôpital.
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Un avion de la compagnie nationale Air Algérie, transportant 148 supporters de la Jeunesse sportive de la Saoura (JSS) a été interdit de survoler l’espace aérien marocain, a-t-on appris de sources concordantes.
Ce samedi 22 décembre, le Maroc a refusé à un appareil d’Air Algérie de traverser son espace aérien. L’équipage de l’appareil de type Boeing 737-800 qui devait relier Béchar à Casablanca avant de converger vers la ville de Tanger, a été informé par les autorités marocaines du refus de survol de leur territoire.
Du côté des passagers comme de celui de la compagnie, l’incompréhension reste entière d’autant plus que les autorités marocaines n’ont fourni aucune justification à ce refus. «Air Algérie a tout fait pour assurer ce voyage pour les supporters de la JS Saoura à la veille du match», a déclaré Amine Andalousi, porte-parole d’Air Algérie, cité par TSA.
La JS Saoura deuxième représentant de l’Algérie en ligue des champions africaine affrontera demain l’IR Tanger, en match comptant pour les 16es de finale de la compétition. Lors du match aller, disputé le 15 décembre dernier au Stade du 20 août de Bechar, la JSS s’était imposée sur le score de 2 buts à 0.
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Deux femmes Sans domicile fixe (SDF) ont été victimes d’une terrible agression sexuelle. En effet, une maman et sa fille, sans logis, ont subi un viol collectif, après s’être fait piéger par quatre hommes, dans la wilaya de Guelma, située à l’est du pays.
Ces deux femmes qui résident et dorment dans les rues de Guelma, ont été trompées par un homme qui leur a proposé un hébergement, en cette froide saison. Cet individu tenait également à leur offrir de la nourriture et des vêtements. Après avoir cru à cette offre, les deux femmes l’ont suivi dans une maison abandonnée où d’autres complices les attendaient.
Trois agresseurs étaient déjà sur place, ils attendaient dans cette maison abandonnée l’arrivée du quatrième en compagnie des deux victimes. Les quatre présumés violeurs, sous l’emprise de la drogue et de l’alcool, ont séquestré, martyrisé et violé les deux femmes sans défense.
La gendarmerie nationale a été alerté du kidnapping des deux SDF grâce à un appel anonyme. Les gendarmes ont rapidement localisé la maison abandonnée. Les victimes ont été libérées malgré la résistance des quatre agresseurs en possession d’armes blanches.
Finalement, les quatre violeurs ont été arrêtés et présentés devant le procureur de la république, avant d’être transférés devant le juge d’instruction. Ils sont actuellement sous mandat de dépôt en attendant leur procès.
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Ecofin Hebdo) – Le groupe télécoms français, fort de 118 248 000 abonnés déclarés sur le continent, au 3ème trimestre 2018, investit depuis peu dans divers secteurs stratégiques éloignés du traditionnel marché des télécoms, devenu au fil des années très concurrentiel. Conscient de l’éclatement inéluctable de la bulle des communications mobiles ; avec l’avancée de la technologie et l’évolution des usages ; l’opérateur s’est mis en quête de nouveaux relais de croissance afin de répondre davantage aux multiples besoins de ses consommateurs, et rentabiliser toujours plus sa présence sur le continent.
Selon le cabinet Deloitte, près de 660 millions d’Africains devraient être équipés d’un smartphone d’ici 2020, contre 336 millions en 2016. Soit un taux de pénétration de 55%. Sur le marché des communications mobiles de plus en plus concurrentiel, disputé par diverses compagnies étrangères et nationales proposant les mêmes types de services, ne demeureront rentables que celles qui sauront innover. Depuis 2013, une dizaine d’entreprises télécoms se sont d’ailleurs déjà retirées du continent du fait de la rude bataille qui y prévaut en termes de prix, de qualité, de couverture et de services à valeur ajoutée. Conscient de cette réalité, le groupe Orange s’est lancé dans une stratégie de conquête du continent en devenant un opérateur multiservice.
Toutes ces réalisations d’Orange en Afrique ont contribué à faire grimper le montant ses investissements sur le continent à 2,387 milliards d’euros depuis 2016.
Il s’est ainsi lancé dans divers secteurs stratégiques avec pour but de devenir indispensable aux yeux de ses consommateurs et enregistrer par la même occasion une croissance de ses revenus. Toutes ces réalisations d’Orange en Afrique ont contribué à faire grimper le montant ses investissements sur le continent à 2,387 milliards d’euros depuis 2016.
Data
Le segment de la Data est actuellement le nouveau marché porteur du secteur des télécommunications en Afrique. Même si le segment voix résiste, la population africaine, en majorité jeune, se tourne de plus en plus vers les réseaux sociaux, dépendants d’Internet, pour communiquer. De nouveaux besoins comme les communications vidéo, le streaming, la télé, font également de la data un marché prometteur. Orange est bien décidé à capter ces opportunités. La société télécoms a engagé à cet effet, dans sa vingtaine de marchés africains, une opération de modernisation de son réseau afin de passer à la 4G, technologie de pointe pour la data mobile. Actuellement, 14 marchés sont déjà couverts par le réseau très haut débit de la société française. Au-delà de l’amélioration de son réseau, l’entreprise, qui sait que la consommation dépend grandement de la qualité du terminal détenu par le consommateur, a décidé de démocratiser le smartphone. Orange annonce que, début 2019, ses clients africains auront accès à une nouvelle catégorie de téléphones intelligents fonctionnant sous KaiOS, le système d’exploitation de KaiOS Technologies. La société indique que l’appareil sera commercialisé à petit prix- environ 18 euros- pour permettre aux bourses les plus modestes de l’acquérir.
La société indique que l’appareil sera commercialisé à petit prix- environ 18 euros- pour permettre aux bourses les plus modestes de l’acquérir.
Le premier produit qui sera lancé sera un « smart feature phone » 3G, puis suivra une version 4G plus tard dans l’année. Le nouveau téléphone permettra d’accéder aux applications telles que Twitter, Facebook, YouTube, Google Search, Google Maps et Google Assistant. « Ces téléphones intelligents seront dotés de fonctionnalités avancées similaires à celles d’un Smartphone. Cette offre sera disponible dans quasiment tous les pays où le Groupe est présent », souligne l’entreprise.
Mobile Money
Le Mobile Money est également un relai de croissance de choix dans lequel Orange voudrait tirer le maximum de revenus. L’entreprise, qui n’est pas seule à proposer le service en Afrique, a trouvé le moyen d’y accroître ses marges tout en capitalisant par la même occasion sur ses près de 40 millions de clients.
Mowali devrait sérieusement booster l’inclusion financière du continent.
En partenariat avec le groupe MTN, son grand rival, la société télécoms a initié Mowali en novembre dernier. Il s’agit d’une co-entreprise qui propose d’interconnecter les 135 services Mobile Money déjà en activité sur le continent, représentant 338,4 millions de clients. Dans l’interopérabilité du Mobile Money en Afrique, Orange voit un moyen de créer un marché commun qui accélérera le développement des services financiers mobiles et dans lequel le consommateur sera roi. Les deux partenaires vont même plus loin dans leur idée. Les deux sociétés ont le désir d’intégrer à ce projet les banques, les opérateurs de transfert d’argent et d’autres fournisseurs de services financiers actifs sur le continent, afin de créer davantage de valeur.
Les deux sociétés ont le désir d’intégrer à ce projet les banques, les opérateurs de transfert d’argent et d’autres fournisseurs de services financiers actifs sur le continent.
Pour Stéphane Richard, le président directeur général d’Orange, « en offrant une interopérabilité totale entre les différentes plateformes, Mowali constitue un pas en avant significatif permettant au mobile money de devenir un moyen de paiement universel en Afrique. Accroître l’inclusion financière en utilisant les technologies du numérique est un élément essentiel pour le développement économique de l’Afrique, en particulier pour les communautés les plus isolées ». Il souligne que « cette solution incarne l’ambition d’Orange d’être un acteur majeur de la transformation digitale du continent. En nous associant à MTN, un autre leader du marché africain, nous accélérons le rythme de cette transformation au point de changer la vie de nos clients en leur fournissant des services plus simples, plus sûrs et plus avantageux ».
Selon l’association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA), le projet d’Orange et MTN a le potentiel d’accélérer l’inclusion financière sur le continent, de doper le commerce intra-africain, d’influer sur les activités d’investissement sur le continent, de susciter une attraction de capitaux étrangers, d’approfondir et d’élargir les marchés financiers et des capitaux nationaux.
Energie
S’il y a bien un segment d’activité où le groupe Orange a surpris plus d’un en y investissant, c’est celui de l’énergie. La compagnie, consciente des difficultés d’accès des populations à l’électricité, surtout dans les zones rurales, y a vu un marché porteur avec l’essor du solaire sur le continent. Orange Energie a été crée à cet effet pour apporter une énergie abordable à plus de 600 millions d’Africains qui n’y ont pas encore accès et leur faire économiser près de 17 milliards de dollars investis chaque année en bougies et autres lampes tempêtes.
Orange Energie a été crée à cet effet pour apporter une énergie abordable à plus de 600 millions d’Africains qui n’y ont pas encore accès et leur faire économiser près de 17 milliards de dollars investis chaque année en bougies et autres lampes tempêtes.
Dès 2016, Orange s’y est vraiment investit en annonçant les premiers tests de son programme d’électrification rurale au Cameroun, en Côte d’Ivoire et au Sénégal. L’expérience qui devait durer six mois est finalement entrée dans sa phase commerciale dès décembre 2017 en République démocratique du Congo.
Le service offert en RD Congo, en partenariat avec un fournisseur de matériel solaire, BBOXX est « un kit comprenant un panneau solaire, une unité centrale contenant une batterie et une carte SIM, des lampes avec des ampoules LED, un câble chargeur multiprises, une radio, une lampe torche portable, et en option, un téléviseur 15 ou 24 pouces », explique Alain Talès, le responsable du domaine Energie chez Orange Moyen-Orient et Afrique. Il précise que le kit permet d’éclairer toute la maison, de recharger les téléphones mobiles du foyer, ou de faire fonctionner une radio, voire une télévision. Le panneau solaire est installé sur le toit de la maison et le boîtier de stockage d’énergie dans l’habitation. « Ce service « plug and play » est simple d’utilisation. Le kit est directement livré au domicile du client et l’abonnement se fait à l’aide d’un simple téléphone mobile. Il souscrit au service Orange Energie et choisit le type d’abonnement souhaité qui peut être hebdomadaire, mensuel ou trimestriel. Le paiement via Orange Money permet d’octroyer ou de rétablir automatiquement à distance le service pour la durée souhaitée. Au bout de trois ans, les clients deviennent propriétaires des accessoires du kit », affirme Alain Talès.
Orange compte cette année plus de 118 millions d’abonnés en Afrique.
Au-delà de la RD Congo, Orange a lancé le service en février 2018 à Madagascar où il travaille en collaboration avec D Light. Au Burkina Faso où le service est fonctionnel depuis le 27 mars 2018, c’est avec la société Niwa qu’il est conduit. Orange annonçait ensuite l’extension du service au Sénégal, au Mali, en Côte d’Ivoire et en Guinée.
La société télécoms indiquait en mars dernier que « l’étape suivante verrait le déploiement massif du service Orange Energie dans les pays Orange et la commercialisation de plusieurs centaines de milliers de kits dans les cinq prochaines années ».
Formation en ligne
De toutes les révolutions numériques, Orange considère que celle du e-learning est sans doute l’une des plus structurantes pour l’Afrique. C’est la raison pour laquelle le groupe conduit actuellement son programme « Grande école numérique africaine » afin de former les millions de professionnels dont le continent a besoin pour prendre en main son développement. La société s’est de ce fait associée à de grandes institutions françaises de formation en ligne comme le CNED, les Instituts Universitaires Technologiques ou encore OpenClassrooms en février 2018. En novembre 2018, l’Université Virtuelle de Tunis a rejoint le programme. Plus récemment, il y a juste quelques jours, l’Université Virtuelle du Sénégal s’est ajouté à la cohorte qui proposera des formations en ligne dans les différents pays où le groupe Orange est présent.
Au Sénégal, Orange a même annoncé un « Pass e-learning à un tarif social », « un forfait data mobile de 100 Mo cinq fois moins cher qu’un forfait classique équivalent en volume », uniquement dédié à l’accès aux contenus éducatifs.
Les enseignements sont accessibles à toute personne qui veut s’instruire. Au Sénégal, Orange a même annoncé un « Pass e-learning à un tarif social », « un forfait data mobile de 100 Mo cinq fois moins cher qu’un forfait classique équivalent en volume », uniquement dédié à l’accès aux contenus éducatifs.
Cybersécurité
Conscient du faible niveau de préparation des réseaux africains face aux menaces cybercriminelles, du potentiel financier que représente le marché de la sécurité dans ce contexte, Orange a aussi décidé d’investir dans la cybersécurité en Afrique. L’entreprise télécoms a annoncé à cet effet l’ouverture d’un centre avancé de sa filiale dédiée aux activités de sécurité numérique, Orange Cyberdefense, qui sera basé à Casablanca.
L’annonce a été faite lors de la 5ème assise de l’Association des utilisateurs des systèmes d’information au Maroc (AUSIM), tenue du 24 au 26 octobre 2018 à Marrakech. Orange a expliqué que le centre proposera les mêmes services que propose sa maison-mère basée en France. Les prestations iront ainsi du conseil aux tests de pénétration (Pentests) à l’installation de moyens de protection, mais également aux services de surveillance avec un CyberSoc et un Centre de réaction et d’alerte aux attaques informatiques (CERT, Computer Emergency Response Team).
Au Maroc, Orange Cyberdefense ambitionne de recruter les meilleurs profils locaux afin de disposer d’une cinquantaine de spécialistes, d’ici 2020. Michel Van Den Berghe, le directeur général d’Orange Cyberdefense, soulignait par ailleurs que « cette nouvelle structure va permettre de se positionner sur le marché marocain et de faire d’Orange Cyberdefense Maroc le pivot central pour répondre aux besoins des entreprises des pays d’Afrique francophone où le Groupe Orange est déjà présent », avec comme objectif de devenir le leader de la cybersécurité en Afrique francophone.
La Banque
Enfin, pour ce qui est d’Orange Bank, Patrick Roussel, le directeur des Services Financiers Mobiles d’Orange pour la zone Afrique et Moyen-Orient, indiquait en avril dernier, dans un entretien accordé à Financial Afrik, qu’Orange ne lancerait pas « Orange Bank en Afrique. Orange Bank est une banque française en activité depuis décembre 2017. L’agrément couvre l’Europe et ne permet en aucune manière d’aller dans d’autres zones. Techniquement et matériellement, il est impossible pour Orange Bank de faire de la banque en Afrique ». Bien avant lui, Bruno Mettling, le président-directeur général d’Orange pour le Moyen-Orient et l’Afrique, avait déjà expliqué en marge d’une conférence, tenue mars 2018 à Abidjan, qu’à travers le termes « banque », il ne s’agirait pas d’offrir des services bancaires du même niveau que les institutions financières, mais de proposer des produits d’épargne simple, de crédit et d’assurance.
C’est ainsi qu’un service d’épargne et de prêt a été lancé à Madagascar en avril 2018, en partenariat avec la Première agence de microfinance (PAMF).
C’est ainsi qu’un service d’épargne et de prêt a été lancé à Madagascar en avril 2018, en partenariat avec la Première agence de microfinance (PAMF). Baptisé m-kajy, il permet une épargne jusqu’à 100 millions d’ariary (environ 25 000 euros) avec un taux d’intérêt annuel de 2,5% ou un prêt entre 5000 (1,25 euro) et 300 000 ariary (74,88 euros) remboursable en 30 jours. Le service devrait bientôt s’étendre au Mali, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Niger et en Guinée.
Muriel EDJO
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Ecofin Hebdo) – Cette année 2019 sera le théâtre de batailles féroces pour l’accession au pouvoir dans des pays africains majeurs. De la RDC au Nigéria, en passant par la Libye ou l’Afrique du Sud, tour d’horizon des principaux enjeux électoraux africains de 2019 ?
RDC : la fin de l’ère Kabila ?
La République Démocratique du Congo (RDC) est probablement le pays dont les actualités électorales attireront le plus les regards du monde entier au cours des prochains jours. Si les élections sénatoriales du pays doivent se tenir le 6 mars 2019, c’est surtout les élections présidentielles, initialement prévues pour le 23 décembre 2018, qui cristalliseront les attentions.
Alors que Joseph Kabila, qui dirige la RDC d’une main de fer depuis 2001, ne se représentera pas, de nouveaux acteurs se sont positionnés sur l’échiquier politique du pays d’Afrique centrale.
D’un côté, une coalition née d’un rapprochement entre le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) Vital Kamerhe, et le candidat de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) Félix Tshisekedi, se veut le principal adversaire du régime en place.
Moïse Katumbi soutient le candidat Martin Fayulu.
La coalition Lamuka du candidat Martin Fayulu a également annoncé son intention de briguer la présidence du pays. Ceci malgré son affaiblissement consécutif au retrait de Félix Tshisekedi et de Vital Kamerhe de l’accord de Genève, signé en novembre dernier. Le candidat reste soutenu par deux poids lourds de la politique congolaise : Jean-Pierre Bemba et de Moïse Katumbi. Les récentes actions et déclarations du député pour se positionner sur l’échiquier politique national laissent penser qu’il pourrait jouer les trouble-fêtes lors du prochain scrutin.
Enfin, l’acteur surprise du prochain feuilleton électoral en RDC, l’ancien ministre de l’intérieur Emmanuel Ramazani Shadary, est lui adoubé par Joseph Kabila et tout le pouvoir en place.
La date du 23 décembre prochain qui semblait de plus en plus illusoire, vient encore une fois d’être reportée, cette fois pour le 30 décembre.
Si les trois principaux prétendants au titre semblent déterminés à tout mettre en œuvre pour atteindre leur but, les observateurs s’interrogent surtout sur la capacité du pays à organiser ces élections cruciales, plusieurs fois reportées par le passé. La date du 23 décembre prochain qui semblait de plus en plus illusoire, vient encore une fois d’être reportée, cette fois pour le 30 décembre.
Si elle voyait un candidat d’opposition obtenir le plus de suffrage, et le pouvoir sortant accepter sa défaite, cette élection deviendrait la première transition démocratique du pays de Lumumba. Mais pour l’instant, le principal défi reste de tenir ces élections dans des conditions acceptables, sans contestations violentes, ni effusions de sang.
Nigéria : les tribulations de Muhammadu Buhari
Malgré un bilan mitigé et une santé chancelante, « l’incorruptible » Muhammadu Buhari a annoncé son intention de briguer un nouveau mandat en 2019.
Pourtant, l’opinion publique semble de moins en moins en accord avec celui qui avait promis d’éradiquer le problème « Boko-Haram », de faire grimper la croissance économique, de réduire le taux de chômage et d’éliminer la corruption. Alors qu’il laisse une économie marquée par une dette croissante (plus de 51% du PIB) et une situation sécuritaire inquiétante, l’ancien militaire pourrait bénéficier d’un soutien populaire beaucoup plus faible qu’en 2015 lorsqu’il est arrivé au pouvoir.
Après une vague de lourdes défections au sein de son parti, les experts s’accordent sur le fait que le prochain scrutin est loin d’être joué d’avance pour le président Buhari.
A 75 ans, le président Muhammadu Buhari qui, envers et contre tout, a réussi à se faire reconduire en tant que candidat du Congrès des Progressistes (APC) pour l’élection présidentielle du 16 février prochain, devrait affronter son ancien vice-président Atiku Abubakar. Ce dernier qui avait claqué la porte de l’APC en décembre 2017, avait rejoint le parti populaire démocratique (PDP), principal parti d’opposition. Plus récemment il avait réussi à remporter les primaires pour représenter le parti de l’ancien président Goodluck Jonathan aux prochaines élections.
Atiku Abubak, un adversaire sérieux.
Après une vague de lourdes défections au sein de son parti, les experts s’accordent sur le fait que le prochain scrutin est loin d’être joué d’avance pour le président Buhari.
Dans tous les cas, quelque soit le vainqueur, c’est un énorme chantier économique, social et sécuritaire qui attend le président du pays le plus peuplé d’Afrique, première puissance économique du continent.
Tunisie : l’acte 2 du renouveau démocratique
A la fin 2019, ce sera au tour de la Tunisie d’élire son prochain président de la République. Si cette élection présidentielle, la douzième de l’histoire de la Tunisie s’annonce aussi importante, c’est d’abord parce qu’elle ne constitue que la deuxième élection présidentielle au suffrage universel, libre et démocratique du pays, depuis la révolution de jasmin. Ainsi, il s’agira pour le peuple tunisien de montrer qu’il a conservé les acquis de 2011, et qu’il s’inscrit dans le cercle des pays démocratiques, ce qui constitue une exception dans le monde arabe.
D’un autre côté, cette élection est d’autant plus importante que la population tunisienne en attend une amélioration rapide de la situation économique du pays.
D’un autre côté, cette élection est d’autant plus importante que la population tunisienne en attend une amélioration rapide de la situation économique du pays.
En effet, depuis la chute de l’ancien président Ben Ali, les différents gouvernements qui se sont succédés n’ont pas réussi à redresser une économie plombée par une croissance au ralenti, une inflation galopante et un taux de chômage élevé (15,4% de la population active au deuxième trimestre 2018).
Le premier ministre Youssef Chahed.
Même si certains secteurs clés de l’économie connaissent une embellie relative, à l’image du tourisme qui a enregistré une hausse de 40,5% sur les onze premiers mois de l’année en cours, les principaux indicateurs macroéconomiques du pays sont encore loin d’être au vert.
S’il décide de se représenter, le président en exercice Beji Caïd Essebsi (92 ans), devra d’abord fédérer les opinions au sein de son propre parti Nidaa Tounès, affaibli par une lutte de pouvoir entre son propre fils, Hafedh Caïd Essebsi, et le premier ministre Youssef Chahed. Ceci avant même d’affronter son adversaire direct, le parti d’inspiration islamiste Ennhada.
Afrique du Sud : baptême de feu pour Cyril Ramaphosa
2019 est également l’année où l’économie la plus industrialisée d’Afrique, connaîtra l’une des échéances électorales les plus importantes de son histoire.
L’African National Congress (ANC) devra désormais sortir le grand jeu pour reconquérir des électeurs déçus par les nombreux scandales de corruption qui ont ébranlé le pays.
Affaibli par le mandat calamiteux de son ancien leader, le président Jacob Zuma, le grand parti politique d’Afrique du Sud, l’African National Congress (ANC) devra désormais sortir le grand jeu pour reconquérir des électeurs déçus par les nombreux scandales de corruption qui ont ébranlé le pays. Avec à sa tête le nouveau président Cyril Ramaphosa, le parti historique de Nelson Mandela veut redorer son blason.
Cyril Ramaphosa va tenter d’enrayer la chute de popularité de l’ANC.
Pour cela il faudra encore composer avec le parti de l’Alliance Démocratique, principal parti d’opposition dont les suffrages pourraient augmenter dans un contexte de perte de confiance des Sud-africains envers l’ANC. Si le parti des Economic Freedom Fighters (EFF) de Julius Malema, a montré qu’il était favorable aux réformes de Cyril Ramaphosa, ce dernier devra encore convaincre une base électorale qui attend des réformes concrètes dans un pays où le taux de chômage atteint les 27,2%.
Libye : la fin de la crise ?
Traversé par un chaos sans précédent, consécutif à la chute de l’ex-guide libyen Mouammar Al-Kadhafi en 2011, la Libye pourrait, à partir de 2019, sortir de la spirale d’insécurité et du marasme économique où elle s’est embourbée.
Initialement prévue pour se dérouler le 10 décembre 2018, le pays devrait finalement connaître de véritables élections présidentielles l’année prochaine, tel qu’il a été convenu à l’issue de pourparlers organisés par la communauté internationale, entre les différents acteurs de la crise, notamment le général Khalifa Haftar, et Fayez El Sarraj, le président du conseil présidentiel (reconnu par l’ONU).
Fayez El Sarraj et le général Khalifa Haftar.
Cette élection devrait être précédée d’un référendum sur une nouvelle constitution, qui devra être approuvé à la majorité absolue dans chacune des trois régions historiques du pays (Tripolitaine, Fezzan et Cyrénaïque) et recueillir un minimum de deux tiers des voix au niveau national, en accord avec un amendement constitutionnel voté le 26 novembre 2018 à la Chambre des représentants de Tobrouk.
La Libye pourrait, à partir de 2019, sortir de la spirale d’insécurité et du marasme économique où elle s’est embourbée.
Si elle réussit à se tenir dans des conditions optimales, cette élection marquera un grand coup dans la mise en œuvre du plan de redressement économique, social, politique et sécuritaire du pays.
Moutiou Adjibi Nourou
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Ecofin Hebdo) – En 2018, le secteur de l’exploration du pétrole et du gaz a été dynamisé par la remontée au-delà de la barre des 60 dollars du prix du baril. Cela a favorisé un regain d’activité exploratoire notamment en Afrique où, depuis la mi-2014, date du début de la dégringolade des prix du pétrole, les investisseurs ont été très peu actifs dans l’amont. Si cette année le continent n’a pas révélé de gisements gigantesques du type Zohr, 2018 aura tout de même été marquée par d’importantes découvertes de pétrole. Contre toute attente, des pays comme le Gabon et le Niger se sont bien illustrés dans ce domaine.
Les découvertes qui se retrouvent dans cette liste ont été sélectionnées en fonction de nombreux critères comme la qualité du réservoir, sa taille et la position géologique des puits par rapport à certains trends qui portent plusieurs vastes gisements de pétrole et de gaz. Le caractère stratégique de la découverte par rapport à la production totale du pays a également été pris en compte en fonction des plateaux de production escomptés.
NIGER
Bushiya-1
Au Niger, le 23 avril 208, la société indépendante britannique Savannah Petroleum annonce la découverte du puits Bushiya-1 située en onshore dans le bassin d’Agadem, notamment sur la zone R3 du contrat de partage de production R3 / R4. Le gisement d’huile a été découvert dans deux intervalles différents de 3m et de 7m, selon des informations fournies par Savannah.
Les diagraphies filaires montrent que l’huile est légère et de bonne qualité. Steve Jenkins, le patron de la société explique d’ailleurs que le rendement du puits devrait être excellent étant donné qu’il a « une géologie similaire à celle des puits découverts dans la région avoisinante d’Agadem » où le chinois CNPC produit 20 000 barils par jour.
Il est prévu des tests de production pour confirmer la qualité de la découverte, mais Savannah est confiant et espère que cette découverte constituera la première étape vers l’objectif du Niger de porter sa production dans les prochaines années.
Lire aussi : 23/04/2018 – Niger : Savannah annonce la découverte d’un important gisement pétrolier dans le bassin d’Agadem
Amdigh-1
Deuxième succès consécutif de la campagne nigérienne de Savannah Petroleum, le puits Amdigh-1 a permis d’intercepter colonne de grès longue de 22 m à travers deux réservoirs dans l’Eocène. Un communiqué annonce l’excellente qualité des réservoirs et indique l’enthousiasme de la firme britannique qui se dirige vers un succès retentissant au Niger. « Les deux découvertes de nos deux premiers puits d’exploration sont clairement encourageantes pour l’avenir de notre projet au Niger», s’est ravi Andrew Knott, l’un des dirigeants de Savannah.
Lire aussi : 06/06/2018 – Niger : Savannah Petroleum signale une nouvelle découverte pétrolière dans le bassin d’Agadem
Eridal-1
Après une troisième découverte consécutive (Kunama-1) dont les propriétés sont semblables à celles du puits Amdigh-1, Savannah a mis la main sur le puits Eridal-1, sur le même contrat de partage de production. Ici, l’huile a été découverte dans une colonne d’environ 13,6 m de grès net dans l’Eocène après un forage qui a atteint 2542 m, toujours en offshore. Des tests de production sont prévus pour confirmer les qualités montrées par les premiers rapports post-forage.
En octobre, Savannah signe une cinquième découverte de taille sur le puits Zomo-1 de la même licence. La colonne de grès est longue de 5,4 mètres. La société pense qu’il existe une rémunération d’hydrocarbures supplémentaire dans le puits. Mais pour la saisir, il faudra une évaluation technique et/ou des tests supplémentaires, ce qui est prévu dans le cadre d’une campagne qui démarrera en 2019.
La société et ses partenaires pensent que ces découvertes et celles qui viendront probablement dans la cadre de la campagne de 2019 permettront au Niger d’atteindre ses objectifs dans le secteur.
Lire aussi : 16/08/2018 – Niger : quatrième découverte consécutive de pétrole pour Savannah dans le bassin d’Agadem
GABON
DTM-2H
Au Gabon, après plusieurs années de recul de la production et d’arrivée à maturité de plusieurs champs producteurs, la découverte du puits DTM-2 en avril est apparue comme le début d’une nouvelle ère pour le secteur. C’est la première découverte de BW Offshore sur le champ offshore Tortue.
BW annonce avoir rencontré « une longue section saturée d’huile ». La société s’est dite très satisfaite du gisement en place sans mentionner les chiffres liés aux premières conclusions des diagraphies filaires. Peu de temps après, le puits d’évaluation DTM-3 situé sur la même licence a rencontré le même succès.
A la suite de quoi, BW a indiqué qu’il permettra d’évaluer le potentiel des réservoirs de Gamba et de Dentale, situés dans la partie Nord-Ouest de Tortue. Il faut noter que le champ Tortue constitue l’une des quatre découvertes pétrolières existantes dans la zone d’exploitation exclusive de Dussafu : Ruche, Moubenga et Walt Whitman.
Lire aussi : 11/04/2018 – BW Offshore annonce le forage avec succès de son premier puits sur Tortue
Ruche Nord-Est
Début août, la découverte de puits Ruche Nord-Est (DRNEM-1), situé sur le contrat de partage de production Dussafu Marin va confirmer le potentiel des formations pré-salifères de Gamba et Dentale. Les activités de forage y ont permis de signaler deux réservoirs de bonne qualité : l’un de 15 mètres dans la formation de Gamba et un autre réservoir de 25 mètres de pétrole dans des réservoirs empilés au niveau de Dentale.
C’est à partir de cette découverte que BW et son partenaire Panoro commencent à se préparer pour la deuxième phase du développement de l’huile de Tortue. «Il s’agit d’une autre découverte passionnante du pétrole à Dussafu, où depuis 2011, nous avons eu un taux de réussite exceptionnel en matière de forage avec 9 pénétrations de puits consécutives pour trouver du pétrole. Nous sommes heureux de ce résultat positif et nous allons maintenant de l’avant avec le programme d’évaluation.», s’est ravi John Hamilton, PDG de Panoro.
Quelques semaines plus tard le 31 août, Panoro Energy a signalé la découverte puits Ruche North East Marin-1 (DRNEM-1) dans le champ Dussafu Marin. Ce puits a été foré pour identifier des ressources pétrolières supplémentaires dans les formations pré-salifères de Gamba et Dentale dans la région du grand Ruche.
«Les données de pression et les échantillons de fluides indiquent qu’environ 15 mètres de pétrole de bonne qualité ont été trouvés dans la formation de Gamba et 25 mètres de pétrole ont été trouvés dans des réservoirs empilés dans la formation Dentale», explique Panoro dans un communiqué.
La décision finale d’investissement en ce qui concerne la phase 2 du développement de l’huile de Tortue a été récemment prise. La phase 1 permet de générer aujourd’hui, environ 12 500 barils par jour à partir des deux puits horizontaux DTM-2H et DTM-3H.
Lire aussi : 31/08/2018 – Gabon : découverte d’un important gisement de pétrole sur le puits Ruche Nord-Est
Boudji-1
En mars, le producteur malaisien Petronas a signalé une importante découverte de pétrole et de gaz dans les réservoirs de son puits Boudji-1, situé sur le bloc en eaux profondes F14 encore dénommé Likualé, dans l’offshore gabonais.
Le forage a atteint 2800 mètres avec un réservoir principal de 90 mètres de sables pré salifères riche en hydrocarbures.
Petronas détient 70% des participations sur le bloc F-14 ainsi que le statut d’opérateur. Le reste des parts est contrôlé par l’Australien Woodside.
Grâce à la taille de ces découvertes, le Gabon a été classé neuvième parmi les 10 pays qui ont enregistré les plus importantes découvertes de pétrole conventionnel en termes de volume, sur l’année. Le classement a été publié le 17 septembre dernier par le cabinet de consultation norvégien Rystad Energy. On estime à environ 205 millions de barils récupérables la taille de l’ensemble des gisements découverts au Gabon cette année.
EGYPTE
Yunus-1X
En Egypte, l’explorateur britannique SDX a découvert, début avril, un important gisement de gaz conventionnel dans sa concession de South Disouq. La découverte est logée dans une colonne longue de 30,72 mètres et le réservoir présente une porosité moyenne de 28,5%. Sur la licence, les autres découvertes SD-3X et SD-4X seront annoncés comme des puits à gros potentiel qui permettront une large exploitation sur la concession dont la production est susceptible d’apporter une puissance importante au réseau national de distribution.
L
Rabul 4
Rabul 4 est un gisement de pétrole léger découvert par SDX Energy, sur le permis onshore West Gharib, du Golfe de Suez.
Selon un communiqué de la direction de SDX, le puits Rabul 4 a été foré à une profondeur de 5250 pieds et est entré en contact avec un réservoir d’environ 43 pieds de pétrole brut net dans les formations de Yusr et Bakr, avec une porosité moyenne de 16%. Une évaluation est en cours pour tester les performances du puits. «Nous sommes satisfaits du résultat de Rabul 4, qui vient compléter le développement initial de la structure Rabul que nous avons découverte en octobre 2017. Les quatre puits forés à ce jour dans la structure Rabul contribueront de manière significative à l’amélioration de nos volumes de production », a commenté Paul Welch, le patron de SDX.
Lire aussi : 24/04/2018 – En Egypte, SDX annonce une nouvelle découverte de pétrole sur West Gharib
MAROC
ONZ-7
Le puits ONZ-7 est la première découverte de l’année pour SDX au Maroc. Elle s’inscrit dans le cadre d’un programme de forages de neuf puits sur les permis Sebou, Gharb Center et Lalla Mimouna. Il est logé sur le permis Sebou et a permis d’atteindre une colonne de 5 mètres de gaz dans la formation de Hoot. La qualité du réservoir a dépassé les attentes initiales de SDX avec une porosité de 35,3%.
Les tests du puits ont d’ailleurs montré un écoulement quotidien de 10 millions de pieds cubes.
Lire aussi : 23/01/2018 – Au maroc, SDX Energy signe sa première découverte de gaz naturel de l’année
LNB-1
Découvert en avril, le puits LNB-1 est situé sur le permis de Lalla Mimouna. Il a permis de mettre en exergue deux formations d’hydrocarbures. La première est une colonne de 300 mètres dans la séquence de Lafkerena. A ce niveau, la charge de gaz obtenue a montré une porosité de plus de 20% avec, dans des sections multiples, une porosité supérieure à 50%, explique SDX. Le gaz dans cette colonne a démontré des composants hydrocarbonés plus lourds que ceux trouvés depuis le début de la campagne, ce qui révèle la présence d’une roche source d’hydrocarbure thermogénique. Cela a conduit la société britannique à conclure que les travaux lui ont permis d’atteindre un nouveau système pétrolier. Selon la direction de SDX, le volume préliminaire moyen non compromis de gaz en présence est de 10,2 Bscf et de 55 000 barils de condensat.
Dans la deuxième séquence, celle de l’Upper Dlalha, SDX a intercepté 2,6 mètres de sable conventionnel net avec une porosité moyenne de 33%.
Ces découvertes sont inscrites dans le lot de plusieurs autres réalisées par SDX cette année et qui serviront à développer l’offre locale de gaz pour l’industrie gas-to-power.
Lire aussi : 20/04/2018 – Maroc : SDX Energy annonce une importante découverte de gaz naturel et de condensat
L’offshore africain est de plus en plus convoité ces dernières années.
Hors Afrique, les grandes découvertes de l’année : le Guyana (environ 2 milliards de barils), la Russie (1,336 milliards de barils), les Etats-Unis (746 millions de barils), Chypre (672 millions de barils), le Sultanat d’Oman (671 millions de barils), la Norvège (498 millions de barils), l’Australie (350 millions de barils), le Royaume-Uni (305 millions de barils) et la Malaisie (194 millions de barils).
Pour l’année prochaine, les analystes tablent sur de plus importants investissements dans la recherche d’hydrocarbures. L’offshore africain, de plus en plus convoité ces dernières années, a vu la signature de nombreux accords de partage de production. Cela devrait conduire à un regain de l’activité dans le Golfe de Guinée par exemple, où Kosmos Energy et Tullow Oil, entre autres, chercheront à maximiser leurs volumes exploitables en forant davantage. D’autres pays de la zone dont l’Angola et ceux du bassin MSGBC (Mauritanie , Sénégal , Guinée, Guinée Bissau et Gambie) aussi verront les changements annoncés.
Olivier de Souza
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Ecofin Hebdo) – Le groupe bancaire panafricain Ecobank lance actuellement dans une campagne de communication internationale pour apporter sa version des faits, relativement aux révélations d’un de ses ex-employés, lanceur d’alerte. Ce dernier dit voir été éjecté de l’entreprise pour avoir soulevé le caractère inapproprié de certaines règles dans la présentation des résultats financiers du groupe. Chez ETI, on rejette en bloc cette idée de manipulation des résultats. Une enquête a été ouverte au Nigéria et les choses ne sont ni rouges, ni noires…
Depuis 4 années, Ecobank Transnational Incorporated, le groupe bancaire panafricain présent dans 34 pays africains, peine à sortir complètement des défis qui l’ont conduit à une transformation complète du modèle et à un renouvellement de son management. Le voici de nouveau sous les feux des projecteurs. Il est aujourd’hui avéré, que le Financial Reporting Council nigérian, l’entité en charge de surveiller l’authenticité des résultats publiés par les entreprises, a ouvert une enquête suite à des éléments apportés par un lanceur d’alerte qui a travaillé dans la banque.
Le groupe est accusé d’utiliser des taux de change inadaptés
Selon ce lanceur d’alerte, ETI qui, pour consolider les résultats de l’ensemble de ses filiales convertit leurs performances en dollars américains, trompe la vigilance de ses investisseurs, en jouant sur les taux de change. De l’avis de l’accusateur, la méthode de conversion par le groupe bancaire du revenu de ses activités en dollars viole les standards internationaux établis en la matière.
Altu Sadie, le lanceur d’alerte sud-africain.
Lorsqu’il est parvenu à la conclusion que les éléments de preuves accumulés étaient suffisants pour lancer l’alerte, Altu Sadie, qui était directeur financier pour les services digitaux, a tenu informé le top management d’Ecobank, comme le prévoient ses règles générales de gestion des lanceurs d’alerte. Mais ses analyses sur la surévaluation provoquée par l’utilisation d’un taux de change inapproprié dans les performances financières de la banque ont été rejetées.
Les premiers résultats financiers que cite le lanceur d’alerte, remontent à l’année 2016 au cours de laquelle Ecobank sortait d’une grave crise de gouvernance, doublée d’une perte record, en raison d’une accumulation importante (840 millions $) de créances douteuses qui ont plombé sa rentabilité. Il y avait alors un besoin de redonner du courage à ses investisseurs.
Ecobank rejette ces accusations de manipulations comptables
Le groupe a nié avoir commis une quelconque faute. « Conformément aux politiques du Groupe Ecobank, nous utilisons le cours officiel dans les pays dans lesquels nous opérons pour convertir le bilan et les comptes de résultats de nos filiales dans la devise de présentation du groupe, qui est le dollar américain. Ainsi, en exerçant le jugement autorisé dans le cadre de l’IAS 21, le Groupe utilise actuellement le cours officiel de la banque centrale du Nigéria », peut-on lire dans son communiqué.
A l’attention de ses actionnaires, il précise aussi, que contrairement à ce qui a été prétendu dans les faits soulevés par son ex-employé, il n’y a pas eu d’inexactitudes dans ses états financiers de l’année 2016, ni dans ceux de l’année close le 31 décembre 2017, ni dans les 3 rapports trimestriels publiés durant l’année 2018. « Nous souhaitons également faire remarquer que ces allégations ont été portées par un ancien employé qui poursuit actuellement le groupe en justice et réclame le paiement de 13 années de salaire dans le cadre d’une supposée rupture de contrat abusive », a ajouté le communiqué.
« Nous souhaitons également faire remarquer que ces allégations ont été portées par un ancien employé qui poursuit actuellement le groupe en justice et réclame le paiement de 13 années de salaire dans le cadre d’une supposée rupture de contrat abusive. »
Répondant spécifiquement à des questions de l’Agence Ecofin, un responsable du groupe a fait savoir, que l’utilisation du cours de la banque centrale est conforme à sa politique qui impose d’appliquer les cours officiels. Il est aussi vrai, que pour permettre des comparaisons et pour s’assurer que les utilisateurs des états financiers du groupe ne subissent aucun préjudice, les divers communiqués officiels sur les résultats, notamment ceux publiés sur le Nigerian Stock Exchange, donnent des précisions sur l’impact et les taux de change utilisés.
Mais des questions subsistent quand même
Les réponses apportées par le groupe sont logiques, mais ne sont pas exemptes de critiques. Déjà, la norme IAS 21 invoquée par l’institution financière, pour expliquer et légitimer le choix porté sur le taux de la banque centrale du Nigéria n’est pas claire et fait l’objet de nombreux arbitrages et interprétations. Une complexité qui vient s’ajouter au fait qu’à un moment le Nigéria s’est retrouvé lui-même avec trois taux de change officiels.
Si Ecobank a le droit d’utiliser le taux officiel de la banque centrale (qui était le plus bas donc le plus intéressant en terme de consolidation), il avait aussi l’obligation selon l’éthique comptable, d’expliquer pourquoi ce choix lui paraissait le plus indiqué.
Si Ecobank a le droit d’utiliser le taux officiel de la banque centrale (qui était le plus bas donc le plus intéressant en terme de consolidation), il avait aussi l’obligation selon l’éthique comptable, d’expliquer pourquoi ce choix lui paraissait le plus indiqué. Cette contrainte était d’autant plus importante, que le groupe compte dans son bilan, de nombreux emprunts et placements libellés en devise étrangères. Sans parler du fait que toutes les autres banques cotées sur le Nigeria Stock Exchange étaient déjà passées au NAFEX (Nigerian Autonomous Foreign Exchange Rate Fixing) depuis longtemps.
Sans parler du fait que toutes les autres banques cotées sur le Nigeria Stock Exchange étaient déjà passées au NAFEX (Nigerian Autonomous Foreign Exchange Rate Fixing) depuis longtemps.
Aussi, certaines données relevées dans les comptes de résultats successifs de 2016 et de 2017 semblent indiquer clairement qu’il y a eu comme une volonté de la banque d’optimiser les résultats. Sur les deux périodes, des notes de bas de pages, et même les communiqués de presse, semblent indiquer, qu’il y avait une conscience de ce que l’utilisation d’un des taux fixés par le marché, aurait négativement pesé sur le bénéfice net.
En 2016 et 2017, il était difficile d’appliquer un taux moyen sur la valeur du naira.
Dans la même logique l’IAS 21 apporte une précision aux conditions d’utilisation des taux moyens tels que le revendique ETI. Une d’elles veut que, s’il y a eu de grosses variations entre les taux de change à l’ouverture et à la clôture d’une transaction, le taux moyen ne peut être utilisé car il ne représenterait pas clairement la situation de change effective. Et même dans le reporting, une différence devrait s’établir entre les dépenses en devise à l’achat et les opérations effectuées à la vente, qui n’ont pas la même implication sur les réserves de change.
Or il est clairement avéré, que le taux de change des principales monnaies des pays les plus importants du groupe en terme de volume des opérations, ont fortement varié. En 2016 et 2017, il était difficile d’appliquer un taux moyen sur la valeur du naira, du cedi ghanéen ou même du Franc CFA, par rapport au dollar américain, sans risque de se tromper. Les écarts étaient assez considérables, selon une courbe de variation produite par le site spécialisé xe.com.
Des réponses qui soulèvent d’autres préoccupations
Ecobank a lui-même reconnu que l’environnement bancaire a évolué, lui imposant de changer sa politique d’application des taux de change. Pour 2018, elle convertira ses performances au Nigéria suivant le NAFEX, comme ses consoeurs. Mais les dirigeants n’ont rien dit sur les taux de change qui seront appliqués sur d’autres de ses marchés, notamment l’UEMOA et le Ghana, qui sont devenus ses principales sources de revenus et où les taux de change par rapport au dollar sont aussi sujets à fluctuation.
Ade Adeyemi, DG du groupe Ecobank doit faire face à de nouvelles accusations.
Aussi, le groupe parle de changements dans l’environnement bancaire, mais l’argumentaire est assez nouveau. Dans son communiqué de presse, pour ses performances de 2017, ses dirigeants ont pourtant reconnu, que la conversion de ses performances au taux réel du marché (NAFEX), avait permis doper ses revenus de frais et commissions. Il est donc difficile de comprendre, pourquoi ce taux est utilisé pour un segment précis de résultat et pas pour l’ensemble.
Il est donc difficile de comprendre, pourquoi ce taux est utilisé pour un segment précis de résultat et pas pour l’ensemble.
Le principal point de litige demeure celui de savoir pourquoi le groupe bancaire, sur les trois alternatives possibles, notamment au Nigéria, n’a jeté son choix que sur une option qui finalement lui aura permis de montrer l’image d’une banque dont les performances évoluent rapidement, alors que ce n’était pas exactement le cas. En effet, sur les trois années partant de 2015 à 2017, aussi bien le produit net bancaire du groupe ainsi que son bénéfice avant impôts se sont continuellement rétractés.
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M’SILA – La mort du jeune Ayache Mahdjoubi (31 ans), coincé depuis six jours à 30 mètres au fond d’un puits artésien au village Oum Echemel dans la commune de Houamed (75 km au Sud-ouest de M’sila), a été confirmé, a indiqué dimanche le directeur de wilaya de la protection civile, le colonel Fouad Laalaoui.
Le même responsable qui se trouve sur site a indiqué à l’APS que les éléments de la protection civile déploient des efforts depuis le début de l’opération de secours mardi en creusant dans le périmètre du forage pour tenter d’atteindre la victime dont le corps n’a pas encore été retiré en raison de la difficulté du terrain et des écoulements intenses d’eau, mais « les efforts se poursuivent pour y parvenir ».
Selon les sapeurs pompiers rencontrés sur le lieu, il a été impossible de retirer la victime coincée depuis mardi passé à 30 mètres au fond de ce forage, d’où le recours au fonçage autour du forage en dégageant la terre, en pompant l’eau et en sectionnant à chaque fois une partie du tube du forage.
Des citoyens de la région et d’autres localités du pays se sont mobilisés en prenant en charge financièrement les travaux de fonçage et en assurant la restauration des travailleurs et secouristes mobilisés dans cette opération de sauvetage supervisée par la protection civile.
Cette mobilisation a permis de creuser, en six jours, jusqu’à 30 mètres de profondeur et de dégager plusieurs centaines de tonnes de terre et de boue dans des conditions de sécurité assurées par la protection civile, a-t-on indiqué sur site. Un sapeur-pompier avait tenté samedi de retirer la victime sans succès.
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ALGER – La majorité des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont appelé les banques à l’activation de mécanismes de lutte contre la bureaucratie et la facilitation de l’octroi de crédits aux investisseurs afin d’impulser l’investissement national.
Lors d’une plénière, tenue dimanche sous la présidence de M. Mouad Bouchareb et consacrée à la présentation du rapport de la Banque d’Algérie sur les évolutions financières et monétaires, les députés, dans leur majorité, ont mis en avant l’impératif de prendre des mesures et des dispositions pour mettre fin à la bureaucratie dans les banques, qui entrave « l’accès des investisseurs aux crédits afin de concrétiser leurs projets d’investissement ».
Ils ont préconisé également l’activation de mesures permettant l’entrée en vigueur de la finance islamique afin d’offrir aux investisseurs le choix de s’intégrer dans le système financier qui leur convient.
A ce propos, la députée Naima Djillali Aissa (FLN) a plaidé pour la lutte contre la bureaucratie dans les banques, la facilitation de l’accès des investisseurs aux crédits et la recherche des formules et mécanismes à même de faciliter, aux opérateurs économiques, les transactions financières.
Elle s’est interrogé pourquoi les banques tardent-elles à trouver des formules, notamment pour l’amélioration du climat d’investissement et l’adoption d’une stratégie de gestion claire et efficace.
De son côté, le député Abdelghani Ouicher (TAJ), a prôné la « démocratisation » des banques et la facilitation de son activité en vue d’encourager l’investissement, estimant que ces rapports financiers devaient être examinés par la commission des finances et du budget de l’APN pour se prononcer sur leur contenu.
Le député Benyoucef Zouani du même parti a estimé nécessaire l’adoption de la finance islamique dans les transactions bancaires, outre la révision des lois pour bien régir l’activité des établissements bancaires et financiers.
Par ailleurs, la députée Fatima Kerma (RND) s’est félicitée de la teneur du rapport de la banque d’Algérie, appelant à la régularisation de la situation du foncier et au soutien du matériel agricole en faveur des investisseurs pour améliorer la production.
Pour le député Mohamed Abdelhadi (indépendants), la lutte contre la bureaucratie initiée par certaines banques est impérative pour pallier toutes les lacunes et lever toutes les entraves, notamment à la demande de crédits par les investisseurs, relevant cependant un recul dans le recouvrement des crédits bancaires.
Par ailleurs, le député Mohamed Mokrane (front El Moustakbal) a appelé à la révision de la politique monétaire et économique de l’Algérie pour traiter la fragilité de l’économie nationale.
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BOUIRA- Onze (11) centres d’appui à la technologie et à l’invention (CATI) ont été créés en 2018 au niveau des universités et des entreprises, a indiqué dimanche Mohammed Sebbagh, responsable chargé des statistiques à l’Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI).« Le CATI constitue une bibliothèque digitale et électronique, un centre de formation et un centre d’appui aux affaires. En Algérie, nous en avons créé onze en 2018 », a expliqué à l’APS M. Sebbagh en marge d’une rencontre sur l’invention et la qualité des produits nationaux.
Ainsi, le nombre de CATI dont dispose l’Algérie à ce jour s’élève à 54 centres qui permettront d’améliorer les capacités et les compétences nationales dans le domaine de l’exploitation en ligne des bases et des banques de données sur les brevets et plusieurs millions de revues scientifiques et techniques disponibles à travers les différents réseaux de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), selon les détails fournis par M. Sebbagh.
Les centres d’appui à la technologie et à l’invention visent à encourager la politique de promotion de la compétitivité des entreprises du secteur industriel, particulièrement de la PME, et ils permettent aussi de stimuler l’innovation et le transfert technologique à travers principalement l’établissement de ces réseaux, en permettant ainsi l’émergence et le développement d’un marché de la connaissance, considéré comme le levier de la créativité entre le monde de la recherche et le secteur économique, a souligné le même responsable.
La création de ce genre de centres vise aussi à faciliter l’exploitation des bases de mise en oeuvre du projet CATI en Algérie qui comprend des informations d’ordre technique, juridique et commercial. « Ces centres visent à soutenir des activités liées au transfert technologique et à la formation, et ils rappellent, entre autres, l’existence de beaucoup de recherches et d’innovations qui ne sont pas exploitées par manque de coordination entre l’université et l’entreprise », a ajouté le responsable de l’INAPI.
Par ailleurs, l’INAPI a enregistré durant 2018 le dépôt de 5361 marques de produits industriels, soit 4349 marques nationales et 1012 marques étrangères, a ajouté M. Sebbagh.
Durant cette même période allant de janvier 2018 au 31 octobre de la même année, l’INAPI a reçu 533 dépôts de brevets d’invention, dont 141 classiques et 392 PCT (pour Patent Coopération Treaty), d’après les statistiques fournies à l’APS.
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GHARDAIA- Les potentialités agricoles dont jouit la région de Ghardaïa, notamment la filière des plantes aromatiques et médicinales (PAM), ouvrent des perspectives prometteuses » pour le développement économique local, a assuré dimanche la Conservation des forêts de la wilaya.
Les résultats enregistrés par les petits projets épars de jeunes agriculteurs, lancés ces dernières années à travers les différentes exploitations agricoles familiales dans la wilaya, « offrent la possibilité de trouver des alternatives économiques appropriées, tangibles et durables », a affirmé à l’APS le conservateur des forets, Mohamed Abbès.
Cultivée en étage dans les oasis de la wilaya, cette culture de PAM et autres plantes condimentaires est encore « timide » et destinée à la consommation locale mais offre des revenus supplémentaires aux petits agriculteurs locaux, estime le même responsable signalant qu’au total une vingtaine d’hectares est dédiée à cette culture de PAM et condimentaires.
Parmi les principales plantes aromatiques, condimentaires et médicinales cultivées dans la région de Ghardaia, on peut citer le géranium, la lavande, la rose, le moringa, la sauge, le thym, la verveine, la menthe et le safran, le romarin, l’Aloé verra, le persil, le basilic, la camomille, le figuier de barbarie ainsi que l’arganier à titre expérimental.
Près d’une centaine de jeunes agriculteurs de la wilaya ont exprimé leur engouement pour la culture des plantes aromatiques, condimentaires et médicinales, dans leurs exploitations, a fait savoir le conservateur des forets.
Cependant une production importante est assurée par les PAM spontanées, alors que celles cultivées contribuent très faiblement à la production, note M. Abbès, précisant que le ministère de l’Agriculture et la direction générale des Forets accorde une importance particulière pour tirer un meilleur profit de cette filière.
Des essais de culture de safran, de moringa, d’arganier, de figuier de barbarie et d’aloé verra à Berriane, Métlili, Mansoura et El-Menea ont donné des résultats probants, fait-il encore savoir.
L’Algérie, a-t-il dit, dispose d’un important patrimoine en plantes médicinales et aromatiques, dont plusieurs plantes endémiques que l’on peut exploiter à plusieurs fins: médecine traditionnelle, aromates, cosmétiques, conservation alimentaire, exportations de plantes brutes et d’huiles essentielles.
Insuffler une dynamique à la filière des PAM
Pour cela, le ministère de l’Agriculture a mis en place une stratégie visant à insuffler une dynamique au développement de la filière PAM, et à mettre à profit et de valoriser les potentialités agricoles de chaque région.
Cette stratégie consiste en la création d’associations spécialisées et des conseils professionnels des PMA dans chaque wilaya, afin d’encourager l’investissement dans cette filière et d’assurer une prise en charge en matière de formation et d’appui technique et scientifique en faveur des agriculteurs.
Le conseil professionnel des plantes aromatiques et médicinales de la wilaya de Ghardaia a été mis en place en attendant l’agrément, dans un but de préservation et d’extension des ressources végétales existantes ainsi que de valorisation de nouveaux produits.
Contacté à ce sujet par l’APS, les responsables du département de biologie et sciences de la nature de l’université de Ghardaïa estiment que le développement de cette filière de PAM, notamment dans la région de Ghardaïa, peut contribuer fortement à l’économie nationale et aux exportations hors hydrocarbure.
Ils ont, dans ce sens, mis en exergue la richesse de la flore de Ghardaia, déplorant toutefois l’absence de stratégie et réglementation de pratiques commerciales indispensables au développement de cette filière émergente, identifiée comme étant un segment à intégrer dans le développement agricole.
« Les plantes aromatiques et médicinales ont une grande capacité d’adaptation aux conditions climatiques, de développement sur des terres accidentées ou peu fertiles et de lutte contre la désertification », a fait savoir, de son côté, l’ingénieur en chef à la Direction des services agricole de Ghardaïa.
Pas moins d’une cinquantaine de plantes spontanées et sauvages se trouvant sur le territoire de la wilaya de Ghardaïa sont utilisées dans la pharmacopée, selon une étude faite par des universitaires de Ghardaïa, a précisé Mr. Khaled Djebrit.
Le secteur des PAM va connaitre un grand essor, a estimé M. Djebrit, précisant que le défi à relever pour développer cette filière est la conciliation entre le souci de conserver la biodiversité et protéger les ressources naturelles et le besoin de créer un environnement propice pour que les populations rurales puissent participer aux activités de croissance économique de la cueillette spontanées en milieu naturel.
« Il faut une règlementation et un suivi rigoureux pour assurer la réussite et atteindre les objectifs escomptés pour cette filière émergente, notamment par l’encouragement des investissements et assurer des formations au profit des agriculteurs, préconise-t-il.
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