L’exportation des produits algériens était à l’honneur hier. C’est le cas de le dire au vu du bouillonnement qui caractérisait l’Entreprise portuaire de Annaba (Epan).
Aux ministres de l’environnement Fatima-Zohra Zerouati et du commerce, Saïd Djellab ainsi que le wali de Annaba Toufik Mezhoud, s’ajoutaient tous les représentants des corps assermentés (gendarmerie, police, douanes…). Ils paraissaient avoir été mobilisés pour assurer la réussite de l’événement. Celui-ci porte sur une importante opération d’exportation hors hydrocarbures. Il s’agit de 35 000 tonnes de clinker, un produit semi-fini que le groupe Ciment Lafarge Souakri Cilas destine à la Côte d’Ivoire, port d’Abidjan. Il faut savoir que Cilas a été créée en partenariat avec le groupe Lafarge-Holcim.
C’est ce que révèle le responsable Cilas chargé de l’exploitation : «Cette opération s’inscrit pleinement dans l’objectif du groupe Lafarge-Holcim Algérie de contribuer à exporter les surplus de production avec un objectif d’exportation de plus de 2 millions de tonnes en 2020. Cette nouvelle opération souligne l’engagement sans faille du groupe Lafarge-Holcim à agir en faveur de la diversification des revenus extérieurs du pays hors hydrocarbures.» Une déclaration qui n’a pas manqué d’intéresser les responsables présents à la cérémonie. Il y avait de quoi, d’autant qu’il était question d’«une demande nationale en matière de ciment de 23 millions de tonnes pour 35 millions de tonnes de capacités installées en 2018.
L’objectif est d’atteindre 46 millions de tonnes en 2020 soit 100% de surcapacités. D’où l’impératif de l’exportation pour écouler la production nationale et préserver les investissements et les emplois en Algérie». Il ne fallait apparemment pas en dire plus pour le ministre qui paraissait s’être déplacé à Annaba bien informé de tout ce qui a trait à cette grande opération, la 2e du genre pour une même quantité réalisée la veille, c’est-à-dire le samedi 21 décembre au port de Annaba. C’est que l’Epan avait assuré tout le nécessaire pour que l’opération se déroule sans accroc. Avant de se rendre au siège de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI Seybouse Annaba), le ministre Saïd Djellab s’est déplacé à l’unité Fertial «Fertilisants d’Algérie» sise à Seybouse. Celle-ci est spécialisée dans la production des engrais phosphatés et s’oriente vers de plus importantes opérations d’exportation. Telle est l’interprétation des données qui lui ont été exposées par les gestionnaires de cette entité socioéconomique.
A la CCI Seybouse, le ministre s’est attardé à développer ses idées sur le créneau des exportations hors hydrocarbures. Il a souligné la nécessité de poursuivre la dynamique mise en place pour l’exportation hors hydrocarbures à travers toutes les régions du pays. Il a également abordé la question d’inversement des tendances pour passer de pays importateur vers celui exportateur. «Nous avons toutes les capacités pour qu’il en soit ainsi. Nous accompagnerons tous les exportateurs. La logistique existe, reste les segments à développer. Nos produits sont appréciés pour leur qualité et, également, leurs prix. Ils sont connus de par le monde, notamment à travers notre continent.»
Interrogé sur les objectifs assignés à son secteur pour l’année 2019, le ministre a révélé l’existence de 53 contrats d’exportation dans le domaine du ciment, l’électroménager, l’électronique et les produits agricoles. Il a également précisé que l’année 2018 a permis d’enregistrer l’équivalent de 2,6 milliards de dollars hors hydrocarbures. Abordant la question de la mission des chambres de commerce et d’industrie, le ministre a indiqué que ces structures doivent revenir à leur rôle de facteur de développement des exportations.
A. Bouacha
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Maillon faible du système éducatif, l’orientation scolaire pourrait enfin retrouver la place qui doit être la sienne. Les conseillers à l’orientation confinés souvent à des tâches administratives vont peut-être enfin pouvoir accompagner les élèves dans le choix de leur cursus. Le département de Benghabrit donne des instructions dans ce sens.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Les conseillers à l’orientation, souvent frustrés de ne pouvoir jouer pleinement leur rôle, auront la possibilité d’accompagner les élèves, notamment ceux qui sont en fin de cycle.
C’est, en effet, à ce moment que beaucoup d’élèves se retrouvent désarmés, ne sachant vers quelle filière se tourner, ni vers quelles études universitaires lorsqu’il s’agit de nouveaux bacheliers. Pourtant, c’est le cœur même du métier de conseiller à l’orientation.
Au fil des années, ces derniers se sont retrouvés à accomplir plus de tâches administratives que de conseil auprès des élèves.
En réunissant les directeurs et les inspecteurs des centres d’orientation et de guidance scolaires, la ministre de l’Education a donné des instructions afin que les missions d’orientation reprennent leur place au niveau des établissements scolaires des paliers moyen et secondaire. Les élèves ont, à différentes périodes de leur scolarité, besoin d’informations pour s’inscrire dans un projet personnel prenant compte des possibilités qui s’offrent à eux mais également de leurs capacités.
A la fin du cycle obligatoire, à savoir le moyen, beaucoup de collégiens se retrouvent à la croisée des chemins. Certains font face au dilemme du choix de la filière au niveau du secondaire tandis que, pour d’autres, c’est le saut vers l’inconnu puisqu’ils n’ont pas pu obtenir la moyenne requise pour accéder au lycée.
C’est à ce niveau-là que l’orientation prend toute son importance. Il s’agit de guider les futurs lycéens vers la filière dans laquelle ils ont le plus de chance de s’épanouir mais également d’éviter de perdre dans la nature ceux qui n’ont pas les capacités de poursuivre leurs études. Les conseillers à l’orientation peuvent à ce moment proposer les alternatives que sont les centres de formation professionnelle.
Au niveau du lycée, il s’agit d’anticiper et de guider au mieux les lycéens dans le choix de leurs futures études universitaires. Très souvent, les nouveaux bacheliers n’ont aucune connaissance des possibilités qui peuvent s’offrir à eux. Ils ne s’intéressent à la question qu’après avoir obtenu les résultats du baccalauréat. Le laps de temps qui leur est laissé pour s’inscrire ne leur donne pas la possibilité de prendre connaissance de l’ensemble de l’offre de formation universitaire.
Le conseiller à l’orientation a pour rôle de, justement, les aider à construire un projet et à se donner les moyens de le réussir en faisant les bons choix au bon moment.
Très souvent, un mauvais choix est à l’origine de l’abandon des études, ce qui aurait pu être évitable si le projet avait fait l’objet d’un bon accompagnement.
N. I.
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Tout le monde en convient, les services de sécurité du pays, au sortir de la «décennie noire», sont devant un défi aux multiples facettes : ils doivent, selon les experts, se moderniser, se professionnaliser davantage, augmenter leur vigilance autour du pays cerné par des risques et, surtout, encourager l’Algérien à devenir l’acteur principal de sa propre sécurité et, par conséquent, de celle du pays.
Il est évident qu’aucune transition, qu’elle soit politique, économique, sociale ou culturelle, n’aboutira si elle n’est pas précédée par l’instauration de la sécurité sur l’ensemble du territoire. Plus important, cette transition sécuritaire exige la mobilisation et se pratique tous les jours de l’année et toutes les heures de la journée. Elle n’a pas besoin de discours politique mais de soutien. Une chose est sûre, la population refuse de revivre le cauchemar des années 1990. Concernant, justement, la reconquête de l’espace sécuritaire, l’expérience que mènent les policiers de Boumerdès depuis des mois est intéressante. Faut-il rappeler que la wilaya de Boumerdès sort, à l’instar d’autres régions du pays, de la décennie noire ?
Par ailleurs, bon nombre de spécialistes disent que cette décennie noire laissera forcément des séquelles sur la société fortement traumatisée. De plus, la région de Boumerdès a subi un second traumatisme en 2003 (séisme). En clair, la région de Boumerdès risque d’entrer dans un processus de violence perpétuelle qui sera en outre alimenté par les frustrations sociales découlant de la crise économique.
Sur un autre plan, le directeur de la Sureté de la wilaya de Boumerdès, le contrôleur de police Ali Badaoui, qui a fait toute ses classes dans la région, a vécu la naissance et le développement de la violence islamiste dans cette région. Et pour cause, il était un acteur majeur dans la lutte contre cette violence aveugle déployée par les islamistes armés. Il l’a vue dans toute son horreur. Il s’est sûrement posé cette question un jour : comment arrêter le cercle de violence ? «Moi, j’investis sur le long terme», rétorqua-t-il lorsque nous l’avons interrogé sur le nombre impressionnant d’actions de sensibilisation que mènent continuellement depuis des mois les services qu’il dirige. «Nous avons un plan annuel de communication», précise le commissaire de police chargé de la cellule de communication, Krimo Touati.
Le discours sécuritaire à la portée de tous
Si les policiers de Boumerdès ont organisé en 2018 – l’année est encore chargée – 1 043 actions de sensibilisation, les sorties sur le terrain ne se font pas au hasard. «Nous adaptons notre discours aux spécificités de la région et de la population ciblée (écoliers, collégiens, lycéens, universitaires ou apprentis, ndlr)», rappelle le commissaire Touati qui est entouré de six officiers universitaires tous titulaires d’un master en communication option informations sécuritaires. Le septième est spécialisés en droit. Cible privilégiée des policiers : les écoliers. «Nous voulons accompagner les écoliers dans les trois paliers», clame le commissaire.
Le danger des réseaux sociaux et la drogue sont les principaux sujets qu’abordent ces éducateurs. Ils déplorent la démission des familles. «Parfois, la mère et le père travaillent.»
A travers une discussion avec ces officiers, nous avons saisi leur méthode pour gagner la confiance des enfants et des adolescents afin de les rendre réceptifs au message qui concerne la vigilance contre les fléaux sociaux et la délinquance. «Souvent, nous parlons à nos vis-à-vis en tamazight. Pour ce faire, nous avons de bons locuteurs qualifiés», dira l’officier Touati qui laisse entendre qu’ils ne cherchent pas à moraliser la société mais se contentent d’éveiller l’esprit de vigilance de leurs vis-à-vis particulièrement les enfants et les adolescents qui sont eux-mêmes des relais entre leurs familles et la police. Ils appliquent tout simplement le concept de la police de proximité avec toutes ses exigences de rigueur et de présence permanente sur le terrain. Ils veulent, en outre, inculquer aux jeunes la culture de la sécurité. Changer le comportement de l’Algérien par rapport au problème de la sécurité. C’est la transition sécuritaire.
Des policiers animateurs de radio
Rester sur le terrain et répéter inlassablement le message sur la vigilance sont le leitmotiv de ces policiers passionnés par leur mission. Ils n’hésitent pas, par ailleurs, à chercher le moindre espace médiatique en vue de relancer leur message. Fait unique en Algérie, des policiers animent des émissions journalières, certaines en direct, sur une radio locale. Et ça marche. Il faut miser sur les capacités intrinsèques des policiers, l’envie d’innover et un peu d’audace pour exposer un agent de l’ordre public devant des auditeurs parfois agressifs. Pour le chef de la cellule de communication, il s’agit de rester professionnel. «Nous restons calmes et nous mettons nos auditeurs, s’ils sont trop agressifs et réfractaires à notre opinion, devant leurs propres contradictions. Nous cherchons à gagner l’opinion pas à sortir vainqueurs d’un débat.»
En 2018, les policiers de Boumerdès ont assisté ou animé 1 243 émissions de radio. Le travail par le biais de la radio est beaucoup plus destiné aux adultes, particulièrement aux automobilistes pour les sensibiliser ou leur fournir des indications utiles. Quand on sait que la wilaya de Boumerdès est la seconde destination des vacanciers après Oran, on imagine le plan de charge des policiers pendant l’été en matière de prévention. Un autre moyen – le 1 048 – est également utilisé comme instrument de prévention. Vers le 20 décembre, le nombre de ces appels avoisine les 100 000. «Nous répondons à tous les appels même les plus insignifiants. C’est d’abord notre devoir et c’est un moyen de rassurer le citoyen», souligne le directeur de la Sûreté de la wilaya de Boumerdès. Pour un policier qui reçoit un appel de quelqu’un qui a perdu ses clés, il faut qu’il soit d’un calme olympien.
Abachi L.
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Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a instruit, lors d’une visite de travail qu’il a effectuée hier à Blida, les professionnels et les responsables de son secteur sur la nécessité d’augmenter le nombre des terres agricoles qui, pour lui, reste très faible.
C’est, ainsi, qu’il a recommandé à ce que la superficie s’élève de 32 000 hectares à 40 000 hectares aux fins d’améliorer la production agricole qui demeure, selon le ministre, une priorité incontournable pour assurer l’autosuffisance.
Dans son périple qui l’a conduit dans un premier temps au club hippique où un certain nombre d’investisseurs l’attendaient, Abdelkader Bouazghi leur a fait savoir l’importance de l’assainissement du foncier agricole et la régularisation de la situation des exploitations agricoles non encore réalisée, ainsi que la mise en application de la conversion du droit de jouissance perpétuelle en droit de concession dont les délais arrivent bientôt à terme.
A ce sujet, il a informé que les dossiers en suspens sont estimés à 4 000, ce qui est énorme au vu de l’importance de cette opération, dira-t-il.
Sur un autre plan, le ministre a violemment critiqué les producteurs de lait à Blida. Pour ce dernier, la production reste sensiblement faible puisque celle annuelle est de 50 millions de litres par an. A cet effet, il a incité les éleveurs de vaches laitières à entreprendre une stratégie collective à même d’améliorer la production de lait dans l’objectif de réduire la facture d’importation de la poudre de lait.
Il en est de même pour la production céréalière dont Blida a régressé en matière de blé. «il est grand temps que la wilaya de Blida recouvre son activité dans ce secteur», insistera Abdelkader Bouazghi.
Les chambres frigorifiques n’ont pas été en reste dans le programme du ministre qui a tenu à visiter une chambre froide à Boufarik.
Il insistera sur leur rôle capital pour la préservation du produit agricole, d’où son encouragement à investir dans ces projets aux fins de maintenir l’équilibre dans les prix des produits agricoles, tout comme ils peuvent concourir à établir une base stratégique en matière d’exportation vers l’étranger.
Dans le même sillage, le ministre de l’agriculture a visité la plus grande unité de production de poulets en Algérie avec un nombre 43 millions de poulets par an. A ce propos, Abdelkader Bouazghi dira que cette unité contribue à maintenir un équilibre assez conséquent en matière de production de viande blanche.
M. B.
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Après Mohamed Amine Kabari, la JS Kabylie vient de faire signer deux nouvelles recrues. Il s’agit de l’ex-défenseur de l’AS Aïn M’lila, Mohamed Benchaïra, âgé de 26 ans, et l’ex-attaquant de la JSM Béjaïa, Walid Belgherbi âgé de 28 ans.
Les deux joueurs se sont engagés avec les Canaris respectivement pour trois ans et demi et deux ans. Benchaïra portera le numéro 7 tandis que Belgherbi endossera le maillot 24. Les deux nouvelles recrues ont d’ailleurs exprimé leur satisfaction d’avoir rejoint les rangs des Canaris. Benchaïra et Belgherbi deviennent ainsi la 2e et la 3e recrue hivernale du club, après le recrutement de l’ex-milieu de terrain de l’US Biskra, Mohamed amine Kabari (25 ans). «Les deux nouvelles recrues vont dans le sens d’apporter un plus.
La plupart des joueurs nous ont demandé de recruter des éléments qui pourront apporter un plus avec leur expérience (…) Maintenant c’est à eux de faire leur boulot, moi j’ai confiance en eux et il n’y a aucun souci de ce côté. Ils sont contents de rejoindre la JSK et ce qu’on attend d’eux c’est de mouiller le maillot. Je voudrais rassurer tout le monde que la direction n’a pas changé de projet. Tout simplement on essaye de garder ce standing et ne pas gâcher ce qu’on a construit pendant cinq mois», a déclaré Franck Dumas, l’entraîneur des Canaris, lors de la présentation des deux nouveaux éléments.
Ah. A.
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Le directeur du site d’information Dzair Presse Adlène Mellah, a été condamné aujourd’hui, à un an de prison ferme par le tribunal de Bab el Oued, annonce son site. Le procureur avait requis trois ans de prison lors du procès.
Adlène Mellah avait été arrêté le 9 décembre à Alger, pendant qu’il participait à une manifestation de soutien au chanteur Reda City 16, en détention depuis octobre dernier.
Il est ainsi, accusé “d’attroupement”, “incitation à un attroupement non armé”, “outrage à fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions” et “rébellion”.
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Les nostalgiques de l’ex-Eugène-Etienne attendent toujours que leur coquette ville soit débarrassée de cette profonde blessure béante qui défie l’homme et la nature. Mais, depuis le temps que l’on en parle, les citoyens de Hennaya n’osent plus croire à une réelle prise en charge : oued Galiane traverse toute la ville en charriant tous les déchets et autres matières dangereuses, qui nuisent non seulement à l’environnement mais mettent en danger les habitants et les riverains de l’oued.
A Hennaya, il y a une véritable menace, et donc, il y a urgence, les pouvoirs publics se doivent de prendre cet épineux problème en charge et rassurer une fois pour toutes les 30 000 habitants de cette commune, distante de 10 km du chef-lieu de la wilaya.
Oued Galiane est plutôt une mauvaise carte de visite pour les étrangers qui empruntent cette entrée nord de la capitale des Zianides.
Dès l’entrée de la ville, les narines du visiteur sont agressées par une forte odeur nauséabonde des déversements d’eaux usées, dérivés de produits chimiques et autres substances toxiques; enfin oued Galiane ramène tout ce qui peut nuire à l’homme et la nature. les habitants des cités du Moulin et de Sidi Chaïb vivent dans une angoisse permanente. «Les gens ont peur comme s’ils vivaient à proximité d’une centrale nucléaire», nous confie notre confrère Khaled Boumediene, natif des lieux, qui ajoute que «la situation menace toute une génération à venir». Oued Galiane traverse la ville sur une distance de plus de 2 km, et on imagine les conséquences qui en découlent dans le cas où l’oued sort de son lit. Mais au fait, qu’est devenue la promesse faite par M. Abdelkader Bensalah, président du sénat ?
Faut-il rappeler que lors de son passage dans la région, il a constaté de visu le danger de cette plaie et a promis que l’aménagement sera l’une de ses priorités. Certes, c’est une promesse de campagne, mais le danger est bien réel. Mais enfin, qu’attendent les autorités concernées pour lancer une opération d’envergure pour l’assainissement de la zone
riveraine ? Il est vrai que la tâche n’est pas aisée, mais elle se complique chaque jour un peu plus faute d’entretien.
Les services sanitaires et la direction de l’environnement sont les premiers concernés par le pressant appel des Hennaouis. On a souvent focalisé sur les dangers de l’environnement sur la ville de Ghazaouet, sauf que oued Galiane est un vrai «Bhopal».
M. Zenasni
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El Bilad a annoncé que le premier ministre, Ahmed Ouyahia, a dépêché une commission interministérielle afin d’enquêter sur les circonstances de la mort du jeune Ayache.
La commission est composée des secrétaires généraux du ministère de la solidarité, de l’intérieur et de la santé. Elle devra principalement assister la famille du défunt et leur fournir toute l’aide nécessaire.
La délégation s’occupera des opérations d’extraction de la dépouille du jeune homme coincée au fond d’un puits artésien depuis une semaine. La protection civile a signalé la mort du jeune homme il y a deux jours.
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Créée récemment au niveau de l’Etablissement hospitalo-universitaire (EHU) 1er-novembre d’Oran, l’unité de prise en charge du syndrome de l’apnée obstructive du sommeil, dans le service de pneumologie, a pris en charge ces 3 dernières années quelque 100 cas de malades souffrant de cette pathologie particulière.
Dans un communiqué de presse, l’EHU explique que cette pathologie, peu considérée par les malades, peut être très dangereuse pour ces derniers et provoquent des répercussions graves pour la santé (baisse brutale du taux d’oxygène, obstruction des voies respiratoires, arrêt de la respiration pendant le sommeil).
Majoritairement, les personnes souffrant d’apnée obstructive sont des hommes, surtout avant l’âge de 60 ans.
Dépassé cet âge, la proportion est quasiment la même chez l’homme que chez la femme, est-il expliqué. La fréquence des apnées et la durée (plus de 10 secondes) sont comptabilisées pour mesurer l’ampleur de la pathologie, ses effets et les risques encourus par le malade.
Ainsi «les interruptions respiratoires sont entre 15 et 30 évènements, on parle d’une forme modérée. Au-delà de 30 évènements par heure, le syndrome est considéré comme grave, 60% des cas enregistrés présentent un syndrome de l’apnée modéré à sévère, ce dernier est produit en grande partie chez des personnes en surpoids, cependant 40% des cas enregistrés souffrent d’une apnée légère», a précisé le professeur Bouhadda dans le communiqué.
Les arrêts répétitifs de la respiration durant la nuit peuvent influencer de manière négative la qualité de vie et le bien-être quotidien, vu que ce syndrome entraîne une fatigue au réveil, des maux de tête, l’irritabilité et le manque de concentration.
Par ailleurs, plusieurs pathologies sont déclenchées par ce syndrome, comme l’hypertension artérielle, diabète type 2 et d’autres maladies cardiovasculaires.
M. Fayçal
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ALGER – L’Office national des publications scolaires (ONPS) s’est doté de 18 nouvelles machines d’impression dont dix (10) en braille, d’une capacité de production supplémentaire de 22 millions de copies pour atteindre, ainsi, une capacité de 60 à 80 millions de copies.
A ce propos, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, qui a visité lundi le siège de l’ONPS à El Achour (Ouest d’Alger), a affirmé que « ces nouvelles machines sophistiquées augmenteront sensiblement la capacité de l’ONPS en matière d’impression et de production des manuels scolaires, ce qui nous permettra d’assurer la disponibilité de ces livres à même de les distribuer à tous les élèves à la fin de l’année scolaire en cours ».
Mme. Benghabrit qui était accompagnée des ministres de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia, et de la Communication, Djamal Kaouane, a affirmé qu’aucun problème liés à la production et à la distribution des manuels scolaires ne « sera posé » l’année prochaine, indiquant , dans ce sens, que « toutes les mesures matérielles et techniques nécessaires ont été prises dans ce sens ».
Rappelant qu’il sera procédé, à la fin de l’année scolaire en cours, à la distribution et à la vente des manuels scolaires de tous les cycles, la ministre a qualifié cette démarche d' »importante » pour la préparation préalable de la rentrée scolaire 2019-2020″.
« Un grand nombre de manuels produits et imprimés l’année passée est en cours de distribution », a souligné Mme. Benghabrit, précisant que « près de 20.000 manuels ont été imprimés via des imprimantes en braille ».
A une question sur les programmes des nouveaux manuels, la ministre a rappelé que l’inspection générale de la pédagogie avait élaboré « un plan national pour l’apprentissage et un autre pour l’évaluation, tout en adaptant les contenus des manuels de la 5e année primaire et de la 4e année moyen aux nouveaux programmes ».
De son côté, la ministre de la solidarité nationale a affirmé que la production de l’office en matière des manuels en braille « couvre les besoins des élèves non voyants et des écoliers au niveau des classes spéciales ».
Elle a fait savoir que ses services ont recensé « 1219 handicapés visuels », soulignant que l’imprimerie en braille qui se trouvait au ministère de la Solidarité nationale avait été « transférée ces dernières années à l’ONPS pour qu’il soit un centre d’impression unifié des manuels en braille, d’autant que le ministère adopte les programmes du ministère de l’Education nationale en matière de prise en charge éducative de cette catégorie de la société ».
La ministre s’est félicitée de la coopération « étroite » entre les directions de l’action sociale et de l’éducation au niveau national notamment en termes de prise en charge des handicapés visuels pour leur assurer tous les livres d’enseignement nécessaire via la technique du braille.
A cette occasion, le ministre de la Communication a indiqué que l’acquisition de ces nouvelles imprimantes en faveur de l’ONPS « renforcera nécessairement les capacités d’impression des manuels scolaires tant en quantité qu’en qualité et partant, répondre à la demande croissante de ces manuels au niveau national ».
« La disponibilité du manuel scolaire rassurera davantage les parents d’élèves », a soutenu le ministre, affirmant que les nouvelles imprimantes constituaient « une contribution importante au secteur de l’imprimerie publique ».
Selon les chiffres de l’ONPS, les besoins du secteurs de l’éducation en matière des manuels scolaires durant la prochaine rentrée scolaire s’élèvent à 60 millions de manuels environ au moment où près de 25 millions se trouvent à l’intérieur des stocks.
Concernant les manuels destinés aux handicapés visuels via la technique du braille, l’ONPS compte imprimer 24.667 manuels pour le cycle primaire et 26.715 pour l’enseignement moyen.
Le directeur général de l’ONPS, Brahim Atoui, avait annoncé l’impression de 78 millions de manuels scolaires durant cette année contre 75 millions l’année précédente.
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ALGER – Le président de la Fédération algériennes des consommateurs, Zaki Hariz, a appelé lundi à Alger à l’impératif d’intensifier le contrôle des fruits et légumes pour s’assurer qu’ils ne contiennent pas de taux importants en résidus et polluants chimiques dont les retombées sont néfastes pour la santé du consommateur.
Intervenant lors d’une journée d’études et d’information sur les polluants chimiques dans la filière des fruits et légumes, M. Hariz a mis l’accent sur la nécessité d’utiliser rationnellement les produits chimiques en raison de leurs risques sur la santé du consommateur, soulignant l’importance d’intensifier les campagnes de sensibilisation en faveur des agriculteurs sur les dangers d’utilisation abusive de ces produits et des pesticides agricoles par rapport à la santé publique.
Précisant, dans ce sens, que l’objectif de cette journée était d’interpeller les autorités publiques et les investisseurs dans le domaine agricole et même les consommateurs sur le risque chimique préjudiciable à la santé du consommateur, le même responsable a appelé à l’impératif d’intensifier le contrôle des fruits et légumes pour s’assurer de leur salubrité.
Après avoir expliqué que le manque de contrôle dans la filière des fruits et légumes est dû à l’insuffisance des équipements de laboratoire et de la formation dans les techniques d’analyse, il a exprimé à ce propos, son souhait de créer dans les plus brefs délais une commission de suivi composée de toutes les parties concernées en vue de limiter le risque chimique.
D’autre part, Kahna Bettane, représentante du Centre national de toxicologie (CNT), a indiqué que les fast-foods étaient à l’origine de l’aggravation du taux d’intoxication notamment chez les enfants et les personnes âgées.
Elle a appelé également à l’importance d’utiliser rationnellement les pesticides et les engrais dans les fruits et légumes vu leurs effets néfastes sur le consommateur. Les agriculteurs doivent observer également les quantités autorisées à cet effet pour la préservation de la santé publique, a-t-elle ajouté.
Pour sa part, le directeur de la formation, de la recherche et de la vulgarisation au ministère de l’Agriculture, Mekersi Iskander a fait savoir que les efforts se poursuivent pour l’accompagnement et la sensibilisation des agriculteurs quant aux dangers de l’utilisation excessive des engrais et des pesticides chimiques sur la santé des consommateurs.
« Nos actions consistent principalement en la prévention et la mise en place des moyens nécessaires pour la sensibilisation, l’information et l’accompagnement des agriculteurs en vue d’adopter la prévention biologique au lieu de la prévention chimique, notamment lors de la prévalence des maladies touchant la filière des fruits et légumes », a-t-il poursuivi.
Dans le même contexte, la directrice générale de l’Institut national de la protection des végétaux (INPV), Basta Dalila a évoqué dans son intervention les différentes maladies des végétaux et les moyens mobilisés pour la lutte biologique au lieu de la prévention chimique ayant des impacts négatifs sur la santé du consommateur à long terme.
A ce propos, elle a appelé à la nécessité de revoir la réglementation et de rendre impératif le contrôle sur la filière des fruits et légumes afin de connaitre le degré des polluants chimiques, en sus de la nécessité de renforcer et de doter les laboratoires en moyens sophistiqués pour un contrôle efficace.
De son côté, la représentante du ministère du Commerce a évoqué les différentes législations relatives à la pollution chimique des aliments et les mesures prises pour leur contrôle, affirmant, dans ce cadre, que la garantie du contrôle ne peut être atteint qu’à travers la conjugaison des efforts et les actions communes entre les différents secteurs et la société civile.
Elle a précisé que la question du contrôle demeure la préoccupation primordiale du ministère du Commerce qui a mobilisé « tous les moyens matériels et humains pour garantir la protection de la santé du consommateur », a-t-elle dit.
Lors de cette rencontre, les intervenants ont appelé à la nécessité d’adopter la prévention biologique au lieu de la prévention chimique en cas de prévalence de maladies touchant les filières agricoles, affirmant que les polluants chimiques existent dans les légumes, les fruits et tous les produits de consommation à cause de l’aggravation de la prévalence des différentes maladies.
Ils ont appelé, en outre, à la nécessité d’inculquer aux enfants les bonnes habitudes nutritionnelles tout en en s’éloignant de la consommation des fast-foods.
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Cette histoire rappelle tant celle du prophète Youcef, fils de Yaâcoub, jeté dans un puits par ses 10 frères par haine et jalousie, mais la fin n’est malheureusement pas semblable. Dans l’histoire du jeune A.F., 22 ans, la mort était bien au rendez-vous. Le corps de ce jeune homme a été retrouvé dans une pièce érigée en bois sur le toit d’un immeuble, au coeur de la ville de Blida. Des traces de strangulation étaient apparentes sur son cou. Mais selon le frère aîné de la victime, qui avait alerté la gendarmerie en appelant le numéro vert, il s’agissait là d’un suicide. Ce dernier a expliqué que sa soeur a découvert le corps suspendu à une planche utilisée pour accrocher le fil du linge à étendre. Il a ajouté que A.F. s’était pendu à l’aide d’un tissu à usage médical qu’il a lui même ôté pour poser le corps de son frère sur le sol. Sur les lieux, les éléments de la police scientifique qui s’attelaient au moindre indice pour confirmer ou infirmer la thèse du suicide, ont trouvé énormément de difficultés du fait que la pièce en bois où a été retrouvé le corps était complètement détruite. C’est le rapport du médecin légiste qui va, en fin de compte, orienter l’enquête puisqu’il a été clairement souligné dans ce document qu’il ne s’agit pas là d’un suicide mais d’un meurtre. Il a été prouvé que le tissu médical n’était pas l’outil de la strangulation et que la planche du linge ne pouvait en aucun cas supporter le poids du corps de la victime. Le témoignage d’une voisine va être déterminant. Cette dernière a affirmé que la victime, une fois son corps allongé sur le sol par ses deux frères, avait autour du cou une corde de couleur marron et non pas un tissu et que la chambre en bois a été détruite après la découverte du corps par deux voisins. En approfondissant leurs investigations, les enquêteurs finissent par découvrir la corde du crime et la veste de la victime complètement déchirée, dans les débris.
Par Hasna YACOUB
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LG Electronics (LG) s’apprête à dévoiler son projecteur CineBeam Laser 4K de deuxième génération (modèle HU85L), doté de la technologie Ultra-Courte Portée (Ultra Short Throw = UST) au CES 2019. Ce lauréat du Prix de l’innovation CES 2019 s’appuie sur le succès du premier projecteur 4K de LG (modèle HU80K) et continue de se démarquer de la multitude avec ses exigences minimales en terme d’espace et son design compact qui permet de projeter des images 4K étonnamment nettes sur pratiquement toute surface plane – un mur, un plancher ou un plafond.
Avec la technologie UST, LG CineBeam Laser 4K peut être placé à un peu plus de 2 pouces du mur et projeter une image en diagonale de 90 pouces. Placé à 7 pouces, le projecteur produit une image de 120 pouces beaucoup plus grande et toujours lumineuse. Simple et efficace à mettre en place, cette unité sauve-espace offre des expériences de visionnage étonnantes atteignant une envergure véritablement cinématographique.
Délivrant 2 500 lumens ANSI et une résolution 4K UHD, LG CineBeam Laser 4K offre des images exceptionnellement lumineuses et claires et un niveau de noir superbe, renforçant le sentiment d’immersion du spectateur. Le modèle LG HU85L peut reproduire des couleurs extrêmement précises grâce à sa large gamme de couleurs, ce qui augmente encore le réalisme de chaque image affichée. Le projecteur de LG offre également de nombreuses options de contenu, permettant aux utilisateurs de diffuser des films et des émissions à partir de leurs services préféré, alors que les ports USB, Ethernet et HDMI permettent davantage de choix de connectivité.
Extrêmement compact, le projecteur peut être facilement déplacé et ajusté pour n’importe quel environnement, ce qui permet de gagner du temps et de se concentre sur l’activité de visionnage. Le LG CineBeam Laser 4K est plus petit que les autres projecteurs 4K haut de gamme et présente une conception subtile qui ne gêne pas l’expérience visuelle, n’y mêle aucune interférence – et fait du LG HU85L un enrichissement attrayant pour tout espace. Ce projecteur évolué offre une précision visuelle perfectionnée, avec une fonction de réglage de la distorsion trapézoïdale à 12 points, qui élimine les distorsions d’image dont pâtissent souvent les autres projecteurs UST.
Le LG CineBeam Laser 4K offre un confort maximal à l’utilisateur grâce à l’incorporation de la technologie d’Intelligence Artificielle qui permet aux clients d’utiliser des commandes vocales pour accéder aux capacités de traitement du langage naturel de la technologie ThinQ d’intelligence artificielle de LG. Les spectateurs peuvent en effet contrôler le fonctionnement du projecteur en disant, par exemple : «Éteindre le projecteur une fois le film terminé» ou bien de délimiter le contenu à visionner en indiquant au projecteur « Lire des vidéos de yoga sur YouTube« . Les spectateurs peuvent accéder à une liste de films mettant en vedette leurs acteurs préférés, puis sélectionner le contenu en parlant dans la télécommande Magic Remote incluse. Pour faciliter la navigation, Magic Remote reconnaît également les gestes et dispose de boutons rétroéclairés qui s’allument automatiquement dès qu’un mouvement est détecté.
« Le nouveau projecteur laser CineBeam allie une expérience de visionnage 4K spectaculaire à la commodité de la technologie basée sur l’intelligence artificielle« , a déclaré Jang Ik-hwan, responsable de la division informatique de LG. « Aucun autre produit comme celui-ci n’est présent sur le marche ; cela établit la preuve que LG continue à offrir une valeur exceptionnelle aux consommateurs. »
Les visiteurs du CES pourront voir le CineBeam Laser 4K de LG primé sur le stand LG (# 11100) situé dans le hall central du Las Vegas Convention Center du 8 au 11 janvier.
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Le président de l’association «El Aman» pour la protection des consommateurs, Menouar Hacène a tiré hier la sonnette d’alarme sur les dangers des produits contrefaits qui inondent le marché algérien, notamment les produits cosmétiques, soulignant ainsi que la contrefaçon dans les parfums, crèmes et shampoings inonde le marché national.
Dans ce sillage, il a affirmé que ces produits cosmétiques «dangereux», en vente partout, en l’absence de contrôle, «constituent un risque pour la santé du consommateur» affirmant plus loin, qu’«Il existe des produits cosmétiques de marques internationales fabriqués, d’une façon illicite, dans des sous- sol ou des garages» loin de tout contrôle des services concernés. Et en l’absence de culture de vigilance et du savoir consommer et quoi consommer, le consommateur continue, malheureusement, déplore-t-il, «à les acheter sur les trottoirs, sans se soucier de sa santé,» car sa seule préoccupation est que ces produits «sont vendus moins chers… !».
Par ailleurs, Menouar a déploré le fait que les producteurs «respectant les normes soient harcelés par les procédures de contrôle sur la conformité de leurs produits » en ne manquant pas de relever que ceux qui sont derrière l’approvisionnement du marché informel de produits illicites et non conformes, et ne disposant pas de registre commerce, «ne sont pas soumis au contrôle et la légilsation en vigueur», ceux-là même qui, souligne-t-il, «porte atteinte aux droits et à la santé du consommateur». Ainsi, lors de son passage, hier au Forum du «Courrier D’Algérie», le président de l’association «El Aman», Menouar Hacène a souligné, entre autre, que la contrefaçon en Algérie «a pris des proportions importantes et alarmantes», de nos jours, dira-t-il, «on assiste même à de la contrefaçon de monnaie.» Si on se réfère aux informations communiqués par les services de sécurité, faisant état d’arrestations et de démantèlements de ces groupes criminels.
Plus loin dans son intervention, il alerte sur les conséquences du phénomène qui prend aussi de l’ampleur, celui «des produits introduits sur le marché algérien, via la procédure des cabas» dans lesquels «même le médicament y est» dira-t-il. S’agissant des produits chimiques, plus précisément les pesticides utilisés dans l’agriculture, il affirme qu’ils «sont dangereux», car contaminant les produits agricoles, ces derniers sont vendus aux consommateurs sur le marché, sans manquer d’attirer l’attention sur «le non-respect des normes de dosages», affirmant, plus loin, qu’«il y a un surdosage des pesticides» dans le secteur de l’agriculture, à cause notamment de l’absence de formation des agriculteurs.
Un véritable problème de santé, pour notre agriculture, lequel secteur est la base essentielle de tout développement durable et de sécurité alimentaire, et pour le consommateur qui s’approvisionne de ces produits. «L’agriculteur doit être formé» a-t-il insisté, avant de relever qu’en Algérie, «certains agriculteurs pensent qu’augmenter le dosage de ces pesticides, améliore la qualité et la quantité du légume ou du fruit cultivé». Plus loin, dans ses réponses aux questions des médias, Menouar a pointé du doigt l’impact négatif «de l’absence de traçabilité dans les acquisitions de pesticides» notamment si un problème surgit en cours ou après commercialisation du produit, ce qui compliquera davantage l’identification de la cause à l’origine d’un produit agricole soupçonné impropre à la consommation. Et d’appeler dans ce contexte «au renforcement des contrôles sur ces pesticides» insiste-t-il. L’intervenant et au regard de ce qui a été précité, appelle le consommateur à «être vigilant», avant l’achat de tout produit.
Mehdi Isikioune
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Les éléments des douanes de l’aéroport de la wilaya de Constantine, ont empêché une nouvelle tentative de transfert illicite de devises.
Après avoir entrepris une fouille, les éléments de la douanes ont découvert sur un homme la somme de 58 000 euros en petites coupures.
Pour rappel, hier un ressortissant étranger à l’aéroport d’Alger, a été arrêté. L’homme, devait prendre un vol à destination de Bamako, il portait sur lui la somme de 35 970 euros.
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Demain mercredi, se tiendra le dernier conseil des ministres de l’année 2018 où l’avant-projet de la loi de finances 2019 devra être examiné et signé par le président de la République. Mais ce sera surtout par les orientations que donnera Bouteflika à ses ministres que les choses devraient être décisives.
Tout plaide en fin de compte pour la prise de décisions majeures, tant au plan politique, qu’au plan économique. Le prix du baril sur les marchés pétroliers continue sa plongée, touchant le fond abyssal de 53 dollars, et obligeant les décideurs de vite trouver les mécanismes pour, d’abord sortir du piège du pétrole, ensuite, pour trouver les créneaux palliatifs aux hydrocarbures.
La porte-parole du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, fraîchement réélu pour un nouveau mandat de trois années, a annoncé, lors d’un point de presse organisé en marge du congrès du parti, que «probablement, ce 26 décembre il y aura de nouveaux développements ». Mais c’est surtout sur le plan politique que des décisions sont attendues. Il est clair qu’à l’orée de la présidentielle de 2019, rien n’est plus visible ou pour le moins, rien n’a cette visibilité qui permet de se projeter dans l’avenir, même sur le court terme.
Les attentes au sein du monde socioprofessionnel sont nombreuses, et exigent une thérapie de choc, de même que sur le plan purement social, les citoyens vivent des moments difficiles, concernant, notamment la détérioration de leur niveau de vie, le problème insoluble des « harraga », la cherté de la vie, le chômage,… etc.
À tous ces problèmes posés, il y a lieu d’apporter des réponses convaincantes.
Sans parler des défis sécuritaires que pose le contexte politique et géostratégique actuel et auquel il faut donner les outils pour endiguer toute menace.
F. O.
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Depuis qu’elle a été introduite dans les discours des officiels, l’imposition sur la fortune n’a cessé d’éveiller des débats acharnés parfois contradictoires, tant la question s’avère difficile à concrétiser, du moins à rationaliser.
Dans sa mouture finale, le projet de Loi de finances 2018 (PLF 2018) a inclus un impôt sur la fortune en définissant le type de patrimoine soumis, le barème et la destination des recettes provenant de cet impôt.
Il est précisé dans cette loi que tout patrimoine dont la valeur est supérieure à 50 millions DA, sera assujetti à cette nouvelle taxe dont les tarifs varient entre 1% et 3,5% en fonction du montant du patrimoine. Ce même texte de la loi de finances 2018, indique que les biens concernés sont essentiellement les biens immobiliers, les véhicules particuliers d’une cylindrée supérieure à 2 000 cm3 (essence) et de 2 200 cm3 (gasoil), les yachts et bateaux de plaisance, les chevaux de course, les avions de tourisme, les objets d’art estimés à plus 500 000 DA, les bijoux et pierreries, or et métaux précieux.
Mais en dépit du fait que l’article de loi stipulant avec précision les détails de l’application d’une taxe sur la fortune ait été adopté, la mise en application de cet impôt fut aussitôt annulée sous prétexte que les personnes concernées ne sont pas connues, ou se nichent tout simplement dans l’activité informelle. En vérité, l’ISF demeure perçu comme un petit ruisseau pour le budget de l’État, un prélèvement sur une fraction infime des contribuables. Pourtant, de la première mouture de l’impôt sur les fortunes en 2018, et donc la taxation du patrimoine, a suscité une passion inversement proportionnelle à son éventuel rendement. Ainsi, si certains experts l’appréhendent comme une entreprise très défavorable, mettant en avant des inconvénients économiques très sérieux, notamment le risque de voir l’épargne se réfugier à l’étranger ou, au pis, stimuler la thésaurisation, les officiels qui sont toujours marqués par une poussée de fièvre fiscale, vont surtout raviver le débat sur le caractère productif de l’ISF.
Ainsi, Raouya, ministre des finances, a récemment déclaré que dans le but de rendre applicable l’impôt sur la fortune, le dossier de recensement des riches a été relancé, assurant que cette opération de recensement s’est dotée des moyens nécessaires pour la faire avancer. L’argentier du pays a fait savoir, dans ce sens, qu’en vue de bien piloter cette entreprise plusieurs départements ministériels sont mis à contribution dans le recensement des biens des fortunés en Algérie à savoir, le ministère du Travail, celui du Commerce, de l’Industrie, des Caisses de la sécurité sociale et la Direction des impôts. Le ministre s’est même montré très optimiste en avançant que son département est en mesure de définir 95% des riches, et d’indiquer que les personnes recensées comme faisant partie des plus aisées ne bénéficieront plus des subventions : c’est dire du point de vue de Raouya, l’annulation des subventions chez les fortunés, constitue à elle-seule une source de revenu pour les caisses de l’état.
Entre soucis de justice fiscale et risque de fuite de capitaux
Certains hommes politiques nationaux et des experts avérés, jugent plus que jamais, que la mise en application de l’impôt sur la fortune drainerait inévitablement un phénomène d’exil fiscal de compétences fortunées, de patrons vendant leur PME et de créateurs d’entreprises. Même s’il demeure difficile de quantifier ce flot, l’effet contraire des avantages tirés par l’application de l’ISF risque d’être neutralisé, du moins minimisé par un tarissement de la fiscalité sous l’effet d’une fuite fiscale et d’élargissement du champ de l’informel doublé d’une thésaurisation poussée.
Il est estimé que même si les tarifs liés à l’impôt sur la fortune (entre 1% et 3,5%) seront contenus dans les proportions que le gouvernement qualifie de supportables, l’acte d’investissement risque immanquablement de fléchir. L’impôt sur la fortune tel que défini dans la fameuse loi de finances 2018 souffre d’avoir été mal calibré, a estimé récemment un cadre financier estimant qu’il exclut les biens qui constituent l’essence même de la richesse, c’est-à-dire les actifs professionnels, et ceux qui symbolisent les comportements somptuaires, « c’est un poison qui intoxique l’impôt sur la fortune depuis sa création », avait t il analysé et d’expliquer que la non-prise en compte des biens professionnels devrait sérieusement faire débat.
En effet justifiée au nom de la défense de l’activité économique, elle risque d’aboutir à des situations paradoxales en exonérant les plus grosses fortunes devenant un impôt qui taxe les millionnaires tout en épargnant les milliardaires.
Zacharie S Loutari
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Au moment où les souscripteurs au gigantesque programme de l’Aadl commençaient à s’impatienter, quant au retard de réalisation des logements, le ministère de l’Habitat a donné un «signe positif» à ces derniers, en affirmant que 285 000 unités de logements, sous cette formule, sont en cours de réalisation à l’Échelle nationale.
S’exprimant lors d’une réunion avec des représentants des souscripteurs des deux programmes AADL, le ministre du secteur, Abdelwahid Temmar, a précisé que «malgré les contraintes financières, le gouvernement livrera l’ensemble des logements aux souscripteurs ». Pour assurer ces derniers, le premier responsable du secteur du Logement, a indiqué que « 285 000 unités de logements AADL étaient en voie d’achèvement, tandis que 110 00 unités ont été d’ores et déjà livrées». Le ministre a tenu à rappeler que «cette formule avait été relancée depuis 2013 avec plus de 470 000 logements».
Pour concrétiser l’ensemble des projets sur le terrain, le ministre a, en outre, précisé que « tous les moyens financiers ont été mobilisés pour livrer les logements aux citoyens ». Ainsi, il a fait savoir que l’état a mobilisé 2465 milliards de dinars, soit 24 milliards de dollars. En ce qui concerne les projets qui ne sont pas encore lancés, Temmar a fait savoir que «73 000 logements seront lancés prochainement».
Toujours en ce qui concerne l’AADL, qui reste la formule la plus convoitée par les Algériens, parce qu’elle est destinée à la classe moyenne, le ministre a fait savoir que « 90 000 nouveaux logements, selon cette formule, sont prévus pour 2019, dont le montant alloué à leur réalisation est de l’ordre de 462 milliards de DA ». En ce qui concerne la part des personnes aux besoins spécifiques de ces logements, le ministre a affirmé qu’il a instruit les responsables de son secteur à réserver les logements situés aux premiers étages à cette catégorie. Sur un autre sillage, le ministre a souligné l’importance des rencontres avec les associations et représentants des souscripteurs, qui ont permis, selon ses dires, de «poser l’ensemble des préoccupations et de faire connaître les procédures administratives et juridiques à suivre». Autrement, il a assuré qu’il s’est penché sur l’ensemble des préoccupations soulevées en 2018.
En ce qui concerne la question du foncier, le ministre a indiqué que son département œuvre à trouver les solutions adéquates à ce sujet en dégageant les assiettes nécessaires au niveau de toutes les wilayas.
Plus de 54 000 recours introduits par les souscripteurs AADL 2013
Le ministre a, par ailleurs, révélé que le nombre de recours déposés par les souscripteurs dans le cadre du programme AADL 2, lancé en 2013, est de l’ordre de 54 000. «Sur les 54 460 recours introduits par les souscripteurs au titre de cette formule,18 226 recours sont acceptés par la Commission mise en place par le ministère, 3 276 recours acceptés sous réserve, tandis que plus de 15 000 sont en cours d’étude», a déclaré le ministre en précisant que «l’achèvement de l’étude de ces recours est prévu au premier trimestre de l’année prochaine».
Pour sa part, le directeur général de L’Agence nationale d’amélioration et de développement du logement (AADL), Saïd Rouba a assuré que «l’État algérien n’abandonnera pas la réalisation des projets AADL», affirmant que ses services suivent l’état d’avancement des projets en temps réel au niveau de toutes les wilayas. En revanche, le premier responsable de l’Agence a précisé, au sujet du paiement des charges, que « tous les frais imposés aux abonnés et aux propriétaires d’appartements ont été fixés de manière réfléchie ». Pour rappel, les bénéficiaires avaient refusé de payer les factures de loyer pour pousser le gouvernement à revoir le montant des charges qui est jugé aberrant et injustifié.
Lamia Boufasa
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Pour l’Association El-Aman pour la protection du consommateur que préside Menouar Hacène, les crises sanitaires qui surgissent d’une manière récurrente, dont les dernières en date, celles d’« Amila et Texena » et peu avant la vente de café au taux élevé de sucre et/ou autres additifs néfastes pour la santé publique, doivent servir « d’enseignements» afin d’améliorer la réponse à la prise en charge efficiente de ces problématiques, notamment en matière de prévention, d’alerte et de traitement de ce type de situation.
Des problèmes «sérieux», car, pour notre invité, hier, au forum du Courrier d’Algérie, ils portent atteinte à la sécurité de la santé du consommateur, le citoyen, et donc à la sécurité de la santé publique, dans notre pays et partant à la sécurité nationale.
Axant le travail et l’ action de l’association, El-Aman, dans la sensibilisation des consommateurs, au regard des bouleversements survenus dans le mode de consommation du citoyen lambda, le président d’El Aman vise, à voir, à moyen et long terme «le consommateur algérien avec la culture de la consommation, qui lui garantira la bonne santé outre ne pas être «la victime» des produits commercialisés sur les étalages de marchés, formel ou informel, porteurs de risques minimes ou majeurs sur sa santé. Pour notre invité, il faut que le consommateur puisse enfin arriver, dans sa vie quotidienne, «à sanctionner lui-même toute anormalité sur le marché», notamment en adoptant un comportement plus responsable et modéré, face à tout produit, «en prenant la peine de lire les étiquettes» et de «s’abstenir d’acheter les produits dans les espaces du marché noir, à cause de leur bas prix» alors que nous assistons, à ce qu’il qualifie de «crises sanitaires», concernant les derniers scandales de certaines marques de café qui recourent à des additifs néfastes sur la santé publique comme les pois, l’orge ou tout bonnement des haricots ou du blé, à l’affaire de la poudre de jus «Amila» et plus récemment, le lot 310 de l’eau minérale Texena produit, en date du 6 décembre dernier, selon la note des services concernés. Le premier responsable d’El-Aman averti sur les produits de consommation qui, «en silence et loin des projecteurs, « portent atteinte à notre santé, à moyen et à long terme».
Plus explicite, il met en avant les produits qui, soit après «un usage intense» ou «sans respect des normes, des dosages et des règles» nous affectent, non pas dans l’immédiat, mais des années plus tard, pour ne citer que le cancer, le diabète, la tension artérielle, etc… Pour le président de l’Association El-Aman qui, tout au long de son intervention et ses réponses aux questions des médias présents, a mis en avant l’impact néfaste sur la prévention et la protection du consommateur, «de l’absence de système d’alerte des pouvoirs publics» au niveau national outre, ajoute-t-il, de «l’absence de laboratoires équipés de matériels fonctionnels et selon les normes» en la matière. Il invite «le consommateur à faire attention à sa santé, en faisant attention à ce qu’il achète».
Qu’il s’agisse, cite-t-il, de l’achat d’une voiture, d’un pot de yaourt, d’un jouet, ou d’un produit cosmétique, «la vigilance est de mise», a-t-il insisté, aux regards des carences existantes en matière de contrôle des services concernés; notamment dans un pays très vaste, comme le nôtre, outre le non-respect de certains producteurs de la législation en vigueur et l’absence, à ce jour, , souligne-t-il «de lois régissant la publicité », qui, affirme-t-il, «est dans la majorité des cas mensongère.» La culture du gain facile et rapide, dans notre société a pris tellement une ampleur alarmante, piétinant toute autre considération, dont le respect du consommateur et les règles de la concurrence et aussi l’impact de la persistance du marché informel, qui porte atteinte, non seulement à l’économie du pays , mais à la santé publique, car il échappe au contrôle de l’Etat, «la santé du consommateur est mise à rude épreuve.»
Concernant l’ouverture d’enquête ou analyse, par les services concernés, pour déterminer le vrai du faux, de tout produit susceptible de porter atteinte à la santé du consommateur et à la santé publique, notre invité déplore «l’absence d’annonce de résultats», laissant le consommateur dans le doute, et privant le producteur de ses droits, notamment si son produit a été ciblé, sur fond de jeux d’influences, de pressions de lobbies d’intérêts entre concurrents activant dans le même secteur. Pour notre interlocuteur, l’absence de communication, d’information et d’anticipation conforte la culture des rumeurs et de la prise de panique, auprès des consommateurs, notamment quand il s’agit de produits de large consommation qui sont au centre des rumeurs, appelant les responsables du secteur, en premier lieu celui du Commerce et de la Santé, à être à la hauteur des missions qui leurs sont assignées, notamment, la prévention, la protection et la préservation de la santé du consommateur, le citoyen.
Karima Bennour
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Lorsqu’il y a menace sur la santé publique à travers un produit alimentaire soupçonné de contenir une substance dangereuse à la consommation, et selon l’urgence du cas, la règle voudrait que les autorités publiques réagissent en premier, avec célérité, à une alerte qui conviendrait à être lancée par la société civile en général, et consumériste en particulier.
Or, les derniers scandales liés à la qualité douteuse de certains produits, à tort ou à raison, à l’exemple du jus de marque «Amila», l’eau minérale «Texenna» ou encore les marques de café non conformes aux normes de santé, laissent croire que la crise de l’épidémie de choléra n’a pas servi de leçon aux autorités. La communication publique et la gestion des calamités laissent toujours à désirer au moment même où le consommateur algérien est proie à la globalisation du marché et le lot de produits charriés avec. Et, où, «les contrecoups sont beaucoup plus forts que les consommateurs», pour reprendre l’expression de Hacène Menouar, président de l’Association «El Aman» pour la Protection des consommateurs, invité du Forum du Courrier d’Algérie, dans son édition d’hier. Le souci sanitaire est-il à ce point relégué au second, voire au troisième degré des préoccupations ? Pour cet acteur consumériste en tout cas, beaucoup reste à faire en Algérie, où l’on plaide, en vain semble-t-il, la création d’un réseau national d’alerte en charge des questions sanitaires et alimentaires. A un moment donné, le projet commençait à prendre forme avant qu’il ne tombe à l’eau en raison du changement de têtes au ministère du Commerce.
«Une bonne leçon pour les producteurs»
Le problème est beaucoup plus important que pouvait bien le faire croire les réactions d’urgence face, par exemple, aux scandales récemment enregistrés. Ainsi, Menouar va au-delà, puisque les analyses de laboratoire annoncées par les autorités n’ont pas encore abouti pour dire que ces produits sont dangereux ou ne le sont pas sur la santé. «La vigilance doit être de mise. Au sein de notre association, nous avons pris le sujet avec prudence. Car rien n’est encore prouvé. Mais nous avons suggéré au consommateur algérien de surseoir à la consommation des produits douteux avant les résultats de l’enquête», fait savoir l’orateur. Bien au-delà, Menouar renvoie surtout aux conséquences de la mauvaise alimentation pour ne citer que les 50 000 nouveaux cas de cancers/an ou encore les 5 millions de diabétiques parmi la population algérienne.
Pour une menace c’en est véritablement une et représente même «une crise sanitaire», estime notre invité, qui plaide la création d’un réseau d’alerte, impliquant les autorités du Commerce et de la Santé, à tous les niveaux de responsabilité, les acteurs de la société civile ainsi que le monde consumériste. «La création d’un réseau d’alerte est impérative car nous avons un grand pays. On a 48 wilayas et chaque wilaya dispose d’un service de commerce et de santé, des inspections dans les daïra et 9000 agents de contrôle sur le territoire national», rappelle celui qui a connu des années de clandestinité, avant de se structurer, de fonder une association, d’en créer encore d’autres, le tout pour la cause consumériste. L’assise existe, il suffirait donc de mettre en place un dispositif concerté pour faire actionner, avec célérité et efficacité, ces acteurs et les faire impliquer dans une démarche coordonnée.
Faute de quoi, les faits, lorsqu’ils ne sont pas passés sous-silence, ils sont grossis de leur vraie proportion, alors que chacune des parties, pouvoirs publics et société consumériste à travers sa soixantaine d’associations, réagit à sa manière, sur la base de l’information qui lui parvienne, laquelle peut-être fiable comme elle pourrait ne pas l’être. Et la tâche ne sera que compliquée à l’ère notamment des réseaux sociaux et des nouvelles technologies où il serait difficile de déceler le vrai du faux. Ainsi va la gestion publique des derniers scandales inhérents à la poudre de jus de marque «Amila» et l’eau minérale «Texenna». Pour ce dernier cas cité, Menouar salue le rôle joué par le bureau d’hygiène de la commune de Jijel, qui, après le doute sur l’eau de cette marque, a instruit la population locale à surseoir à consommer ce produit.
«Où est le secteur de la Santé face à ces scandales ?»
Mais, faut-il encore attendre les conclusions des enquêtes et les analyses de laboratoire, pour le cas aussi du produit «Amila», pour confirmer le soupçon ou l’infirmer. Ce qui n’arrive jamais, si non rarement, déplore l’acteur consumériste, qui évoque le non aboutissement des enquêtes, et l’absence des suites que devraient donner les autorités dans ce genre d’affaires. Dans ce cas, le citoyen ne sait quoi faire : boycotter ces produits ? Pour combien de temps encore ? Ces produits représentent-il réellement un danger pour la santé ? Sur quelle base peut-on le confirmer ? C’est à toutes ces questions que le consommateur, laissé dans le doute et l’incertitude, attend des réponses qu’il ne voit toujours pas venir. «Ou est le secteur de la Santé face à ces scandales ? Il n’y avait aucune réaction, aucune communication de la part de ses responsables. Je ne comprends pas ce silence.
Et pourtant, il y a en son sein un département qui s’occupe de la Prévention. Et dire que prévenir est mieux que guérir. Il s’agit aussi d’une menace sur la santé publique», regrette Menouar non sans revenir pour cibler le département du Commerce. Pour lui, au lieu de verser dans ce qu’il appelle «des déclarations et ou décisions populistes» allusion à la fermeture des usines à l’origine de ces produits douteux, il faudrait traiter d’abord un problème attentatoire à la santé publique. C’est-à-dire, «il faut qu’il y ait une réaction rapide. Procéder à des contrôles au niveau de l’unité de production d’où sort le produit en question, prélever des échantillons, les analyser au laboratoire, mais surtout, donner après les résultats de l’examen. À ce moment là, on peut affirmer que le produit constitue ou ne le constitue pas sur la santé du consommateur. La santé du consommateur incombe aux pouvoirs publics et non pas aux associations consuméristes qui ont un rôle de lanceurs d’alertes et de sensibilisation», explique le président de l’Association «El Aman».
«À défaut de contrôle de labo, le consommateur doit s’autocontrôler»
Toujours dans le domaine de l’analyse, Menouar évoque le problème de manque de moyens matériels et humains dans les 12 grands laboratoires publics alors que les équipements ne sont mis à jour.
Du coup il y a un souci d’analyse et d’examen des produits, non pas seulement pour les articles alimentaires, mais aussi concernant les produits industriels (sécurité des voitures). «On est trop en retard sur le contrôle laboratoire. Il y a un grand défaut d’analyse. Ça nous est arrivé de ne pouvoir tester la qualité d’un produit par faute de ces moyens. Nous nous sommes même adressés à des laboratoires étrangers», a-t-il révélé comme pour évoquer une limitation, dans ce cas là, de l’action des associations consuméristes.
Quoi faire dès lors que c’est le cas ? À cette question, Menouar dit recourir à la sensibilisation pour prévenir la menace sur la santé. En d’autres termes, «la consommateur se doit de contrôler ce qu’il consomme. Il faut qu’il s’imprègne de cette culture. Or, il n’y pas longtemps qu’on procède au contrôle de la date de péremption. C’est une réalité. Aujourd’hui les marchés du pays sont inondés de toutes sortes de produits.
On filtre l’importation mais la pratique du cabas (importation informelle) est toujours là et on n’arrive même pas à la contrôler», illustre le conférencier, qui renvoie de ses propos au foisonnement des produits. D’ailleurs, pour mieux étayer se propos, il évoque le «Thé Chinois», qui présente un fort taux de toxicité en pesticides. Il a ainsi révélé qu’il a entrepris des démarches avec des partenaires marocains pour pouvoir analyser des échantillons de ce produit.
Mais, où s’adresser pour le cas de l’Algérie ? Face aux défaillances du service public, l’orateur dit s’orienter, de temps à autre, vers des laboratoires privés (au nombre de 140 dans le pays) à l’effet de procéder aux analyses. Mais pour le cas du thé importé de Chine, il semblerait, aussi surprenant que ça peut l’être, que les laboratoires capables de faire analyser ce produit ne sont pas monnaie courante.
Farid Guellil
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